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Décision de radiodiffusion CRTC 2004-28 |
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Ottawa, le 21 janvier 2004 |
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The National Broadcast Reading Service
Incorporated
L'ensemble du Canada |
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Demande 2002-0702-8
Audience publique dans la région de la Capitale nationale
26 mai 2003 |
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VoicePrint - renouvellement de licence
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Le Conseil renouvelle dans la
présente décision la licence de radiodiffusion du service de
programmation sonore de langue anglaise VoicePrint, du 1er
mars 2004 au 31 août 2010. Le Conseil approuve la demande de la
titulaire afin d'augmenter de 0,03 $ son tarif de gros mensuel maximum. |
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La demande
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1. |
Le Conseil a reçu de The National Broadcast
Reading Service Incorporated (NBRS) une demande de renouvellement de la
licence de radiodiffusion du service national de programmation sonore de
langue anglaise appelé VoicePrint. La titulaire a également demandé de
modifier les conditions de licence de VoicePrint afin d'augmenter de
0,03 $ le tarif de gros maximum exigible de chaque entreprise de
distribution offrant le service, soit de 0,01 $ à 0,04 $ par abonné par
mois. |
2. |
Le Conseil a reçu 1 031 interventions
favorables à la demande de renouvellement de licence de VoicePrint. Un
grand nombre de ces intervenants ont souligné l'importance du service de
VoicePrint pour les Canadiens qui sont aveugles ou qui ont une
déficience visuelle. Treize parties ont déposé des interventions
s'opposant à la demande d'augmentation du tarif de gros maximum de NBRS.
Les interventions défavorables sont traitées ci-après dans la section
intitulée « Tarif de gros ». |
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Historique
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3. |
Des bénévoles font la lecture des émissions
de VoicePrint, lesquelles se composent de la lecture d'articles de
nouvelles et de reportages, ainsi que de théâtre sonore. Le service
national principal est produit à Toronto, alors que la programmation
locale est actuellement produite dans deux centres, l'un à Kingston et
l'autre à Niagara Falls (Ontario). VoicePrint dirige également des
centres régionaux à Ottawa, à Winnipeg, à Calgary et à Vancouver; ces
bureaux produisent une programmation régionale. |
4. |
Conscient de la valeur du service unique
qu'offre VoicePrint, le Conseil, dans la décision CRTC
2000-380, 11
septembre 2000, et 2000-380-1, 21 septembre 2000, a rendu l'Ordonnance
de distribution 2000-1 exigeant que le service soit distribué par toutes
les titulaires d'entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR) de
classe 1 et de classe 2, y compris les systèmes de distribution
multipoint (SDM) exploitant dans un marché de langue anglaise, et les
EDR par satellite de radiodiffusion directe (SRD). |
5. |
Conformément à l'Ordonnance de distribution
2000-1, les titulaires de classe 1 et de classe 2 qui exploitent en mode
analogique doivent distribuer VoicePrint sur le second canal d'émissions
sonores (SCES) du service spécialisé de télévision appelé Newsworld1.
Les titulaires de classe 1 et de classe 2 qui exploitent en mode
numérique et les titulaires de SDM doivent distribuer VoicePrint sur un
canal sonore, de préférence adjacent à un service radiophonique de la
CBC. Les EDR par SRD doivent distribuer VoicePrint sur un canal sonore,
de préférence adjacent à un service radiophonique de la CBC, à chaque
abonné qui s'abonne à un bloc de service de base qui offre
principalement des services de langue anglaise. |
6. |
L'Ordonnance de distribution 2000-1 se
trouve dans l'annexe I de la présente décision. |
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Tarif de gros
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Justification de la titulaire relative à sa proposition
d'augmentation de tarif
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7. |
NBRS a déclaré que sa proposition
d'augmenter de 0,01 $ à 0,04 $ son tarif de gros mensuel maximum par
abonné offrirait à VoicePrint un financement plus prévisible et plus
fiable et lui permettrait de ne plus dépendre des subventions, des dons
et des avantages offerts par les radiodiffuseurs lors des transactions
de propriété. La titulaire a fait valoir que si les revenus qu'elle
reçoit actuellement de ces sources sont suffisants pour maintenir le
niveau actuel de service de VoicePrint pour les prochaines années, ils
ne fournissent pas de financement adéquat pour offrir une programmation
élargie. Elle a également déclaré que la plupart des subventions et des
avantages provenant des transactions de propriété et qui ont été
désignés pour soutenir VoicePrint expireront avant la fin de la nouvelle
période d'application de licence et pourraient ne pas être remplacés.
