Rapport de surveillance des communications 2019
Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande
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- Marché résidentiel
- Marché d’affaires
- Disponibilité des services à large bande
- Applications de large bande
- Méthodologie
- Évaluation de la larde bande : méthodologie
- Évaluation de la large bande : observations
- Utilisation de données : méthodologie
- Disponibilité des services à large bande : méthodologie
- Disponibilité du service mobile : méthodologie
- Communautés de langue officielle en situation minoritaire
- Réserves des Premières Nations
- Centres de population
- Définitions
Description longue graphique
- 88,8 % des ménages étaient abonnés à un service Internet, soit un nombre d’abonnements résidentiels en hausse de 3,5 % comparativement à 2017.
- 85,7 % des ménages canadiens avaient accès à un service de 50/10 Mbps avec transfert de données illimité (comparativement à 84,1 % en 2017).
- Le service Internet fibre jusqu’au domicile (FTTH) est maintenant disponible à 44,0 % des ménages (comparativement à 35,1% en 2017), dont 12,8 % sont abonnés.
- L’utilisation mensuelle des données par les abonnés aux services Internet haute vitesse a augmenté de 25,3 % entre 2017 et 2018.
- La vitesse de téléchargement moyenne pondérée (Mbps) pour les services Internet résidentiels a augmenté de 88,9 %, passant de 66,7 Mbps en 2017 à 126,0 Mbps en 2018.
- Les revenus de 2018 ont totalisé 11,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 7,3 % par rapport à 2017 (les revenus des services de résidence ont augmenté de 7,5 % et les revenus de services d’affaires ont affiché une hausse de 6,1 %).
- Entre 2014 et 2018, les revenus ont augmenté en moyenne de 8,7 % par an.
- Le revenu moyen pour un service résidentiel par abonné a affiché une hausse de 3,2 % par rapport à 2017, pour s’établir à 60,39 $ par mois
- Répartition des revenus :
- Accès résidentiel : 9,4 milliards de dollars (80,1 % du secteur en termes de revenus).
- Applications, équipement et autres services résidentiels liés à Internet : 0,4 milliard de dollars (3,2 % du secteur).
- Accès d’affaires et transport : 1,6 milliard de dollars (13,4 % du secteur).
- Applications, équipement et autres services d’affaires liés à Internet : 0,4 milliard de dollars (3,3 % du secteur).
Les applications Internet incluent notamment le courriel, l’hébergement Web, les centres de traitement de l’information, etc.
Tous les renseignements dans cette section relatifs à l’utilisation en gigaoctets par mois, et aux abonnements par vitesse et capacité de téléchargement annoncées proviennent des grands fournisseurs de services Internet. Ils ont rapporté près de 90 % de tous les abonnements à des services Internet haute vitesse résidentiels en 2018.
En 2018, les revenus du secteur des services Internet fixes de détail ont augmenté de 7,3 % et les abonnements de 3,4 % par rapport à 2017. De 2014 à 2018, la croissance des revenus dans ce secteur s’établissait en moyenne à 8,7 % par année. Les services d’accès résidentiels représentaient la grande majorité des revenus générés en 2018, soit 9,4 milliards de dollars (80,1 %) sur un total de 11,8 milliards de dollars. Les services d’accès Internet et de transport d’affaires ont généré 1,6 milliard de dollars de revenus (13,4 %), alors que la vente et la location d’équipement ainsi que les applications Internet ont généré les 0,8 milliard de dollars restant (6,5 %).
Un plus grand nombre de Canadiens s’abonnent à des services Internet; 88,8 % des ménages étaient abonnés à ces services en 2018 et 29,0 % étaient abonnés à des services à large bande offrant une vitesse de 50/10 Mbps et un transfert illimité de données. Les Canadiens ont continué d’utiliser une plus grande quantité de données, se sont abonnés à des forfaits de taille et de vitesse accrues et ont consacré des sommes plus importantes aux services Internet.
Les revenus liés aux services Internet d’affaires ont affiché une croissance plus lente que ceux liés aux services résidentiels. Cependant, un plus grand nombre d’entreprises canadiennes se sont abonnées à des forfaits de services Internet haute vitesse, le nombre d’abonnements augmentant de 3,1 %.
Le déploiement de la fibre s’est poursuivi, la disponibilité des services Internet FTTH passant de 35,1 % à 44,0 %. Ces déploiements ont principalement eu lieu dans les grandes régions urbaines. Par ailleurs, l’accès à un service offrant une vitesse de 50/10 Mbps avec une utilisation illimitée de données a atteint 85,7 % des ménages, comparativement à 84,1 % en 2017.
Dans le présent rapport, les fournisseurs de services Internet (FSI) sont classés en quatre principaux groupes : fournisseurs de services de télécommunication (FST) titulairesNote de bas de page 1, entreprises de câblodistributionNote de bas de page 2, autres entreprises dotées d’installationsNote de bas de page 3 et FST basés sur les services de grosNote de bas de page 4.
i. Marché résidentiel
Description longue graphique
- 88,8 % des ménages étaient abonnés à des services Internet en 2018, une hausse par rapport aux 86,4 % en 2017.
- 29,0 % des ménages étaient abonnés à des services Internet offrant une vitesse de 50/10 Mbps avec transfert de données illimité en 2018, une hausse de 21,1 % en 2017.
- Le service Internet FTTH est maintenant disponible à 44,0 % des ménages, soit 12,8 % des ménages abonnés.
- La vitesse de téléchargement moyenne pour les services auxquels les Canadiens étaient abonnés a continué d’augmenter, la moyenne pondérée atteignant 126,0 Mbps en 2018, soit presque le double de la moyenne pondérée de 2017 (66,7 Mbps).
- Le pourcentage des abonnements à des forfaits Internet avec transfert mensuel de données illimité est passé de 14,0 % en 2014 à 47,5 % en 2018.
- L’utilisation mensuelle moyenne des données par les abonnés aux services Internet haute vitesse résidentiels était de 209,5 Go, soit une augmentation de 25,3 % par rapport à 2017.
- Le marché résidentiel représentait 83,3 % des revenus du secteur des services Internet et 91,3 % des abonnements du secteur.
- Les autres entreprises dotées d’installations et les FST basés sur les services de gros avaient respectivement 5,6 % et 8,9 % des abonnements résidentiels en 2018
- Le revenu moyen par abonné était de 60,39 $, une augmentation de 3,2 % par rapport à 2017.
Comme mentionné précédemment, un plus grand nombre de Canadiens sont maintenant abonnés à des services d’accès Internet. Les ménages canadiens continuent d’utiliser une plus grande quantité de données, s’abonnent à des forfaits de taille et de vitesse accrues et consacrent des sommes plus importantes aux services Internet.
Abonnements
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- Les abonnements à des forfaits Internet offrant des vitesses de 50 Mbps ou plus ont doublé, passant de 26,2 % du total des abonnements en 2016 à 52,0 % en 2018
- 14,5 % des abonnements résidentiels étaient pour un service Internet FTTH, par rapport à seulement 5,0 % en 2014
- Les FSI indépendants cumulaient 14,5 % des abonnements aux services Internet contre 47,4 % pour les entreprises de câblodistribution et 38,1 % pour les FST titulaires.
Les FSI indépendants sont définis comme des FSI qui ne sont pas des entreprises de câblodistribution ni des FST titulaires. On compte notamment parmi les FSI indépendants, les autres fournisseurs dotés d’installations et les FST basés sur les services de gros.
Les autres entreprises dotées d’installations sont des fournisseurs de services dotés d’installations qui ne sont ni des FST titulaires ni des entreprises de câblodistribution, comprenant principalement les fournisseurs de services sans fil fixes et satellites.
Le terme « FST basés sur les services de gros » – ou fournisseurs de services non dotés d’installation – fait référence aux entreprises qui se procurent généralement des services de télécommunication auprès d’autres fournisseurs soit pour les revendre, soit pour créer leur propre réseau à partir duquel ils offrent des services à leurs clients.
