ARCHIVÉ - Transcription, Audience du 17 octobre 2011
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Afin de rencontrer certaines des exigences de cette loi, les procès-verbaux du Conseil seront dorénavant bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des membres et du personnel du CRTC participant à l'audience et la table des matières.
Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu textuel des délibérations et, en tant que tel, est transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, compte tenu de la langue utilisée par le participant à l'audience.
Volume 1, 17 octobre 2011
TRANSCRIPTION DES AUDIENCES DEVANT LE CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES
SUJET:
Afin d'étudier les demandes décrites dans l'Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2011-571, 2011-571-1 et 2011-571-2
TENUE À:
Salles Régence A et B
Delta Centre-Ville Montréal
777, rue University
Montréal (Québec)
17 octobre 2011
Transcription
Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur les langues officielles, les procès-verbaux pour le Conseil seront bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des membres et du personnel du CRTC participant à l'audience publique ainsi que la table des matières.
Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu textuel des délibérations et, en tant que tel, est enregistrée et transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, compte tenu de la langue utilisée par le participant à l'audience publique.
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
Transcription
Afin d'étudier les demandes décrites dans l'Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2011-571, 2011-571-1 et 2011-571-2
DEVANT:
Tom PentefountasPrésident
Timothy DentonConseiller
Suzanne LamarreConseillère
AUSSI PRÉSENTS:
Jade RoySecretaire
Véronique LehouxConseillère juridique
Lyne CapeCoordonnatrice de l'audience et gestionnaire, Politiques et analyse en matière de la radio
TENUE À:
Salles Régence A et B
Delta Centre-Ville Montréal
777, rue University
Montréal (Québec)
17 octobre 2011
- iv -
TABLE DES MATIÈRES
PAGE / PARA
ARTICLES AVEC COMPARUTION
PHASE I
PRÉSENTATIONS
COMPARUTIONS INDIVIDUELLES
1. Bell Media Canada Radio Partnership5 / 31
2. 7954689 Canada inc.66 / 440
3. Dufferin Communications Inc.170 / 1125
4. Metromedia CMR Broadcasting Inc.237 / 1607
- v -
ENGAGEMENTS
PAGE / PARA
Engagement34 / 196
Engagement46 / 277
Engagement105 / 638
Engagement196 / 1276
Engagement197 / 1278
Engagement211 / 1381
Engagement212 / 1389
Engagement236 / 1593
Montreal (Québec)
--- L'audience débute le lundi 17 octobre 2011 à 0907
1 THE SECRETARY: Please take your seats.
2 LE PRÉSIDENT : Alors, bonjour, Mesdames et Messieurs. Bonne journée.
3 D'abord, je dois vous dire qu'il nous fait plaisir d'être à Montréal pour cette audience-là. Il est toujours très agréable de retourner dans nos anciennes résidences pour certains, quelques-uns qui sont toujours ici, des chanceuses.
4 Alors, je vous présente les membres du comité :
5 - Timothy Denton, conseiller national;
6 - Suzanne Lamarre, conseillère régionale du Québec; et
7 - moi-même, vice-président, Radiodiffusion au CRTC, et je présiderai d'ailleurs l'audience.
8 L'équipe du Conseil qui nous assiste comprend :
9 - Lyne Cape, coordonnatrice de l'audience et gestionnaire, Politiques et analyse en matière de la radio;
10 - Véronique Lehoux, conseillère juridique; et
11 - Jade Roy, secrétaire de l'audience.
12 Veuillez vous adresser à madame Roy si vous avez des questions concernant le déroulement de l'audience.
13 Alors, aujourd'hui, nous examinerons quatre demandes pour l'obtention de licences afin d'exploiter des services de radio commerciale AM à Montréal en utilisant les fréquences 690 kHz et 940 kHz, ainsi qu'une demande de modification technique visant l'utilisation de la fréquence 690 kHz.
14 Le Conseil avait reçu des demandes -- pour vous donner un petit peu l'historique -- de Diffusion Métromédia en vue d'exploiter des stations AM sur ces fréquences. Ces demandes devaient être considérées à une audience publique sans comparution en juillet 2011. Cependant, suite aux interventions reçues, le Conseil a décidé de lancer un appel de demandes pour des stations de radio AM à Montréal.
15 Après la publication de l'appel, Diffusion Métromédia a avisé le Conseil qu'il retirait sa demande visant l'exploitation d'un service de programmation de radio AM commerciale de langue française. En réponse à l'appel de demande, le Conseil a reçu quatre demandes.
16 Il est à noter que certaines demandes visent les mêmes fréquences et seront traitées en tant que demandes concurrentes pour le marché de Montréal.
17 Finalement, le Conseil s'engage à une prise de décision rapide concernant ces fréquences. Je peux vous assurer que suite au travail que vous avez effectué et que nous avons également effectué en se préparant pour l'audience d'aujourd'hui en lisant vos mémoires et après avoir écouté vos présentations aujourd'hui et demain, nous allons bosser pour vous donner une réponse rapide pour que vous puissiez continuer avec vos affaires.
18 Alors, j'invite maintenant la secrétaire de l'audience, Jade Roy, à vous expliquer le déroulement de l'audience.
19 Madame la Secrétaire, la parole est à vous.
20 LA SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur le Président.
21 J'aimerais souligner quelques points d'ordre pratique qui contribueront au bon déroulement de cette audience publique.
22 When you are in the hearing room, we would ask that you please turn off your cell phones, beepers and BlackBerrys as they are an unwelcome distraction and they cause interference on the internal communication systems used by our translators. We would appreciate your cooperation in this regard throughout the hearing.
23 Please note that the Commission Members may ask questions in either English or French. Simultaneous interpretation is available during the hearing. L'interprétation anglaise se trouve au canal 1 et l'interprétation française au canal 2. You can obtain an interpretation receiver from the commissionaire at the end of the room.
24 We would like to remind participants that during their oral presentation they should provide for a reasonable delay for the interpretation while respecting their allocated presentation time.
25 We expect the entire hearing to take two days. We will let you know of any schedule changes as they may occur.
26 Pendant toute la durée de l'audience, vous pourrez consulter les documents qui font partie du dossier public pour cette audience dans la salle d'examen qui se trouve dans la Salle Régence C, située à l'extérieur de la salle d'audience à la gauche.
27 We will also be tweeting the documents during the hearing at the @CRTCGCCA using the hashtag #CRTCMTL ou le mot-clic #CRTCMTL.
28 There is a verbatim transcript of this hearing being taken by the court reporter sitting at the table to my right. If you have any questions on how to obtain all or part of this transcript, please approach the court reporter during a break.
29 And now, Mr. Chairman, we will proceed with item 1 on the agenda, which is an application by Bell Media Canada Radio Partnership to amend the broadcasting licence for the English-language commercial radio programming undertaking CKGM Montréal, Quebec.
30 Appearing for the applicant is Mr. Mirko Bibic. Please introduce your colleagues and you will then have 20 minutes to make your presentation.
PRÉSENTATION
31 M. BIBIC : Bonjour, Monsieur le Président, membres du Conseil et personnel du Conseil. Je suis Mirko Bibic, premier vice-président, affaires réglementaires et gouvernementales, de BCE.
32 Sont présents aujourd'hui avec moi :
33 - à ma droite immédiate, Chris Gordon, président de Bell Média Radio, qui présidera notre panel de témoins;
34 - à la droite de Chris, Wayne Bews, directeur général depuis 10 ans de CKGM, maintenant appelée TSN Radio 990 Montréal;
35 - et à la droite de Wayne, Denis Casavant, commentateur sportif et l'un des animateurs de l'émission du matin à la station.
36 - derrière nous, de votre droite à votre gauche, Dave Simon, directeur, ingénierie; Jim Fealy, vice-président, finances; et Lenore Gibson, directrice, affaires réglementaires.
37 Nous sommes ici aujourd'hui pour demander d'améliorer notre service aux auditeurs montréalais en changeant la fréquence de TSN Radio Montréal de 990 kHz à 690 kHz.
38 Présentement, le diagramme du signal de notre fréquence -- 990 -- doit être ajusté au coucher du soleil. Cela entraîne une très mauvaise qualité du signal et altère considérablement l'expérience de nos auditeurs pendant la période cruciale de la soirée.
39 Cette situation est intenable pour une station comme TSN Radio Montréal qui veut améliorer...
--- Difficultés techniques
40 MR. BIBIC: This is the soonest I've ever been buzzed off.
--- Rires
41 M. BIBIC : Est-ce que je devrais continuer ou on attend?
42 COMMISSIONER DENTON: Inquiries are being made.
43 LE PRÉSIDENT : On va essayer de voir s'il n'y a pas de résolution rapide.
--- Pause
44 LE PRÉSIDENT : Est-ce qu'on peut vérifier si ça va se reproduire ou non?
45 LA SECRÉTAIRE : Ce n'est pas supposé.
46 LE PRÉSIDENT : Ce n'est pas supposé. Est-ce qu'on peut confirmer ça? Merci.
47 Monsieur Bibic.
48 M. BIBIC : Donc, je continue.
49 La mauvaise qualité du signal est intenable pour une station comme TSN Radio Montréal, qui veut améliorer aux services en développant de solides auditoires, en particulier durant les reportages sportifs diffusés en direct le soir.
50 Comme nous allons l'expliquer, l'approbation de notre demande fera en sorte que nos auditeurs profitent d'un meilleur service et d'une meilleure programmation. Cela permettra aussi à la station de contribuer plus largement au secteur de la radio de Montréal et à la communauté en général, tout en posant des bases permettant à Bell Média Radio de prendre un engagement encore plus grand envers la radiodiffusion au Québec.
51 Chris.
52 MR. GORDON: Over the years, we have received numerous complaints from our listeners about TSN Radio Montreal's impaired signal. Now a huge number of these listeners have written directly to you -- over 180 people -- to say that they want a clearer signal. Approval of our application is the best opportunity to address our listeners' longstanding concerns about our station.
53 There are two important points to make about these supporting interventions. First, the vast majority of them -- over 90 percent -- came from listeners and not our advertising clients. And second, the letters are not just in support of our application but also directly address the reception issues that our listeners have experienced.
54 You will be hearing from some of our supporters later on but in the meantime I would like to read you some excerpts from the supporting interventions:
55 - From Philip Doucet: I live on the West Island of Montreal and I am an avid listener to the Team 990. When travelling to my parents' home in Saint-Lazare or to downtown Montreal in the evenings there are often reception difficulties. My colleagues and I have discussed the possibility of advertising on the Team 990 but with the reception difficulties we find it does not make economic sense.
56 - From Greg Johnson: It is unacceptable that a radio station located in Montreal broadcasting important local content cannot even be heard over the entire island and the closely surrounding communities.
57 - And our personal favourite from Jennifer Darling: Dating a boy on the West Island means driving with a terrible Team 990 signal at night.
58 TSN Radio Montreal's poor signal is clearly a source of irritation for our listeners. Their concerns are paramount in our minds as we look to the Commission to assist us with a solution that will improve the reception of our signal and allow them to listen unimpaired to the important local sports content they desire.
59 Our commitment to the community is clear. Despite struggling with an impaired signal, we have continued to invest in high-quality programming to keep both listeners and advertisers engaged. Securing the English broadcast rights to the Montreal Canadiens and rebranding to TSN Radio Montreal are two recent examples of this. The broadcast of Habs games, so important to Montrealers, now makes it even more critical for our station to obtain a better signal.
60 However, operating with a deficient signal has negatively impacted TSN Radio Montreal's profitability and thus our ability to provide even more local programming in the evenings. The station sustained losses of $4.9 million between 2007 and 2011. In fact, it lost money each of the last 10 years that it has operated as a sports station.
61 Critically, TSN Radio Montreal's impaired signal detrimentally impacts our listeners during key periods of the broadcast day when they most want to listen: first, in the winter months, the first half of our morning show; and again in the winter months, the second half of the afternoon drive show; and of course, third, live sports broadcasts in the evenings.
62 Correcting the signal deficiency will first and foremost improve our customer experience and allow us to boost advertising revenues, a critical precondition to financial health, and make further investments into our local programming.
63 We want to contribute more to radio broadcasting in Quebec, but first we must stabilize TSN Radio Montreal and put it on a strong financial footing. Once done, we can look to expand our radio presence in Montreal, and indeed Quebec.
64 With its current class B frequency, TSN Radio Montreal is required to protect stations located thousands of kilometres away from skywave interference. We protect these faraway stations by adjusting our antenna pattern from sundown to sunup.
65 By comparison, the daytime versus nighttime geographic coverage of our current frequency -- as attached in the Appendix -- demonstrates that this required antenna pattern change severely restricts the station's nighttime coverage, particularly on the West Island where there is a sizeable listenership which is so critical to our advertisers.
66 Practically, this loss of coverage means that TSN Radio Montreal's ratings plummet at night. On average, we experience a 31 percent audience decline in our target demographic of men 25-54 after 7:00 p.m. between October and April.
67 In order for you to appreciate TSN Radio Montreal's signal issues, we have taken an audio sample of the interference in Vaudreuil-Dorion, an area well within the 15mV contour and here is what it sounds like at 4:45 p.m. near the corner of Boulevard Cité-des-Jeunes and Avenue St-Charles.
--- Présentation audio
68 MR. GORDON: And here is what it sounds like at the same location at 10:50 p.m.
--- Présentation audio
69 MR. GORDON: So you can hear why our listeners believe this is unacceptable due to the significant signal limitations that would affect any mainstream commercial radio station. We, and our listeners, have had no choice over the last decade but to live with it as there hasn't been a viable solution up until now and now there is.
70 An improved frequency is absolutely necessary to stem the early morning, late afternoon and evening decline in listening and to stabilize TSN Radio Montreal's operations and allow us to provide better service to our listeners in the City of Montreal.
71 MR. BEWS: Good morning.
72 Our deep connection with the community comes from our strong emphasis on local programming. We offer a variety of local programs throughout the day on both professional and amateur sports in Montreal.
73 This includes The Montreal Forum with one of Montreal's premier hockey insiders, Tony Marinaro; The Tieman Show with Randy Tieman; Melnick in the Afternoon; The Franchise, which highlights the amateur sports scene in Montreal; and of course our morning show, hosted by Denis, Elliott Price and Shaun Starr. All told, on average, we broadcast 100 hours of local programming each week.
74 Our connection with our listeners will only get stronger as we are now the English-language broadcaster for the Montreal Canadiens games. This makes it even more critical to improve the station's signal quality.
75 With financial stability, we will expand local programming. For example, we will extend our post-game shows after the Habs games from two to four hours. We do this successfully in Vancouver and Ottawa, two markets where we have strong sports stations. And on off-game nights, we will add more local programming in order to satisfy our listeners' demands.
76 A strong TSN Radio Montreal will also be able to give back even more to the local community through increased support to charities and other organizations like youth and amateur sports and Hockey for the Homeless.
77 M. CASAVANT : Monsieur le Président, membres du Conseil, être un fervent amateur de sports et être payé pour parler de sports, c'est vivre un rêve d'enfance. À titre de co-animateur de l'émission du matin à TSN Radio Montréal et de commentateur sportif à RDS, je suis aux premiers rangs pour observer la passion que les Montréalais démontrent envers les sports dans cette ville magnifique. La possibilité pour TSN Radio Montréal d'obtenir une nouvelle fréquence permettra de satisfaire encore mieux la soif de sports des amateurs de Montréal.
78 Il est clair pour moi que TSN Radio Montréal offre quelque chose de très unique pour notre communauté. Dans les courriels, les appels et les commentaires que nous recevons, nous avons toujours eu des interventions d'auditeurs bilingues, et maintenant que nous sommes la seule radio parlée sportive à Montréal, nous entendons beaucoup plus parler d'eux.
79 Les sports captivent l'imagination de nos auditeurs, qu'il s'agisse des Canadiens ou des Alouettes, les actuels champions de la Coupe Grey, de l'Impact, notre équipe de soccer de la MLS, ou encore des sports mineurs ou locaux pratiqués par nos enfants.
80 Avec TSN Radio Montréal, nos auditeurs savent que nous sommes là avec eux, dans les gradins, dans les arénas, sur les terrains, autour de la table de cuisine ou dans leur voiture, pour leur apporter tout ce qu'ils veulent savoir et entendre sur leurs sports locaux.
81 Nous offrons à nos auditeurs une chance de se défouler après une dure défaite, de célébrer après une belle victoire ou de discuter de la transaction majeure que leur équipe favorite vient de réaliser. Ils entendent parler du match joué par leur équipe -- que ce soit la veille du match, le jour du match ou le lendemain du match. Et quand une nouvelle importante survient dans le monde du sport, les gens se connectent à nous pour entendre nos opinions ainsi que celles de nos experts. Voilà quel est le rôle de la radio parlée sportive.
82 Je vous parle en tant que témoin direct, étant donné le privilège que j'ai d'échanger quotidiennement avec la communauté montréalaise depuis que j'anime l'émission du matin. Et dans ce rôle, j'ai entendu nos auditeurs exprimer leur profond désir que le signal de notre station soit amélioré. Compte tenu du contact que j'ai avec les gens que je rejoins tous les jours, je suis ici aujourd'hui en leur nom, dans le but de souligner l'importance de cette question pour eux et, bien sûr, pour notre station. Merci.
83 M. BIBIC : Conseillers, nous avons exposé les raisons pour lesquelles TSN Radio Montréal a besoin d'une nouvelle fréquence lui permettant d'améliorer son service. L'utilisation de la fréquence 690 sera clairement avantageuse pour nos auditeurs et notre exploitation en général, mais elle sera également bénéfique à la diversité et à la concurrence dans le marché montréalais.
84 Premièrement, comme nous l'avons déjà mentionné, cette meilleure fréquence nous permettra de stabiliser l'exploitation de la station, ce qui donnera à Bell Média Radio l'assise nécessaire pour accroître sa présence au Québec.
85 Deuxièmement, nous pourrons faire la transition à la position 690 en utilisant le site de notre émetteur 990 existant. Cela permettra à la fréquence 990 d'être utilisée par un autre demandeur, qui pourra diffuser à partir du même émetteur étant donné que les fréquences 690 et 990 peuvent cohabiter au même site. L'aspect important est qu'un autre demandeur pourra ainsi entrer de façon économique dans le marché de la radio montréalaise, accroissant ainsi la diversité. Nous sommes prêts à négocier l'accès à notre site de transmission.
86 L'écoute des stations de circulation étant par ailleurs concentrée dans les heures de clarté, la couverture réduite du 990 la nuit ne constituerait pas un problème pour Cogeco. De plus, la plupart des auditeurs d'une station de circulation écoutent cette dernière sur leurs radios d'auto, qui offrent généralement une meilleure réception que les radios de table.
87 Troisièmement, cette solution libérerait la fréquence 940 pour un demandeur de plus, ce qui accroîtrait davantage la diversité dans le marché.
88 Et quatrièmement, l'approbation de notre demande n'aura pas d'impact sur les stations existantes du marché car nous sommes le seul exploitant à Montréal d'une station sportive de langue anglaise, qui fonctionnera dans un marché principalement francophone.
89 Bien sûr, il y a d'autres options qui s'offrent à TSN Radio Montréal, sur lesquelles vous voudrez sans doute nous interroger.
90 Techniquement, il serait possible pour TSN Radio Montréal d'exploiter la fréquence 940 plutôt que la fréquence 690. Toutefois, cette option n'est pas aussi avantageuse pour le système de radiodiffusion et pour la concurrence.
91 Si TSN Radio Montréal utilisait la fréquence 940, il ne serait plus possible pour un autre demandeur d'utiliser la fréquence 990 à partir de notre emplacement d'émetteur. Pour que la fréquence 990 puisse être réutilisable, un autre radiodiffuseur devrait construire un nouvel émetteur à un coût d'environ 2 millions de dollars, exclusion faite des coûts du terrain, et cela suppose qu'un terrain convenable puisse être trouvé.
92 Comme vous le savez, il existe d'autres fréquences AM qui pourraient être utilisées à Montréal. Cependant, toutes ces fréquences, sauf le 690 et le 940, sont de classe B ou C, avec des couvertures aussi pires pendant la nuit que celle de notre fréquence 990 actuelle et aucune de ces options n'est viable à partir du site de transmission 990.
93 Chris.
94 MR. GORDON: In conclusion, of all the applications, ours represents the best use of available AM frequencies in Montreal. Our proposal achieves more competition in the Montreal French and English-language radio markets, and more diversity, in the most cost-effective manner possible.
95 Granting 690 to TSN Radio Montreal will result in a better and stronger station for listeners and a stronger English-language competitor to Astral and Cogeco, two dominant Quebec radio operators.
96 It will also position us to do more in Montreal and more in Quebec.
97 Our proposal allows for the cost-effective entry of a new entrant at 990, using our site, and 940 and 600 can be operated from one site, allowing for the cost-effective entry of yet two more entrants.
98 The bottom line is: three new entrants, a strong TSN Radio Montreal, better able to serve listeners with a better signal and better programming, more competition and more diversity, all done cost effectively.
99 For these reasons, our application to use 690 should be approved.
100 Thank you. We are happy to answer your questions.
101 THE CHAIRPERSON: Thank you very much. Merci pour votre présentation.
102 Monsieur Denton aura peut-être quelques questions à vous poser.
103 COMMISSIONER DENTON: Good morning, gentlemen. You have made an attractive proposal, and I am going to inquire further into it.
104 The concern, of course, that you must have is what is your increased listenership going to be if you get what you want. So let's start with that.
105 What would be your estimate of the incremental tuning share of CKGM that you would expect to receive if the proposal is approved?
106 And, I just would like to add that we note that you have indicated that the approval would result in CKGM being "reliably heard by 29 percent more listeners", alongside a 37 percent increase in population in the 15 millivolt per metre contour.
107 What are your expectations of an increase of listenership that you would expect to get from this change?
108 MR. GORDON: Obviously, when you are dealing with listening and tuning measurements, especially in a PPM environment, it is very difficult to 100 percent assume what kind of increase in listenership you would get.
109 The fact that we do decline almost 30 percent in our current situation, between April and October, for our target demographic, does indicate that 30 percent would be somewhat of a figure that we would be looking at.
110 The population figures, which I would ask my colleague Mr. Simon to talk about, inside the new contours would also have an impact on that.
111 COMMISSIONER DENTON: You are saying that the current state is that you have a 30 percent decline of listenership from, as it were, summer to late fall, caused by the propagation of characteristics of your signal. Correct?
112 MR. GORDON: No, the 30 percent reduction in listenership is from fall to spring.
113 COMMISSIONER DENTON: From fall to spring. That's because of the propagation characteristics of the frequency you have.
114 MR. GORDON: That would be one piece of it, yes.
115 COMMISSIONER DENTON: So you would expect, then -- if you get what you want, what is going to happen?
116 MR. GORDON: Those listeners would be patriated to the radio station.
117 COMMISSIONER DENTON: All right. Carry on. Was someone else going to answer further?
118 MR. GORDON: Wayne, do you have anything to add?
119 MR. BEWS: No.
120 COMMISSIONER DENTON: All right. My next question would be on the effects in relation to revenue of the recapturing of listenership.
121 What are the reasons for the relatively modest incremental annual revenues of $200,000 that you estimated as a result of the approval of this proposed amendment?
122 MR. GORDON: Yes, that's a great question. I know that $200,000 doesn't sound like a lot of money; however, $200,000 is 12 percent of our revenue on this radio station, and when you calculate a 12 percent increase in revenue with very little cost going against it, it would allow the station to become much more profitable, much sooner.
123 The money that we have invested recently in acquiring the Montreal Canadiens rights and re-branding the radio station does come with a lot of incremental costs. Travelling with a professional hockey team, providing play-by-play on air, does have a lot of incremental costs. The revenue increase of $200,000 is a significant amount of money for this radio station.
124 MR. BIBIC: Commissioner, if I could punctuate that point, as I have been examining this whole thing, as well, there is a three-part strategy to get the station on solid financial footing. As Chris mentioned, it is re-branding, it is acquiring the rights to the Habs games, which is obviously quite significant -- anyone from Montreal would appreciate that, of course -- and, then, it is getting the better signal.
125 Of those three, by far the most important contributor to the bottom line would be the improvement in the signal, because, as Chris mentioned, that one comes with a 12 percent boost in revenues and very little incremental cost.
126 COMMISSIONER DENTON: Got it. Thank you.
127 Further, to explore this problem, given that the station is trending toward profitability and that the projections indicate that this would continue regardless of the amendment to your licence conditions, is this amendment necessary for the long-term financial viability of the station?
128 MR. GORDON: Absolutely. We have been operating in this market for ten years. The losses speak for themselves. Getting to a financial position as quickly as possible is paramount to continuing to broadcast in this market.
129 COMMISSIONER DENTON: Now, my next question deals with the effect that you believe has occurred because of the acquisition of the rights to Canadiens games.
130 Given that you have recently, in June of 2011, acquired the English-language broadcast rights to all Montreal Canadiens games, could you confirm if the provided projections that you have supplied us take into account the incremental revenue that CKGM expects to derive from having acquired those programming rights?
131 MR. GORDON: I believe it does. I would defer to my colleague Mr. Fealy.
132 MR. FEALY: Yes, that is correct. The financial figures, as presented in the application, reflect the Canadiens rights. In both cases, whether the application is approved or denied, it reflects the Canadiens revenues.
133 COMMISSIONER DENTON: Thank you.
134 MR. BIBIC: Commissioner Denton, if I may intervene quickly, $200,000 seems like a small amount of money, but it is quite --
135 COMMISSIONER DENTON: It isn't to me.
136 MR. BIBIC: Good. Thank you.
--- Rires
137 MR. BIBIC: I'm glad you say that, because, ultimately, this is a small --
138 COMMISSIONER DENTON: You said that it's 13 percent of your revenues.
139 MR. BIBIC: Yes, 12 percent. It's a small amount, and it's a small business, but the point I really want to underline here is that the financial dimension is very important, obviously, to get on financial footing. But the other aspect of the application, which is actually paramount, is to improve the service to the listeners.
140 We heard the audio clip. That's what is driving this primarily. We want to improve the service to the listeners. We are losing a big chunk of the island at night, and that is what we want to correct.
141 Correcting that will also come with the added benefit for us, in our operations, of getting on a secure financial footing, and then platform to bigger things.
142 COMMISSIONER DENTON: Thank you very much.
143 Changing topics slightly, you have suggested an exchange of frequencies between you and Métromédia, in the case that Métromédia would be successful in obtaining a frequency following this public hearing.
144 Your current frequency, 990 kilohertz, is limited in terms of coverage, especially at nighttime. I acknowledge that fact.
145 Could you then explain how this frequency exchange would be possible and of interest to Métromédia?
146 MR. GORDON: I would ask Mr. Simon to outline the technical parameters.
147 MR. SIMON: The daytime coverage of 990 is roughly equivalent to 940, its 15 millivolt contour.
148 We also feel that, yes, you are right, at nighttime there is the degradation, but much of the traffic listening is daylight hours, or near daylight hours, where the effects of skywave interference from co-channel stations haven't taken full effect.
149 Also, a lot of the listening is in cars, obviously, and for shorter periods. You are listening to your traffic report and then moving on, you are not attempting to listen to a three-hour sports broadcast.
150 COMMISSIONER DENTON: Noted. Thank you.
151 You have stated in your opposing intervention to Métromédia's proposal that the costs associated with the reconfiguration of your station's current transmission site could result in significant costs. However, I note that the engineering firm YRH, hired by Métromédia, has evaluated these costs at a maximum of $250,000, rather less than the amount of $340,000 that you have provided in your submission.
152 What are your views on this difference in evaluation?
153 MR. GORDON: I would ask Mr. Simon to follow up on that question.
154 MR. SIMON: The $340,000 was based on modifying the tuning and phasing equipment for the existing 990 site, as well as extending the ground radials and modifying the two towers slightly.
155 It also assumed that 990 wouldn't be continuing. We had to make one assumption or another, so it includes the cost of dismantling five of the unused towers.
156 Obviously, if 990 continues to be in service, those costs aren't in there. So that might explain the difference.
157 COMMISSIONER DENTON: Thank you.
158 Service contours: According to the service contours submitted to the Commission, the coverage of the 990 kilohertz frequency is limited at night, and therefore forces you to amend your nighttime technical parameters.
159 Is there another available AM frequency in the Montreal market that you could use, and that would be in line with your business plan?
160 MR. GORDON: Practically speaking, 690 is the frequency that we are most interested in. However, 940 would work, under a different set of circumstances, and those circumstances would require a conversation with a number of different stakeholders, in order to make it doable from a deal point of view, and also with landowners and other various stakeholders in transmission.
161 COMMISSIONER DENTON: So, feasible, difficult, involves negotiation with other parties.
162 MR. GORDON: Feasible. A little bit more money, for sure, and definitely a conversation, which has not gone well up to this point, with some of our partners in the broadcast business.
163 I would ask Mr. Simon to add to that, if he wishes to do so.
164 COMMISSIONER DENTON: "Not gone well," perhaps we could have a little bit of clarification of what that might mean.
165 MR. BIBIC: If you turn to our opening statement and look at one of the maps at the back -- I think it's the third attachment -- it has three contours, in pink, green and violet.
166 COMMISSIONER DENTON: Yes.
167 MR. BIBIC: You see in pink our existing contour for the CKGM 990 frequency.
168 COMMISSIONER DENTON: Yes.
169 MR. BIBIC: Obviously, you see it is, compared to the other two, quite restricted.
170 Then, beyond that, you seen the 940 kilohertz in violet, and it is much better coverage.
171 So, to answer your question rather directly, 940 would be an improvement over 990, and the best contour of all, of course, is the green contour, 690, which is the one we are asking for.
172 With that in front of you, just to build on what Chris said, we would prefer to have 690 to 940, for the obvious reason that you see on the chart. We could have either frequency and operate and get up and running in a cost-effective way, but we would need access to somebody else's site, which I believe is Cogeco, and you were going there, and so far we haven't had much luck there.
173 Alternatively, we could operate -- since we haven't had much luck with that, the other reason we are applying for 690 is, we can operate 690 from our 990 site, while keeping 990 available for somebody else. That's the key thing.
174 If we took 940, or we were given 940, we could operate it from our existing site, at some additional cost, but then 990 would not be available for somebody else.
175 These are the reasons why -- I said in part of my opening statement near the end, why giving us 690, and operating it from our site, since we can't get access to another site, is the best, obviously, for us -- for our listeners, because of the contours that you see, but also for competition and diversity, because 990 remains available and 940 is also available.
176 COMMISSIONER DENTON: Please forgive the ignorance of the question, but why does 940 prevent 990 from operating?
177 MR. BIBIC: The question is, if we were to operate 940 from our 990 site, why would 990 no longer be available?
178 COMMISSIONER DENTON: Yes.
179 MR. BIBIC: I will turn that over to Dave.
180 MR. SIMON: The two frequencies are very close together, so to diplex the two frequencies would be problematic. The filtering to prevent the interaction between the rays and the transmitter would not be practical to build at all.
181 COMMISSIONER DENTON: Thank you. I am going to move on.
182 You state in your supplementary brief that CKGM is proud to provide sports, news and information to the minority English-language population of Montreal and meet their needs for access to English-language broadcasting services.
183 Could you tell us how our approval of your application would contribute to the diversity of programming in the Montreal market, and more specifically, in terms of what is currently being offered by other English-language radio stations in the market?
184 MR. GORDON: Sports radio and sports broadcasting is a very unique and very niche type of programming. It is expensive to operate, because it requires the best personalities and the best opinions in the business.
185 What makes us unique are those things, the people that we have working for us, like Denis, who are on the air.
186 What we would do to add diversity to the marketplace is to add more programming to our schedule. We would add a show following -- an extended post-game show for the Montreal Canadiens, which would extend into the overnight period; not within the 18-hour broadcast window, but definitely to two o'clock in the morning.
187 On off-game nights in the evening, we would add more local programming. We would add another host to talk about other broadcasts, other play-by-play and other sporting events that take place in the City of Montreal.
188 Perhaps Wayne could add a few things.
189 MR. BEWS: Right now we average about 100 hours a week of local programming, from September until May. In the summer months we drop down, due to hockey taking a break. One of our goals -- and we have been working on this for years -- is to make from 6:00 a.m. to midnight, or 6:00 a.m. to 1:00 a.m., Monday to Sunday, local. It's what our listeners want.
190 One of the challenges we have had is, even if we were able to put together a proper show at night, it is just too much trouble for people to listen to it during those months, so our focus would be to continue to grow with our local programming in the evenings and on the weekends.
191 COMMISSIONER DENTON: Good. Thank you.
192 Now we come to Canadian Content Development. I am sure it excites you all.
193 I note that at section 6.1 of your application, which relates to your station's financial projections, you did not enter any amount for Canadian Content Development contributions under "Operating Expenses".
194 As all commercial radio licensees must make CCD contributions, I believe this simply to be an oversight on your part. Therefore, I would ask that you submit, by the end of the day, a revised table that takes into account your CCD contributions in operating expenses.
195 I'm sorry, that's not a question.
--- Rires
196 MR. GORDON: Duly noted.
Engagement
197 COMMISSIONER DENTON: This one is.
198 According to subsection 15.5 of the Regulations, once your station's total revenues exceed $1,250,000, you are required by regulation to make contributions in the order of 15 percent of your basic contributions to CRFC and 45 percent to FACTOR or Musicaction.
199 However, in the case of a station operating under a spoken word format, the Regulations allow a licensee to make all of its basic contributions to any eligible initiative that supports the creation of spoken word programming.
200 In the light of this, could you specify if this 45 percent would still be devoted to FACTOR or Musicaction?
201 MR. GORDON: I would ask our colleague Ms Gibson to respond to that question.
202 MS GIBSON: I think that we would be open to looking at other initiatives that would be of benefit to the Montreal community directly, provided, of course, that they are eligible initiatives.
203 COMMISSIONER DENTON: Nice catch, counsellor.
--- Rires
204 COMMISSIONER DENTON: So, a nice soft pitch across the plate, but I want to hear your convictions on this matter.
205 Could you explain why you believe that the approval of your application would represent the best use of one of the last clear channel frequencies in Montreal?
206 Anyone.
207 MR. BIBIC: Number one, it improves service to our listeners, a huge chunk of them, 30 percent. As you heard, especially the West Island community -- and you understand the demographics in that area of Montreal -- will finally be properly served, at a time when we are broadcasting Montreal Canadiens games.
208 So, number one, our listeners.
209 Number two, we put TSN Radio Montreal on solid financial footing. Bell Media Radio can then take the next step in Montreal and Quebec. We are very serious about this. I don't want to get too specific, but BCE's home base is right here, in Montreal, in Quebec. We would love to do more in this province in radio.
210 Number three, we can cost-effectively -- or the Commission can then, in a cost-effective manner, allow for potentially up to three new entrants, another operator at 940, another operator at 990, and I understand that there is also a 600 AM that is available out there, and that could also be used.
211 By the way, 600 and 940 could be operated from the same site. So that's a cost-effective entry, as well.
212 So, at the end of the day, you get a better TSN Radio Montreal, with all the benefits that come from that. You get three new market entrants if you then reuse 990 and 600. You get improved competition and diversity and all done cost-effectively.
213 That's why we think our application is the best application on the table for use of 690.
214 COMMISSIONER DENTON: Well done. Thank you very much.
215 That completes my questions, Mr. Chairman, over to you.
216 THE CHAIRMAN: Thank you, Mr. Denton.
217 Madame la Conseillère Lamarre, vous avez des questions?
218 CONSEILLÈRE LAMARRE : Oui. Merci beaucoup.
219 Je vais citer un petit peu votre présentation d'ouverture.
220 Paragraphe 4, vous dites :
« Au cours des années, nous avons reçu de nombreuses plaintes de nos auditeurs au sujet du signal déficient... »
221 Paragraphe 6 :
« Le mauvais signal de TSN Radio Montréal est, de toute évidence, une source d'irritation pour nos auditeurs. »
222 Paragraphe 15 :
« Nous et nos auditeurs n'avons [sic] pas eu d'autre choix, au cours des dix dernières années, que de vivre avec la situation, car il n'y avait aucune solution viable. Maintenant, il y en a une! »
223 Alors, la question qui fait mal, Monsieur Bibic, je dois vous la poser : Où étiez-vous le 8 juin 2010 -- c'était un mardi -- lorsque les licences de Corus ont été révoquées et qu'avez-vous fait entre le 8 juin 2010 et le mois de juillet 2011 lorsque vous avez informé le Conseil de votre intention de solliciter une licence sur ces fréquences?
224 M. BIBIC : Une bonne question, Mademoiselle Lamarre. Je vais demander à Chris Gordon de répondre. Il était présent à...
225 MR. GORDON: There were a number of conversations around that time about how we would go about establishing TSN Radio in Montreal. As part of the three-pillar process we had to embark on a plan to put the station on strong financial footing.
226 So the first part of that was signing the Montreal Canadiens to a deal which took place in June of this year.
227 The second part was the rebranding of the radio station. We had made inquiries in the past with both Corus and Cogeco about taking over and applying for those licences, but those two priorities came first and we embarked upon our business plan that way.
228 And then when the frequencies, Class A frequencies became available, we submitted our application.
229 COMMISSIONER LAMARRE: Except those frequencies have been available since June 2010. That's when they became available.
230 And I get the point that you had talks with Corus and Cogeco but once the licence was revoked basically the infrastructure -- and as an engineer I guess I'm allowed to say that -- it's just hardware. The really -- the key issue is whether or not you get the frequency. Then you get the hardware.
231 You make passionately about the fact that you need that for your financial situation and you need that also for the sake of your listeners who want to keep listening to you. But the fact that you waited not only for a year but for someone else to ask for the frequency it sort of -- it tampers your plea as this being such an important thing for you; doesn't it?