Selon la titulaire, ses revenus publicitaires ne seraient pas suffisants
pour compenser ce manque prévisible. |
8. |
Dans sa demande de renouvellement de
licence, NBRS a déclaré que les recettes supplémentaires provenant de
l'augmentation proposée du tarif seraient consacrées aux améliorations
de la programmation ainsi qu'aux nouvelles initiatives destinées à
fournir un plus grand accès au service aux quelque 2,8 millions de
Canadiens qui sont aveugles, malvoyants ou incapables de lire des textes
imprimés. La titulaire s'est engagée à dépenser, sur une période de sept
ans : |
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- 437 000 $ pour établir, dans 100 communautés réparties au Canada,
des centres qui utiliseront un programme d'ordinateur sur Internet qui
permettra de produire une programmation locale de manière rentable. Au
cours de chaque journée de radiodiffusion de la nouvelle période
d'application de licence, la titulaire consacrerait 60 minutes du
service national principal à de la programmation locale produite dans
ces centres. Toute la programmation produite localement serait
disponible sur le site Web de VoicePrint.
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- 1 131 000 $ pour augmenter de 30 minutes à 60 minutes le volume de
la programmation régionale diffusée sur VoicePrint au cours de chaque
journée de radiodiffusion, et pour établir un centre régional à
Halifax qui fournirait une programmation reflétant le Canada
atlantique.
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- 3 580 000 $ pour augmenter de 8 heures à 12 heures le volume de
programmation originale diffusée au cours de chaque journée de
radiodiffusion. La plupart de la programmation originale proviendrait
des centres régionaux de VoicePrint.
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- 3 201 000 $ pour lancer un programme de sensibilisation afin
d'encourager la notoriété et l'utilisation de VoicePrint. Une
recherche menée par la titulaire a révélé que beaucoup d'utilisateurs
potentiels de VoicePrint ignorent l'existence du service. Bien que la
titulaire s'attende à ce que les centres d'émissions locales soient
des moyens de sensibilisation importants dans leurs communautés, elle
prévoit également engager du personnel mobile pour travailler avec des
bénévoles et des organismes dans d'autres communautés au Canada.
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- 5 828 000 $ pour fournir des blocs de récepteurs de SCES aux 34
500 utilisateurs aveugles et malvoyants. Au cours de la période
actuelle de licence, la titulaire s'est rendue compte que si le
placement de VoicePrint sur le SCES de Newsworld permettait à ses
utilisateurs réguliers et potentiels de trouver plus facilement le
service, l'accès au SCES leur demandait d'importants efforts. La
titulaire a expliqué que la plupart des postes de télévision et des
magnétoscopes en stéréo équipés pour recevoir le SCES emploient des
menus affichés à l'écran et, par conséquent, ne sont pas facilement
accessibles aux utilisateurs aveugles et malvoyants. Pour cette
raison, la titulaire a élaboré un bloc de récepteurs qui permet aux
utilisateurs d'accéder au SCES ainsi qu'à d'autres canaux de
télévision en appuyant sur un simple bouton. La titulaire a indiqué
que les personnes qui peuvent démontrer qu'elles répondent à la
définition légale de cécité seraient admissibles pour recevoir
l'équipement du SCES gratuitement.
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9. |
Étant donné que la fourniture de récepteurs
de SCES n'est pas une activité de radiodiffusion2,
le Conseil, dans une lettre datée du 3 février 2003, a demandé à la
titulaire de donner son avis sur la pertinence d'utiliser des revenus
provenant d'une augmentation de tarif pour financer cette initiative. La
titulaire a répondu dans une lettre datée du 19 février 2003 et a fait
valoir que [ traduction] « dans le cas de VoicePrint, l'accès exige
davantage que de simplement produire et distribuer des émissions ».
