Aperçu de la consultation en ligne de 2009 sur les services de télévision
Le Conseil présente ici les résultats de la consultation en ligne qu’il a menée sur les services de télévision. Étant donné le nombre élevé de Canadiens ayant déposé des observations dans le cadre de cette consultation, des échantillonnages ont été sélectionnés au hasard et analysés. Par conséquent, le Conseil précise que les graphiques ne constituent pas une étude quantitative détaillée, mais offrent plutôt un simple aperçu des préoccupations des consommateurs. De plus, les pourcentages exprimés représentent le nombre de réponses à une question donnée et considérant que plusieurs personnes ont pu fournir une même réponse de multiples fois, compte tenu de la nature même de la consultation.
Le Conseil souligne que les opinions exprimées ici ne sont pas celles de tous les Canadiens, mais plutôt celles des parties qui ont choisi de participer à la consultation parce qu’elles voulaient exprimer des points de vue précis.
La consultation en ligne a ciblé trois thèmes de réflexion, à savoir :
- l’abordabilité,
- le choix,
- la conversion au numérique.
Premier thème
L’abordabilité
Le graphique 1 présente les réponses à la question : « Quelle serait votre réaction si vous deviez payer les signaux de la télévision locale en plus de ce que vous payez déjà pour les services par câble et par satellite? » Les pourcentages sont basés sur un échantillonnage de 3 113 réponses.
Le graphique 2 donne les raisons invoquées dans les 10 % de réponses apparaissant au graphique 1 qui ont exprimé une volonté des consommateurs de payer plus cher la télévision locale.
- 4 % ont indiqué qu’ils paieraient parce que la télévision locale a un prix,
- 2 %, que les consommateurs paieraient parce qu’ils n’avaient pas le choix,
- 2 %, qu’ils paieraient mais qu’ils choisiraient des plus petits forfaits pour compenser l’augmentation,
- 1 %, qu’ils habitaient à la campagne et qu’ils paieraient car ils n’ont pas d’autre choix de fournisseur,
- 1 % ont donné d’autres réponses.
Le graphique 3 présente les raisons invoquées dans les 76 % de réponses apparaissant au graphique 1 qui ont indiqué que les consommateurs refuseraient de payer plus cher les signaux de télévision locale.
- 14 % des réponses indiquent qu’ils ne paieraient pas parce qu’ils croient que les stations de télévision locale n’ont pas besoin d’être renfloués,
- 13 % ne paieraient pas et annuleraient leur service par câble ou par satellite,
- 8 % ne paieraient pas parce qu’ils n’en auraient pas les moyens,
- 8 % ne paieraient pas car ils estiment que la télévision locale n’a aucune valeur,
- 7 % ne paieraient pas et s’intéresseraient à une autre plateforme,
- 4 % ne paieraient pas car ils pensent que les télédiffuseurs dépensent trop pour l’achat d’émissions américaines.
- 3 % ne paieraient pas parce qu’ils obtiennent leurs informations par d’autres moyens,
- 3 % ne paieraient pas parce qu’ils obtiennent leurs signaux en direct,
- 2 % ne paieraient pas parce qu’ils obtiennent leur programmation locale par le canal communautaire.
Le graphique 4 présente les réponses à la question : « Quelles mesures pourraient être prises pour appuyer la télévision locale? » L’échantillonnage est basé sur la proportion de 30 % des 3 113 répondants du graphique 1 ayant répondu à cette question.
Selon 30 % des réponses à cette question :
- 12 % ont affirmé qu’aucune mesure ne devrait être prise,
- 6 %, que le CRTC devrait modifier ses règles,
- 3 %, que des mesures devraient être prises, mais sans préciser lesquelles,
- 3 %, que le canal communautaire devrait offrir une programmation locale,
- 2 %, que la télévision locale devrait bénéficier d’une aide financière,
- 4 % ont donné d’autres réponses.
Deuxième thème
Le choix
Le graphique 5 présente les réponses à la question : « Êtes-vous satisfait de l’accès à la programmation télévisuelle qui vous est offerte par votre entreprise par câble ou par satellite? » Les pourcentages sont basés sur un échantillonnage de 1 104 réponses.
Selon les 1 104 réponses à cette question :
- 91 % des réponses indiquent que les consommateurs ne sont pas satisfaits,
- 9 %, qu’ils sont satisfaits.