En 2018, les abonnements résidentiels dépassaient 13 millions (88,8 % des 14,9 millions de ménages), soit une hausse de 3,5 % par rapport à 2017, et plus de deux fois le taux de croissance de la populationNote de bas de page 5. Les entreprises de câblodistribution et les FST titulaires se partageaient 85,5 % de parts de marché par abonnement tandis que les FST basés sur les services de gros et les autres entreprises dotées d’installations ont continué d’accroître leur part de marché, atteignant 8,9 % et 5,6 % des abonnements, respectivement, une hausse de 6,8 % et 3,9 % par rapport à 2014.
Les taux de croissance annuelle des abonnements à des services Internet étaient approximativement de 2 à 4 fois supérieurs aux taux de croissance de la population de 2014 à 2018. Dans l’ensemble, pendant cette période, le nombre d’abonnements à Internet a augmenté en moyenne de 3,3 % par année, quand la population, elle, a augmenté en moyenne de 1,2 % par an pendant cette même période.
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Les Canadiens ont continué de s’abonner à des services Internet comportant des allocations supérieures de données mensuelles. En 2018, 47,5 % (5,7 millions) de l’ensemble des abonnements à des services Internet résidentiels concernaient des services avec transfert de données mensuel illimité. Simultanément, l’utilisation moyenne des données a continué d’augmenter, soit une hausse de 25,3 % de l’utilisation moyenne combinée des téléchargements et des téléversements depuis 2017, atteignant 209,5 Go par mois en 2018.
En 2018, les ménages canadiens payaient environ 76 millions de dollars en frais d’utilisation excédentaire Internet, ce qui représente 0,8 % du total des revenus liés aux services Internet résidentiels. Il s’agit d’une baisse d’approximativement 94 millions de dollars payés en 2017. Environ 2,3 % des abonnés ont dépassé leur limite d’utilisation en 2018, ce qui représente une baisse par rapport à 3,6 % en 2017.
Tous les renseignements de cette section relatifs à l’utilisation en gigaoctets par mois et aux abonnements par vitesse et capacité de téléchargement annoncées proviennent des grands FSI, lesquels représentent environ 90 % du total des abonnements à des services Internet haute vitesse résidentiels en 2018.
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Les forfaits comportant une capacité de téléversement illimitée ont été catégorisés en fonction de leur limite de téléchargement.
En 2018, 49,5 % des abonnements à des services Internet haute vitesse résidentiels étaient pour un service répondant aux objectifs de vitesse du Conseil, soit 50 Mbps de téléchargement et 10 Mbps de téléversement, par rapport à 36,4 % en 2017, démontrant que les Canadiens s’abonnent de plus en plus à des services Internet plus rapides.
Les abonnements à des services respectant ces vitesses (50/10 Mbps) et offrant un transfert mensuel illimité de données ont augmenté, passant de 28,1 % en 2017 à 38,6 % de tous les abonnements à des services haute vitesse.
Non seulement les Canadiens s’abonnent-ils de plus en plus à des services Internet répondant aux objectifs de vitesse du Conseil, ils s’abonnent aussi en plus grand nombre à des services encore plus rapides. La part des abonnements à des services qui offrent des vitesses de 100 Mbps ou plus a augmenté de plus de dix fois, passant de 2,6 % en 2014 à 33,1 % en 2018, tandis que moins d’un tiers des abonnements concernaient des services offrant des vitesses inférieures à 16 Mbps en 2018. Ainsi, la vitesse de téléchargement moyenne pondérée pour les abonnements résidentiels a augmenté de 88,8 % entre 2017 et 2018 pour atteindre 126,0 Mbps.
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Ce graphique indique qu’au fil du temps, les services de grande vitesse sont venus à représenter une grande part des abonnements. 88.6 % des ménages canadiens étaient abonnés à un quelconque service Internet haute vitesse en 2018. La haute vitesse se définit par une vitesse de 256 kbps ou plus.
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Tous les renseignements de cette section concernant les vitesses moyennes pondérées de téléversement/téléchargement proviennent des plus grands FSI. Ils ont déclaré environ 84 % du total des abonnements aux services Internet haute vitesse résidentiels en 2018.
Les Canadiens s’abonnent à des services de plus grande vitesse et consomment également plus de données. La quantité moyenne de données téléchargées par les abonnées à des services Internet résidentiels a augmenté de 25,4 % entre 2017 et 2018 pour s’établir à 192,9 Go par mois, et en moyenne de 30,5 % annuellement de 2014 à 2018. La quantité moyenne de téléversements a aussi augmenté de 24,9 % en 2018 atteignant une moyenne de 16,7 Go par mois. Ainsi, de 2014 à 2018, la moyenne des données téléversées par abonné a presque doublé et la moyenne des données téléchargées a presque triplé.
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Revenus
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- Croissance de revenu de 7,5 %, 9,9 % en moyenne par année depuis 2014
- Les 5 entreprises en tête ont généré 71,7 % des revenus dans le marché des services Internet résidentiels
Les revenus Internet résidentiels ont atteint 9,8 milliards de dollars en 2018, alors que les revenus d’accès Internet représentaient plus de 96 % du total, soit 9,4 milliards de dollars en 2018.
La part des revenus des services Internet des 5 grandes entreprises en tête (Bell, Rogers, Shaw, TELUS et Vidéotron) a diminué, passant de 73,3 % en 2017 à 71,7 % en 2018.
Entretemps, les FSI indépendants ont lentement accru leur part des revenus. La part des FST basés sur les services de gros est passée de 5,6 % en 2014 à 6,8 % en 2018 et celle des autres entreprises dotées d’installations est passée de 4,1 % en 2014 à 6,9 % en 2018.
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De 2014 à 2018, la part des revenus des FSI indépendants pour les services Internet résidentiels a continué d’augmenter au détriment des FST titulaires et des entreprises de câblodistribution. Les FST basés sur les services de gros et les autres entreprises dotées d’installations étaient les seuls types de fournisseur à augmenter leur part des revenus entre 2017 et 2018. Les entreprises de câblodistribution ont conservé la part la plus élevée des revenus pour les services Internet résidentiels.
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Description longue graphique
- Le revenu moyen par utilisateur (RMPU) a atteint 60,39 $ par mois en 2018, soit une augmentation de 3,2 % par rapport à 2017.
- Le RMPU des FST titulaires était de 59,64 $ par mois en 2018, soit une augmentation de 0,2 % par rapport à 2017.
- Le RMPU des entreprises de câblodistribution était de 61,06 $ par mois en 2018, soit une augmentation de 5,0 % par rapport à 2017.
- Le RMPU des FST basés sur les services de gros était de 47,60 $ par mois en 2018, soit une baisse de 2,1 % par rapport à 2017.
- Le RMPU des autres entreprises dotées d’installations était de 81,09 $ par mois, soit une augmentation de 15,8 % par rapport à 2017.
Les autres entreprises dotées d’installations sont des fournisseurs de services dotés d’installations qui ne sont ni des FST titulaires ni des entreprises de câblodistribution, comprenant principalement les fournisseurs de services sans fil fixes et satellites.
Les FST basés sur les services de gros ont constamment rapporté le plus faible RMPU, alors que le RMPU le plus élevé a été attribué à la catégorie des autres entreprises dotées d’installations, qui comprennent principalement les fournisseurs de services sans fil fixes et satellites. Les RMPU des FST titulaires et des entreprises de câblodistribution étaient respectivement de 59,64 $ et 61,06 $.
Le RMPU à l’échelle de l’industrie a augmenté de 3,2 % de 2017 à 2018, le taux de croissance moyen étant de 6,1 % de 2014 à 2018.
Le RMPU peut varier par rapport à celui du Graphique 9.9 ci-dessous qui comprend seulement les données des grands fournisseurs. Ces fournisseurs détiennent 90 % de tous les abonnements à des services Internet haute vitesse résidentiels. Le RMPU est calculé en fonction des revenus de l’année complète et des données sur les abonnements en fin d’exercice et non en fonction de données d’un mois donné. Le tableau contient également les données provenant des services commutés.