Selon la titulaire, les récepteurs de SCES sont fondamentalement
nécessaires pour permettre aux Canadiens qui sont aveugles, malvoyants
et incapables de lire des textes imprimés d'avoir accès à VoicePrint. |
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Préoccupations des intervenants
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10. |
La Canadian Cable Systems Alliance (la CCSA),
qui représente 90 petites et moyennes EDR par câble au Canada, a indiqué
que l'approbation de la proposition d'augmentation du tarif de gros de
VoicePrint amènerait ses membres à payer des frais additionnels
importants sans que leurs abonnés y trouvent un avantage. Selon la CCSA,
l'augmentation du prix du service nuirait à la capacité de certaines EDR
par câble de remplir leur obligation en vertu de l'article 3(t) de la
Loi sur la radiodiffusion (la Loi) « d'assurer efficacement [.] la
fourniture de la programmation à des tarifs abordables ». |
11. |
Dans les interventions individuelles, un
grand nombre de distributeurs ou leurs représentants ont exprimé les
mêmes préoccupations que celles soulevées par la CCSA. Plusieurs de ces
intervenants ont souligné que toute augmentation de tarif doit être
absorbée par l'entreprise de distribution ou le consommateur. Ils ont
également suggéré qu'une augmentation de tarif pourrait amener certains
abonnés à résilier leurs services. MTS Communications Inc., titulaire
d'une EDR par câble qui dessert Winnipeg et les communautés
environnantes au Manitoba, a allégué que l'augmentation de tarif
proposée aurait une incidence négative sur ses activités à titre de
nouvelle venue dans le marché de la distribution, que le coût soit
absorbé par le consommateur ou l'entreprise de distribution. |
12. |
Bien que l'Association canadienne de
télévision par câble (ACTC) ne se soit pas opposée à une augmentation de
tarif pour VoicePrint, elle a estimé qu'une augmentation de 0,01 $
serait justifiée. L'ACTC de même que le Réseau de télévision Star Choice
incorporée, titulaire d'une EDR nationale par SRD, ont allégué que NBRS
a sous-estimé sa capacité de produire des revenus supplémentaires à
partir des sources existantes, comme les tarifs d'abonnement et les
revenus publicitaires. Cogeco Câble inc. (Cogeco), propriétaire de
diverses personnes morales titulaires d'EDR par câble, a soutenu que
NBRS n'a pas correctement évalué l'augmentation potentielle des
abonnements à VoicePrint au cours de la nouvelle période d'application
de licence. Les partenaires de Bell ExpressVu Limited Partnership (Bell ExpressVu),
titulaire d'une EDR nationale par SRD, ont également soutenu que NBRS
n'avait pas suffisamment exploré d'autres sources de financement. |
13. |
Cogeco, Bell ExpressVu et l'ACTC ont
suggéré que les entreprises de distribution ou leurs abonnés ne
devraient pas être obligés de contribuer à l'achat et à la distribution
gratuite de l'équipement du SCES aux utilisateurs. Cogeco a allégué que
l'initiative d'accessibilité proposée n'est pas une activité de
radiodiffusion et, par conséquent, ne devrait pas être financée par le
biais de revenus de radiodiffusion. Bell ExpressVu a allégué que, tant
que tous les abonnés seraient obligés de payer le tarif plus élevé,
seulement les abonnés au câble bénéficieraient des récepteurs de SCES
parce que les EDR par SRD et SDM emploient une technologie numérique et
n'ont pas besoin d'un SCES pour distribuer VoicePrint. L'ACTC a suggéré
que NBRS envisage un autre moyen de rendre les récepteurs de SCES
accessibles à ses utilisateurs, comme le modèle déjà établi par l'Institut
national canadien pour les aveugles, qui offre un point de vente bien
situé où les utilisateurs peuvent acheter des aides techniques au prix
coûtant. |
14. |
Madame Diane Dobson a indiqué qu'elle ne
souhaitait pas payer pour VoicePrint parce qu'elle n'utilise pas le
service. Pour sa part, Monsieur Glenn A. Warkentin a exprimé son
opposition aux services de radiodiffusion incapables d'être
autosuffisants. |
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Réplique de la requérante et proposition de modifications à sa
demande
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15. |
En réponse aux inquiétudes soulevées par la
CCSA et les entreprises de distribution dans leurs interventions, NBRS a
déclaré qu'elle avait commandé un sondage pour connaître l'opinion des
abonnés au câble et au satellite sur l'augmentation proposée du tarif.
