Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2019 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.

La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du CRTC. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels du CRTC concordent avec ces états financiers.

Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.

La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du CRTC sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l'efficacité du système de CIRF.

Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l’efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.

Le CRTC fera périodiquement l'objet d'audits périodiques des contrôles de base par le Bureau du contrôleur général et utilisera les résultats de ces audits pour adhérer à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor.

Entretemps, le CRTC a entrepris une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2019, conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et on trouve en annexe un résumé des résultats et du plan d’action.

Les états financiers du CRTC n'ont pas fait l'objet d'un audit.


Ian Scott
Président et premier dirigeant
Gatineau, Canada
Le 8 août 2019

Claude Doucet, CPA, CGA
Dirigeant principal des finances
Gatineau, Canada
Le 8 août 2019

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
État de la situation financière (non audité)

Au 31 mars 2019 (en milliers de dollars)

2019 2018
Passifs
Créditeurs et charges à payer (note 4) 7 595 6 787
Indemnités de vacances et congés compensatoires 2 543 2 300
Avantages sociaux futurs (note 5) 1 934 2 059
Total des passifs nets 12 072 11 146
Actifs financiers
Montant à recevoir du Trésor 6 117 5 304
Débiteurs et avances (note 6) 2 692 3 053
Total des actifs financiers bruts 8 809 8 357
Actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement
Débiteurs et avances (note 6) (1 002) (1 059)
Total des actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement (1 002) (1 059)
Total des actifs financiers nets 7 807 7 298
Dette nette ministérielle 4 265 3 848
Actifs non financiers
Charges payées d'avance 230 206
Immobilisations corporelles (note 7) 3 565 4 091
Total des actifs non financiers 3 795 4 297
Situation financière nette ministérielle (470) 449

Passif éventuel (note 8)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Ian Scott
Président et premier dirigeant
Gatineau, Canada
Le 8 août 2019
Claude Doucet, CPA, CGA
Dirigeant principal des finances
Gatineau, Canada
Le 8 août 2019

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (non audité)

Pour l'exercice terminé le 31 mars 2019 (en milliers de dollars)

2019
Résultats prévus
2019 2018
Charges
Soutien pour la création de contenu canadien 18 296 18 191 17 664
Connexion au système de communication 21 343 21 861 21 048
Protection au sein du système de communication 12 716 12 288 12 636
Services internes 16 513 16 276 17 633
Charges engagées pour le compte du gouvernement (56) (4) (11)
Total des charges 68 812 68 612 68 970
Revenus
Droits et privilèges 113 861 113 973 112 179
Droits réglementaires 64 209 62 974 58 095
Revenus divers 1 400 485 652
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (130 021) (127 109) (119 366)
Total des revenus 49 449 50 323 51 560
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 19 363 18 289 17 410
Financement du gouvernement et transferts
Encaisse nette fournie par le gouvernement 9 479 10 688
Variations des montants à recevoir du Trésor 813 944
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 9) 7 078 6 919
Transfert des paiements de transition pour la mise en oeuvre des paiements de salaires en arrérages - (4)
Coût (revenu) de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts 919 (1 137)
Situation financière nette ministérielle - début de l'exercice 449 (688)
Situation financière nette ministérielle - fin de l'exercice (470) 449

Information sectorielle (note 10)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
État de la variation de la dette nette ministérielle (non audité)

Pour l'exercice terminé le 31 mars 2019 (en milliers de dollars)

2019 2018
Coût (revenu) de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts 919 (1 137)
Variation due aux immobilisations corporelles
Acquisition d'immobilisations corporelles 617 2 176
Amortissement des immobilisations corporelles (1 143) (919)
Total de la variation due aux immobilisations corporelles (526) 1 257
Variation due aux charges payées d'avance 24 (100)
Augmentation (diminution) nette de la dette nette ministérielle 417 20
Dette nette ministérielle - début de l'exercice 3 848 3 828
Dette nette ministérielle - fin de l'exercice 4 265 3 848