232 MR. GORDON: Well, I don't think so. You know, when you examine AM transmitter sites and AM frequencies, and the cost of structure and the cost of infrastructure, those are very important capital expenditures and we take a long view of those.
233 In some of those situations, you know, you have to sit back and look at your business plan and say what is best for the business at this moment. The fact that these two frequencies became available in this process allowed us to say our commitment to the Montreal market is strong and we believe that this is a good business plan going forward.
234 MR. BIBIC: So, Commissioner, in the absence of the rebranding and the Montreal Canadiens' rights which at the time CKGM did not have -- in the absence of that the frequency is completely linked -- was completely linked from a business case perspective to the site.
235 We had asked for -- CKGM had asked for access to the former site on which 690 operated from and was rebuffed. And that would have meant that CKGM, if it had asked for the 690 frequency when it became available over a year ago, would have had to operate it from the 990 site, its existing site, at some capital cost. You know, expending -- incurring that capital cost would not have been business case positive in the absence of access to the Montreal Canadiens' broadcasts.
236 Then the Montreal Canadiens' broadcast, the rights were signed, which now makes it more -- it makes it a worthwhile business case to invest the capital to operate 690 from our site.
237 So now the frequency isn't linked to the former site. At the time it would have been and that's why we could -- you know, CKGM wouldn't ask for the 690 frequency without having access to the old site, and we were rebuffed.
238 We would still rather have 690 operate from the old site from a cost perspective. We have been rebuffed. But now we can afford to expend the money to operate 690 from our existing site. That's kind of the sequence.
239 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. So I guess what you are saying is that the fact that you got the contract with the Montreal Canadiens made Mr. Simons' day because he could finally convince you that you should go ahead with the frequency change.
--- Rires
240 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. Now speaking of the possibility of having maybe Cogeco or whoever else use 990, I wanted to take you back to the answer you gave to Mr. Denton a little bit earlier when you were talking about exchanging the frequency and -- there it is, okay -- when Mr. Denton asked you said that, well, you know, maybe it's more difficult for you to use 990 but it would not be such a burden if you had the traffic rights programming there on that frequency.
241 But let me take you to paragraph 9 of your opening statement here where you say -- paragraph 9 when you were talking basically about the difficulties you have -- you say, "again in the winter months, the second half of the afternoon show drive" where you lose good coverage. Well, that's when I listen to traffic quite frankly. It's the same hours.
242 So maybe you would like to qualify your answer a little bit more precisely because I see this as a downturn for someone who wants to reach listeners in the winter during the -- what is it -- the afternoon, retour à la maison, drive?
243 MR. GORDON: So I'll ask Mr. Simon to comment on the change of pattern and sort of the timelines as to how that takes place.
244 MR. SIMON: Well, you are correct that in the winter at sundown we have to change pattern.
245 COMMISSIONER LAMARRE: So sundown in the winter basically sometimes is around four in the afternoon.
246 MR. SIMON: Yeah, 4:45, yeah. But the effect -- the skywave interference doesn't reach a peak until later in the evening when changes in the atmosphere have taken -- you know the E layer changes and so on.
247 So, yes, there is reduced overall signal and it would be noisy, not as noisy as that sample that we played which was much later in the evening.
248 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. So at the switch of the pattern there would be a downgrade as far as the reach is concerned.
249 MR. SIMON: Yes.
250 COMMISSIONER LAMARRE: The interference would build in over the first half of the evening.
251 MR. SIMON: Yeah.
252 COMMISSIONER LAMARRE: Okay.
253 MR. BIBIC: And Commissioner, just --
254 COMMISSIONER LAMARRE: I'm glad I asked.
255 MR. SIMON: Yeah, and also, Commissioner, we are dealing with car radios and not trying to penetrate condos and apartment buildings and structures. Car radios are inherently more -- their front ends are more sensitive.
256 COMMISSIONER LAMARRE: And they have an exterior antenna which people don't always have.
257 MR. SIMON: Not anymore.
258 MR. BIBIC: I was going to add the car radio point. But also when you are in your car listening to the traffic report I think it's fair to say that most people aren't going to necessarily tune in for an hour at a time while you are sitting in traffic. Whereas, with a sports radio talk show you would. You would want to sit there and listen for a longer and extended period of time.
259 You know, is it perfect for traffic? I'm not going to be so bold as to say it's perfect.
260 But in a world of scarce spectrum, and when you are talking about Class A, we just hope to convince you that it's a more appropriate allocation of a very, you know, scarce spectrum to assign it to a station like ours than to a station like traffic.
261 Given that it's even more niche and given Mr. Simon's engineering answers, and the fact that you are listening and the reception is better in the car, and you are likely listening to traffic for a shorter period of time; all those reasons.
262 COMMISSIONER LAMARRE: Basically, you are admitting the signal is impaired but the impairment, because if it were another type of programming than your sports talk, it wouldn't be as bothersome for whoever is listening because they wouldn't be listening as long.
263 MR. BIBIC: Correct, and I don't think it's highly -- I don't think it's controversial to say that, you know, it's not uncommon for traffic stations to be assigned low-power frequencies rather than Class A's.
264 COMMISSIONER LAMARRE: Okay.
265 Speaking again of car radios and table tops, at paragraph 29 of your opening statement you do make that point and there is like an underlying statement there that your listeners use table top radios, a lot of them. Is that correct?
266 MR. GORDON: Well, I wouldn't say all of them, but some of them for sure once they get home and they are listening to hockey broadcasts would not be using their car radios.
267 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. And your broadcast is available over internet, isn't it?
268 MR. GORDON: It is, correct, yes.
269 COMMISSIONER LAMARRE: It is, okay.
270 I had a few questions over the differences between why 690 over 940. You have answered, quite frankly, most of them in your presentation and your answers to Mr. Denton. But I want to go back on a couple of points.
271 One being the comment from one of your listeners and actually the one you quote in your presentation. I have read all the letters and he wasn't the only one complaining about downtown.
272 But, quite frankly, the downtown issue you have it during daytime also. You have it all the time, quite frankly, or most of the time. So whether you are on 940, 990 or 690 you are still going to have an issue with downtown.
273 MR. GORDON: There is always, always issues with AM and definitely in big cities and dealing with some of the noise factors.
274 I just want to comment back when you asked if we were broadcasting online, we do broadcast online but less than 5 percent of our audience tunes us in online; 95 percent tune us in either in the car or at home.
275 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. And do you have the split between the car and at-home?
276 MR. GORDON: Do we have the split? I don't have it handy, but we can get that for you.
277 COMMISSIONER LAMARRE: Yes. If you have it we would appreciate that.
Engagement
278 MR. GORDON: Okay.
279 COMMISSIONER LAMARRE: And now, about the delays in implementing the new frequencies, can you give me the differences whether if we were to license you on 690 or if we were to license you on 940, what would be the differences in implementation delays between the two?
280 MR. GORDON: I'll ask Mr. Simon to comment on the technical part.
281 MR. SIMON: It would depend if we were doing 940 from our current 990 transfer to site, it would require obviously a new technical brief, potentially to provide equivalent coverage to match the contours and have similar protections, potentially it might require the construction of one new tour. So, we would have to -- there would be permitting process in that as well.
282 COMMISSIONER LAMARRE: Well, give me an estimate. I won't hold you to it, but I want an order of magnitude.
283 MR. SIMON: It would probably take an extra three to six months at the minimum.
284 COMMISSIONER LAMARRE: Okay, okay. So, basically, you're talking next Fall?
285 MR. SIMON: Yes.
286 COMMISSIONER LAMARRE: If we were very quick and coming up with the decision, quickly after the hearing then, okay. And that's assuming from your site and that would be what would take you more time than having a deal with someone else to use another site. I get that.
287 MR. SIMON: Yes. Also using -- if we develop 940 at our site, it would have to be developed based on a cold cut between the existing 990 and so the transition from 990 to 940 would be a little more abrupt for our listeners.
288 COMMISSIONER LAMARRE: And if you were to be licensed on 690, what would be the delay for the switch?
289 MR. SIMON: That would be less and it would probably be half the time. There would be no new tours. We have some tuning and phasing equipment to order and the lee time on that can be, you know, in the period of three months.
290 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. Okay. It might be my last question -- I have learned never to say: "This is my last question." -- it might be my last question.
291 Paragraph 28 of your presentation, the last sentence, when you are talking about the fact that you can co-site at your site 690 and 990 and that it would be profitable for the industry. You know, I am convinced. Obviously, I did the mat before for such things, I know that's a good week to make it work.
292 At the same time, you know, you can rent the facilities, you get revenues, so it's interesting, Mr. Simon can have more money for a next project. And you've said, the last sentence of the paragraph, that you're ready to negotiate the access to your site.
293 Well, with all due respect, it doesn't cost much to say you're ready to negotiate and if we were to buy that argument, we would want some -- maybe a higher commitment.
294 So, if you are ready to negotiate, can you also tell me -- and you don't have to answer that, you may choose to answer only in the last phase -- would you be also willing to quickly and graciously embark into an arbitration process of the Commission and negotiations weren't going quickly?
295 MR. GORDON: Absolutely.
296 COMMISSIONER LAMARRE: Okay.
297 MR. GORDON: We try. I mean I think the purpose would be try to sit down and get a deal done, but if it's not done and you can oppose a very short period of time, we'll come to arbitration for sure.
298 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. Well, just let me check. Yes.
299 Ce sont toutes mes questions. Merci, monsieur le président.
300 LE PRÉSIDENT : Merci, madame la commissaire Lamarre.
301 So, first of all, I want to ask Mr. Bibic to be bold, I like you bold. Don't say you're not going to be bold. You were heard to be bold.
302 Juste pour retourner un petit peu sur les délais et le fait que vous n'avez pas fait la demande ni de 940 ni de 690 depuis l'été 2010.
303 Vous avez parlé de trois piliers: le Canadien, le re-branding, mais... et vous avez parlé des coûts. Quels seront les coûts pour Bell de diffuser de 690?
304 M. BIBIC : Si on diffuse de 690, utilisant le site... l'ancien site de COGECO?
305 LE PRÉSIDENT : Oui.
306 M. BIBIC : Il n'y a aucun coût, sauf les coûts de s'entendre avec COGECO pour accès au site.
307 LE PRÉSIDENT: O.k.
308 M. BIBIC : Si on utilise 690, mais de notre émetteur, de notre site, les coûts...
309 LE PRÉSIDENT : Un chiffre rond, grosso modo.
310 M. BIBIC : ... on va dire environ 350 000,00 $, donc, c'est faisable.
311 LE PRÉSIDENT : Et à l'époque, en juin 2010, ça ne valait pas la peine, 350 000,00 $ d'investissements?
312 M. BIBIC : Non.
313 LE PRÉSIDENT : Il faut respecter ça. Vous avez parlé également d'un plan de... un plan stratégique pour augmenter votre visibilité à Montréal et au Québec et vous ne voulez pas rentrer dans les détails. Je vous lance le défi, là, lâchez-vous « loose » là. Parlez-nous un petit peu de vos plans et de vos détails.
314 You don't want to get specific is what I've noted here, but try and be a little more specific.
315 MR. BIBIC: Well, so, I'll let Chris answer in terms of the -- in a second, in terms of the benefits of developing clusters of stations in the market because he is far more qualified to do that than I am.
316 THE CHAIRPERSON: But if you, specifically as regards to Montreal.
317 MR. BIBIC: Yes, okay, sir.
318 THE CHAIRPERSON: Because I noted that, you know, this is your home base, c'est votre base, but you know, Toronto it's pretty big.
319 MR. BIBIC: Well, here --
320 LE PRÉSIDENT : Dans les faits, là, Toronto est comme...
321 MR. BIBIC: Here is the issue. It obviously makes more sense from an operational --
322 LE PRÉSIDENT : Le siège social de Bell est à Toronto et pas à Montréal.
323 M. BIBIC : Non. Le siège social est à Montréal. Montréal est un marché extrêmement important et... bon, je vais vous donner un exemple.
324 LE PRÉSIDENT : O.k.
325 M. BIBIC : Dans ce qui concerne notre réseau, le marché où on a construit du fibre jusqu'aux domiciles, c'est à la Ville de Québec; pas en Ontario, à Québec. Juste ça, c'est juste un exemple.
326 LE PRÉSIDENT : Tout ça, c'est très bien, mais... puis ce n'est pas le début du jour, là, le siège social.
327 M. BIBIC : Non, non, non, mais c'est que je vous donne un autre exemple.
328 LE PRÉSIDENT : On apprécie la visite de monsieur Koap(ph), mais monsieur Koap n'est pas ici sur une base permanente, là, il est à Toronto.
329 M. BIBIC : Oui, mais...
330 LE PRÉSIDENT : Mais revenons à Montréal et votre plan de match pour Montréal précisément.
331 M. BIBIC : Donc, ce qu'on veut faire, c'est naturellement on va... c'est efficace d'avoir plus qu'une... plusieurs stations de radio pour pouvoir obtenir... bien, c'est plus efficace sur le point de vue de coûts. Ça, c'est à monsieur Gordon de répondre. On a des marques exceptionnelles.
332 Un investissement qu'on vient juste de faire et le service a été lancé il y a quelque... deux semaines peut-être et monsieur Casavant le sait très bien. Par exemple, le lancement de RDS2 à la télévision. Ça, c'est un exemple d'un investissement qu'on fait au Québec.
333 On veut en faire plus ici au Québec au niveau de la radio parce que c'est une audience qui porte sur la radio. On a des marques exceptionnelles. On voudrait les utiliser d'une... encore d'une...
334 C'est vraiment difficile à dire.
335 Je ne veux pas dire ce qu'on a l'intention de faire.
336 LE PRÉSIDENT : Ça va.
337 M. BIBIC : Mais tout ce que je veux dire, c'est qu'on a l'intention de prendre nos marques, des très bonnes marques, et de les exploiter au Québec et on veut se dévouer au marché. Mais, premièrement, il faut prendre la station qu'on a présentement et s'assurer qu'elle devienne profitable et ça va nous permettre d'en faire plus.
338 LE PRÉSIDENT : O.k. Donc, je comprends bien par rapport à vos concurrents vous êtes plus petits que vous avez l'habitude d'être au Québec et à Montréal?
339 M. BIBIC : On est tout petit. Les radiodiffuseurs dominants vraiment c'est Astral et COGECO. Je crois que Bell Média, si on s'y met, on peut fournir de la vraie concurrence importante à deux joueurs dominants et je crois, si je me mets dans votre place, je pense que c'est un... c'est une coche pour nous en ce qui concerne notre demande.
340 LE PRÉSIDENT : De l'audace.
341 M. BIBIC : Voilà.
342 LE PRÉSIDENT : C'est quand même gros. Bon. Vous avez parlé des coûts pour 690.
343 Pour 940, vous... pardon. On a parlé des coûts de 940, vous avez mentionné trois cent.... du 690, ça aurait été des coûts des 350 000,00 $?
344 M. BIBIC : Environ.
345 LE PRÉSIDENT : Environ, et pour 940?
346 M. BIBIC : Si on opère, si on utilise la fréquence 940, mais on utilise l'ancien site de COGECO, encore aucun coût, sauf le coût de s'entendre pour accès au site, mais si on utilise la fréquence 940 et notre site...
347 LE PRÉSIDENT : Oui.
348 M. BIBIC : ... les coûts, encore environ 500 000,00 $. Et ça pourrait, dans les circonstances, être rentable.
349 LE PRÉSIDENT : Rentable, à la limite.
350 M. BIBIC : À la limite. Au-delà de ça, ça devient très, très, très difficile.
351 LE PRÉSIDENT : O.k. Dans votre mémoire, vous n'avez pas mentionné ça aujourd'hui, à moins que je l'aie manqué.
352 Vous avez marqué d'un échange de fréquence potentiellement avec COGECO. Voulez-vous nous expliquer comment ça pourrait fonctionner cet échange avec COGECO? C'est une question à deux volets.
353 D'abord, comment vous allez le faire fonctionner si on tient compte des difficultés dans vos négociations jusqu'ici et peut-être nous donner une indication, deuxièmement, quel sera l'avantage de COGECO ou de qui que ce soit d'autre, de faire un échange de fréquence avec vous?
354 M. BIBIC : Donc...
355 LE PRÉSIDENT : À moins que ce n'est plus sur la table, là, parce que c'était dans votre mémoire, mais je ne l'ai pas entendu aujourd'hui dans votre présentation et si ce n'est plus le cas, bien, vous pouvez...
356 M. BIBIC : Mais les étapes, première étape, ça serait que le Conseil accorde la fréquence 990 à COGECO, on va prendre COGECO comme exemple; deuxième étape, on s'assoit, on essaie de négocier l'accès à notre site, on le ferait dans une période très courte. Si on ne s'entend pas, on a fait... on s'est commis à... on s'est engagé à venir devant vous pour l'arbitrage.
357 Donc, ça, ça serait la deuxième ou la troisième... la troisième étape.
358 Et les avantages pour COGECO, c'est que ça permettrait leur entrée pour une station de circulation anglophone et ça libérerait le 940 pour un autre joueur. Et potentiellement 600 pour encore un autre joueur.
359 Et voilà les enjeux, là, ma réponse ou les étapes, si vous voulez.
360 LE PRÉSIDENT : Non. C'est votre réponse. Une autre question.
361 Est-ce que vous avez étudié d'autres fréquences AM?
362 M. BIBIC : On a...
363 LE PRÉSIDENT : Je soulève 600 comme exemple?
364 M. BIBIC : On a étudié 600. 600, le problème majeur avec 600, c'est que les coûts seraient de deux millions de dollars. Monsieur Simon peut expliquer pourquoi et à deux millions...
365 LE PRÉSIDENT : Vous êtes obligé de commencer à zéro.
366 M. BIBIC : Pour prendre 600 sur notre site, c'est deux millions de dollars, impossible de faire. Les coûts, c'est trop cher et on ne le ferait pas.
367 LE PRÉSIDENT : O.k. Et au niveau de la fréquence, la puissance ou le signal comme tel?
368 M. BIBIC : Le signal est bon, mais un peu meilleur que 990, mais moins bon que... d'après ce que je comprends, moins bon que 690 et 940.
369 LE PRÉSIDENT : Ça, je comprends ça. Je pense que tout le monde est prêt à avouer ça. Ce n'est plus une question de... même des nuls en ingénierie comme moi peuvent comprendre ça. Mais le signal comme tel du 600 est beaucoup supérieur à 990; on s'entend là-dessus, surtout le soir qui vous préoccupe?
370 M. BIBIC : It's a slight improvement as I understand and we can debate if it's a slight or a large improvement, but it's not going to work because at two million dollars for an operation like this, that's never going to be business case positive and we would just not do it, but it is better.
371 MR. SIMON: Et il a dit... 600 would require the construction of four new tours to work from our site. As well, physically, we would have to go out and see if we could lease the adjacent land because the tours won't fit on the part of the orientation. It is such that they don't fit on the plot of land.
372 And then, 600 is ten kilowatts day, five kilowatts night, it does -- it's 15 middle of whole contour looks quite attractive but then again, it's also lower power. So, it is going to probably have -- be impaired more by manmade noise and things like that in the downtown core.
373 THE CHAIRPERSON: I don't want to debate the cost with you, but is that really reasonable, two million dollars?
374 MR. SIMON: Yes, AM sites are very very expensive, sir. We simply -- we built, rebuilt a site that had seven tours for two -- our two Vancouver stations and the price was beyond three times up.
375 LE PRÉSIDENT : Okay. D'autres questions, monsieur Denton? Madame Lamarre?
376 COMMISSIONER LAMARRE: Just to clarify on the costs, specifically for 600 kwts, you would have to build, you've said, four new tours and after that you have to tear down the others?
377 MR. SIMON: Right.
378 COMMISSIONER LAMARRE: Okay.
379 MR. SIMON: Right. I imagine though 600 and 990 are far enough apart, we could -- the raise would not share any towers, but you would still have to put filters into preventing interaction.
380 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. So, 600 would be compatible with 990 as long as you can get the adjacent land?
381 MR. SIMON: But... right.
382 MR. GORDON: The adjacent land is an issue there as well.
383 MR. SIMON: Right.
384 COMMISSIONER LAMARRE: Okay.
385 MR. GORDON: I mean, if we couldn't get that, we would have to obtain 30 to 40 acres in the City of Montreal, which would be very expensive, on top of two million dollars capital expenditure for the purpose of...
386 COMMISSIONER LAMARRE: I don't think you would get this in Montreal. You can get it in the suburb.
387 MR. SIMON: Well, on the --
388 MR. GORDON: Even in the suburbs, it might be very difficult.
389 MR. SIMON: 600 cannot operate quite cost effectively from the COGECO site. As is pointed out in the Mills Report that site was constructed to be 600, it's just a matter then: are we configuring the tuning and phasing equipment and retaining the transmitter to turn it back on.
390 THE CHAIRPERSON: Which is a damned shame because I remember going when I was a kid on 600, CFCF, you know, you used to get the Canadian games that were on there for decades and decades and so, the after show with that T.V. and the whole thing and the machine gun and tralala!
391 Mais juste pour retourner sur un dernier point. L'augmentation de vos revenus de 200 000,00 $, vous avez tenu compte des revenus supplémentaires qui devaient... que vous devez être capable d'aller chercher suite à l'acquisition des matchs de hockey des Canadiens. Et vous insistez que la seule augmentation dans vos revenus, ça serait 200 000,00 $ et ça tient compte des Canadiens?
392 MR. GORDON: Yes, that would be correct. I mean that's an estimate that we have come up based on the extrapolation of the revenue of the radio station going forward. Certainly, in a good business case, we could hope that that would be better than that.
393 THE CHAIRPERSON: But does that make any business sense? I mean I don't know what you've paid for the rights to Canadians, but you're only --
394 MR. GORDON: The $200,000 would be an incremental revenue on the increase in the signal and the frequency and the pattern. We have already attributed, the revenues from the Montreal Canadians are into our estimates.
395 THE CHAIRPERSON: Are into your estimates already.
396 Il y a quelqu'un -- is there someone in the back row that wants to add something? Do you want to add something, sir?
397 MR. FEALY: No. I just want to confirm what Chris is indicating, that the financial records, the financial statements that we have provided by virtue of the application already reflect the revenue from the Canadians.
398 LE PRÉSIDENT: Sans divulguer des secrets d'état, depuis votre acquisition en 2007, les choses vont mieux, on peut s'entendre là-dessus, au niveau de votre rentabilité et vous êtes sur une voie vers une position rentable.
399 Je ne savais pas nécessairement, quelqu'un peut le soulever, que vous n'avez pas besoin de changer de fréquence pour devenir rentable dans un avenir rapproché. Quelle serait votre réponse à cette question-là?
400 MR. GORDON: Well, you know, I'll be perfectly honest with you, Mr. Chair. You know, over the course of the last 12 months under the ownership from Bell, we have decided, you know, we want to make an impact in the Montreal market, as Mr. Bibic has said.
401 Previous to that, frankly, we looked at exiting this market and not being a broadcaster here. So, the fact that we want to continue and we would like to continue is still contingent on being a profitable radio station.
402 We are a stand-alone small business here, we have 18 full time employees, ten people have been with us since day one, since the station started, and the commitment of those people have made to this broadcasting entity is very significant and very powerful, but we need to be profitable.
403 LE PRÉSIDENT : Et l'entente avec les Canadiens ne dépend pas d'un changement de fréquence?
404 MR. GORDON: That was just one pilar of our strategy. The Montreal Canadians agreement is -- as you can imagine, sports broadcasting is very expense, the rights are very expensive and the cost of them programming is very expensive.
405 But when we factored in the three pieces of how we can make this station profitable, it started to make a lot more sense and getting more listeners and satisfying the listeners that we have here in Montreal would be the final piece of being a profitable station in the next few years and allow us to springboard in the bigger and bigger things here in Montreal.
406 THE CHAIRPERSON: Thanks. Merci.
407 Voulez-vous rajouter quelque chose, monsieur Bibic?
408 M. BIBIC : Non, merci.
409 LE PRÉSIDENT : Ça va? Merci à vous tous.
410 D'abord, madame Lehoux, vous avez quelques engagements?
411 Me LEHOUX: Oui. J'ai deux engagements pour vous et le premier, d'ici la fin de la journée, vous vous êtes engagé à déposer un tableau révisé qui prendra en considération vos contributions en DCC dans vos dépenses d'opérations. C'est bien ça?
412 M. BIBIC : Oui. C'est pour la fin de la journée?
413 Me LEHOUX: Oui, si possible.
414 M. BIBIC : D'accord, oui.
415 Me LEHOUX: O.k. Et j'ai un deuxième engagement. Lors de votre discussion avec madame Lamarre, vous vous êtes engagé à déposer le « split », c'est ce qui a été employé comme terme, de l'auditoire entre la maison et l'auto.
416 M. BIBIC : Oui.
417 Me LEHOUX: Est-ce que vous êtes capable de nous le faire d'ici la fin de la journée?
418 M. BIBIC : Si les données sont disponibles, oui.
419 Me LEHOUX: O.k. Merci.
420 M. BIBIC : On s'engage à essayer.
421 Me LEHOUX: Oui, c'est ça.
422 M. BIBIC : Oui.
423 Me LEHOUX: Parfait. Merci.
424 LE PRÉSIDENT : Merci. Alors, on va prendre dix minutes. Ça va, madame la secrétaire?
425 LA SECRÉTAIRE: Oui, dix minutes.
426 LE PRÉSIDENT : Merci.
--- Suspension à 1019
--- Reprise à 1039
427 THE SECRETARY: Please take your seats.
428 LE PRÉSIDENT : Alors, re-bonjour à tous. Heureusement que les avocats dans la salle ne nous chargent pas parce que c'était un très, très long 10 minutes, mais...
429 THE SECRETARY: Sorry, please take your seats.
430 COMMISSIONER DENTON: Everybody sit down and shut up.
--- Rires
431 COMMISSIONER DENTON: Thank you.
432 THE CHAIRPERSON: You either sit down or Denton removes you physically.
433 COMMISSIONER DENTON: Which would you prefer, master?
434 LE PRÉSIDENT : Voilà!
435 Alors, je pense que c'est la présentation de Tietolman Tétrault qui suit, Madame Roy, c'est exact?
436 LA SECRÉTAIRE : Oui, exactement.
437 Nous procéderons avec l'article 2 à l'ordre du jour. Il s'agit des demandes présentées par 7954689 Canada inc., en vue d'obtenir des licences de radiodiffusion visant l'exploitation des entreprises de programmation de radios AM commerciales, une de langue anglaise et une de langue française à Montréal.
438 S'il vous plaît vous présenter et vous pouvez commencer avec vos présentations. Merci.
439 M. GUERARD : Il y a un petit sillement.
--- Rires
PRÉSENTATION
440 M. GUERARD : Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le Commissaire, bonjour.
441 Mon nom est Yves Guerard. Laissez-moi vous présenter l'équipe ici présente :
442 - Monsieur Paul Tietolman, monsieur Nicolas Tétrault, monsieur Rajiv Pancholy, les principaux actionnaires de la compagnie Tietolman Tétrault Pancholy Média inc., connue aussi sous le nom de 7954689 Canada inc.;
443 - Steve Kowch, ici, Frédéric Hébert, Jim Connell et moi-même, Yves Guerard, membres de l'équipe de gestion chez Tietolman Tétrault Pancholy Média.
444 - Aussi, Jean-Pierre Collin, qui est président de RSW/TEL;
445 - Stuart Hahn, ingénieur conseil en radiodiffusion chez Hahn Broadcasting Engineering;
446 - Christian Bourque, vice-président de Léger Marketing Sébastien Dallaire et Sandrine Lépinay, également de Léger Marketing;
447 - et monsieur Marco Perron, chef de la direction de Raymond, Chabot, Grant, Thornton Consulting, monsieur Corey Bloom, associé chez Raymond, Chabot, Grant, Thornton et Mélanie Travers consultante chez Raymond, Chabot, Grant & Thornton Consulting.
448 Nous venons devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes aujourd'hui pour demander que notre société puisse obtenir une licence afin d'exploiter une station de radio à vocation parlée et information pour la communauté francophone à la fréquence 690 sur la bande AM et 940 aussi sur la bande AM.
449 Notre demande repose sur le manque de choix et de concurrence dans le marché francophone de Montréal et sur la nécessité de mieux desservir les besoins de sa communauté; une communauté qui est servie par une seule station radiophonique commerciale dans le format « radio parlée/info », axée sur le contenu local et régional.
450 Quatre-vingt pour cent des francophones et allophones de Montréal interrogés par Léger Marketing ont souligné qu'ils désiraient une deuxième station de radio parlée/info francophone et 81 pour cent pour la station anglophone.
451 Les Montréalais francophones ont clairement démontré qu'ils désiraient en obtenir autant que ce que l'on retrouve dans les autres marchés canadiens : l'opportunité d'être informé, de participer aux débats sur les sujets d'actualité.
452 La région du grand Montréal compte une population avoisinant les 3 millions de citoyens, représentant la deuxième plus grande ville au Canada, la deuxième plus grande ville francophone au monde et la plus grande ville francophone en Amérique du Nord. Il est anormal que la ville soit aussi mal desservie au niveau de la radio parlée dans la région. Il y a une anomalie arithmétique évidente.
453 J'invite maintenant messieurs Paul Tietolman et Nicolas Tétrault à poursuivre la présentation.
454 M. TIETOLMAN: Des années '60 jusqu'au milieu de la décennie des années '90, les auditeurs montréalais ont eu la chance de pouvoir syntoniser au moins cinq stations de radio en langue française offrant une programmation axée sur l'information, les affaires publiques et la radio parlée.
455 Les fermetures systématiques des différents postes de radio dans les années '90 et après ont radicalement réduit toute concurrence sur le marché de Montréal. Le CRTC peut aujourd'hui remédier au problème de concurrence décroissante à la radio montréalaise en nous accordant les fréquences 690 en français et 940 AM en anglais afin de pouvoir desservir les auditeurs francophones et anglophones ainsi qu'allophones avec un nouveau choix de radio parlée/info.
456 M. TÉTRAULT: La radio à Montréal a été frappée de plein fouet par les restructurations et les fusions au cours des dernières années. En nous accordant ces fréquences afin d'opérer des stations de radio parlée/info en français et en anglais, nous allons créer de nombreux nouveaux emplois. Parmi les nouvelles embauches, il y aura des talents émergents, des diffuseurs expérimentés et des journalistes chevronnés.
457 Il est devenu très difficile à la radio de Montréal d'engager de nouveaux talents à cause des nombreux licenciements et du manque de concurrence qui ont occasionné un manque d'opportunités d'emploi.
458 Avec l'approbation de notre demande pour les deux fréquences, 690 AM et 940 AM, les Montréalais auront finalement accès à des bulletins d'information et de la programmation locale en direct, 24 heures par jour, sept jours par semaine à l'année longue.
459 J'aimerais vous signaler que 71 pour cent des répondants au sondage de Léger Marketing, donc la majorité des Montréalais, croient qu'il y a une lacune au niveau de la diversité à la radio. De plus, 40 pour cent des auditeurs souhaitent qu'une nouvelle station offre davantage de nouvelles et/ou plus de contenu parlé.
460 M. TIETOLMAN : Le problème avec la radio parlée de controverse est qu'elle présente radicalement un seul côté de la médaille, souvent. Le concept « face à face » qu'on fera aura un effet de surexcitation des animateurs. Ce sera une bagarre intelligente contrairement à un monologue survolté et déplacé.
461 La nécessité d'acquérir la fréquence 690 AM repose sur sa grande qualité de radiodiffusion sans interférence et de sonorité avec un rayonnement supérieur aux fréquences FM. Les autres fréquences disponibles sur la bande AM ne nous permettront pas d'atteindre un auditoire aussi large et d'aussi bonne qualité démographique, ce qui mettrait en péril notre plan d'affaires reposant sur le concept d'émission « face à face ».
462 M. TÉTRAULT: Les Montréalais et les Québécois méritent un service unique et incomparable en matière d'information et de radiodiffusion. Le joyau qu'est 690 AM doit donc être utilisé au service des auditeurs afin de faire évoluer notre société et d'aider Montréal ainsi que le Québec en entier à résoudre certains de ses problèmes importants en train de miner sa crédibilité et sa réputation.
463 Au nom de mes associés, j'aimerais vous présenter monsieur Christian Bourque, vice-président exécutif de Léger Marketing; madame Sandrine Lépinay, vice-présidente associée et monsieur Sébastien Dallaire de Léger Marketing, une maison de recherche très réputée en Amérique du Nord. Ils vont vous indiquer exactement les faits établis par leur étude de marché pour le marché radiophonique de Montréal.
464 Voici donc monsieur Bourque, qui va poursuivre la présentation.
465 M. BOURQUE: Merci, Nicolas.
466 Bref rappel méthodologique de l'étude que nous avons réalisée dans ce dossier. Donc, nous avons parlé à l'auditoire total adulte de Montréal (donc 18 ans et plus) sur le territoire qui serait desservi par la nouvelle antenne, ce qui nous donne un total réalisé de 750 entrevues téléphoniques (donc une méthode totalement aléatoire et représentative de l'ensemble des ménages de Montréal).
467 Le sondage a été réalisé du 19 au 22 août 2011, donc des données très récentes aussi, un sondage qui durait en moyenne autour de 10 minutes.
468 Les données ont été ensuite pondérées selon l'âge, le sexe et la langue pour être bien sûr d'être totalement représentatif de l'ensemble de la population qui serait desservie par l'antenne.
469 Donc, un échantillon probabiliste de cette nature, donc de 750 répondants nous offre une marge d'erreur totale de 3,6 pour cent 19 fois sur 20.
470 Les résultats de l'étude que nous avons réalisée sont quant à nous très clairs :
471 - Au total, 76 pour cent de la population totale de la région ont l'intention d'écouter une nouvelle station de radio parlée qui présente un contenu tel qu'on l'a décrit dans le sondage (donc, intelligent, percutant et bien équilibré). C'est 72 pour cent auprès du marché francophone et même jusqu'à 80 pour cent au niveau du marché anglophone.
472 - Vingt-sept pour cent au total du marché disent qu'ils écouteraient la nouvelle station soit à tous les jours ou soit régulièrement au total, ce qui va jusqu'à même 34 pour cent auprès du marché anglophone.
473 - Sur toutes les questions qui avaient trait au contenu de la nouvelle station, donc, la majorité des répondants se sont dits intéressés par ce contenu-là.
474 - Soixante-sept pour cent, donc, de la population serait intéressée par des émissions de journalisme d'enquête qualifiées de directes et percutantes.
475 - Au total, 51 pour cent de la population souhaite des émissions de débat, avec des personnalités de la scène politique, culturelle et économique.
476 - Quarante-six pour cent de la population souhaite des personnalités au franc-parler.
477 - Soixante et onze pour cent de la population souhaite ou croit qu'il y a un manque ou une lacune au niveau de la diversité générale dans l'offre radiophonique à Montréal et suite à la diversité musicale, le deuxième élément où ils souhaitent plus de diversité c'est au niveau des nouvelles et du contenu de type information et de type parlé.
478 Si on regarde sur l'ensemble des résultats, donc, 40 pour cent des auditeurs montréalais souhaite qu'une nouvelle station de radio offre plus de nouvelles et plus de contenu parlé et 42% souhaite aussi qu'on y intègre une composante aux nouvelles qui soit de nature « ligne ouverte » à l'intérieur d'un contenu parlé.
479 Donc, en conclusion, l'ensemble des résultats de l'étude nous démontre qu'il y a un désir de la population d'obtenir une nouvelle fréquence ou d'obtenir une nouvelle offre sur le marché qui serait de la radio parlée. Et l'ensemble des résultats... Quand il y a des différences significatives, l'ensemble des résultats sont encore plus optimistes au niveau de la population anglophone, qui écouterait la station en langue anglais comparativement à la langue française.
480 Merci!
481 M. TIETOLMAN : Basé sur l'étude de Léger Marketing, nous voulons maintenant dévoiler comment la radio parlée/info 690 AM Montréal fera la différence (ainsi que le 940 AM à Montréal en anglais) sur le marché radiophonique de Montréal.
482 Avec nous aujourd'hui bien sûr, monsieur Yves Guerard, membre important de notre équipe de gestion, l'ex-président de Radiomutuel. Il a mis sur pied le plus important réseau francophone au Québec, Radio-Énergie et il a de plus lancé TV5 aux États-Unis...
483 Monsieur Guerard.
484 M. GUERARD : À côté de nous, il y a aussi monsieur Steve Kowch...
--- Rires
485 M. KOWCH : Merci.
486 M. GUERARD : ...un homme qui a connu beaucoup de succès à la radio à Montréal. Il faut ajouter que monsieur Kowch est complètement bilingue, car il a une large expérience en reportage et nouvelles à Montréal et à Québec comme correspondant à l'Assemblée Nationale.
487 Puis-je d'abord, en ce qui me touche, dire aux commissaires combien je suis honoré d'avoir l'opportunité de m'exprimer à cette audience publique aujourd'hui.
488 J'ai eu l'opportunité et le plaisir de travailler pendant 28 années à la radio montréalaise. Le fait d'être devant les commissaires du CRTC est pour moi un privilège. Je viens devant vous aujourd'hui pour vous exprimer le besoin d'une nouvelle station radiophonique parlée/info francophone à Montréal.
489 Christian Bourque et son équipe de Léger Marketing vous ont démontré les conclusions de leur sondage. Je vais vous expliquer comment nous prévoyons faire la différence à la radio pour les auditeurs francophones de Montréal et plus tard, pour les auditeurs anglophones.
490 La communauté francophone a besoin de plus d'une seule voix pour être bien informée et pour se faire une opinion à propos des nouvelles du jour.
491 Il y a un manque -- vous le savez -- flagrant de choix et de diversité de voix radiophoniques pour les Montréalais francophones. Cela signifie qu'il n'y a aucune opposition, aucun contrepoids à tout ce qu'ils font ou disent sur les ondes.