NBRS a déclaré qu'une majorité des personnes interrogées lors du sondage
étaient favorables à une augmentation de 0,03 $ pour permettre à
VoicePrint d'améliorer son service aux Canadiens qui sont aveugles ou
qui sont incapables de lire des textes imprimés. |
16. |
NBRS a maintenu que ses projections
financières ainsi que celles relatives au nombre d'abonnés pour la
nouvelle période de licence sont réalistes. Elle a également soutenu que
les intervenants n'avaient pas prouvé le bien-fondé de leurs prétentions
selon lesquelles VoicePrint pourrait produire des revenus
supplémentaires provenant d'autres sources. |
17. |
En réponse aux préoccupations soulevées par
les intervenants et par le Conseil concernant l'initiative
d'accessibilité décrite dans la demande, NBRS a proposé une autre
approche pour fournir un meilleur accès à VoicePrint, de communauté à
communauté. À l'audience, NBRS a déclaré qu'elle consacrerait les fonds
destinés auparavant à la distribution des récepteurs de SCES à des
initiatives qui étendraient le rôle des centres d'émissions locales
qu'elle propose et de son programme de sensibilisation. Plutôt que de
dépendre de bénévoles comme prévu au départ, la titulaire engagerait du
personnel rémunéré pour travailler à temps partiel dans 50 des centres
d'émissions locales proposés. Dans chaque communauté, ces personnes
rémunérées géreraient des bénévoles locaux et seraient responsables de
la sensibilisation au niveau local ainsi que de la liaison avec les
titulaires des EDR locales. Le personnel rémunéré ferait également des
appels à domicile dans la communauté pour aider les utilisateurs à
accéder au SCES. La titulaire a estimé qu'elle pourrait fournir l'accès
à au moins 35 000 foyers au cours de la période de la licence si chaque
membre de son personnel rémunéré visitait deux foyers par semaine. |
18. |
À la suite de l'audience publique, NBRS a
déposé une lettre datée du 27 mai 2003 qui décrivait en détail l'autre
approche qu'elle propose ainsi qu'une révision de ses prévisions de
dépenses. La titulaire a indiqué que, dans les deux premières années de
la nouvelle période d'application de la licence, elle établirait 50
centres d'émissions locales perfectionnés qui seraient exploités par du
personnel à temps partiel et rémunéré. Au cours des deux années
suivantes, elle établirait 50 centres d'émissions locales de base
exploités par des bénévoles, comme elle l'avait proposé initialement
dans sa demande. La titulaire prévoyait que, dans cette autre
proposition, les centres d'émissions locales coûteraient 8 156 000 $ en
sept ans. |
19. |
Au cours des trois premières années de la
nouvelle période d'application de la licence, la titulaire s'attachera à
augmenter ses activités de sensibilisation au niveau national. La
titulaire a expliqué qu'elle aurait besoin de sensibiliser le public à
son service dans les communautés partout au Canada afin de recruter du
personnel et de louer des emplacements pour aménager 50 nouveaux centres
d'émissions locales. À partir de la quatrième année, la titulaire a
prévu réduire progressivement ses efforts de sensibilisation nationaux
parce qu'elle s'attend à ce que, à la cinquième année, les 50 centres
d'émissions locales perfectionnés soient capables d'assumer une part
importante des activités de sensibilisation au niveau local. La
titulaire a prévu que son programme de sensibilisation élargie coûterait
4 505 000 $ en sept ans. |
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Analyse et conclusion du Conseil
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20. |
Lors de l'évaluation de cette demande, le
Conseil a tenu compte des préoccupations exprimées par les intervenants
à l'égard de la proposition d'augmentation du tarif de gros et de son
incidence possible sur les abonnés. Le Conseil reconnaît aussi les
difficultés financières de la titulaire. La plupart des subventions et
des avantages provenant des transactions de propriété qui fournissent
actuellement une grande partie du financement de VoicePrint arriveront à
échéance avant la fin de la nouvelle période d'application de la
licence. En se fondant sur son analyse des prévisions financières de la
titulaire, le Conseil conclut que les revenus publicitaires potentiels
qui, selon toute probabilité, seraient accessibles à VoicePrint au cours
de la nouvelle période d'application de la licence ne compenseraient pas
la perte de revenus provenant des subventions et des avantages. |
21. |
Le Conseil est d'avis que le service unique
de VoicePrint contribue à répondre aux objectifs de l'article 3(1)(p) de
la Loi, qui prévoit que « le système devrait offrir une programmation
adaptée aux besoins des personnes atteintes d'une déficience, au fur et
à mesure de la disponibilité des moyens ». Le Conseil, par conséquent,
estime qu'il est important que VoicePrint ait une source stable de
financement afin de maintenir et d'améliorer son service. |
22. |
Le Conseil estime que la proposition
