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Rapport de surveillance des communications 2018

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Secteur de la radio

Infographie 8.1

  • Les 712 stations de radio commerciales privées ayant soumis des rapports en 2017 ont généré des revenus de 1,5 milliard de dollars (en baisse de 1,9 % par rapport à 2016) avec une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts (BAII) de 18,7 %.
  • En 2017, les 67 stations de radio de la Société Radio-Canada (SRC) ont déclaré un total de 295 millions de dollars en revenus, soit une hausse de 1,6 % par rapport à l’année précédente, et une marge bénéficiaire avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) de 6,1 %.
  • Les revenus des stations de radio autochtones ont atteint 17,5 millions de dollars en 2017, soit une hausse de 16,8 % par rapport à l’année précédente, mais avec une marge BAII de -1,5 %.
  • Les revenus issus de services sonores diffusés par Internet ont été estimés à 383 millions de dollars en 2017, une hausse de 25,9 % par rapport à 2016.
  • En moyenne, les Canadiens âgés de 18 ans et plus ont écouté 15 heures de radio par semaine en 2017, une baisse de 1,7 % par rapport à 2016.
  • Il y avait 109 titulaires de stations de radio en 2017, dont 19 ont déclaré des revenus dépassant les 10 millions de dollars.
  • Les contributions aux projets de développement du contenu canadien (DCC) ont totalisé 43,5 millions de dollars en 2017, soit une baisse de 6,7 % par rapport à 2016.
  • En 2017, il y a eu 9 transactions de propriété en radio totalisant 30 millions de dollars en avantages tangibles.
Source : Données recueillies par le CRTC, Ovum, base de données interne du CRTC, Numeris, rapports cumulés

En 2017, les stations de radio commerciales et celles de la SRC ont déclaré 1,8 milliard de dollars en revenus, dont la vaste majorité (84 %) est allée aux stations de radio commerciales privées. En comparaison, les services sonores diffusés par Internet ont généré des revenus estimatifs de 383 millions de dollars au cours de la même année, soit l’équivalent de 21 % des revenus déclarés par les stations de radio traditionnelles (stations commerciales privées et stations de la SRC combinées).

En 2017, les Canadiens de 18 ans et plus écoutaient en moyenne 15 heures de contenu radio par semaine en syntonisant la radio. En plus de ce nombre d’heures d’écoute hebdomadaire, 7,2 heures en moyenne étaient consacrées à l’écoute de contenu audio diffusé en continu, pour un total de 22,2 heures d’écoute de contenu audio par semaine. Ces niveaux sont les niveaux observés les plus élevés pendant la période de 2013 à 2017.

En 2017, les cinq principaux exploitants de radio, qui exploitent 282 stations de radio commerciales, ont déclaré 65 % des revenus totaux de la radio commerciale.

i. Mesure de l’auditoire

Le nombre d’heures hebdomadaires moyennes que les Canadiens de 18 ans et plus passent à écouter la radio traditionnelle a légèrement diminué, passant de 15,2 heures en 2016 à 15 heures en 2017, alors que le nombre d’heures hebdomadaires moyennes passées à écouter des services de diffusion audio en continu est passé de 5,2 en 2016 à 7,2 en 2017, une augmentation de 38 %. Par conséquent, le nombre d’heures hebdomadaires moyennes passées à écouter tous les services audio est passé de 20,4 en 2016 à 22,2 en 2017, le niveau d’écoute le plus élevé durant la période de 2013 à 2017.

Cela démontre que les Canadiens écoutent de plus en plus de contenu audio. De plus, outre l’abandon de la radio traditionnelle, cela laisse entendre que les heures d’écoute du contenu audio diffusé en continu sont complémentaires aux heures d’écoute du contenu de radio traditionnelle.

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Source : Sondages d’automne par cahiers d’écoute de Numeris, lundi à dimanche, 5 h à 1 h, 18 ans et plus, total Canada.
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Remarque 1 : Cahier d’écoute radio en ligne instauré à l’automne 2016

Remarque 2 : Observateur des technologies média (OTM), automne 2013-2017 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus). Les données de l’OTM englobent tous les types de services de diffusion audio en continu, y compris la radio AM/FM diffusée sur Internet.

En 2017, la grande majorité des Canadiens syntonisaient toujours la radio traditionnelle. Lorsqu’on leur posait des questions sur leur consommation de radio et de services audio, 88 % des Canadiens de 18 ans et plus ont déclaré avoir écouté la radio à n’importe quel mois donné. Bien que le visionnement de vidéos de musique en continu sur YouTube et l’écoute de services de musique en ligne personnalisés ont continué de croître en popularité en 2017, joignant respectivement 59 % et 32 % des Canadiens de 18 ans et plus, les deux types de services en ligne ne joignent pas autant de Canadiens que la radio traditionnelle. Cependant, ces services en ligne dépassent la radio par satellite en ce qui concerne la pénétration. En 2017, 17 % des Canadiens ont déclaré être abonnés à un service de radio par satellite, soit une augmentation d’un point de pourcentage par rapport à 2016.

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Source : OTM, automne 2016-2017 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus)
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« Dernier mois » fait référence aux 30 jours précédant le moment où le répondant remplit le sondage.