492 Bien sûr, il y a Radio-Canada... Mais leur programmation locale montréalaise est limitée souvent car Radio-Canada est un réseau à travers le Québec et même à travers le Canada.
493 Nous ne croyons pas que le statu quo soit bon pour la communauté francophone de Montréal. Nous croyons de plus que la radio parlée/info 690 Montréal fera revenir des auditeurs à la radio montréalaise. Le sondage de Léger Marketing a démontré effectivement que 76 pour cent affirment qu'ils voudraient écouter la station 690 AM.
494 Les nouvelles locales et la radio parlée ont eu du succès dans chaque marché majeur autant au Canada qu'aux États-Unis. Nous croyons que la radio parlée/info 690 Montréal aidera même à renforcer la radio et la bande AM.
495 Le contenu... Le contenu c'est la pierre angulaire, il va sans dire. Et c'est encore plus vrai lorsqu'il transite par la bouche de personnalités ayant de fortes opinions.
496 Nous enquêterons pour découvrir et dénoncer les problèmes de corruption, les scandales, pour protéger les droits des Montréalais, peu importe leur bagage culturel, leur religion, leur orientation sexuelle ou leur opinion politique. Nos talk-shows fourniront une plateforme importante pour que les auditeurs puissent débattre et exprimer leurs opinions sur les grands titres du jour.
497 Nous seront là pour nos auditeurs 24 heures par jour, comme le mentionnait Paul, sept jours par semaine, pour les informer et, durant les situations d'urgence, on fera une couverture -- c'est ça qui est important aussi -- spéciale sans arrêt et continuelle jusqu'à la fin de l'événement pour informer et parler avec les Montréalais à l'écoute.
498 La radio parlée 690 Montréal va être avec eux au moment où les auditeurs en auront besoin, pour les accompagner dans les moments difficiles et pour les conseiller.
499 La radio parlée/info 690 Montréal permettra aux régions plus lointaines en périphérie de Montréal aussi d'être informées grâce à la grande portée de la fréquence AM du 690. Il faut souligner que la seule radio parlée privée est sur la bande FM et ne peut jamais couvrir autant de territoire, autant de rayonnement que le 690.
500 M. TIETOLMAN : Par exemple, en 1998, quand la crise de verglas a paralysé la grande région de Montréal pendant des jours et même des semaines, les régions en dehors de l'île de Montréal, les régions francophones ne pouvaient jamais compter sur la couverture de la station FM parlée/info car cela ne couvre pas autant de territoire que le 690 AM.
501 L'été dernier, récemment, quand la tempête tropicale Irene a frappé la région de Montréal durant la fin de semaine -- une fin de semaine -- il n'y avait pas de solution de rechange.
502 M. TÉTRAULT : Il y a présentement un sérieux problème à Montréal. La population entière n'a pas été desservie adéquatement à la radio durant la tempête tropicale Irene. La radio parlée de 98.5 FM avait joué que de la musique sans arrêt, pré-programmée par ordinateur. Les francophones ont donc dû se contenter de brèves capsules informatives entre les chansons sur la bande FM musicale parce que les stations francophones devaient suivre leurs cédules pré-programmées.
503 N'oublions jamais, la tempête tropicale Irene n'a pas fait de visite surprise. Environnement Canada avait émis des communiqués pour avertir la population plus d'une semaine à l'avance que la tempête tropicale allait frapper la grande région montréalaise.
504 Le manque de concurrence, le manque de choix, le manque de diversité et de voix radiophoniques ont causé un niveau de stress et d'inquiétude pour des centaines de milliers de Montréalais mal informés.
505 M. GUERARD : Et notre équipe fait une promesse de performance au CRTC et à la communauté francophone et allophone de Montréal. La radio parlée/info 690 Montréal sera prête et disponible 24 heures --
506 Je le sais que je le répète, mais c'est 24 heures par jour, sept jours par semaine, pour être en direct pour les auditeurs lors d'événements imprévus (désastres, tempêtes ou autres qui ont un impact sur la santé ou leur sécurité).
507 Nous allons donc travailler ensemble pour aider les Montréalais à passer à travers la prochaine tempête Irene, la prochaine tempête de verglas, du prochain désastre (très souvent naturel, mais aussi causé par l'homme).
508 M. TIETOLMAN : En plus, la radio parlée/info 690 Montréal, en partenariat avec la station de radio parlée/info anglophone 940 AM, fera quelque chose d'unique : elle va tendre la main aux autres stations (si elles veulent) pour travailler de concert avec -- durant les événements catastrophiques afin de mettre en commun nos ressources.
509 La radio parlée/info 690 Montréal s'engage à diffuser des audiences publiques, aussi, en direct afin de pouvoir, sur une même plateforme, réunir les auditeurs, les responsables des nouvelles et les gens qui font la manchette afin de discuter et débattre tous ensemble des sujets d'actualité importants.
510 Lors du premier anniversaire du second référendum, monsieur Steve Kowch (à ma gauche), membre très important de notre équipe de gestion a créé et produit une audience publique en direct de la Taverne Magnam, une émission titrée « Parlons-nous ensemble », qui était diffusée en direct sur CJAD en anglais et CKAC en français.
511 Francophones talking English, les Anglophones en français, se parlant les uns et les autres. Ceci a permis aux deux stations de recevoir le ruban d'or de l'Association canadienne des radiodiffuseurs. Ça c'est le type de contenu et de programmation radiophonique que la radio parlée/info 690 Montréal et 940 Montréal va diffuser régulièrement.
512 M. GUERARD : Et vous savez comme moi qu'il n'y a rien de plus puissant à la radio que de sortir voir la communauté locale, de rassembler des auditeurs avec des journalistes, des animateurs chevronnés afin de discuter et de débattre de sujets d'actualité.
513 La radio parlée/info 690 s'engage à mettre en place ces audiences publiques en direct lorsque des questions d'intérêt public le justifieront.
514 Nous ne ferons pas seulement débattre avec les auditeurs sur les talk-shows, nous allons aller interroger la communauté sur le terrain. Nous croyons que cette programmation peut être plus qu'une émission, presque un événement.
515 Les émissions de la radio parlée/info 690 Montréal ne feront pas qu'informer, mais nos rapports d'enquête feront les manchettes dans les autres médias, nous en sommes convaincus, les jours suivants.
516 Nous aurons en studio des invités avec différents points de vue (même complètement opposés parfois), nous n'aurons pas peur de permettre aux gens de s'exprimer, peu importe leur opinion sur le sujet controversé.
517 La radio parlée/info 690 Montréal respectera les règles du jeu. La liberté d'expression a des responsabilités quand même. La liberté d'expression peut être la pierre angulaire de la démocratie de notre pays, mais cela ne nous permet pas de prêcher la haine, le racisme ou la violence.
518 Donc, la radio parlée/info 690 Montréal permettra la liberté totale aux invités d'exprimer leur opinion, mais tout en respectant les directives du CRTC, du Conseil canadien des normes de la radiodiffusion et du RTNDA Canada.
519 M. TÉTRAULT : Notre compagnie fait la demande pour des licences francophones et anglophones. Les stations des deux langues officielles, communicant l'une avec l'autre, permettront de voir un partage de points de vue des anglophones aux auditeurs francophones et vice-versa. Nous allons sur une base régulière inviter les autres de notre station soeur pour partager les opinions de la communauté anglophone. La radio parlée/info 690 Montréal fera la même chose avec sa station soeur anglophone, toujours dans la langue de chaque station.
520 La radio parlée/info 690 Montréal supportera également la génération future de diffuseurs et de journalistes. Nous nous engageons devant le CRTC à allouer une période, une fois par semaine, avec du contenu géré, produit et diffusé en ondes par des journalistes étudiants des collèges, cégeps et universités de la grande région de Montréal.
521 M. GUERARD : Donc, la radio parlée/info 690 Montréal croit que les futures vedettes de la radio peuvent également être trouvées sur Internet : les blogueurs avec un large auditoire, les diffuseurs de podcasts... Nous devons juste les chercher, les trouver et les mettre devant le micro à la radio.
522 Pour attirer la nouvelle génération d'auditeurs, nous devons les rejoindre là où ils s'expriment les uns avec les autres. La radio parlée/info 690 Montréal va les atteindre sur les plateformes où ils se trouvent. Nous allons donc être très actifs sur les réseaux sociaux afin de les rejoindre -- on le sait tous, les Facebook, Twitter, et cetera de ce monde...
523 D'ailleurs, les jeunes d'hier ne sont plus les jeunes d'aujourd'hui. Ils ont vieilli, leurs préoccupations ont changé. Ils sont maintenant propriétaires, ils ont des enfants et ils sont inquiets quant au bien de leur famille. Cette génération s'insurge face à ce qui se passe dans le monde. Elle veut et elle a un grand besoin d'être informée et de l'exprimer au moment où elle en a besoin.
524 Donc, la radio parlée/info 690 Montréal croit également qu'il est important de fournir du temps d'antenne aux membres de communautés, aux organismes sociaux et aux organismes de bienfaisance qui ont besoin de notre support. Chaque fois qu'ils auront besoin de nous, nous serons là pour eux.
525 En conclusion, la mission de notre compagnie est de permettre aux auditeurs d'avoir une station de radio qui leur donne ce qu'ils désirent entendre, ce qu'ils ont besoin d'entendre, et ce, au moment où ils en ont besoin.
526 Nous avons espoir que le CRTC rende la radio parlée/info 690 Montréal une réalité en nous accordant la licence qui nous permettra de réaliser une radio parlée/info francophone sur la fréquence 690 AM. Ceci donnera une expérience excitante, informative et stimulante pour des centaines de milliers de francophones et d'allophones de la grande région de Montréal.
527 Chers commissaires, nous vous remercions de votre écoute.
528 LE PRÉSIDENT : Merci beaucoup.
529 Oui, Madame Roy?
530 LA SECRÉTAIRE : Vous allez présenter votre prochain projet? Parfait.
531 Avant qu'on débute avec les questions, nous allons entendre les deux présentations.
532 M. TÉTRAULT : Juste pour votre information, nous l'avons réduit en durée.
--- Pause
533 MR. CONNELL: Mr. Chairman and Commissioners, good morning. My name is Jim Connell.
534 All the rest of the players you see arrayed before you are the same as they were for the 690 presentation.
535 On the English side we come before the Commission today to respectfully request our company be granted a licence to operate an English-language news and talk radio station at 940 on the AM band in Montreal.
536 Our request is born out of the lack of choice and competition in the English radio market of Canada's second-largest city, a community served by only one English-language radio station in the news talk format and, coincidentally, only on the AM dial, a community hungry for a greater diversity of opinion than is now available to them on the AM band.
537 80 percent of Anglophones and Allophones surveyed by the Leger Marketing say they want a second English-language news and talk radio station to listen to on the AM dial.
538 English Montrealers say they want what is available in other major Canadian radio markets. In other words, the opportunity to be informed about and to call in to debate the issues of the day on more than one talk radio station in their town.
539 I now call on our managing partner Paul Tietolman to continue with our presentation.
540 Paul?
541 MR. TIETOLMAN: Thank you.
542 A new English news talk voice will create employment opportunities for many established, creative broadcast talents as well as "new emerging talent" who currently have been deprived of working on radio because of a lack of opportunity.
543 By approving our request to launch both 690 AM and 940 AM, Montreal will have more choice, new employment opportunities will be created, and Montreal will finally have an English radio station that will broadcast news and talk programming live 24 hours a day, seven days a week, 52 weeks a year.
544 Again, according to Leger Marketing, the majority of Montrealers want that.
545 Despite the existence of 18 to 20 radio stations on the market, almost 40 percent of those surveyed believe that radio should offer more news and information and "talk content".
546 A balanced approach to talk radio is missing in Montreal radio, and the public is not satisfied.
547 Our project to launch 940 talk radio news in Montreal is an ambitious one and therefore the 940 frequency would be the only appropriate frequency as compared to other potentially available ones.
548 We want to reach out to Montrealers, but we do not want to neglect Anglophone and Allophone listeners in areas outside of Montreal, specifically the Eastern Townships, who are currently not adequately served as we will indicate in our presentation. People in these areas suffer from a shortage of choice or, even worse, the total lack of available English signals.
549 Montrealers and Quebecers outside of Montreal deserve better. That will become a reality if the CRTC in its wisdom approves our application to launch 940 as 940 talk news radio Montreal.
550 On behalf of all of my associates, I would like to present to you Mr. Christian Bourque, Madame Sandrine Lépinay and Mr. Sebastien Dallaire of Leger Marketing, once again, one of the most reputable market research companies in North America. The Leger team will clearly demonstrate again with 940, in English, the findings of their market research of the Montreal radio listening audiences.
551 Mr. Bourque?
552 MR. BOURQUE: Yes, well we presented the methodology of the study just a few minutes ago.
553 Just to reiterate that all of the indicators in the survey show that the English-language audience whether Anglophone or Allophone is even more interested than the total public:
554 - 80 percent say they would be interested in listening to the station, which includes 34 percent who would listen to it every day or regularly;
555 - As well, 65 percent say they are interested in a new radio station that would present on-air debates between personalities from politics and the economy;
556 - 60 percent of Anglophones in Montreal expressed a clear interest and intention to listen to Talk 940 for controversial and provocative debates on air;
557 - As well as 62 percent who say that they want to listen to outspoken personalities.
558 Just to remind again that we did, whenever we presented some of the potential content of this station, we always mention that it would be available on the AM dial at 940, the same as what we did in the French-language. We specified that it was 690 on the AM dial as well.
559 Thank you.
560 MR. CONNELL: We would now like to discuss how 940 Talk will make a difference in the Montreal radio market.
561 And no one knows news and talk radio in this province better than Steve Kowch. Steve ran two of the largest news talk radio stations in the country for 14 years. I'm speaking about CFRB in Toronto and CJAD in Montreal.
562 Steve?
563 MR. KOWCH: Thank you, Jim.
564 The English community needs more than just one voice on the AM dial to inform and stimulate opinions about the issues of the day.
565 It isn't that the other stations or the other station isn't doing a good job. No one is questioning their integrity and reputation. But the lack of competition breeds complacency.
566 English talk radio in Montreal, well, it is what it is, and there is no reason to change or to be better when you're the only game in town. What they do or say on the air goes unchallenged. Of course there is the CBC but their local Montreal-based programming is limited to morning and afternoon drive.
567 We don't believe the status quo is good for Montreal's English community. We believe the addition of 940 Talk will win back listeners to the AM band.
568 Local news and talk radio has been successful in every major market across Canada and the United States. We believe 940 Talk will help make the AM dial even stronger.
569 Content is king, even more so when delivered by personalities with strong opinions.
570 To be successful, we will create stimulating fresh programming, hosted by new emerging talent to bring back the audience and attract new listeners to the AM band.
571 We will be fearless in our approach to covering the news, providing investigative reports to shine the light on corruption and scandals to protect the rights of all Montrealers no matter their age, cultural heritage, language, religion, sexual orientation or politics.
572 Our talk shows will provide a platform to debate and express opinions on all the major issues of the day.
573 And we will be there for our listeners live, 24 hours a day; seven days a week to help them during major emergency situations like civic unrest, serious traffic situations and severe weather. We will cover these events in real time, providing people with the information they need to stay out of harm's way.
574 As winter approaches, days are shorter, the nights are longer and the availability of talk radio for Anglophones and Allophones in and around Montreal is reduced dramatically.
575 In the winter, pockets of Anglophones living in the Eastern Townships, the Laurentians and even on the South Shore and off the western tip of the Island of Montreal cannot hear Montreal's only English news talk radio station after sundown.
576 But they will be able to hear 940 Talk allowing them to stay informed and interactively linked to our station 24 hours a day seven days a week. We believe there are more important things going on at night that need to be heard on the radio than just a hockey game.
577 MR. CONNELL: In 1998 when the ice storm paralyzed parts of Quebec for days and even weeks in some areas, toppling CJAD's transmitter towers, the English community then had a safety net. At that time it was a second English news talk radio voice, the former CFCF 600 which at that point had been renamed CIQC.
578 But this summer, when the tail end of Hurricane Irene passed through the Montreal area one weekend there was no safety net. Currently there is a serious problem in Montreal where nobody in the local population was served adequately by radio during Hurricane Irene.
579 Let us never forget that Hurricane Irene was not a surprise visit. Environment Canada had issued warnings that she was heading to Montreal. Both the English and French stations had plenty of time for contingency plans to replace the music and taped shows with live storm coverage. For the most part they did not.
580 The lack of competition, the lack of choice and the lack of diversity of radio voices resulted in what could have been a very stressful and nervous time for hundreds of thousands of Montrealers.
581 MR. KOWCH: Our management team makes this promise of performance to the CRTC and to Montreal's Anglophone and Allophone communities: 940 Talk will be ready and able 24 hours a day, seven days a week, to be there live for our listeners when unexpected events, disasters and storms threaten the health and security of our listeners.
582 We believe it is 940 Talk's moral obligation as broadcasters to be there for our listeners to help them through difficult periods no matter the time of day or the day of week, an obligation to work together to help Montrealers get through the next Hurricane Irene, the next ice storm, the next natural or man-made disaster.
583 MR. CONNELL: 940 Talk, together with our French news and talk radio station on 690 will reach out to the other radio stations in Montreal, not the other radio stations in our company but the other radio stations in Montreal to put aside competition and pool our resources during such local catastrophic events.
584 940 Talk is also committed to airing town hall meetings to bring together listeners and newsmakers in local venues live on the air to discuss the issues of the day.
585 On the first anniversary of the second Quebec Referendum, Steve created and produced a bilingual town hall meeting called Parlons Nous Ensemble/Let's Talk Together. It was simulcast on CJAD and CKAC from Magnam's Brasserie in Montreal.
586 "Francophones speaking English," "Les Anglophones en français" talking to one another. It won both stations a Canadian Association of Broadcasters Gold Ribbon Award.
587 Steve.
588 MR. KOWCH: There is nothing more powerful in radio than going out into the local community bringing listeners together with the newsmakers to debate the important issues of the day.
589 940 Talk is committed to producing and airing these town hall meetings when issues warrant it. We just won't debate with listeners on the talk shows, we will actually go out into the community. We believe programming can also be an event.
590 Programming on 940 Talk will not only inform but our investigative reports will be the next day's headlines on other media outlets.
591 When in studio, we will have co-hosts with differing opinions, polar opposites, fearless to express their point of view, providing both sides of a controversial issue.
592 940 Talk will respect the rules of the game. Freedom of speech has responsibilities. Freedom of speech may be the cornerstone of our country's democracy but it doesn't give us the right to preach hatred, racism or violence.
593 940 Talk will provide total freedom for hosts to express their opinions but in so doing will abide by the CRTC, the Canadian Broadcast Standards Council and the Canadian Radio Television News Directors Association guidelines on news and talk programming.
594 Our company is applying for English and French licences. Stations in both official languages, communicating with each other, will allow, for example, the French-language news and talk station to provide the French point of view to Anglo and Allophone listeners, and vice versa.
595 Anglophones, Allophones and Francophones in Montreal don't live in a vacuum. They are neighbours and as such care about what goes on in each other's communities. We will help them share their thoughts with one another.
596 940 Talk will dig beneath the headlines, shine a light on corruption, wrongdoing and scandals through regular special investigative reports and programming.
597 MR. CONNELL: As mentioned in our 690 presentation, Talk 940 will also support and develop the future generation of broadcasters and broadcast journalists.
598 We pledge to allocate a program block once a week with content managed, produced and delivered on air by radio and broadcast journalism students from Montreal area Cégeps, colleges and universities.
599 MR. KOWCH: As a professor in college for radio, talk radio, radio news, I can tell you there is an untapped talent base in our colleges today and Talk 940 believes future stars of talk radio will also be found on the Internet, bloggers with huge followings and people hosting podcasts. All we need to do is search them out and put them on the radio.
600 To attract younger and new listeners we have to reach out to where they communicate with each other. Talk 940 will have a prominent presence on the platforms where these younger demos get their information and share it with followers on social media.
601 We believe that to develop new listeners and encourage them to listen to AM radio, Talk 940 must give on-air exposure to these online bloggers, podcasters and print journalists who don't currently have access to the Montreal airwaves.
602 Talk 940 also believes it is important to provide airtime to community groups, social agencies and charitable organizations who need our support. Whenever they need us, we will be there for them.
603 MR. CONNELL: In conclusion, Mr. Chairman and Commissioners, our company mission is to provide listeners with a radio station that gives them what they want to hear, what they need to hear, when they need to hear it.
604 It is our hope that the Canadian Radio-television and Telecommunications Commission grants us the licence to make English news and talk radio on the AM band an exciting, informative, stimulating experience for many hundreds of thousands in Montreal's Anglophone and Allophone communities.
605 Mr. Chairman and Commissioners, we thank you for your attention to our presentation and our team stands ready to answer any questions that you may have regarding either application.
606 THE CHAIRPERSON: Thank you very much. Those radio voices are just killing us. I mean you can read anything and it sounds good.
607 MR. CONNELL: Look who's talking.
--- Rires
608 LE PRÉSIDENT : Ceci étant dit, j'ai demandé à monsieur Bibic ce matin d'être audacieux et, parce que c'est apprécié, je voudrais ajouter que c'est un projet audacieux. C'est le moins qu'on puisse dire.
609 Avant d'arriver aux mérites de vos programmations, il y a des coûts énormes qui sont associés. Je m'obstinais brièvement avec monsieur Bibic sur les 2 millions. Ici, on parle de coûts même plus importants. Les fréquences et les postes sur la bande AM coûtent chers, et le parler à la radio coûte cher. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles ça se fait de moins en moins.
610 Dans la mesure du possible, j'apprécie l'audace et les gens audacieux, mais je n'aime pas que les gens échouent, et ce n'est jamais agréable quand ça sent la défaite. Dans le domaine du hockey, ça fait depuis '93 qu'on n'a pas vu la Coupe Stanley. Alors, hein!
611 La question, c'est à savoir, au niveau de votre rentabilité, les coûts sont énormes, vous savez que c'est difficile de commencer des postes de radio, il faut avoir les reins solides, ça prend plusieurs années avant d'être rentable, et j'aimerais d'abord que vous me parliez au niveau de votre plan économique avant d'arriver à votre programmation. Convainquez-moi que vous serez en mesure de réussir.
612 J'ai dit ça à des conseillers et conseillères en commençant plus tôt cette année, que je ne veux pas être responsable des licences de radio qui échouent, ni les licences qui échouent et ni des licences qui sont forcées à se vendre aux grands joueurs après les deux années mandatoires, et des fois, il y en quelques-unes qui essaient même de les acheter avant même que ces deux années passent.
613 Alors, convainquez-moi qu'au niveau fiscal, au niveau économique, avec des dépenses énormes et vos coûts de commencement là, vos coûts de mettre en marche vos stations et vos coûts d'opération, une fois parties, comment vous allez réussir à survivre quand d'autres... on peut regarder 690 et 940 au niveau d'info; vous avez mentionné 600 qui était obligée de fermer les portes et quelques membres talentueux qui étaient à l'antenne. Je me souviens à l'époque de Schumacher et d'autres qui sont présentement à CJAD.
614 Alors, comment allez-vous réussir à réussir, si vous voulez, là où d'autres ont échoué?
615 MR. CONNELL: I am going to ask one of our managing partners, Mr. Rajiv Pancholy, to handle that question.
616 Rajiv.
617 MR. PANCHOLY: Thank you, Jim.
618 There are a couple of points I would like to make in response to that question.
619 Number one, I think on the exact financials and the sensitivity analysis, I am going to defer to our colleagues from Raymond Chabot and they will explain to you what are the different scenarios that we have painted in terms of allowing for contingencies, if you may, and contingencies in --
620 THE CHAIRPERSON: We've seen them. They're clear dans votre mémoire.
621 MR. PANCHOLY: Well, I think we have -- we perhaps can offer you a little bit more than that today.
622 THE CHAIRPERSON: Okay.
623 MR. PANCHOLY: The second point I would like to make is that when you look at basically what's going on in the marketplace, it is a well-known principle of marketing that sometimes choice itself creates growth and when you actually have a monopoly of any offering in the market, the market tends to atrophy. And maybe that's a sentiment you might hear from a lot of the players today in this forum.
624 I think when we offer something that's dynamic and convincing and is a counterpoint and maybe in contrast with some of the existing products in the market, we believe that the opportunity for all players will perhaps see some stimulation in growth.
625 The second point I would like to make is that we do exploit a fair amount of synergies between the two stations. As you can see from our presentation, we actually are pursuing a common format that allows us to exploit some of these synergies and that is something we will be counting on in a fairly significant way to remain viable as a business.
626 Thirdly, I would submit to you that this is not just a case of trying to share the revenues that are associated with radio itself. If you look at the total advertising opportunity in the Island of Montreal, the region of Montreal, the total advertising is well in excess of $1.6 billion. So we are not talking about just splitting what's currently allocated to radio. I think with some of the things we plan to do, we absolutely will be able to tap into that advertising chunk that currently perhaps is not being taken into account as an opportunity.
627 With that, let me hand it over to Marco Perron from Raymond Chabot and maybe he can explain a little bit more about what are the different scenarios that we have painted for ourselves financially speaking.
628 M. PERRON : Bonjour. Donc, la firme Raymond Chabot Grant Thornton a été retenue pour faire une compilation un peu plus détaillée des prévisions financières du groupe, donc, sur les sept ans de la licence.
629 Nous avons pris donc ce qui a été déposé pour les sept années, et nous avons traduit le tout en trois étapes, donc, un bilan d'ouverture, état des résultats et un état des trésoreries sur les sept années, pour mesurer un peu la viabilité et la solidité du modèle financier de l'entreprise.
630 Sur ces calculs plus précis, donc, une fois que les hypothèses ont été prises en compte, en fait, on se rend compte que la dette de la structure qui a été proposée était 4.5 millions de parts en capital et d'une dette disponible de 21 millions qui a été négocié. En fait, sur les prévisions de sept ans, la dette ne dépasse jamais 15 millions de dollars. Donc, il reste une marge de manouvre d'environ 7 millions à tirer sur la dette.
631 Et nous avons également, avec le groupe, fait des scénarios où si les ventes n'étaient pas au rendez-vous, donc s'il y avait 15 pour cent de moins de ventes et que les coûts restaient sensiblement les mêmes, est-ce que le modèle demeure viable?
632 Et donc, dans ce second scénario, encore une fois, l'entreprise demeure positive sur la trésorerie compte tenu de la dette qui est disponible, et la dette, encore, une fois, ne dépassera pas, selon les modèles et les prévisions établies, les 16 millions de dollars.
633 MR. PANCHOLY: I would like to add something else to that as well.
634 If you look at our assumptions, a very large percentage of the cash that we expect to spend up front would go into the infrastructure, CapEx. In the financials that we have submitted to the Commission, we have pretty reasonable assumptions in terms of what the costs are going to be.
635 Having said that, one thing that we have not done is done the final negotiations with the suppliers and vendors, which invariably leads to certain reductions in the up-front CapEx.
636 So I would respectfully submit to you that there is a little bit of opportunity there in terms of coming in ahead of our cost targets that we have submitted to you.
637 MR. CONNELL: And, Mr. Chairman, if I could just add.
638 If you don't already have the spreadsheet that Marco was referring to in your file, you will have it by the end of the day.
Engagement
639 MR. TIETOLMAN: We can add one other thing.
640 Our sales and revenues were based primarily and specifically on the Léger Market Study and the comparison of their findings with Stats Canada radio advertising in the marketplace, CRTC reports of what the market generates in revenue, and when we look at all of that, we have actually projected first year and second year sales of not even 50 percent of what that share of market, number of hours tuned weekly, could and would and should generate.
641 So we were ultraconservative on the 690 side. We were a little bit more optimistic on the 950 side of things, in English, simply because in English radio in Montreal there is one radio station that dominates the market so strongly that the opportunity is there, that even if we over a long-term period of time not even split that audience with them, aside from bringing in new audiences, there is substantial opportunity to grow a new radio operation in this city. Therefore, we felt very comfortable.
642 And even then, Mr. Perron from Raymond Chabot actually did three other scenarios. We didn't want to throw them all into an application and confuse ourselves and everybody else, but we do have those three different possibilities and every single one of them shows that we keep above the line. We have more than adequate financing. We have more money sitting there and a line of credit that we never will have to even touch, aside from everything else.
643 So I hope that answers your concerns about hitting a brick wall, which we absolutely are convinced we cannot and will not do, and again because of our broadcast experience as well.
644 THE CHAIRPERSON: Thank you for that.
645 But is there a plan, because there's a captive audience there, but I'm sure you would like to bring in a new audience, people that don't listen to CJAD ou 98,5 là?
646 Without giving away any state secrets, do you want to speak to us briefly on how you would go about bringing new people into the process?
647 MR. TIETOLMAN: Absolutely.
648 LE PRÉSIDENT : Vas-y.
649 MR. TIETOLMAN: Over the years, since I was a young fellow with hair on my head, some of it has fallen out already, I can clearly explain what I've witnessed in broadcasting -- and not just in the broadcasting that I worked in, CKVL sur la bande AM et CKOI-FM sur la bande FM, mais j'ai même été étudiant des gens comme monsieur Rock Demers, Paul-Émile Beaulne et plusieurs autres qui ont fait succès à la radio à Montréal en anglais et en français -- you know, what we've seen and how we've seen it.
650 Example, as a youngster in the business, I watched somebody program a program called "Madame X," a talk show, a sex talk show at 2:00 in the afternoon, and everybody looked at the person and said: You're crazy. What are you doing? And we said: Well, hold on a second.
651 He was the boss, so he had his way and he put it on the air. At that point, before he put it on the air, Montreal French listenership was 200,000 total cume in that one-hour period. Within a year and a half, the total cume went up to 450,000 listeners.
652 We ended up in that station gaining, believe it or not, almost 200,000 listeners. We didn't take it from the existing stations. We developed new listeners.
653 Very often when you look at a BBM study you will notice the percentage that are not listening to radio. Obviously some are not available, some are not near a radio, some are preoccupied with other functions in their life, but believe me, there is a percentage, an important percentage, of people who are not listening because they are not being given what they are looking for. And I can tell you the same thing in music even, even though we are not a music operation here.
654 You know, when we launched "Face à Face" with Jean Cournoyer and Matthias Rioux, two opposing characters and personalities, one management style, one union, representing unions; one federalist, one separatist, they got on air at 11:30 in the morning, 12:00 noon, at a time when radio listenership in Montreal noon-hour was very low.
655 We had only 30,000-40,000 quarter-hour audiences at noon hour. Within a year and a half, we were up to 180,000 quarter-hour averages. We had people coming up to us in the streets of Montreal, saying, you know, I never listened to that station of yours, but now I'm listening. And these were business people, professional people we never maybe spotted in the past, before that point, in our demographic makeup of listenership.
656 So we know that if we go out and we make the effort to be audacious, to use your word, sir, obviously we know that we can excite, motivate and involve people to come back to listen to radio.
657 Because if we look at radio listenership right now and we ask that question, do you listen to radio more often or less often than five years ago, people generally are listening to less radio today.
658 And remember, Montreal at one point was the number one listening market in all of Canada. I had Americans contacting me, saying, how the heck do you guys get that kind of listenership?
659 Well, it's very simple. We stay close to the roots of the community, we do local programming, we talk their language whether it's English or French and language in terms of what they want to hear and what they're concerned about and how they want to be involved in the content that goes on air. Simple as that.
660 Thank you.
661 MR. CONNELL: I think there's a lot of people on the panel that want to get a bite of your question and I'm one of them.
662 And I think maybe part of your question is how do we intend to attract a newer, younger audience back to the AM band when it's -- you know, a lot of people are talking about the fact that they have pretty much vacated the AM band, especially in Quebec, and moved to FM.
663 And I think that goes to the part of our application where we talked about working with people that are currently in other media. Whether it be community newspapers, younger staff of regular mainstream newspapers, bloggers, people who are running Internet radio stations have something to say in that other medium. They have a following. They have a fan base.
664 And if we incorporate them into our program schedule, if we make them part of our talent pool, their audience that is currently following them on the Internet or in print media will move with them to the radio station. They have a following. They have a fan base. You're generating a fan base that will become listeners of your AM radio station.
665 THE CHAIRPERSON: They will move with you but so will their costs. I mean they're not going to come onto the radio station for free.
666 MR. CONNELL: Absolutely not.
667 THE CHAIRPERSON: It's the expense factor that is -- qui est préoccupant, that preoccupies me.
668 Mr. Tietolman?
669 MR. TIETOLMAN: Yes. If you look at the budget for programming, it's very ambitious but we believe very sincerely and very clearly, after all of our experiences in radio, if you're not going to hit quickly and effectively and solidly, you're going to drag out a very slow, long death. We're not interested in that.
670 If you want to impress people, you can promote all you want but you better have a darn good product, a solid product on air because people will come as tryers, they will not become buyers, they will turn you off if they do not like what they hear. We have to be solid on that point. That's where the money goes, nowhere else.
671 LE PRÉSIDENT : Restons sur ça, puis j'avais d'autres questions.
672 Mais quand est-ce que vous prévoyez être en ondes?
673 M. TIETOLMAN : Tout dépend de l'approbation du CRTC.
674 LE PRÉSIDENT : Suite à notre approbation là.
675 M. TIETOLMAN : Suite à l'approbation, je pense qu'on compte être en ondes en septembre 2012.
676 LE PRÉSIDENT : Septembre 2012. En français et an anglais?
677 M. TIETOLMAN : Oui.
678 LE PRÉSIDENT : O.K.
679 Vous avez mentionné que vous voulez utiliser plusieurs personnalités bien connues. Est-ce que vous avez approché ces gens-là? Est-ce qu'ils sont disponibles à faire partie de votre projet?
680 M. TIETOLMAN : C'est sûr, pour des raisons de concurrence, on n'aimerait pas les mentionner ici, mais si le Conseil de la Radio-télévision canadienne, si vous voulez avoir une liste, on peut vous fournir une liste.
681 LE PRÉSIDENT : Vous avez mentionné certains noms. Ça va. On les a ici. Mais ce n'est pas une liste exhaustive, hein, si je vous comprends?
682 M. TIETOLMAN : Non. Mais la liste qu'on a soumise, c'est un exemple, parce que pour des raisons de concurrence, on ne voulait pas mentionner tellement de noms, parce qu'on sait bien que la radio, c'est, comme on dit en anglais, a very competitive business, et si on mentionne quelque chose, peut-être qu'ils vont courir avec, puis ils vont, comme on dit, arriver avant nous autres. Mais on peut vous soumettre les noms.
683 Deuxièmement, ce serait prétentieux de notre part de signer les ententes qu'on fera avec ces gens-là sans avoir l'approbation de vous autres. On ne peut pas le faire. On ne peut pas imaginer ça sans avoir, respectueusement, votre approbation.
684 Mais il y a une chose qui est certaine, on a parlé avec plusieurs, et si je mentionne les noms, ça va peut-être vous choquer dans un certain sens parce qu'il n'y a pas d'opportunités pour ces gens-là de s'exprimer en ondes à la radio en ce moment à Montréal et partout au Québec. Il y en a un paquet.
685 On a peur que si la journée arrive qu'on a l'approbation, les portes vont être grandes ouvertes parce qu'on va avoir la visite de plusieurs dizaines de grands personnages réalistiques, nouvelles, animateurs qui vont frapper vraiment et durement, avec un vouloir et une passion d'embarquer à nouveau en ondes à la radio à Montréal.
686 M. TÉTRAULT : Juste pour conclure là-dessus, la raison, elle est fort simple, il y a tellement eu de mises à pied au cours des deux dernières années suite aux fusions, restructurations, fermetures de toute sorte, que beaucoup de gens ne se sont pas retrouvés d'emploi ou se sont trouvés des emplois qui ne correspondent pas nécessairement à leur plan de carrière.
687 Et ce que disait mon collègue monsieur Tietolman, il a tout à fait raison, on a déjà reçu plusieurs, plusieurs appels, et je pense que pour trouver du personnel qualifié, autant journalistique que d'animateur, et souvent d'ex-politiciens aussi qui s'ennuient de la...
688 M. TIETOLMAN : Du micro.
689 MR. TÉTRAULT : ...du micro, de la communication avec la population, et caetera, il y a vraiment une grande quantité de ressources disponibles.
690 M. TIETOLMAN : Puis ajouter une autre pensée.
691 À cause d'un manque de concurrence à Montréal, il faut être réaliste, c'est vrai, Cogeco, avec tout le respect qu'on a pour eux autres, ainsi qu'Astral, on connaît des animateurs et des gens qui travaillent pour eux autres, qui rentrent au bureau pour négocier un contrat de travail, et la réponse qu'ils ont, eux : Mais écoute, bonhomme, vous allez accepter la moitié du tarif que vous avez demandé, il y a un an ou deux ans ou trois ans, parce que, en ce moment, il n'y a pas de grande concurrence à Montréal.
692 Où allez-vous travailler demain matin si on vous dit, la porte, monsieur, bye-bye? C'est ça le problème maintenant, et je peux vous donner une liste de noms, des dizaines de noms qui vont vous raconter la même affaire clairement, honnêtement et complètement. Il n'y a aucun doute là-dedans.
693 LE PRÉSIDENT : Cogeco et autres vont grandement apprécier les efforts que vous faites pour augmenter leurs coûts de personnel. Mais vas-y.
694 M. TIETOLMAN : Oui.
695 Un avantage pour nous autres, ils ont déjà fait la compression des coûts énormément, qui ouvre grandement le chemin pour nous autres d'approcher les gens qui voulaient simplement par fierté et passion recommencer leur carrière radiophonique à Montréal.
