Rapport de surveillance des communications 2018
Secteur de la télévision
Infographie 9.1
- Les revenus dans le secteur de la télévision, hormis les services vidéo diffusés par Internet, ont totalisé 6,9 milliards de dollars en 2017 (une baisse de 5 % par rapport à 2016), ce qui représentait 40,1 % du total des revenus de radiodiffusion.
- En 2017, les stations de télévision traditionnelle privées ont généré 1,6 milliard de dollars en revenus, soit une baisse de 4,1 % par rapport à 2016.
- La même année, les revenus des stations de télévision traditionnelle de la Société Radio-Canada (SRC) ont totalisé 0,9 milliard de dollars, soit une diminution de 20,4 % par rapport à 2016.
- Les services facultatifs et sur demande ont généré des revenus de 4,4 milliards de dollars, 1,2 % de moins qu’en 2016.
- Selon les estimations de la firme Ovum, les revenus des services vidéo diffusés par Internet au Canada ont atteint 2,4 milliards de dollars en 2017, ce qui représente une croissance moyenne de 28,9 % par année de 2013 à 2017.
- En 2017, 793 services de télévision étaient autorisés à distribuer du contenu au Canada, et 447 (56 %) d’entre eux étaient canadiens.
- En 2017 toujours, les Canadiens âgés de 18 ans et plus visionnaient en moyenne 27 heures de télévision traditionnelle par semaine.
- La même année, les services de télévision ont déclaré 2,9 milliards de dollars en dépenses en émissions canadiennes (DÉC).
- Les dépenses liées aux nouvelles représentaient 24 % de ce montant d’argent. Le total de ces dépenses a diminué en moyenne de 2,9 % par année de 2013 à 2017.
- Les dépenses concernant les émissions d’intérêt national ont totalisé 671 millions de dollars, une hausse de 4 % par rapport à 2016.
- Quelque 76 groupes de propriété ont exploité des services de télévision en 2017. Les cinq principaux groupes ont déclaré 89 % des revenus.
- De 2013 à 2017, les services facultatifs ont affiché une croissance de leurs revenus d’abonnement et de publicité, soit une croissance de 2,6 % et de 0,6 % respectivement.
- En 2017, une transaction unique d’une valeur de 1,5 million de dollars a généré 100 000 dollars en avantages tangibles.
En 2017, les stations de télévision traditionnelle commerciales privées et les stations de télévision traditionnelle de la SRC, ainsi que les services facultatifs et sur demande ont ensemble généré 6,9 milliards de dollars en revenus et dépensé près de 2,9 milliards de dollars en DÉC. La majorité des revenus (59 %) et des DÉC (59 %) ont été déclarés par les services facultatifs. Comparativement, selon les estimations d’Ovum, les revenus des services vidéo diffusés par Internet exploités au Canada ont atteint 2,4 milliards de dollars, une hausse de 21,3 % par rapport à 2016.
En 2017, les Canadiens âgés de 18 ans et plus ont écouté, par semaine, en moyenne 27 heures de contenu fourni par environ 800 services de télévision autorisés à la distribution au Canada. En plus de regarder la télévision traditionnelle, ce segment de la population canadienne a regardé en moyenne 3,4 heures de télévision sur Internet par semaine, pour un total de 30,4 heures de contenu par semaine.
Conformément aux années précédentes, les cinq principaux groupes de propriétés parmi près de 80 entités dans le paysage télévisuel canadien ont généré 89 % des revenus de télévision de 2017. Les cinq groupes principaux ont aussi cumulé 92 % des parts de cotes d’écoute du marché anglophone et 82 % des parts du marché francophone, selon les données de Numeris pour l’année 2017 (Canadiens de 2 ans et plus).
i. Aperçu du secteur
Types de services
Le secteur de la télévision traditionnelle est divisé en quatre segments principaux : les stations de télévision traditionnelle privées, les stations de télévision traditionnelle de la SRC, les services facultatifs et les services sur demande.
Les services facultatifs ont produit la plus grande partie des revenus de télévision, soit 4 milliards de dollars (59 %) déclarés en 2017, suivis des stations de télévision traditionnelle privées à 1,6 milliard de dollars (23 %), les stations de télévision traditionnelle de la SRC à 944 millions de dollars (14 %) et les services sur demande à 317 millions de dollars (5 %).
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
(millions $) | % du total | |
---|---|---|
Stations de télévision traditionnelle | 1 608 $ | 23,3 % |
Stations de télévision SRC | 944 $ | 13,6 % |
Services facultatifs | 4, 048 $ | 58,5 % |
Services sur demande | 317 $ | 4,6 % |
Un lent déclin des revenus de télévision a été enregistré de 2013 à 2017 : en moyenne, le total de ces revenus a diminué de 1,38 % par année. Cependant, à la même période, pour les services facultatifs, une croissance moyenne des revenus de 2,0 % par année a été déclarée, soutenue par les services spécialisés, principalement en raison des revenus d’abonnement plus robustes que les revenus de publicité.
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
Même si le secteur de la télévision traditionnelle voit ses revenus diminuer, ceux-ci dépassent encore largement les revenus estimés des services vidéo diffusés par Internet au Canada, lesquels ont totalisé 2,3 milliards de dollars en 2017, soit environ le tiers des revenus du secteur de la télévision traditionnelle.
Mesure de l’auditoire
Télévision traditionnelle et télévision Internet
Bien que la majorité des Canadiens aient adopté les services vidéo diffusés par Internet, ils regardent encore largement plus la télévision traditionnelle que la télévision sur Internet. En 2017, les Canadiens âgés de 18 ans et plus regardaient en moyenne un total de 30,4 heures de télévision par semaine, la télévision traditionnelle représentant 89 % de ces heures et la télévision sur Internet, seulement 11 %.
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Source : Numeris, OTM (répondants : Canadiens âgés de 18 ans et plus)Voir les données
À noter que les données de 2014 sont indisponibles pour la télévision sur Internet.
Bien que l’auditoire des services vidéo diffusés par Internet soit en croissance, le nombre d’heures que les Canadiens de 18 ans et plus consacrent à regarder la télévision traditionnelle demeure plus de huit fois plus élevé que le nombre d’heures qu’ils consacrent à regarder la télévision sur Internet.
La télévision traditionnelle est en tête, tant en ce qui concerne ses parts d’auditoire que la pénétration de l’auditoire. En 2017, d’un mois à l’autre, 94 % des Canadiens âgés de 18 ans et plus ont regardé la télévision traditionnelle alors que 83 % ont regardé du contenu vidéo sur Internet.
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Source : OTM, automne 2017 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus)Voir les données
Le « mois dernier » fait référence aux 30 jours précédant le moment où le répondant remplit le sondage.