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Source : OTM, automne 2013-2017 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus)
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ii. Développement de contenu canadien

Les contributions au titre du développement de contenu canadien (DCC) sont des contributions financières faites par les radiodiffuseurs pour appuyer le développement et la promotion de contenu musical et de créations orales canadien destiné à la radiodiffusion. En 2017, les contributions au titre du DCC, y compris les contributions d’avantages tangibles, ont totalisé 43,5 millions de dollars, soit une diminution de 6,74 % par rapport à l’année précédente. Il existe trois sources de contributions au titre du DCC : les nouvelles stations pendant leur première période de licence (4,5 % des contributions au titre du DCC totales), les stations pour lesquelles les licences ont été renouvelées (49,1 % des contributions au titre du DCC totales) et les stations ayant connu un changement de propriété et de contrôle effectif (46,4 % des contributions au titre du DCC totales).

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Source : Données recueillies par le CRTC
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En 2017, les fonds Radio Starmaker et RadioStar étaient ensemble les principaux bénéficiaires des contributions au titre du DCC, recevant un total de 9,9 millions de dollars (ce qui représente 23 % des contributions au titre du DCC totales). Viennent ensuite les initiatives locales (8,9 millions de dollars) et FACTOR (8,8 millions de dollars). Ensemble, ces trois bénéficiaires ont reçu 63 % de toutes les contributions au titre du DCC en 2017. MUSICACTION a reçu environ 3,4 millions de dollars en contributions au titre du DCC, soit l’équivalent de 39 % des fonds reçus par FACTOR.

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Source : Données recueillies par le CRTC
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iii. Avantages tangibles

En 2017, le Conseil a approuvé neuf transactions de propriété pour des services de langue anglaise et des services de langue française, ce qui a donné lieu à des avantages tangibles totaux de 30 millions de dollars.

Tableau 8.1 Nombre de transactions de propriété en radio, valeur de ces transactions (en millions de dollars) et les avantages tangibles qui en ont découlé (en millions de dollars), par langue de service, pour la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017
Langue de service Mesure 2013 2014 2015 2016 2017 Total
Anglais Nombre de transactions 4 9 6 4 8 31
Valeur des transactions (M$) 756,7 257,7 55,1 1,4 260,4 1 331,3
Avantages tangibles (M$) 52 15,5 4 0,8 15,6 87,9
Français Nombre de transactions 1 0 6 4 1 12
Valeur des transactions (M$) 357,7 0 54,6 9,4 239,5 661,2
Avantages tangibles (M$) 25 0 3,9 0,6 14,4 43,9

Sources : Décisions et approbations administratives du CRTC

La transaction de propriété BCE/Astral (voir la décision de radiodiffusion 2013-310) a donné lieu à des avantages tangibles de 71,5 millions de dollars. Environ 46,5 millions de dollars de cette somme ont été consacrés à des projets de langue anglaise et 25 millions de dollars à des projets de langue française. Dans sa décision, le CRTC a ordonné à BCE de se départir de 10 services de radio. L’achat de ces stations devrait représenter des avantages tangibles additionnels d’au moins 11 millions de dollars. En décembre 2013, le CRTC a approuvé l’achat de trois stations (CFQX-FM Selkirk et CHIQ-FM Winnipeg [Manitoba] et CKCE-FM Calgary [Alberta]) par Jim Pattison Broadcast Group Limited Partnership (Pattison) et cette dernière a souscrit à des avantages tangibles de 1,8 million de dollars.

La transaction de Sirius XM Canada en 2017 (voir les décisions de radiodiffusion 2017-114 et 2018-91) a donné lieu à des avantages tangibles de 28,7 millions de dollars. Dans ses décisions, le CRTC a ordonné que 27,1 millions de dollars soient répartis en parts égales entre les fonds de langue anglaise et les fonds de langue française. Le CRTC a également ordonné à Sirius XM Canada de verser les 1,6 million de dollars restants du bloc d’avantages tangibles au Fonds de participation à la radiodiffusion. Étant donné la répartition des contributions d’avantages tangibles entre les bénéficiaires de langue anglaise et ceux de langue française, la transaction de Sirius XM est indiquée dans les sections des bénéficiaires français et des bénéficiaires anglais, et sa valeur est divisée en parts égales entre chaque section.

iv. Radio commerciale

Infographie 8.2

Infographie 8.2 1Infographie 8.2 2
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
Description longue graphique
2017 Radio commerciale (total) Stations de radio AM Stations de radio FM Stations de radio de langue anglaise Stations de radio de langue française Stations de radio de langue tierce
Nombre de stations ayant produit des rapports 712 121 591 589 98 25
Revenus 1 520 M$ 273 M$ 1 247 M$ 1 214 M$ 258 M$ 48 M$
Croissance des revenus en 2016-2017 -1,9 % -4,0 % -1,5 % -2,3 % -1,2 % 2,7 %
Recettes publicitaires locales (% des revenus totaux) 64 % 73 % 63 % 64 % 59 % 88 %
Recettes publicitaires nationales (% des revenus totaux) 34 % 25 % 36 % 34 % 39 % 5 %
Marge BAII 18,7 % 6,0 % 21,4 % 18,7 % 18,9 % 16,1 %
Part d’écoute (%) 93,9% 15,8% 78,1% 73,8% 20,2% s.o.