696 M. TÉTREAULT : Et il y a beaucoup d'insatisfaction pour conclure... chez plusieurs de leurs employés.
697 LE PRÉSIDENT : Est-ce que vous avez l'intention de fixer les salaires avec des bonis et autres, dépendant de leurs performances au niveau des BBM?
698 M. TÉTREAULT : Certainement.
699 M. TIETOLMAN : Certainement.
700 M. TÉTREAULT : Certainement au niveau, surtout, des ventes; moi je suis plus au niveau des ventes. Évidemment, quand je faisais ça à Radio-Canada, l'espace d'un moment avant d'être élu à l'Hôtel de Ville. C'est sûr que ça va de soi qu'on va offrir des bonus à la performance.
701 Mais pour le niveau de la programmation, je vous laisse Paul.
702 M. TIETOLMAN : Côté programmation, moi je peux vous montrer les dossiers où on avait des gens qui commençaient à 300 $ par semaine. Et en l'espace de deux ans...
703 M. TÉTREAULT : À l'époque.
704 M. TIETOLMAN : À l'époque, oui. Et ont terminé, comme on dit, leur carrière à 3 000 $ et 4 000 $ par semaine.
705 M. TÉTREAULT : Ça a pris un an!
706 M. TIETOLMAN : C'est pas important. Même aujourd'hui je peux vous montrer et donner les noms et vous pourriez les contacter..
707 LE PRÉSIDENT : Non, ça va.
708 M. TIETOLMAN : ... par un de vos analystes pour savoir clairement la vérité sur ça.
709 LE PRÉSIDENT : Pour retourner en matière de tribune téléphonique, je comprends que ça va faire grandement partie de votre projet que les gens appellent, les animateurs, puis qu'il y ait de l'échange avec le public premièrement. Deuxièmement, qu'il va y avoir des animateurs et des invités de renommée.
710 Vous êtes au courant du fait qu'il y a un avis public 88-213 qui établisse des règles. Ça a été soulevé à quelques reprises que les gens doivent être respectueux, qu'on doive pas insulter qui que ce soit, qu'il y ait des règles à suivre.
711 Mais, est-ce que vous avez pensé à comment régler ou comment gérer ces personnalités-là. Je fais mention de nom, André Arthur. C'est un monsieur qui a énormément d'expérience dans la radio, mais qui a eu également quelques difficultés avec quelques-unes de ses paroles.
712 M. TIETOLMAN : En partie.
713 LE PRÉSIDENT : Oui.
714 M. TIETOLMAN : Pourquoi on a créé le concept face à face?
715 LE PRÉSIDENT : M'hmm.
716 M. TIETOLMAN : Parce qu'on a découvert dans le passé, avec la radio parlée, qu'il y a trop des animateurs, puis trop de microphones, vont dire ce qu'ils voulaient dire.
717 Et finalement, on avait amené l'histoire à Québec où un nommé Jeff Fillion a été, comme on dit, congédié à cause des problèmes semblables.
718 LE PRÉSIDENT : Oui.
719 M. TÉTREAULT : Quand ils sont seuls devant le micro.
720 LE PRÉSIDENT : Oui.
721 M. TIETOLMAN : Quand on est seul devant le microphone, on contrôle le micro, ça peut créer un certain problème. Et pour cette raison, un a créé face à face.
722 Mais je peux tourner la parole à monsieur Steve Kowch qui a grande expérience en gérant ces types de personnages.
--- Rires
723 MR. KOWCH: I think that my experience of dealing with freelancers and getting in on a regular basis big-name commentators, the reason they come to the radio station is because they want a platform more than they want a pay cheque.
724 Radio still has that incredible draw to newsmakers, opinionmakers that they just want to have a platform to say what they want to say. That's why they are going to the internet.
725 So my experience is it's not as expensive as you may think to be able to get these people in. Sure, there are some that are going to try and put a gun to our head and say, "Pay me a lot of money". It's happened to me in Toronto.
726 And when we say "No" they come back a week later and say, "I really want to be on the radio".
727 There are also all kinds of other ways of doing this. You know, if we are going to have quality programming, if we are going to have marquee announcers or even if when we do daily or what have you opinions/commentary, that isn't done just out of us paying out the money.
728 There are advertisers who want to sponsor these big name commentators. And that's really how we end up paying for the commentators.
729 So, yes, I agree with you. Talk radio is very expensive.
730 But we are at a situation today with the economy and with the market value where maybe a few years ago announcers were making huge amounts of money but today with their new contrats they are not making huge amounts of money.
731 And I can tell you since getting involved with this project the number of people who have called me and say, "Put my name on the list if you are looking for somebody", okay? They didn't even say, "How much is it going to pay?" Just, "Put my name on the list".
732 And I think that's what we need to look at. There are ways of doing this without bankrupting the owners but you have to be creative and you have to have a good sales team. And you have to have a good way of doing this on the air so that everybody can reach their goal.
733 We can get them on the radio and they can get to voice their opinion and maybe along the way they can make a few bucks.
734 MR. TIETOLMAN: Just one thing --
735 THE CHAIRPERSON: Yes.
736 MR. TIETOLMAN: -- to add to your question, we do have the mechanisms to control a large percentage of what goes on the air, obviously, with a seven-second delay. We have the technology necessary to do that.
737 And at the same time, when somebody goes too far we obviously will always give equal access to the airwaves for an opposing point of view right there at that moment with a face to face concept and we will respect all the rules and regulations and all the associations and all of the codes of ethic that go together hand in hand with talk radio. It's not an easy thing.
738 By the way, the names that we listed in our application were purely examples or samples. They were not real lists of names. We didn't want to divulge for competition reasons.
739 THE CHAIRPERSON: Would you be...
740 Seriez-vous en mesure de nous indiquer qui sera le directeur de la programmation?
741 It would be the program director who would be the person to tell us that today?
742 MR. TIETOLMAN: I would -- well, Mr. Kowch -- we had spoken to him and he is ready to come onboard.
743 He is fully bilingual and he will basically coordinate the operation with two fulltime program directors, one for 940 and one for 690 because obviously we respect the fact that each population is distinct even though there is some common grounds, even though it's on common subjects.
744 I mean I don't care who you are, what age you have, what language you speak, when a 10-tonne piece of concrete falls from the Ville-Marie Expressway I don't care who you are. If I travel that route whatever language I speak, whatever age I am, I am concerned and I am worried and I am stressed out over that. There are many, many common surfaces like that.
745 MR. KOWCH: I guess, Mr. Chairman, the short answer, it's me.
746 THE CHAIRPERSON: Okay.
--- Rires
747 MR. KOWCH: Because I have the experience and I have done this sort of thing whether it's one station or two stations, dealing with on-air talent, coaching on-air talent, mentoring them. That's what I have been doing for the past 20 years.
748 So being able to be in that position and to figure out who best to go on at a certain time, who will bring what to the table, why will we need this, will this help both radio stations, one station? Are they bilingual or what have you?
749 These are all the criteria that we would be looking at.
750 LE PRÉSIDENT : Bon, j'avais une question sur les synergies, mais vous en avez déjà répondu à plusieurs de ces questions-là.
751 Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose au niveau des synergies?
752 M. TÉTREAULT : Nous avons aussi ajouté Yves Guérard qui est un homme de 28 ans d'expérience à la radio, qui va gérer un rôle très important dans la gestion des discussions au fond, mais surtout et avant tout pour le 690 en français.
753 C'est évident qu'on va jouer avec une équipe de gestion qui vit dans la communauté francophone, qui travaille en français, qui est née en français.
754 LE PRÉSIDENT : O.K.
755 M. TIETOLMAN : Mais c'est sûr qu'on a l'avantage d'avoir monsieur Steve Kowch qui a beaucoup d'expérience, qui a déjà travaillé dans les deux langues, qui est né à Rosemont, qui connaît Montréal très, très bien et qui a le désir et la passion de faire exactement ce qu'on parle.
756 MR. CONNELL: I think, Mr. Chairman, it's important to point out that when we talk about synergies we are not talking about trying to francophonize an English radio station or anglophonize a French radio station. That would be suicide.
757 There is a nuance in both languages. There is a community in both languages and there are interests that sometimes are different in both languages.
758 That is why we want to have a programmer -- a program director for each radio station, a francophone for the French station, an anglophone for the English station and then someone like me overseeing it. So that's when we can decide looking from 30,000 feet what are the synergies, how can we help each other.
759 LE PRÉSIDENT : C'est très intéressant et de créer le lien entre les deux communautés et les deux stations, il y a pas de mal à travailler cet angle-là.
760 Question, je pense importante : Est-ce que j'ai bien compris votre mémoire et votre présentation d'aujourd'hui que vous, soit que vous allez prendre les deux fréquences ou les deux stations ou aucune fréquence?
761 M. TIETOLMAN : Rajiv, si tu veux répondre à cette question.
762 MR. PANCHOLY: Well, Mr. Chairman, as you can see we have actually a very high degree of costs in launching these radio stations and --
763 THE CHAIRPERSON: I noticed.
764 MR. PANCHOLY: -- from our costs and both from a CAPEX and OPEX perspective, I frankly believe that on a single frequency basis we would not be viable.
765 THE CHAIRPERSON: Would not be viable.
766 MR. PANCHOLY: Yes, sir.
767 THE CHAIRPERSON: Okay. Oh, I understand, sir. It's appreciated.
768 Vous avez proposé également dans votre mémoire, vous avez pas fait mention aujourd'hui du fait que vous allez avoir des bulletins sur la circulation routière. Et je pense, c'est à toutes les 10 minutes. Est-ce que j'ai bien saisi le mémoire, à un moment donné?
769 Je vois que monsieur Grant (ph)... Oui? Est-ce que ce serait le cas?
770 M. TIETOLMAN : Je peux répondre pour l'instant.
771 LE PRÉSIDENT : Oui.
772 M. TIETOLMAN : C'est sûr que la circulation c'est très important dans le quotidien pour tous les amateurs et tous les gens qui voyagent en auto, en autobus, par train, etc.
773 Mais une chose qu'on a trouvée en faisant l'enquête ou l'étude et la recherche, très souvent, quand on écoute attentivement la circulation, les reporters de circulation répètent la même - excusez-moi l'expression : « Maudite affaire. »
774 Ils vont dire « Le pont Champlain is clear. » Mais voyons donc!
775 Don't tell me that.
776 Dis-moi donc.
777 If it's blocked try to tell me how to get around it.
778 Parce que si tu me dis pas ça la.
779 You are wasting my time. I know it's going to be blocked at eight o'clock in the morning. Tell me a solution. Do not tell me what the problem is. I know what the problem is.
780 And that's how we are going to govern our traffic reports to try to help the people and support their way from point A to point B.
781 THE CHAIRPERSON: Are you telling us there is a traffic problem in Montreal, Mr. Tietolman?
782 MR. TIETOLMAN: Yeah, yeah. It's a problem.
--- Rires
783 COMMISSIONER DENTON: Are you suggesting they are solvable?
784 MR. TIETOLMAN: Well...
--- Rires
785 LE PRÉSIDENT : Également, juste... je pense c'est peut-être une erreur. Mais dans vos contributions DCC proposées, vous avez mis un chiffre dès la première année. Et vous avez tous beaucoup plus d'expérience que moi. Vous savez que les contributions sont basées sur l'année antérieure et vous avez pas encore d'année antérieure.
786 Alors est-ce que c'est un don, un cadeau que vous faites au DCC de la première année? Ou, est-ce que vous allez respecter les règles de l'article 15 du règlement?
787 M. TIETOLMAN : C'était une erreur, Monsieur le Président.
788 LE PRÉSIDENT : O.K. Je pensais que c'était un cadeau, un petit extra.
789 Brièvement, au niveau technique, vous avez soumis une proposition d'ajout de tours avec la station CGMS, si j'ai bien compris dans votre mémoire original.
790 Est-ce votre choix final? Est-ce que c'est finalisé, cette question des tours, d'abord au niveau des tours et deuxièmement, l'emplacement de ces tours-là.
791 MR. PANCHOLY: Yes, sir, we have actually taken the steps to acquire the piece of land that includes the current CJMS towers.
792 THE CHAIRPERSON: And is there a -- do you have an offer to purchase something that you can deposit? Has that been deposited as yet?
793 MR. PANCHOLY: I believe the --
794 THE CHAIRPERSON: It has?
795 MR. PANCHOLY: Yes, I believe it was deposited, sir.
796 MR. TÉTRAULT: It was in the application but if the CRTC needs it, I have it in my car. I can provide a copy.
797 Also, the notarized transaction will take place within 60 days and that's with us. That's on the purchase aspect of it.
798 LE PRÉSIDENT : L'achat de ces terrains-là, est-ce que c'est conditionnel à l'acquisition d'une licence? Ou est-ce que...
799 M. TÉTREAULT : Évidemment qu'on préférait que les commissaires nous accordent les licences. Mais d'un point de vue immobilier, l'offre qu'on a faite nous satisfait et on a l'intention de l'acheter de toute façon.
800 LE PRÉSIDENT : O.K. Sur les tours, Monsieur Rajiv.
801 MR. PANCHOLY: The current design that's being done is basically assuming that the CJMS facility stays where it is.
802 And the technical briefs that were submitted by our colleagues at Hahn Broadcasting have shown that in fact we can host on that terrain successfully the 690 AM, 940 AM and the current 1049 AM CJMS.
803 THE CHAIRPERSON: All from the same site?
804 MR. PANCHOLY: All from the same site, sir, yes.
805 LE PRÉSIDENT : And... écoute, on avait le débat plus tôt ce matin quant aux coûts associés à ça. Strictement parlant, de monter une tour, Bell a parlé de deux millions.
806 Est-ce qu'on est dans les chiffres?
807 MR. PANCHOLY: We have separated the CAPEX into two parts as the cost of the land.
808 THE CHAIRPERSON: Okay.
809 MR. PANCHOLY: And that's an independent piece.
810 THE CHAIRPERSON: Set that aside.
811 MR. PANCHOLY: That is set aside.
812 THE CHAIRPERSON: Yeah.
813 MR. PANCHOLY: Very roughly, we are looking at about $200,000 to $250,000 each but our tower implementations are going to be quite simple because we will maintain a simple way.
814 Unfortunately, if you want more details I'll have to defer to my colleague who can give you more details on the specific implementation.
815 THE CHAIRPERSON: Is that possible?
816 MR. PANCHOLY: Yes.
817 Stuart...?
818 MR. HAHN: Yeah, we are proposing two towers for 690 and 940 that will be separate from the existing 1040 array.
819 We believe that it will be possible to successfully combine these using the same principles that are used for two station combined sites with an extra layer filtering for the third frequency.
820 The specific -- factors specific to our proposal which will help in implementation are the separate array for 1040 and using an omni proposal for 690 which will result in only one tower being shared.
821 We feel that it is quite feasible to achieve this successfully.
822 LE PRÉSIDENT : Monsieur Bourque, pour retourner sur l'échantillon de votre sondage, ai-je bien compris que c'est de 18 à 54?
823 M. BOURQUE : C'est... 18 ans et plus.
824 LE PRÉSIDENT : Et plus.
825 M. BOURQUE : C'est ça.
826 LE PRÉSIDENT : O.K. Et ceux et celles qui ont de l'expérience en radio, pour la radio parlée, est-ce normal qui... À quel âge? Vos démographiques, ce serait quoi? Est-ce de 18 à 54 ou ça commence plus vite que ça?
827 M. TIETOLMAN : Strictement parlant, on parle de 35 jusqu'à 64. Parce qu'on compte pas après 64 ans dans les sondages BBM, etc.
828 C'est-tu d'avoir des gens plus âgés, vous avez les gens plus jeunes. Il faut jamais oublier que dans les sondages ou dans l'aspect démographique, il faut jamais oublier un autre mot : psychographie.
829 LE PRÉSIDENT : M'hmm.
830 M. TIETOLMAN : Le make up psychologique, comme on dit, des gens, peut-être 25 ans; j'en ai un fils que depuis 23 ans il écoute la radio parlée/information. Il mange ça, il adore ça.
831 Je connais d'autres, plusieurs autres en même temps.
832 Souvent, ça démontre pas dans les sondages, mais il faut jamais oublier le vieillissement de l'auditoire aujourd'hui, à Montréal, pas seulement à Montréal mais partout au monde.
833 LE PRÉSIDENT : M'hmm.
834 M. TIETOLMAN : Et les gens commencent à voir un intérêt d'oublier leur vélo et leur blonde de temps en temps, parce que maintenant, ils ont d'autres responsabilités dans leur vie. Et il faut respecter ça.
835 Et pour cette raison, on a confiance qu'on peut gagner une certaine démographie qui n'est pas historiquement parlant une partie des sondages gagnés par une station parlée.
836 Et on parle pas de faire les choses extrêmes ou les Howard Stern avec le Sex Talk Shock Talk.
837 On parle pas de ça.
838 On peut avoir assez de stimulation en onde, assez de provocation en onde, mais intelligemment bien fait avec respect pour l'auditoire et respect pour toutes les communautés qui pourraient écouter ou même qui n'écoutent pas.
839 On n'est pas là pour insulter les gens, on n'est pas là pour abuser des gens. On est là pour respecter le monde.
840 M. TÉTREAULT : Juste pour ajouter quelques éléments à cette réponse. Personne dans la concurrence n'a même pensé ou n'a même mis en place l'idée de vouloir stimuler la relève, les jeunes qui étudient dans le domaine au cégep ou en sciences humaines ou à l'université. Ils n'ont pas de voix puis ils ont pas de relève.
841 Puis c'est difficile d'accéder à une grande fréquence à moins de se présenter en politique ou d'avoir fait l'actualité, c'est très difficile pour eux. C'est comme quelque chose d'intangible.
842 Il y a beaucoup, beaucoup de jeunes qui souhaitent performer ou oeuvrer dans le domaine. Mais il y a très peu d'élus.
843 Et une manière d'amener l'auditoire plus jeune, c'est aussi d'avoir des jeunes en onde qui traitent de sujets qui intéressent les jeunes, qui sont peut-être plus terre-à-terre ou accrochés avec la problématique que vivent les jeunes, les étudiants au collège et à l'université.
844 Et juste ça, ça va faire vraiment un vent de fraîcheur à la raison de voir la radio traitée différemment avec des sujets, peut-être, qu'on oublie de traiter ou qui, pour nous, dans notre vie, à 35, 45, 55, 65 ans ont pas la même importance qu'une grande partie de l'auditoire.
845 Et le fait aussi de se rapprocher des gens qui sont des blogueurs professionnels, qui « twittent », qui ont une grande partie de personnes derrière eux, de fans, de gens qui les suivent, vont amener un nouvel auditoire.
846 Il faut pas avoir peur des sentiers battus, d'essayer des choses et je crois que ça va être une manière de se différencier aussi.
847 LE PRÉSIDENT : Vous avez répondu à ma question, parce que j'étais pour demander à monsieur Bourque comment ça se fait qu'il n'a pas commencé son échantillon à 35 ans et plus.
848 Mais si j'ai bien compris, monsieur Tietolman a été trop... vous allez viser un auditoire plus jeune également. Pour pas les exclure. C'est ça?
849 M. TIETOLMAN : Non.
850 LE PRÉSIDENT : D'habitude, Monsieur Bourque, quand on fait des sondages de la sorte, est-ce que votre échantillon commence à 35 ans ou est-ce que...
851 M. BOURQUE : Non, très rarement.
852 LE PRÉSIDENT : ... vous commencez à 18 ans?
853 M. BOURQUE : Habituellement, si c'était une station musicale, même, on aurait commencé avant, probablement à partir de 14 ou 15 ans. Mais étant donné que c'est un contenu strictement parlé, on a préféré interroger l'auditoire adulte.
854 Si on regarde à nouveau les intentions d'écouter la station...
855 LE PRÉSIDENT : Mais est-ce la norme à travers le Canada, on sait que tout le Québec, il y en a pas beaucoup.
856 M. BOURQUE : Bien, la norme, ça dépend de quel public cible est défini à l'avance. Mais sinon...
857 LE PRÉSIDENT : Pour la radio parlée.
858 M. BOURQUE : Pour la radio parlée, bien, à partir de 18 ans, c'est tout à fait correct. Mais de toute façon, on a donné les intentions d'écoute par tranche d'âge, de toute façon. Ils sont plus faibles un peu chez les 18-24. Mais à partir de 25 ans, les intentions d'écoute sont similaires aux 35-44 par la suite.
859 LE PRÉSIDENT : O.K. J'aurais peut-être d'autres questions.
860 Monsieur Denton?
861 COMMISSIONER DENTON: Okay. So, you have answered all the good boy questions and I will get on to some rational business questions.
862 But I'm listening to you gentlemen speak about your proposal and the involvement of bloggers and such and the programmers of the station.
863 Now, as we all know, the blogosphere is conducted under the rules of print and there is no prior censorship in print, and the freedom of expression in the printed medium is much larger than it is in the broadcasting medium.
864 So one of the things I am sort of inerested in how you will distinguish yourselves and how this thing will be. What it will excite is when you bring the variety and strength of opinion of the blogosphere into broadcasting you are going to be bringing some fairly strong and untutored people in the ways of broadcasting into the broadcasting medium. Now, this may generate some considerable excitement.
865 And I guess my question in trying to provoking this thing, how will your product differ from CJAD and why should I care?
866 Let's go. Let's have an answer if you can.
867 MR. KOWCH: They will understand, just like when I put them on air in other radio stations, about the rules of the game. I just don't put someone on the radio without sitting down with them and telling them about the landscape.
868 Yes, you are absolutely right. There are things you can say even on television that you really can't get away with on radio, never mind what they say in print. If they don't want to adhere to that, then they don't get on the air.
869 But that doesn't mean that you can't have more exciting, more bold commentators. All it means is that they need to understand what the rules are, understand where the line is and, yes, they may push the line and, yes, we may end up before the CBSC.
870 But, at the end of the day, we can't discount going after new talent because really the future stars of broadcasting will come from the internet.
871 COMMISSIONER DENTON: I agree, and I understand, yes.
872 MR. KOWCH: Yes. So just because they may be more lenient in their rules doesn't mean that they can't conform to what we do, but still find ways of expressing their opinions without breaking any of the regulations.
873 You can -- you know I always say to my hosts: I don't think it's acceptable to say to a colleague, "You're stupid". What you need to say is, "That's a stupid idea", right? The same thing, but you are not insulting somebody, right?
874 There are different ways. There are different ways of skinning a cat, right? There is different ways of expressing yourself.
875 I don't want to neuter people just because of the regulations but, at the same time, I understand why those regulations are there.
876 And I'm very proud to say that in the 14 years I have been running two of the largest talk radio stations, I have been successful 99.9 percent of the time with the Canadian Broadcast Standards Council.
877 Why? Because I understand where the rules are. My hosts understand where the rules are.
878 And I also understand that sometimes you need to take a bit more time than programmers do today in talking to your audience, in dealing with complaints and not just brushing them off.
879 The most important job of a program director, as far as I am concerned, is dealing with the listener, being out there and being able to understand why they are upset, and being able to talk to them, calm them down and get them to say: Okay, yeah, I understand why that happened.
880 COMMISSIONER DENTON: Just continuing in this vein for a moment longer, are you proposing, in a sense, more ideological punch-up between various DJ hosts? Is there going to be more active debate? Is there going to be a broader range of debate?
881 How is it going to be exciting and different?
882 MR. KOWCH: I put Michael Coren and Stephen LeDrew on the air, two people totally opposite, two people who didn't want to do the show. I said to them: Here are the rules of the game. This is not about winning, this is about entertaining the audience. So go out and fight, but understand that you are not trying to beat the guy into the ground, you are just trying to have fun and get your point across.
883 I don't tell the hosts what their opinions are, what position to take. That's up to them.
884 So, no, I am not going to be trying to say to them: I want more fighting about this, and more about that.
885 If you hire somebody, you hire them, you hire the talent, you let them play their game. You let them do what they do best. Otherwise, you are going to neuter them.
886 Yes, I want debate. Part of the problem with talk radio is, there is one person in the studio yammering on, expressing their opinions, and people are calling up and reacting to the opinions, and a lot of times it's knee-jerk reaction.
887 At least, when you have two people, you have a balance, and hopefully you will have a more intelligent conversation.
888 COMMISSIONER DENTON: Good. Thank you.
889 I mean, if you feel like saying more, please do. This is your chance.
890 MR. CONNELL: I just wanted to say that Steve isn't going to be doing this all by himself, obviously, trying to hurt cats, or whatever it takes to make this come in line.
891 And the aim is to get some of the more edgier radio, younger radio, on the air.
892 As Steve said in his last comment, we are not out to neuter anybody here, but we do want that face-to-face dialogue. Whether the face-to-face is from 30 years ago, on another radio station, or whether it's brand new today, with two people that may come from the blogosphere, it is still, to a certain extent, confrontational, to a certain extent a true debate, and if it's between two 26-year-olds, it is going to be attractive to a 26-year-old demographic.
893 It goes back to my comment about people following from the internet, from the blogosphere, to the AM radio world. They will find it. They will find it.
894 And when I made the comment that Steve isn't doing this alone, I don't know if you have staffing estimates in front of you, but we have budgeted for eight full-time researchers and producers to work with these people.
895 We have also talked about training people to work in what for them will be a new medium, and Steve is -- here are the manners of being on the radio, basically, is what you are saying.
896 It's part of that whole CEGEP training program, too, where we will take kids that want to be in broadcasting, that want to be broadcast journalists, and find ways to train them and bring them along in the business.
897 Their current medium may be the internet. We will teach them how to be on the radio.
898 MR. KOWCH: Part of the problem, sir, is because of syndication, because of taped programming on weekends and overnight, there is no longer a training ground. There is no longer a place where young people can learn how to be on the radio, make their mistakes, and chase their dreams.
899 We are going as far as to say that we want to create some block programming, with our guidance, obviously. We will provide an hour, two hours a week, on a weekend, of having college students produce their own programming.
900 I have heard this programming done by college students. I have taught documentaries and I have been blown away with what they have to say.
901 Not all of the young people today are going to be getting us in trouble with the CRTC. However, nobody -- nobody in our business -- and, to me, this is the biggest problem facing radio today -- nobody is doing anything to help the new generation.
902 Who is going to follow us?
903 We need to make this available. We need to work with them and provide them the opportunity.
904 COMMISSIONER DENTON: Good. I had an Australian friend who once said: Never trust a man who hasn't been in a scrape.
905 So I take a different attitude toward some of this.
906 MR. KOWCH: I have the battle scars, sir, from being in many scrapes.
907 COMMISSIONER DENTON: Now I have the boring questions.
908 First of all, I believe that we are missing your statements regarding the declaration of control of the company, and we are also missing the documents concerning the shareholders' rights.
909 Is this correct?
910 MR. TÉTRAULT: It was given to you. With all due respect, it was resubmitted and copied to many of you people.
911 But if you need them, we can provide them.
912 COMMISSIONER DENTON: If Legal is dissatisfied, they will be on to you in due course.
913 In your statements, it seems from what you have said that the content of your programming in the English language is going to be essentially the same as that in the French language.
914 Is this the case, or is this a misinterpretation?
915 MR. TIETOLMAN: It is the same type or style, but not the same content.
916 COMMISSIONER DENTON: Good.
917 MR. TIETOLMAN: We have to be very clear about that.
918 It's distinct, original, creative programming for each one of the two audiences.
919 But, obviously, if we have a concept that works in both French and English, we are not going to eliminate it from one or the other simply because it is being used by one. We are talking about a concept or a creative approach like "Face à Face."
920 COMMISSIONER DENTON: Concept and approach, the same; content, different.
921 MR. TIETOLMAN: Different content. Absolutely different content.
922 COMMISSIONER DENTON: Good. You have answered the question.
923 MR. TIETOLMAN: Thank you.
924 COMMISSIONER DENTON: I think you have answered this question in part already, but to ask you the rude question, how are you going to differ from CJAD?
925 MR. KOWCH: I can take that, because I worked at CJAD.
926 We are going to be closer to the community. We are going to be hungrier than CJAD. We are going to think differently from CJAD, in terms of how you cover things.
927 I can tell you that if we were on the air today, we would be broadcasting live, around the corner, at the demonstration that is happening around the world.
928 I don't know what other people are doing, but I am telling you that we would be there. That is how I do talk radio. I go where the action is and I make sure that our people are there.
929 When you are the new kid on the block, you have to be better, you have to be different, and you have to want it more than anybody else in this city. And when you have that attitude and you instil that attitude in your reporters, you instil that attitude in your talk show hosts and in your producers, you get a totally different kind of radio station.
930 I know what it's like to be number one. I know, when you don't have competition, how the complacency sets in.
931 It's not because we are bad people. It's not because we are lazy. But if there is nobody pushing you, and there is nobody threatening to beat you, you do get a bit complacent.
932 COMMISSIONER DENTON: I got that one.
933 MR. TIETOLMAN: If I may add to that, we have in our budget, as well, a complete and solid team of reporters. When we say 24 hours a day, seven days a week, we mean it. It's a pledge and a promise of performance.
934 Currently, in Montreal, God forbid if there was a plane crash at one o'clock in the morning. If people were searching on radio to find out what happened, they wouldn't be able to know what was happening.
935 Even with CJAD, with all the respect we have -- and, believe me, we respect them to the ultimate point, but overnight programming is syndicated programming from the U.S. Part of the evening and nighttime is dedicated to infomercials, for all kinds of pills -- I couldn't even repeat them all to you right now.
936 COMMISSIONER DENTON: Thank you.
--- Rires
937 MR. TIETOLMAN: Basically, what we are trying to say is, we will be live. We have a vision and a philosophy that differs from them, and it is very distinct, and very clear, and very different.
938 Just because we cannot generate tons of revenue from midnight to five o'clock in the morning -- and it's not included in the number of hours of programming per week, as per CRTC rule, regulation and definition -- we still believe that we are there to serve a population, and if that population -- the nighttime workers --
939 The number of nighttime workers in Montreal is considerable, and we will be there.
940 And they don't listen at eight o'clock in the morning. Their prime time is one o'clock or two o'clock in the morning.
941 We will not pre-tape or rebroadcast old programs, we will be live and we will be topical and we will be current. Nobody is doing that on CJAD right now.
942 MR. KOWCH: Just one other thing to show you how we will be different. We plan to have news 24 hours a day, seven days a week. CJAD does not have live newscasts out of Montreal, it's out of Toronto -- it's Broadcast News -- on the weekends and overnight.
943 As a result, when you have somebody in the station doing newscasts live, you are aware of what is going on, so that if that plane goes down at one o'clock in the morning, if there is a major fire at two o'clock in the morning, there is somebody in the building to be aware of it, and the guidelines and the marching orders are: You need to call in the people. We need to get out there.
944 I don't care if it's one o'clock, two o'clock, three o'clock in the morning.
945 MR. TÉTRAULT: Just to add to that, it is more or less the same for 98.5 FM. During weekends there is a bit of talk, and music, music, music.
946 When Cogeco purchased the Corus assets in Quebec, it was clear in their presentation to the CRTC that they had to respect Talk Radio 98.5. And before they closed down the French sports station and merged it with 98.5, they were not respecting this mandate to the full extent that they had pledged to the CRTC, and still, again, during weekends, it's music most of the time. There is a bit of talk, and music, music, music.
947 So that is kind of disappointing, to say the least.
948 COMMISSIONER DENTON: This leads to my next question quite handily.
949 What do you think of the possibility, if the Commission imposed upon you a condition of licence, such that you would be held to a minimum number of hours of local programming in the English language?
950 MR. TÉTRAULT: Absolutely.
951 COMMISSIONER DENTON: All right. The second part of this question: If this condition of licence constituted a minimum of 42 hours of local programming, which is the case for commercial radio stations in the FM band, is that an appropriate level?
952 MR. TIETOLMAN: We will be beyond that point, absolutely; well beyond that point.
953 MR. KOWCH: Local programming is what we are going to be all about.
954 Again, I really get upset when people think that they have a talk radio station by putting a satellite dish up and taking in all syndicated programming from the U.S. That's not talk radio, that is just satellite radio.
955 We want to do local radio. I would not be involved in this project if it wasn't going to be local radio.
956 If the Commission is saying, "We want a guarantee that it is going to be local radio," that's great because we are on the same page. This is what it's about, local radio.
957 The reason the AM band is dying is because it is not doing local radio, at night it is syndication, it is everything else.
958 People say to me, "AM radio is dead." I say, "Really? Look at 680 News in Toronto. More than one million people tune into that station."
959 If you build it, they will come. If you give them what they want to hear, what they need to hear -- they don't care if it's AM, FM, on your mobile, on a little screen on your iPad -- they will listen.
960 We just have to smarten up and give them what they need to hear, and that's what we want to do. That's what I want to do.
961 MR. TÉTRAULT: And all of this is because there is no competition in the greater Montreal market, the sixth biggest city in Canada and the U.S. Is that normal?
962 That's a question.
963 COMMISSIONER DENTON: So I will take that answer as a "Yes".
--- Rires
964 COMMISSIONER DENTON: Canadian Content Contributions -- I want to make sure that what you have promised is that you will confirm that you will be making those Canadian Content Contributions according to the Regulation.
965 MR. TIETOLMAN: Absolutely.
966 COMMISSIONER DENTON: But you do not plan to exceed those.
967 MR. TIETOLMAN: In a way, we are going to exceed, but we included some of that in the budget for programming.
968 COMMISSIONER DENTON: Yes.
969 MR. TIETOLMAN: For example, we would do a two or three-hour block once a week and invite CEGEP, college, university students to get together. We will definitely be spending money to encourage emerging talent, to develop Canadian content. Absolutely, that is part and parcel of our pledge and of our promise of performance.
970 COMMISSIONER DENTON: Okay. Now we come to the harder part, because you are pledging all kinds of really good stuff, which is, in principle, highly interesting. The real question is, you are going to bleed money for quite a while. Frankly, do you have the money and are you prepared to bleed it?
971 MR. TÉTRAULT: We will go point by point, and we will start with Rajiv, and then I will follow up with a few expenses.
972 MR. PANCHOLY: Sir, the simple answer to the question is, we do have the money and we do intend to spend it in the right place.
973 COMMISSIONER DENTON: If it is not too intrusive, how many years do you expect to be in the red before you turn it into the black?
974 MR. PANCHOLY: I believe it's about four years.
975 Marco could speak to that.
976 MR. PERRON: On a consolidated level, because this business plan is built on having two stations -- on a consolidated level, they will be out-of-pocket and have negative cash flow for the first four years. They will start hitting positive cash flow in the fifth year.
977 COMMISSIONER DENTON: Thank you.
978 MR. TIETOLMAN: But we are well financed to support that, and way beyond that point.
979 COMMISSIONER DENTON: You have two applications before us, and if you only won one of them, what would be the impact on the remaining station?
980 MR. PANCHOLY: As I mentioned before, sir, because of the synergies between the two stations, one on a standalone basis would not be viable for a new competitor like us.
981 COMMISSIONER DENTON: So I take it, then, that the answer to the next question is: If you had to make a choice between the English language and the French...?
982 MR. PANCHOLY: That is a choice that we would not be able to make, sir.
983 MR. TÉTRAULT: May I ask a -- may I add a question, as a former politician?
984 The CRTC's mandate, being honest, I think, is to use the available frequencies in the better interest of the population. The decision remains yours, but ultimately you have the chance to ressuciter, resurrect --
985 CONSEILLER DENTON : Continuez en français si vous voulez.
986 M. TÉTRAULT : -- en français -- deux stations AM parlées en anglais et en français, encore une fois, dans la deuxième plus grande ville au Canada, où il n'y a pas de compétition.
987 D'un autre côté, vous avez le choix d'offrir... on peut vous montrer dans le sondage qu'il y a 1 pour cent de la population qui sont intéressés au trafic, puis d'allouer une des meilleures fréquences qui couvre cinq-six fois le territoire de Montréal, si ce n'est pas plus, pour le trafic qui se passe essentiellement à Montréal ou dans la très courte périphérie de Montréal.
988 Alors, le choix que le CRTC a devant lui, c'est de dire, moi, en tant qu'entité fédérale qui représente les intérêts de la population, comment je vais servir le mieux ma population?
989 J'ai 690 puis j'ai 940. Est-ce que je veux leur offrir... je veux donner à une station de circulation une des meilleures fréquences disponibles, est-ce que je veux donner à la population plus de hockey et de sports ou, en contrepartie, j'ai le choix d'offrir à la population ce qui manque au Québec puis à Montréal depuis les 10 dernières années, c'est de la diversité et de la vraie radio parlée de qualité qui couvre, oui, le sport, qui couvre la circulation, mais qui couvre des choses aussi importantes que l'éducation, la santé, l'économie, le travail, l'emploi, la relève.
990 C'est des décisions qui vous appartiennent, et, pour nous, je pense qu'on a... On n'est pas une grosse équipe. On n'est pas Cogeco. On n'est pas Bell. On n'a pas des milliards. On n'est pas en bourse.
991 On a mis tout notre argent dans le projet, on prend des risques énormes, et on a un projet qui est sain financièrement. On a une grande marge de manouvre financière. On est paré à toute éventualité.
992 On a un cartable fait par Raymond Chabot qui vous prouve qu'on a des scénarios A, B, C, D, et qui sont... on est tous correct dans ces scénarios-là et on jouit d'une des meilleures équipes autour de la table, étant donné les circonstances.
993 Alors, je voulais juste vous soumettre que ça aussi, c'est une question que le CRTC... que je soumets très humblement au CRTC pour prise de décision. Merci.
994 CONSEILLER DENTON : Bonne réponse. Merci.
995 Une question technique. À combien estimez-vous le temps nécessaire pour compléter la construction, l'implantation et la mise en ondes de votre site de transmission?
996 You can use any language you want to reply.
997 MR. PANCHOLY: Sure. Thank you. I will do it in English.
998 We certainly expect to have the land in our possession very shortly, but of course, as you respectfully state, we will wait for the CRTC decision before we start any activities on a site.