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
État des flux de trésorerie (non audité)

Pour l'exercice terminé le 31 mars 2019 (en milliers de dollars)

2019 2018
Activités de fonctionnement
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 18 289 17 410
Éléments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (1 143) (919)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 9) (7 078) (6 919)
Paiements de transition pour la mise en oeuvre des paiements de salaires en arrérages - 4
Variations de l'état de la situation financière :
Augmentation (diminution) des débiteurs et avances (304) 339
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance 24 (100)
Diminution (augmentation) des créditeurs et charges à payer (808) (990)
Diminution (augmentation) des indemnités de vacances et congés compensatoires (243) (253)
Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs 125 (60)
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement 8 862 8 512
Activités d'investissement en immobilisations
Acquisition d'immobilisations corporelles 617 2 176
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations 617 2 176
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada 9 479 10 688

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

1. Pouvoirs et objectifs

Le CRTC a été institué par le Parlement en 1968 en vertu de la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. Le CRTC est responsable devant le Parlement par l’intermédiaire de la ministre du Patrimoine canadien.

Le CRTC possède le pouvoir de réglementer et de surveiller tous les aspects du système canadien de radiodiffusion de même que les entreprises et les fournisseurs de services de télécommunications qui sont du ressort de la juridiction fédérale. Ses pouvoirs en matière de réglementation sur la radiodiffusion lui sont conférés par la Loi sur la radiodiffusion. Ses pouvoirs en matière de télécommunications découlent de la Loi sur les télécommunications et de diverses « lois spéciales » adoptées par le Parlement à l’égard de certaines compagnies de télécommunications. Le CRTC a également des responsabilités spécifiques en vertu de Loi canadienne anti-pourriel en matière d’enquêtes et d’application de la loi afin de contrer les pourriels et les maliciels et en vertu de la Loi électorale du Canada pour l’établissement et le maintien du Registre de communication avec les électeurs.

Voici la description des programmes du CRTC qui appuient les responsabilités essentielles du CRTC de réglementer et de superviser le système de communication:

Soutien pour la création de contenu canadien

Ce programme vise à garantir une richesse en matière d'offre de contenu canadien à l'ensemble des Canadiens sur une variété de plateformes. Dans le processus de ses ordonnances, décisions, cadres de réglementation et d'autres activités réglementaires, le CRTC encourage la création relative à l'expression canadienne en fournissant un large éventail d'émissions dans lesquelles les Canadiens ont la possibilité d'exprimer leurs états d'esprit, leurs opinions, leurs idées, leurs valeurs et leur créativité artistique. En diffusant du contenu canadien dans des émissions de divertissement et en offrant de l'information ainsi qu'une analyse concernant le Canada, le CRTC donne l'occasion aux Canadiens de participer à la vie démocratique et culturelle de leur pays.

Connexion au système de communication

Ce programme vise à garantir que les Canadiens ont accès à un choix de services de communication de qualité et novateurs à des prix abordables. Particulièrement, guidé par son mandat législatif, le CRTC réglemente, lorsque les forces du marché ne suffisent pas à produire, promouvoir et maintenir un marché des services de télécommunication concurrentiel. Parmi les mesures réglementaires prises, mentionnons celle où il exige des grandes entreprises de téléphonie et de câblodistribution titulaires qu’elles fournissent des services de télécommunication essentiels de gros à leurs concurrents, de manière à encourager des investissements et une innovation soutenus, ainsi que pour offrir davantage de choix aux Canadiens.

Protection au sein du système de communication

Par l’intermédiaire de ce programme, le CRTC favorise le respect et la mise en application de ses lois et règlements divers, y compris les règles touchant les communications non sollicitées. Cela aide à garantir que les Canadiens ont accès à des services de communication d’urgence tels que le service 9-1-1 et les systèmes d’alerte. En conséquence, les Canadiens ont une protection accrue et bénéficient d’un système de communication plus sûr. Voici les principaux objectifs et résultats du CRTC dans la protection des Canadiens : l’accès à des services de communication d’urgence; la protection contre les communications commerciales non sollicitées; et l’habilitation par l’information, la sensibilisation et le savoir.