En 2017, 712 stations de radio commerciales produisant des rapports ont déclaré des revenus de 1,5 milliard de dollars, soit une baisse de 1,9 % par rapport à 2016. Cette baisse est légèrement supérieure à la baisse de revenus moyenne annuelle de 1,6 % pour la période de 2013 à 2017. Cependant, la marge de rentabilité globale de ces stations de radio commerciales, 18,7 %, est demeurée stable par rapport à celle de 2016 (18,6 %).

Les 591 stations commerciales FM produisant des rapports ont déclaré des revenus de 1,2 milliard de dollars en 2017, soit l’équivalent de 82 % des revenus totaux de la radio commerciale. Les stations FM ont une rentabilité supérieure aux stations AM : elles ont déclaré une marge BAII de 21,4 % par rapport aux 6,0 % déclarés par les stations AM.

Les stations commerciales FM dépendent moins des recettes publicitaires locales et plus des recettes publicitaires nationales que les stations AM. Alors que 63 % des revenus des stations FM proviennent de la publicité locale et 36 % de la publicité nationale, ces pourcentages sont respectivement de 73 % et de 25 % pour les stations AM.

Bien que la vaste majorité des revenus soient générés par des stations de radio de langue anglaise, la rentabilité des stations de langue anglaise, de langue française et de langue tierce était plutôt semblable en ce qui a trait aux marges BAII. Ce qui distingue les stations de radio de langue tierce des stations de radio de langue française et de langue anglaise est la répartition des revenus : 88 % des revenus des stations de langue tierce proviennent de la publicité locale, par rapport à 64 % pour les stations de langue anglaise et à 59 % pour les stations de langue française. De plus, les stations de langue tierce sont principalement concentrées dans les grands marchés, et ont une présence limitée à l’extérieur de ces marchés.

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Source : Données recueillies par le CRTC
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Pourcentage des revenus totaux des stations commerciales de langue tierce Nombre de stations
Vancouver 34 % 5
Toronto 45 % 10
Montreal 7 % 4
Autres 14 % 6

Composition du marché

En 2017, les cinq principaux groupes de propriété de radio au Canada ont cumulé 65 % des revenus totaux de la radio commerciale. Les deux principaux groupes, BCE (105 stations) et Rogers (54 stations) ont généré près de 40 % des revenus totaux de la radio pour la période de 2014 à 2017.

Infographie 8.3

Infographie 8.3 1Infographie 8.3 2Infographie 8.3 3
Source : Divulgation publique des rapports annuels cumulés des grands groupes de propriété, Numeris
Description longue graphique
2017 BCE Rogers Corus Newcap Cogeco Total
Nombre de stations ayant produit des rapports 105 54 39 71 13 282
Revenus 373 M$ 220 M$ 115 M$ 159 M$ 105 M$ 970 M$
Part des revenus totaux de la radio commerciale 25 % 14 % 8 % 10 % 7 % 64 %
Revenus des stations de langue anglaise 280 M$ 220 M$ 115 M$ 159 M$ s. o. 773 M$
Revenus des stations de langue française 93 M$ - - - s. o. 93 M$
Part d’écoute dans le marché anglophone 18 % 13 % 12 % 9 % s. o. 52 %
Part d’écoute dans le marché francophone 23 % - - - 32 % 54 %

Pour 2017, en plus de déclarer la majorité des revenus du secteur de la radio, ces cinq groupes de propriété détenaient la majorité des parts d’écoute dans les marchés francophone et anglophone. Dans le marché anglophone, ils détenaient ensemble 55 % des parts d’écoute : BCE en tête avec 18 %, suivie par Rogers avec 13 % et Corus avec 12 %. Dans le marché francophone, Cogeco et BCE détenaient ensemble 54 % des parts d’heures d’écoute hebdomadaires moyennes en 2017 : Cogeco en tête avec 32 %, suivie par BCE avec 23 %.

Formules

En 2017, l’écoute de la radio dans le marché anglophone était plus fragmentée que dans le marché francophone.

Les trois principales formules dans le marché anglophone détenaient environ 44 % des parts d’écoute : la radio à prépondérance verbale (Radio One de la SRC) et les nouvelles à prépondérance verbale en tête avec 22 %, suivies par les formules country et Top 40, détenant chacune environ 11 % des parts d’écoute.

Les trois principales formules dans le marché francophone détenaient environ 73  % des parts d’écoute : la radio à prépondérance verbale (nouvelles à prépondérance verbale et Radio Canada Première combinées) en tête avec 37 %, suivie par la formule adulte contemporain hot avec 29 % et la formule 40 plus grands succès/grands succès contemporains avec 7 %.

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Source : Sondage de l’automne 2017 par cahiers d’écoute de Numeris, lundi à dimanche, 5 h à 1 h, 12 ans et plus
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Source : Sondage de l’automne 2017 par cahiers d’écoute de Numeris, lundi à dimanche, 5 h à 1 h, 12 ans et plus
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Bien que les stations de radio de la CBC/SRC ne soient pas considérées comment étant une formule, elles ont été incluses puisqu’elles détiennent une importante part d’écoute.

v. Radio de la SRC

Infographie 8.4

Infographie 8.4
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
Description longue graphique
2017 Toutes les stations de radio de la SRC Stations de radio AM de la SRC Stations de radio FM de la SRC
Nombre de stations ayant produit des rapports 67 14 53
Revenus 295 M$ 50 M$ 245 M$
Croissance des revenus en 2016-2017 1,6 % -1,8 % 2,3 %
Crédits parlementaires (% des revenus totaux) 97 % 98 % 96 %
Marge BAIIDA 6,1 6,0 6,1
Part d’écoute (%) 16,2 % s. o. s. o.