Les revenus par abonné ont augmenté rapidement pour les forfaits Internet haute vitesse de plus en plus populaires. Par exemple, les revenus mensuels moyens rapportés pour les forfaits Internet offrant des vitesses de téléchargement de 50 Mbps ou plus ont augmenté de 3,5 % par rapport à 2017. Cette augmentation a une incidence particulière sur le marché, car ces forfaits représentent 52,0 % du marché, tel qu’illustré dans le Graphique 9.4. Entretemps, les forfaits offrant des vitesses de téléchargement de moins de 16 Mbps (28,9 % des parts de marché) ont admis une augmentation des revenus mensuels moyens de 6,4 %. Les revenus moyens générés par abonné en ce qui concerne les services offrant des vitesses de 16 à 50 Mbps ont augmenté de 8,0 % de 2017 à 2018. Ces services représentaient 19,2 % du marché des services Internet en 2018.
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Dans le cadre de leurs efforts pour faire concurrence aux entreprises de câblodistribution, les FST titulaires ont continué de bâtir leurs réseaux FTTH et de promouvoir les services d’accès Internet par fibre. Le résultat a été une importante croissance de leur part des abonnements à des services d’accès Internet par fibre, qui est passée de 5,0 % en 2014 à 14,5 % en 2018.
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Composition du marché
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| FST titulaires | Entreprises de câblodistribution | Autres entreprises dotées d’installations | FST basés sur les services de gros | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Revenus | 3 566 M$ | 4 570 M$ | 653 M$ | 639 M$ | 9 429 M$ |
| Croissance du revenu, 2017-2018 | 3,5 % | 7,1 % | 30,3 % | 8,5 % | 7,1 % |
| Abonnements | 5 044 942 | 6 274 106 | 737 509 | 1 178 970 | 13 235 527 |
| Croissance du nombre d’abonnements, 2017-2018 | 2,5 % | 1,2 % | 21,8 % | 11,5 % | 3,5 % |
| RMPU | 59,64 $ | 61,06 $ | 81,09 $ | 47,60 $ | 60,39 $ |
| Croissance du RMPU, 2017-2018 | 0,2 % | 5,0 % | 15,8 % | -2,1 % | 3,2 % |
| Utilisation mensuelle moyenne par abonné | 208,9 Go | 213,0 Go | 77,0 Go | 252,3 Go | 209,5 Go |
Les FSI indépendants déclarent une croissance régulière du marché canadien des télécommunications, leur part de marché en revenus et abonnements continuant d’augmenter. Ils offrent aux Canadiens à la recherche d’un fournisseur de services Internet une solution de rechange aux fournisseurs dotés d’installations traditionnels.
Les FST basés sur les services de gros ont déclaré le RMPU le plus faible, soit 47,60 $, ce qui est 20,2 % inférieur au RMPU des FST titulaires et 22,0 % inférieur au RMPU des entreprises de câblodistribution. Les autres entreprises dotées d’installations, au contraire, ont obtenu le RMPU le plus élevés, soit 81,09 $, soit 34,3 % supérieur à la moyenne globale de 60,39 $.
L’utilisation moyenne mensuelle globale des données par abonné a augmenté de 25,3 % par rapport à 2017. Les abonnés des FST basés sur les services de gros ont utilisé bien plus de données que les abonnés des FST titulaires et des entreprises de câblodistribution, une différence d’au moins 40 Go/mois. Les abonnés des autres entreprises dotées d’installations ont enregistré l’utilisation de données mensuelle la plus basse, soit 77,0 Go.
Curieusement, les FST basés sur les services de gros ont déclaré le RMPU le plus faible, alors même qu’ils affichaient la plus forte utilisation mensuelle moyenne de données, ce qui signifie qu’en moyenne, leur revenu par gigaoctet est aussi le plus faible.
En 2018, les revenus pour les services d’accès Internet résidentiels totalisaient 9,4 milliards de dollars. Ils ont continué d’augmenter pour les FST basés sur les services de gros et les autres entreprises dotées d’installations, lesquels ont vu augmenter leur part du marché des services Internet résidentiels. Respectivement, leurs parts de marché représentaient 6,8 % (0,6 milliard de dollars) et 6,9 % (0,7 milliard de dollars) du total. Si les revenus des FST titulaires et des entreprises de câblodistribution ont augmenté eux aussi (3,5 % et 7,1 %, respectivement), leur part de marché a continué de diminuer légèrement ces dernières années.
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Un nombre croissant de Canadiens s’abonnent à des services d’accès Internet. Les abonnements à un service Internet résidentiel ont augmenté de 3,5 % pour atteindre plus de 13 millions d’abonnés en 2018. Le nombre d’abonnements a augmenté chez tous les types de fournisseurs de services, l’augmentation la plus importante étant rapportée par les autres entreprises dotées d’installations, pour qui les chiffres ont augmenté de 21,8 % de 2017 à 2018.
Bien que les FST titulaires et les entreprises de câblodistribution détenaient la grande majorité du marché par abonnement (85,5 %), leur part de marché est à la baisse depuis 2016. Au contraire, les FST basés sur les services de gros et les autres entreprises dotées d’installations ont vu leur part de ce marché augmenter.
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Les Canadiens consomment plus de données chaque année. La moyenne pondérée de l’utilisation de données de l’industrie en 2018 était de 192,9 Go/mois pour le téléchargement et de 16,7 Go/mois pour le téléversement, soit une hausse de 25,4 % et 24,9 % respectivement.
Année après année, les utilisateurs de services Internet des FST basés sur les services de gros ont consommé beaucoup plus de données que les utilisateurs de tout autre type de fournisseur de services. L’utilisation moyenne pondérée des téléchargements et des téléversements était bien supérieure chez les FST basés sur les services de gros qu’ailleurs dans l’industrie, s’établissait à 231,7 Go/mois pour les téléchargements et 20,7 Go/mois pour les téléversements.
La faible utilisation de données par les abonnés aux services Internet des autres entreprises dotées d’installations peut être attribuée aux limites de capacité des technologies telles que les réseaux sans fil fixes et satellite.
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Les autres entreprises dotées d’installations sont des fournisseurs de services dotés d’installations qui ne sont pas des FST titulaires ou des entreprises de câblodistribution. Il s’agit principalement de fournisseurs de services sans fil fixes et satellites.
À mesure que les Canadiens continuent d’utiliser plus de données, ils s’abonnent à des forfaits de services Internet offrant des vitesses plus rapides et des limites de transfert plus élevées allouant plus d’argent à ces services Internet.
Abonnements à des services Internet offrant des vitesses de téléchargement de 50 à 100 Mbps représentaient 18,9 % de ce secteur en 2018. Les FST basés sur les services de gros ont déclaré le revenu moyen mensuel le plus faible pour cette catégorie de vitesse de téléchargement annoncée, soit 59.21 $. Ce sont les FST titulaires qui ont enregistré le revenu le plus élevé, à 86,86 $. Il est intéressant de noter que les revenus moyens mensuels des FST basés sur les services de gros se situaient bien en dessous de la moyenne globale, quelle que soit la vitesse de téléchargement (à l'exception des vitesses de 100 Mbps et plus), alors que pour les FST titulaires ils étaient supérieurs à la moyenne globale.
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Les services Internet de plus grande capacité sont de plus en plus populaires et sont en voie de prendre une plus grande part des abonnements dans l’avenir. Comme le démontre le Graphique 9.3, 87,8 % des abonnements Internet résidentiels concernaient des services offrant des limites de transfert de 100 Go ou plus, tandis que près de la moitié (47,5 %) concernaient des services sans limites de transfert. Les FST titulaires et les entreprises de câblodistribution cumulaient 43,4 % des abonnements sans limites de transfert, le reste revenait aux FSI indépendants.
Bien que les FST basés sur les services de gros représentent moins de 5 % de tous les abonnements illimités, 71,5 % de tous les abonnements résidentiels à Internet concernaient des services sans limite de transfert, le plus élevé parmi tous les types de services. Les entreprises de câblodistribution et les FST titulaires sont loin derrière pour ce type d’abonnement, avec respectivement 48,4 et 46,9 %. Chez les autres entreprises dotées d’installations, seuls 5,0 % des abonnés souscrivent à un abonnement illimité.