Services internes

Les Services internes comprennent les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme étant des services à l’appui de programmes ou nécessaires pour permettre à une organisation de s’acquitter de ses obligations générales. Les Services internes désignent les activités et ressources des dix services distincts qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, peu importe le modèle de prestation des Services internes utilisé. Ces services sont : Services de gestion des acquisitions, Services de communication, Services de gestion financière, Services de gestion des ressources humaines, Services de gestion de l’information, Services de technologie de l’information, Services juridiques, Services de gestion du matériel, Services de gestion et de surveillance, Services de gestion des biens immobiliers.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du CRTC énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

  1. Autorisations parlementaires et crédits nets

    Le CRTC est financé en partie par le gouvernement du Canada, au moyen de crédits parlementaires (p. ex. autorisation législative pour les régimes d’avantages sociaux des employés [RASE], crédit budgétaire pour les activités relatives à la Loi canadienne anti-pourriel et au Registre de communication avec les électeurs), et, pour le reste, par la recette nette en vertu d’un crédit provenant des droits de licence qu’il perçoit auprès des industries réglementées. La méthode de recette nette en vertu d’un crédit est un moyen de financer certains programmes ou activités. Selon cette méthode, le Parlement autorise un ministère à utiliser les droits perçus auprès des entités pour couvrir des dépenses directement engagées pour des activités déterminées. Le CRTC peut donc utiliser une partie : a) des droits de licence de la partie I qu’il perçoit auprès des radiodiffuseurs; b) des droits annuels de télécommunication que lui versent les entreprises de télécommunication; c) des droits relatifs aux télécommunications non sollicitées qu'il perçoit auprès des télévendeurs pour financer les dépenses qu'il engage afin de s'acquitter de ses responsabilités législatives en vertu de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications (c.-à.-d. revenus disponibles). Le reste des droits perçus permet de recouvrer les coûts des éléments financés par les autorisations parlementaires (p. ex. RASE) et les coûts engagés par d’autres ministères au nom du CRTC et qui sont classés comme revenus non disponibles. Les droits de licence de radiodiffusion de la partie II sont entièrement considérés comme des revenus non disponibles.

    La comptabilisation des droits perçus et les imputations aux autorisations au cours d'une année donnée ne correspondent pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l'État de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les droits perçus et par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections <<Charges>> et <<Revenus>> de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l’État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2018-2019. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section <<Financement du gouvernement et transferts>> de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ni dans l’État de la variation de la dette nette ministérielle parce que ces montants n’ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2018-2019.

  2. Encaisse nette fournie par le gouvernement

    Le CRTC fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le CRTC est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le CRTC sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

  3. Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)

    Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations du CRTC et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le CRTC a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.

  4. Revenus

    Le CRTC perçoit des droits en vertu de la Loi sur la radiodiffusion, de la Loi sur les télécommunications et de leurs règlements d’application conformément au Règlement de 1997 sur les droits de licence de radiodiffusion, le Règlement de 2010 sur les droits de télécommunication et le Règlement sur les droits de télécommunications non sollicitées. Les droits réglementaires que perçoit le CRTC permettent de recouvrer les coûts du CRTC qui découlent des activités liées à ses programmes. Les droits de licence de la partie II sont des frais réglementaires imposés aux radiodiffuseurs pour le privilège de détenir une licence de radiodiffusion (c.-à-d., droits et privilèges). Ces droits permettent de recouvrer une partie de l’important investissement que le gouvernement du Canada fait chaque année dans le système de radiodiffusion canadien. Les revenus divers sont essentiellement des revenus perçus à travers le régime de sanctions administratives pécuniaires (RSAP) imposé lors d’infractions à la Loi sur les télécommunications telle qu’elle est applicable à la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus (LNNTE) et à la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP). Les autres revenus comprennent : les intérêts sur les comptes en souffrance pour les droits de licence de radiodiffusion, les droits de télécommunication et les sanctions administratives pécuniaires du CRTC; les recettes non fiscales diverses (p. ex., les droits d’accès à l’information); et un gain sur disposition d’actifs capitalisés et non capitalisés à des tiers. Tous les revenus perçus à travers le RSAP sont enregistrés en tant que revenus non disponibles à dépenser à nouveau non fiscaux.

