ARCHIVÉ - Transcription, Audience du 10 mai 2010

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Afin de rencontrer certaines des exigences de cette loi, les procès-verbaux du Conseil seront dorénavant bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des membres et du personnel du CRTC participant à l'audience et la table des matières.

Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu textuel des délibérations et, en tant que tel, est transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, compte tenu de la langue utilisée par le participant à l'audience.

TRANSCRIPTION DES AUDIENCES DEVANT

LE CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION

ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES

SUJET:

Afin d'étudier les demandes décrites dans l'Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2010-138

TENUE À:

Salon Outaouais

140, Promenade du Portage

Gatineau (Québec)

le 10 mai 2010


Transcription

Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur les langues

officielles, les procès-verbaux pour le Conseil seront

bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des

membres et du personnel du CRTC participant à l'audience

publique ainsi que la table des matières.

Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu

textuel des délibérations et, en tant que tel, est enregistrée

et transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues

officielles, compte tenu de la langue utilisée par le

participant à l'audience publique.


Conseil de la radiodiffusion et des

télécommunications canadiennes

Transcription

Afin d'étudier les demandes décrites dans l'Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2010-138

DEVANT:

Timothy Denton   Président

Michel Arpin   Conseiller

Suzanne Lamarre   Conseillère

AUSSI PRÉSENTS:

Lynda Roy   Secretaire

Regan Morris   Conseiller juridique

Lyne Cape   Gérante de l'audience

TENUE À:

Salon Outaouais

140, Promenade du Portage

Gatineau (Québec)

le 10 mai 2010


- iv -

TABLE DES MATIÈRES

   PAGE / PARA

PHASE I

PRÉSENTATION PAR:

Metromedia CMR Broadcasting Inc.   5 / 29

PHASE II

Aucune intervention

PHASE III

RÉPLIQUE PAR:

Metromedia CMR Broadcasting Inc.   34 / 237

PHASE I

PRÉSENTATION PAR:

3553230 Canada Inc.   38 / 271

PHASE II

Aucune intervention

PHASE III

RÉPLIQUE PAR:

3553230 Canada Inc.   65 / 427


   Gatineau (Québec)

--- L'audience débute le lundi 10 mai 2010 à 0904

1   THE CHAIRPERSON: Good morning, ladies and gentlemen, and welcome to this public hearing.

2   My name is Timothy Denton and I am a National Commissioner at the CRTC. I will be presiding at this hearing.

3   Joining me on the Panel are my colleagues, Michel Arpin, Vice-Chairman for Broadcasting, and Suzanne Lamarre, Commissioner for the Quebec Region.

4   The team assisting us includes: Hearing Manager Lyne Cape, who is also Manager of French Radio Operations and Policy, Regan Morris, Legal Counsel, and Lynda Roy, Hearing Secretary.

5   Please speak with Ms Roy if you have any questions with regard to the hearing procedures.

6   Application to renew CFQR-FM's licence:

7   First, the Panel will consider an application by Metromedia CMR Broadcasting Inc. to renew the licence of CFQR-FM Montréal.

8   It appears that the licensee may have failed to comply with the Radio Regulations concerning the broadcast of Canadian musical selections from content category 34 (Jazz and blues) for the week of July 5th to 11th, 2009.

9   The Commission expects the licensee to show cause as to why a mandatory order should not be issued at this time.

10   Demande visant le renouvellement de licence de CJMS Saint-Constant:

11   Par la suite, nous examinerons une demande visant le renouvellement de licence de la station CJMS Saint-Constant.

12   En août 2008, le Conseil a conclu que CJMS contrevenait pour la seconde fois au Règlement de 1986 sur la radio (le Règlement). Par conséquent, la licence de la station a été renouvelée à court terme, soit pour deux ans. Le Conseil a exigé de la titulaire, par condition de licence, qu'elle verse certaines contributions obligatoires impayées pour le développement du contenu canadien, au plus tard le 31 août 2008. Il semble que la titulaire ne l'a pas fait.

13   Le Conseil s'attend à ce que la titulaire lui démontre pourquoi il ne devrait pas émettre une ordonnance à son endroit. De plus, la titulaire aura l'occasion de démontrer pourquoi le Conseil ne devrait pas suspendre, révoquer ou refuser de renouveler sa licence.

14   Process:

15   I would now invite the Hearing Secretary, Lynda Roy, to explain the procedures we will be following.

16   Ms Roy...

17   LA SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur le Président.

18   Before beginning, I would like to go over a few housekeeping matters to ensure the proper conduct of the hearing.

19   Please note that the Commission Members may ask questions in either English or French. Simultaneous interpretation is available during the hearing; the English interpretation is on channel 1. You can obtain an interpretation receiver from the commissionaire at the entrance of the Conference Centre.

20   We would like to remind participants that during their oral presentation they should provide for a reasonable delay for the interpretation while respecting their allocated presentation time.

21   Veuillez noter que les membres du Conseil peuvent poser des questions en français ou en anglais. Le service d'interprétation simultanée est disponible durant l'audience. L'interprétation en français se trouve au canal 2. Vous pouvez vous procurer les récepteurs d'interprétation auprès du commissionnaire à l'entrée du Centre.

22   Nous désirons rappeler aux participants d'allouer un délai raisonnable pour la traduction lors de leur présentation à vive voix, tout en respectant le temps alloué pour leurs présentations.

23   When you are in the hearing room, we would ask that you please turn off, and not only put on vibration mode, your cell phones and Blackberrys as they cause interference on the internal communication systems used by our translators and interpreters. We would appreciate your cooperation in this regard throughout the hearing.

24   Pendant toute la durée de l'audience, vous pourrez consulter les documents qui font partie du dossier public pour cette audience dans la salle d'examen qui se trouve dans la Salle Papineau, située à l'extérieur de la salle d'audience à votre droite. Le numéro de téléphone de la salle d'examen est le 819-953-3168.

25   There is a verbatim transcript of this hearing being taken by the court reporter sitting at the table to my right, which will be posted on the Commission's website. If you have any questions on how to obtain all or part of this transcript, please approach the court reporter during a break.

26   And now, Mr. Chair, we will proceed with item 1 on the agenda.

27   Appearing for the licensee Metromedia CMR Broadcasting Inc. is Mrs. Sylvie Courtemanche.

28   Please introduce your colleagues and you will then have 20 minutes to make your presentation.

PRÉSENTATION

29   MR. DICKIE: Good morning, Mr. Chair, Commissioners and Commission Staff.

30   My name is Mark Dickie and I'm the General Manager of CFQR-FM. With me today, to my left, are Brian DePoe, Program Director for CFQR-FM and Sylvie Courtemanche, Vice-President, Government Relations for Corus Entertainment Inc.

31   We regretfully announce that Mario Cecchini, our Vice-President Corus Quebec is unable to attend this hearing today. He has been ill all weekend and could not make the trip.

32   CFQR-FM, "The Q", has been one of Montreal's leading stations for over 40 years. With our adult contemporary format, we provide listeners with a great mix of pop and rock from today and the last few decades.

33   We are especially proud of our track record of community service and support for local groups and charitable organizations. Last year alone, "The Q" helped raise in excess of $2.1-million for various community charities and organizations and donated $1.6-million in PSA airtime to support these and other worthwhile endeavours.

34   The Commission has asked us to appear today to address a question concerning the level of Canadian content in our subcategory 34 (Jazz and blues) music.

35   This question arose from a Commission Staff analysis of our programming for the week of July 5th to July 9th of last year.

36   The Commission's Report questioned our compliance with the requirement in the Radio Regulations, 1986 that at least 20 percent of the music selections we play from content subcategory 34 must be Canadian. The Commission brought this to our attention in a letter dated October 23rd, 2009.

37   We have provided a detailed response in our subsequent correspondence with the Commission. For the record, however, allow me to reiterate the essential facts.

38   First, we were pleased to note that the Commission's Report confirmed that "The Q" exceeds minimum regulatory requirements respecting the broadcast of category 2 music.

39   For the week in question, the category 2 Canadian content level was 36.9 percent between 6:00 a.m. and 6:00 p.m. and 39.7 percent overall. These levels are well above the 35 percent level required by regulation.

40   Second, the Report also demonstrated our compliance with the Commission's hits policy which requires that no more than 50 percent of all musical selections may be hits.