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Les forfaits comportant une capacité de téléversement illimitée ont été catégorisés en fonction de leur limite de téléchargement.
ii. Marché d’affaires
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- Les revenus des services d’accès et de transport ont augmenté de 4,9 % pour s’établir à 1,6 milliard de dollars en 2018.
- Le nombre d’abonnements à des services d’accès a augmenté de 1,7 % pour s’établir à 1,3 million en 2018.
- Les FST titulaires détenaient la plus grande part des revenus des services d’accès (41,8 %), suivis des entreprises de câblodistribution (37,3 %), des autres fournisseurs de services dotés d’installations (11,0 %) et des FST basés sur les services de gros (9,9 %).
- Les revenus d’accès par fibre représentaient 29,8 % des revenus des services d’accès, tandis que l’accès par câble et l’accès par ligne d’abonné numérique (LAN) représentaient 30,1 % et 28,4 %, respectivement.
- Les FSI indépendants généraient 20,9 % des revenus des services d’accès dans le marché d’affaires.
Revenus
Les FSI indépendants, qui ne sont pas affiliés aux FST titulaires canadiens ou aux entreprises de câblodistribution, généraient 20,9 % des revenus des services d’accès, tout en affichant seulement 11,5 % des abonnés en 2018. Les entreprises canadiennes ont payé 3,5 millions de dollars en frais d’utilisation excédentaire Internet, alors que 1,4% des abonnements ont dépassé leur limite mensuelle dans un mois moyen.
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Une partie de la croissance des revenus des entreprises de câblodistribution est attribuable à un reclassement des revenus depuis 2015. En raison d’un changement dans la manière de rapporter les données des entreprises, les données de 2016 des FST basés sur les services de gros, des compagnies de services publicsNote de bas de page 6, des autres entreprises ainsi que des FST titulaires, ne sont pas nécessairement comparables aux années précédentes.
Abonnements
De 2014 à 2018, la croissance du nombre d’abonnements à des services d’accès d’affaires était forte et a surpassé le taux de croissance des abonnements aux services résidentiels (parfois largement), sauf en 2016, lorsque des changements dans l’établissement des rapports des entreprises ont entraîné un changement dans les résultats.
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Technologie
Les services d’accès Internet par modem câble ont affiché une croissance constante de leur part du marché de 2014 à 2018. Cette croissance a fait de l’offre de services aux entreprises au moyen des réseaux de câbles DOCSIS (norme d’interface de service de données sur câble) une partie de plus en plus importante des opérations des entreprises de câblodistribution. D’autres technologies, comme l’accès sans fil fixe ou satellite, ne détenaient qu’une mince part du marché d’affaires.
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Les revenus des services d’accès Internet d’affaires découlent des services fournis au moyen de diverses technologies d’accès. Le segment « autre » fait référence aux autres technologies, comme les technologies d’accès sans fil fixe ou satellite.
Les revenus des services commutés n’ont pas été inclus, car ils représentent moins de 1 % du total des revenus liés aux services Internet d’affaires pour la période 2014-2018. Pour cette raison, le total des pourcentages des revenus des services d’accès Internet d’affaires est inférieur à 100 %. « Fibre » fait référence à la fibre jusqu’aux locaux des abonnés (FTTP).
iii. Disponibilité des services à large bande
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- 85,7 % des ménages canadiens avaient accès à un service de 50/10 Mbps avec transfert de données illimité (une hausse par rapport au 84,1 % en 2017).
- 40,8 % des ménages ruraux avaient accès à un service de 50/10 Mbps avec transfert de données illimité (une hausse par rapport au 37,2 % en 2017).
- Les services FTTH étaient disponibles pour 44,0 % des ménages (une hausse par rapport au 35, 1 % en 2017).
- La LTE-A a crû, passant de 92,0 % de la population en 2017 à 94,9 % en 2018
- Un total de 27,2 % des ménages ruraux dépendaient uniquement de la technologie sans fil fixe pour leur accès à la large bande et ne disposaient pas d’accès à un service à large bande filaire (câble, LAN ou fibre), augmentant légèrement par rapport au 26,2 % de 2017.
Le déploiement de la large bande s’est amélioré depuis 2017. La disponibilité de la large bande dans les régions rurales a particulièrement augmenté pour les vitesses de 25 Mbps et plus et de 50 Mbps et plus, passant respectivement de 65,6 % à 72,1 % et de 39,2 % à 43,0 %. L’objectif fixé par le Conseil, soit un téléchargement de 50 Mbps, un téléversement de 10 Mbps et un transfert de données illimité, était disponible pour 97,7 % de la population dans les régions urbaines (contre 96,6 % en 2017) et pour 40,8 % de la population des régions rurales (contre 37,2 % en 2017).
D’après le Projet d’évaluation de la performance des services Internet à large bande, la plupart des services à large bande offerts au Canada étaient égaux ou supérieurs aux vitesses annoncées, toutes technologies confondues. La section Projet d’évaluation de la performance des services Internet à large bande du site Web du CRTC contient plus de détails sur ce projet et sur les résultats de la première phase.
Sauf indication contraire, les données sur la disponibilité des services à large bande excluent la technologie sans fil mobile. Les « services d’accès satellite » dans la présente section font référence aux satellites de radiodiffusion directe à domicile et non à la technologie utilisée pour brancher les collectivités à Internet.
Disponibilité à l’échelle nationale
| Type de service | Sous-type | 2016 | 2017 | 2018 |
|---|---|---|---|---|
| Large bande mobile | HSPA+ | 99,4 | 99,4 | 99,5 |
| LTE | 98,5 | 99,0 | 99,3 | |
| LTE-A | 83,0 | 92,0 | 94,9 | |
| Large bande filaire | LAN | 77,0 | 72,3 | 70,4 |
| Modem câble | 84,7 | 83,7 | 84,2 | |
| FTTH | 27,5 | 35,1 | 44,0 | |
| Filaire et sans fil fixe | Total | 98,4 | 98,7 | 98,8 |
| Objectif de service universel | 50 Mbps de téléchargement, 10 Mbps de téléversement, option de transfert de données illimité | 84,3 | 84,1 | 85,7 |
| Services des EDR | IPTV | 75,2 | 77,4 | 79,1 |
| Satellite numérique | National | National | National |
Remarques : Le déclin de l’accessibilité de la LAN (ligne d’abonné numérique) de 2016 à 2018 était attribuable au déploiement de la fibre optique en remplacement d’équipement de LAN dans certaines régions, mais l’amélioration de l’établissement de rapports des entreprises a également joué un rôle à cet égard. L’accroissement de la disponibilité de l’accès par modem câble en 2016 est principalement attribuable au changement à la méthodologie liée aux pseudoménagesNote de bas de page 7. La grande majorité des régions où un service 50/10 Mbps était disponible disposaient également d’options de transfert de données mensuel illimité. La couverture mobile est présentée en termes de pourcentage de la population.
La disponibilité des services d’accès Internet par fibre a continué d’augmenter, passant de 35,1 % en 2017 à 44,0 % en 2018. Ces déploiements de FTTH ont principalement eu lieu dans les grandes régions urbaines. Les FST titulaires ont utilisé leur infrastructure de fibre optique pour rendre le service gigabit disponible à plus de 6,0 millions de ménages, alors que les entreprises de câblodistribution ont principalement eu recours à la technologie DOCSIS 3.1 pour rendre ce service disponible à plus de 7,1 millions de ménages. Cependant, de manière générale, les services gigabit par fibre présentent des vitesses de téléversement beaucoup plus rapides que leurs homologues DOCSIS.
Les FST titulaires et d’autres fournisseurs de services de télévision non traditionnels ont continué d’accroître la disponibilité des services de télévision sur protocole Internet (IPTV), s’établissant comme concurrence aux systèmes traditionnels de diffusion par câble tout en mettant à profit leur infrastructure de large bande pour fournir des services autres qu’Internet et le service de téléphonie traditionnelle.