    Les revenus provenant de droits réglementaires sont constatés dans les comptes en fonction des services fournis au cours de l'exercice.

    Les fonds reçus de tiers de l'extérieur à des fins précises sont comptabilisés à leur réception comme revenus reportés. Ils sont constatés dans l'exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.

    Les revenus reportés se composent des montants reçus à l’avance pour la livraison de biens et la prestation de services qui seront reconnus à titre de revenus dans un exercice ultérieur où ils seront gagnés.

    Les autres revenus sont constatés dans l'exercice où s’est produit l’évènement qui a donné lieu aux revenus.

    Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépenser à nouveau ne peuvent servir à acquitter les passifs du CRTC. Bien que l'on s’attende à ce que le Président et premier dirigeant maintienne le contrôle comptable, il n’a pas l’autorité sur la disposition des revenus non disponibles à dépenser à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à dépenser à nouveau sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.

  5. Charges

    Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.

    Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.

  6. Avantages sociaux futurs

    1. Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d’avantages sociaux multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du CRTC au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du CRTC découlant du régime. La responsabilité du CRTC relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
    2. Indemnités de départ : L’accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d’employés éligibles. Les employés ont eu la possibilité d’être payé la valeur totale ou partielle des avantages obtenus à ce jour ou de récupérer la valeur totale ou restante des prestations au moment du départ de la fonction publique. L’obligation restante est calculée à l’aide de l’information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l’ensemble du gouvernement.
  7. Les débiteurs

    Les débiteurs sont initialement comptabilisés au coût. Lorsque nécessaire, une provision pour moins-value est comptabilisée afin de réduire la valeur comptable des débiteurs à des montants qui correspondent approximativement à leur valeur de recouvrement nette.

  8. Immobilisations corporelles

    Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 5 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Le CRTC n'inscrit pas à l'actif les biens incorporels, les œuvres d'art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, les biens situés dans les réserves indiennes et les collections dans les musées.

    Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :

    Catégorie d’immobilisations Période d’amortissement
    Matériel informatique 3 ans
    Logiciels informatiques 5 ans
    Véhicules 5 ans
    Équipement 5 ans
    Améliorations locatives 25 ans

    Les immobilisations en construction sont comptabilisées dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel elles deviennent utilisables et ne sont amorties qu'à partir de cette date.

  9. Passif éventuel

    Le passif éventuel est une obligation potentielle qui peut devenir une obligation réelle advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. S’il est probable que l’événement futur surviendra ou non et qu’une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est comptabilisée et une charge est comptabilisée dans les autres charges. Si la probabilité de l’événement ne peut être déterminée ou s’il est impossible d’établir une estimation raisonnable, l’éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.

  10. Incertitude relative à la mesure

    La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses dans les états financiers et les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l’historique, la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les provisions pour créances douteuses, le passif au titre d’avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.

  11. Opérations entre apparentés

    Les opérations entre apparentés sont comptabilisés à la valeur d’échange.