41   As the Commission is aware, this had been a concern several years ago and led to a four-year renewal term in 2006. We addressed the issue at that time and have been in full compliance with the hits policy ever since. The Commission's analysis confirms this fact.

42   Third, concerning the level of Canadian music selections from subcategory 34, we do acknowledge that there was a shortfall. After the Commission brought this to our attention at the end of October 2009 we immediately conducted a thorough review. We verified, to our dismay, that we failed to meet the 20 percent requirement for Canadian content during the week in question.

43   Our non-compliance related solely to the introduction of a new three-hour program on Sunday evenings called "Chill". This program is a showcase for Canadian smooth jazz. We experienced a problem with the labelling of songs in this three-hour program block. The result was that we could not correctly identify individual selections as to whether they did or did not qualify as Canadian content. This, in turn, led directly to the compliance question raised by the Commission.

44   We deeply regret our failure to comply with the category 34 requirement. We take our responsibilities seriously and understand the importance of meeting our regulatory obligations. The non-compliance was not intentional and it was for a short duration. It only related to this program feature.

45   We want to assure the Commission that it will not happen again.

46   Finally, as mentioned a minute or two ago, we first became aware of this problem due to the Commission letter dated October 23rd, 2009.

47   Upon completing our own internal investigation we took immediate steps to ensure compliance. We contacted our source for smooth jazz music and now secure songs through another method that makes the labelling of titles more certain and explicit. This allows us to identify and edit the songs to ensure compliance with the Canadian content requirements of category 34 selections.

48   Our new procedures ensure that the station will continue to meet all Canadian content requirements.

49   I am pleased to confirm that since November 1st, 2009 we have been fully compliant with the Canadian content requirement for category 34 music.

50   We have monitored this situation closely since then and are one hundred percent confident of our ability to ensure ongoing compliance.

51   We believe this is a positive outcome. It allows us to continue with "Chill", a smooth jazz program featuring a level of Canadian content well in excess of the minimum 20 percent requirement.

52   We are currently achieving category 34 Canadian content levels over 25 percent, typically in the 27 to 30 percent range.

53   In addition to the three-hour Sunday evening show, we also broadcast one-hour editions of "Chill" Monday to Thursday evenings for a weekly total of seven hours of smooth jazz. This contributes significantly to the musical diversity in the Montreal market.

54   Mr. Chair, you have our unequivocal commitment to ongoing compliance with all Canadian content requirements in the Radio Regulations, 1986.

55   We have put in place internal procedures to correct the problems we initially encountered in accurately identifying Canadian smooth jazz music.

56   We would welcome any further monitoring that you deem appropriate to verify our compliance with any and all requirements of the Radio Regulations, 1986.

57   In short, there is no longer a regulatory compliance issue. We respectfully submit that it is unnecessary to impose a mandatory order to require compliance with the Radio Regulations, 1986 relating to the level of Canadian music selections from content subcategory 34.

58   Mr. Chair, Commissioners, that completes our opening remarks. Thank you for your attention. We would be pleased to respond to your questions.

59   THE CHAIRPERSON: Good morning, Mr. Dickie.

60   MR. DICKIE: Good morning.

61   THE CHAIRPERSON: How are you?

62   MR. DICKIE: I'm well.

63   THE CHAIRPERSON: Good. I want to understand better for my own education how music is labelled and how you get that delivery system of labelled music.

64   Anyone free to answer.

65   MR. DICKIE: Brian.

66   MR. DePOE: Originally when we chose to launch this "Chill" program we purchased an entire music database which was formerly that of a Canadian smooth jazz radio station which we felt would give us a serious leg up in being compliant because this music's very difficult to find and not very well known and the artist set is not very well known.

67   So, in importing this music database what originally occurred is that when the file transfer was done the labels and numbers didn't match, so we have to now go through every song file by file, artist by artist and ensure that each one is Canadian and know which song is Canadian and which one is not. And it's a very laborious and long process, but we've gone through the entire database now.

68   THE CHAIRPERSON: So that, please, my question applies to that but also more generally.

69   You buy pre-labelled music. How is this -- just my general education in radio starts now.

70   MR. DePOE: I apologize.

71   What we do is, each song when it goes into our music library is, there's a file created and the artist and title and Canadian content compliance, writers, composers, et cetera, all is individually filed inside the database in music categories.

72   THE CHAIRPERSON: So that when the particular offence occurred, what was happening there was a labelling fault in the database that you bought?

73   MR. DePOE: The database when it transferred over --

74   THE CHAIRPERSON: Yes.

75   MR. DePOE: -- everything was misnumbered and mislabelled and because the music is not well known, we were at a bit of a loss to identify which songs were the correct songs.

76   And we went through a number of different verification processes to try to confirm which songs were the correct Canadian selections, including we had BDS go through the entire database for us to see if they could identify the Canadian titles and they were also under equipped to do so, so we had to go through it song by song.

77   THE CHAIRPERSON: So that when we went through your logger tapes, right, we received basically -- the same data that you had was sent to us.

78   MR. DePOE: Yes.

79   THE CHAIRPERSON: Is that correct?

80   MR. DePOE: Correct.

81   THE CHAIRPERSON: So that the same faults in the labelling that made your problem, were they the source of the issue why you're here today?

82   MR. DePOE: That was the source of the issue, yes.

83   THE CHAIRPERSON: I hope you got your money back.

84   MR. DePOE: Well, unfortunately, we didn't. It was kind of a comedy of errors, if you will. It was in the data transfer the numbers and titles all shifted.

85   THE CHAIRPERSON: Yes.

86   MR. DePOE: And because, as I say, the music is not well known, it was very difficult to identify after that.

87   THE CHAIRPERSON: So then, when you submit your tapes to us, these are basically -- and here again, forgive my ignorance, but I am here to learn -- when the tapes are sent up to us, we basically get the same information that is what you have. Is this how it works?

88   MR. DePOE: Well, from my understanding of what happens on the Commission side, you have your databases and your lists of what songs are Canadian, what songs are hit songs, et cetera, and those databases are maintained here and then when you do a monitor of a radio station all of the music that is recorded on the radio station is compared with the database and lists that are held at the Commission.

89   THE CHAIRPERSON: And that's the basis of our monitoring.

90   MR. DePOE: Right.

91   THE CHAIRPERSON: So, you're saying that the labelling fault is the source of your problems?

92   MR. DePOE: That was the original source, yes.

93   THE CHAIRPERSON: Was there something else that happened?

94   MR. DePOE: Well, since that time, you know, we've gone through and verified each file, but at that time the labelling problem was the source of our problem.

95   THE CHAIRPERSON: How many hours did that take?

96   MR. DePOE: A lot.

97   THE CHAIRPERSON: In hours?

98   MR. DePOE: A lot.

99   THE CHAIRPERSON: Okay. Do any of my colleagues have further questions for this panel?

100   You have one?

101   COMMISSIONER LAMARRE: I have one.

102   THE CHAIRPERSON: In order of seniority.

103   COMMISSIONER ARPIN: Thank you, Mr. Chair.

104   Further on the discussion you had with Mr. Denton regarding the labelling, I guess the order that you put to your supplier that the music came with names, authors and composers, or titles?

105   I mean, named -- titled, the name of composer, the name of the band that was playing it?

106   MR. DePOE: It came with titles and artists.

107   COMMISSIONER ARPIN: Title and artist. And that wasn't sufficient to define if they were Canadian or not.

108   Because there are all sorts of database. BDS has a database, the CRTC has some database and I'm sure that there are also private sources that are capable of providing the information.

109   Is the supplier Canadian or is the supplier is a foreign --

110   MR. DePOE: The supplier is Canadian.

111   COMMISSIONER ARPIN: The supplier is Canadian, and they didn't know what they were marketing was Canadian or not?

112   Because I guess there are other radio stations in the country that play smooth jazz, so I will make the assumption that you are not the only buyer. So, it means that if you had had some problem, others may have had the same problem.

113   MR. DePOE: I had several long conversations with the programmers of other Canadian smooth jazz radio stations and they have similar difficulty sourcing Canadian material and similar difficulty identifying them because of the nature of the music, because it's primarily instrumental and because it's -- the style of music is, I don't want to say it's indistinct, but it's not easy to identify one selection from another.

114   And if I had invested as many hours in the rest of the programming of the radio station as I invested in this one program, I think we probably would have been much farther ahead on many fronts.

115   But this was a very difficult and complex program to put together, but we were committed to the notion of doing it.