Des services à des vitesses atteignant ou dépassant l’objectif de téléchargement et de téléversement de 50/10 Mbps du Conseil et offrant une option de transfert mensuel illimité de données étaient disponibles pour 85,7 % des ménages canadiens. Cependant, la disponibilité variait considérablement selon l’état urbain ou rural de la région : seulement 40,8 % des ménages ruraux avaient accès à ce type de service, contre 97,7 % des ménages urbains. Les abonnements à un service 50/10 Mbps offrant un transfert mensuel illimté de données a augmenté à 29,0 % en 2018, comparativement à 21,1 % en 2017.
Si l’empreinte totale de toutes les régions ayant un accès à des services à large bande situés entre 25 Mbps et plus et de 150 Mbps et plus a augmenté, la disponibilité des services à large bande de 200 Mbps et plus et des services gigabit a, elle, explosé en 2018.
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La disponibilité de services à large bande de haute vitesse est en croissance au Canada. Ce diagramme exclut les services à large bande fournis au moyen de technologies satellites et mobiles.
Un service gigabit est tout service dont la vitesse de téléchargement des données est de 940 Mbps ou plus.
Disponibilité de la large bande par province et territoire
La disponibilité est restée variable par province relativement aux services haute vitesse à large bande. La Saskatchewan, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nord affichaient une couverture inférieure des services de 50 Mbps. La Colombie-Britannique, le Québec et l’Ontario étaient en tête relativement à la disponibilité des services de 50 Mbps.
En règle générale, la disponibilité de la large bande gigabit s’est améliorée en 2018, la Colombie-Britannique et l’Alberta ayant connu les plus grandes améliorations. Les services gigabit étaient disponibles pour 73.7 % des ménages en Colombie-Britannique en 2018, une hausse considérable par rapport au 17,4 % de l’année précédente. De 2017 à 2018, les ménages albertains ont aussi profité d’une importante amélioration, passant de 6,0 % à 38,1 %. Durant cette même période, la disponibilité des services gigabit au Canada a augmenté de 30,1 %, passant de 49,9 % à 65,0 %.
La grande majorité des régions qui avaient accès au service à large bande avait accès à des vitesses de 5 Mbps ou plus, à l’exception du Nunavut, où la couverture pour ce type de vitesse était bien moindre. En fait, seuls 49,7 % des ménages du Nunavut avaient accès à des vitesses d’au moins 5 Mbps, et aucun n’avait accès à des vitesses supérieures ou égales à 16 Mbps.
| Province/territoire | 5 Mbps + | 25 Mbps + | 50 Mbps + | 50/10 Mbps et transfert de données illimité | 100 Mbps + | Gigabit |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Colombie-Britannique | 98,1 % | 96,1 % | 93,2 % | 92,6 % | 93,1 % | 73,7 % |
| Alberta | 99,7 % | 97,7 % | 85,1 % | 84,9 % | 82,0 % | 38,1 % |
| Saskatchewan | 97,1 % | 85,4 % | 57,1 % | 54,7 % | 57,1 % | 0,0 % |
| Manitoba | 98,2 % | 95,6 % | 72,3 % | 71,6 % | 71,4 % | 9,0 % |
| Ontario | 98,4 % | 94,3 % | 87,7 % | 87,2 % | 86,2 % | 77,3 % |
| Québec | 98,1 % | 94,2 % | 91,0 % | 90,1 % | 88,5 % | 68,9 % |
| Nouveau-Brunswick | 94,6 % | 90,6 % | 81,1 % | 81,1 % | 81,0 % | 81,0 % |
| Nouvelle-Écosse | 93,7 % | 79,8 % | 78,9 % | 78,0 % | 78,0 % | 74,2 % |
| Île-du-Prince-Édouard | 92,8 % | 85,4 % | 60,2 % | 60,2 % | 60,2 % | 56,0 % |
| Terre-Neuve-et-Labrador | 90,3 % | 80,1 % | 71,2 % | 71,2 % | 71,2 % | 59,2 % |
| Yukon | 90,5 % | 60,8 % | 60,8 % | 0,0 % | 60,8 % | 0,0 % |
| Territoires du Nord-Ouest | 97,7 % | 61,8 % | 61,8 % | 0,0 % | 53,7 % | 0,0 % |
| Nunavut | 49,7 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
| Canada | 97,9 % | 93,7 % | 86,5 % | 85,7 % | 84,9 % | 65,0 % |
Puisque le service par satellite a une couverture nationale, il est exclu du tableau.
Disponibilité de la large bande dans diverses communautés
Description longue graphique
- 97,7 % des ménages urbains avaient accès à des services Internet offrant 50 Mbps de téléchargement, 10 Mbps de téléversement et un transfert de données illimité, contre 40,8 % pour les ménages ruraux.
- Seulement 31,3 % des réserves des Premières Nations avaient accès à des vitesses de 50/10/illimité.
- Les services à large bande 50/10 Mbps avec transfert de données illimité étaient disponibles pour 89,3 % des ménages des CLOSM
Aux fins du présent rapport, la population de langue officielle en situation minoritaire est définie en fonction de la première langue officielle parlée telle que définie dans la Loi sur les langues officielles à partir des données du recensement de 2016. Dans l’ensemble des provinces et des territoires, sauf au Québec, le français est la langue officielle en situation minoritaire. La présence de populations de langue officielle en situation minoritaire dans un rayon de 25 km d’une école de langue officielle en situation minoritaire a été utilisée pour modéliser et cartographier les communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM).
Les réserves des Premières Nations, représentant la population totale et les logements dans les réserves selon Statistique Canada, ont été incluses dans l’analyse. Les chiffres ne concordent donc pas forcément avec ceux d’autres sources officielles.
Comme mentionné précédemment, des services à des vitesses atteignant ou dépassant l’objectif de téléchargement et de téléversement de 50/10 Mbps du Conseil et offrant une option de transfert mensuel illimité de données étaient disponibles pour 85,7 % des ménages canadiens. Toutefois, les populations rurales et les petits centres de population ont continué d’accuser un retard par rapport aux populations urbaines pour ce qui est de la disponibilité de ces services à large bande, 40,8 % seulement des ménages ruraux et 88.7 % des petits centres de population y ayant accès. Cela contraste avec la disponibilité quasi totale de ces services dans les centres de moyenne et de grande taille. Bien que l’écart soit considérable entre les régions rurales et les régions urbaines pour ce qui est des services 50/10 avec transfert de données illimité, il tend à diminuer.
En 2018, 89,3 % de la population des CLOSM du Canada avaient accès à des services Internet 50/10 avec transfert de données illimité, les CLOSM de la Colombie-Britannique et du Québec étant en tête avec 97,1 % et 92,6 % de disponibilité respectivement.
La disponibilité des services 50/10 avec transfert de données illimité dans les réserves des Premières Nations était inférieure à celle des régions rurales, soit seulement 31,3 %. Ces services n’étaient pas accessibles dans les réserves des Premières Nations de Saskatchewan, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.
Les progrès dans le déploiement de la large bande en milieu rural concernaient principalement les tranches de 25 Mbps et plus et de 50 Mbps et plus, leur disponibilité passant de 65,6 % à 72,1 % et de 39,2 % à 43,0 % respectivement. Ces progrès sont principalement attribuables aux déploiements continus de la technologie sans fil fixe LTE. Le déploiement pour les tranches de vitesses inférieures n’a pas progressé considérablement, puisque celui-ci s’est concentré majoritairement dans les régions où des services de faible vitesse étaient déjà établis.
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Il est déterminé que les petits centres de population sont ceux qui ont une population entre 1 000 et 29 999 habitants. Il est déterminé que les moyens centres de population sont ceux qui ont une population entre 30 000 et 99 999 habitants. Il est déterminé que les grands centres de population sont ceux qui ont une population de plus de 100 000 habitants. Les régions rurales ont une population de moins de 1 000 habitants, ou moins de 400 habitants par kilomètre carré.
Les barres associées aux technologies HSPA+ et LTE démontrent l’effet supplémentaire que l’inclusion de ces technologies aurait sur les catégories suivantes : les technologies HSPA+ et LTE sur la disponibilité d’un service de 1,5+ Mbps, et la technologie LTE sur la disponibilité d’un service de 5+ Mbps.