La Société Radio-Canada (SRC) est le radiodiffuseur public du Canada. Ses 14 stations AM et ses 53 stations FM ont déclaré des revenus de 295 millions de dollars en 2017, soit une augmentation de 1,6 % par rapport à 2016. Cette augmentation est principalement attribuable à une augmentation semblable des crédits parlementaires, qui représentent 97 % des revenus de la SRC.

Depuis 2014, les ventes de publicités nationales représentent une source modeste de revenu pour les stations de la SRC. À leur sommet en 2015, elles représentaient 0,5 % des revenus totaux du radiodiffuseur public. En 2017, la SRC a cessé de recevoir des revenus provenant de ventes de publicités nationales (outre des revenus de 82 000 $).

Radio One de la SRC et son équivalant francophone ICI Radio-Canada Première sont des services de radio à prépondérance verbale populaires. Il s’agit de la formule de radio anglophone la plus populaire avec 13 % des parts d’écoute en anglais, alors que le service francophone a des parts d’écoute en français de 17 %. Ensemble, ces services représentent 13,1 % de toutes les heures d’écoute hebdomadaires moyennes. Ces formules de radio à prépondérance verbale génèrent 80,5 % des parts d’écoute de la SRC dans les quatre réseaux.

vi. Radio non commerciale

Infographie 8.5

Infographie 8.5 1Infographie 8.5 2Infographie 8.5 3
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
Description longue graphique
2017 Campus Communautaire Autochtone Religieuse Total
Nombre de stations ayant produit des rapports 48 112 32 29 221
Revenus 11,0 M$ 33,9 M$ 17,5 M$ 9,3 M$ 71,8 M$
Revenus moyens par station 229 000 $ 303 000 $ 548 000 $ 321 000 $ 325 000 $
Croissance des revenus en 2016-2017 -0,6 % -4,5 % 16,8 % -3,1 % 0,8 %
Taux de croissance annuel moyen des revenus, 2013-2017 4,5 % 1,2 % 2,3 % 4,9 % 2,4 %
Recettes publicitaires (% des revenus totaux) 7 % 46 % 28 % 32 % 34 %
Subventions publiques (% des revenus totaux) 16 % 18 % 19 % 5 % 16 %
Marge de BAII 3,3 % 4,3 % -1,5 % 5,0 % 2,8 %
Part d’écoute (%) 0,3 % 1,7 % 0,3 % 0,3 % 2,7 %

Les stations de radio non commerciales jouent un rôle important dans les collectivités qu’elles desservent et dans le secteur de la radiodiffusion dans son ensemble. En 2017, il y avait 221 stations de radio non commerciales produisant des rapports et appartenant à quatre catégories : campus, communautaire, autochtone et religieuse. Les revenus totaux déclarés de ces stations en 2017 étaient de 71,8 millions de dollars : les stations communautaires généraient près de la moitié de ces revenus (47 %), alors que les stations autochtones généraient près du quart (24 %).

Plus de 50 % des revenus des stations de radio autochtones proviennent de sources non conventionnelles et d’activités de financement. En 2017, les recettes publicitaires représentaient 28 % des revenus totaux (dont 89 % provenaient de la publicité locale) et les subventions gouvernementales représentaient 19 % des revenus totaux. D’après les revenus moyens par station, de toutes les stations de radio non commerciales, les stations de radio autochtones génèrent le plus de revenus par station. Par contre, leur marge de rentabilité est la plus faible de toutes les stations de radio non commerciales.

Les revenus des stations de radio de campus proviennent principalement de sources non conventionnelles et d’activités de financement. En 2017, les subventions gouvernementales représentaient 16 % des revenus de ces stations, alors que les recettes publicitaires représentaient 7 % des revenus (dont 96 % provenaient de la publicité locale).

Bien que leur mandat soit semblable, les stations de radio communautaires ont des sources de revenus différentes des stations de radio de campus. En 2017, les recettes publicitaires représentaient 46 % des revenus des stations communautaires, dont 79 % provenaient de la publicité locale. Les subventions gouvernementales représentaient 18 % des revenus des stations communautaires.

Comme c’est le cas pour d’autres stations de radio non commerciales, en 2017, les sources non conventionnelles de financement étaient une importante source de revenus pour les stations de radio religieuses (54 % des revenus totaux). Les recettes publicitaires représentaient 32 % des revenus totaux (dont 98 % provenaient de la publicité locale). Les ventes de droits de diffusion représentaient 9 % et les subventions gouvernementales 5 % des revenus des stations de radio religieuses.

De 2013 à 2017, de tous les types de stations de radio non commerciales, les stations de radio religieuses ont déclaré la croissance annuelle moyenne des revenus la plus élevée (4,9 %), suivies par les stations de radio de campus (4,5 %) et les stations de radio autochtones (2,3 %).