116   And I believe, you know, based on the number of conversations I had with people who are experts in the field in Canada, that we had been and have been very diligent in terms of identifying these songs, but it's a very difficult and arcane process, as we learned.

117   COMMISSIONER ARPIN: Now, I was going through your current -- the last decision and the conditions of licence that are attached to it and there's no requirement for your station to play any smooth jazz music.

118   So, it's as you said in your oral presentation, you do it to have a distinct sound at some point in time during the programming week, or does it blend with your other program?

119   MR. DePOE: Being an adult contemporary radio station, smooth jazz and adult contemporary actually blend together quite well, in my opinion and in the opinion of those of us who are designing the programming of the station.

120   We also feel that this music is a really interwoven part of the musical landscape in Montreal. If you go to bars and restaurants in the Montreal area what you'll find is there's this constant back beat and I've only lived in the area for about 15 months, but it was very clear to me very soon upon arriving that this type of music was very dominant in terms of clubs and restaurants and the entertainment scene.

121   And we sought to create a program that would reflect this musical diversity in the market because clearly there was a desire for it and it blends very well with the entertainment landscape in Montreal.

122   MS COURTEMANCHE: Plus, Montreal hosts one of the major jazz festivals in the world.

123   COMMISSIONER ARPIN: So is Vancouver, so is Calgary, so is Newport, so is Montreal and so...

124   When you bought those hours of programming, were you aware that the Commission will classify them as subcategory 34, or you thought that they were part of your basic music format?

125   MS COURTEMANCHE: We understood that that wasn't our basic format and that it's a different category of music, we understood that, yes.

126   I guess the problem was, was that we, you know, we made -- I think the bottom line is we made an assumption that because of the source that that category of music was sourced or was created in a manner to ensure that we would be compliant with our Canadian content, and it wasn't until we got the compliance report from the Commission that we realized that there was a problem with the database.

127   COMMISSIONER ARPIN: And that the Commission was considering that music source as being subcategory 34.

128   Because you're meeting all the other Canadian content threshold.

129   If we had included all these plays in your music -- if we had only totalled everything, have you met the Canadian content threshold?

130   MR. DePOE: That week, as I stated in my opening remarks --

131   COMMISSIONER ARPIN: Yes.

132   MR. DePOE: -- we were 39.7 percent.

133   COMMISSIONER ARPIN: Yes,

134   MR. DePOE: So, we were far in excess of the overall week at 35 percent.

135   COMMISSIONER ARPIN: So --

136   MS COURTEMANCHE: The hours wouldn't have brought us --

137   MR. DePOE: There was no intention to -- yeah.

138   MS COURTEMANCHE: Yeah. We were almost at 40 percent, so three hours wouldn't have brought us below 35 percent.

139   COMMISSIONER ARPIN: So, that is the sense of my question.

140   And now you've put systems in place. What are those systems?

141   MR. DePOE: Well, where we used to have daily and weekly CanCon checks, which is pretty much standard practice in most Canadian radio stations.

142   COMMISSIONER ARPIN: Yes.

143   MR. DePOE: We now have checks by show and we also have a manual tracking system in the control room. And, along with that, all of our air staff, they have a manual which they follow which is their execution and procedures manual and they've been instructed, they're never to drop a Canadian song for any reason, be it for time or any other circumstance.

144   COMMISSIONER ARPIN: Now, are you still doing business with the same supplier and has he been able now to identify the source of the music that he's selling you?

145   MR. DePOE: There's no real need for us to continue to do business. We have all of the music we need and we've done the work now to label them properly.

146   COMMISSIONER ARPIN: Okay. So, you are no more using third party for your music base?

147   MR. DePOE: The last music we added was when I went to the HMV store on Ste-Catherine Street and purchased a stack of Canadian smooth jazz CDs.

148   COMMISSIONER ARPIN: Now, one of the reasons that we asked you to be here is to tell us why we shouldn't issue a mandatory order and, so, I need to know why we shouldn't issue you a mandatory order.

149   MS COURTEMANCHE: I'll be happy to respond to that.

150   First of all, this was an unintentional mistake. We do take our responsibilities as broadcasters very seriously and, you know, as we noted, we are fully compliant with, you know, the other requirements of category 2 and the hits, so we've met all other CCD obligations, we are fully compliant.

151   This is an anomaly, it's one three-hour window where there was an error, a very unfortunate error and we're very sorry that it did occur, but it is an error and we're part of, but it is one where we took immediate action, we rectified it and we're very sure that we are one hundred percent compliant at this point, that we will not have a recurrence.

152   We are, as we stated during the opening statement, running at about 27 to 30 percent Canadian content in our subcategory 34.

153   We do understand the Commission's concern with respect to, you know, ensuring full compliance, but I think that Mr. DePoe has explained that, you know, what steps we took as far as making sure that our content is Canadian content compliant, the checks that we do on a show basis that we have gone, taken every possible step to ensure that we are fully compliant and that this non-compliance will not re-occur.

154   It is -- you know, it's truly, you know, a mistake that we regret, but one that we learn from. In life, I think we learn more from our mistakes than we do from our victories.

155   So, on a going forward basis, you know, that has been all the steps we've taken.

156   Plus, we've done the additional step of saying to program directors that they cannot make any, any, any changes to their programming without first consulting the regulatory group because sometimes, you know, we can bring some insight to the process.

157   So, at this point in time, that is sort of the last failsafe steps.

158   And anything, if you're going to introduce a new show or do anything that's different, you have to talk to the regulatory group to make sure that there can or wouldn't be any compliance issues.

159   So, I think we've taken every possible step to ensure that we will be compliant on a going forward basis.

160   Thank you.

161   COMMISSIONER ARPIN: Now, could you also give me reasons why the Commission should grant you more than a short-term renewal?

162   MS COURTEMANCHE: Well, the policy, as you know, in Circular 444 says that generally speaking the Commission on a second non-compliance would not generally grant more than a two-year term.

163   Why should you grant us a longer term? Well, I would say that, again, for the same reasons, it was non-intentional.

164   I think that it's pretty clear that it's not that we have a general pattern of non-compliance when you look at overall. I think the point that you brought up earlier where you said that if we were to include the three-hour into the overall weekly amount of Canadian content broadcast we still would have exceeded the 35 percent because we were almost at 40 percent.

165   So, I think it shows or demonstrates our good will and this was truly an unintentional and regrettable mistake.

166   On that basis, you know, I don't think that we're a bad broadcaster, we just tried to bring some diversity to the -- you know, the intentions were good.

167   So, I would, you know, submit that, you know, based on that and the fact that we have taken every possible step to make sure that we will not be non-compliant in the future, that in those circumstances, yes, I think a longer licence term would be warranted, would be appreciated and show that, you know, when a broadcaster takes the necessary steps, is sorry and takes immediate action, then I think it's reasonable for the Commission to accept that and, you know, understand that we come here with good will and good intentions.

168   Thank you.

169   COMMISSIONER ARPIN: Well, thank you, Mr. Chair.

170   THE CHAIRPERSON: Madame Lamarre?

171   CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci, Monsieur Denton.

172   Pour continuer juste rapidement sur la même veine que vous discutiez avec monsieur Arpin, à ce moment-là, Madame Courtemanche, ça serait quoi votre recommandation de sanction?

173   MME COURTEMANCHE : Écoutez, moi, je dirais une autre licence de quatre ans. C'est clair que sept ans, ça ne serait pas raisonnable parce qu'on a commis une erreur. C'est clair qu'on a commis une erreur. On l'a rectifiée, mais je dirais qu'une licence d'un terme de quatre ans serait raisonnable.

174   CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci.

175   Just one other point I would like to clarify and I'm going to do this in English because it comes from your English presentation so it's going to make it easier for all of us.

176   At the top of page 3 you say the non-compliance was non-intentional and it was for a short duration, it was related to this program feature.

177   Now, rest assured, I have no difficulty at all accepting your statement that it was non-intentional, to me that's clear, but when you say it was for a short duration, I have to admit, I need to be convinced.

178   It didn't take long for you to react, but what I'm wondering is just how long that feature was on air and in compliance before we checked it.

179   It's like, you know, when you get ticketed on the 417 to go 125, you know, you can tell the cop you've only been going for five minutes but you've actually been going at 125 since you left Montreal, so...

