Renseignements supplémentaires
Contexte opérationnel et principaux risques
Contexte opérationnel
Bien que le CRTC n’a pas de lien de dépendance avec le gouvernement fédéral, compte tenu de la nature de son mandat en ce qui concerne la radiodiffusion et les télécommunications, et de sa grande connaissance de l’industrie des communications, il exerce souvent ses activités dans un environnement où il doit être à l’écoute des affaires courantes du gouvernement et fournir des conseils conformément à la Loi sur les télécommunications et la Loi sur la radiodiffusion.
Par exemple, dans le cadre de l’examen du gouvernement de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications, le CRTC a étudié ses propres politiques de réglementation et fourni un mémoire écrit public au Groupe d’examen du cadre législatif en janvier 2019.
De plus, en 2018-2019, le CRTC a répondu à trois demandes du gouverneur en conseil :
- le 31 mai 2018, il a organisé des consultations publiques, mené des recherches sur l’opinion publique et consulté de nombreux intervenants afin de présenter au gouvernement son premier rapport numérique intitulé « Emboîter le pas au changement : L’avenir de la distribution de la programmation au Canada », qui énonce les options politiques pour garantir un marché dynamique à l’ère numérique;
- le 20 février 2019, il a mené une enquête publique et publié un rapport sur les pratiques de vente trompeuses et agressives des grands fournisseurs de services de télécommunication;
- il a réétudié les licences des grands groupes de télévision, augmentant les exigences en matière de dépenses pour les émissions d’intérêt national (comme les émissions dramatiques et les documentaires), les émissions originales en français et la programmation musicale. Les licences renouvelées ont été attribuées le 30 août 2018.
En 2018-2019, l’innovation technologique a continué de modifier le paysage des communications, tout comme les contextes opérationnels de nombreux autres ministères. Des perturbations, comme l’émergence de fournisseurs de contenu mondiaux, peuvent avoir des incidences importantes sur la responsabilité principale du CRTC de « réglementer et de superviser le système de communication du Canada ». En 2018-2019, le CRTC a continué de se tenir au courant des perturbations potentielles et réelles ainsi que d’accroître sa base de connaissances des tendances, et de comprendre leurs incidences à l’aide de partenariats de savoir ainsi que d’un dialogue avec les citoyens, les universitaires, les consommateurs et les créateurs canadiens.
Principaux risques
Dans son Plan ministériel 2018-2019, le CRTC a cerné quatre principaux risques qui pourraient entraver sa capacité à servir pleinement l’intérêt public et à répondre aux attentes des Canadiens :
- le CRTC ne réussira peut-être pas à assurer la « création de contenu canadien » en raison de la perturbation continuelle du secteur des communications;
- le CRTC ne réussira peut-être pas à faire en sorte que « les Canadiens aient accès à des services de communication de classe mondiale » en raison de l’évolution des conditions du marché mondial et des défis inhérents aux caractéristiques géographiques du Canada;
- le CRTC ne réussira peut-être pas à faire en sorte que « les Canadiens sont protégés au sein du système de communication » en raison de la complexité accrue sur le plan de la sécurité;
- en raison de la complexité de certaines de ses instances, le CRTC ne réussira peut-être pas toujours à respecter ses normes relatives à l’efficience des tribunaux.
Tout au long de l’exercice 2018-2019, le CRTC a pris des mesures pour atténuer ces risques, tel qu’il est décrit dans le tableau ci-dessous.
Risques | Stratégie de réponse au risque et efficacité | Lien aux responsabilités essentielles du Ministère | Lien aux engagements de la lettre de mandat et aux priorités pangouvernementales et ministérielles (s’il y a lieu) |
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Le CRTC ne réussira peut-être pas à assurer la « création de contenu canadien » en raison de la perturbation continuelle du secteur des communications. |
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Réglementer et surveiller l’industrie des communications | Une culture et un patrimoine canadiens dynamiques |
Le CRTC ne réussira peut-être pas à faire en sorte que « les Canadiens aient accès à des services de communication de classe mondiale » en raison de l’évolution des conditions du marché mondial et des défis inhérents aux caractéristiques géographiques du Canada. |
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Réglementer et surveiller l’industrie des communications |
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Le CRTC ne réussira peut-être pas à faire en sorte que « les Canadiens sont protégés au sein du système de communication » en raison de la complexité accrue sur le plan de la sécurité. |
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Réglementer et surveiller l’industrie des communications | Un Canada sécuritaire et sécurisé |
En raison de la complexité de certaines de ses instances, le CRTC ne réussira peut-être pas toujours à respecter ses normes relatives à l’efficience des tribunaux. |
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Réglementer et surveiller l’industrie des communications | Des activités gouvernementales bien gérées et efficaces |
Stratégie ministérielle de développement durable
1. Contexte de la Stratégie ministérielle de développement durable
La Stratégie fédérale de développement durable 2016-2019 (SFDD) :
- établit les priorités du gouvernement du Canada en matière de développement durable;
- établit les objectifs et les cibles;
- indique les mesures à prendre à cet égard, comme l’exige la Loi fédérale sur le développement durable.