3. Autorisations parlementaires

Le CRTC reçoit la plus grande partie de son financement des droits qu’il perçoit auprès des industries qu’il réglemente et il reçoit également des autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l'État de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets du CRTC pour l’exercice diffèrent selon qu’ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l’exercice en cours utilisés (en milliers de dollars)
2019 2018
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 18 289 17 410
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les autorisations :
Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs 125 (60)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (7 078) (6 919)
Amortissement des immobilisations corporelles (1 143) (919)
Remboursement de charges des exercices antérieurs et ajustements des créditeurs à la fin de l'exercice 109 154
Diminution (augmentation) des indemnités de vacance et congés compensatoires (243) (253)
Paiements en sus à être recouverts 174 (219)
Sous-total (8 056) (8 216)
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles 617 2 176
Prêts émis pour le compte du gouvernement 31 101
Divers 175 669
Paiements de transition pour la mise en oeuvre des paiements de salaires en arrérages - 4
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance 24 (100)
Sous-total 847 2 850
Autorisations de l'exercice en cours utilisées 11 080 12 044
(b) Autorisations fournies et utilisées (en milliers de dollars)
2019 2018
Autorisations fournies :
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement 7 813 7 731
Montants législatifs 6 263 6 234
Moins :
Périmés : Fonctionnement (2 996) (1 921)
Autorisations de l'exercice en cours utilisées 11 080 12 044

4. Créditeurs et charges à payer

Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer du CRTC : (en milliers de dollars)

2019 2018
Créditeurs - autres ministères et organismes 160 603
Créditeurs - parties externes 822 1 214
Total des créditeurs 982 1 817
Charges à payer 6 613 4 970
Total des créditeurs et des charges à payer 7 595 6 787

5. Avantages sociaux futurs

(a) Prestations de retraite

Les employés du CRTC participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.

Tant les employés que le CRTC versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de modifications à Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d’action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont rejoint le régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.

Le montant des charges de 2018-2019 s’élève à 4,4 million $ (4,2 million $ en 2017-2018). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1,01 fois (1,01 fois pour 2017‒2018) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 fois en 2017-2018) les cotisations des employés.

La responsabilité du CRTC relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.

(b) Indemnités de départ

Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées étaient basées sur l’éligibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Par contre, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2019, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.

Les changements dans l’obligation durant l’année sont les suivants : (en milliers de dollars)

2019 2018
Obligation au titre des prestations constituées, début de l'exercice 2 059 1 999
Charge pour l'exercice 268 1 154
Prestations versées pendant l'exercice (393) (1 094)
Obligation au titre des prestations constituées, fin de l'exercice 1 934 2 059

6. Débiteurs et avances

Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances du CRTC : (en milliers de dollars)

2019 2018
Débiteurs - autres ministères et organismes 479 1 085
Débiteurs - parties externes 1 262 1 319
Avances aux employés 971 838
Paiements en sus à être recouverts 233 60
Sous-total 2 945 3 302
Provision pour créances douteuses sur les débiteurs des parties externes (253) (249)
Débiteurs bruts 2 692 3 053
Débiteurs détenus pour le compte du gouvernement (1 002) (1 059)
Débiteurs nets 1 690 1 994

7. Immobilisations corporelles (en milliers de dollars)

Coût Amortissement cumulé Valeur comptable nette
Catégorie d'immobilisations Solde d'ouverture Acquisitions Aliénations et radiations Solde de clôture Solde d'ouverture Amortissement Aliénations et radiations Solde de clôture 2019 2018
Équipement 348 26 29 345 86 67 29 124 221 263
Véhicules 48 49 - 97 38 6 - 44 53 10
Matériel informatique 3 889 54 1 146 2 797 2 112 636 1 146 1 602 1 195 1 777
Logiciels informatiques 10 689 488 - 11 177 8 890 420 - 9 310 1 867 1 798
Améliorations locatives 347 - - 347 104 14 - 118 229 243
Total 15 321 617 1 175 14 763 11 230 1 143 1 175 11 198 3 565 4 091

8. Passif éventuel

Des réclamations ont été faites auprès du CRTC dans le cours normal de ses activités. Ces réclamations pour lesquelles les dénouements sont indéterminables et dont les montants peuvent faire l’objet des estimations raisonnables de la direction s’élève à environ 75 000 $ au 31 mars 2019.

9. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le CRTC est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Le CRTC conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales.