180   MS COURTEMANCHE: That's a fair comment.

181   We started that show in July, so I guess what we were trying to say is that it hadn't been going on for the whole licence term. When we meant short duration, that's perhaps not the right way to have categorized it, but what we were trying to make the point of is that it wasn't during the whole licence term.

182   Had we been doing this for the whole licence term, I would have said that, you know, that's pretty egregious, but the show started in July and, yes, you know, that is a matter of months, but the short duration was really meant in respect of the entire licence term.

183   So, during that entire licence term this was, you know, a short duration for the four years. It was only meant that way, not to minimize, you know, the fact that we had been doing it for, you know, a matter of a few months, yeah.

184   COMMISSIONER LAMARRE: Thank you. That clarifies it.

185   Ce sont toutes mes questions, Monsieur le Président.

186   THE CHAIRPERSON: Okay. I have a few more.

187   So, the story I'm hearing is you're telling me, first of all, that you exceed your Canadian content requirements without the smooth jazz. Then -- yes?

188   MR. DICKIE: Yes.

189   THE CHAIRPERSON: Then you go and in order to meet the needs of the -- to address the Montreal marketplace, you go out and buy a database of smooth jazz tunes which is improperly labelled.

190   MR. DePOE: Yes.

191   THE CHAIRPERSON: You play them, right, improperly -- I mean, when you buy them?

192   MR. DePOE: When we imported them into our database they imported improperly, I suppose.

193   THE CHAIRPERSON: You imported them into your database.

194   MR. DePOE: Yes.

195   THE CHAIRPERSON: And then you were then stuck with the situation that you were playing it for a period of months and that you had no way of ensuring which part of it was Canadian and which was not.

196   MR. DePOE: Correct.

197   MS COURTEMANCHE: But just to be clear, we were taking steps -- just so you know, we were taking steps during that time, Brian, to get that whole thing sorted out to make sure. We just thought that because it was a Canadian source it would be okay, but we understood that we had to be a hundred percent.

198   So, Mr. DePoe here was taking steps over that period. He had contacted BDS -- who else did you contact, Brian?

199   MR. DePOE: I spoke with a fellow named Tim Tamashiro who hosts a jazz program on CBC and who also is a smooth jazz artist and consulted. He had also been the morning talent on the Canadian smooth jazz radio station.

200   I spoke with the programming staff at the smooth jazz radio station in Hamilton.

201   I also consulted with a fellow by the name of John Boden who's sort of the resident Canadian expert in the field of Canadian smooth jazz who has a website and is the motivating force behind the Canadian Smooth Jazz Awards.

202   We were sending lists of music back and forth, it was kind of a laborious process and, you know, when you're working with people who don't have the same vested interest you have, you wished that they had, you know, your sense of urgency, but sometimes they don't and, you know, we did our very best throughout and we were being as diligent as we possibly could be to identify these songs.

203   THE CHAIRPERSON: So you had a mislabelled set, you were taking active measures in the period, you got caught out in November, you were aggressively trying to handle a problem that was not in the interests of anyone else but yourselves to solve, and you're basically -- the road to hell is, you know, is paved with good intentions.

204   MR. DePOE: Paved with good intentions. I would say that's --

205   THE CHAIRPERSON: That's the story I'm hearing.

206   MR. DePOE: Yes. And, you know, throughout we also made doubly sure that we were in Canadian content compliance overall for the day and the week and, in that way, we were ensuring that we were in regulatory compliance as best we possibly could.

207   THE CHAIRPERSON: Okay. Thank you.

208   MR. DePOE: Thank you.

209   THE CHAIRPERSON: Mr. Morris, any questions from the counsel?

210   MR. MORRIS: Yes, I just have a few clarifications.

211   So, just to follow up on Commissioner Denton's questions. How will you know in the future if you purchase a database that is mislabelled? What steps do you have in place to make sure that -- will you know right away when it's mislabelled, or will you have some sort of verification system?

212   MS COURTEMANCHE: Well, the next time, as I explained earlier to Commissioner Lamarre and Commissioner Arpin, is that I have -- we have decided that we will not introduce a new program or anything of that nature until we are sure, that we are a hundred percent sure that we will meet the regulatory requirements.

213   So, in the future, we won't introduce change unless ahead of time, before the program goes to air, that we are confident that we will be meeting all regulatory obligations.

214   So, that's what's going to be different in the future.

215   We introduce something not being a hundred percent confident, we've changed the rules.

216   MR. MORRIS: So, what does that involve specifically when you're saying, start a new program, that involves purchasing a new database from a new source?

217   MS COURTEMANCHE: Well, that means that they would, you know, contact the regulatory group and we would say, okay, well before you start your program, you know, you have to be one hundred percent sure that, you know, you meet this particular level of Canadian content and, therefore, they would have to go back and do -- you know, do the labelling, the verification.

218   They would have to come back and be able to say, yes, we've gone through the database and we are one hundred percent confident that if we play, you know, this particular playlist it will be -- and this will be compliant with the minimums that you've established -- or, not you, but the Commission and, therefore, then we can go to air.

219   So, it just means that in the future that's how you make a hundred percent sure that it won't happen again, you don't change unless you've taken all of the steps to make sure you're compliant.

220   MR. MORRIS: Okay. And just one more question.

221   You mentioned that in relation to this particular program that you're not using -- that you're not transferring any songs any more from that same source. I think one of you mentioned that during questions.

222   But in your presentation you talk about obtaining a secure -- you have a new method that's now secure for obtaining the songs in a way that makes the labelling of titles more certain and explicit.

223   So, I just wanted to clarify. Are you or are you not still obtaining songs from the same source?

224   MR. DePOE: No. That was a one-time --

225   MR. MORRIS: Okay.

226   MR. DePOE: -- acquisition of a database of music and we've gone through and cleaned and identified all the files within.

227   MS COURTEMANCHE: I think the additions are the ones that Mr. DePoe described earlier, was ones where he personally went down and purchased.

228   So, those additions are being done internally and those additions aren't put in unless we're confident that those particular selections meet Canadian content requirements.

229   MR. MORRIS: Okay. Thanks.

230   THE CHAIRPERSON: Any other questions?

231   No.

232   THE SECRETARY: No, Mr. Chair. This concludes Phase I for this item on the agenda, and we'll now proceed to Phase II.

233   And, for the record, no interveners requested to appear for this item.

234   So, this completes as well Phase II of this item.

235   And we will now proceed with Phase III in which the licensee can reply to interventions submitted to each item.

236   You may now proceed with your 10-minute reply.

RÉPLIQUE

237   MS COURTEMANCHE: Thank you again for your time and attention today.

238   I think we said it earlier, we are very sorry about our mistakes. We think we learned from our mistakes. I think this is a good outcome in the sense that we do have the diversity in the market, we are going to exceed our Canadian content requirements and we instituted policies and practices generally in the stations, not just this particular station, but across all of our stations which will make sure that in the future these types of mistakes do not re-occur.

239   So, thank you for your time and attention today.

240   THE CHAIRPERSON: Thank you very much for coming. I appreciate your candour and accuracy.

241   Thank you.

242   MS COURTEMANCHE: Thank you.

243   COMMISSIONER ARPIN: However, before you leave, l'ADISQ filed an intervention against you and you didn't make any comment regarding to --

244   MS COURTEMANCHE: Yes.

245   COMMISSIONER ARPIN: -- their submission.

246   MS COURTEMANCHE: Yes, I did.

247   COMMISSIONER ARPIN: Well, you said -- in a nutshell you only acknowledged that they had filed and obviously --

248   MS COURTEMANCHE: I filed a letter of reply.

249   COMMISSIONER ARPIN: Oh yes, I know that.

250   MS COURTEMANCHE: Yes.

251   COMMISSIONER ARPIN: I have it.

252   MS COURTEMANCHE: Okay, sorry. Am I missing the question?

253   COMMISSIONER ARPIN: Well, the question is that you don't want to add anything to the l'ADISQ intervention?

254   MS COURTEMANCHE: Well, I believe the reply that we filed, the written reply fully responds to what they raise.

255   I would add that the l'ADISQ intervention raises a number of issues.

256   COMMISSIONER ARPIN: Yes.

257   MS COURTEMANCHE: And perhaps that's -- maybe I'll clarify in just a minute.

258   The l'ADISQ intervention raises -- is in relation to two applications at this hearing, but I would say the matters that they raise with respect to our particular renewal, we believe we've responded to.