Revenus

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Source : Données recueillies par le CRTC
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Bien que le nombre de stations ait légèrement diminué de 2013 à 2017 (passant de 228 à 221 stations), les revenus ont en moyenne augmenté de 2,4 % par année pendant la même période. Les revenus totaux de chaque type de station de radio non commerciale en 2017 étaient semblables à ceux de la période de 2013 à 2017 : les stations de radio communautaires avaient la plus grande part de revenus de radio non commerciale (stations de radio communautaires, 47 %; stations de radio de campus, 15 %, stations de radio autochtones, 24 %; stations de radio religieuses, 13 %).

Les sources de revenus des stations de radio non commerciales comprennent les ventes d’espace publicitaire, les ventes de droit de diffusion, les subventions publiques et d’autres revenus non liés à la radio. En 2017, les revenus provenant des subventions publiques représentaient un peu plus de 16 % des revenus totaux. Ces contributions ont diminué à un taux de 4,1 % chaque année de 2013 à 2017. Les revenus provenant des ventes de droit de diffusions représentaient une part négligeable des revenus totaux.

Les recettes publicitaires représentaient environ 34 % des revenus totaux. Les recettes publicitaires sont réparties en revenus locaux et en revenus nationaux. Les stations de radio non commerciales ont en commun d’être hyperlocales : 84 % de leurs recettes publicitaires totales proviennent de recettes publicitaires locales (par rapport à 65 % pour les stations de radio commerciales).

vii. Services sonores diffusés par Internet

Les services sonores diffusés par Internet sont de plus en plus utilisés par les Canadiens pour accéder à un contenu audio. Différents types de services sont offerts, qui peuvent être classés dans deux principaux types de modèles d’affaires :

  • Les services sonores diffusés par téléchargement permettent aux consommateurs de télécharger des fichiers audio en échange de frais uniques (par exemple, iTunes).
  • Les services de diffusion audio en continu désignent les services Internet qui permettent aux utilisateurs d’écouter du contenu audio en continu et qui contiennent de la publicité ou sont offerts en échange de frais d’abonnement (par exemple, Spotify).

Infographie 8.6

Infographie 8.6
Source : Revenus estimatifs d’Ovum
Description longue graphique
Services sonores diffusés par téléchargement Services de diffusion audio en continu Total
Revenus estimatifs au Canada en 2017 109 M$ 274 M$ 383 M$
Croissance des revenus 2016-2017 -19 % 61 % 25,9 %
Part des revenus estimatifs des services audio diffusés par Internet 28 % 72 % 100 %

Les revenus estimatifs des services audio diffusés par Internet ont augmenté au Canada de 25,9 % de 2016 à 2017, atteignant 383 millions de dollars. Par rapport aux revenus de 1,8 milliard de dollars des stations de radio commerciales et de la SRC, les services sonores diffusés par Internet ne représentent que 21 % des revenus du secteur de la radio réglementé.

Alors que les revenus estimatifs des services de diffusion audio en continu augmentaient, ceux des services sonores diffusés par téléchargement diminuaient. En 2017, les services de diffusion audio en continu ont récolté 72 % des revenus estimatifs des services diffusés par Internet, alors que les services diffusés par téléchargement en ont récolté 28 %.

En 2013, les revenus des services sonores diffusés par Internet étaient stimulés par les services sonores diffusés par téléchargement, qui ont récolté 87 % des revenus estimatifs. Depuis, les revenus provenant du téléchargement ont diminué de 18,8 % par année, alors que les revenus récoltés par les services de diffusion en continu ont rapidement augmenté au cours de la même période, connaissant une croissance sur douze mois de 78,4 %. Les services de diffusion en continu ont récolté des revenus estimatifs de 274 millions de dollars en 2017, ce qui laisse croire que les Canadiens délaissent le téléchargement du continu audio au profit de l’écoute en continu de ce type de contenu.

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Source : Revenus estimatifs d’Ovum
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viii. Disponibilité des services de radio et d’autres services sonores

Le tableau ci-dessous énumère le type et le nombre de services de radio et de services sonores autorisés à diffuser au Canada en 2016 et en 2017. La liste comprend les stations de radio AM et FM commerciales, les stations de radio AM et FM non commerciales, les services de radio par satellite par abonnement, les services sonores spécialisés et les services sonores payants.

En 2017, 1 121 services de radios et services sonores étaient autorisés à diffuser au Canada, soit neuf services de radio en direct de plus qu’en 2016. Les stations de radio commerciales privées représentaient près des deux tiers de tous les services de radio et services sonores au Canada, alors que les stations communautaires, le deuxième type de service de radio le plus courant, représentaient 12 % de tous les services de radio et services sonores en 2017.

Tableau 8.2 Type et nombre de services de radio et de services sonores autorisés à diffuser au Canada, par langue de diffusion
Type de station Langue anglaise Langue française Autres langues Toutes les langues
2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017
CBC Radio/Radio-Canada 53 53 35 35 0 0 88 88
Licences de réseau des stations de radio de la CBC/SRC 2 2 2 2 0 0 4 4
Commerciale privée – Stations AM 105 104 9 6 14 18 128 128
Commerciale privée – Stations FM 484 481 93 93 20 23 597 597
Licences de réseau des stations de radio commerciales privées AM et FM 0 0 1 1 0 0 1 1
Religieux (musique et création orale) 45 47 4 6 1 1 50 54
Communautaire 59 61 65 68 3 3 127 132
Stations en développement communautaire 2 3 1 1 0 0 3 4
Stations axées sur la communauté (campus) 42 42 5 5 0 0 47 47
Stations d’enseignement (campus) 0 0 0 0 0 0 0 0
Stations de radio autochtones 43 43 5 5 3 3 51 51
Autre (tourisme/circulation, etc.) 3 7 2 2 0 0 5 9
Nombre total de services de radio en direct 838 843 222 224 41 48 1 101 1 115
Service de radio par satellite par abonnement 2 2 0 0 0 0 2 2
Services sonores spécialisés (commerciaux/à but non lucratif, régionaux/nationaux) 2 2 0 0 5 5 7 7
Services sonores payants 0 0 0 0 2 2 2 2
Nombre total de services de radio et de services sonores 842 847 222 224 48 55 1 112 1 126