Conformément aux objectifs de la Loi qui visent à rendre le processus décisionnel en matière d’environnement plus transparent et plus responsable envers le Parlement, du CRTC appuie la production de rapports sur la mise en œuvre de la SFDD et de sa Stratégie ministérielle de développement durable ou l’équivalent au moyen des activités décrites dans le présent tableau de renseignements supplémentaires.
2. Le développement durable au sein du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
La Stratégie ministérielle de développement durable de 2017 à 2020 de le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes décrit les actions prises par le Ministère afin d’atteindre l’objectif suivant : un gouvernement à faible émission de carbone. Ce tableau de renseignements supplémentaires présente les résultats disponibles associés aux actions ministérielles qui ont un lien avec cet objectif. Le tableau de l’an dernier se trouve sur le site Web du Ministère. Cette année, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes précise également la cible des objectifs de développement durable des Nations Unies que les actions ministérielles contribuent à atteindre.
3. Rendement du Ministère en fonction de l’objectif de la SFDD
Cible de la SFDD | Mesure de contribution de la SFDD | Actions spécifiques du Ministère qui appuient la cible | Appui à une cible des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies | Points de départ, cibles et mesures de rendement pour les actions spécifiques du Ministère | Résultats atteints |
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Réduire les émissions de GES des immeubles et des parcs automobiles du gouvernement fédéral de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030, avec l’ambition d’atteindre cette cible d’ici 2025 | Améliorer l’utilisation de l’énergie et l’efficacité énergétique de nos immeubles et opérations* | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Moderniser notre parc de véhicules* | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
Soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone grâce aux pratiques d’achat écologiques |
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12.7 | Mise en place d’une approche ministérielle en vue de poursuivre la mise en œuvre de la Politique d’achats écologiques | Pour répondre aux objectifs en matière d’achats écologiques, le CRTC suit une approche qui comporte le recours aux instruments d’approvisionnement de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et de Service partagés Canada (SPC) ainsi qu’une formation spéciale à l’intention des spécialistes fonctionnels. | |
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Nombre et pourcentage de spécialistes de la gestion des achats ou du matériel qui ont terminé le cours sur les achats écologiques de l’École de la fonction publique du Canada ou un cours équivalent. durant l’exercice donné | 66.7 % Deux employés sur trois |
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Faire la démonstration de technologies innovatrices* | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
Promouvoir des pratiques de transports durables* | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
Comprendre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience* | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
Améliorer la transparence et la reddition de comptes† | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | |
Élaborer des politiques pour un gouvernement à faible émission de carbone† | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
* Cette mesure de contribution ne s’applique pas aux petits et très petits ministères.
† Cette mesure de contribution ne vise que le Centre pour un gouvernement vert du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT).
Autres activités et initiatives ministérielles | Points de départ, cibles et mesures de rendement | Résultats atteints |
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Sans objet | Sans objet |
4. Rapport sur l’intégration du développement durable
Pendant le cycle d’établissement de rapports de 2018-2019, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes n’a élaboré aucune proposition exigeant une évaluation environnementale stratégique, et aucune déclaration publique n’a été produite.
Analyse comparative entre les sexes plus
Au gouvernement du Canada, le terme « analyse comparative entre les sexes plus » (ACS+) est défini comme étant une approche analytique qui sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des programmes et des services sur divers groupes de personnes, femmes, hommes ou autres. Le « plus » dans ACS+ met en relief le fait que cette analyse va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre). Chaque personne possède des facteurs d’identité multiples qui se recoupent afin de faire d’elles ce qu’elles sont, par exemple, la race, l’origine nationale et ethnique, l’origine ou l’identité autochtone, l’âge, l’orientation sexuelle, la situation socio-économique, le lieu de résidence et le fait de vivre avec un handicap.
Le tableau ci-dessous présente des renseignements généraux sur le plan de mise en œuvre de l’ACS+ au CRTC.
Structures de gouvernance | Sans objet : Le CRTC n’avait pas de plan officiel pour la mise en œuvre de l’ACS+ en 2018-2019. La Loi sur la radiodiffusion est l’un des instruments habilitants du CRTC. Elle oblige le CRTC à s’assurer que le système canadien de radiodiffusion :
Le CRTC a nommé ses premiers champions de l’ACS+ et la Condition féminine et des Enjeux Autochtones / Réconciliation. (Juin 2019) |
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Ressources humaines | Sans objet : Le CRTC ne prévoyait pas affecter des équivalents temps plein (ETP) à la mise en œuvre de l’ACS+ en 2018-2019. |
Initiatives majeures : résultats obtenus | En 2018-2019, le CRTC :
Programmes des Femmes en communications et technologie (FCT) Le CRTC participe aux programmes des Femmes en communications et technologie qui cherchent à habiliter les femmes en tant que leaders qui contribuent à l’économie numérique au Canada :
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Capacité d’établissement de rapports et données | Le CRTC ne recueille pas de microdonnées sur l’ACS+. Il s’appuie plutôt sur les mémoires de parties externes pour orienter ses décisions. |
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