259   We took the position though that on the numerous suggestions of changes to Commission practices and policies and procedures that relate to, you know, how the information is made available on the website, both in relation to, you know, CCD or compliance or any of that nature, the manner in which, you know, that information is made available, the fact that they've asked for a condition of license to be imposed on our Canadian content development when we're not in non-compliance -- we're fully in compliance -- we think that's inappropriate, but we also believe that most of the comments that are made by l'ADISQ are basically comments that are just putting into question the soundness of the 2006 commercial radio policy and its application by the Commission.

260   We think that that's inappropriate in the context of a license renewal, so we didn't answer those comments because we just believe they're inappropriate -- and they do it to everybody -- I mean, this is a standard intervention that's filed -- and I took a position that I wasn't going to answer it. I will answer the issues that are raised that are relevant to the application that's before the Commission.

261   If l'ADISQ believes that the Commission should review its commercial radio policy, it should write to the Commission and say "it's time to review you commercial radio policy. We have issues, here they are, listen to our suggestions." But the licensing renewal process isn't the right place to do it. That's the position we took.

262   COMMISSIONER ARPIN: Thank you.

263   THE CHAIRPERSON: So noted.

--- Rires

264   MS COURTEMANCHE: So, was I clear enough?

--- Rires

265   THE SECRETARY: This concludes Phase III and Item 1 on the agenda, Mr. Chair, and we'll take a break --

266   THE CHAIRPERSON: Take a 10-15 minute break.

267   THE SECRETARY: Fifteen-minute break.

268   Thank you.

--- Suspension à 0946

--- Reprise à 1011

269   LA SECRÉTAIRE : Alors, Monsieur le Président, nous procéderons maintenant avec l'article 2 à l'ordre du jour, et monsieur Alexandre Azoulay comparaît pour le titulaire 3553230 Canada Inc.

270   Monsieur Azoulay, vous disposez de 20 minutes pour votre présentation.

PRÉSENTATION

271   M. AZOULAY : Merci.

272   Monsieur le Président et membres du Conseil, bonjour. Mon nom est Alex Azoulay. Je suis présent aujourd'hui devant vous pour représenter 3553230 Canada Inc., propriétaire et exploitant de CJMS 1040 AM à Saint-Constant, Québec.

273   Il y a deux ans, le Conseil nous a accordé un renouvellement de licence de deux ans, et dans sa décision, le Conseil a déclaré que le terme réduit du renouvellement :

« permettra au Conseil de s'assurer dans un délai rapproché de la conformité de la titulaire aux dispositions du Règlement de 1986 sur la radio relatives au dépôt du rapport annuel et à sa condition de licence relative aux contributions au développement du contenu canadien. »

274   En ce qui concerne les rapports annuels, j'ai promis aux membres du Conseil lors du dernier renouvellement que notre cabinet d'experts-comptables (Obadia & Assoc.) soutiendrait notre comptabilité interne sur une base mensuelle et trimestrielle pour nous permettre d'assurer que, indépendamment de la fiabilité de notre personnel interne, nous soumettrons nos rapports en temps opportun. Ceci fut le cas. Pendant les deux dernières années, nos rapports ont été déposés à temps.

275   En ce qui concerne nos paiements de contributions au développement des talents canadiens, nous avons aussi maintenu notre parole et avons mis à jour toutes les sommes dues. Par contre, le dernier paiement fut retarder pour cause de manque de liquidité, mais ce, avec le consentement de MUSICACTION.

276   En rétrospective et suite à des discussions avec madame White, analyste du CRTC, et avec notre consultant, Monsieur Gord Marrato, je réalise que j'aurais dû aviser le Conseil de ce délai et recevoir une approbation. Donc, pour ça, je m'en excuse.

277   Compte tenu des capacités financières de cette station, nous croyons avoir fait le nécessaire pour satisfaire à nos conditions de licence ainsi que nos promesses envers le CRTC, et nous demandons donc aux honorables membres du Conseil de nous accorder une licence à plein terme.

278   Merci, Monsieur le Président, mesdames et messieurs, pour votre attention. Je suis maintenant prêt à répondre à toutes vos questions.

279   LE PRÉSIDENT : Je pense qu'on va commencer avec madame Lamarre, s'il vous plaît.

280   CONSEILLÈRE LAMARRE : Merci, Monsieur le Président.

281   Bonjour, Monsieur Azoulay.

282   M. AZOULAY : Bonjour.

283   CONSEILLÈRE LAMARRE : Vous êtes ici ce matin parce qu'il y a une non-conformité apparente avec vos opérations, compte tenu des conditions de licence que vous avez, et vous l'avez mentionné directement.

284   La première chose que je veux faire, c'est m'assurer que vous comprenez bien la nature des conditions de licence. Les conditions de licence qui vous sont imposées, c'est nécessaire pour vous de les respecter vis-à-vis le Conseil, et on a constaté que, effectivement, tous les montants qui étaient dus ont été payés. Comme vous l'avez mentionné, avec le consentement de MUSICACTION, il y a un paiement qui a été fait en retard, échelonné sur quelques mois, passé la date du 31 août 2008.

285   Mais est-ce que vous saisissez bien que toutes les conditions de licence, au fond, c'est une entente entre vous, la titulaire, et le Conseil? Même s'il y a des tiers qui en bénéficient et qui sont prêts à vous accorder une certaine latitude, ça ne peut pas se faire sans l'autorisation du Conseil.

286   M. AZOULAY : Aujourd'hui, je le réalise, oui, effectivement. Dans le temps, l'objectif, c'était vraiment de nous mettre à jour. C'était quand même une cédule de paiements assez importants.

287   CONSEILLÈRE LAMARRE : Oui.

288   M. AZOULAY : C'était une cédule qu'on a pu respecter au maximum de nos capacités financières, mais, effectivement, j'avais... il y a eu un délai pour le dernier paiement. Je l'avais fait avec le consentement de MUSICACTION, puis on m'a fait réaliser, effectivement, monsieur Manto(ph), qui est notre consultant, et madame White, après une discussion avec elle, elle m'a dit : Oui, mais monsieur Azoulay, vous auriez dû demander au CRTC l'approbation.

289   Et ça, je le réalise aujourd'hui. Malheureusement, c'est un peu tard, et pour ça, vraiment, je m'en excuse. Je comprends que les conditions de licence sont là, et moi, mon objectif, et je crois aussi que c'était... l'idée au moment du dernier renouvellement, c'était vraiment de nous mettre à jour. L'important, c'est d'être vraiment à jour, et c'est ça que j'ai essayé, au maximum de mes capacités, de faire.

290   J'ai aussi... je l'ai mentionné dans une de mes lettres. L'année suivante aussi, on a fait une contribution de plus qu'on devait au CRTC, un peu en compensation pour cette lacune-là. Alors, je m'en excuse pour ce délai, et je comprends, effectivement, qu'une condition de licence doit être respectée.

291   CONSEILLÈRE LAMARRE : Dans un autre ordre d'idée, mais toujours en parlant de conditions de licence, vous avez aussi des pourcentages de contenu canadien à respecter, compte tenu de la nature de votre station, et lorsque vient le temps du renouvellement, le Conseil, pour s'assurer que cette condition de licence là est bien respectée, fait une vérification des enregistrements pendant une certaine semaine donnée.

292   Au bout du compte, le rapport qui nous a été donné par nos analystes confirme que vous respectez les pourcentages qui sont requis. Cependant, il a fallu plusieurs appels, en fait, des appels répétés de la part du personnel du Conseil pour que toute l'information nous soit fournie, conformément au Règlement sur la radio. Les listes étaient incomplètes, et si on n'a pas les listes, on a beau avoir les enregistrements, on ne peut pas faire le travail d'une façon efficace.

293   Est-ce que vous avez mis en place des processus pour éviter que ça se reproduise à l'avenir, ces appels répétés à votre station pour obtenir l'information que vous devez tenir à jour en vertu du Règlement sur la radio?

294   M. AZOULAY : Bien, premièrement, j'aimerais mentionner que les listes avec les CD ont été envoyées à temps, qui était une condition de licence que j'avais auparavant parce qu'on avait un problème avec les logger tape. Donc, ça, on avait mis en place un système de logger qui nous a permis de vous donner les rubans-témoins à temps. On avait soumis ça un moment donné -- je crois que c'était en septembre ou octobre -- à monsieur Demers, si je ne me trompe pas, et lui avait fait une vérification à ce moment-là, et tout semblait être correct.