Puisque le service par satellite a une couverture nationale, il est exclu du graphique.
En 2018, la large bande était disponible quasiment partout au pays, y compris dans les CLOSM pour les vitesses de 25 Mbps et plus. Toutefois, les services à large bande offrant ces vitesses n’étaient pas aussi répandu dans les régions rurales et les réserves des Premières Nations. Par ailleurs, moins de la moitié des ménages des régions rurales et des réserves des Premières Nations avaient accès à des services à large bande offrant des vitesses de 50 Mbps et plus.
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En 2018, 85,8 % des ménages dans les réserves des Premières Nations avaient accès à des services Internet à large bande offrant une vitesse d’au moins 5 Mbps. La disponibilité diminue à environ la moitié des ménages pour les vitesses de 25 Mbps et plus et à moins du tiers des ménages pour les vitesses de 50 Mbps ou plus.
La disponibilité varie considérablement d’une province à l’autre et d’un territoire à l’autre. Ainsi, les ménages des réserves des Premières Nations du Nouveau-Brunswick et de la Colombie-Britannique bénéficient du taux de disponibilité de services Internet le plus élevé pour les vitesses de 50 Mbps et plus (87,2 % et 69,1 %, respectivement), alors que ces services ne sont pas encore disponibles aux ménages des réserves des Premières Nations du Nord, de Terre-Neuve-et-Labrador et de Saskatchewan.
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Les services Internet à large bande étaient disponibles pour quasiment l’ensemble des CLOSM en 2018. La Colombie-Britannique et le Québec bénéficiaient de la couverture la plus étendue pour les vitesses supérieures à 50 Mbps alors que la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut affichaient les couvertures les plus restreintes. Les ménages des CLOSM du Nunavut, eux, n’avaient pas accès à des services à large bande offrant une vitesse d’au moins 25 Mbps.
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En 2018, 85,7 % des ménages canadiens avaient accès à des services respectant l’objectif fixé par le Conseil, soit un téléchargement de 50 Mbps, un téléversement de 10 Mbps et un transfert de données illimité. Les populations urbaines de moyenne et grande taille avaient presque toutes accès à ces services contre un peu moins de la moitié des ménages dans les régions rurales (40,8 %). Si 31,3 % des ménages dans les réserves des Premières Nations avaient accès à des services Internet respectant l’objectif du Conseil, les ménages des CLOSM, eux, y avaient accès à 89,3 %.
| Province/territoire | Tous | Grands centres de population | Moyens centres de population | Petits centres de population | Régions rurales | Réserves des Premières Nations | CLOSM |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Colombie-Britannique | 92,6 | 99,9 | 99,8 | 93,5 | 58,4 | 66,7 | 97,1 |
| Alberta | 84,9 | 99,5 | 98,7 | 89,8 | 21,1 | 12,0 | 91,4 |
| Saskatchewan | 54,7 | 98,5 | 98,7 | 43,2 | 1,7 | 0,0 | 74,6 |
| Manitoba | 71,6 | 98,8 | 100,0 | 73,8 | 12,7 | 1,8 | 74,5 |
| Ontario | 87,2 | 99,1 | 98,5 | 93,2 | 29,5 | 17,0 | 83,7 |
| Québec | 90,1 | 99,8 | 99,8 | 92,0 | 59,2 | 44,7 | 92,6 |
| Nouveau-Brunswick | 81,1 | 99,7 | 99,5 | 99,9 | 63,4 | 87,2 | 90,2 |
| Nouvelle-Écosse | 78,0 | 99,9 | s.o. | 98,4 | 51,6 | 43,9 | 71,4 |
| Île-du-Prince-Édouard | 60,2 | s.o. | 100,0 | 100,0 | 31,4 | 29,7 | 60,6 |
| Terre-Neuve-et-Labrador | 71,2 | 99,8 | s.o. | 86,0 | 46,1 | 0,0 | 70,2 |
| Yukon | 0,0 | s.o. | s.o. | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Territoires du Nord-Ouest | 0,0 | s.o. | s.o. | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
| Nunavut | 0,0 | s.o. | s.o. | 0,0 | 0,0 | s.o. | 0,0 |
| Canada | 85,7 | 99,4 | 99,2 | 88,7 | 40,8 | 31,3 | 89,3 |
Pour les cartes suivantes, les données sont disponibles pour l’exportation par le panneau de données Cartovista en utilisant le bouton « Exporter »; le panneau de données est disponible dans la partie inférieure gauche de la carte. Des instructions détaillées sur l’utilisation des cartes Cartovista sont disponible sur le site web de Cartovista.
Télécharger: MapInfo pour la carte 9.1 Télécharger: KML pour la carte 9.1
Source: Données recueillies par Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) et le CRTC et Recensement de 2016, Statistique CanadaNote: Cette carte présente les endroits où 75 % des logements (ménages) dans un bloc de quatre kilomètres carrés ont accès à la vitesse indiquée. La carte interactive de la disponibilité des services de large bande fixe est aussi disponible en ligne.
Télécharger : MapInfo pour la carte 9.2 Télécharger : KML pour la carte 9.2
Source : Données recueillies par Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) et le CRTC et fichier du réseau routier, 2018 de Statistique CanadaNote : Cette carte illustre les régions du Canada où se trouvent des réserves de Premières Nations. La couleur du cercle et le chiffre qu’il contient représentent le type précis de réserves de Premières Nations et le nombre de réserves dans chaque région. Il est possible de consulter la disponibilité de la large bande dans chaque subdivision de recensement dans l’ensemble de données. Agrandissez la carte pour mettre à jour l’infobulle contenant les données relatives à la disponibilité de la large bande ou consultez le tableau de données au bas de la carte pour avoir les renseignements complets. La carte interactive du nombre de réserves est aussi disponible en ligne.
Les données de population et/ou de logement ne sont pas disponibles pour certaines réserves. Dans ces cas, la population et les logements présenteront zéro et la couverture est estimée selon le nombre de points de pseudoménages.
Télécharger : MapInfo pour la carte 9.3 Télécharger : KML pour la carte 9.3
Source: Données recueillies par Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) et le CRTC et Recensement de 2016, Statistique CanadaNote : Cette carte illustre les régions du Canada où se trouvent des CLOSM. Les cercles bleus sont des CLOSM modélisées comme une région à moins de 25 km d’une école de langue officielle en situation minoritaire. La carte interactive des CLOSM est aussi disponible en ligne.
iv. Applications de large bande
Description longue graphique
| Utilisation moyenne des données par heure pour le service filaire | Utilisation moyenne des données par heure pour le service sans fil (LTE) | |
|---|---|---|
| Netflix | 2,86 Go | 0,32 Go |
| YouTube | 4,82 Go | 0,60 Go |
| CBC Radio 1 | 0,05 Go | 0,05 Go |
| Spotify | 0,05 Go | 0,14 Go |
Utilisation de données
Dans la politique réglementaire de télécom 2016-496, le Conseil a établi des critères pour mesurer l’atteinte de son objectif du service universel, lequel inclut la disponibilité d’un service d’accès Internet à large bande offrant des vitesses d’au moins 50 Mbps pour le téléchargement, de 10 Mbps pour le téléversement ainsi qu’une option pour l’allocation de données illimitée (50/10/illimité).
Les Canadiens dépendent de plus en plus de leur service Internet pour connaître l’actualité, partager des renseignements, communiquer, faire des affaires, se divertir et s’instruire.
Ils utilisent de plus en plus souvent les types de services suivants : diffusion audio et vidéo en continu, jeux vidéo en ligne, vidéoconférence en direct, télétravail, accès à des fichiers de données de grande taille dans le nuage et leur transfert.
Les taux de consommation de données pour ces services peuvent varier de 50 Mb par heure pour les services audio à 5 Go par heure pour la diffusion vidéo 4K en continu.
Avec le nombre toujours croissant d’appareils connectés au réseau résidentiel qui consomment toujours plus de données, il peut être nécessaire pour les ménages canadiens d’avoir un service 50/10/illimité afin que plusieurs personnes puissent utiliser simultanément ces types de services et qu’ils participent efficacement à l’économie digitale et à la société.