Télévision traditionnelle
En 2017, les Canadiens âgés de 2 ans et plus ont regardé en moyenne 25,3 heures de télévision traditionnelle par semaineNote de bas de page 1, soit 1,3 heure de moins qu’en 2016. La segmentation des données sur l’auditoire par groupe d’âge montre que les Canadiens de 65 ans et plus regardent le plus la télévision, y consacrant 42,2 heures par semaine en moyenne, alors que les enfants âgés de 2 à 11 ans ont regardé en moyenne 17,8 heures de télévision par semaine.
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Source : NumerisVoir les données
De 2012-2013 à 2016-2017, la moyenne des heures hebdomadaires consacrées à regarder la télévision traditionnelle a diminué en moyenne de 2,4 % par année. Cette baisse est plus prononcée chez les adolescents et dans le groupe d’âge des 18 à 34 ans que dans le groupe d’âge des 65 ans et plus, qui affiche une légère augmentation du temps passé devant de la télévision au cours de la même période.
Marchés linguistiques et catégories d’émissions
En 2016-2017, 46 % de la moyenne des heures hebdomadaires du contenu en anglais et dans une langue tierce ont été passées à regarder des émissions canadiennes dans le marché anglophone, alors que 60 % des heures du temps passé à regarder du contenu en langue française sur le marché francophone ont concerné des émissions canadiennes.
Émissions canadiennes
Pour ce qui est du temps passé devant la télévision, les habitudes des Canadiens n’ont pas beaucoup changé au cours de la dernière année pour ce qui est des catégories d’émissions de la télévision traditionnelle. C’est le cas tant pour le marché francophone qu’anglophone. La catégorie « Nouvelles » est la plus importante en ce qui concerne le temps passé à regarder des émissions canadiennes sur le marché anglophone et la deuxième en importance sur le marché francophone. En 2016-2017, les émissions de la catégorie « Nouvelles » ont cumulé en moyenne 26,7 millions d’heures d’écoute par semaine sur le marché francophone et 76,5 millions sur le marché anglophone.
Émissions canadiennes et non canadiennes
En tenant compte des émissions canadiennes et non canadiennes, la catégorie « Émissions dramatiques et comiques » est la plus populaire sur les deux marchés, cumulant 36 % de l’écoute en anglais et 39 % en français pour ce qui est de la moyenne des heures d’écoute des services de télévision canadiens. La deuxième catégorie d’émissions la plus regardée sur le marché anglophone est celle des sports avec 19 % d’écoute. Sur le marché francophone, la deuxième catégorie la plus regardée est « Émissions de divertissement général et d’intérêt général/de téléréalité » avec 20,2 % de l’écoute.
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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus)Voir les données
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire (millions) | Pourcentage d’heures d’écoute hebdomadaire (%) | |
---|---|---|
Canadien | 253 | 46 % |
Non-Canadien | 297 | 54 % |
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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus)Voir les données
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire (millions) | Pourcentage d’heures d’écoute hebdomadaire (%) | |
---|---|---|
Canadien | 115 | 60 % |
Non-Canadien | 77 | 40 % |
Graphique 9.9 Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire (millions) d’émissions canadiennes distribuées par les services de télévision canadiens, par marché linguistique, origine et catégorie de programmation, 2017
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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus)Voir les données
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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus)Voir les données
Les données ci-dessus proviennent des services canadiens dont les données de programmation disponibles précisent le pays d’origine et le genre d’émission.
Dépenses en programmation
Les services de télévision canadiens ont consacré un total de 4,1 milliards de dollars aux dépenses en programmation en 2017 (baisse de 4,7 % par rapport à 2016), dont la grande majorité (69 %) a été allouée aux dépenses en émissions canadiennes (DÉC) et à la sous-catégorie des émissions d’intérêt national (ÉIN).
Pour chaque dollar du chiffre d’affaires global des radiodiffuseurs en 2017, 0,33 $ ont été consacrés à la programmation canadienne (sauf les ÉIN), 0,10 $ aux ÉIN et 0,19 $ à la programmation non canadienne. Ainsi, en faisant exception des services de TVC et de VSD et des autres services publics de télévision traditionnelle sans but lucratif, les radiodiffuseurs ont consacré 0,62 $ en dépenses de programmation pour chaque dollar de revenu.
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
Les dépenses en émissions des services de vidéo sur demande (VSD) et de télévision à la carte (TVC), ainsi que des autres services publics de télévision traditionnelle sans but lucratif sont exclues de ce graphique.
Aux fins du présent rapport, les dépenses en ÉIN incluent les dépenses dans l’une ou l’autre des catégories d’émissions suivantes :
- documentaires de longue durée (catégorie 2b);
- émissions dramatiques et comiques (catégorie 7);
- émissions de musique, danse et variétés de langue française (catégories 8 et 9);
- émissions de remise de prix de langue anglaise (sous-catégorie de la catégorie 11).
Dépenses en émissions canadiennes
Les services de télévision ont dépensé plus de 2,9 milliards de dollars en DÉC en 2017. Les services facultatifs figuraient en première place avec des DÉC totalisant 1,7 milliard de dollars, soit 59 % du total. Bien que les DÉC aient affiché une baisse de 4,0 % de 2016 à 2017, au cours des cinq dernières années, ces dépenses ont augmenté de 8,7 %, passant de 2,7 milliards de dollars en 2013 à 2,9 milliards de dollars en 2017.
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
(millions $) | % du total | |
---|---|---|
Télévision traditionnelle SRC | 509 $ | 17 % |
Télévision traditionelle Privée | 618 $ | 21 % |
Autres stations traditionnelles publiques et sans but lucratif | 68 $ | 2 % |
Services spécialisés et payants | 1 727 $ | 59 % |
Services sur demande | 20 $ | 1 % |
De 2013 à 2017, les DÉC ont crû et la catégorie « Sports » a représenté la plus grande part de l’ensemble des DÉC (30 % du total des DÉC), détrônant ainsi la catégorie « Nouvelles ». Les dépenses dans la catégorie « Sports » ont augmenté de 63,1 % par rapport à 2013. Par contre, les DÉC pour les nouvelles ont baissé de 11,1 % au cours de la même période. Ces DÉC représentaient 24 % du total des DÉC en 2017, par rapport à 29 % en 2013.
Au cours de la période de 2013 à 2017, des hausses appréciables ont caractérisé les DÉC dans les catégories « Émissions dramatiques et comiques » (hausse de 8,9 %) et « Émissions de divertissement général et d’intérêt général/de téléréalité » (hausse de 9,1 %), alors que les DÉC de la catégorie « Documentaires de longue durée » étaient relativement stables (baisse de 1,1 %).
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
Nouvelles
Même si les dépenses des stations commerciales privées comptaient pour 21 % de l’ensemble des DÉC, ces stations ont contribué pour plus de la moitié des DÉC dans la catégorie « Nouvelles ». En fait, les dépenses liées aux nouvelles ont augmenté à la fois pour les stations privées et les services facultatifs (3 % et 5 % respectivement) depuis 2013.