295   Suite à ça, on nous a redemandé encore les listes, il y a quelques semaines, pour une revérification plus approfondie, et là, on a trouvé qu'il y avait des lacunes. Oui, on a mis en place... de la lacune, le problème qu'on avait, c'est qu'il y avait certaines émissions qui étaient préenregistrées, si on veut, et ont été placées dans notre log en bloc, au lieu d'être placées en... ou détaillées sur notre log.

296   CONSEILLÈRE LAMARRE : Ventilées par pièce musicale.

297   M. AZOULAY : Ventilées, exactement. Alors, c'était en bloc. Donc, nous, on devait faire un peu de recherche pour ressortir les listes musicales qu'on garde pour les renvoyer à madame Plouffe pour qu'elle fasse son analyse.

298   Maintenant, ce qu'on va faire, c'est que, malgré qu'on fait des préenregistrements, les blocs musicaux vont être ventilés dans le log directement.

299   CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, s'il s'avérait qu'on décide de faire une vérification de manière impromptu, vous seriez en mesure de nous fournir l'information complète rapidement?

300   M. AZOULAY : Absolument.

301   CONSEILLÈRE LAMARRE : Maintenant, un autre aspect que j'aimerais discuter avec vous, étant donné que c'est votre renouvellement de licence, c'est la question de la programmation locale, et la raison pour laquelle je le soulève, c'est que deux intervenants ont soulevé le fait qu'il n'y avait plus de bulletin de nouvelles la fin de semaine et que les bulletins de nouvelles semblaient avoir été considérablement réduits pendant la semaine.

302   Je me permets de vous rappeler qu'au niveau de la programmation locale, même s'il n'y a pas de définition spécifique pour une station de type AM comme la vôtre, dans la Politique radio 2006, c'est précisé que pour les stations AM, on vérifie ça au cas par cas, et, par sa nature même, les bulletins de nouvelles sont quand même une partie importante de la programmation locale.

303   Vous, dans votre réponse à une lacune, une lettre qu'on vous a envoyée, vous nous dites que :

« Nous diffusons des bulletins de nouvelles d'une durée de 5 minutes douze fois par jour pendant les jours de semaine et six fois par jour les fins de semaine. À l'intérieur de ces bulletins, entre 3 et 3.5 minutes sont consacrées uniquement aux nouvelles, excluant météo et sports surveillance, ce qui représente un total de 3 heures 36 minutes par semaine, et qu'au moins 70 pour cent des nouvelles sont dédiées aux nouvelles locales. » (Tel que lu)

304   Il y a contradiction entre ce que vous, vous nous dites et ce que certains intervenants ont constaté. Est-ce que vous pourriez commenter?

305   M. AZOULAY : Bien, la première chose, c'est que les intervenants, je ne donne pas beaucoup de légitimité à ces intervenants. Ces gens-là, ça fait des années qu'ils viennent ici. Ça fait des années qu'ils essaient de nous causer des problèmes. Vous remarquerez que dans leurs interventions, ils essaient de soulever un paquet d'affaires qui se sont passées dans les années antérieures, pour lesquelles on a déjà discuté, on a réglé les situations. Ils soulèvent des points qui sont un peu insultants, d'un bord, et pour cette raison-là, moi, je ne mets pas beaucoup d'appui à ces interventions-là.

306   CONSEILLÈRE LAMARRE : Mais si je rajoute qu'à l'écoute des rubans-témoins que vous nous avez envoyés, on constate que, effectivement, la fin de semaine, sur ces rubans-témoins là, il n'y a pas de bulletin de nouvelles.

307   M. AZOULAY : Oui, je suis conscient de ça. Ça, j'en avais discuté avec madame Plouffe, la raison étant si on regarde les dates qui ont été prises au niveau des rubans-témoins, ça tombe le 19 au 25 juillet, ça tombe exactement dans la période des vacances. Donc, notre personnel à ce moment-là était réduit à cause des congés de l'été.

308   CONSEILLÈRE LAMARRE : Donc, à ce moment-là, si on essaie d'avoir une image sur l'année de votre grille de programmation, est-ce que vous êtes en train de me dire que vous avez, effectivement, des nouvelles environ 3 heures 36 minutes par semaine, étalées sur la semaine et la fin de semaine, mais à l'exception des vacances d'été?

309   M. AZOULAY : Bien, les vacances d'été, c'est sûr qu'on fait un roulement de personnel. Il y a des gens qui veulent prendre des vacances, comme tout le monde. Donc, oui, il y a un personnel réduit pendant ces périodes-là.

310   Je peux rajouter aussi que nous, on est consacré aux nouvelles locales autant dans les bulletins de nouvelles que dans les émissions de nouvelles que nous diffusons. On invite les maires du Roussillon. On invite le service public du Roussillon. On fait en sorte que le Roussillon est une place importante dans notre poste.

311   J'ai apporté avec moi une lettre, en fait, du maire, qui décrit un peu la situation avec nous, qu'il est satisfait. Entre autres, il a parlé du Festival Country parce qu'on a parlé de ça un peu dans l'intervention, comme quoi c'était un gros fiasco, mais, en effet, ça aussi, c'est des mensonges. J'ai l'appui du maire là-dessus. C'est, en fait, un problème de la ville, pour lequel ce Festival Country a eu des problèmes, parce qu'il n'y avait pas assez de place pour accommoder le monde qu'on a attiré.

312   Alors, si vous permettez, j'aimerais vous soumettre la lettre.

313   CONSEILLÈRE LAMARRE : Conseiller juridique, est-ce qu'on peut accepter la lettre?

314   M. AZOULAY : Je l'ai en 15 copies.

315   LE PRÉSIDENT : Oui, on n'a pas de problème à accepter votre lettre.

--- Pause

316   CONSEILLÈRE LAMARRE : Est-ce que vous pourriez aussi nous soumettre... je vous demande ça à brûle-pourpoint. Donc, je n'ai pas vérifié avec le conseiller juridique et madame la secrétaire à quel moment ça pourrait se faire. À ce moment-là, est-ce que vous pourriez nous soumettre une grille détaillée sur l'année, votre dernière année?

317   M. AZOULAY : Oui.

318   CONSEILLÈRE LAMARRE : Et s'il y a des modifications pour l'année qui s'en vient, que vous connaissez déjà... on est peut-être un peu tôt pour préparer l'automne prochain...

319   M. AZOULAY : Oui.

320   CONSEILLÈRE LAMARRE : ...mais au moins, vous avez l'été qui s'en vient. Et sur cette grille-là, si vous pouvez identifier spécifiquement les moments qui sont généralement prévus pour les pauses des nouvelles, météo...

321   M. AZOULAY : Entièrement, oui.

322   CONSEILLÈRE LAMARRE : ...ça nous aiderait à mieux évaluer la nature de la programmation que vous diffusez.

323   M. AZOULAY : Oui, absolument. Oui.

324   CONSEILLÈRE LAMARRE : Maintenant, dans votre commentaire ce matin, vous faites référence à la raison pour laquelle vous avez eu une durée de licence réduite la dernière fois, et vous nous demandez, compte tenu des circonstances, de vous donner un terme de licence au maximum de sept ans. Il demeure quand même qu'il y a une non-conformité d'une condition de licence, qui est expliquée.

325   Est-ce que vous n'auriez pas une position qui pourrait être un petit peu plus raisonnable que sept ans?

326   M. AZOULAY : On le demande. Regardez, moi, ça fait trois fois en quatre ans que je viens devant vous. On a commencé... il y a quatre ans, on avait un animateur en ondes qui a causé beaucoup de problèmes. On a eu de nombreuses plaintes qui sont venues au CRTC. On avait des problèmes avec nos logger. On avait nos problèmes avec nos rapports annuels. On avait des problèmes avec des paiements.

327   Et depuis ce temps-là, on a pris ça au sérieux. Malgré la petite lacune qu'on a parlé tantôt, on a mis tout en fonction. Vous remarquerez qu'il n'y a pas eu de plainte dans les deux dernières années. Nos rapports sont là. Tout ce que le CRTC nous a demandé de faire, on l'a fait au meilleur de nos capacités.