Source : Base de données interne du CRTC, au 31 décembre 2017

Ce tableau indique le nombre de services de radio et de services sonores approuvés par le Conseil. Ceux-ci ne sont pas nécessairement tous en exploitations. Les « services de radio en direct » excluent les entreprises de distribution de radiocommunication, les réémetteurs et les services de radio qui sont exemptés des exigences relatives à l’attribution d’une licence. « Autre langues » comprend les services en langues autochtones et en langue tierce.

Tableau 8.3 Nombre de services de radio publics/communautaires et privés autorisés à diffuser en direct au Canada, par province et langue de diffusion, 2017
Province/territoire Langue anglaise Langue française Autres langues Total
Public/communautaire Privé Public/communautaire Privé Public/communautaire Privé Public/communautaire Privé
Colombie-Britannique 35 104 3 0 1 8 39 112
Alberta 12 103 5 0 0 5 17 108
Saskatchewan 14 43 2 0 0 0 16 43
Manitoba 10 34 3 0 0 1 13 35
Ontario 68 212 14 4 2 17 84 233
Québec 16 7 64 90 2 7 82 104
Nouveau-Brunswick 8 25 13 5 0 0 21 30
Nouvelle-Écosse 16 31 6 0 0 1 22 32
Île-du-Prince-Édouard 1 5 1 0 0 0 2 5
Terre-Neuve-et-Labrador 13 18 1 0 0 0 14 18
Le Nord 10 5 2 0 0 0 12 5
Canada 203 587 114 99 5 39 322 725

Source: Base de données interne du CRTC

Ce tableau indique le nombre de services de radio approuvés par le Conseil. Les services de radio non commerciale, d’information touristique et d’urgence, ainsi que les réémetteurs, sont exclus. « Autre langues » comprend les services en langues autochtones et en langue tierce. Les services ne sont pas tous nécessairement en exploitation.

« Le Nord » fait référence aux Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut et au Yukon.

Tableau 8.4 Nombre de nouvelles stations de radio en direct autorisées, classées par langue, catégorie de licence, type de service et processus d’attribution de licence
Catégorie Sous-catégorie 2013 2014 2015 2016 2017 Total
Langue Langue anglaise 20 24 10 10 6 70
Langue française 5 2 3 2 2 14
Langue tierce 0 3 1 3 0 7
Total 25 29 14 15 8 91
Catégorie de licence Commerciale 12 20 7 4 0 43
Communautaire 7 6 2 6 2 23
Campus 0 1 1 0 0 2
Autochtone 0 2 1 5 6 14
Autre 6 0 3 0 0 9
Total 25 29 14 15 8 91
Type Numérique autonome 0 0 0 0 0 0
Radio numérique 0 0 0 0 0 0
Fréquence AM 0 2 1 2 1 6
Fréquence FM 25 27 13 13 7 85
Conversions de la bande AM à la bande FM (incluses sous FM) (5) (0) (2) (0) (1) (8)
Total 25 29 14 15 8 91
Processus Concurrentiel 0 5 1 2 8 16
Non concurrentiel 25 24 13 13 0 75
Total 25 29 14 15 8 91

Source : Base de données interne du CRTC

Ce tableau indique le nombre de stations autorisées par langue, catégorie de licence, type de service et le processus utilisé pour attribuer la licence.

Dans la catégorie « Catégorie de licence », la sous-catégorie « Autre » comprend les stations à but non lucratif, notamment celles qui sont exploitées en anglais et en français par la CBC/SRC et Environnement et Changement climatique Canada.

ix. Programmation de grande qualité

La Loi sur la radiodiffusion prévoit que la programmation offerte par les entreprises de diffusion doit être de grande qualité. En plus du CRTC, deux organismes traitent les plaintes relatives à la programmation offerte par les radiodiffuseurs – le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) et Les normes canadiennes de la publicité (NCP). Le CRTC s’occupe également des questions qui n’entrent pas dans les paramètres des codes administrés par le CCNR.

Conseil canadien des normes de la radiotélévision

Le CCNR est un organisme indépendant créé par l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) pour administrer les codes établis par les radiodiffuseurs privés du Canada. Le CCNR compte plus de 790 stations de radio et de télévision privées, services spécialisés, services payants et réseaux partout au Canada. Les membres comprennent les radiodiffuseurs qui diffusent leur contenu en anglais, en français et en langues tierces. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web www.cbsc.ca/fr.