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
ÉIN
En 2017, les dépenses concernant les émissions d’intérêt national ont totalisé 671 millions de dollars, une hausse de 4 % par rapport à 2016. Tout comme en 2016, la majorité des ÉIN a concerné la catégorie des « Émissions dramatiques et comiques », suivie des « Documentaires de longue durée ».
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
Les dépenses en émissions des services de VSD et de TVC, ainsi que celles des autres services publics de télévision traditionnelle sans but lucratif sont exclues de ces graphiques.
Composition du secteur
Le secteur de la télévision était composé de 76 groupes de propriété en 2017. Les deux plus importants radiodiffuseurs, BCE et Corus, ont récolté plus de la moitié (52 %) du total des revenus de la télévision, ainsi qu’au-delà de 70 % de l’écoute sur le marché anglophone, alors que les cinq plus grands radiodiffuseurs ont généré plus de 89 % du total des revenus, déclaré 91 % des DÉC et ont obtenu plus de 92 % de l’écoute sur le marché anglophone.
Infographie 9.2
Description longue graphique
2017 | BCE | Corus/Shaw | SRC | Rogers | Québecor | Groupe V Média |
---|---|---|---|---|---|---|
Revenus de la télévision | 2 321 M$ | 1 251 M$ | 1 107 M$ | 1 030 M$ | 453 M$ | 72 M$ |
Part des revenus totaux de télévision | 34 % | 18 % | 16 % | 15 % | 7 % | 1 % |
DÉC | 821 M$ | 385 M$ | 620 M$ | 526 M$ | 264 M$ | 36 M$ |
Part d’écoute dans le marché francophone | 17,3 % | 8,9 % | 18,3 % | - | 37,6 % | 8,4 % |
Part d’écoute dans le marché anglophone | 36,9 % | 35,4 % | 7,6 % | 12,3 % | - | - |
BCE est en tête pour ce qui est des revenus, mais elle est en contrepartie celle dont le total des DÉC est le plus élevé, avec 821 millions de dollars, suivie de la SRC (620 millions de dollars) et de Rogers (526 millions de dollars).
Avantages tangibles
Les avantages tangibles représentent un autre moyen par lequel le CRTC s’assure une diversité des voix et intérêts dans le système de radiodiffusion canadien. Ces avantages représentent une portion de la valeur d’une transaction pour transférer la propriété ou pour modifier le contrôle effectif d’un service de télévision, habituellement payée pendant la période de licence. En 2017, une seule transaction de propriété d’une valeur de 1,5 million de dollars a généré 100 000 dollars sur le marché anglophone.
Langue | Mesure | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Services de langue anglaise | Transactions | 4 | 2 | 0 | 2 | 1 | 9 |
Valeur (M$) | 944,4 | 174,3 | 0 | 5,7 | 1,5 | 1 125,9 | |
Avantages (M$) | 94,4 | 17,4 | 0 | 1 | 0,1 | 113 | |
Services de langue française | Transactions | 3 | 1 | 0 | 0 | 0 | 4 |
Valeur (M$) | 1 512,8 | 22,9 | 0 | 0 | 0 | 1 535,7 | |
Avantages (M$) | 151,3 | 2,3 | 0 | 0 | 0 | 153,6 |
Source : Base de données interne du CRTC
En 2013, la transaction de propriété BCE/Astral (décisions de radiodiffusion 2013-310 et 2014-62) a donné lieu à des avantages tangibles de l’ordre de 188 millions de dollars. Sur ce total, environ 130 millions de dollars étaient réservés à des projets de langue française et 58,3 millions de dollars à des projets de langue anglaise.
Dans la décision de radiodiffusion 2013-310, le CRTC a ordonné à BCE de se départir de 11 services spécialisés de télévision. La cession de ces services a rapporté des contributions en avantages tangibles de 60,1 millions de dollars de la part des acheteurs. Environ 36,2 millions de dollars étaient réservés à des projets de langue anglaise et 23,9 millions de dollars à des projets de langue française. Le CRTC a aussi précisé que BCE devait combler tout écart entre le montant total d’avantages tangibles généré lors de la vente ultérieure des 11 services de télévision spécialisés d’Astral et le montant d’avantages tangibles de 72,7 millions de dollars qui lui était attribué lors de la transaction de propriété BCE/Astral. Les chiffres de 2013 ont été redressés, et les avantages tangibles résultants de la transaction de propriété BCE/Astral sont passés de 175,4 millions de dollars à 188 millions de dollars.
Dans les décisions de radiodiffusion 2013-737 et 2013-738, le CRTC a approuvé la cession de six de ces services (Historia, Séries+, TÉLÉTOON Rétro, TELETOON/TÉLÉTOON, TELETOON Retro et Cartoon Network) à Corus. Corus s’est engagée à investir un total de 40,5 millions de dollars en avantages tangibles dont environ 21,6 millions de dollars pour des projets de langue française et 18,9 millions de dollars pour des projets de langue anglaise.
Dans la décision de radiodiffusion 2014-388, le CRTC a approuvé la cession de trois des cinq services restants (Disney Junior, Disney XD et Family Channel) à DHX Media Ltd. (DHX). DHX s’est engagée à verser environ 17,3 millions de dollars en avantages tangibles à des projets de langue anglaise.
Dans la décision de radiodiffusion 2014-465, le CRTC a approuvé la cession des deux services restants (MusiquePlus et MusiMax) à Groupe V Média. Groupe V Média s’est engagé à verser environ 2,3 millions de dollars en avantages tangibles à des projets de langue française.
ii. Stations de télévision traditionnelle
Infographie 9.3
Description longue graphique
2017 | Stations de télévision traditionnelle privées | Stations de télévision traditionnelle de la SRC |
---|---|---|
Nombre de stations ayant produit des rapports | 93 | 27 |
Revenus | 1,6 G$ | 944 M$ |
Croissance des revenus 2016 – 2017 | -4,1 % | -20,4 % |
DÉC | 618 M$ | 509 M$ |
Bénéfice avant intérêts et impôts (BAII)/Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) | -6,3 % BAII | 7,1 % BAIIDA |
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire au Canada (à l’exception du marché de langue française du Québec) | 176,3 M | 28,3 M |
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire sur le marché de langue française du Québec | 66,0 M | 27,1 M |
En 2017, les revenus combinés des stations de télévision traditionnelle privées et de la SRC s’élevaient à 2,6 milliards de dollars. Ces segments continuent de connaître une lente diminution des revenus, affichant une baisse moyenne de 5,4 % par année de 2013, alors qu’ils affichaient un total de 3,2 milliards de dollars, à 2017.
La moyenne d’heures d’écoute des stations de télévision traditionnelle privées totalisait 304,5 millions d’heures par semaine pour l’année de radiodiffusion 2017, une baisse de 6,8 % par rapport aux 327 millions d’heures par semaine de 2016.