328   Je demande sept ans, c'est pour pouvoir se concentrer beaucoup plus sur notre programmation, développer notre auditoire, et non prendre le temps et l'énergie de venir vous voir. Sept ans, c'est ce que je demande. On serait satisfait, c'est sûr, avec un cinq ans. Mais deux ans, je pense que ça serait aujourd'hui... ça ne... pas pour dire récompenserait... je ne trouve pas l'autre mot. Mais je pense qu'on a fait assez ou beaucoup d'améliorations dans notre gestion pour dire que deux ans, ça serait un peu difficile.

329   CONSEILLÈRE LAMARRE : Est-ce que je peux conclure que l'énergie que vous n'auriez pas à mettre à revenir nous voir si souvent, elle serait quand même consacrée à vous assurer que vous respecter toutes vos obligations réglementaires?

330   M. AZOULAY : Entièrement. Le système est mis en place. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait à l'exception, c'est quelque chose qu'on fait une règle. On a des procédures qui sont établies. On a un code de déontologie. Tout ça, c'est respecté. Ça pris du temps pour mettre en place. Ça pris du temps pour comprendre comment fonctionne la radio, parce que j'étais quand même nouveau diffuseur. Tout ça, ça pris du temps, mais la balle, elle roule, et puis le système est en place. Donc, c'est juste de continuer sur une bonne base. On a construit une bonne base, une bonne fondation. Puis de là, c'est de construire sur cette base-là.

331   CONSEILLÈRE LAMARRE : Je vous remercie.

332   Je n'ai plus d'autre question, Monsieur le Président.

333   LE PRÉSIDENT : Monsieur Arpin.

334   CONSEILLER ARPIN : Merci, Monsieur Denton.

335   Bonjour, Monsieur Azoulay.

336   M. AZOULAY : Monsieur Arpin.

337   CONSEILLER ARPIN : Moi, j'ai des questions qui ne sont pas nécessairement soulevées dans l'Avis public mais qui découlent de renouvellements, et qui, à l'occasion, peuvent soulever des questions.

338   J'ai pris connaissance de l'état des résultats pour l'année 2009 que vous nous avez déposés, et j'aimerais peut-être que, sans divulguer quelque chiffre que ce soit, mais qu'on puisse faire le point sur l'état économique de la station.

339   Évidemment, on a eu une récession, ce qui a eu un impact sur l'ensemble du secteur des médias au Canada, et je note que vous n'en avez pas été exempté. Mais, au moment où on se parle, vous avez combien d'employés qui travaillent pour vous et quelles sont leurs fonctions?

340   M. AZOULAY : Nous avons six employés, à part des émissions qu'on fait préenregistrées; ça, ça rajoute trois autres personnes. Donc, il y a trois animateurs qui sont là à temps partiel, si on veut, pour faire des pré-enregistrements d'émissions. Nous avons deux animateurs à temps plein. Nous avons un directeur de nouvelles, une secrétaire, un directeur général, puis une journaliste à temps partiel.

341   CONSEILLER ARPIN : Le directeur général, c'est vous ou c'est...

342   M. AZOULAY : Non, mon père.

343   CONSEILLER ARPIN : C'est votre père. Et vous, vous êtes le président de la compagnie?

344   M. AZOULAY : Oui.

345   CONSEILLER ARPIN : Est-ce que vous y travaillez à la station?

346   M. AZOULAY : Oui.

347   CONSEILLER ARPIN : Le directeur général y travaille également?

348   M. AZOULAY : Oui.

349   CONSEILLER ARPIN : Donc, vous êtes deux cadres pour six employés. Donc, 33 pour cent des fonctions, c'est des fonctions de cadre, plus un directeur de l'information?

350   M. AZOULAY : Oui.

351   CONSEILLER ARPIN : C'est, comme ils disent en latin, heavy at the top.

352   M. AZOULAY : Bien, écoutez, je travaille beaucoup avec mon père. Je dirais que mon père est un amateur de la radio. Il a 77 ans. Donc, c'est une personne qui fait ça plus comme hobby qu'autre chose. Il n'est pas là à temps plein. C'est une personne qui rentre, puis qui a une façon de parler avec le monde, et il aime être à la radio.

353   CONSEILLER ARPIN : Est-ce qu'il fait encore des émissions, votre père?

354   M. AZOULAY : Oui.

355   CONSEILLER ARPIN : Je vois que le samedi matin, il y a des émissions consacrées à la santé. C'est essentiellement dans ces périodes-là?

356   M. AZOULAY : C'est ça.

357   CONSEILLER ARPIN : Quel est l'état de la publicité locale dans votre coin?

358   M. AZOULAY : C'est très difficile. La publicité locale est très difficile. Étant donnée la récession, c'est sûr qu'on a vu beaucoup de budgets de publicité coupés dans la dernière année et demie, je dirais. C'est très difficile. Il y a un peu moins de spots, mais on arrive tout de même à soutenir la station.

359   CONSEILLER ARPIN : Est-ce que vous sentez que vous êtes dans une période de recouvrement, parce que je vois par les données financières des grands marchés que ça...

360   M. AZOULAY : Ça commence à remonter.

361   CONSEILLER ARPIN : ...ça commence à remonter, et vous le ressentez également chez vous?

362   M. AZOULAY : Oui. Oui. Là, on le ressent un peu plus avec les plus gros clients. On a remarqué qu'il y a certains plus gros clients qui sont revenus en ondes qui avaient coupé leur budget auparavant.

363   CONSEILLER ARPIN : Maintenant, on a parlé des anciennes contributions au CCD, mais en vertu du Règlement de 2006, vous devez quand même faire des contributions. Elles sont forfaitaires dans votre cas. À qui elles sont faites?

364   M. AZOULAY : MUSICACTION.

365   CONSEILLER ARPIN : À MUSICACTION. Cent pour cent de la somme est envoyée à MUSICACTION?

366   M. AZOULAY : Oui.

367   CONSEILLER ARPIN : Et ça, vous faites une contribution annuelle, je présume?

368   M. AZOULAY : C'est ça, oui.

369   CONSEILLER ARPIN : Madame Lamarre a parlé un peu de l'information locale. Je vois quand même que pendant la période du 19 au 25 juillet 2009, qui a fait l'objet de la période d'écoute, que l'essentiel de vos bulletins, et c'est conforme à ce que vous avez dit, est axé sur le Roussillon?

370   M. AZOULAY : Exact.

371   CONSEILLER ARPIN : Est-ce que vous couvrez les nouvelles, parce que vous avez dit que vous avez un directeur de l'information, mais c'est aussi lui qui va en ondes ou est-ce que vous avez des gens qui assistent à des événements, qui vont à des conférences ou si vous recevez des communiqués de presse et vous recevez de l'information en appelant la police à la mairie pour vous donner des informations ou si vous avez quelqu'un qui va sur les lieux?

372   M. AZOULAY : On a quelqu'un qui va sur les lieux, mais une bonne majorité des informations sont des communiqués ou des appels directs. Nous avons le chef de la police qui nous appelle directement pour discuter en ondes. On a certains membres de la mairie aussi qui nous appellent.

373   Et comme j'ai dit, ce n'est pas seulement dans les bulletins, mais nous avons des émissions aussi qui se rapportent vraiment au Roussillon, où on invite les maires, les conseillers, peu importe, les gens qui sont impliqués dans la région au développement de la région.

374   CONSEILLER ARPIN : Sur un autre sujet, j'ai vu dans les notes que le personnel a préparé pour les fins de cette audience qu'Industrie Canada avait déclaré que l'opération était en conformité. Mais le Conseil vous avait autorisé une augmentation de puissance, il y a quelques années...

375   M. AZOULAY : Oui.

376   CONSEILLER ARPIN : ...et la dernière fois qu'on s'est vu, elle n'était pas encore implantée. Où en est-on aujourd'hui?

377   M. AZOULAY : O.K. Comme vous le savez, on avait eu quelques problèmes au niveau de l'autoroute 30, la construction de l'autoroute 30, une expropriation qui s'est faite dans le coin. Depuis ce temps-là, c'est sûr qu'on avait mis le projet sur le hold, étant donnée la situation financière ou la situation de l'économie en général, parce que ça prend un énorme investissement pour monter une autre tour pour pouvoir diffuser selon les paramètres qu'on avait soumis.

378   Par contre, je peux vous dire qu'actuellement les formes pour les bases d'antenne sont en train de se faire faire. Nous pensons couler le ciment d'ici deux semaines à peu près. Donc, on va creuser pour les bases de la tour et puis, après ça, couler le ciment. Ça va prendre à peu près 30 jours pour que le ciment ou le béton soit armé, et après ça, on va monter notre tour.