Services de diffusion en continu
Les services de diffusion en continu sur Internet consomment des données selon des débits binaires différents. Ceux-ci sont mesurés en mégabits par seconde (Mbps) ou en gigaoctets par heure (Go/h). De manière générale, les services de diffusion vidéo en continu consomment des données à un débit binaire supérieur à celui des services de diffusion audio en continu, car la diffusion vidéo comporte plus d’information.
Normalement, un débit binaire élevé peut aussi permettre la diffusion audio ou vidéo de grande qualité. Cependant, selon l’appareil de l’utilisateur final, une diffusion de grande qualité pourrait être indiscernable d’une diffusion de faible qualité. Par exemple, sur un téléphone intelligent, vous pourriez ne pas être en mesure de distinguer une diffusion vidéo ultra-haute définition d’une diffusion de plus faible résolution en raison de la taille relativement petite de l’écran.
Les taux selon lesquels les services de diffusion en continu consomment des données peuvent varier significativement. Certains services permettent à l’utilisateur de contrôler manuellement la qualité ou la quantité de données utilisée, alors que d’autres effectuent ces réglages automatiquement. Consultez la section Méthodologie ci-dessous pour avoir plus de renseignements.
Les Graphique 9.27 et Graphique 9.28 illustrent la moyenne et l’écart de données que peuvent consommer certains services de diffusion en continu par heure selon la nature du branchement Internet, soit filaire (large bande) ou sans fil (LTE) respectivement.
Description longue graphique
| Débit moyen (Go/h) | Débit le plus bas observé (Go/h) | Débit le plus haut observé (Go/h) | |
|---|---|---|---|
| YouTube | 4,82 | 0,73 | 8,27 |
| Netflix | 2,86 | 0,35 | 7,92 |
| CraveTV | 2,20 | 1,95 | 2,46 |
| Global TV | 1,22 | 1,13 | 1,30 |
| CBC TV | 0,89 | 0,24 | 1,30 |
| Spotify | 0,05 | 0,05 | 0,05 |
| Google Music | 0,06 | 0,03 | 0,10 |
Description longue graphique
| Débit moyen (Go/h) | Débit le plus bas observé (Go/h) | Débit le plus haut observé (Go/h) | |
|---|---|---|---|
| CraveTV | 1,90 | 1,79 | 2,01 |
| CBC TV | 1,43 | 1,19 | 1,67 |
| Global TV | 1,07 | 0,96 | 1,17 |
| YouTube | 0,60 | 0,25 | 1,25 |
| Netflix | 0,32 | 0,28 | 0,38 |
| Google Music | 0,16 | 0,06 | 0,30 |
| Spotify | 0,14 | 0,08 | 0,18 |
| CBC Radio 2 - Est | 0,06 | 0,06 | 0,06 |
| CBC Radio 1 | 0,05 | 0,04 | 0,06 |
v. Méthodologie
Évaluation de la large bande : méthodologie
Pour recueillir les données dans cette sous-section, le CRTC s’est servi d’un environnement d’essai en vue de recréer la manière dont un client typique utiliserait les services de diffusion en ligne et de communication en temps réel. L’accès aux services s’est effectué au moyen d’un service à large bande filaire résidentiel typique et d’un réseau national de données cellulaires LTE, sur des produits électroniques standards, comme des téléphones et tablettes Android et iOS, des télévisions intelligentes, des ordinateurs de bureau et portatifs Windows, et divers décodeurs. Un navigateur Web a été utilisé pour accéder aux services de diffusion en continu sur ordinateur, et les applications officielles, sur les autres appareils.
Pour mesurer la quantité de données consommée par ces services sur un branchement filaire, un ordinateur Windows spécialement configuré a été inséré entre la connexion Internet et le réseau local. Au moyen d’outils de mesure du trafic des données, toutes les données circulant de part et d’autre de l’appareil d’essai et d’Internet ont été saisies aux fins d’analyse. Pour le branchement LTE, des applications déjà disponibles ainsi que des capacités intégrées dans les systèmes d’exploitation des téléphones ont été utilisées pour mesurer le trafic des données.
Les débits binaires maximums des branchements Internet filaires et LTE ont été mis à l’essai, et il a été déterminé qu’ils étaient beaucoup plus élevés que les débits binaires maximums observés dans les services de diffusion en continu testés (c.-à-d. que les branchements Internet ne limitaient en aucun cas le débit binaire des diffusions). Pour s’assurer de l’exactitude des données, plusieurs mesures ont été saisies pour chaque service et niveau de qualité (lorsque ce réglage était disponible), et l’utilisation de données en arrière-plan (c.-à-d. l’utilisation des applications et services fonctionnant en arrière-plan, autres que celle ou celui mis à l’essai) a été minimisée.
Évaluation de la large bande : observations
Les services de diffusion en continu transmettent leurs données selon différentes cadences, parfois en grosses rafales de données intermittentes, parfois de manière plus continue. Les mesures ont été prises au cours de périodes de temps suffisantes à ce qu’une moyenne représentative puisse être obtenue. Il doit aussi être noté que la plupart des services peuvent modifier la taille des rafales dynamiquement, ce qui rend l’établissement d’un débit moyen un facteur important pour déterminer les spécifications de débit de données de la plupart des services.
Dans une situation typique de consommateur, la bande passante disponible à un moment peut varier en fonction de nombreux facteurs, comme le partage des ressources entre de multiples appareils sur un réseau résidentiel ou lors de déplacements entre différentes zones de couverture sur un réseau mobile. Même si la connexion Internet de l’utilisateur final constitue un facteur pour déterminer la qualité et la stabilité de la diffusion, d’autres facteurs peuvent comprendre la congestion du réseau, la charge du serveur, la latence du réseau et du serveur, et la fonctionnalité de l’appareil de l’utilisateur final. De plus, de nombreux services peuvent changer dynamiquement et automatiquement la qualité (et donc la quantité de données) livrée, en fonction de plusieurs facteurs qui contribuent à la stabilité du flux audio et vidéo transmis à l’utilisateur final.
Étant donné le nombre limité d’échantillons et la diversité de l’équipement et des réglages de réseau, les valeurs rapportées dans cette section devraient être envisagées comme des estimations de cas type et non comme des limites de pire cas.
Utilisation de données : méthodologie
Dans la section des services Internet résidentiels fixes, tous les renseignements relatifs à l’utilisation en gigaoctets par mois et aux abonnements par vitesse et capacité de téléchargement annoncées proviennent des grands FSI. Ces grands FSI doivent remplir des formulaires dans lesquels ils détaillent les forfaits d’accès Internet résidentiels à haute vitesse qu’ils proposent et fournissent. Environ 90 % du total des abonnements à des services Internet résidentiels à haute vitesse ont été vendus par ces FSI en 2018.
L’attribution des formulaires/sondages se fait en fonction de la taille de l’entité. Ainsi, les petits FSI n’ont pas à soumettre ces renseignements afin de leur éviter un certain fardeau réglementaire.
Disponibilité des services à large bande : méthodologie
La disponibilité des services à large bande est calculée en fonction des renseignements fournis par les FSI. De 2013 à 2015, un emplacement était considéré comme desservi si le point représentatif de son îlot de diffusionNote de bas de page 8 se situait dans une zone de desserte de service à large bande. Depuis 2016, les pseudoménagesNote de bas de page 9 d’ISDE sont utilisés, de même que la démographie selon le recensement de 2016. Ainsi, entre autres facteurs, la précision des nouveaux renseignements obtenus sur la portée du déploiement peut avoir légèrement réduit les données sur la couverture dans certaines régions.
Les données sur la disponibilité des services à large bande pourraient ne pas tenir compte des questions liées à la capacité ou à la visibilité directeNote de bas de page 10.
Disponibilité du service mobile : méthodologie
De 2013 à 2017, les lieux étaient considérés comme desservis si le point représentatif de leur îlot de diffusion se situait dans une zone de couverture du service mobile.