En 2017, OTM a demandé aux Canadiens quel type de service de télévision ils regardaient, ils ont été 7 % à répondre les stations de télévision traditionnelle en direct, tout comme en 2016, année pour laquelle ce taux était supérieur de 1 % par rapport à 2015.
La publicité locale et nationale représente la grande majorité des revenus pour les stations de télévision traditionnelle privées. La baisse des revenus de ces stations est en grande partie observable dans les revenus de publicité. Pour les stations de télévision de la SRC, le déclin observé des revenus de 2016 à 2017 est en grande partie attribuable à un changement dans sa méthodologie de production de rapports visant à exclure les activités liées aux médias numériques de ses rapports. Une partie de la baisse est également attribuable à une baisse de revenus publicitaires en ce qui concerne la télévision traditionnelle.
Comme mentionné précédemment, les revenus publicitaires constituent la grande majorité (86 %) des revenus des stations de télévision traditionnelle privées et représentent 19 % des revenus des stations de télévision traditionnelle de la SRC. Les crédits parlementaires représentaient 71 % des revenus des stations de télévision traditionnelle de la SRC.
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
« Paiements du réseau » : incluent les paiements nets aux affiliés en réduction des revenus. Pour les affiliés, cela devrait inclure leur part de recettes nettes du réseau, ou l’inverse, si tel est le cas.
« Infopublicités » : Programmation d’une durée supérieure à 12 minutes, alliant le divertissement ou l’information à la vente ou à la promotion de biens ou de services dans un tout presque indiscernable.
« Vente de droits de diffusion » : revenu perçu par la vente ou la diffusion d’une émission produite par un réseau à un autre réseau.
« FPLPM » : Fonds pour la programmation locale dans les petits marchés.
La « Vente de publicité locale » inclut les recettes tirées de la vente de temps d’antenne par des représentants locaux après déduction des commissions des agences de publicité et des rabais consentis.
« Vente de publicité nationale » : recettes tirées de la vente de temps d’antenne à l’échelle du pays après déduction des commissions des agences de publicité et des rabais consentis.
« Autres » : revenus liés à la radiodiffusion générés par la location des services d’artistes et d’installations techniques.
« Crédits parlementaires » : financement gouvernemental pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’immobilisations.
Composition du marché des stations de télévision traditionnelle privées
En 2017, les deux plus importants radiodiffuseurs, BCE et Corus, ont obtenu 64 % du total des revenus de la télévision traditionnelle et ont déclaré 63 % des DÉC pour les stations de télévision traditionnelle, avec 46 des 93 stations.
Par comparaison, les deux plus importants radiodiffuseurs de langue française combinés ont déclaré 17 % des revenus de la télévision traditionnelle, avec 11 stations de télévision et représentaient 22 % des DÉC pour les stations de télévision traditionnelle.
Les cinq plus importants télédiffuseurs traditionnels combinés représentaient 69 % des stations et ont déclaré 94 % des revenus en 2017.
Infographie 9.4 – Stations de télévision traditionnelle privée détenues par les grands groupes de propriété
Description longue graphique
2017 | BCE | Corus | Rogers | Québecor | Groupe V Média |
---|---|---|---|---|---|
Nombre de stations | 30 | 16 | 12 | 6 | 5 |
Revenus des stations de télévision traditionnelle | 675 M$ | 353 M$ | 206 M$ | 219 M$ | 47 M$ |
Part des revenus des stations de télévision traditionnelle privées | 42 % | 22 % | 13 % | 14 % | 3 % |
DÉC | 229 M$ | 160 M$ | 56 M$ | 110 M$ | 28 M$ |
Part d’écoute sur le marché francophone | 0,8 % | - | - | 24,4 % | 6,7 % |
Part d’écoute sur le marché anglophone | 14,8 % | 9,3 % | 4,1 % | - | - |
iii. Services de télévision facultatifs et sur demande
Infographie 9.5
Description longue graphique
2017 | Services spécialisés | Services payants | Total |
---|---|---|---|
Nombre de services ayant produit des rapports | 265 | 6 | 271 |
Revenus | 3,7 G$ | 0,3 G$ | 4,0 G$ |
Croissance des revenus 2016 – 2017 | 0,2 % | -14,7 % | -1,3 % |
DÉC | 1,6 G$ | 0,1 G$ | 1,7 G$ |
BAII | 25,6 % | 19,9 % | 25,1 % |
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire (en millions) au Canada (à l’exception du marché de langue française du Québec) | S. O. | S. O. | 336,7 |
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire (millions) sur le marché de langue française du Québec | S. O. | S. O. | 105,3 |
2017 | Services de télévision à la carte | Services de vidéo sur demande | Total |
---|---|---|---|
Nombre de services ayant produit des rapports | 7 | 14 | 21 |
Revenus | 99,4 M$ | 217,6 M$ | 317,0 M$ |
Croissance des revenus 2016 – 2017 | 13,2 % | -5,6 % | -0,4 % |
DÉC | 6,6 M$ | 13,7 M$ | 20,2 M$ |
BAII | 19,6 % | 6,9 % | 10,9 % |
Les services facultatifs et sur demande comprennent les services spécialisés et payants (services facultatifs) ainsi que les services à la carte et de vidéo sur demande (services sur demande). En 2017, pour la première fois dans les cinq dernières années, les services facultatifs et sur demande ont affiché un taux de croissance négatif par rapport à l’année précédente (-1,2 %). Néanmoins, ces services demeurent des entreprises très rentables, dont les revenus combinés s’élevaient à 4,4 milliards de dollars et la marge de rentabilité était de 24,1 % en 2017.
Les services facultatifs et sur demande ont comme fer de lance les services spécialisés, qui représentent près de 85 % du total des revenus dans cette catégorie. Leur croissance a été de 3 % par année au cours des cinq dernières années et leur marge de rentabilité a continuellement dépassé le seuil des 25 % au cours de la même période. Certains signes démontrent peut-être la saturation du marché, car la croissance enregistrée l’année dernière était de 0,21 %. Food Network, Sportsnet 360 et Canal D sont des exemples de services spécialisés.
Les revenus des services payants, qui s’élèvent à 345 millions de dollars, restent sur la même pente descendante que les dernières années. Une croissance négative de -14,7 % par rapport à l’année précédente est en partie attribuable à la fermeture de deux services. Ces fermetures portent le total des services payants produisant des rapports à six. The Movie Network et Super Écran sont des exemples de services payants.
Affichant des revenus de 318 millions de dollars en 2017, les services de vidéo sur demande sont aussi sur une pente descendante. Les revenus ont diminué à un rythme moyen de 3,5 % par année au cours des cinq dernières années. Il y a 14 services de vidéo sur demande, parmi lesquelles comptent Bell Télé sur demande et Illico sur demande.