999 We currently plan to start activities, I would say, towards the spring of 2012 and we would finish pretty much most of the construction activities by the summer of 2012, with an expectation to launch a service anytime after that.
1000 COMMISSIONER DENTON: Okay.
1001 Vous avez soumis au Conseil une promesse de bail pour un futur site de transmission à Saint-Constant. S'agit-il de votre choix final? Sinon, pouvez-vous nous soumettre une preuve finale justifiant la disponibilité du site de transmission?
1002 MR. TÉTRAULT: We have a few copies of them. Frédéric and Mr. Pancholy --
1003 COMMISSIONER DENTON: I'm sorry, I missed that. It was already asked and answered by Mr. Pentefountas. I'm sorry about that.
1004 That completes my questions. Thank you very much, Mr. Chairman.
1005 LE PRÉSIDENT : Une question très brève avant que maître Lamarre, madame la conseillère Lamarre...
1006 Il va y avoir un animateur 24 sur 24, sept sur sept; ai-je bien compris?
1007 M. TIETOLMAN : Absolument.
1008 LE PRÉSIDENT : Et est-ce que vous êtes prêt à vivre avec ça comme condition de licence?
1009 M. TIETOLMAN : Oui, absolument.
1010 LE PRÉSIDENT : Monsieur Guerard, c'est exact? Je vous vois en train de...
1011 M. GUERARD : Effectivement, comme on le mentionnait, c'est 24 heures sur 24, sept jours par semaine live. Ce n'est pas de répétition d'émission là, l'émission du matin qui est répétée le soir ou tout ça. C'est live.
1012 LE PRÉSIDENT : Ce n'est pas votre voix de radio qui me manquait, ce sont...
--- Rires
1013 LE PRÉSIDENT : Et juste pour retourner, parce qu'on a fait beaucoup de temps, heureusement, suite aux questions de mon collègue monsieur Denton sur CJAD.
1014 Mais si on regarde la grille-horaire de 98,5 et on la compare à ce que vous nous avez préparé, là aussi, il y a des similitudes.
1015 Quel genre de diversité... Vous avez déjà touché sur ces questions-là brièvement lors de votre présentation aujourd'hui, mais aidez-nous a comprendre mieux là.
1016 M. GUERARD : Peut-être, Monsieur le Président, si vous permettez, on parle véritablement d'une station de radio interactive. Donc, on parle de possibilités événementielles.
1017 La différence, c'est ce qu'il y avait, puis je les ai connues -- on le voit par mes cheveux blancs -- j'ai connu ces radios-là qui n'étaient que des lignes ouvertes ou que de l'information, parce qu'il y avait une guerre à l'époque.
1018 Là, présentement, on regarde... Puis le plus bel exemple, je l'ai vécu ce matin à 5 h 30 en allant me balader, puis comme le mentionnait Steve, en allant me balader, aller rencontrer les indignés, non pas comme radiodiffuseur mais comme curieux.
1019 Il y a un mois et demi, j'étais à New York et j'ai vu ce début. Ce sont des indignés dans ce qu'on a appelé le printemps arabe. Ce sont devenus des insurgés pourquoi? Parce qu'ils n'avaient pas l'information. La radio était contrôlée par la dictature, si on veut, et ça, c'est dans tous les pays arabes actuellement qu'était le problème.
1020 Nous, ce qu'on dit, c'est on va vous informer et vous allez participer. S'il faut... puis le plus bel exemple, on a notre journaliste d'enquête qui est là sur place à ce moment-là, aujourd'hui et demain et après-demain, et qui va passer non pas un 30 secondes pour dire, oui, pourquoi vous faites ça, qu'est-ce que c'est la raison.
1021 Et on parlait tout à l'heure de jeune auditoire. Ce matin, puis vous allez voir pendant les prochains jours, on parle de jeunes personnes. On parle de gens de 20 ans, de 25 ans, qui ont des difficultés avec l'emploi, avec les banques, avec tout ça.
1022 Mais c'est ça notre radio événementielle qui est différente de la radio simplement de ligne ouverte. Il y a du face à face. Oui, il va y avoir du face à face. Possiblement si on peut avoir quelqu'un des banques qui vient parler à ces gens-là, c'est bon, et caetera, et caetera, qu'on soit là et non pas... C'est une radio informative, mais non pas des 30 secondes ou des petits trucs de 60 secondes.
1023 LE PRÉSIDENT : O.K.
1024 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci. J'ai promis pas plus de 10 minutes au président du comité d'audition. Alors, il va falloir que vous m'aidiez. Ce sont des questions précises.
1025 Au sujet de la période que vous voulez allouer une fois par semaine pour du contenu géré et diffusé, produit en ondes par des étudiants de collège, cégep, université, vous parlez d'une période de combien de temps?
1026 M. TIETOLMAN : Nous avons déjà fait l'expérience d'une émission... radio expérience où on a lancé la carrière de plusieurs animateurs. Même, on a commencé sur la bande AM à l'époque, puis les gens ont terminé leur carrière sur la bande FM.
1027 On va consacrer trois heures, une fois par semaine, et les gens des cégeps, collèges et universités vont tout faire, même la vente. Et quand ils font la vente dans les trois heures, ils vont garder l'argent pour leur Student Union Fund, pour n'importe quelle chose qu'ils voudraient faire à l'intérieur de leur temps.
1028 M. TÉTRAULT : Fonds charitables.
1029 M. TIETOLMAN : Exactement.
1030 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Et même chose en français qu'en anglais, c'est une période de trois heures...
1031 M. TIETOLMAN : Oui, absolument.
1032 CONSEILLÈRE LAMARRE : ... que vous prévoyez allouer et vous prévoyez l'allouer à peu près dans quelle plage horaire?
1033 M. TIETOLMAN : Pendant le week-end.
1034 CONSEILLÈRE LAMARRE : Pendant le week-end.
1035 M. TIETOLMAN : Pendant le week-end.
1036 CONSEILLÈRE LAMARRE : En soirée? Mais, ça, ça reste à décider?
1037 M. TIETOLMAN : C'est ça.
1038 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Quelque part entre...
1039 M. TIETOLMAN : Mais ce n'est pas... ce n'est pas minuit, deux heures le matin, quelque chose comme ça.
1040 CONSEILLÈRE LAMARRE : Non. C'est entre six heures le matin et, mettons, vingt-trois heures le soir.
1041 M. TIETOLMAN : C'est ça, oui.
1042 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Est-ce que vous seriez prêt à accepter ça comme étant une condition de licence?
1043 M. TIETOLMAN : Oui, absolument.
1044 CONSEILLÈRE LAMARRE : Oui, vous seriez prêt. Une précision au sujet de votre sondage, monsieur Bourque.
1045 Vous dites que vous avez fait 750 entrevues?
1046 M. BOURQUE : Oui.
1047 CONSEILLÈRE LAMARRE : Elles ont été faites uniquement dans le 514 ou aussi dans le 450?
1048 M. BOURQUE : Sur l'ensemble du territoire qui serait couvert par l'antenne, qui nous a été fourni par monsieur Talbot.
1049 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Maintenant, en ce qui concerne le site d'émetteurs. Monsieur Tétrault, est-ce que je vous ai bien compris? Le site où se trouve présentement CJMS, vous avez fait une offre d'achat là-dessus et peu importe ce qui arrive à la suite d'aujourd'hui, vous faites l'investissement immobilier de toute façon?
1050 M. TÉTRAULT : Absolument.
1051 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, ça exclut que vous soyez locataire chez quelqu'un d'autre si on ne vous offre pas les licences?
1052 M. TÉTRAULT: Je n'aime pas le principe d'être locataire. D'ailleurs, notre budget est extrêmement compétitif, l'immeuble m'appartient déjà sur Sainte-Catherine en face de TVA, face à Radio-Canada. On a 23 000 pieds carrés.
1053 Notre loyer n'est pas d'un million par année ou 500 000,00 $ ou 700 000,00 $ comme d'autres compétiteurs.
1054 Notre coût total ne devrait pas dépasser 25 000,00 $ par mois et ce qui fait qu'on a de grands avantages et le terrain, on l'achète à un prix extrêmement compétitif et on l'a très très bien négocié.
1055 Donc, ça va nous permettre, justement de ne pas avoir des dépenses exagérées, démesurées.
1056 CONSEILLÈRE LAMARRE : Maintenant, combien ça va coûter? Une fois que le terrain est payé, combien vous estimez devoir payer pour bâtir les tours, arranger le terrain, installer votre émetteur pour le 690 et le 940 ensemble?
1057 M. TÉTRAULT : Sur l'aspect terrain, je vais répondre, puis l'aspect technique je vais laisser monsieur Pancholy.
1058 Le terrain était d'une valeur de cinq millions; je le paie 1 400 000,00 $.
1059 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k.
1060 M. TÉTRAULT : Voilà.
1061 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et pour les tours et les émetteurs?
1062 MR. PANCHOLY: We have budgeted $560,000.00 for the towers and the transmitters, excluding the land.
1063 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k.
1064 M. TIETOLMAN : For each one.
1065 MR. PANCHOLY : For each one.
1066 M. TIETOLMAN : Pour chaque station en réserve.
1067 CONSEILLÈRE LAMARRE : Pour chacun?
1068 M. TIETOLMAN : Oui, pour chaque station.
1069 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, à peu près un million total.
1070 M. TIETOLMAN : Oui.
1071 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Incluant tour, émetteur, ligne de transmission, bâtiment extérieur; the works.
1072 M. TÉTRAULT : Et tout est neuf.
1073 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. O.k.
1074 M. TÉTRAULT : Top qualité, oui.
1075 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Tout va être neuf. Parfait.
1076 Maintenant, au niveau du nombre d'employés que vous prévoyez embaucher, si on vous octroie les licences, côté anglais, côté français ou total, étant donné qu'il y a des synergies, vous estimez ça à combien à peu près?
1077 M. TIETOLMAN : On estime à peu près un minimum d'une centaine de personnes, minimum. Et ça peut monter plus que ça, bien sûr.
1078 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. O.k. Donc, une centaine d'employés. Attendez; je veux être certaine que je n'oublie rien. Mon dix minutes n'est pas fini.
1079 Vous avez parlé aussi, monsieur Tietolman, d'offrir un service anglophone pour les gens des Cantons de l'Est et j'ai cru comprendre que vous vous attendiez à ce que le 940 puisse vous permettre de faire ça. Est-ce que j'ai bien compris?
1080 M. TIETOLMAN : Oui, je peux demander monsieur Pancholy et les ingénieurs, mais la raison d'être pourquoi on voulait 940, parce que depuis des années, quelques années maintenant, les citoyens dans la région de Magog, Sherbrooke, tout ce coin-là sont privés. Ils sont privés complètement d'un service à l'aide des anglophones.
1081 Anciennement, il y avait une station que CJAD alimentait avec certaines choses. Ce n'est plus maintenant le cas et, bien sûr, ce n'est pas acceptable, je crois sincèrement. Et, en plus, il y a beaucoup de montréalais qui voyagent vers ces points et on va être avec eux autres tout au long du chemin.
1082 Ça ne veut pas dire qu'on va éliminer la programmation locale pour le grand Montréal. Ça, c'est une préoccupation importante puis numéro un et primordiale pour nous autres, mais on ne pas ignorer les gens dans les banlieues, on peut dire, de réellement 940.
1083 Et, ça, ça inclut aussi, bien sûr, en partie, une partie des Laurentides et après qu'on va travers le pont du Lac de Deux-Montagnes, c'est sûr que jusqu'à Rigaud, et caetera, il y en a des gens qui cherchent un service comme on veut offrir.
1084 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, vous allez... puis au niveau du rayonnement, là, c'est correct, je le connais assez bien.
1085 M. TIETOLMAN : Oui.
1086 CONSEILLÈRE LAMARRE : Au niveau du rayonnement il va être... le rayonnement va être là et, vous, ce que vous dites, c'est que votre programmation, vous allez tenir compte dans votre programmation du fait qu'il y a des gens des Cantons de l'est qui vont vouloir et qui vont vous écouter?
1087 M. TIETOLMAN : Oh! oui, sûrement.
1088 M. KOWCH : Si je peux ajouter à ce long sujet, soit les Cantons de l'Est, soit les Laurentides ou quoi, c'est important de savoir que pour nous la programmation, on sait que nous sommes un poste de radio à Montréal, mais c'est important qu'on n'oublie pas que beaucoup, beaucoup de nos auditeurs ne demeurent pas dans la Ville de Montréal. Ils demeurent dans le 450.
1089 Et puis il faut qu'on trouve une manière qu'on se parle de qu'est-ce qui se passe dans leurs communautés. Il faut qu'on parle qu'est-ce qui se passe à les Cantons de l'Est.
1090 Ce n'est pas... on ne vous demande pas une licence juste pour envoyer notre signal puis notre programmation puis de jaser seulement Montréal. C'est important que les gens dans les Cantons de l'Est, dans le West Island, sur la rive sud, il y ait de l'information au sujet de qu'est-ce qui se passe chez eux.
1091 Ce sont nos voisins et c'est nécessaire qu'on prenne soin de nos voisins et c'est nécessaire que dans notre programmation soit une émission au sujet de qu'est-ce qui se passe dans les banlieues où on fait les entrevues avec les politiciens des banlieues. Il y a une raison pourquoi ils vont nous écouter.
1092 Si c'est juste la programmation de Montréal puis on ne parle pas de qu'est-ce qui se passe chez eux, bien ils vont dire: "Why am I bothering listening."
1093 CONSEILLÈRE LAMARRE : Vous avez un petit peu plus tôt dit à monsieur Denton que vous étiez prêt à accepter une condition de licence pour faire un minimum de 42 heures de programmation locale sur le 940 en anglais.
1094 Est-ce que vous seriez prêt à accepter la même condition de licence pour le 690 en français?
1095 M. TIETOLMAN: Sûrement. Ça va être presque 100 pour cent pour deux locaux.
1096 CONSEILLÈRE LAMARRE : C'est important de le mettre au dossier, c'est pour ça que je répète la question.
1097 M. TIETOLMAN: Oui, oui, oui. Merci beaucoup. Oui.
1098 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et maintenant, je veux être certaine, là, que je vous comprends parfaitement bien, là, que votre message rentre correctement. Ce que vous nous demandez aujourd'hui, c'est deux licences ou rien du tout?
1099 M. TIETOLMAN : Exactement.
1100 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci. Ce sont toutes mes questions.
1101 LE PRÉSIDENT : Je pense que ça complète les questions. Ah! Est-ce que vous avez l'intention d'aller chercher une partie de vos revenus des Cantons de l'Est?
1102 M. TIETOLMAN : Pas vraiment, non.
1103 LE PRÉSIDENT : Pas vraiment?
1104 M. TIETOLMAN : Non, pas du tout. Ce n'est pas notre objectif là-dedans d'essayer de placer les stations dans un marché plus petit que Montréal, non. C'est un service rendu pour les citoyens qui n'ont pas le service en ce moment. C'est ça qu'on veut faire, que ça.
1105 LE PRÉSIDENT : O.k. Ça va. Merci beaucoup. Bon appétit à tous et à toutes.
1106 D'abord, madame?
1107 Me LEHOUX : J'ai peut-être... j'ai quelques engagements ici, je veux juste m'assurer qu'on les ait bien notés.
1108 LE PRÉSIDENT : Oui.
1109 Me LEHOUX : Bien, l'offre d'achat du terrain, je pense que vous allez nous le remettre tout à l'heure? Parfait.
1110 Suite aux réponses faites à madame Lamarre concernant le nombre d'employés pour chaque station, pouvez-vous nous remettre le détail pour chacune des stations d'ici la fin de la journée? Parfait.
1111 J'avais également au début, monsieur Pentefountas a posé des questions au niveau des détails financiers et vous nous avez dit que vous nous donneriez un spreadsheet?
1112 M. TIETOLMAN : Oui. Nous avons une filière préparée par Raymond Chabot Grant Thornton.
1113 Me LEHOUX : Parfait.
1114 M. TIETOLMAN : Et on va vous soumettre l'affaire au complet.
1115 Me LEHOUX : Parfait. Et je crois que ça conclut. C'est bon. Merci.
1116 LE PRÉSIDENT : Madame Ross, ça va? Tout est beau?
1117 LA SECRÉTAIRE: Oui, ça va.
1118 LE PRÉSIDENT : Alors, bon appétit à vous tous. Est-ce que, bon, deux heures quinze ça vous irait?
1119 LA SECRÉTAIRE: Deux heures quinze, on revient avec la présentation de Dufferin. Merci.
1120 LE PRÉSIDENT : Merci beaucoup.
--- Suspension à 1233
--- Reprise à 1423
1121 LE PRÉSIDENT : Bon après-midi.
1122 Madame Roy.
1123 THE SECRETARY: We will now proceed with item 2 on the agenda, which is an application by Dufferin Communications Inc. for a broadcasting licence to operate a French-language AM commercial radio programming undertaking in Montreal.
1124 Please introduce yourself and your colleagues and you have 20 minutes to make your presentation.
PRÉSENTATION>
1125 MS LAURIGNANO: Thank you.
1126 Good Afternoon, Mr. Chairman, Commissioners, Commission Staff, ladies and gentlemen. My name is Carmela Laurignano; I am Vice-President and Radio Group Manager for Evanov Communications, which is Dufferin's parent company.
1127 To my right is Bob Willette, Program Director for CIRR-FM, also known as PROUD-FM.
1128 To Bob's right is John Kenyon, PROUD-FM's General Sales Manager.
1129 To his right is Ky Joseph, Executive Vice-President of Sales for Evanov Communications and, I might add, a proud Montreal native.
1130 Next to her is Yvan Ruel, who is our local Radio Fierté project coordinator.
1131 Directly behind me is Chad Skinner, our company's in-house general counsel.
1132 To his right is Bruce Campbell, PROUD-FM's Operations Manager.
1133 Next to Bruce is Andrée Wylie of Blakes LLP.
1134 And next to her is Michael Kilbride, our VP of Finance.
1135 We are very pleased to be here today to present our vision and plan for an exciting, innovative and timely service that will enrich both the Montreal landscape and our broadcasting system.
1136 Evanov Communications Inc. has established itself as a leader in the Canadian radio industry and is proud to be one of the few independent broadcasters left in the country who is able to offer serious competition to the super-sized corporate giants dominating most radio markets.
1137 The company was founded by William Evanov in 1984 and is the sole owner of Dufferin Communications. Evanov currently holds seven licences across Canada, including the sister station of the current proposal, CIRR, PROUD-FM, which is located in Toronto.
1138 We are a business that knows how to get things done and recognizes the importance of finding and hiring the best people to foster the growth of our radio services through focusing on specialized programming and sales initiatives. Radio Fierté will be no exception.
1139 The birth of PROUD-FM was a result of using one of our own adjacencies in an extremely tight spectrum. Even though we were able to only carve out a 50-watt signal in a heavily built-up urban centre, it has proven to be a boon to the LGBT community, which it is able to reach.
1140 Since the groundbreaking CRTC decision to license this brand-new service and format in 2006, we have been the only terrestrial commercial radio station in the world that caters to this specialized and fast-growing demographic.
1141 PROUD-FM was launched in 2007 and is on target for listenership and community involvement. It is our desire to use the lessons learned through the PROUD-FM experience as a model for an equally exciting and relevant French-language service with a full signal here in the Montreal market.
1142 We have been examining the market for some time and were elated to hear about the call for applications for the signals which had become available following Corus' retirement of its licences back in January of 2010.
1143 The unexpected vacancy of the 690 AM frequency was immediately recognized as a huge opportunity for both Evanov Communications and the LGBT French-speaking individuals living throughout Montreal, its many boroughs and beyond.
1144 M. RUEL : La communauté LGBT possède une longue historique à travers le Québec et Montréal, a toujours été considérée comme étant l'épicentre de ce mouvement.
1145 Québec a été la première province à avoir offert une protection légale contre la discrimination envers les homosexuels et a été un chef de file en garantissant les droits civils aux partenaires de même sexe, et ce, avant même la reconnaissance des mariages entre personnes de même sexe dans le reste du Canada.
1146 Il en découle que Montréal a grandi avec, en son centre, le plus grand 'village' Nord-Américain et célèbre sa fierté et 'Divers/Cité' de façon comparable aux activités similaires à Toronto et à travers le monde.
1147 Avec une telle réputation positive d'acceptation sociale, Montréal est devenue une destination de choix de la communauté LGBT de par le monde et a été terre d'accueil pour plusieurs.
1148 Il est difficile de faire une estimation précise quant au nombre d'auditeurs potentiels vivant directement dans la communauté LGBT, étant donné que Statistiques Canada n'a commencé que récemment à tenter de recenser les us et coutumes de la communauté et aussi du fait que plusieurs individus refusent encore à s'identifier à ce groupe pour des raisons de contexte social.
1149 Même s'il est difficile d'établir un nombre précis d'individus au sein de cette communauté, nous estimons de façon conservatrice, comme indiqué dans notre dossier supplémentaire, que cette population se chiffre aux alentours de 390 000 personnes.
1150 Ce chiffre représente ainsi un auditoire substantiel pour Radio Fierté, mais nous croyons que l'auditoire potentiel pour cette station est encore beaucoup plus grand. Nous devons reconnaître que l'auditoire potentiel ne se situe pas seulement dans la communauté LGBT mais aussi dans la population directement reliée à ceux-ci.
1151 Par les intérêts reçus à 'PROUD-FM,' il est certain que non seulement les auditeurs potentiels de la communauté LGBT seront à l'écoute, il y a un vaste réseau d'amis et membres de famille qui sont aussi intéressés aux nouvelles, activités et développements culturels de cette vibrante communauté.
1152 En incluant ce groupe directement à la communauté LGBT, ainsi que tous ceux qui vont syntoniser la station simplement pour la musique et son contenu, le potentiel d'auditeurs pour Radio Fierté grandit de façon exponentielle en la plus grande communauté francophone et bilingue LGBT en Amérique du Nord.
1153 MR. CAMPBELL: In order to offer a properly dedicated service to this community, we intend on using the basic structure and experience of PROUD-FM and modify it to best suit the francophone LGBT market of Montreal.
1154 The advantage of having operated PROUD for the last few years is that it has allowed us to develop a brand new broadcasting format and work out the challenges of its implementation prior to launching a French-speaking sister station.
1155 Radio Fierté will offer its listeners dedicated newscasts and additional hours of talk and information focused on issues of relevance to the community. It also will offer a very unique opportunity to advertisers looking to promote their products and services and in doing so take advantage of the abundance of so-called "pink dollars."
1156 It is currently a one-of-a-kind service that has proven itself to be both popular and profitable even with the well-documented difficulties the station has faced due to its weak signal.
1157 Radio Fierté will be built upon the solid foundation of PROUD-FM's success but will be an entirely new and complete French-language service which is dedicated to providing local programming and advertising that accurately reflects the specific needs and interests of the LGBT community of Montreal.
1158 MS JOSEPH: Radio Fierté will form strategic partnerships with the unique institutions which represent the Montreal community and reflect all aspects of social life, sports, bars, nightclubs, restaurants, health and wellness, and business for Montreal's Gay Village and beyond.
1159 We intend to work with the Chambre de Commerce Gaie du Québec and also focus on such other organizations as Centre communautaire des gais at lesbiennnes; Sero Zero, HIV/AIDS awareness; Gai Écoute, a phone line for LGBT Youth; and Équipe Montréal, a sporting organization coordinating a variety of gay leagues across the city.
1160 In our experience, developing relationships with groups such as these and promoting them on-air is educational for listeners, brings them massive amounts of attention and thousands of dollars in support that would not otherwise be available. The community has been strengthened by helping its institutions to flourish.
1161 We know in Montreal that there is incredible diversity within the LGBT and allied community and we intend to offer a programming schedule which properly reflects that.
1162 Our on-air hosts, special guests, news topics, community events, musical selections and programming will all be selected to represent this diversity and appeal to as wide a range of listeners as possible.
1163 The station will offer a blend of music and information, including news, weather, current events and specialized features of interest to the community.
1164 All of our 126 hours of programming will be locally produced. It will consist of half spoken word and half musical content. As with the spoken word, the musical content will be wide-ranging with a maximum of 25 percent hits to engage the widest audience.
1165 MR. WILLETTE: Here Is what you would hear on Radio Fierté on any given weekday.
1166 Our listeners can wake up and start their day to the light sounds of our morning show. There you can check in with on-air DJs pulled from the ranks of the local gay village that blend fun francophone musical selections, news and traffic reports with light-hearted discussions on fashion and design trends, offer travel tips and discuss hot destinations, and chat about humorous takes on life and love.
1167 Along with our regular on-air personalities, we will have invited members of the community to visit the station to discuss recent happenings and upcoming events in the village and across the city.
1168 Our news focus will be toward stories which are either ignored by mainstream media or only presented as an oddity or in the manner that they affect the straight community.
1169 By mid-morning, discussions will become more serious as we delve into the unique LGBT perspective on relationships, finances, health, politics, social issues and current events.
1170 Our experience with the community has shown that this group has a completely different viewpoint and experience with these topics than is had by their straight counterparts.
1171 For example, members of the LGBT community often have different standards for the content of their sexual health discussions and have specialized needs which need to be addressed when seeking medical attention.
1172 They often interact in unexpected ways with mainstream institutions and we would like to offer frank and educational discussions on these differences. This will be a one-stop shopping experience for all relevant news affecting the community.
1173 At lunchtime you will hear the upbeat musical sounds of local and international French artists that resonate with the LGBT community that won't be heard elsewhere in the market, along with the light banter of our hosts. This block of programming is intended to help people relax on their lunch break and put them in a positive mood as they work through the afternoon.
1174 As the workday draws to a close, Radio Fierté will offer listeners a continuing blend of music and a recap of the day's newsworthy events, along with up-to-the-minute weather forecasts and traffic information to get them where they want to be with as little frustration as possible.
1175 If you happen to tune in later in the evening you will find a variety of special interest-based block programs. These would include folk and show tunes, with movement toward high-energy dance programs closer to the weekend as listeners start getting in the mood to go out and dance.
1176 Members of the community will tune in since it is the only station putting forward such specialized and directed programming.
1177 It is comparable to being in a foreign country where there is only one radio station in your native language. You would tune into that station simply because it is the only one that reflects your voice and sounds like home.
1178 The same is true of Radio Fierté. Much like ethnic radio, Radio Fierté will immediately resonate and become a principal institution for the LGBT community.
1179 MR. SKINNER: As with all other Evanov Stations, Radio Fierté will be committed to fostering the development of Canadian content, from emerging talent to rising stars, by pledging funds to a variety of groups in and around Montreal.
1180 As part of our application we have offered a total pledge amount of $175,000, which we would be more than happy to accept as a condition of licence.
1181 That amount includes the basic contribution to MUSICACTION as well as a large amount of funds we would like to spread across numerous other initiatives through educational, cultural activities and direct payments to artists.
1182 Although we have yet to finalize a list of the recipients of these contributions, we are considering pledges to educational programs associated with Queer McGill and Queer Concordia, along with plans to sponsor stages and offer artist payments for appearances at Fierté Montréal and Divers/Cité.
1183 Other initiatives being considered include Le Choeur gai de Montréal, FIMA (Festival International Montréal en arts), and Conseil québécois de gais et lesbiennes.
1184 Throughout the seven years we will monitor and evaluate all these initiatives to ensure the maximum benefit flows to the intended recipients. All money spent would be in line with the criteria established by the Commission and would go toward the direct benefit of Canadian LGBT artists and those which are Allies of this community.
1185 MS LAURIGNANO: Of all the applications before you for the use of 690 AM, we are the only ones who are offering above the minimum requirements for Canadian Content Development. Our amount over our realistic projections is $175,000, with almost $155,000 being over and above the regulated minimum required.
1186 Beyond our sponsorship of funds to musical artists, Radio Fierté will offer a further service by being a specialized space for developing francophone stars. We will be offering a platform for new and existing artists that would otherwise not have the opportunity to be heard. It will be our goal to seek out new and emerging artists associated with this community and give them the boost and exposure they would not be able to obtain on any other media service.
1187 Just like with Jeffrey Straker, Will W., and The Cliks on the English-language service, we're going to be developing the next LGBT francophone stars in Québec.
1188 Radio Fierté will be a fresh and diverse voice in every way and will be a complementary addition to the radio spectrum of Montreal. By applying for an AM frequency to deliver this much needed service, we have found a way to cover the entire market with a reliable signal that listeners will actively seek out for its unique content.
1189 The station will also be bringing an additional news voice to a market which has been dominated for years by the other applicants.
1190 Bell's voice is already everywhere as they are the biggest broadcaster in the country.
1191 Cogeco, which operates as Metromedia, already controls the news information received by a huge proportion of the Montreal listenership through its five other radio services in the city: Three French and one English FM Station and a further French signal on the AM dial.
1192 Evanov, on the other hand, is not heard on any other frequency in this market and is proposing a unique format that only exists on one other station in Canada, in a different official language, and that by its very nature brings diversity to radio broadcasting.
1193 Radio Fierté will be a much needed editorial voice and a great way to ensure competitive balance in the city's media industry.
1194 MR. KILBRIDE: Of all the applications currently before you, it is our respectful submission that Radio Fierté would have the greatest positive impact on the Montreal marketplace, yet would also have the smallest negative impact on incumbent stations.
1195 This would be accomplished by, what we like to call, "expanding the pie." The other applicants have based their sales and promotion plans around soliciting advertisers from other stations.
1196 Although it is likely that some of our revenues will come from existing advertisers reallocating small portions of their radio budgets to use our service, our plan is premised on getting the bulk of our revenues by bringing brand new dollars to the broadcasting industry by finding businesses who are not yet advertising on radio, by offering a quality and reliable alternative to other media formats and by helping local advertisers and their budgets grow with Radio Fierté.
1197 Evanov Communications has an overall company strategy and corporate philosophy which directs all sales staff to develop and focus on earning advertising business from local retailers.
1198 Instead of simply chasing national and international business, we place our focus within the community we are serving and give proper and affordable representation to local retailers and service providers.
1199 MR. KENYON: Here in Montreal, we have discussed our advertising plans with owners of gay businesses, such as Andreas at Skyy Complexe and Dennis at Priape, and have received nothing but enthusiasm for the opportunities this service would provide.
1200 Local business people are attracted to our attention to detail in crafting advertising that would speak to this community from their own perspective, with their own language and cultural references.
1201 Local advertisers have made it clear that they are aware of and are strongly interested in capturing this LGBT market, but are frustrated by the lack of a targeted forum for reaching this community.
1202 Currently, such advertisers are forced to buy promotional space in a variety of media formats in order to catch the attention of this audience. They have told us it's almost impossible to market to this audience as they are being forced to advertise everywhere in hopes of connecting with these buyers.
1203 We have heard countless expressions of excitement from LGBT-based businesses and countless others across the city, that are excited to finally have a focused connection with this group and a cost-effective advertising option to bring in customers.
1204 The desire to attract this specific audience, above others, is reflected in statistical data from Community Marketing Inc., Strategic Inc. and mygayweb.com which shows that LGBT consumers are known to have much higher disposable incomes and quite different spending habits than their heterosexual counterparts. This difference is strongly caused by most LGBT couples being dual income families with only about 5 percent having children to support.
1205 According to other statistics collected earlier this year:
1206 - LGBT consumers have higher than average household incomes;
1207 - We go out more. We buy more and we make extremely loyal customers;
1208 - We are known to purchase from companies and brands that advertise in gay media, deliver product messages in gay-specific advertising and which support gay and lesbian community causes;
1209 - We travel much more frequently than the average consumer;
1210 - And a majority have self-identified as being indulgent shoppers who like to have the latest products as soon as they are available. Retailers are aware of the potential of attracting this consumer base and those in Montreal have made it clear that they are ready and waiting to make that connection through Radio Fierté.
1211 PROUD-FM serves as a good proxy to support the viability of our business plan. The majority of advertisers on that station are new to radio. Gross revenue has doubled in the last three years, and we expect similar growth patterns to emerge for Radio Fierté in Montreal.
1212 We plan to form strategic partnerships with LGBT friendly businesses where we start with very affordable advertising rates and then help strengthen those advertisers and their budgets, as the station grows right along with them.
1213 We are offering real market research in the form of actual, hands-on experience operating in this format and business style elsewhere.
1214 Our non-traditional model will make Radio Fierté a great success and will bring a huge boost to the broadcast industry by targeting new revenue sources and new listeners to radio and listeners who will stay tuned longer.
1215 MME LAURIGNANO : Radio Fierté est la meilleure option pour cette fréquence, Montréal et l'industrie de la radio en général. Nous avons un plan d'entreprise viable et avons prouvé notre capacité à développer nos marchés. Approuver Radio Fierté apporterait à Montréal une nouvelle avenue éditoriale et donnerait au CRTC une nouvelle opportunité de faire l'histoire en apportant le marché marginal francophone de cette communauté dans les grands courants de communication, apporterait et maintiendrait aussi un héritage de services en français pour cette communauté.
1216 Montréal abrite la plus grande population francophone LGBT à travers le Canada et Radio Fierté deviendrait le premier service dédié à cette communauté présentement ignorée. Radio Fierté va embaucher les meilleurs éléments francophones tant à l'administration qu'aux talents en ondes, et Montréal, Québec et le Canada vont en être très fiers.
1217 Avec votre approbation, nous prévoyons faire de Radio Fierté un phare du mouvement LGBT, tant à Montréal qu'à l'extérieur, et nous avons développé un plan d'affaires par lequel nous garantissons son succès pour la station et qui améliorera toute l'industrie.
1218 Merci. Thank you for your time. And having just heard my French, I'm sure you will agree that we will answer your questions in English.
1219 LE PRÉSIDENT : Merci, Madame Laurignano.
1220 Madame la Conseillère Lamarre... avant que je cède la parole à madame Lamarre -- je devrais peut-être m'empêcher de faire cette remarque-là, mais je vais la faire quand même -- vous avez fait votre demande originale, le mémoire comme tel, exclusivement en anglais. Vous avez également fait une bonne partie de votre présentation aujourd'hui en anglais.
1221 Une suggestion, à l'avenir de faire un plus grand effort de faire vos présentations et vos mémoires dans la langue dans laquelle vous voulez diffuser.
1222 Imagine if Cogeco came to Toronto tomorrow and gave a presentation exclusively in French for an English-language frequency. I just raise it with you. Maybe I shouldn't have.
1223 I don't know if it's good, correct or not, but I couldn't help myself.
1224 MS LAURIGNANO: Well, I am glad you did because you'll find that we'll get along really well because you are obviously a straight shooter and so am I.
--- Rires
1225 MS LAURIGNANO: I think that it's a fair question and one that we are not insensitive to. However, we work with what we have.
1226 We are a company that's not currently doing a French-language station or do not operate other French-language services across anywhere. So it was not ideal for us.
1227 Also, given the short time that this thing took place to really try and parachute other people in and do that.
1228 However, I can assure you that should we be so lucky as to get the approval it is our intention to fully staff the station and to actually pull some other resources from our other bilingual markets to ensure that what we deliver is okay.
1229 THE CHAIRPERSON: It's not a question. It's really a comment and it may be displaced. I don't know, but an effort would have been appreciated, I think.
1230 And inversely speaking as in the case I made earlier, the example I gave of Cogeco coming to Toronto.
1231 MS LAURIGNANO: Yes.
1232 THE CHAIRPERSON: It would be -- I imagine it would be poorly received.
1233 MS LAURIGNANO: No, appreciated and duly noted.
1234 THE CHAIRPERSON: Okay, thank you.
1235 Madame Lamarre?
1236 CONSEILLÉRE LAMARRE : Merci, Monsieur le Président.
1237 Votre présentation a répondu à plusieurs de mes questions, mais je vais peut-être quand même les re-poser simplement pour confirmer, et je veux commencer avec la programmation.
1238 Vous avez mentionné dans votre présentation que la programmation serait moitié musique, moitié parlée.
1239 Donc, c'est vraiment du 50-50 que vous avez l'intention de faire, ça ne sera pas à prépondérance verbale?
1240 MS LAURIGNANO: No, it will be approximately 50-50 given of course different programs. Some programs will be music. You know, continuously for a block and others would be spoken word.
1241 But on balance for the week it would average about 50-50.
1242 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et présentement, est-ce que c'est ce que vous faites à Toronto ou à peu près?
1243 MS LAURIGNANO: We do some of that in Toronto. I will ask Mr. Willette here to give you that information.
1244 MR. WILLETTE: Toronto is a different beast I guess you could say, because it is an FM station. So we do play more music than there is talk.
1245 I would say it's about a 75-25 split there of music to talk, but it is an FM signal. Knowing that this is AM, we think 50-50 is a good balance.
1246 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. So I am going to continue on that. You just threw me a line there.
1247 It is AM and still, 50 percent music is a lot of music on the AM.
1248 MR. WILLETTE: Yes.
1249 COMMISSIONER LAMARRE: So how do you figure you are going to make that work with the LGBT community who is mostly high-tech?
1250 MR. WILLETTE: Our experience has been that the LGBT community, because it's not served currently on radio anywhere except for PROUD-FM, will seek out the signal, will come find it.
1251 It doesn't matter if it's on AM or FM. The community wants and needs a voice. Whether it's on AM or FM is irrelevant.
1252 MS LAURIGNANO: The other thing I might add is that the community is a whole community. Or, as we say, it really has to be considered in the context of a whole market which means it's from -- you know, from a young age to like a very late age.
1253 So there isn't one particular musical taste or one particular interest. It's a very, very diverse community.
1254 A gay person who is 18 to 24 definitely has differences with someone who is 65-plus in terms of some of the content that they would like to hear. So that's why the programming is a blend of that.
1255 And what is important in this case, this frequency versus the other one is, (a) the talk is more appropriate for the AM.
