Vidéo transactionnelle en ligne

Viabilité future : Maturité

Il est toujours possible d’offrir du contenu de choix à la carte.

  • Certains consommateurs achètent et louent encore des films et des émissions de télévision, mais le modèle de vidéo sur demande transactionnelle est rendu à maturité.
  • La location et l’achat de contenu télévisuel et de films progressent lentement et nous prévoyons qu’ils demeureront rentables.

Le principal facteur de risque qui pourrait limiter la croissance de ce modèle est la croissance du modèle d’abonnements à la vidéo en ligne.

Temps de lecture : environ 4 minutes

La base

Illico, iTunes, Microsoft Movies & TV, Google Play, PlayStation Network, CinemaNow, Cineplex Store, Amazon Instant Video... La vidéo transactionnelle en ligne fait référence aux fournisseurs de services en ligne canadiens et d’ailleurs qui offrent la vente et la location d’émissions de télévision et de films sur demande sans abonnement. Les entreprises nationales ont mis au point leurs propres offres de contenu en ligne.

Vaste catalogue de contenu et modèle de paiement souple qui assure choix et contrôle. Les fournisseurs de services de ce modèle offrent les superproductions hollywoodiennes actuelles ainsi qu’un vaste catalogue de films, de séries télévisées (intégralement ou par épisode), d’émissions de télévision et de documentaires. L’utilisateur paie uniquement pour le contenu visionné. Le coût d’achat ou de location à l’unité est relativement faible. Par contre, pour créer sa propre bibliothèque, un investissement plus important est nécessaire. Le modèle de location résout le problème de coût en offrant du contenu à visionner dans une période de temps précise. L’établissement des prix d’achat et de location est également influencé par le format. L’Ultra HD est généralement plus cher, suivi du format HD et de la définition standard.

Contribution canadienne

Aucune exigence quant au contenu. Ce modèle ne comporte aucune exigence quant à la promotion du contenu canadien; toutefois, une grande partie des recettes des ventes est versée aux créateurs et aux propriétaires de contenu en fonction des ententes contractuelles – et par conséquent aux créateurs canadiens dont l’œuvre est vendue par l’entremise de ce modèle.

Profil du consommateur

En moyenne, les Canadiens regardent 1,25 heure de films, de séries télévisées et d’autres émissions de télévision téléchargés par semaine.1

Aspect financier

Les ventes et locations de produits numériques encore en croissance. Les revenus pour ce modèle, qui proviennent exclusivement des achats et des locations, continuent d’augmenter. En 2016, les revenus totaux dans ce secteur s’élevaient à 393,5 millions de dollars, représentant environ 2,7 % de la part du marché de la télévision et de la vidéo. Même si la croissance est modeste par rapport à celle de l’offre vidéo numérique, ces services sont vraisemblablement rentables. La rentabilité est déterminée par le volume de ventes, et les ventes sont en progression. La concurrence accrue dans le milieu numérique est la plus grande menace pour ce modèle.

Tendances financières pour la vidéo transactionnelle en ligne

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Source : Estimations du CRTC (données recueillies par le CRTC; Ovum; données sur les consommateurs de l’OTM)

Nota : Les données par marché linguistique sont estimées en utilisant les données provenant de l’OTM.