Le CCNR administre des codes de conduite précis liés à la diffusion et fournit un moyen de recours pour les membres du public en ce qui a trait à l’application des normes établies dans les codes suivants :

  • le Code de déontologie de l’Association canadienne des radiodiffuseurs;
  • le Code concernant la violence de l’Association canadienne des radiodiffuseurs;
  • le Code sur la représentation équitable de l’Association canadienne des radiodiffuseurs;
  • le Code de déontologie journalistique de l’Association des services de nouvelles numériques et radiotélévisées du Canada.

Les normes canadiennes de la publicité

NCP est un organisme national d’autoréglementation de la publicité à but non lucratif qui répond aux plaintes des consommateurs et des groupes d’intérêt spécial portant sur la publicité dans tous les médias assujettis au Code canadien des normes de la publicité, le principal instrument d’autoréglementation de la publicité. NCP assume également des fonctions de préautorisation dans cinq catégories de l’industrie qui consistent à examiner des publicités en fonction des dispositions législatives, des règlements et des codes et lignes directrices de l’industrie applicables. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web www.adstandards.com/fr/.

Tableau 8.5 Nombre de communications au sujet des services de radio reçues par le CRTC, par type de sujet
Période Politiques/décisions du CRTC Qualité du service/prestation Programmation Intensité sonore Autre Total
2013-2014 1 535 146 1 024 11 197 2 913
2014-2015 1 184 89 865 11 136 2 285
2015-2016 1 027 157 515 14 90 1 803
2016-2017 774 248 480 7 90 1 599

Source : Système de suivi de la correspondance du CRTC

Pour une période de 12 mois : du 1er septembre au 31 août

Tableau 8.6 Nombre de plaintes concernant la radio reçues et nombre de plaintes concernant la radio renvoyées au Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR), par sujet
Sujet 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017
Plaintes reçues Renvois au CCNR Plaintes reçues Renvois au CCNR Plaintes reçues Renvois au CCNR Plaintes reçues Renvois au CCNR Plaintes reçues Renvois au CCNR
Propos offensants 47 22 57 15 43 3 58 4 24 1
Contenu pour adultes 8 1 6 1 11 2 5 0 1 0
Publicité sur l’alcool 3 0 3 0 0 0 0 0 0 0
Stéréotypes sexuels 0 0 4 1 4 0 0 0 0 0
Commentaires offensants 573 449 432 130 414 117 198 33 304 108
Langage injurieux 42 12 46 13 38 7 33 4 16 2
Total 673 484 548 160 510 129 294 41 345 111

Source : Système de suivi de la correspondance du CRTC

Pour une période de 12 mois : du 1er septembre au 31 août

Ensemble, le CRTC et le CCNR reçoivent et traitent un éventail de plaintes concernant la radio et les services de radio par abonnement. Ce tableau indique le nombre de plaintes reçues par le CRTC – et le nombre de plaintes renvoyées au CCNR – concernant diverses questions dans différents secteurs de marché pour la période de 2012-2013 à 2016-2017. Aucune plainte concernant la radio par satellite n’a été reçue pour la période de 2012-2013 à 2016-2017.

Le système de suivi de la correspondance du CRTC considère les communications multiples du même client au sujet de la même plainte comme des unités séparées. Par conséquent, le nombre de plaintes réelles reçues est probablement légèrement inférieur aux chiffres indiqués.

La catégorie « Propos offensants » comprend les plaintes alléguant de l’incitation à l’antenne à la haine ou au mépris contre l’un des groupes désignés dans le Règlement de 1987 sur la télédiffusion ou le Règlement de 1990 sur les services spécialisés (en 2017, le Règlement de 1990 sur les services spécialisés a été remplacé par le Règlement sur les services facultatifs).

La catégorie « Commentaires offensants » comprend les plaintes alléguant de l’humour offensant ou d’autres commentaires qui ne sont pas visés par la disposition de « propos offensants » dans les règlements du CRTC.

Tableau 8.7 Plaintes concernant la radio traitées par le Conseil canadien des normes de la radiotélévision en 2017, par langue et origine nationale
Catégorie Sous-catégorie Radio Radio par abonnement (satellite) Total
Langue de diffusion de l’émission Anglais 205 3 208
Français 1 459 0 1 459
Langues tierces 2 0 2
Autre 5 0 5
Total 1 671 3 1 674
Origine nationale de l’émission Canadienne 1 654 2 1 656
Étrangère 8 0 8
Autre 9 1 10
Total 1 671 3 1 674

Source : Rapport annuel 2016-2017 du CCNR

Dans chaque cas, la catégorie « Autre » fait référence aux plaintes pour lesquelles le CCNR ne disposait pas de suffisamment de renseignements pour déterminer la langue de diffusion ou l’origine de l’émission.