Les services de vidéo sur demande représentaient les plus faibles revenus dans cette catégorie (99 millions de dollars en 2017), mais la plus forte croissance de l’année dernière (13,2 % par rapport à l’année précédente). Nombre des sept services ont affiché une croissance des revenus d’abonnement. Nonobstant le rendement financier de l’année dernière (BAII de 19,6 %), il s’agit d’un segment du marché dont la tendance est à un lent déclin des revenus (-0,1 % par année au cours des cinq dernières années). Shaw Pay-Per-View et Canal Indigo sont des exemples de ces services.
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
En 2017, les revenus d’abonnement représentaient 67 % des revenus, par rapport à 30 % pour les revenus de publicité. Ces proportions étaient similaires en 2013. Les revenus d’abonnement proviennent des abonnés terrestres (52 % du total des revenus en 2017) et des abonnés aux services de radiodiffusion directe (16 % du total des revenus). Les revenus de publicité sont divisés en publicités nationales (29 % du total des revenus en 2017) et en publicités locales (1 % du total des revenus).
Les revenus d’abonnement et de publicité ont l’un et l’autre enregistré une croissance dans les cinq dernières années (1,9 % par année pour les abonnements et 0,6 % par année pour la publicité). La croissance des revenus d’abonnement et de publicité est toutefois négative par rapport à l’année précédente (-1,2 % pour les abonnements et -1,4 % pour la publicité).
Les revenus d’abonnement et de publicité croissent lentement.
De 2013 à 2017, les cotes d’écoute pour les services facultatifs ont diminué de -1,6 % par année, quoique le plus fort déclin a été enregistré à la dernière année (-6,4 %).
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Source : Données recueillies par le CRTCVoir les données
Million $ | % du total | |
---|---|---|
Revenus d'abonnements | 2 940 $ | 67,4 % |
Revenus publicitaires | 1 329 $ | 30,4 % |
Autres revenus | 96 $ | 2,2 % |
Composition du marché des services facultatifs et sur demande
En 2017, les deux plus importants radiodiffuseurs, BCE et Corus, ont récolté 59 % du total des revenus des services facultatifs et ont déclaré 47 % des DÉC pour ces services, ainsi que 48 % des cotes d’écoute du marché anglophone.
Même si Rogers arrive en troisième place au classement des revenus des services facultatifs avec 771 millions de dollars en 2017, l’entreprise a déclaré 460 millions de dollars en DÉC, ce qui la classe en deuxième place à cet égard, derrière BCE, qui a déclaré 590 millions de dollars en DÉC et 1 556 millions de dollars en revenus.
Infographie 9.6 – Services facultatifs des grands groupes de propriété et de la SRC
Description longue graphique
2017 | BCE | Corus | Rogers | SRC | Québecor | Groupe V Média |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de services facultatifs | 32 | 44 | 10 | 5 | 7 | 2 |
Revenus | 1 556 M$ | 832 M$ | 771 M$ | 164 M$ | 184 M$ | 24 M$ |
Part des revenus des services facultatifs | 38 % | 21 % | 19 % | 4 % | 5 % | 0,4 % |
DÉC | 590 M$ | 226 M$ | 460 M$ | 112 M$ | 151 M$ | 8 M$ |
Part d’écoute sur le marché francophone | 16,5 % | 8,9 % | - | 4,9 % | 13,2 % | 1,7 % |
Part d’écoute sur le marché anglophone | 22,1 % | 26,1 % | 8,2 % | 2,0 % | - | - |
En 2017, les quatre plus grands radiodiffuseurs ont récolté 82 % du total des revenus des services sur demande et déclaré 14,2 millions de dollars en DÉC pour 13 des 21 services.
Infographie 9.7 – Services sur demande des grands groupes de propriété
Description longue graphique
2017 | BCE | Québecor | Rogers | Shaw |
---|---|---|---|---|
Nombre de services sur demande | 6 | 2 | 2 | 3 |
Revenus | 89,1 M$ | 49,2 M$ | 53,3 M$ | 65,8 M$ |
Part des revenus des services sur demande | 28 % | 16 % | 17 % | 21 % |
DÉC | 1,9 M$ | 2,8 M$ | 9,5 M$ | - |
iv. Services vidéo diffusés par Internet au Canada
Les services vidéo diffusés par Internet sont un segment du marché en croissance. En 2017, il a généré des revenus totaux estimés à 2,4 milliards de dollars au Canada. Étant donné que le secteur de la télévision traditionnelle a généré des revenus de 6,9 milliards de dollars en 2017, les services vidéo diffusés par Internet représenteraient approximativement 35 % de ce total, ce qui est comparable aux revenus des stations de télévision traditionnelle privées et de la SRC combinées.
Les services vidéo diffusés par Internet sont divisés en trois principaux modèles d’entreprise distincts :
Service de vidéo sur demande par abonnement (VSDA) : modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paye des frais d’abonnement pour accéder à une bibliothèque de contenu. Cette catégorie comprend les services qui diffuse le contenu de leur bibliothèque selon un horaire précis (par exemple, Rogers LNH Live) et les services qui permettent à l’utilisateur de choisir ce qu’il veut dans un catalogue de contenu disponible peu importe l’heure de visionnement (par exemple, Club illico, Crave et Netflix).
Service de vidéo sur demande transactionnelle (VSDT) : modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paye uniquement pour le contenu visionné. Habituellement, le client ne paye pas pour accéder au service. Exemples de ce type de service : iTunes, Microsoft Films et télé, et PlayStation Network.
Service de vidéo sur demande financée par la publicité (VSDFP) : modèle de service sur Internet en vertu duquel un client accède en général gratuitement au contenu, mais est exposé à du contenu publicitaire. YouTube est un exemple de ce type de service.
Infographie 9.8
Description longue graphique
VSDA | VSDT | VSDFP | Total | |
---|---|---|---|---|
Revenus estimatifs au Canada en 2017 | 1 331 M$ | 451 M$ | 583 M$ | 2,4 G$ |
Croissance en 2016-2017 | 26,3 % | 8,7 % | 21,2 % | 21,3 % |
Part des revenus estimatifs des services vidéo diffusés par Internet | 56 % | 19 % | 25 % | S. O. |
Toutes les données liées aux services vidéo diffusés par Internet ont été obtenues d’un tiers et devraient être considérées comme des estimations.
Même si le secteur de la télévision traditionnelle a vu ses revenus diminuer de 1,3 % par année de 2013 à 2017, les revenus estimatifs des services vidéo diffusés par Internet au Canada ont crû au rythme moyen de 28,9 % par année pendant la même période.