d'augmentation de tarif est justifiée afin de financer les propositions
de la titulaire pour augmenter le volume de la programmation locale,
régionale et originale diffusée sur VoicePrint ainsi que fournir aux
personnes aveugles ou ayant une déficience visuelle un accès plus facile
au service par des centres d'émissions locales perfectionnés et un
programme de sensibilisation élargie. Le Conseil est d'avis que
l'approche de la titulaire décrite lors de l'audience et dans sa lettre
datée du 27 mai 2003 répond aux inquiétudes relatives au programme
d'accessibilité tel qu'il a été décrit dans la demande de renouvellement
de la licence. Dans la démarche de sensibilisation élargie, le personnel
provenant des centres d'émissions locales sera disponible pour aider les
utilisateurs de VoicePrint à accéder au service et à s'adapter aux
futurs changements technologiques. De plus, le personnel local
favorisera activement la promotion du service dans la communauté. Le
Conseil est d'avis que cette initiative profitera à tous les
utilisateurs de VoicePrint indépendamment de la manière dont le signal
est reçu. |
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Conclusion |
23. |
Se fondant sur son examen de la demande de
renouvellement de licence et tenant compte des observations des
intervenants, le Conseil renouvelle la licence de radiodiffusion
de VoicePrint, du 1er mars 2004 au 31 août 20103.
La licence sera assujettie aux conditions qui y sont énoncées ainsi qu'à
celles qu'on retrouve à l'annexe II de la présente décision. |
24. |
Le Conseil approuve aussi la demande
de la titulaire en vue de modifier ses conditions de licence afin
d'augmenter le tarif de gros mensuel maximum de VoicePrint de 0,03 $.
Par conséquent, à compter du 20 avril 2004, le Conseil autorise la
titulaire, par condition de licence, à exiger : |
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- des frais mensuels d'au plus 0,04 $ par abonné, à chaque
entreprise de câblodistribution et de SDM de classe 1 et de classe 2
distribuant le service VoicePrint dans un marché de langue anglaise;
|
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- des frais mensuels d'au plus 0,04 $ par abonné qui choisit un bloc
de services de base offrant majoritairement des services de langue
anglaise, à chaque EDR par SRD.
|
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La condition de licence est énoncée dans
l'annexe II de la présente décision. |
25. |
Le Conseil s'attend à ce que les recettes
supplémentaires provenant de cette augmentation de tarif de gros de
VoicePrint soient consacrées aux initiatives décrites par NBRS lors de
l'audience et dans sa lettre datée du 27 mai 2003. |
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Équité en matière d'emploi
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26. |
Le Conseil reconnaît que la titulaire a
fait des efforts au cours de la période actuelle de licence en ce qui a
trait à l'équité en matière d'emploi. Conformément à Mise en oeuvre
d'une politique d'équité en matière d'emploi, avis public CRTC
1992-59, 1er septembre 1992, le Conseil encourage la
titulaire à continuer à tenir compte des questions d'équité en matière
d'emploi lors de l'embauche du personnel et en ce qui a trait à tous les
autres aspects de la gestion des ressources humaines. |
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Secrétaire général |
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La présente décision devra être annexée
à la licence. Elle est disponible, sur demande, en média substitut et
peut également être consultée sur le site Internet suivant :
http://www.crtc.gc.ca |
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Annexe I à la décision de radiodiffusion CRTC 2004-28
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Ordonnance de distribution 2000-1 du 21 septembre 2000
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Distribution du service de programmation
du National Broadcast Reading Service Inc. (NBRS) par les personnes
autorisées à exploiter certains types d'entreprises de distribution de
radiodiffusion. |
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Conformément à l'article 9(1)h) de la
Loi sur la radiodiffusion, le Conseil ordonne, par la présente, aux
personnes autorisées à exploiter des entreprises de distribution de
radiodiffusion des types précisés au paragraphe a) ci-après, de
distribuer le service de programmation de NBRS de la manière prévue au
paragraphe b) ci-après, à compter du 12 mars 2001, selon les modalités
et les conditions qui suivent : |
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a) La présente ordonnance vise les entreprises de distribution de
classe 1 et de classe 2, y compris les systèmes de distribution
multipoints (SDM) et les entreprises de distribution par SRD. Dans la
présente ordonnance, ces titulaires sont désignées collectivement
titulaires de licence de distribution.