1256 Two, this is a full signal compared to the Toronto one which just reaches a very small area. So we can offer a more complete service on this.
1257 And thirdly, when it's the only place you can get it, you will find it. Would we love to have an AM frequency? Yes, there aren't any. And I think some of the incumbents would want too much money for us to buy one.
1258 So this is a good creative way of doing it. People will find it. It's important.
1259 The music -- it's important too that the music is not what you will hear on other radio stations. There is a particular stream of music that is relevant and will appeal to the community, but it's also created by the community itself and that music will not be heard on any other station. So if you want to hear it, you have to tune to us.
1260 This, to us, is one of the most exciting things about an AM station here that we can, you know, take it and use it to such an advantage in this case.
1261 COMMISSIONER LAMARRE: Okay.
1262 As far as the schedule is concerned, when you filed your brief, the draft schedule you gave us is actually short and you know it's part -- part of the reason is that we gave very, very short deadlines. We are aware of that.
1263 But you had a little bit more time to think about it since then and obviously you have given your presentation when you gave us a run-through of what the day might look like.
1264 But, more specifically, have you decided on the breakdown between how much time you would devote to news, weather and sports? Has that been decided yet?
1265 MR. WILLETTE: Yes, it has.
1266 COMMISSIONER LAMARRE: If so, could you share it with us?
1267 MR. WILLETTE: Yeah, absolutely, of course. Just give me one second.
1268 As it stands right now the plan is during the morning drive to have two full newscasts every hour, a four-minute cast at the top, a two-minute cast at the bottom of the hour. That's for both drives, both afternoon -- morning and afternoon drive.
1269 During the mid-day we plan on having a talk show already so the news -- we'll only do news at the top of the hour during the mid-day.
1270 And, once again, during the p.m. drive we will go back to having a newscast at the top -- four minutes at the top and two minutes at the bottom.
1271 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. And so overall, during the week how much time is that going to be for news?
1272 MR. WILLETTE: We have it broken down to -- where do we have that?
1273 I don't actually have the specific news. I have the breakdown for how much talk in general but I don't have the minute by minute. I can come up with it in a couple of seconds here.
1274 COMMISSIONER LAMARRE: Well, okay, but by the end of the day would be fine also to come up --
1275 MR. WILLETTE: Absolutely, of course.
1276 COMMISSIONER LAMARRE: -- to know just how much time it is you are planning to do.
Engagement
1277 MR. WILLETTE: Sure.
1278 COMMISSIONER LAMARRE: Also, if you have -- I'm not asking you to do it -- to prepare it if you don't have it, but if you do have a more detailed or precise schedule than what you filed with your brief, you know, you could also file it with us at this point in time.
Engagement
1279 MR. WILLETTE: Okay.
1280 COMMISSIONER LAMARRE: If you have it.
1281 Now, you were talking about -- oh, before I get to the music are you going to do traffic? We have to ask.
1282 MR. WILLETTE: Yeah, we intend to do traffic, yes.
1283 COMMISSIONER LAMARRE: On the music --
1284 MS LAURIGNANO: And weather and sports.
1285 COMMISSIONER LAMARRE: And weather and sports, yeah. Weather and sports it's a good thing you mentioned it because I sort of blend it with the news there as opposed to traffic because traffic is a hot topic today here.
--- Rires
1286 COMMISSIONER LAMARRE: Can't avoid it.
1287 On the music side have you decided specifically on what kind of music would be played within the different categories?
1288 MR. WILLETTE: Yeah. We have done our research. Essentially you could describe it as kind of an AC format but with artists that, as we said in the presentation, that resonate with the LGBT community along with local artists.
1289 In our experience, PROUD-FM has been such once the radio station opened that the artists come to you with the music. We anticipate the same thing to happen here in Montreal because the amount of emerging artists and the amount of emerging music we play at PROUD-FM and intend on playing at Fierté is quite high.
1290 We intend on fostering our own -- as we said, our own set of next francophone stars, if you will.
1291 COMMISSIONER LAMARRE: What have you specifically decided -- excuse me for speaking to CRTC here -- on Category 2, Category 3, the percentages of music you are going to play and sub-categories maybe? Have you come down with that?
1292 MS LAURIGNANO: We have come down as far as that the Category 2 selections about -- at the beginning as the service launches we expect to hit about a 15 percent average of new emerging artists to be played, which is bound to grow. That's again based on some real-life experience that we have with PROUD-FM experience.
1293 It's an industry that is complemented to other industries or offshoots. So if artists know that there is a radio station that will play their music they will bring it in. They will go out and get it produced and it gets played.
1294 So we are at the point now where, Bob, I think, we are playing about 20 to 30 percent a week of new and emerging artists on our PROUD-FM station.
1295 So we intend to go with a 15 percent start and make it grow. That to us is very important.
1296 Diversity of the music is one of the cornerstones that we are relying on because that's what is going to make this service different which is going to drive people to come to that AM frequency. Because it's a different kind of music, not because they can hear Celine Dion in mono instead of stereo or, you know, some high-tech.
1297 So it makes sense for us to help develop and foster it.
1298 The overall music I think we are doing -- what is our percentage of Category 3 in Toronto? I think our last monitor was --
1299 MR. WILLETTE: Approximately 10. It was --
1300 MS LAURIGNANO: We do about 10 or 12.
1301 MR. WILLETTE: About 10 percent or so of Category 3.
1302 MS LAURIGNANO: Of Category 3 that we blend in so that -- we expect that -- also, because of the type of music produced by the community there is quite a percentage of Category 3 of the music that comes in.
1303 So we'll be able to easily fit in about 10 -- starting with 10 percent Category 3 of the musical selections in the blend.
1304 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.K. Donc, si je comprends bien, au niveau musical, le son, même s'il y a moins de musique à Montréal, le genre de musique qui va être choisi va ressembler à ce qui se fait présentement à Toronto?
1305 MS LAURIGNANO: Close in terms of genre but exclusively not because it's in a different language. The other one is in English. This one is in French.
1306 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et ça m'amène à mon autre question...
1307 MS LAURIGNANO: But it's also a little different in the fact that this is a broader service than our Toronto one, whereas Toronto is more -- it's more of a music-driven format, this has a heavier content of news talk. So we will actually be date parting. When we talk about folk and show tunes and all that you can hear that it's not your, you know, typical sort of music that you go from one dial to the other. It's very much more specific.
1308 So, yes, in the genre of music, you know, it's pop or it's A/C but the selections will differ and that's really what the difference is.
1309 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.K. Donc, on a parlé aussi là de la question du AM versus le FM, et c'est un défi qui ne semble pas vous préoccupée outre mesure?
1310 MS LAURIGNANO: No. Actually, we welcome it. It's the best thing that we could find in this market for one thing. Because, as I said, there is no FM frequency and you know, rather than pretend that we could do a music-intensive format on an AM station, we know that's not going to happen.
1311 Also, it would not allow us to serve the market as fully as possible. So with the market in mind, with your needs and wants and with what we have to work with, we think that we have come to an optimum you know use of the frequency and it is able to satisfy the business plan that will ensure, you know, that the service will be viable and will be here seven years from today and you know be on the air as we applied.
1312 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.K. Dans votre présentation, vous avez mentionné qu'à Toronto présentement, vous avez un émetteur à 50 watts, c'est toujours à 50 watts depuis le début, ça n'a pas changé, ça. O.K.
1313 Donc, ça explique la différence qu'on note dans vos projections financières ici, qui sont, de toute évidence, plus optimistes que ce que vous avez présentement à Toronto. Est-ce que c'est à ça qu'on peut l'attribuer principalement?
1314 MS LAURIGNANO: Oh, absolutely it is the reason. We are -- I mean you are an engineer. You know that 50 watts in downtown Toronto does not go through every building and it's a very, very heavily --
1315 COMMISSIONER LAMARRE: I can sneeze harder.
--- Rires
1316 MS LAURIGNANO: Exactly. We often joke that we know if we broadcast out of our window we could get more listeners, you know. So that's one of the restrictions there.
1317 But nevertheless, the demand and the appetite and the satisfaction with the service of those who can get it is unbelievable. And there is tremendous loyalty factor you know between this community and the broadcaster that they appreciate it.
1318 The community appreciates when an effort is being made in any way. So they are very loyal to you know shopping, what those places were, the advertisers, you know, try to reach them. So it's a very reciprocal kind of thing.
1319 So, yes, by the virtue of the signal and by the fact that the format is similar but very distinct between one market and the other, taking into account the signal range and the position on the dial, we are very confident that it will do very, very well.
1320 It's not just our opinion. We have you know talked to people and talked to the business community. We have you know roots here, in here. Some of the members of the communities themselves have ties here.
1321 So we're not just speculating on it. We're very, very sure of this business plan viability and the success.
1322 COMMISSIONER LAMARRE: Having been in broadcasting for so long, you know that AM stations are not required to offer a minimum number of local programming hours in order to solicit advertising.
1323 MS LAURIGNANO: Yes.
1324 COMMISSIONER LAMARRE: Nonetheless, you are making in front of us right now a big pitch that this is 100 percent locally produced.
1325 MS LAURIGNANO: Yes.
1326 COMMISSIONER LAMARRE: What are your views about the possibility of the Commission, nonetheless, imposing a condition of licence on local programming?
1327 MS LAURIGNANO: We would welcome it, if we were offered it. Quite frankly, we have to do it. There is no other station of its kind anywhere, so we can't buy syndicated programs and slot them on from somewhere else, because nobody produces these.
1328 We are not a large broadcaster that has other programs that can be repeated across the country. By necessity, we have to do it by that.
1329 The other thing, too, is that we know that -- you know, it's what I call Radio 101. The first thing you need to know is, the more local it is, the more successful it is.
1330 We would be foolish, as business people, to try to do something else.
1331 It's local. We are going to hire the best management, the best local people, the best on-air talent, the best support people in the background to make sure that it becomes entrenched as a local service, and that people can take ownership of it.
1332 So we won't be in a position to produce programs ourselves, or to buy them, or to import from somewhere else. It's not happening.
1333 COMMISSIONER LAMARRE: Would you be willing to accept a condition of licence of a minimum of 42 hours of local programming?
1334 MS LAURIGNANO: Absolutely. We will take 126, if you so wish. We will take the full schedule.
1335 COMMISSIONER LAMARRE: I can be mean, but --
--- Rires
1336 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. Still talking about the fact that -- you hit, I think, a real issue there; not that the others aren't real, but the one that is, I think, important, when you said that it's difficult to --
1337 You are not going to find any syndicated programming. You are not going to find any -- and, on top of that, it's in French, so it's more difficult to find, at least in North America, other French programming.
1338 But yet, within your brief, you talk about synergies and program exchange between PROUD-FM and Radio Fierté.
1339 How do you accommodate the two?
1340 MS LAURIGNANO: I am going to ask Bruce Campbell, who is the operations manager for Proud FM, to weigh in on this, and perhaps Bob may have something else to offer.
1341 MR. CAMPBELL: In terms of the synergies in programming, is that what you are speaking to?
1342 COMMISSIONER LAMARRE: Yes.
1343 MR. CAMPBELL: It would be very difficult to suggest that the English-language programming that we run on PROUD-FM -- I don't believe that we have to produce it in the French language.
1344 I think, in terms of the synergies, it could be events, in terms of knowledge of events. For instance, people from Montreal go to Pride in Toronto.
1345 Again, just opportunities where you know that the population of either city is moving between cities, or is interested in other gay-related events.
1346 I think the synergies are more, if you will, behind-the-scenes information.
1347 I think there are promotional opportunities, again connected to specific events that are of interest to the community, whether they be Pride events --
1348 One of the things promotionally that we do in Toronto is, we run a promotion called The Big Gay Wedding, where we offer either a gay or lesbian couple the opportunity to get married and have a full wedding. This year it was at Casa Roma. Last year it was at the CN Tower.
1349 We invite listeners to write in and suggest why they are the deserving couple.
1350 So that is a promotion that works in Toronto and, in our opinion, it would be something that would work very well here in Montreal, as well.
1351 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. So basically, in your brief, when you are talking about synergies in programming, you are not talking about direct import/export, if I may use that term, on the 401, with the programming travelling from one city to another, you are really talking about the expertise --
1352 MR. CAMPBELL: Exactly.
1353 COMMISSIONER LAMARRE: -- of programming and advertising and promoting.
1354 So that's what you are referring to.
1355 MR. CAMPBELL: Absolutely.
1356 COMMISSIONER LAMARRE: And yet, both stations would be operated independently. Both would have their own program director, their own general manager...?
1357 MR. CAMPBELL: Absolutely.
1358 COMMISSIONER LAMARRE: Speaking of staffing, have you managed so far to come up with what the staffing level would be in Montreal, and what kind of employees you would have?
1359 MR. CAMPBELL: Yes, we have. We have looked at the amount of people we would need. We have a breakdown, including sales and promotions and production. We have all of those numbers.
1360 COMMISSIONER LAMARRE: Would you be able to table that with us?
1361 MR. CAMPBELL: Yes, sure, of course.
1362 Right now we are at 12 full-time employees, and 2 part-time employees, on the programming, production and creative side.
1363 And then sales, I believe, is another 7.
1364 So 19 altogether, I believe.
1365 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. The accounting questions -- Contributions canadiennes, I have a few questions on this.
1366 In your brief, you have actually put in an amount for the first year, a mandatory amount for the first year, and when you read closely section 15 of the Regulations, the mandatory amount is based on the previous year's revenues, and prior to Year 1 you don't have any revenues.
1367 Was that a willing amount that would be over and above the rest of the over and above, or was that just an oversight?
1368 MR. KILBRIDE: If I could answer that, that was an oversight.
1369 COMMISSIONER LAMARRE: That was an oversight. Okay.
1370 MR. KILBRIDE: But it does not affect the amount we have committed over the seven years.
1371 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. So you would leave that amount in as over and above.
1372 MR. KILBRIDE: That's correct.
1373 COMMISSIONER LAMARRE: So we don't have to correct the charts.
1374 MR. KILBRIDE: That's correct.
1375 COMMISSIONER LAMARRE: Now, you have also committed some amounts over the seven years that are over and above. Are you willing to accept a condition of licence for those amounts?
1376 MS LAURIGNANO: Yes, we are.
1377 COMMISSIONER LAMARRE: Also, starting in Year 3, your revenues will be superior to $1,250,000, and yet you have not factored in the CCDs, the split, in order to fund the Canadian Community Radio Fund. Was that an oversight also?
1378 MR. KILBRIDE: I am not sure that I am following that. The schedule I have indicates that we have calculated the requirements under the Act at all levels, and have also calculated an over and above amount, as well.
1379 So I am not sure if I understand the question.
1380 COMMISSIONER LAMARRE: Section 15, in paragraph 5, says, "Except as otherwise provided under a condition of licence, a licensee whose total revenues are more than $1,250,000 shall make at least 15 percent of the contribution referred to in subsection (2) to the Community Radio Fund of Canada," and I don't see that in your schedule.
1381 MS LAURIGNANO: Madam Commissioner, that is just an oversight, which we can correct and resubmit to you.
Engagement
1382 COMMISSIONER LAMARRE: That's fine. Thank you.
1383 It doesn't change the total amount. I agree with you that it doesn't change the total amount --
1384 MS LAURIGNANO: Correct, yes, but we will have a separate line showing there.
1385 COMMISSIONER LAMARRE: Thank you.
1386 It's in the Regulations also.
1387 Okay. I am done with accounting, and I am happy to be done with accounting.
1388 Now, there is a precision that we need to have. When you filed this application, you had to file the ownership chart, and it seems that it differs a bit from your annual filing. So, could you let us know, either now or by the end of the hearing today, which one is correct?
1389 MS LAURIGNANO: Yes, we can. An updated version may have been filed since we applied, so I think that may be the discrepancy there, but we will definitely make sure that you have the right one.
Engagement
1390 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. Now we will move on to technical issues, the easy one.
1391 You are asking for Frequency 690. Could it another frequency? Could it be 940? Could it be 990? Could it be something else?
1392 MS LAURIGNANO: When we looked at it, we asked Mr. Hahn to survey what was available for us to use, but in the context of this hearing, because this hearing was for the two frequencies, so it would be 940 or 690.
1393 We were able to secure an agreement with Mr. Lennox at Astral where we could collocate with CJAD, and that, to us, was one of the principal factors for going with 690. The costs of the implementation would be a lot lower than some of the figures that you heard before, about having to go out and find another location, or having to buy land and then build towers and all kinds of other things.
1394 Technically speaking, it is perfect for us because we are able to collocate, and our intention has always been to use this one, based on that premise.
1395 Subsequent to that, we did ask him to take a quick look at the 940, to operate from the CJAD site, and we were told that the coverage area would be greatly reduced operating from there. For example, the population within the 15 millivolt would go from 3.6 million currently, which we could enjoy from CJAD on 690, to 2.7 million.
1396 And then the .5 millivolt would go from 4.3 million to 3.8 million in population.
1397 But, more than that, we are told that there is a complication, that the electrical height of CJAD slightly exceeds the 225-degree maximum normally allowed. So it would require Industry Canada to grant an exception to use 940.
1398 COMMISSIONER LAMARRE: At that site.
1399 MS LAURIGNANO: At that height.
1400 COMMISSIONER LAMARRE: At that --
1401 MS LAURIGNANO: At that location.
1402 COMMISSIONER LAMARRE: At that location.
1403 MS LAURIGNANO: Our view, really, is that we have applied for the 690, and we would think and hope that you would consider them as non-competitive and make the decision on that for the two frequencies.
1404 Our option, really, would be to go on the 690.
1405 Beyond that, we have not explored any other possibilities, about the 600, and there are two or three that have been kindly offered by some of the other applicants for our use, but the price tag -- they didn't attach a price tag to it, but we think that it is going to be more than a dollar each. So we would have to go back and really re-think, from a business perspective, about how much money we would have to put into the technical at the expense of the service, or not doing the service at all; whereas 690, with Astral, is perfect, and it does maximize the signal, really, as far as we understand it.
1406 COMMISSIONER LAMARRE: But since the hearing is on both 690 and 940, have you made an estimate of how much it would cost you to either use the 940 at CJAD's site or go totally for another site on the 940?
1407 Have you done that exercise?
1408 MS LAURIGNANO: No, we haven't done that exercise totally. We have begun that exercise, and I know that, as a starter, to operate 940 from that site, the coverage would be reduced.
1409 We may save money, in terms of having to go out and find a land deal, like some of the other applicants did -- we should be so lucky -- but, in any case, it would be millions and millions of dollars to do that.
1410 But we also did prospect quite a number of sites that are already in existence before Astral gave us their approval, and we were denied in all cases. So there wasn't a ready-made solution.
1411 So, off the top, the signal would be reduced on the 940.
1412 Are we saying that it's not usable? I think it is, and it is definitely cheaper than trying to locate it somewhere else, to find a site and build the infrastructure and go through all of that.
1413 But I repeat that our preference would be for the 690.
1414 COMMISSIONER LAMARRE: Your preference would be for the 690, but you would not turn down the 940.
1415 MS LAURIGNANO: That's correct.
1416 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. That's a fair answer. Thank you.
1417 MS LAURIGNANO: Also, we would have, hopefully, some time to try to find other solutions. There might be, I don't know, but from what we know today, that would be our best case scenario.
1418 COMMISSIONER LAMARRE: Okay. Thank you.
1419 Ce sont toutes mes questions pour l'instant.
1420 THE CHAIRPERSON: On the 940, would you need more time? It seems a bit rushed.
1421 My understanding was, if it's not 690, it really wouldn't be viable for you.
1422 I appreciate the honesty, from one straight-shooter to another, but 940, do you want more time to think about that?
1423 MS LAURIGNANO: Oh, no, we will take it.
1424 THE CHAIRPERSON: You will.
1425 MS LAURIGNANO: Yes. I think I have been clear enough in saying that our preference is that, but ultimately it's your decision, and absolutely, we would absolutely take it.
1426 As I said, we know that it's a reduced signal from that particular location, but at least it's a fallback position for us, that we would have a starting point.
1427 In the meantime, perhaps there is another location that we could explore to make the signal bigger at some other point, but we have a place to put our --
1428 THE CHAIRPERSON: And that would engender significantly more start-up costs, obviously.
1429 MS LAURIGNANO: Exactly.
1430 THE CHAIRPERSON: But at that point you could just as easily look at 600 or some other frequency, if you were going to go that route.
1431 MS LAURIGNANO: If it doesn't require a building. The collocation is good, because then you don't have to buy the land, which has to be a certain amount of --
1432 THE CHAIRPERSON: Your business plan would require a collocation.
1433 MS LAURIGNANO: Yes, and to go to another frequency altogether, I think we would have to really reconsider the whole thing.
1434 THE CHAIRPERSON: Yes, I appreciate that.
1435 MS LAURIGNANO: I presume that it would be viable at some point or other, but not without another cost that would not affect the business plan.
1436 THE CHAIRPERSON: But 940, as is, you are ready to go. You are going to accept that.
1437 MS LAURIGNANO: Provided that Ms Lamarre can talk Industry Canada into giving us that exemption.
1438 THE CHAIRPERSON: On the height on the CJAD tower.
1439 MS LAURIGNANO: On the height.
1440 Or putting in a good word, anyway.
1441 THE CHAIRPERSON: Your demographic, the target audience, does it change from everyone else's?
1442 We spoke earlier with the people from Leger, to the effect that usually the demographics start at about 35 to 64. Is there a difference in the gay and lesbian community, if you would, or have you commissioned a poll?
1443 MS LAURIGNANO: I think I would ask Ky Joseph to answer that question.
1444 The short answer is that there is a big difference -- and she will give it to us in practical terms -- in how it affects sales, but the big difference is that this has to be considered a market that is not dissimilar to a cultural market or a linguistic market. The Italian community, the Chinese community -- I mean, it's a Chinese community, and because you are speaking Cantonese or Mandarin, there is the commonality there, but within that community there are all sorts of age groups and all of that.
1445 So the sales and marketing of it, and the program orientation, is much wider than one would think, because it's like a small community.
1446 And (a) it's a not a small community; (b) it's like a market. It's a totally different market, which has male and female, and diversity within there.
1447 So the approach would be to use it as a total market service, to market it as such.
1448 THE CHAIRPERSON: And would the age be 18 to 88 or --
1449 MS LAURIGNANO: I think that Ms Joseph could answer that.
1450 THE CHAIRPERSON: Before we go there, could I just go back, because you mentioned the Chinese community.
1451 MS LAURIGNANO: Sure.
1452 THE CHAIRPERSON: In the Chinese community there is a very limited number of non-Chinese, in Montreal as an example, or Toronto, that speak Cantonese. There may be some, but...
1453 Would you be able to attract listenership that is not gay or lesbian?
1454 MS LAURIGNANO: Yes, we do.
1455 THE CHAIRPERSON: What has been your Toronto experience on that question?
1456 MS LAURIGNANO: Exactly. The experience --
1457 MR. CAMPBELL: Maybe I could speak to that.
1458 MS LAURIGNANO: Yes, of course.
1459 The experience -- I was going to say that Bruce could talk about it, and even John could add something to it.
1460 MR. CAMPBELL: As Carmela was saying, our primary demo here is -- we say it's universal, as you have already alluded to. It's the LGBT community in Montreal and its environs, so, as such, it's 18-plus.
1461 Having said that, our experience in Toronto, and the research that we have available to us at PROUD-FM, is that the audience breaks out at about 65 percent male, 28 percent female, and 7 percent alternatively identified.
1462 MR. PAGE: That's 65, 28 and 7...?
1463 MR. CAMPBELL: Seven percent alternatively identified.
1464 Within that, basically, 73 percent of our audience breaks out in the 25 to 54 demographic, 77 percent of our audience identify themselves as being gay men, 18 percent are lesbian, and 5 percent are straight.
1465 In Montreal, that demographic may change, based on a stronger signal, plus a broader geographic area, and the format of 50 percent spoken word, that format may change the balance toward a slightly older skew, but that remains to be seen.
1466 MR. PAGE: Would you get more of the straight community given that skew, the talk skew?
1467 MR. CAMPBELL: I believe there is the possibility of engaging more of the straight community with the spoken word format, absolutely.
1468 THE CHAIRPERSON: You base that possibility on what?
1469 MR. CAMPBELL: Just the fact that our experience in Toronto has been, from the people who have identified themselves as being straight, that they appreciate the fact that they are learning more. They want to know more about this community, and moving toward that type of venue would encourage more straight listeners to come to the station.
1470 THE CHAIRPERSON: The talk element.
1471 MR. CAMPBELL: Yes, the talk element, absolutely.
1472 MR. KENYON: One other thing that we realized is that, for every gay person, there is a family member, there is a next door neighbour, there is a best friend, and, really, we have found that they are engaged.
1473 Now, Mr. Campbell mentioned that 5 percent of our audience is straight, and that is based on research that we have done from within the community. In fact, at a recent giveaway -- we did a recent giveaway on the air of Barry Manilow tickets, which you would think would be a huge draw with the gay crowd. And, indeed, it was. But when we got to the concert, the winners of the prizes were 80 percent straight. It was really quite incredible.
1474 And we get letters all the time at the station saying: Gee, we love your station, we love the music, but we are not gay.
1475 So it does attract a market because it's fun. It's campy and it's fun, and it is very interesting.
1476 And I would expect the talk element to be even more fun and campy, and also serious.
1477 THE CHAIRPERSON: I don't know what it says about anybody, but back in the day, half of my girlfriends had gay colocs.
--- Rires
1478 THE CHAIRPERSON: I will leave it at that.
1479 At any rate, in terms of your schedule, what happens overnight? There is talk during the day, and there is a little bit of music. On the weekends, I understand, it's exclusively music?
1480 MR. WILLETTE: It will be primarily music, not exclusively.
1481 THE CHAIRPERSON: What happens overnight?
1482 MR. WILLETTE: Overnight we will probably do a combination of music and some re-rolls of maybe highlights of the day.
1483 The other thing to consider, also, is introducing new voices to the new market. It's a great training ground for younger --
1484 THE CHAIRPERSON: Overnight.
1485 MR. WILLETTE: Overnight, yes.
1486 THE CHAIRPERSON: I got Bell and Metromedia to commit to having an animateur or a DJ -- not a DJ, because they are not playing music, but you guys are -- but having someone, a living person in studio 24/7, seven days a week. Would that be feasible or viable for you?
1487 MR. WILLETTE: Yes, absolutely.
1488 THE CHAIRPERSON: There was a question at some point that was raised in your first brief on the consumption of electricity, of actually having 50,000 watts. Have you taken a look at what that would cost, having that kind of power?
1489 There are costs that come with that.
1490 MS LAURIGNANO: I would ask Mike Kilbride to answer that, because we actually do operate another AM station in Ontario that has similar power, so he can guide us through what we can expect.
1491 MR. KILBRIDE: Thanks, Carmela.
1492 Yes, we did take that into account. We upgraded, actually, two AM stations, one in Brantford, one in Toronto. So we modelled the projections based on not only what PROUD is doing in Toronto but also taking into account that this will be AM. That's been included.
1493 I'm not sure of the difference in hydro rates in Quebec and Ontario. I'm not sure.
1494 THE CHAIRPERSON: It's not the issue but as long as you have taken that into consideration.
1495 And your market, your target market, obviously when we look at the other submissions people are looking at the population of Montreal and its three million or you know three and a half million if you include the townships, or whatever that figure might be. But your figure is much smaller than that, would it not be?
1496 I mean your market is -- and I don't know how these figures offhand but the gay and lesbian community in Greater Montreal Area would be how many people? Do we just do a standard --
1497 MS LAURIGNANO: Yes, actually, we can -- I'm going to ask Chad just to walk us through how we calculate it.
1498 THE CHAIRPERSON: Do you just have the number?
1499 MS LAURIGNANO: Yes, we have.
1500 THE CHAIRPERSON: What would that number be?
1501 MS LAURIGNANO: Chad?
1502 MR. SKINNER: The estimate that we have right now is an actual LGB population in Montreal of about 390,000.
1503 THE CHAIRPERSON: Okay.
1504 MR. SKINNER: The caveat on that number, though, is that is a very conservative estimate.
1505 THE CHAIRPERSON: About 15 percent of the population.
1506 MR. SKINNER: That's actually lower than 15 percent.
1507 THE CHAIRPERSON: Okay.
1508 MR. SKINNER: That's at about 12.8 but, again, so we are taking that. We based those figures on some historical studies, the way that the population has generally been considered.
1509 THE CHAIRPERSON: All right.
1510 MR. SKINNER: But the great difficulty with our community is that most -- I can't say most because we don't know the full numbers --
1511 LE PRÉSIDENT : Ils ne s'affichent pas. As we say, ils ne s'affichent pas. They don't --
1512 Mr. SKINNER: There are so many people that don't identify for various reasons --
1513 THE CHAIRPERSON: They don't identify. That's the word I'm looking for.
1514 MR. SKINNER: -- you can't count them.
1515 THE CHAIRPERSON: And there is probably a greater percentage -- there is probably a bigger gay and lesbian community in Montreal than most other cities in North America.
1516 MR. SKINNER: Yes, and we have taken that into consideration --
1517 THE CHAIRPERSON: With notable exceptions. San Francisco is an example.
1518 MS LAURIGNANO: Well, it certainly is the largest francophone, which the service would be in French.
1519 Just on the population I am going to add that even where Statistics Canada asked that question for people to self-identify -- a full eight point, I think, 1 percent (8.1) identified themselves as being of the community which is a very, very good indication.
1520 You have to believe that given, you know, people's reluctance to (a) fill out Census forms and all that, that it would be a lot bigger than that.
1521 THE CHAIRPERSON: It would probably double that or whatever.
1522 MS LAURIGNANO: Right, exactly.
1523 THE CHAIRPERSON: Given that your market is roughly 400,000 are you comfortable with these revenue estimates, given the size of that market? Do you think they are already --
1524 MS LAURIGNANO: John?
1525 MR. KENYON: I actually think they are conservative. I mean this is based on experience from PROUD-FM with a 50-watt signal. Given a 50,000-watt signal even on an AM frequency, these estimates are conservative.
1526 MS JOSEPH: But to add to that, actually, we have really kind of done the ground-up approach and sourced where our revenue was going to be coming from.
1527 One of the comments that Commissioner Lamarre made before is we were being a little bit more aggressive on our estimates than we were in Toronto.
1528 What we found was that not at the national level but at the agency level where when you are non-rated and you have to educate the agency buyers on the station and the audience, you know they are very interested in the station but they wish they had a larger -- you know, like a larger audience, more across the country.
1529 So they -- you know, they are aware that we have applied for this radio station and for promotions like "My Big Gay Wedding" or "Pride" or you know things like that they said, "It would be great if you had another market, another gay market that we could advertise on as well. One market doesn't really do it for us, for our client. It's too small. We need -- you know, we need the synergy of another market".
1530 So we have taken that into account as well, like we for the last four years, we have been educating these buyers and retailers that have locations in Montreal as well as Ontario as well as Toronto and, you know, that have indicated that they are very interested in targeting the audience in this market as well.
1531 So we have really done the ground-up approach.
1532 THE CHAIRPERSON: Like a smack down between My Big Fat Greek Wedding and My Big Gay Wedding.
1533 MS JOSEPH: A smack down, exactly.
--- Rires
1534 MR. KENYON: Well, another example too, we had the drug Sustiva(ph). It was an HIV AIDs drug who advertised in Toronto and would have done a similar buy in Montreal if it was available.
1535 THE CHAIRPERSON: And when do you think you would be up and running?
1536 MS LAURIGNANO: Well, if you give us 690 on the CJAD site --
1537 THE CHAIRPERSON: Let's say you had it tomorrow. When would you be up and running?
1538 MS LAURIGNANO: We would definitely -- we would definitely be on within the two years, you know, that we would presume will be given to us. But we think in a year.
1539 THE CHAIRPERSON: Can you give me something better than that?
1540 MS LAURIGNANO: Yeah. No, seriously we would be within a year. You know, if we --
1541 THE CHAIRPERSON: And you have thought that out? I mean --
1542 MS LAURIGNANO: If we could work with the existing, you know, structures and arrangements that we have it would be a lot faster, that's all.
1543 THE CHAIRPERSON: Maybe a year.
1544 MS LAURIGNANO: Meaning that if we --
1545 THE CHAIRPERSON: If you add 690 on that Astral's power --
1546 MS LAURIGNANO: That's right, we could do it very, very quickly.
1547 MR. SKINNER: If I can just go back for a second to your comment about the population that we are dealing with and the revenue projections?
1548 THE CHAIRPERSON: Sure.
1549 MR. SKINNER: Based on the information that we currently have available through our experience with PROUD-FM, the actual LGBT community that we are marketing to in Toronto is at most 500,000 people is the estimate right now. And, again, that's on a 50-watt signal so very, very limited.
1550 Right now our revenues in Toronto are about 1.1 million. So with the comparable community with a much larger signal, again, it just supports my friend's assertion that the projections are quite conservative.
1551 THE CHAIRPERSON: You are not reaching that half a million community. I mean you are really not. Yeah, yeah.
1552 MR. SKINNER: We do our best.
1553 THE CHAIRPERSON: There was a question that was --
1554 MS LAURIGNANO: We will be back for that.
--- Rires
1555 THE CHAIRPERSON: Okay, great to hear you then. You get a trip to Toronto for that.
1556 It was a question raised earlier by my colleague this morning, you know, this licence -- this licence, this frequency was available over a year ago. At the time it seemed nobody wanted it.
1557 I mean, why not come forward then?
1558 MS LAURIGNANO: Actually, we wanted it and it's something that we have considered it and had done some preliminary work on it.
1559 Actually, I myself last year did a tour and spoke with some people just on a preliminary basis. I came with Sean Moreman who was on staff with us.
1560 It's something that we considered and it was one of those things that we thought was a sleeper, to be honest, you know, because we thought, you know, I mean Corus is abandoning it so who is going to jump on it, on a sinking ship? You know we have like a little bit of time.
1561 And then, you know, with the other commitments with the company this was definitely in a queue of some sort. This just expedited it.
1562 So it's not a novel thought for us at all. It makes perfect sense because we wanted that model to be duplicated in the largest Francophone-speaking city, you know, that has this gay population in the country.
1563 THE CHAIRPERSON: Okay.
1564 Madam Lamarre?
1565 COMMISSIONER LAMARRE: Let's say you would be licensed for 690 and you said you could be up and running probably within a year. You have the infrastructure to take care of, but you also have to hire people. You have to build a station.
1566 So is that part of the business that would require that you take that year to bring it up to speed?
1567 MS LAURIGNANO: Yes, absolutely, one of the things that we would consider.
1568 And we do have resources. We operate stations right now in Ottawa which is like a bilingual market, as you know. So we have staff and resources there.
1569 We also operate a station in Hawkesbury, Ontario which I believe is on a per capita basis and it has the highest francophone-speaking population outside of Quebec.
1570 We have people on staff, you know, who are -- who have -- are experienced to do that. But one of the challenges that we have is that we cannot go and poach talent from other stations.
1571 This is a specific format. There are sensibilities that go with it. There is a culture. There is a language. There are nuances. There are all sorts of things.
1572 And so we need to recruit the talent and then there is training and there is a ramp-up period.
1573 The experience that we can provide is one that we already have so it's just a matter of time of implementing. So that would be part of the time that we would take.
1574 The business side of it is -- I mean, we have launched several stations in the last few years and a business is a business, you know. Not going to make that much of a difference but we would want to be sure that the programming and that the on-air elements are, you know, are firing on all four cylinders before we go on.
1575 It includes, you know, like surveying the market here because that's where we want the talent to come from. We don't want to parachute somebody in or we don't want -- we can't poach them from somewhere else.
1576 THE CHAIRPERSON: It wouldn't work anyways. You mentioned Hawkesbury. You mentioned Ottawa. But the only other gay and lesbian stations is in Toronto --
1577 MS LAURIGNANO: Correct.
1578 THE CHAIRPERSON: Okay.
1579 Mr. Denton, any questions?
1580 COMMISSIONER DENTON: No, thank you.
1581 THE CHAIRPERSON: Thank you, sir.
1582 Well, thanks so much for coming. Thanks for your presentation.
1583 MS LAURIGNANO: Thank you.
1584 THE CHAIRPERSON: I am sorry I made the remark. It had nothing to do with anything. It's just --
1585 MS LAURIGNANO: Trust me. I'm glad you did it. Thank you.
1586 THE CHAIRPERSON: Yeah, I just --
--- Rires
1587 THE CHAIRPERSON: Thanks so much, guys.
1588 MS LEHOUX: There are two undertakings --
1589 THE CHAIRPERSON: I'm sorry?
1590 MS LEHOUX: -- that I need. I'm sorry.
1591 THE CHAIRPERSON: Yes, there are, Madam Lehoux.
1592 MS LEHOUX: I'm sorry.
1593 The first one is that you have undertaken to provide a breakdown of the spoken word time to be devoted to news, sports, traffic, weather. So can you do that by the end of this afternoon?
Engagement
1594 MS LAURIGNANO: Yes, we can.
1595 MS LEHOUX: Okay. And you have also undertaken to file the revised ownership charge.
1596 MS LAURIGNANO: Yes, we can do that either -- definitely by the end of the hearing if not by the end of today, as soon as I call the office and do it.
1597 THE CHAIRPERSON: Okay. You guys are the bosses, but can we do it tomorrow morning in the worst-case scenario on both of those issues?
1598 MS LAURIGNANO: Yeah.
1599 THE CHAIRPERSON: Even on the issue of the news and sports? I'm going to get it. I know I'm going to get it but what are you going to do?
1600 Can we do that? Can we give them till tomorrow because it's you know it's like an hour away from now. Take your time and think about how you want to set that up.