Le graphique 6 présente les réponses indiquant que les consommateurs n’étaient pas satisfaits de l’accès à la programmation télévisuelle qui leur était offerte : « Pas satisfaits – Comment préféreriez-vous que les canaux soient offerts? »
- 15 % des réponses indiquent que les consommateurs souhaitent un meilleur choix,
- 62 %, que les consommateurs ne devraient pouvoir choisir que la programmation qu’ils souhaitent regarder,
- 3 %, que les entreprises par câble et par satellite devraient offrir un service de base à prix modique,
- 1 %, que la facturation devrait être plus transparente.
- 4 % des réponses n’indiquent pas de motif pour expliquer pourquoi ils ne sont pas satisfaits,
- 6 % ont donné d’autres réponses.
Le graphique 7 présente les réponses positives à la question : « Les propositions des fournisseurs par câble et par satellite présentent-elles un bon rapport qualité-prix? » Les pourcentages sont basés sur un échantillonnage de 1 104 réponses. Dix pour cent des réponses ont admis que les propositions des fournisseurs par câble et par satellite présentaient un bon rapport qualité-prix.
Les raisons expliquant pourquoi les propositions des fournisseurs par câble et par satellite présentent un bon rapport qualité-prix sont notamment les suivantes :
- 2 % des réponses indiquent que les consommateurs ne paient que les options qu’ils veulent,
- 1 %, que la programmation leur offre les informations qu’ils veulent,
- 4 %, que l’offre est intéressante comparativement à d’autres divertissements,
- 2 %, que les entreprises par câble et par satellite ont enrichi ou amélioré le service,
- 1 % ont donné d’autres raisons.
Le graphique 8 présente les réponses négatives à la question : « Les offres des fournisseurs par câble et par satellite présentent-elles un bon rapport qualité-prix? » Quarante-et-un pour cent des réponses indiquent que les propositions des fournisseurs par câble et par satellite providers ne présentent pas un bon rapport qualité-prix.
Les raisons expliquant pourquoi les propositions des fournisseurs par câble et par satellite ne présentent pas un bon rapport qualité-prix comprennent :
- 7 % citent la piètre qualité de la programmation,
- 7 %, le caractère répétitif de la programmation,
- 7 %, l’insuffisance de programmation locale,
- 4 %, l’insuffisance de la programmation à haute définition,
- 16 % ont donné d’autres raisons.
Troisième thème
La conversion au numérique
Le graphique 9 présente les réponses positives à la question : « L’industrie a-t-elle besoin d’un soutien ou de mesures incitatives pour mettre en œuvre la conversion au numérique? ». Les pourcentages sont basés sur 578 réponses à cette question.
Les raisons données dans les 34 % de réponses déclarant que l’industrie avait besoin de soutien ou de mesures incitatives pour mettre en œuvre les offres de conversion au numérique présentées par les fournisseurs par câble et par satellite sont notamment les suivantes :
- 3 % des réponses indiquent que la programmation numérique devrait être également disponible à tous,
- 8 % appuient la notion d’un service par satellite pour fournir une programmation de télévision locale après la cessation de la diffusion en mode analogique,
- 3 % déclarent que cette aide est nécessaire plus tôt,
- 17 %, que l’industrie a besoin d’être aidée, sans préciser de quelle façon,
- 3 %, que les consommateurs ont besoin d’être aidés.
Le graphique 10 présente les réponses négatives à la question : « L’industrie a-t-elle besoin d’un soutien ou de mesures incitatives pour mettre en œuvre la conversion au numérique? ». Les pourcentages sont basés sur 578 réponses à cette question.
Les raisons invoquées par la tranches de 66 % de personnes ayant répondu que l’aide n’avait pas besoin d’un soutien ou de mesures incitatives pour mettre en œuvre la conversion au numérique sont notamment les suivantes :
- 12 % disent que seules les entreprises les plus fortes devraient survivre et que celles qui ne sont pas à la hauteur devraient cesser leurs activités,
- 6 % soulignent que l’industrie a eu largement le temps de se préparer à cette transition,
- 6 % croient que le modèle d’affaires actuel de la télévision n’est plus pertinent,
- 11 % pensent que les lois du marché devraient prévaloir,
- 13 % estiment que les entreprises devraient résoudre cette question à leurs propres frais,
- 5 % considèrent que la décision de rester en mode analogique devrait revenir au consommateur,
- 8 % ont répondu non,
- 5 % ont donné d’autres réponses.
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