En 2018, les pseudo-logements de l’ISDE ont été utilisés avec les données démographiques du Recensement de 2016. Les pseudo-logements sont des points représentant la population d’une région. Ces points sont placés le long des routes dans chaque région, et la population de la région, déterminée par Statistique Canada, est répartie entre ces points. Les données supplémentaires sur les adresses et la position des logements sont utilisées pour orienter cette répartition. L’utilisation de pseudo-logements vise à améliorer l’exactitude des indicateurs de disponibilité plutôt que de présumer que la population d’une région se situe au centre d’une région.
Communautés de langue officielle en situation minoritaire
De nombreux critères différents peuvent être utilisés pour définir les communautés de langue officielle en situation minoritaire. Parmi ces critères, il y a la détermination de la première langue apprise à la maison, de la langue parlée à la maison et de la langue d’éducation.
Aux fins du présent rapport, la population de langue officielle en situation minoritaire est définie en fonction de la première langue officielle parlée telle que définie dans la Loi sur les langues officielles à partir des données du recensement de 2016. Dans l’ensemble des provinces et des territoires, sauf au Québec, le français est la langue officielle en situation minoritaire.
La présence d’une population de langue officielle en situation minoritaire dans un rayon de 25 km d’une école de langue officielle en situation minoritaire a été utilisée pour modéliser et cartographier les CLOSM.
Pour cartographier les communautés de langue officielle en situation minoritaire et calculer la disponibilité du service 50/10 Mbps avec transfert de données illimité, la méthode de placement de la population des communautés de langue officielle en situation minoritaire choisie se concentre sur les régions à moins de 25 km d’écoles de langue officielle en situation minoritaire pour représenter l’emplacement de ces communautés. Cette méthode, mise sur pied par Patrimoine canadien, a été utilisée pour affecter les populations des communautés de langue officielle en situation minoritaire aux divers endroits et pour calculer la disponibilité du service 50/10 Mbps avec transfert de données illimité pour ces communautés.
Réserves des Premières Nations
L’analyse de la disponibilité de la large bande et des services 50/10/illimité a été faite en fonction des subdivisions des réserves des Premières Nations, qui représentent la population totale et les logements dans les réserves d’après les données de recensement de Statistique Canada. Les données ne concordent donc pas forcément avec celles d’autres sources officielles.
Statistique Canada utilise les subdivisions de recensement pour représenter les différents territoires du Canada. Ces subdivisions désignent les municipalités ou les territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques.
Les différentes subdivisions de recensement utilisées par Statistique Canada ont été évaluées. Celles qui représentent les réserves des Premières Nations ont été utilisées dans l’analyse des données ainsi que dans la cartographie de cette population.
Centres de population
Il est déterminé que les petits centres de population sont ceux qui ont une population entre 1 000 et 29 999 habitants. Il est déterminé que les moyens centres de population sont ceux qui ont une population entre 30 000 et 99 999 habitants. Il est déterminé que les grands centres de population sont ceux qui ont une population de plus de 100 000 habitants. Les régions rurales ont une population de moins de 1 000 habitants, ou moins de 400 habitants par kilomètre carré.
Définitions
Les autres entreprises dotées d’installations sont les fournisseurs de services de télécommunication qui ne sont pas de fournisseurs titulaires mais qui possèdent et exploitent des réseaux de télécommunication. Xplornet et Allstream Business sont des exemples d’autres entreprises dotées d’installations.
Les entreprises de câblodistribution sont les anciennes entreprises de câblodistribution monopolistiques qui fournissent également des services de télécommunication (p. ex., téléphonie filaire, Internet, transmission de données et de liaison spécialisée, et services sans fil). Rogers, Shaw et Vidéotron en sont des exemples.
La Fibre jusqu’au domicile (FTTH) est un système de communication par fibre optique où la fibre provenant d’un concentrateur, d’un centre distant ou d’un central local arrive jusqu’à un domicile.
La Fibre jusqu’aux locaux des abonnés (FTTP) est l’équivalent de la FTTH mais la fibre va jusqu’aux locaux d’une entreprise plutôt qu’un domicile.
Un fournisseur de services Internet (FSI) indépendant est un FSI qui n’est ni une entreprise de câblodistribution ni un FST titulaire.
Le terme FST basés sur les services de gros – ou fournisseurs de services non dotés d’installation – fait référence aux entreprises qui achètent généralement des services de télécommunication auprès d’autres fournisseurs soit pour les revendre, soit pour créer leur propre réseau à partir duquel ils peuvent offrir des services à leurs clients. Une entreprise qui possède un petit nombre d’installations et dont l’exploitation se fait en majeure partie au moyen d’installations louées peut aussi être classée comme fournisseur non doté d’installations. Distributel et TekSavvy sont des exemples de FST basés sur les services de gros et de fournisseurs de services non dotés d’installation.
Un fournisseur de services de télécommunication (FST) titulaires est une entreprise qui fournit des services de télécommunication locaux en situation de monopole avant l’arrivée d’entreprises concurrentes. Bell, SaskTel et TELUS en sont des exemples. Les FST titulaires comptent aussi de plus petites entreprises, comme Sogetel et Execulink.
Un îlot de diffusion est un secteur dont tous les côtés sont délimités par des rues et/ou des limites des régions géographiques normalisées. Il s’agit de la plus petite unité géographique pour laquelle les chiffres de population et des logements sont diffusés. Les îlots de diffusion couvrent tout le territoire du Canada.
Le nombre estimé de ménages au Canada est obtenu en divisant la population canadienne estimée au 4e trimestre de Statistique Canada par le rapport population/logement. Quant à lui, le rapport population/logement est obtenu en divisant la population canadienne par le nombre de ménages obtenu du recensement de 2016 de Statistique Canada.
Les populations de langue officielle en situation minoritaire sont les populations anglophones du Québec et les populations francophones dans le reste du Canada. Plus de deux millions de Canadiens font partie d’une communauté de langue officielle en situation minoritaire.
Les pseudoménages sont des points représentant la population d’une région. Ces points sont placés le long des routes dans chaque région, et la population de la région, déterminée par Statistique Canada, est répartie entre ces points. Les données supplémentaires sur les adresses et la position des logements sont utilisées pour orienter cette répartition.
L’utilisation de pseudoménages vise à améliorer l’exactitude des indicateurs de disponibilité plutôt que de présumer que la population d’une région se situe au centre d’une région.
Une réserve est une terre mise de côté par le gouvernement fédéral, dans le cadre de la Loi sur les Indiens ou par la conclusion de traités, à l’usage d’une bande ou Première Nation particulière. Le conseil de bande dispose de « droits d’utilisateurs exclusifs » relatifs à la terre, mais la terre est « possession de la Couronne ». La Loi sur les Indiens prévoit que la terre en question ne peut être la propriété de membres individuels de la bande.
Le revenu moyen par utilisateur (RMPU) est une mesure du revenu généré par abonné. Il est calculé en divisant le revenu total de l’année complète par le nombre moyen d’abonnés de l’année courante et de l’année précédente. La lecture du nombre d’abonnés se fait à partir des données prises à la fin de l’année.
Contenu du rapport
- Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2013 à 2017
- Prix des services de communication au Canada en 2018
- Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion
- Aperçu de la radiodiffusion
- Secteur de la radio
- Secteur de la télévision
- Secteur de la distribution de radiodiffusion
- Aperçu du secteur des services de télécommunication
- Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande
- Secteur des services mobiles de détail
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| Section du rapport | Données ouvertes |
|---|---|
| Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2013 à 2017 | Données Ménages |
| Prix des services de communication au Canada en 2018 | Données Prix |
| Aperçu des communications | Données aperçu des communications |
| Aperçu de la radiodiffusion | Données aperçu de la radiodiffusion |
| Secteur de la radio | Données Radio |
| Secteur de la télévision | Données Télévision |
| Secteur de la distribution de radiodiffusion | Données EDR |
| Aperçu du secteur des services de télécommunications | Données aperçu des télécommunications |
| Secteur des services Internet fixes | Données Internet |
| Secteur des services mobiles de détail | Données Services mobiles |
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