1601 Thanks guys.
1602 MS LAURIGNANO: Thank you.
--- Suspension à 1535
--- Reprise à 1547
1603 THE CHAIRPERSON: Madame Roy?
1604 LA SECRÉTAIRE: Merci.
1605 Maintenant, Monsieur le Président, nous procéderons avec l'article 4 à l'ordre du jour. Il s'agit d'une demande présentée par Diffusion Métromédia CMR inc. en vue d'obtenir une licence de radiodiffusion visant l'exploitation d'une entreprise de programmation de radio AM commerciale de langue anglaise à Montréal.
1606 S'il vous plaît vous présenter et vous avez 20 minutes pour votre présentation. Merci.
PRÉSENTATION
1607 MR. MAYRAND: Mr. Chairman and Commissioners, thank you for giving us the opportunity to present our application for an English-language AM radio station devoted to traffic and road conditions in the Greater Montreal Area.
1608 I am Yves Mayrand, Vice-President, Corporate Affairs of the applicant and its parent companies Cogeco Diffusion Inc. and Cogeco Inc.
1609 To my immediate left is Richard Lachance, Senior Vice-President, Radio.
1610 To his left and second left respectively are Mark Dickie, General Manager, The Beat, and Michel Lorrain, Assistant General Manager, 98.5 and Traffic Radio.
1611 To my right is Melanie Begnoche, Director, Marketing Research.
1612 At the next table, from your left to your right, Maurice Beausejour, our consulting engineer from YRH, Serge Bellerose, our broadcasting consultant and Daniel Dubois, Vice-President, Sales.
1613 As the Commission knows, we have now successfully launched in the French-language Montreal radio market an AM radio format specializing in 24-hour a day, seven days a week, comprehensive coverage of traffic and road conditions in the metropolitan area of Montreal.
1614 The actual results achieved after only six weeks of operation, based on PPM measurements, demonstrate that this new format:
1615 - First, works very well on the AM band;
1616 - Second, meets an important and previously unfulfilled need in the market;
1617 - And third, reaches a significant audience without impinging upon the audience of any of the existing commercial or non-commercial radio services already present in that market.
1618 At our request, Substance Strategies, an independent marketing consulting firm, has already evaluated the awareness of, listenership of and intention to listen to this new service in the Montreal French-language radio market through an omnibus poll, conducted earlier this month. Their findings confirm that the new format has high awareness and attractiveness in that market. Should the Commission wish us to file this information we would be happy to do so.
1619 Our application before you today is for the same all-traffic format, but of course in a different market, mainly the English-language radio market of Montreal.
1620 This is the reason why we have asked Substance Strategies to conduct separately, earlier in September, a specific survey in the anglophone population of Montreal travelling by motor vehicle at least once a week in order to gauge the market potential for an all-traffic radio service in the Montreal English-language market.
1621 This survey report is already part of the public record. In a nutshell, it shows that, first, 98 percent consider traffic problems to be important.
1622 Second, 73 percent consider that there are traffic problems in Central Montreal and 47 percent consider that there are traffic problems specifically in the West Island of Montreal.
1623 Third, 92% consider that traffic problems will persist for several years to come.
1624 Fourth, a whopping 89 percent say that they are interested in listening to an all-traffic radio station.
1625 And fifth, 66 percent state that they never listen to radio in French, hence the French-language all-traffic radio service will not reach the majority of the anglophone population.
1626 We submit to you that this is proof positive of that there is both demand and a market for the service that we propose.
1627 As its French-language counterpart, the programming of our all-traffic English-language radio station will be 100 percent Canadian, 100 percent local and 100 percent in the English language.
1628 The new station will have its own studio, on-air hosts and content. When combined with the huge importance given by the potential anglophone audience to traffic problems in the Greater Montreal Area, it is clear that the proposed service will be highly reflective of the local community's needs and that it will bring tangible and lasting benefits to that community.
1629 Mark?
1630 MR. DICKIE: As you have seen in our application, our business plan reflects our actual experience and understanding of the English-language radio market in Montreal, as well as our appreciation of the realistic potential for an all-traffic specialized AM radio format in that market.
1631 Excluding the promotional and advertising revenue derived from the ministère des Transports du Québec, or MTQ, we anticipate that our new station would obtain local commercial advertising revenues of $375,000 in the first year of operation, representing 1.75 percent of all local radio advertising revenue estimated to be available in the Montreal English-language radio market during their first year of operation, and $75,000 of national commercial advertising revenue, representing only a fraction of a percent of estimated total available national revenue during that same first year of operation.
1632 We estimate that 50 percent of our projected commercial ad revenues will be new to the market, and that only 25 percent will come from the existing pool of available radio advertising dollars.
1633 This is in line with the fact that we are looking here at a very specialized radio service on the AM band to which listeners will tune in predominantly while they are on the road.
1634 Our estimated total commercial advertising revenue in year 7 of the business plan reaches only $635,000.
1635 This leads to two very important considerations:
1636 First, it will simply not be possible for this new station to materially affect the advertising revenue base of any existing commercial radio station presently serving the English-language radio market in Montreal, including our own station, "The Beat".
1637 Second, this station could not meet its projected expenditures without the additional advertising and promotional revenue derived from the MTQ.
1638 The project is indeed based on the fact that the MTQ could not realistically operate this kind of all-traffic radio service without a costly investment in facilities, personnel and training. And we could not realistically operate it without tapping into the advertising and promotional budget planned by the MTQ for the purpose of informing the public on the many road construction projects and resulting bottlenecks in the Greater Montreal Area.
1639 We therefore submit that our proposal definitely meets the Commission's market impact test in the awarding of new radio licences.
1640 In terms of diversity, I would like to refer the Commission to the Substance Strategies report already on the public file, which shows that 90 percent of anglophones polled consider that an all-traffic radio station would be different from existing radio fare in the market.
1641 There is no doubt that the new non-musical specialized format that we propose will clearly add to the diversity of services available in the English language in the Greater Montreal Area.
1642 In terms of the competitive state of the market, while Cogeco has a strong presence in the Montreal French-language commercial radio market it is clearly not the case in the English-language commercial radio market where Cogeco operates a single FM station, The Beat. We therefore more than meet the requirements of the Commission's radio ownership policy.
1643 Finally, but not least, the Substance Strategies report not only shows that two-thirds of anglophones in Montreal never cross the linguistic divide when radio listening is involved, but also four out of five consider that it is normal for Montreal anglophones to have access to an all-traffic radio station since francophones already have one. And they are absolutely right to expect that result from the licensing decisions of the Commission, considering section 41 of the Official Languages Act and section 3(1)(k) of the Broadcasting Act which you are entrusted to apply in the field of broadcasting services.
1644 Yves?
1645 MR. MAYRAND: This leaves us to address the test of how our overall proposal will make optimal use of the proposed frequency, in our case 940 kHz.
1646 The latest available Enquete Origine-Destination for the Montreal region conducted in 2008 by the MTQ and the Ministère des Affaires municipales is based on the Greater Montreal Area, comprising the Island of Montreal, Laval, Longueuil and the northern and southern metropolitan ring areas, representing 8,200 square kilometres with a population of nearly 4 million and nearly 1.8 million vehicles.
1647 Each working day in the morning, there are in excess of 2.2 million people travelling from one part of this wide urban area to another and nearly 2 million of them use motorized transport on the road system.
1648 More than two-thirds of this motorized vehicle transit is done by car. As everybody knows in the Greater Montreal Area, traffic congestion starts at the outer perimeter before reaching the bridges connecting the islands of Montreal, Laval, the northern ring area and the southern ring area, the east and the west. This phenomenon will increase dramatically with the urgent need to repair, or even completely replace, some of these bridges.
1649 In order to be effective, both for commuters and for commercial vehicle drivers, an all-traffic radio service must be able to reach them reliably before they enter congestion points.
1650 Furthermore, the worst traffic conditions occur during the fall and winter seasons when the weather conditions deteriorate and night-time prevails during most of the rush hour traffic periods.
1651 For these reasons, low power or restricted class AM frequencies will simply not do the job. We have asked Maurice Beausejour of the consulting firm YRH, to evaluate all possible options. His conclusions are on the public record of our application: We need to use either 940 kHz or 690 kHz for this all-traffic radio service.
1652 By withdrawing our application for the use of 690 KHz and taking on the risk of implementing the French-language all-traffic radio service on our only existing AM radio station, we have made room for one more radio AM service for which the Commission would consider that the overall proposal would require unrestricted night time coverage.
1653 In our respectful submission, an English-language all-traffic radio service with limited night-time coverage, particularly one that could not properly serve the West Island and beyond in a westerly direction, would be viewed by anglophones of the Greater Montreal Area as patently unfair and quite useless.
1654 In addition, it is vitally important for this new station to hit the airwaves as soon as possible this fall. With the 940 kHz frequency, we can be fully operational almost immediately after the licence is granted, using an existing transmission site and the existing AM transmission facilities and equipment that we have purchased from Corus, which is already tuned to 940 kHz.
1655 This cannot be done with any available AM frequency other than 940 kHz or 690 kHz, for which we also own the necessary transmission facilities and equipment. The need to go on air is urgent because we are only two months away from winter, when road conditions will further deteriorate and traffic conditions will become even more chaotic.
1656 Finally, our agreement with the MTQ, which we succeeded in having amended last week, provides that the new English-language all-traffic radio station must be on the air no later than 30 days following the decision of the Commission issuing the licence and, in any event no later than February 29, 2012. Without the use of either 940 kHz or 690 kHz we will be unable to fulfil that condition.
1657 For all these reasons, we believe our proposal fully meets the criteria set by the Commission in its call for applications and we urge the Commission to issue the licence that we request as soon as possible this fall.
1658 We will now be pleased to answer all the questions you may have.
1659 LE PRÉSIDENT : Alors, merci, Monsieur Mayrand.
1660 Est-ce qu'il y avait d'autres éléments de l'entente que vous avez avec le MTQ qui ont été modifiés la semaine passée ou c'est strictement la date?
1661 M. MAYRAND : Il y a quelques modifications. Nous avons la copie complète de l'avenant, que nous serons heureux de déposer au Conseil. Mais les modifications sont essentiellement reliées toujours au fait que la station de langue anglaise est retardée.
1662 LE PRÉSIDENT : Pour les fins du procès-verbal, c'est le document... Alors voilà!
1663 Alors je vais... Madame la Conseillère Lamarre va avoir quelques questions à vous poser. Alors la parole est à vous, Madame Lamarre.
1664 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci.
1665 Bon, bien allons-y. La journée est longue, mais on va s'en sortir quand même.
1666 Depuis que vous avez fait la demande et que la demande a été publiée et un petit peu plus connue au mois de juillet cette année, vous avez dû essuyer des critiques de nombreuses parties à l'effet que - et je parle pas des parties qui ont des demandes ici. Ça c'est pour la phase II - à l'effet que l'utilisation de cette fréquence-là, le 940 ou à tout événement, la 690, pour des fins d'information de trafic, que c'était inutile parce que, de toute façon, toutes les stations qui sont en onde à Montréal donnent une information au sujet du trafic.
1667 Alors résumez-moi en cinq à huit points, selon vous, qu'est-ce qui différencie votre demande, parce que vous estimez que votre demande est justifiée.
1668 Qu'est-ce qui la différencie de ce qui est présentement en onde à Montréal?
1669 M. MAYRAND : Bien écoutez. Je pense, comme on dit dans notre présentation, c'est un service 100 pour cent circulation condition routière que nous proposons.
1670 Alors, la totalité du temps est consacré au sujet qui nous préoccupe, au lieu d'avoir quelques topos dispersés à travers la grille horaire.
1671 C'est un service qui est continu. C'est-à-dire qu'il est toujours présent 24 heures par jour, sept jours par semaine.
1672 C'est un service qui est presque toujours en direct sauf pour une courte période de nuit.
1673 C'est un service qui comprend aussi un genre d'informations qui est beaucoup plus complet que ce qu'on peut fournir dans des topos de très courte durée à l'occasion dans les stations d'intérêt général.
1674 CONSEILLÈRE LAMARRE : Par exemple?
1675 M. MAYRAND : Bien, par exemple, vous avez, je vais demander peut-être à Michel de donner un petit plus d'exemples concrets de ça.
1676 Mais c'est que nous avons un personnel en onde pendant toute la journée, la soirée et une partie de la nuit, qui est en mesure de surveiller littéralement des centaines de caméras de circulation, qui est en mesure de recevoir des quantités considérables d'appels d'utilisateurs du réseau routier et qui sont en mesure, non seulement de colliger l'information, mais de fournir des pistes de solutions additionnelles.
1677 Je vais vous donner un exemple très récent qui m'a été... c'est anecdotique, mais Michel pourra compléter la réponse.
1678 Un ami devait venir me retrouver à une fête que j'organisais samedi dernier. Bon, il était dans la région des Cantons de l'Est.
1679 Alors il syntonise notre station de circulation de langue française pour apprendre qu'il y a, non seulement un blocage sur l'autoroute 10 et qu'il était quasiment impossible de traverser sur le pont Champlain, mais qu'en plus, il y a un blocage également sur Jacques-Cartier et sur Victoria.
1680 Alors, qu'est-ce qu'il fait? Il l'apprend à temps, il fait demi-tour puis il s'en retourne chez lui.
1681 Et ça, il a eu cette information-là en soirée un samedi soir. Ça, c'est la différence, Madame Lamarre.
1682 Je sais pas, Michel, s'il veut rajouter des commentaires?
1683 M. LORRAIN : Bien, en fait, vous demandiez un peu qu'est-ce qui nous différencie aussi de la station de radio traditionnelle commerciale.
1684 Je vous dirais que les segments de circulation à la radio, que ce soit 98,5 à Rythme-FM ou sur la plupart des stations de radio commerciales de la grande région de Montréal, sont concentrées sur une période d'environ 45 secondes.
1685 Alors, faire le tour du réseau routier en 45 secondes, et revenir à toutes les 15 minutes, ça relève en quelque sorte de l'exploit et ça demande aussi un effort particulier à l'auditeur pour être en mesure de capter le segment de circulation qui peut l'intéresser ou l'interpeler, lui.
1686 Alors qu'à la radio, la circulation comme on la présente maintenant, bien, les segments de circulation durent quatre minutes. Donc, ils sont beaucoup plus longs, beaucoup plus détaillés avec davantage d'options ou d'alternatives pour l'auditeur.
1687 L'autre point évidemment, comme la station est toujours en onde et en perpétuel mouvement, elle est en mesure de suivre la circulation en temps réel. Ce qui fait que de cinq minutes en cinq minutes, on est en mesure de transmettre l'information pertinente aux automobilistes.
1688 CONSEILLÈRE LAMARRE : Oui?
1689 M. LACHANCE : Juste pour renchérir peut-être ce que Michel vient de dire et pour le bénéfice des membres du Conseil, il faut comprendre que ce que nous avons créé chez Cogeco Diffusion, c'est un centre vraiment nerveux, puisqu'encore une fois, il y a 300 caméras accessibles à la personne qui travaille en ondes.
1690 Et Dieu sait qu'en circulation, un bouchon n'attend pas 15 minutes pour se créer et malheureusement, les incidents n'attendent pas non plus qu'on soit en ondes pour que ça arrive.
1691 Alors à ce moment-là, ce que ça fait, c'est que les gens ont accès et les reporters qui sont, bien sûr, autant, bien sûr, en studio ou bien les reporters qui sont à l'extérieur, parce qu'on a aussi des reporters qui travaillent à l'extérieur pour couvrir la situation, ça leur permet de minute en minute, et je dirais même de seconde en seconde d'être capable de donner à l'auditoire ce qui se passe.
1692 Et lorsqu'on a pris la décision, pour être honnête avec vous, de faire le transfert de CKAC qui est passé d'une plateforme sportive à une plateforme de circulation, possiblement comme groupe, une des décisions les plus difficiles à prendre dans les 30 dernières années de notre carrière, on a fait des recherches et on a étudié comme il faut le phénomène.
1693 Et la preuve aujourd'hui, c'est qu'après seulement six semaines en ondes, CKAC va chercher 440 000 auditeurs dont 125 000 auditeurs proviennent de l'extérieur de la grande région de Montréal, de là où l'importance d'aller les chercher, bien sûr, avant qu'ils fassent leur entrée dans la ville.
1694 Alors ça démontre très bien, aujourd'hui, après seulement six semaines, CKAC fait pratiquement autant en rayonnement total avec la station, après six semaines en ondes, qu'elle faisait avec le format sportif que nous avions.
1695 Et il n'y a pas un brin de neige de tombé et Dieu sait que les travaux vont continuer tout l'hiver et que la circulation va être encore plus difficile aux mois de décembre, janvier, février et dans les autres mois.
1696 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci.
1697 On va regarder ensemble un petit peu plus en détail le contrat que vous avez avec la MTQ. Et la raison pour laquelle j'ai plusieurs questions, c'est que d'abord, vous le notez vous-même dans votre présentation, les ressources financières qui vous sont octroyées par ce contrat-là sont indispensables à la bonne marche de l'entreprise.
1698 Maintenant - et moi, honnêtement, si j'étais dans votre situation, je pense qu'il y a des petites choses qui, peut-être, m'empêcheraient de m'endormir facilement certains soirs.
1699 Le contrat prévoit que le cahier des charges standard du gouvernement du Québec pour les travaux routiers s'applique au contrat que vous avez.
1700 L'article 7.1 de ce cahier des charges-là prévoit que le prestataire de service s'engage à affecter à l'exécution du contrat, l'équipe de professionnels et l'équipe technique désignée dans la soumission déposée.
1701 Ça vous enlève beaucoup de flexibilité, ça. Comment est-ce que vous allez réussir à répondre à ça?
1702 M. LACHANCE : Bon, tout d'abord, pour bien clarifier, le contrat que nous avons avec le ministère des Transports, le MTQ fait un investissement commercial sur une base de trois ans en raison de 1.5 million de dollars par année par antenne.
1703 Ce n'est pas un contrat qui est une subvention pour notre station. Il faut faire bien attention et c'est comme ça que c'est bien défini.
1704 C'est défini que quotidiennement, le MTQ reçoit, achète 25 minutes de temps d'antenne sur les stations de radio circulation et le montant qui est donné à Cogeco est en investissement en retour de la publicité qu'ils obtiennent. Au même titre que le MTQ est un commanditaire chez Astral ou est un commanditaire ailleurs.
1705 Ce n'est pas un contrat de gestion qu'on a. Nous sommes les opérateurs. La licence nous appartient. Le contenu éditorial nous appartient. C'est nous.
1706 Ce que nous avons demandé au MTQ lorsque nous avons pris la décision de partir ces stations de radio-là, c'est, est-ce que vous êtes prêt à nous garantir un investissement commercial annuel qui va nous permettre de faire marcher nos stations de radio. Et c'est sur cette base-là.
1707 Et lorsqu'on lit bien le document, comme je suis persuadé, Madame Lamarre, que vous l'avez très bien fait, c'est bien indiqué dedans que le MTQ reçoit quotidiennement une part de messages publicitaires qui vient justement combler l'argent qu'ils mettent sur les antennes de Cogeco.
1708 CONSEILLÈRE LAMARRE : Je comprends bien, Monsieur Lachance, que vous, c'est comme ça que vous l'interprétez. Et...
1709 M. LACHANCE : Bien, c'est comme ça qu'il a été négocié; je m'excuse.
1710 CONSEILLÈRE LAMARRE : Qui a été négocié, aussi. Oui, je comprends.
1711 Mais moi, en tant qu'avocate du diable ici cet après-midi...
1712 M. LACHANCE : Oui, je présume.
1713 CONSEILLÈRE LAMARRE : ... ce que je note, c'est que l'article premier du devis que vous avez dit :
« Sauf autrement expressément modifié aux présentes, le cahier des charges et devis généraux en services professionnels, édition 2011, fait partie intégrante de ce contrat. »
1714 Et c'est dans ce contrat-là, moi, que je trouve l'article 7.1 et je vois rien dans votre contrat à vous qui, expressément, exclut ça.
1715 Alors c'est pour ça que je vous pose la question. Parce que quand on se contente de lire les dispositions, on n'arrive pas à exclure le fait que vous devez vous engager dans l'exécution du contrat, à fournir certaines ressources et que ces ressources-là, vous ne pouvez pas les modifier sans une approbation du MTQ.
1716 Alors si je me trompe, s'il y a un article dans le contrat qui fait que non, ça, ça s'applique pas, dites-le-moi.
1717 M. LACHANCE : Non, mais en fait, dans l'engagement que nous avons pris lorsque nous avons lancé, lorsque nous avons déposé notre projet au Ministère, c'est sûr que nous avons - et au client que nous rencontrons - nous avons fait une promesse, bien sûr, d'être en ondes, d'avoir des équipes dédiées à ne faire que ça.
1718 C'est sûr que le gouvernement ou n'importe qui, n'importe quel commanditaire, c'est un plan global.
1719 Nous, ce qu'on dit, c'est que notre station, elle va fournir des ressources, oui, ce qui est tout à fait normal pour voir à la bonne marche.
1720 C'est comme ça qu'il faut l'interpréter. C'est exactement ça.
1721 M. MAYRAND : Mais, avec respect, Madame Lamarre, le devis précise toute une série de prestations spécifiques du prestataire de services qui est nous.
1722 Et ça inclut spécifiquement les antennes, la technologie, le personnel. Ça inclut également un plan de promotion qui est remis annuellement au Ministre.
1723 Alors, moi je vous dirais que mon point de vue, c'est que les prestations sont assez clairement définies avec le but spécifique.
1724 CONSEILLÈRE LAMARRE : À l'article 2 du devis.
1725 M. MAYRAND : Oui.
1726 CONSEILLÈRE LAMARRE : À l'article 2 du devis.
1727 M. MAYRAND : Et ces prestations-là sont express. Elles sont très claires, elles sont précises. Elles sont spécifiques. Elles portent sur des éléments spécifiques de prestation.
1728 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.K. Donc, vous estimez que la description qui est faite de la prestation à l'article 2, c'est ce que vous devez fournir. Vous êtes en mesure de le faire et que, compte tenu de cette description-là, vous avez aucune inquiétude avec la clause omnibus de l'article 7.1
1729 M. MAYRAND : Ne perdons pas de sommeil la nuit.
1730 CONSEILLÈRE LAMARRE : Non.
1731 M. MAYRAND : Et j'ajouterais de plus que nous avons réussi à conclure la fin de la semaine dernière un avenant dont on vient de vous distribuer copie et qui confirme en sorte que le ministère des Transports du Québec est satisfait de la prestation que nous avons fournie en regard du service de circulation de langue française.
1732 CONSEILLÈRE LAMARRE : Très bien.
1733 Maintenant, je vais continuer quand même avec le cahier des charges pour le réconcilier avec le devis que vous avez.
1734 À l'article 7.3, c'est aussi prévu que s'il y avait une suspension de vos services, qu'à ce moment-là, le MTQ pourrait résilier le contrat unilatéralement.
1735 Est-ce que ça a été réaménagé autrement ou nuancé autrement dans le contrat?
1736 M. MAYRAND : Le devis là aussi comporte des dispositions précises sur la résiliation du contrat, le règlement des différends et quelques autres dispositions qui portent justement sur les modalités selon lesquelles il peut être mis fin à l'entente.
1737 Alors là encore, il y a des dispositions précises et vous constaterez dans l'avenant que nous venons de déposer et qui a été signé à la fin de la semaine dernière qu'il y a encore une fois une confirmation maintenant que le contrat ne peut pas être résilié, sauf pour ce qui concerne la mise en oeuvre de la station de circulation de langue anglaise.
1738 Alors je pense que vous avez encore une indication qu'on a affaire à une situation qui est quand même assez clairement et spécifiquement encadrée dans notre devis.
1739 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.K. Et toujours au niveau de la résiliation, l'article 11 du devis reprend le droit que se réserve le Ministre à l'article 9.1.1 du cahier des charges. Mais, il est silencieux au niveau de l'article 9.1.2 qui prévoit une résiliation sans motif, simplement sur réception d'un avis.
1740 M. MAYRAND : Bien, tout ce que je peux faire à ce sujet-là, Madame Lamarre, si vous référez encore une fois à l'avenant qui a été signé formellement vendredi dernier, et qui comporte une modification spécifiquement à l'article 11 paragraphes B et C du devis.
1741 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.K. Alors je vais le relire ce soir. Et si jamais j'ai d'autres questions demain, je reviendrai demain avec ce volet-là.
1742 Maintenant, il y a aussi - et Monsieur Lachance, vous avez pris le taureau par les cornes en expliquant que la programmation, c'était Cogeco qui en était responsable. C'est le ministère des Transports. Le MTQ était là, au fond, pour payer pour certains services qu'il obtenait de Cogeco, soit de la publicité, des capsules d'information et tout ça.
1743 Reste que dans le devis, il y a une disposition à l'effet que vous devez... que le MTQ doit recevoir la grille de programmation annuelle 90 jours avant le début de chaque année d'opération.
1744 Pouvez-vous m'expliquer c'est quoi le contexte de ça et c'est quoi l'utilité?
1745 Et est-ce que dans une certaine mesure, c'est le MTQ doit approuver cette grille de programmation-là?
1746 M. MAYRAND : Madame Lamarre, j'ai le texte devant moi. Ça dit bien spécifiquement :
« Déposer auprès du Ministre une grille de programmation annuelle qui rencontre les objectifs du présent contrat 90 jours avant le début de chaque année d'opération. »
« Déposer », ce n'est pas « approuver »
1747 Alors nous avons évidemment une convention avec le Ministère qui vise un certain nombre de prestations de notre part. Il me semble tout à fait normal pour avoir vu des contrats de publicité promotion significatifs de longue durée tout à fait normale de voir ce genre de disposition où le prestataire des services en ondes fournit à son partenaire commercial des données sur la grille de programmation, les occasions publicitaires, la couverture, etc.
1748 Alors, mais c'est très important le langage est spécifique : « déposer », c'est pas « approuver ».
1749 CONSEILLÈRE LAMARRE : Non, c'est pour ça que je vous posais la question. Mais si vous ne faites que le déposer, bon, je suis consciente que c'est hypothétique comme question.
1750 Mais si le MTQ n'est pas content avec la grille de programmation...
1751 M. MAYRAND : Mais vous savez, ce sont des radios circulation. Alors la grille de programmation, c'est de la circulation. Alors...
1752 CONSEILLÈRE LAMARRE : Vous êtes en train de me dire qu'elle est pas compliquée.
1753 M. MAYRAND : À moins qu'ils nous disent qu'ils sont pas contents qu'on ait couvert... qu'on n'a pas couvert la 10, tu sais... on se comprend. C'est de la circulation.
1754 Si vous prenez le projet que vous avez en main également, vous remarquerez dedans qu'on s'est engagé comme diffuseurs aussi, à faire une campagne majeure pour annoncer annuellement, quotidiennement, de façon à ce que les gens viennent écouter ces stations de radio-là.
1755 Ça fait partie de la stratégie globale lorsqu'on décide de mettre en place une nouvelle plateforme, en fait une ancienne plateforme avec un nouveau mandat, bien, il est clair qu'on élabore un plan global sur la grille de programmation et comment on va la faire connaître.
1756 Et je pense que c'est tout à fait normal.
1757 Nous, Cogeco, notre façon de faire pour faire connaître notre station, comme je vous ai donné un cahier de presse avant le début, vous allez remarquer, exemple, qu'on se sert beaucoup des autobus parce que les autobus, elles sont, bien sûr, dans le trafic. On va se...
1758 Alors pour aller chercher l'auditoire qu'il vienne écouter pour essayer de faire du dégagement de circulation.
1759 Eux, de leur côté, le Ministère, lorsque vous vous promenez dans la grande région de Montréal, vous allez voir qu'il invite les gens à écouter le AM-730, ce qui est tout à fait normal, parce que la vocation de cette station-là, c'est d'essayer d'enrayer la congestion, d'aider le plus possible les automobilistes qui sont dans leur voiture.
1760 Alors on tente de s'aider un et l'autre, ce qui est tout à fait normal dans le cadre de ça et de se servir des outils reliés directement au mandat de la station. C'est fait comme ça.
1761 CONSEILLÈRE LAMARRE : Toujours dans le devis, à l'article 4, où il y a une source d'information. Une des sources d'information, on vous dit que :
« Le prestataire service doit fournir les antennes ainsi que toute la technologie s'y rattachant, notamment en créant une connexion avec le centre intégré de gestion de la circulation afin d'avoir accès aux images des caméras de surveillance du réseau routier montréalais. »
1762 Et l'accès à ces images-là se fait sans frais pour les fins exclusives du présent contrat.
1763 Qu'est-ce que vous avez de plus, vous, dans ce centre intégré-là que moi j'ai pas quand je vais sur le site internet du MTQ?
1764 M. MAYRAND : J'ai accès... pas « j'ai », mais nous avons accès à 300 caméras, ce que d'autres stations de radio n'ont pas accès.
1765 Alors nous avons accès, dans le fond, à toutes les caméras du ministère des Transports au complet. Alors que si vous allez sur le site, vous avez possiblement pas accès aux 300 caméras. C'est ça la différence.
1766 Donc, quand vous viendrez visiter nos installations, vous allez être en mesure de voir que lorsque les gens travaillent, ils travaillent avec des écrans géants dans les studios dans lesquels ils peuvent faire défiler les 300 caméras de façon très rapide, aller chercher une séquence, que ce soit la caméra 28 dans le tunnel Lafontaine, la sortir la fréquence et l'amener directement à côté d'eux sur un autre écran et analyser exactement ce qui se passe et le dire à l'auditoire.
1767 Bien sûr dans tout ça, il y a un code de déontologie, c'est normal qu'il y ait des restrictions. Parce que notre objectif, c'est de guider la population dans le flot de circulation et non pas, s'il y arrive un accident, c'est sûr que vous entendrez pas nos commentateurs dire quelle est la sorte de voiture puis tout ça.
1768 Le but, c'est de dire, il y a un accident dans le tunnel, on vous demande d'éviter ces voies-là.
1769 Parce que vous savez, la radio circulation, un de ses mandats, c'est de permettre aux gens d'avoir des voies alternatives pour être capable de se rendre à bon port là où ils vont. C'est ça un des rôles qu'on a.
1770 Alors c'est pour ça que les gens, ils doivent avoir accès aux 300 caméras. Parce que si c'est bloqué à un endroit, ils sont en mesure d'aller voir tout de suite les endroits, les places alternatives pour envoyer les gens pour dire, bon bien, passez pas dans ce secteur-là, présentement, il y a un accident ou il y a un problème, il y a une voiture en panne. On vous invite à prendre la voie de service. On vous invite à prendre un autre pont.
1771 C'est ça le rôle de cette radio-là.
1772 CONSEILLÈRE LAMARRE : Dans une certaine mesure, vous avez même l'obligation en vertu de votre contrat, d'aller chercher de l'information ailleurs qu'au MTQ sur ce qui se passe sur le réseau routier.
1773 Alors, compte tenu de l'expérience de vos six dernières semaines, êtes-vous en mesure de départager quel pourcentage d'information vous allez chercher au MTQ et quel pourcentage vous allez chercher à d'autres sources?
1774 M. MAYRAND : Bien d'abord, je vous dirais que présentement, on reçoit entre quatre et 500 appels par jour d'automobilistes qui, bien sûr, appellent à la station, parce que de la façon dont les gens travaillent chez nous, ils travaillent en équipe de deux personnes.
1775 Alors, il y a toujours une personne en ondes à la surveillance des caméras et, bien sûr, à l'animation.
1776 Il y a toujours une personne qui est à l'extérieur des studios qui, elle aussi, a accès aux 300 caméras du MTQ et au téléphone, par le fait-même.
1777 Il y a quatre lignes et je peux vous dire que les lignes sont toujours très actives. C'est entre quatre et 500 appels par jour, plus le fait également qu'on a des reporters sur la route qui vont dans les sites de travaux importants, majeurs, pour renseigner les gens.
1778 Parce qu'il faut pas oublier que le MTQ, lorsqu'on parle d'aller chercher de l'information ailleurs, il faut pas oublier que le MTQ a 300 caméras.
1779 Mais dans le centre-ville de Montréal où il y a les artères majeures, il y a pas de caméras du MTQ.
1780 Donc, c'est notre rôle aussi de s'alimenter le plus possible afin d'être capable de guider les gens sur l'île de Montréal.
1781 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et comment vous faites ça, outre le fait que les automobilistes vous appellent?
1782 M. MAYRAND : Je vais demander à Michel.
1783 M. LACHANCE : Bien en fait, vous avez aussi d'autres sources d'informations dites « traditionnelles » qui ont été... qui sont encore utilisées par les chroniqueurs à la circulation, que ce soit les corps policiers, Sûreté du Québec, SPVM, la police de Laval, la police de Longueuil, etc.
1784 La première source d'information pour faire valider un certain nombre d'informations.
1785 Également, les chroniqueurs circulation ont des ententes informelles, je vous dirais, avec les remorqueurs, par exemple, certaines personnes qui font des interventions d'urgence sur le réseau routier, des ententes informelles avec des camionneurs qui sont aussi en mesure de fournir toute une série d'informations aux chroniqueurs routiers.
1786 Ça se faisait, évidemment, à la radio traditionnelle. Ça s'est simplement accentué avec la Radio Circulation.
1787 M. LACHANCE : Je vous dirais même, madame Lamarre, qu'après six semaines seulement, lorsqu'on vous dit que... puis, là, les chiffres, ce sont des chiffres qu'on a rapportés et que vous avez en mains, ce sont les chiffres de BBM, donc c'est une mesure crédible, on dirait qu'il y a une espèce de communauté circulation à Montréal.
1788 Les gens écoutent la station et je pense qu'ils sont tous dans le même... dans le même bateau, dans le bateau de la circulation et ils se font un devoir de rapporter les faits. Et, ça, on le voit régulièrement.
1789 S'il y a déjà 440 000 personnes, c'est parce que l'engouement est certainement là.
1790 CONSEILLÈRE LAMARRE : O.k. Toujours en mains libres, évidemment, du téléphone?
1791 M. LACHANCE : Oui, oui.
1792 CONSEILLÈRE LAMARRE : Maintenant, les ententes, là, avec la MTQ -- on va faire abstraction du fait que le contrat peut être résilié sous certaines conditions, là, mais l'entente que vous avez présentement, à moins que ça ait été changé par l'avenant, elle est bonne pour trois ans?
1793 M. LACHANCE : Oui.
1794 CONSEILLÈRE LAMARRE : Vous allez faire quoi avec votre petite station trafic dans trois ans?
1795 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et vous qui êtes une femme qui demeurez sur la rive sud et qui êtes à l'affût de tout ce qui se passe, vous devez savoir qu'à Montréal, il y aura Turcot, il y aura le Pont Champlain et tous les autres travaux et on en annonce pour entre 10 et 20 ans.
1796 Alors, je pense que dans trois ans elle va simplement continuer à informer les gens parce qu'elle sera... elle sera toujours utile et même encore plus utile avec les travaux qui s'en viennent.
1797 CONSEILLÈRE LAMARRE : Mais, là, vous pourriez ne plus avoir les ressources du Ministère des transports, si vous n'avez plus le contrat, c'est une source de revenu qui disparaît.
1798 M. LACHANCE : Mais je ne verrais pas pourquoi le Ministère des transports ne déciderait pas de poursuivre un investissement au niveau commercial dans une station qui a pour objectif de renseigner les gens et aider le milieu montréalais à se dégager. Je ne verrais pas pourquoi.
1799 CONSEILLÈRE LAMARRE : Mais s'ils le font quand même parce que... pour raisons X, Y, Z, ils décident de prendre cette décision-là?
1800 M. MAYRAND : Il m'est venu l'exemple de CPAC, madame Lamarre. Vous savez, une partie de la programmation de CPAC, évidemment, est totalement tributaire d'entente avec, dans ce cas-ci, un organe fédéral qui est le Parlement, la Chambre des communes et le Sénat.
1801 Bien, les ententes sont vraiment importantes par rapport aux services de CPAC, mais leur durée n'est pas nécessairement concomitante avec la durée de licence et il y a des renouvellements qui interviennent. Bien sûr, il y a des négociations. Bien sûr, il y a certaines modalités qui peuvent évoluer dans le temps, mais le besoin fondamental de partenariat est toujours le même. Puis c'est drôle, on réussit toujours à s'entendre.
1802 Et j'ajouterai là-dessus et je ne crois pas me tromper, au contraire, que le Gouvernement du Québec a des ententes avec Météo Média, possiblement des ententes commerciales, et Météo Média est là depuis de nombreuses années et ça continue d'année en année.
1803 Vous savez, si le Gouvernement du Québec avait commencé à regarder la possibilité d'installer des antennes à basse fréquence et d'en faire une installation majeure au début du projet, comme vous le savez, de toute façon il y avait déjà eu une rencontre avec le Conseil, c'est parce qu'il voit la nécessité d'offrir ce service-là à long terme parce que, à date, et avec les travaux qu'on nous annonce, ça n'ira pas en s'améliorant.
1804 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, vous, vous voyez votre station radio trafic francophone et anglophone si on vous donne une licence pour celle-là aussi, vous voyez ça comme étant des joueurs permanents dans le paysage radiophonique à Montréal?
1805 M. MAYRAND : Tout à fait, madame Lamarre, et c'est pour ça. D'abord, nous le voyons strictement au plan des études de marché que nous avons effectuées, les gens qu'on a sondés, puis que notre firme de sondage a contactés, indiquent clairement en tout cas dans le sondage pour le service de circulation anglophone, que les gens perçoivent tout de suite la différence.
1806 Alors, c'est quelque chose qui n'existe pas comme telle, ils perçoivent la différence, ils perçoivent la valeur ajoutée et on sait que la situation qui est la cause de tout ça va aller en s'empirant puis va durer littéralement pendant plus d'une décennie.