Les services de VSDA étaient en tête des services vidéo diffusés par Internet en ce qui concerne le total des revenus et la croissance. En 2017, les services de VSDA ont récolté 56 % (ou 1,3 milliard de dollars) du total des revenus estimatifs des services diffusés par Internet et ont affiché une croissance moyenne de 38,8 % par année de 2013 à 2017. Les services de VSDFP et de VSDT sont arrivés en deuxième et troisième place respectivement en ce qui concerne le total des revenus estimatifs et la croissance.
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Source : Revenus estimatifs d’OvumVoir les données
Comme pour le système de radiodiffusion traditionnel, quelques services produisent la majorité des revenus des services vidéo diffusés par Internet. En 2017, les trois services en tête de file, Netflix, iTunes et YouTube, ont généré des revenus estimatifs de 1,3 milliard de dollars, soit 55 % de tous les revenus des services vidéo diffusés par Internet. Fait saillant, chacun représente un différent type de service.
En 2017, sans surprise, Netflix a touché la plus grande part (65 %) des recettes des services de VSDA, suivie d’Amazon Video (9 %), tandis qu’iTunes récoltait 67 % des recettes des services de VSDT. On estime que 25 % des recettes des services de VSDFP sont allés à YouTube.
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Source : Revenus estimatifs d’OvumVoir les données
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Source : Revenus estimatifs d’OvumVoir les données
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Source : Revenus estimatifs d’OvumVoir les données
Revenus estimatifs (millions $) | % du total | |
---|---|---|
YouTube | 146 $ | 25 % |
77 $ | 13,2 % | |
30 $ | 5,2 % | |
19 $ | 3,2 % | |
Other | 312 $ | 53,4 % |
Les plateformes mobiles génèrent une partie sans cesse croissante des recettes des services de VSDFP. À mesure que l’utilisation des appareils mobiles augmente, les recettes des services de VSDFP provenant des plateformes mobiles augmentent également. Selon les estimations, 37 % des recettes des services de VSDFP proviennent des plateformes mobiles en 2017, alors que cette portion n’était que de 9 % en 2013.
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Source : Revenus estimatifs d’OvumVoir les données
v. Disponibilité des services de télévision et de vidéo
Voici la liste des services de télévision et de vidéo à la disposition des Canadiens. Elle comprend les services canadiens traditionnels, facultatifs et autres ainsi que les services non canadiens approuvés pour distribution au pays.
En 2017, un total de 793 services étaient autorisés à diffuser au Canada, une augmentation de sept services par rapport à 2016. Les services facultatifs comptaient pour 34 % des services de télévision, alors que les services traditionnels et autres représentaient 19 %.
Catégorie | Sous-catégorie | Langue anglaise | Langue française | Langue tierce | Toutes les langues | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | ||
Stations de télévisiontraditionnelle canadiennes | SRC (détenues et exploitées) | 14 | 14 | 13 | 13 | 0 | 0 | 27 | 27 |
Commerciales privées | 67 | 67 | 20 | 20 | 6 | 6 | 93 | 93 | |
Religieuses comprises dans le nombre de stations privéescommerciales | 5 | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 | 5 | |
Autres stations religieuses | 2 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 | |
Éducatives | 4 | 4 | 3 | 3 | 0 | 0 | 7 | 7 | |
Services facultatifs canadiens | Services spécialisés de catégorie A | 44 | 43 | 15 | 14 | 5 | 5 | 64 | 62 |
Services spécialisés de catégorie B | 84 | 79 | 10 | 11 | 109 | 104 | 203 | 194 | |
Services spécialisés de catégorie C | 6 | 6 | 4 | 4 | 0 | 0 | 10 | 10 | |
Services de télévision payante | 6 | 4 | 2 | 2 | 0 | 0 | 8 | 6 | |
Services de TVC (radiodiffusion directe et par voieterrestre) | 11 | 11 | 0 | 0 | 0 | 0 | 11 | 11 | |
Services de vidéo sur demande | 16 | 16 | 1 | 1 | 0 | 0 | 17 | 17 | |
Autresservices canadiens | Canaux communautaires | 11 | 12 | 4 | 4 | 0 | 0 | 15 | 16 |
Chambre des communes (CPAC) | 1 | 1 | 1 | 1 | 0 | 0 | 2 | 2 | |
Services non canadiens | Approuvés pour distribution au Canada | 138 | 144 | 24 | 25 | 165 | 177 | 327 | 346 |
Total | Total | 404 | 403 | 97 | 98 | 285 | 292 | 786 | 793 |
Source : Base de données interne du CRTC
Ce tableau montre le type et le nombre de services de télévision et de services vidéo dont la diffusion est autorisée au Canada. Ces types comprennent les services de télévision traditionnelle, divers services facultatifs (spécialisés, payants, de TVC, de VSD), les canaux communautaires, la Chaîne d’affaires publiques par câble (CPAC) et les services non canadiens dont la distribution est autorisée au Canada.
Les données ne tiennent pas compte des entreprises de distribution de radiocommunication, des réémetteurs, des services de télévision exemptés et des services spécialisés dont l’autorisation est expirée. Quelques licences de réseau sont également exclues.
Les stations privées commerciales excluent les stations de télévision privées commerciales à caractère religieux. Les canaux communautaires de la télévision traditionnelle et les autres canaux communautaires ont été ventilés. Les services spécialisés de catégorie B englobent uniquement les services en ondes qui ont déposé un rapport annuel au CRTC. Les services payants englobent uniquement les services payants en ondes en date du 31 décembre 2012. Les services de VSD englobent les services approuvés, mais pas nécessairement exploités. La distribution des services non canadiens autorisés est à la discrétion de l’entreprise de distribution de radiodiffusion (EDR). L’annexe 2 de la Politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2018-1 comprend la liste de tous les services de programmation non canadiens approuvés pour distribution au 20 décembre 2017. Les services bilingues sont regroupés sous la rubrique « langue anglaise » (anglais/français et anglais/autochtone). Les autres services canadiens n’englobent pas les canaux communautaires déclarés par les EDR titulaires.