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b) Les titulaires de licence de distribution doivent distribuer
comme suit le service de programmation de NBRS :
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i) Toute titulaire de classe 1 et de classe 2 qui distribue des
services en mode analogique doit distribuer le service de
programmation de NBRS sur le second canal d'émissions sonores de CBC Newsworld
dans les marchés de langue anglaise;
|
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ii) Toute titulaire de classe 1 et de classe 2 qui distribue des
services en mode numérique et toute titulaire de licence SDM doit
distribuer le service de programmation de NBRS sur un canal sonore,
de préférence adjacent à un canal radiophonique de la CBC, dans les
marchés de langue anglaise;
|
|
iii) Lorsqu'une titulaire de classe 1 ou de classe 2 distribue
des services en modes analogique et numérique, elle doit distribuer
le service de programmation de NBRS conformément au sous alinéa i);
et
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iv) Les titulaires d'entreprises de distribution par SRD doivent
distribuer le service de programmation de NBRS sur un canal sonore,
de préférence adjacent au service radiophonique de la CBC, si
possible, à toutes les personnes abonnées à un bloc de services de
base de l'entreprise qui offre principalement des services de langue
anglaise.
|
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c) Le Conseil autorise les titulaires de licence de distribution à
majorer leur tarif d'abonnement mensuel de base, d'un montant ne
dépassant pas celui autorisé par la licence de NBRS.
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Aux fins de la présente ordonnance, les
expressions service de base, titulaire de classe 1,
titulaire de classe 2, entreprise de distribution par SRD,
autorisé, marché de langue anglaise et service de
programmation doivent être entendues aux sens du Règlement sur la
distribution de radiodiffusion, tel que modifié de temps à autre. |
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Annexe II à la décision de radiodiffusion CRTC
2004-28
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Conditions de licence
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1. La titulaire doit adhérer aux dispositions de la partie 1.1 du
Règlement de 1986 sur la radio, tel que modifié de temps à
autre par le Conseil.
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2. La titulaire ne doit pas diffuser plus de quatre (4) minutes
de matériel publicitaire par heure d'horloge.
|
|
3. La titulaire est autorisée à facturer des frais mensuels d'au
plus 0,04 $ par abonné, à chaque entreprise de câblodistribution et
de SDM de classe 1 et de classe 2 distribuant le service VoicePrint
dans un marché de langue anglaise.
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4. La titulaire est autorisée à facturer des frais mensuels d'au
plus 0,04 $ par abonné qui choisit un bloc de services de base
offrant majoritairement des services de langue anglaise, à chaque
titulaire d'une entreprise de distribution par SRD.
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Notes de bas de pages :
Un
service sur un SCES est distribué en parallèle avec un signal de
télévision comme alternative au signal sonore ordinaire qui accompagne
la partie visuelle d'une émission de télévision. L'auditeur peut
sélectionner ce second signal sonore au moyen d'un téléviseur ou d'un
magnétoscope en stéréo équipés pour capter des SCES, ou encore d'un
décodeur spécial.
La
Loi sur la radiodiffusion définit la radiodiffusion comme la
transmission, à l'aide d'ondes radioélectriques ou de tout autre moyen
de télécommunication, d'émissions encodées ou non et destinées à être
reçues par le public à l'aide d'un récepteur, à l'exception de celle qui
est destinée à la présentation dans un lieu public seulement.
Dans Renouvellements
administratifs, décision de radiodiffusion CRTC
2003-290, 21 juillet
2003, le Conseil a renouvelé la licence de VoicePrint pour une période
de six mois, soit du 1er septembre 2003 au 29 février 2004. |
Mise à jour : 2004-01-21 |