1807 Alors, nous sommes confortables de ce point de vue-là.
1808 Et nous sommes tellement confortables que nous vous avons indiqué que nous sommes prêts, tout à fait, à accepter une condition de licence qui fera en sorte que notre formule de programmation et la vocation spécialisée de la station devrait demeurer et qu'on ne pourrait pas avoir l'occasion de la changer comme ça peut être le cas normalement pour les stations AM, il n'y a pas de formule définie.
1809 CONSEILLÈRE LAMARRE : Non; tout à fait.
1810 M. MAYRAND : Alors, nous sommes prêts à accepter cette condition de licence parce que nous croyons que le besoin va être là pour un bon bout de temps.
1811 CONSEILLÈRE LAMARRE : Seriez-vous prêt aussi à accepter une condition de licence en ce qui concerne le minimum de production locale?
1812 M. MAYRAND : Tout à fait. Nous sommes... nous sommes convaincus que le type de programmation que nous offrons est automatiquement un service local. Il ne peut pas en être autrement, madame Lamarre.
1813 M. LACHANCE : Ça serait dur de faire de la circulation de Toronto
1814 CONSEILLÈRE LAMARRE : Non; je le sais, mais il faut que ça soit écrit sur la transcription.
1815 M. LACHANCE : Ah! Il n'y a aucun problème, madame Lamarre, ça sera plus que local. Ça sera même sur la route même.
1816 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci. Bon. On va laisser ça de côté, on va arrêter de parler du MTQ pour l'instant.
1817 On va parler des contributions au développement canadien. J'ai une question que j'ai posée à d'autres aujourd'hui. On a remarqué dans les tableaux que vous nous aviez soumis que pour la première année, vous avez prévu une somme pour la contribution aux talents canadiens.
1818 Or, le règlement, l'Article 15 du règlement prévoit que c'est basé sur les revenus de l'année précédente. L'année précédente, vous n'avez pas de revenu. Est-ce que c'est un "oversight" comme on dit en latin ou est-ce que c'est parce que vous tenez quand même à contribuer la première année?
1819 M. LACHANCE : Ce sera basé sur l'année, bien sûr, précédente.
1820 M. BELLEROSE : Mais si vous me permettez, madame Lamarre, en fait, la seule chose qu'on a faite, c'est tout simplement on a mis 500,00 $ parce qu'on a... l'interprétation qu'on a fait, c'est que c'est basé sur les revenus de l'année précédente.
1821 Évidemment, les revenus sont nuls, donc sont zéro, et le règlement stimule qu'entre zéro et 625 000,00 $ il faut verser 500,00 $. Donc, on a tout simplement mis 500,00 $. Peut-être que notre compréhension était erronée, mais c'est la raison pour laquelle il y a ce montant.
1822 CONSEILLÈRE LAMARRE : Je dois vous dire, monsieur Bellerose, qu'elle était erronée, mais la mienne aussi, parce qu'il a fallu que je relise le règlement et que je le relise avec quelqu'un pour bien comprendre que, effectivement, la première année ça pouvait... ça pouvait être zéro parce qu'il n'y avait pas de... ce n'était pas rendu... parce que les revenus étaient inexistants. Ce n'est pas qu'ils étaient nuls, c'est qu'ils étaient inexistants.
1823 Alors, ceci dit, je dois vous poser la question: Si vous êtes prêt à laisser le montant, là, comme contribution au développement canadien, êtes-vous prêt à accepter une condition de licence parce qu'on doit l'imposer par condition de licence à ce moment-là?
1824 M. LACHANCE : On serait prêt à payer le 500,00 $ de la première année.
1825 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci beaucoup. Maintenant, vous en avez déjà touché plus qu'un mot, mais quand même, je vais vous donner l'opportunité, là, de m'expliquer jusqu'à quel point vous avez comptabilisé dans vos projections financières le fait que vous allez pouvoir faire des synergies avec CKAC.
1826 Vous avez déjà votre station sur le 730 au niveau de la programmation, de l'échange de ressources. Est-ce que vous en avez tenu compte, là, dans vos projections de dépenses?
1827 M. LACHANCE : Oui. Il est clair que lorsqu'on a déposé ça, on a déposé un plan avec... pour deux stations pour nous.
1828 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, si on ne vous octroie pas de licence pour radio trafic anglophone, est-ce que ça met d'une certaine façon en péril ce que vous faites présentement avec le 730?
1829 M. LACHANCE : Ça rend la situation inconfortable.
1830 CONSEILLÈRE LAMARRE : Bon, c'est bien répondu.
1831 On va passer aux questions techniques. Monsieur Beauséjour, j'ai été un peu paresseuses, je n'ai pas tout lu votre rapport au complet. Je regardais les cartes.
1832 Je comprends très bien quand vous dites que la meilleure alternative au 940, de toute évidence, c'est le 690 et pour vous, COGECO, c'est une évidence aussi parce que vous avez... vous avez l'infrastructure entre les mains, donc au niveau des coûts d'immobilisation, là, c'est du tout ou rien si vous avez une autre fréquence.
1833 Mais quand même, monsieur Beauséjour, pouvez-vous m'expliquer ce que sont les limites de certaines autres fréquences qui sont, par ailleurs, disponibles, que ce soit le 600 kilohertz ou le 990 même qui pourrait devenir disponible, présentement il est occupé et peut-être même le 850.
1834 M. BEAUSÉJOUR : En fait, c'est ça. La demande de COGECO, on a regardé qu'est-ce qui était disponible dans le marché de Montréal, qu'est-ce qui pourrait faire une desserte ou donner une desserte similaire à ce que le 940 ou le 690 pouvaient donner.
1835 On a répertorié les différentes fréquences qui étaient disponibles et qui pourraient être utilisées. Il y en avait... il y en avait trois qu'on a identifiées comme étant des fréquences potentielles. Il y avait le 600, le 650 et le 850.
1836 Pour chacune de ces stations-là qui sont des classes... des classes B, on a regardé quelle était la desserte qui était possible, autant de jour que de nuit et, bien entendu, la desserte de nuit est de beaucoup inférieure à ce qui peut être possible avec le 940 et le 690.
1837 Et on a présenté une carte à cet effet-là et on voit clairement sur ces cartes-là, compte tenu que ces stations-là doivent protéger des stations principalement canadiennes et américaines, ont donc des protections vers le sud, vers l'ouest, ce qui fait que la desserte de nuit de ces stations-là, autant vers le sud que vers l'ouest est de loin inférieure à ce qui peut être possible avec le 940 et le 690.
1838 Et puis en plus, bien, il reste que ces fréquences-là nécessiteraient des travaux majeurs autant à un site... on a regardé les deux sites qui étaient disponibles chez COGECO, autant le site de CKAC que le site de 940, 690 qui est disponible et pour l'une ou l'autre... l'une ou l'autre des fréquences que je vous ai mentionnées, il y avait des investissements et des travaux importants qui étaient nécessaires, qui demanderaient un temps considérable, comparativement à ce qui est possible avec le 940 et le 690 puisqu'on a déjà les équipements et le site et que c'est une question de... une question d'heures pour mettre ça en opération.
1839 CONSEILLÈRE LAMARRE : Et dans votre rapport, est-ce que vous avez donné une estimation, là, de coûts de ces travaux-là s'ils devaient être faits?
1840 M. BEAUSÉJOUR : On a donné dans le document qui a été déposé, on donnait un estimé rapide, là, des coûts qui pourraient être nécessaires pour mettre en opération des fréquences-là qui allaient... bon, bien entendu, là-dedans on prenait comme hypothèse qu'on réutilisait l'un ou l'autre des sites, qu'on réutilisait des équipements qui sont déjà là puisqu'ils ont déjà deux transmetteurs 50 kilowatts, ils ont déjà des équipements de syntonisation, des APU, donc on réutilisait certaines des composantes.
1841 Il y avait des composantes qui devaient être... qui devaient être achetées aussi et les coûts, dépendant de la fréquence retenue, ça allait... ça oscillait entre 100 000,00 $ et 400 000,00 $ environ pour faire les modifications.
1842 CONSEILLÈRE LAMARRE : Maintenant, je comprend très très bien, là, que mis à part le 690 et le 940, si on choisit une autre fréquence à part ces deux-là, que la nuit on se trouve en déficit de rayonnement et vous en avez parlé dans votre présentation. Maintenant, il faut quand même que je vous pose la question.
1843 Ce déficit de rayonnement-là, monsieur Lachance, il n'y a pas moyen de le compenser avec le rayonnement que vous avez avec votre station FM anglophone la nuit?
1844 M. LACHANCE : Non. C'est des produits complètement distincts; non. Ce n'est pas quelque chose qui est envisageable et il faut comprendre que la fréquence 940 -- Maurice me corrigera -- ce qu'il faut comprendre aussi c'est que dans les travaux, ça, je pense que vous en êtes consciente également, il y a beaucoup de travaux qui se font en soirée, il y a beaucoup de rues qui sont fermées en soirée, et le 940 nous permet, bien sûr, d'être dans l'ouest, le plus loin possible dans l'ouest pour être capable de renseigner les gens, ce qui est très important pour nous.
1845 Donc, ce n'est pas juste un... ce n'est pas juste des paramètres de nuit, mais comme vous l'avez dit si bien vous-même ce matin, à compter de quatre heures l'après-midi en hiver, de toute évidence, le signal... autre fréquence, le signal ne projette pas assez pour être capable d'atteindre la population visée par le service.
1846 M. MAYRAND : Madame Lamarre, si vous me permettez, je pense qu'il y a deux considérations fondamentale. D'abord, dans le rapport de YRH de monsieur Beauséjour du 21 septembre, le paragraphe final le dit bien clairement et je le cite pour les fins de la transcription des notes sténographique, Ça dit :
« In conclusion, none of the alternative frequencies would provide an adequate coverage at night to the west end of Montreal and the major access in that sector (Highway 401 and Highway 40).
Considering that a large portion of the people using that access could be interested by the English station, we maintain that the best frequencies for An English traffic network would be the 940 kilohertz and the second best would be the 690 kilohertz.
All other alternative frequencies would fail to provide adequate coverage at night. »
1847 La conclusion, elle est claire. Maintenant, ça, c'est la première considération, mais la deuxième considération, c'est : comment irons-nous expliquer à la communauté anglophone du grand Montréal qu'ils devraient se contenter d'un service qui est, à tous égards, nettement inférieure à celui dont bénéficie la communauté francophone du grand Montréal?
1848 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, c'est le 940, le 690 ou rien?
1849 M. MAYRAND : C'est exactement ça, madame Lamarre. Malheureusement, il n'y a pas d'autre alternative fonctionnelle pour nous.
1850 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, vous refuseriez le 990?
1851 M. MAYRAND : Nous serions incapables de démarrer la station de circulation anglophone dans les délais, dans les budgets et dans le respect de notre entente avec le Ministère des transports du Québec si nous n'avons pas soit 940, soit 690.
1852 M. LACHANCE : Ce matin, madame Lamarre, vous-même vous posiez la question aux gens. Ils vous ont répondu le 990, ils veulent demander le changement de desserte, de licence, parce que ce n'est pas un service qui est audible au coucher du soleil.
1853 Et les gens de Bell disaient: oui, mais c'est moins grave la circulation même s'ils n'entendent pas une minute ou deux. C'est parce que ce n'est pas ça, là.
1854 Un service de circulation, tu es dans ton auto, ça bloque, tu veux savoir ce qui se passe et, en plus, on fait de la circulation en continu pour informer les gens tout le temps. Ça ne peut pas « gricher » puis j'entends, je ne t'entends plus, là.
1855 Alors, c'est sûr que le 990 pour nous ce n'est pas une alternative du tout. C'est un problème pour eux et, nous, on tire dans l'ouest. Ça fait que c'est un problème doublement pour nous.
1856 CONSEILLÈRE LAMARRE : Ou disons tout autant.
1857 M. LACHANCE : Je vais vous la laisser celle-là, c'est correct, tout autant.
1858 CONSEILLÈRE LAMARRE : Alors, ce sont toutes mes questions. Merci, monsieur le président.
1859 LE PRÉSIDENT : Alors, voilà, on va essayer de faire comme Guy a fait hier soir, une ronde de questions « blitz », questions rapides en essayant d'avoir des réponses rapides parce que le temps file.
1860 Alors, s'il n'y a pas d'entente avec le MTQ dans trois ans, est-ce que... disons que vous recevez la licence pour 940 demain et il n'y a pas d'entente dans trois ans, est-ce que 940 et 690 ferment, comme ils ont fait jadis?
1861 M. MAYRAND : D'abord, on parle... on parle seulement de la station de circulation de langue anglais, hein! Je pense qu'il n'est pas question de fermer...
1862 LE PRÉSIDENT : Le jour, non, je comprends, mais disons...
1863 M. MAYRAND : Alors, nous avons bien indiqué que les ressources, particulièrement dans la phase initiale du démarrage de ce service de langue anglaise comparable à tous égards à celui de langue française, il est très important pour nous d'avoir l'accès aux sources de revenus que nous procurent les promotions publicités du MTQ.
1864 Bon, au-delà de trois ans, si par extraordinaire il s'avère impossible -- je dis bien « impossible » de négocier un renouvellement d'entente raisonnable à la satisfaction des deux parties, nous sommes les titulaires de licence, nous avons la capacité de continuer la formule que nous avons choisie et nous devrons trouver des accommodements au plan de l'exploitation pour continuer à offrir le service, sans doute avec des moyens réduits puisque nous n'aurons plus accès à une source de revenus qui était présente au cours des trois premières années de fonctionnement. C'est ça notre situation.
1865 Est-ce que ça veut dire qu'on fermerait la station? C'est tout à fait prématuré de conclure qu'on devrait en arriver à une décision aussi drastique.
1866 LE PRÉSIDENT : Est-ce exact de dire que 75 pour cent de vos revenus pour 940 émanent du MTQ?
1867 M. MAYRAND : Daniel?
1868 M. DUBOIS : Soixante-quinze pour cent.
1869 LE PRÉSIDENT : Ce sont vos projections; c'est exact? Et est-ce qu'elles sont en ligne avec ce que vous avez vécu au 730? Est-ce que vous vous êtes basé sur l'expérience du 730 pour arriver à ces chiffres-là?
1870 M. DUBOIS : L'expérience du 730 est trop récente pour être capable de...
1871 LE PRÉSIDENT : Vous n'avez pas ces données-là?
1872 M. DUBOIS : Oui.
1873 LE PRÉSIDENT : O.k.
1874 M. BELLEROSE : En fait, monsieur le président, il y avait des projections qui avaient été faites pour une demande qui a été retirée pour le 690.
1875 LE PRÉSIDENT : Oui.
1876 M. BELLEROSE : Et ce que COGECO vit actuellement comme expérience après six semaines semble démontrer que les projections qui avaient été faites à ce moment-là étaient assez justes, ce qui donc nous permet de croire que celles qui ont été également préparées pour le 940 le seraient également.
1877 LE PRÉSIDENT : Vous avez... ça a été mentionné à maintes reprises dans votre mémoire que les camionneurs appuyaient ce projet-là de 940, mais je n'ai pas vu d'intervention de la part de l'Association des camionneurs du Québec ou de Montréal à l'appui de votre demande et est-ce qu'il y a une raison pour ça?
1878 M. MAYRAND : Mark, do you think you could answer that question?
1879 MR. DICKIE : Just people that we connected with, we talk business owners that operate transport companies or operate visits that have to deal with transporting throughout the greater Montreal area and their direct day-to-day experiences dealing with productivity and drivers caught up in traffic were a good source of information.
1880 THE PRESIDENT: Yes, but that wasn't mentioned. There were no interveners to that effect in support of your request?
1881 MR. DICKIE: There is Summer Transport and Bravo Party.
1882 LE PRÉSIDENT : O.k. Vous avez mentionné également que vous recevez quatre à 500 appels par jour au 730?
1883 M. LACHANCE : Oui.
1884 LE PRÉSIDENT : Et qu'est-ce que vous recevez, par exemple, avec... avant que 730 arrive avec 98,5 par exemple, vous receviez également des appels?
1885 M. LACHANCE : Bien, 98,5 oui, c'est lié à des appels et c'est lié aussi à un certain système de caméras qui est « linké » avec le...
1886 LE PRÉSIDENT : Non, non, je comprends, mais est-ce que vous recevez autant d'appels avant que 730 arrive?
1887 M. LACHANCE : Non, non, non.
1888 LE PRÉSIDENT : Ce serait dans l'ordre de 100, 900?
1889 M. LACHANCE : Vous voulez dire au 98,5?
1890 LE PRÉSIDENT : Oui.
1891 M. LACHANCE : On reçoit peut-être 100 appels par jour, Michel?
1892 M. LORRAIN : À peu près, là.
1893 LE PRÉSIDENT : Avant que le 730 arrive?
1894 M. LORRAIN : Ah! oui, oui, tout à fait, là, une centaine maximum, là, que ce soit pour le matin ou le retour à la maison, là. C'est rien de comparable avec ce qu'on reçoit avec Radio Circulation, c'est beau.
1895 LE PRÉSIDENT : Pour retourner à 98,5. Et est-ce qu'ils n'ont pas accès à ces 300 caméras, 98,5?
1896 M. LACHANCE : Non, pas... non. Les caméras du Ministère du transport, les 300 caméras, ils n'ont pas accès à 300 caméras. Ils ont accès à un certain nombre de caméras qui sont...
1897 M. LORRAIN : Ils ont accès à un certain inventaire de caméras, on parle d'une soixantaine de caméras qui sont envoyées, que ce soit envoyé au 98,5 ou, encore pour un pont.
1898 M. LACHANCE : CTM, par exemple, l'autre diffuseur, là, on parle de...
1899 LE PRÉSIDENT : Tous les... tous les...
1900 M. LORRAIN : Tous les médias.
1901 LE PRÉSIDENT : Tous les médias.
1902 M. LORRAIN : Voilà. On parle d'une soixantaine qui est le « package » général qui est envoyé aux médias.
1903 LE PRÉSIDENT : Et le MTQ vous offre l'exclusivité sur 240 caméras?
1904 M. LACHANCE : Trois cent. Bien oui, mais la différence...
1905 LE PRÉSIDENT : En plus des autres, oui, la différence, 240 caméras.
1906 M. LACHANCE : Oui.
1907 M. LORRAIN : Oui, mais en fait, il y a une question technologique aussi et je ne voudrais pas tomber dans les détails parce que je ne m'y connais pas beaucoup, là, mais il a fallu installer notre propre équipement de captation des caméras du Ministère des transports directement au MTQ, au Centre intégré de gestion de la circulation. Et de là, s'acheminer vers chez nous avec une fibre optique, là.
1908 Donc, c'est vraiment à une intervention et un équipement spécifique qu'il a fallu installer au...
1909 LE PRÉSIDENT : Mais qu'est-ce qui... quoi empêche les autres radiodiffuseurs de faire la même chose?
1910 M. LORRAIN : Ah! Ils pourraient, tout à fait, ils pourraient aller s'installer là et installer une matrice et négocier pour mettre une matrice pour avoir accès à... il s'agit de faire la...
1911 LE PRÉSIDENT : Mais le MTQ ne les empêche pas de le faire?
1912 M. LORRAIN : Pas à ma connaissance.
1913 LE PRÉSIDENT : Suite à l'entente qu'ils ont signé avec vous?
1914 M. LORRAIN : Pas à ma connaissance.
1915 M. LACHANCE : Bien, écoutez, on ne peut pas répondre au nom du MTQ, là. Je ne sais pas quelles sont les règles du MTQ.
1916 Nous, tout ce qu'on peut vous dire, c'est que lorsque nous avons décidé de créer un Centre d'observation dont le contenu est à 100 pour cent relié à l'information aux tiers, il va de soi que nous devons avoir accès à tous les outils disponibles pour être capable de guider et d'enrichir les contenus puisqu'on sait que la première chose de la base, c'est les contenus.
1917 Alors, nous, c'est de cette façon-là que ça s'est fait.
1918 LE PRÉSIDENT : Mais, moi, je veux savoir comment ça se fait qu'on désavantage les autres radiodiffuseurs par rapport à vous? Comment ça se fait que vous avez cet accès privilégié au 300 caméras et les autres sont limités à 60.
1919 M. MAYRAND : Monsieur Pentefountas, si vous me permettez.
1920 LE PRÉSIDENT : Oui, ça va.
1921 M. MAYRAND : Je pense que la réponse se trouve dans le devis que nous avons signé avec le Ministère. On y dit ce qui suit, et je cite :
« Le prestataire de service, dans ce cas-ci, COGECO. »
1922 LE PRÉSIDENT : Vous êtes où, monsieur Mayrand?
1923 M. MAYRAND : Ça, c'est dans le... c'est à la page 3 du Devis.
1924 LE PRÉSIDENT : Pardon, page 3.
1925 M. MAYRAND : Constituant le contrat de service, dossier 1301-11-ZZ03. Vous allez en page 3, l'article 4, troisième alinéa.
1926 LE PRÉSIDENT : Hum-hum.
1927 M. MAYRAND : Je lis :
« Le prestataire de service doit fournir les antennes ainsi que toute la technologie s'y rattachant, notamment en créant une connexion avec le Centre intégré de gestion de la circulation (CIGC) afin d'avoir accès aux images des caméras de surveillance du réseau routier montréalais. »
1928 Alors, il n'y a pas le terme « exclusif », il n'y a pas le terme « chasse gardée », il n'y a pas le terme « exclusion des autres médias », mais ce qu'on vous dit, par exemple, c'est que le prestataire de service, il doit payer pour toutes les connections puis tout le monitoring puis tout ce qui se rattache au système d'utilisation des caméras.
1929 LE PRÉSIDENT : Et le coût approximatif de cette connexion? Ça ne doit pas coûter une fortune...
1930 M. LORRAIN : Bien, en fait, c'est l'investissement de la matrice et de la connexion. On parle d'environ 1/4 de million de dollars.
1931 LE PRÉSIDENT : O.K. Vous avez également mentionné -- je ne sais pas si c'est monsieur Mayrand ou quelqu'un d'autre qui a dit que : Il faut offrir une alternative; quand Jacques-Cartier et le pont Champlain sont bloqués, il faut offrir une alternative. Mais quelle est l'alternative une fois que Jacques-Cartier et Champlain sont fermés, là?
1932 M. LACHANCE : Prendre l'autobus, le transport en commun. Prendre le métro pour traverser en est un autre.
1933 Partir plus tard de la maison en est un autre, parce que ça ne donne rien de partir... Si on annonce une heure de traversée pour les ponts, ça ne donne absolument rien...
1934 LE PRÉSIDENT : De partir.
1935 M. LACHANCE : Ça fait de l'engorgement supplémentaire.
1936 LE PRÉSIDENT : Hm-hmm.
1937 M. MAYRAND : Ou comme... C'était moi qui le disait en donnant un exemple : Ou faire demi-tour, parce que c'est la seule chose sensée à faire, puis attendre un petit peu plus tard ou au lendemain.
1938 LE PRÉSIDENT : Quand les deux ponts sont simultanément bloqués comme ça, un samedi après-midi, comme était l'expérience de votre invité, il me semble que les autres stations annonceront quelque chose.
1939 M. LACHANCE : Il n'y a pas aucun service de circulation de disponible à Montréal les fins de semaines dans les autres stations de radio (du moins, je n'en connais pas). Il y a nous qui le font-- Non, non, mais écoutez... Vous me demandez, je vous réponds. Il y a nous, nous qui le fait en continu...
1940 LE PRÉSIDENT : Ce n'est pas mon expérience, mais... Allez-y.
1941 M. LACHANCE : Non, mais si vous écoutez la radio la fin de semaine à Montréal...
1942 LE PRÉSIDENT : Oui.
1943 M. LACHANCE : Bon. Alors, présentement, la radio 730 le fait en continu sur sept jours par semaine -- donc, là.
1944 Et le 98.5, dans son mandat de radio parlée le fait également.
1945 LE PRÉSIDENT : Hm-hmm.
1946 M. LACHANCE : Mais sur les stations FM musicales, vous pouvez syntoniser à votre guise. Il est assez rare que vous allez entendre, bien sûr, des bulletins de circulation la fin de semaine. Il n'en existe pas, à moins que je me trompe. Mais je ne crois pas me tromper.
1947 LE PRÉSIDENT : On va laisser ça tel quel, là. On va pas trancher ce débat aujourd'hui.
1948 M. LACHANCE : Non, non, mais je ne veux... Je ne veux pas vous induire en erreur, là.
1949 LE PRÉSIDENT : Mais mon expérience : peu importe où tu syntonises, s'il y a de quoi qui arrive en fin de semaine, de majeur comme ça, tu vas être avisé. Mais... si c'est pas votre expérience...
1950 M. LACHANCE : Non, non, mais tu peux... Oui, oui, un instant. Vous pouvez être avisé...
1951 LE PRÉSIDENT : Pas nécessairement par condition de licence, mais...
1952 M. LACHANCE : Non, non. Non, non, non.
1953 LE PRÉSIDENT : Tu vas avoir cette information-là quand même.
1954 M. LACHANCE : Ce n'est pas une question de condition de licence. C'est question de service.
1955 LE PRÉSIDENT : O.K.
1956 M. LACHANCE : Il peut très bien arriver qu'un auditeur qui soit à l'écoute entre dans un bouchon puis il décide d'appeler l'animateur parce qu'il est un habitué de la station.
1957 Ça arrive à Montréal, ça arrive à Québec, ça arrive partout au Québec. Ça arrive à Gatineau également... où l'animateur qui est en fonction le week-end va dire : Merci à Marcel qui vient de m'appeler pour me dire que c'est bloqué sur le pont XYZ.
1958 Ça, je suis d'accord que ça va arriver. Mais moi, je parle toujours de service en continu.
1959 Donc, si les deux ponts bloquent à Montréal, c'est sûr que notre mandat, nous, comme diffuseur, c'est de guider les gens vers d'autres voies alternatives parce que notre rôle, c'est de ne faire que ça. C'est ça que --- c'est dans ce sens là que je veux dire.
1960 LE PRÉSIDENT : Je comprends --
1961 Ai-je bien compris que pendant une courte période la nuit il n'y a pas de service?
1962 M. LORRAIN : En fait, la nuit, de 1 h 00 du matin jusqu'à 4 h 30, c'est une boucle de 4 minutes qui est enregistrée, qui fait état des principaux travaux ou entraves sur le réseau routier... bon...
1963 M. LACHANCE : Par contre, advenant le cas qu'il arrive un événement majeur...
1964 LE PRÉSIDENT : Hm-hmm.
1965 M. LACHANCE : Alors, mettons qu'il y a une tempête en soirée, très forte, ce qu'on ferait c'est qu'on pourrait effectivement rester en ondes pendant 24 heures. Si l'événement se créé, il est clair que de 1 h 00 aller à 4 h 30 le matin (ça veut dire 3 1/2 heures d'antenne), nous allons demeurer sur l'air la même affaire. Ça c'est officiel.
1966 LE PRÉSIDENT : Dernière question... Vous avez peut-être déjà répondu à cette question-là, mais on va la re-poser, vous donner une autre chance de plaider votre cause, et c'est assez simple.
1967 En quoi les services que vous présentez représentent une meilleure utilisation de la fréquence convoitée?
1968 M. MAYRAND : On me laisse le privilège de replaider à nouveau la cause.
1969 LE PRÉSIDENT : Brièvement.
1970 M. MAYRAND : Alors, je vais le faire.
1971 LE PRÉSIDENT : Pour clore la journée.
1972 M. MAYRAND : Pour clore la journée...
1973 COMMISSIONER DENTON: Never lose an opportunity to sell.
1974 MR. MAYRAND: I won't lose this one. I will try to anyways.
1975 Écoutez, Monsieur Pentefountas, la raison pour laquelle c'est la meilleure utilisation, je pense que vous la trouvez dans notre sondage de stratégie.
1976 Et le sondage, il est au dossier public. Il a été produit le 22 septembre.
1977 Il est très clair que pour le service de circulation de langue anglaise que nous proposons, qu'il y a un intérêt massif pour ce genre de services-là... un intérêt massif. Et on vous a donné quelques paramètres dans notre présentation, en résumé.
1978 Et vous savez, moi, ça fait pas mal d'années que je suis dans le milieu puis que je vois des demandes de licence pour des services de radio et toutes sortes d'autres choses. Et puis, honnêtement, Monsieur Pentefountas, je ne me souviens pas d'avoir vu des données aussi massives et concluantes pour un nouveau service radiophonique... de mémoire.
1979 Je peux me tromper, mais de mémoire, je n'en connais pas.
1980 LE PRÉSIDENT : Et à ceux et celles qui disent qu'on ne peut pas gaspiller une fréquence " clear channel " pour offrir un service qui est déjà offert à toutes les stations -- de langue anglaise ou de langue française, mais dans ce qui nous préoccupe, de langue anglaise...?
1981 M. MAYRAND : Si vous me permettez, c'est un service qui n'est pas déjà offert. Et le sondage le confirme, de façon éloquente.
1982 Les gens qui ont été sondés, qui utilisent des véhicules moteurs dans la région de Montréal sont ceux qui vous disent -- qui nous disent et qui vous disent, par la même occasion, qu'il y a un besoin spécifique pour ce type d'information continue, qu'il y a des pertes d'efficacité de temps, d'argent, de ressources et toutes sortes de problèmes reliés à la circulation, que la situation de la circulation dans la région métropolitaine de Montréal est une situation hautement préoccupante qui va durer de nombreuses années.
1983 Et c'est en haut, au sommet des expectatives des gens ordinaires, qui se déplacent pour leur travail ou qui sont sur la route pour des véhicules commerciaux, de trouver tous les moyens de faciliter leur tâche pour se rendre à bon port. Alors, c'est au sommet des préoccupation.
1984 Et, pour rejoindre ces gens-là où ils se trouvent dans la grande région métropolitaine de Montréal et rejoindre toutes les possibilités de permutation de parcours, ça prend le type de fréquence qu'on vous demande. Ça le prend.
1985 Alors, moi, ça me semble une démonstration claire, limpide que c'est une utilisation optimale d'une fréquence AM classe A.
1986 M. LACHANCE : Si vous me le permettez, Monsieur le Président...
1987 LE PRÉSIDENT : Oui.
1988 M. LACHANCE : Tout d'abord, comme Yves l'a dit, dans le sondage qui a été effectué et qu'on vous a déposé, qui vise bien sûr des anglophones, qui se servent de leur voiture tous les jours (donc, ça a été vraiment un sondage spécifiquement très pointé vers les gens qui peuvent utiliser le service), il y a tout de même 85 pour cent de cette population-là qui ont dit : Si le service est au rendez-vous, nous y serons.
1989 L'autre chose, la meilleure garantie...
1990 Et quand vous dites : Pourquoi une fréquence si grande?
1991 ...CKAC demeure tout de même une des très grandes fréquences, on le sait. Et à ce que je sache, le virage que nous avons fait prendre à CKAC, six semaines après sa nouvelle vocation nous démontre très bien que le virage était nécessaire puisque -- je le répète -- déjà 440,000 personnes écoutent cette station-là seulement six semaines après sa mise en ondes et il n'y a pas un brin de neige de tombé.
1992 Donc, il y a des millions de Montréalais qui, quotidiennement, pour eux, la circulation c'est devenu prioritaire, autant que la météo. Et la savoir en continu, pour eux...
1993 Quand vous êtes dans votre voiture -- venez vous promener à Montréal à tous les jours -- quand vous êtes dans votre voiture, que vous vous en allez au travail, que vous avez le stress d'aller chercher les enfants à la garderie, vous voulez savoir qu'est-ce qui se passe et ou je vais passer et quand je vais pouvoir passer ou sinon, je vais appeler pour dire que je vais être en retard. C'est ça la réalité de Montréal, présentement.
1994 Et je vous le dis, ce n'est pas parti pour aller en s'améliorant -- loin de là. La liste des travaux nous le confirme.
1995 LE PRÉSIDENT : Que le temps est... est très difficile et très pénible. Il y a personne qui va contester ça.
1996 M. LACHANCE : Oui... oui.
1997 LE PRÉSIDENT : Ce n'est pas le débat qu'on veut faire aujourd'hui.
1998 Pour poursuivre une très longue question, qui continue à s'allonger... Quant à votre sondage, je vois ici que 66 pour cent des anglophones n'écoutent jamais de la radio francophone. Je respecte les résultats du sondage, mais j'aurais aimé voir, pour ce service ici, quel pourcentage de la communauté anglophone irait à une station de langue française pour écouter des nouvelles sur la circulation et l'état des routes.
1999 M. LACHANCE : Je vais inviter Mélanie à vous répondre, parce que je crois que nous avons justement cette réponse-là dans le sondage.
2000 LE PRÉSIDENT : Vous avez ça également. Good! Excellent!
2001 M. LACHANCE : Mélanie?
2002 LE PRÉSIDENT : Je pense que le terme utilisé, c'était que " they will not cross the divide ".
2003 Mais pour une information sur la circulation, il y a quel pourcentage des anglophones qui serait prêt à traverser le pont, si vous voulez, pour l'écouter en français?
2004 MME BÉGNOCHE : Donc, il y a neuf pour cent de l'échantillon qui a dit... neuf pour cent de l'échantillon a dit avoir écouté la station francophone.
2005 LE PRÉSIDENT : Pas strictement pour des fins de nouvelles sur la circulation et l'état des routes?
2006 MME BÉGNOCHE : Oui. Neuf pour cent des Montréalais anglophones qui ont été sondés ont dit avoir écouté la station 730.
2007 LE PRÉSIDENT : Dans une ville où la majorité d'anglophones sont bilingues, on arrive à un chiffre de neuf pour cent?
2008 MME BÉGNOCHE : Oui.
2009 M. BELLEROSE : Monsieur Pentefountas?
2010 LE PRÉSIDENT : Oui?
2011 M. BELLEROSE : Vous permettez? Il y a aussi 34 pour cent des gens qui ont répondu : " I don't understand French enough. "
2012 Alors, on peut s'attendre à ce que ces gens-là ne viennent jamais écouter aussi les stations de radio de langue française.
2013 M. LACHANCE : Je crois également qu'il y a une différence entre les stations musicales anglaises, écoutées par des francophones, que par un service de circulation qui demande--
2014 LE PRÉSIDENT : C'est un autre débat...
2015 M. LACHANCE : C'est une autre débat.
2016 LE PRÉSIDENT : ...mon cher ami.
--- Rires
2017 M. LACHANCE : Alors, vous comprenez... Ce que je veux dire : les français écoutent la musique, mais je ne suis pas sûr que l'inverse est aussi vrai dans un service comme celui-là.
2018 LE PRÉSIDENT : O.K. On a déjà dansé cette danse.
2019 M. LACHANCE : Oui, et ça prend deux personnes pour danser.
2020 LE PRÉSIDENT : O.K. Intéressant... Intéressant.
2021 Je ne sais pas si monsieur Denton a des questions?
2022 CONSEILLER DENTON : Pas de questions, merci.
2023 LE PRÉSIDENT : Je ne sais pas si madame Lamarre a d'autres choses?
2024 CONSEILLÈRE LAMARRE : Non, je n'ai pas d'autre chose pour aujourd'hui.
2025 LE PRÉSIDENT : Bien, merci beaucoup de votre patience...
2026 Oui, Monsieur Mayrand?
2027 M. MAYRAND : Si vous me permettez...
2028 LE PRÉSIDENT : Toujours.
2029 M. MAYRAND : J'aimerais apporter une petite précision, à ce stade-ci, sur la question des " négociations " (entre guillemets), avec le groupe Bell.
2030 Je voulais juste préciser que -- et c'est important que le Conseil réalise que... nos compagnies ne sont pas propriétaires du site d'émission qui était exploité anciennement par Corus. C'est le Conseil de bande de Kahnawake qui est propriétaire des terrains.
2031 Alors, vous savez, quand on parle de... Je pense que c'est un fait important, et je tenais à le mentionner, quand on parle de solutions qui impliquent l'utilisation du site, nous avons un bail que nous ne sommes pas autorisés à céder.
2032 Alors, je voulais juste être sûr que le Conseil comprenne bien ces faits-là.
2033 LE PRÉSIDENT : Même pas à la sous-louer...
2034 M. MAYRAND : Non.
2035 LE PRÉSIDENT : ...avec approbation de la bande...?
2036 M. MAYRAND : Non. Sans avoir obtenu une approbation préalable du Conseil de bande.
2037 LE PRÉSIDENT : (Inaudible).
2038 Oui, Madame Lamarre? Vas-y.
2039 CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, si je comprends bien, vous êtes propriétaire maintenant des tours, du bâtiment, de ce qu'il y a dans le bâtiment, du cuivre qui est dans le sol, mais vous n'êtes pas propriétaire du sol, vous êtes locataire du sol?
2040 M. MAYRAND : C'est exactement ça, Madame Lamarre.
2041 CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci.
2042 LE PRÉSIDENT : Merci pour la précision. Ça nous aide énormément.
2043 Bon. Merci encore pour votre patience. C'est assez tard, cinq heures et quelques.
2044 Mes collègues, est-ce qu'il y a des engagements?
2045 Vous n'avez même pas d'engagements? Eh! que vous êtes bons!
2046 M. MAYRAND : Ça fait trois fois qu'on se voit cette année, on en a fait pas mal.
--- Rires
2047 LE PRÉSIDENT : Et l'année n'est pas terminée encore.
2048 Alors voilà! Merci beaucoup. À demain... à 9 h 30 ou 9 h 00? Neuf heures?
2049 C'est pas par manque d'effort, j'ai essayé, mais madame Roy m'a...
2050 Alors 9 heures demain! Merci
--- L'audience est ajournée à 1701, pour reprendre le mardi 18 octobre 2011 à 0900
STÉNOGRAPHES
Johanne Morin
Karen Paré
Susan Villeneuve
Monique Mahoney
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