(a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères

Au cours de l'exercice, le CRTC a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et indemnisation des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés à la valeur comptable comme suit dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle : (en milliers de dollars)

2019 2018
Cotisation de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires 3 682 3 923
Installations 3 340 2 941
Indemnisation des accidentés du travail 56 55
Total 7 078 6 919

Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle.

(b) Autres transactions entre apparentés avec d’autres ministères et organismes : (en milliers de dollars)

2019 2018
Débiteurs 479 1 085
Créditeurs 160 603
Charges 1 288 1 574

Les charges et les revenus inscrits à la section (b) n'incluent pas les services communs fournis gratuitement qui sont inscrits dans la section (a).

10. Information sectorielle

La présentation de l'information sectorielle est fondée sur le cadre ministériel des résultats du CRTC. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés pour les principaux programmes, par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période :

(en milliers de dollars) Soutien pour la création de contenu canadien Connexion au système de communication Protection au sein du système de communication Services internes 2019 Total 2018 Total
Charges
Salaires et avantages sociaux des employés 14 588 17 514 9 741 13 082 54 925 55 379
Installations 882 1 062 595 802 3 341 2 941
Services professionnels et spéciaux 752 885 722 925 3 284 4 189
Machines et matériel 482 726 260 330 1 798 1 298
Transports et télécommunications 379 485 334 237 1 435 1 360
Information 390 318 159 329 1 196 1 304
Amortissement 311 377 211 244 1 143 919
Location 244 297 161 177 879 917
Réparations et entretien 109 134 64 86 393 427
Services publics, fournitures et approvisionnements 53 63 37 64 217 232
Créances douteuses - - 4 - 4 11
Autres 1 - - - 1 4
Charges engagées pour le compte du gouvernement - - (4) - (4) (11)
Total - Charges 18 191 21 861 12 284 16 276 68 612 68 970
Revenus
Droits et privilèges 113 973 - - - 113 973 112 179
Droits réglementaires 20 513 22 689 7 164 12 608 62 974 58 095
Revenus divers 8 3 474 - 485 652
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (119 996) (5 219) (931) (963) (127 109) (119 366)
Total - Revenus 14 498 17 473 6 707 11 645 50 323 51 560
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 3 693 4 388 5 577 4 631 18 289 17 410

Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers – Exercice 2018-2019 (non vérifiée)

Introduction

À l’appui d’un système efficace de contrôle interne, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) évalue annuellement le rendement de ses contrôles financiers afin d’assurer que :

Le CRTC tirera parti des résultats des vérifications périodiques des contrôles de base faites par le Bureau du contrôleur général. Vous trouverez ci-dessous un résumé des travaux réalisés par le CRTC au cours de l’exercice 2018-2019.

Résultats de l’évaluation au cours de l’exercice 2018-2019

Dans une grande mesure, les contrôles relatifs au paiement pour les biens et services et les pouvoirs de payer fonctionnaient bien et constituent une base adéquate pour le système de contrôle interne du CRTC.

Le tableau de délégation du pouvoir de signer des documents financiers et les documents de spécimens de signature ont été mis à jour.

Depuis la transition au système de paye Phénix, la complexité et la portée de ce dernier continuent de présenter de nombreuses difficultés. Le CRTC poursuit la mise en œuvre de nouveaux processus et de nouveaux contrôles pour atténuer les problèmes émergents, comme doter un poste d’agent de liaison des RH, augmenter le personnel des RH et des finances pour superviser les opérations de paye, faire le suivi interne des problèmes de paye, effectuer l’analyse bihebdomadaire des dossiers de payes et surveiller les opérations affichant une différence entre les coûts salariaux prévus et réels afin de relever les trop-payés et les moins-payés. Les ressources humaines et les finances au CRTC travaillent conjointement pour soutenir les employés et les gestionnaires du Conseil.

Plan d’évaluation

Le CRTC continuera de surveiller la performance de son système de contrôle interne en mettant l’accent sur les contrôles de base relatifs aux transactions financières.

Date de modification :