Tableau 8.8 Complaints handled by Les normes canadiennes de la publicité
Statistiques 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre total de plaintes 1 310 1 274 1 774 1 639 1 808
Plaintes concernant les publicités à la radio 84 64 94 82 81
Plaintes concernant la radio en pourcentage du total (%) 6 % 5 % 5 % 5 % 4 %

Source : Rapports sur les plaintes de NCP

Ce tableau indique le nombre de plaintes traitées par NCP relativement aux publicités à la radio en tant que pourcentage du nombre total de plaintes traitées. En 2017, 4 % de ces plaintes étaient relatives aux publicités à la radio.

x. Méthodologie

Observateur des technologies média (OTM)

L’OTM mesure l’adoption et l’utilisation des technologies média par les Canadiens à deux moments différents pour surveiller les changements relatifs à la pénétration et à l’utilisation des médias au cours de l’année. Des entrevues téléphoniques sont réalisées auprès d’un échantillon représentatif régional de Canadiens qui ont un service téléphonique filaire et ceux qui comptent exclusivement sur un service téléphonique mobile. Le sondage d’automne a été réalisé auprès de 8 000 Canadiens adultes (4 000 anglophones et 4 000 francophones). Parmi ces 8 000 répondants, 2 976 ont également répondu à un sondage en ligne présenté à l’automne. Un échantillon indépendant de 4 000 Canadiens (2 000 anglophones et 2 000 francophones) répondent au sondage au printemps.

www.mtm-otm.ca

Le Rapport de surveillance des communications utilise les données recueillies du sondage d’automne, sauf indication contraire.

Ovum

Services sonores diffusés par téléchargement

Les revenus de services sonores diffusés par téléchargement sont estimés en fonction des données accessibles au public, comme les rapports annuels d’entreprises, en plus des autres revenus des médias du pays, comme les ventes physiques d’albums de musique et les revenus liés à l’assistance aux spectacles musicaux. Ces estimations sont précisées davantage en utilisant des données sur les abonnements de services sonores en ligne sur le marché comme point de référence.

Dans certains cas où les renseignements ne sont pas disponibles, Ovum a fondé ses estimations sur la part du marché et les revenus du fournisseur de services dans un pays semblable à celui faisant l’objet de l’analyse.

Services de diffusion audio en continu

Les services de diffusion audio en continu sont composés de différents modèles d’affaires où des méthodologies différentes s’appliquent. Les revenus totaux des services de diffusion numérique en continu par abonnement, des services de diffusion numérique en continu de publicités et des services de diffusion vidéo (audio) en continu sont additionnés pour déterminer les revenus totaux des services de diffusion audio en continu.

  • Les revenus des services de diffusion numérique en continu par abonnement (comme Spotify) sont estimés en fonction des données accessibles au public sur le nombre d’abonnés et les tarifs de services, notamment les rapports annuels des entreprises et les articles de presse. Ces données sont alors utilisées pour estimer un revenu d’abonnement mensuel moyen par abonné en tenant compte de tous les forfaits offerts par un fournisseur donné et distribués au nombre estimé d’abonnés. Le revenu d’abonnement mensuel estimatif moyen par abonné est ensuite multiplié par le nombre estimé d’abonnés.
  • Les revenus des services de diffusion numérique et vidéo en continu de publicités sont estimés en fonction de données accessibles au public sur le trafic, le chargement et le prix des publicités ainsi que les prévisions de trafic vidéo et de publicités numériques. Ces estimations sont précisées davantage en fonction du rendement de chaque entité dans d’autres segments de marché vidéo.

Numeris

Les données concernant les cotes d’écoute sont importantes, non seulement pour les intervenants de l’industrie qui utilisent les données pour aider à vendre du temps d’antenne aux annonceurs, mais aussi pour le CRTC qui utilise les données pour évaluer l’efficacité de ses politiques en analysant la portée de la programmation dans l’ensemble du pays et dans divers groupes démographiques.

  • Les données concernant les cotes d’écoute sont compilées par Numeris au moyen d’audimètres portatifs portables (appareils électroniques qui enregistrent les données d’écoute) et de sondages par cahiers d’écoute (registres écrits d’écoute). Les chiffres nationaux sont fondés sur les sondages par cahiers d’écoute seulement. Toutes les données recueillies par Numeris au cours des années antérieures ont été actualisées pour s’harmoniser aux changements méthodologiques.
  • Les données concernant les cotes d’écoute sont fondées sur les données des sondages d’automne par cahiers d’écoute de Numeris partout au Canada, du lundi au dimanche de 5 h à 13 h, auprès de participants âgés de 12 ans ou plus.

NOUVEAUTÉ DE L’AUTOMNE 2016 : Le cahier d’écoute en ligne a été instauré sur tous les marchés de cahiers d’écouteNote de bas de page 1. Pour la première fois, les ménages participants avaient le choix de remplir le cahier quotidien en utilisant le formulaire en papier traditionnel ou le nouveau formulaire en ligne. L’instauration du cahier d’écoute en ligne a une incidence sur la méthodologie de collecte de données. Par conséquent, les résultats de 2016 pourraient ne pas être comparables aux résultats de haute précision des années précédentes.

Contenu du rapport

  1. Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2012-2016
  2. Prix des services de communication au Canada en 2017
  3. Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion
  4. Aperçu du secteur des services de télécommunication
  5. Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande
  6. Secteur des services mobiles de détail
  7. Aperçu de la radiodiffusion
  8. Secteur de la radio
  9. Secteur de la télévision
  10. Secteur de la distribution de radiodiffusion

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Section du rapport Données ouvertes
Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2012-2016 Données Ménages
Prix des services de communication au Canada en 2017 Données Prix
Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion Données Aperçu de l'industrie
Aperçu du secteur des services de télécommunication Données Aperçu - Télécommunications
Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande Données Internet fixes
Secteur des services mobiles de détail Données Services mobiles
Aperçu de la radiodiffusion Données Radiodiffusion
Secteur de la radio
Secteur de la télévision
Secteur de la distribution de radiodiffusion
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