Province/territoire | Langue anglaise | Langue française | Langue tierce | Total | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Publics, communautaires et éducatifs | Trad.privés | Publics, communautaires et éducatifs | Trad.privés | Publics, communautaires et éducatifs | Trad.privés | Publics, communautaires et éducatifs | Trad.privés | |
Colombie-Britannique | 7 | 11 | 1 | 0 | 0 | 1 | 8 | 12 |
Alberta | 3 | 13 | 1 | 0 | 0 | 2 | 4 | 15 |
Saskatchewan | 2 | 6 | 1 | 0 | 0 | 0 | 3 | 6 |
Manitoba | 2 | 4 | 1 | 0 | 0 | 0 | 3 | 4 |
Ontario | 7 | 22 | 3 | 0 | 0 | 2 | 10 | 24 |
Québec | 1 | 3 | 11 | 20 | 0 | 1 | 12 | 24 |
Nouveau-Brunswick | 2 | 4 | 1 | 0 | 0 | 0 | 3 | 4 |
Nouvelle-Écosse | 3 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 3 |
Île-du-Prince-Édouard | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 |
Le Nord | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 |
Canada | 31 | 67 | 19 | 20 | 0 | 6 | 50 | 93 |
Source : Base de données interne du CRTC
Dans l’ensemble du pays, les Canadiens ont accès à 93 stations de télévision traditionnelle privées et à 50 services de télévision publics, communautaires et éducatifs. Le Québec se classe en tête de toutes les provinces pour ce qui est des stations publiques, communautaires et éducatives (12). L’Ontario et le Québec se classent en tête pour ce qui est des stations de télévision traditionnelle privées (24 chacune).
vi. Programmation de grande qualité
La Loi sur la radiodiffusion prévoit que la programmation offerte par les entreprises de diffusion doit être de grande qualité. En plus du CRTC, deux organismes traitent les plaintes relatives à la programmation offerte par les radiodiffuseurs – le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) et Les normes canadiennes de la publicité (NCP). Le CRTC s’occupe également des questions qui n’entrent pas dans les paramètres des codes administrés par le CCNR.
Conseil canadien des normes de la radiotélévision
Le CCNR est un organisme indépendant créé par l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) pour administrer les codes établis par les radiodiffuseurs privés du Canada. Le CCNR compte plus de 790 stations de radio et de télévision privées, services spécialisés, services payants et réseaux partout au Canada. Les membres comprennent les radiodiffuseurs qui diffusent leur contenu en anglais, en français et en langues tierces. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web www.cbsc.ca/fr.
Le CCNR administre des codes de conduite précis liés à la diffusion et fournit un moyen de recours pour les membres du public en ce qui a trait à l’application des normes établies dans les codes suivants :
- le Code de déontologie de l’Association canadienne des radiodiffuseurs;
- le Code concernant la violence de l’Association canadienne des radiodiffuseurs;
- le Code sur la représentation équitable de l’Association canadienne des radiodiffuseurs;
- le Code de déontologie journalistique de l’Association des services de nouvelles numériques et radiotélévisées du Canada.
Les normes canadiennes de la publicité
NCP est un organisme national d’autoréglementation de la publicité à but non lucratif qui répond aux plaintes des consommateurs et des groupes d’intérêt spécial portant sur la publicité dans tous les médias assujettis au Code canadien des normes de la publicité, le principal instrument d’autoréglementation de la publicité. NCP assume également des fonctions de préautorisation dans cinq catégories de l’industrie qui consistent à examiner des publicités en fonction des dispositions législatives, des règlements et des codes et lignes directrices de l’industrie applicables. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web www.adstandards.com/fr/
Année | Politiques/ décisions du CRTC | Qualité duservice/ prestation | Programmation | Intensitésonore | Autre | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
2013-2014 | 2 390 | 296 | 1 441 | 875 | 100 | 5 102 |
2014-2015 | 2 643 | 297 | 1 426 | 681 | 100 | 5 147 |
2015-2016 | 1 971 | 649 | 1 300 | 403 | 268 | 4 591 |
2016-2017 | 1 421 | 712 | 993 | 251 | 298 | 3 675 |
Source : Système de suivi de la correspondance du CRTC
Le tableau ci-dessus résume les communications reçues par le CRTC, lesquelles incluent des questions, des commentaires, des plaintes et autres types de communication, réparties par sujet.
Secteur de marché | Type deplainte | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Plaintesreçues | Référéesau CCNR | Plaintesreçues | Référées au CCNR | Plaintesreçues | Référées au CCNR | Plaintes reçues | Référées au CCNR | ||
Télévision traditionnelle | Propos haineux | 23 | 8 | 16 | 1 | 25 | 4 | 8 | 0 |
Contenu pour adultes | 84 | 14 | 76 | 12 | 33 | 5 | 14 | 2 | |
Publicité en faveur des boissons alcoolisées | 13 | 1 | 16 | 1 | 10 | 0 | 3 | 0 | |
Stéréotypes sexuels | 4 | 0 | 4 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | |
Insultes ou injures | 178 | 52 | 179 | 31 | 78 | 17 | 178 | 24 | |
Langage vulgaire | 62 | 8 | 57 | 16 | 42 | 4 | 28 | 3 | |
Violence à la télévision | 67 | 13 | 64 | 6 | 20 | 0 | 9 | 0 | |
Total | 431 | 96 | 412 | 67 | 209 | 30 | 240 | 29 | |
Services spécialisés | Propos haineux | 11 | 5 | 4 | 1 | 4 | 0 | 2 | 0 |
Contenu pour adultes | 43 | 11 | 31 | 6 | 22 | 4 | 20 | 2 | |
Publicité en faveur des boissons alcoolisées | 3 | 4 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 | |
Stéréotypes sexuels | 4 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Insultes ou injures | 62 | 24 | 60 | 24 | 19 | 1 | 55 | 10 | |
Langage vulgaire | 14 | 6 | 11 | 5 | 9 | 4 | 9 | 2 | |
Violence à la télévision | 9 | 5 | 23 | 4 | 3 | 1 | 8 | 7 | |
Total | 146 | 57 | 129 | 40 | 59 | 10 | 94 | 21 | |
Services payants et de TVC | Propos haineux | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Contenu pour adultes | 1 | 0 | 8 | 2 | 3 | 0 | 1 | 0 | |
Publicité en faveur des boissons alcoolisées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Stéréotypes sexuels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Insultes ou injures | 1 | 0 | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Langage vulgaire | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | |
Violence à la télévision | 0 | 0 | 2 | 0 | 1 | 0 | 2 | 0 | |
Total | 2 | 0 | 12 | 3 | 4 | 0 | 5 | 0 | |
Total | Total | 579 | 153 | 553 | 110 | 272 | 40 | 339 | 50 |
Source : Système de suivi de la correspondance du CRTC
Ensemble, le CRTC et le CCNR reçoivent et traitent un éventail de plaintes concernant les stations de télévision traditionnelle et les services facultatifs. Ce tableau montre le nombre de plaintes reçues par le CRTC – et le nombre acheminé au CCNR – concernant divers enjeux au cours des années de radiodiffusion de 2013-2014 à 2016-2017 (c.-à-d. du 1er septembre au 31 août). D’avril 2016 à mars 2017, environ 12,6 % des plaintes liées à la télévision reçues par le CRTC ont été acheminées au CCNR.
Le système de suivi de la correspondance du CRTC considère les communications multiples du même client au sujet de la même plainte comme des unités séparées. Par conséquent, le nombre de plaintes réelles reçues devrait être légèrement inférieur aux chiffres indiqués. La catégorie « Propos offensant » comprend les plaintes alléguant de l’incitation à l’antenne à la haine ou au mépris contre l’un des groupes désignés dans le Règlement de 1987 sur la télédiffusion ou le Règlement sur les services facultatifs. La catégorie « Commentaire offensant » comprend les plaintes alléguant de l’humour offensant ou d’autres commentaires qui ne sont pas visés par la disposition de « propos offensant » dans les règlements. La catégorie « Langage injurieux » comprend les plaintes alléguant un langage injurieux dans des paroles de chansons ou dans la programmation de créations orales.
Catégorie | Sous-catégorie | Télévision traditionnelle etspécialisée | Télévision payante | Total |
---|---|---|---|---|
Langue de diffusion | Anglais | 872 | 4 | 876 |
Français | 238 | 3 | 241 | |
Langue tierce | 3 | 0 | 3 | |
Autre | 8 | 0 | 8 | |
Total | 1 121 | 7 | 1 128 | |
Origine de l’émission | Canadienne | 855 | 0 | 855 |
Étrangère | 150 | 4 | 154 | |
Autre | 116 | 3 | 119 | |
Total | 1 121 | 7 | 1 128 |
Source : CCNR, rapport annuel de 2016-2017
Dans chaque cas, la catégorie « Autre » fait référence aux plaintes pour lesquelles le CCNR ne disposait pas de suffisamment de renseignements pour déterminer la langue de diffusion ou l’origine de l’émission.
Statistiques | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total de plaintes | 1 310 | 1 274 | 1 774 | 1 639 | 1 808 |
Plaintes concernant les publicitésà la télévision | 528 | 500 | 671 | 652 | 716 |
Plaintes concernant les publicitésà la télévision en pourcentage du nombre total de plaintes reçues | 40 % | 39 % | 38 % | 40 % | 40 % |
Plaintes concernant les publicitésnumériques | 240 | 289 | 348 | 439 | 410 |
Plaintes concernant les publicitésnumériques en pourcentage du nombre total de plaintes reçues | 18 % | 23 % | 20 % | 27 % | 23 % |
Source : Rapports de NCP sur les plaintes liées à la publicité
vii. Méthodologie
Observateur des technologies média (OTM)
L’OTM mesure l’adoption et l’utilisation des technologies média par les Canadiens à deux moments différents pour surveiller les changements relatifs à la pénétration et à l’utilisation des médias au cours de l’année. Des entrevues téléphoniques sont réalisées auprès d’un échantillon représentatif régional de Canadiens qui ont un service téléphonique filaire et ceux qui comptent exclusivement sur un service téléphonique mobile. Le sondage d’automne a été réalisé auprès de 8 000 Canadiens adultes (4 000 anglophones et 4 000 francophones). Parmi ces 8 000 répondants, 2 976 ont également répondu à un sondage en ligne présenté à l’automne. Un échantillon indépendant de 4 000 Canadiens (2 000 anglophones et 2 000 francophones) répondent au sondage au printemps.
Le Rapport de surveillance des communications utilise les données recueillies du sondage d’automne, sauf indication contraire.
Ovum
Services de VSDA
Les revenus des services par abonnement sont estimés en fonction des données accessibles au public sur le nombre d’abonnés et les tarifs de services, notamment les rapports annuels des entreprises et les articles de presse. Ces données sont alors utilisées pour estimer un revenu d’abonnement mensuel moyen par abonné en tenant compte de tous les forfaits offerts par un fournisseur donné et distribués au nombre estimé d’abonnés. Le revenu d’abonnement mensuel estimatif moyen par abonné est ensuite multiplié par le nombre estimé d’abonnés.
Services de VSDT
Les revenus de services transactionnels (VSDT) sont estimés en fonction des données accessibles au public, comme les rapports annuels des entreprises, en plus des autres revenus des médias du pays, comme les revenus des services de vidéos domestiques et de la télévision payante. Ces estimations sont précisées davantage en utilisant des données sur les abonnements de services vidéo en ligne dans le marché comme point de référence.
Dans certains cas où les renseignements ne sont pas disponibles, Ovum a fondé ses estimations sur la part du marché et les revenus du fournisseur de services dans un pays semblable à celui faisant l’objet de l’analyse.
Services de VSDFP
Les revenus des services axés sur la publicité sont estimés en fonction des données accessibles au public et lorsque nécessaire sur des modèles quantitatifs (basés sur les connaissances des analystes et des hypothèses) sur le chargement et le prix des publicités ainsi que les parts de marchés. Celles-ci sont appliquées aux prévisions de trafic vidéo et de publicités numériques pour générer les revenus estimatifs. Ces estimations sont précisées davantage en fonction du rendement de chaque entité dans d’autres segments de marché vidéo.
Ovum définie les revenus de VSDFP comme des revenus générés par la vente de publicité à l’intérieur de la diffusion (publicité avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion et à l’intérieur du lecteur vidéo) sur Internet. Ceci exclut les publicités hors diffusion (c'est-à-dire les annonces vidéo lues indépendamment du contenu vidéo, telles que les formats d'annonces vidéo dans la page web et dans le flux des médias sociaux).
Numeris
Les données concernant les cotes d’écoute sont importantes, non seulement pour les intervenants de l’industrie qui utilisent les données pour aider à vendre du temps d’antenne aux annonceurs, mais aussi pour le CRTC qui utilise les données pour évaluer l’efficacité de ses politiques en analysant la portée de la programmation dans l’ensemble du pays et dans divers groupes démographiques.
Sauf indication contraire, les données sur les cotes d’écoute qui sont fournies par Numeris ont été recueillies à l’aide d’audimètres portatifs portables.
Les données de Numeris présentées par marché linguistique divisent le Canada en deux segments : 1) tout le Canada, sauf les répondants francophones au Québec; 2) seulement les répondants francophones au Québec.
Les saisons de télévision utilisées par Numeris sont les suivantes :
- Du 27 août 2012 au 25 août 2013 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
- Du 26 août 2013 au 31 août 2014 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
- Du 1er septembre 2014 au 30 août 2015 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
- Du 31 août 2015 au 28 août 2016 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
- Du 29 août 2016 au 27 août 2017 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
Contenu du rapport
- Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2012-2016
- Prix des services de communication au Canada en 2017
- Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion
- Aperçu du secteur des services de télécommunication
- Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande
- Secteur des services mobiles de détail
- Aperçu de la radiodiffusion
- Secteur de la radio
- Secteur de la télévision
- Secteur de la distribution de radiodiffusion
Allez directement à :
Section du rapport | Données ouvertes |
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Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2012-2016 | Données Ménages |
Prix des services de communication au Canada en 2017 | Données Prix |
Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion | Données Aperçu de l'industrie |
Aperçu du secteur des services de télécommunication | Données Aperçu - Télécommunications |
Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande | Données Internet fixes |
Secteur des services mobiles de détail | Données Services mobiles |
Aperçu de la radiodiffusion | Données Radiodiffusion |
Secteur de la radio | |
Secteur de la télévision | |
Secteur de la distribution de radiodiffusion |
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