379   CONSEILLER ARPIN : Donc, c'est un projet que vous pensez avoir fini de réaliser. Avez-vous un échéancier avec une date qui pourrait être vérifiable?

380   M. AZOULAY : J'aimerais bien... je ne voudrais pas avancer de date, parce que je crois que je l'ai déjà fait auparavant, puis il y a toujours eu des problèmes ou des embûches, mais notre objectif, c'est vraiment d'ici la fin de l'été d'avoir notre troisième tour et puis être en mesure de diffuser à 10 000 watts.

381   CONSEILLER ARPIN : Oui. Aux paramètres qui sont autorisés à la fois par le Conseil et par Industrie Canada?

382   M. AZOULAY : Exactement.

383   CONSEILLER ARPIN : Bien, écoutez, je vous souhaite que toutes les conditions se réalisent, parce que je sais que c'est un projet que vous caressez depuis plusieurs années et qui va améliorer, certainement, votre desserte.

384   M. AZOULAY : Oui.

385   CONSEILLER ARPIN : On constate des questions un petit peu dans la foulée des questions que madame Lamarre vous a posées et puis qui ont été soulevées par un des intervenants et qui ont trait à la liste des chèques qui ont été émis pour remboursement. En fait, il y a un constat à l'effet que ce n'est pas toujours les mêmes signataires et ce n'est pas toujours la même compagnie qui fait les versements.

386   Quelle est la relation entre ces compagnies-là par rapport à CJMS, évidemment?

387   M. AZOULAY : Bien, la compagnie en question qui a fait l'objet d'une intervention, c'est un holding de mon père, en effet, et lui, étant donné que, comme j'avais mentionné, c'était quand même des paiements qui étaient assez élevés, avec notre budget restreint, lui m'a avancé ou il a avancé à CJMS l'argent pour être sûr que les conditions soient...

388   CONSEILLER ARPIN : Soient rencontrées.

389   M. AZOULAY : ...rencontrées.

390   CONSEILLER ARPIN : Et puis, je note qu'il y a eu aussi des traites bancaires.

391   M. AZOULAY : C'est ça.

392   CONSEILLER ARPIN : Évidemment, on ne s'attend pas à y retrouver votre signature là, mais...

393   Écoutez, je pense bien que, encore une fois, comme vous dites, ça fait plusieurs occasions que le Conseil a eues de vous entendre au cours des années, et je suis à même de constater, pour un, qu'il y a eu quand même des améliorations. Je crois que c'est la troisième fois que j'ai le plaisir de siéger pour entendre vos renouvellements, et je suis à même de constater que, d'une fois à l'autre, il y a eu quand même des améliorations dans l'opération par rapport à la réglementation. Je ne parle pas par rapport aux auditeurs, mais par rapport aux objectifs réglementaires.

394   La seule chose que je veux m'assurer, c'est que vous saisissiez bien que vous êtes dans une industrie réglementée et que, par voie de conséquence, le régulateur, ça ses avantages et ses inconvénients. Un de ces inconvénients, c'est de tenir des audiences, et un de ces avantages, c'est aussi de tenir des audiences. Ça permet de faire le point de manière plus prononcée.

395   Je dis ça d'une manière un peu... ce n'est pas farfelu parce que, effectivement, le fait d'être une entreprise réglementée fait qu'on est obligé de produire des états financiers annuels. On est obligé de produire toute une série de rapports, qui font que, finalement, ça force les exploitants à un peu plus de discipline que dans d'autres secteurs.

396   C'est pour ça que je suis à même de constater qu'il y a eu quand même de belles améliorations, mais que vous allez continuer à demeurer dans une industrie réglementée où il faut, de rigueur, rencontrer tous les objectifs qui ont été fixés par le régulateur.

397   M. AZOULAY : Entièrement. Comme j'ai dit, Monsieur Arpin, on a bâti une fondation qui est solide, et puis, de là, on est sûr de rester sur le bon chemin. On veut continuer à rester sur le bon chemin. Ce n'est pas parce que je ne veux pas vous voir à tous les deux ans, mais j'aimerais bien pouvoir développer la station comme on le veut sur une période au moins de cinq ans.

398   CONSEILLER ARPIN : D'accord.

399   Bien, écoutez, Monsieur le Président, ça complète mes questions.

400   LE PRÉSIDENT : Je n'ai plus de questions.

401   Alors, merci, Monsieur, d'être venu, et madame le Secrétaire...

402   LA SECRÉTAIRE : Oui. Monsieur le Président...

403   LE PRÉSIDENT : Non, non. Le contentieux d'abord.

404   Me MORRIS : Bonjour. J'avais juste deux questions, en fait.

405   Je voulais parler un peu des preuves de paiement. Donc, on a déjà parlé de la condition de licence par rapport au paiement des contributions au développement du contenu canadien. Par contre, dans la dernière décision de renouvellement de licence, je note que le Conseil a bien indiqué que... au paragraphe 13 de la décision, le Conseil a dit qu'il :

« ...rappelle à la titulaire qu'elle doit déposer les preuves du paiement de ces sommes à MUSICACTION. »

406   Donc, ces sommes qui étaient dues au plus tard le 31 août 2008. Je remarque qu'il fallait que le personnel du Conseil vous demande de fournir ces preuves de paiement, et je pense que c'était en avril ou mars que nous avons fait cette demande.

407   Donc, je voulais juste, en fait, m'assurer que vous savez que c'est important quand vous avez des paiements à faire que les preuves soient fournies au personnel et au Conseil, en fait.

408   M. AZOULAY : Oui. Si je ne me trompe pas, je pense qu'une copie des chèques... parce que c'était une série de chèques post-datés qui ont été faits, puis je crois que cette série de chèques là a été envoyée au CRTC. Au moment où on nous a demandé une preuve de paiement, le paiement n'était pas encore effectué, mais ils avaient une copie des chèques sous la main.

409   Me MORRIS : Oui, mais les chèques que vous avez déposés par rapport aux paiements qui ont été faits, comme les paiements en 2008, en octobre et en décembre 2008, c'était seulement... d'après ce que je sache, c'était seulement quand le personnel du Conseil a demandé la preuve de ces paiements que vous les avez fournis.

410   M. AZOULAY : Oui.

411   Me MORRIS : Donc, c'est juste pour vous dire que c'est important que vous fournissez les preuves à chaque fois que vous effectuez les paiements.

412   M. AZOULAY : O.K. Est-ce que ça, c'est pour l'avenir aussi, pour les paiements...

413   Me MORRIS : Oui, c'est pour l'avenir aussi, dans les rapports annuels...

414   M. AZOULAY : Oui, oui. Dans les rapports annuels.

415   Me MORRIS : Oui, exactement.

416   Vous avez pris un engagement avec la conseillère Lamarre pour une grille détaillée.

417   M. AZOULAY : Oui.

418   Me MORRIS : Ça, c'est pour l'année, la programmation?

419   M. AZOULAY : Oui.

420   Me MORRIS : Juste pour, en fait, avoir une date pour laquelle...

421   M. AZOULAY : Je peux vous l'envoyer d'ici mercredi.

422   Me MORRIS : Mercredi. O.K. Merci.

423   C'est tout pour moi. Merci.

424   LA SECRÉTAIRE : Alors, Monsieur le Président, ceci complète la Phase I de l'article 2 à l'ordre du jour, et nous procéderons maintenant à la deuxième phase.

425   Aux fins du dossier, j'aimerais noter qu'aucun intervenant ne comparaîtra pour cet article, ce qui conclut donc également la Phase II de l'article 2 de cette audience.

426   Nous passerons maintenant à la Phase III, et la Phase III consiste en... vous donne le droit, en fait, Monsieur le Titulaire, à répondre aux interventions soumises à votre demande. Alors, si vous le désirez, vous disposez de 10 minutes pour le faire.

RÉPLIQUE

427   M. AZOULAY : Je crois qu'on a discuté des points importants dans cette intervention. Je n'ai pas d'autre point à rajouter à ce niveau-là.

428   LA SECRÉTAIRE : Parfait. Alors, ceci complète la Phase III de l'article 2 à l'ordre du jour.

429   Mr. Chair, please note that there are also four non-appearing applications on the agenda of this public hearing and interventions were received on some of these applications. The Panel will consider these interventions along with the applications and decisions will be rendered at a later date.

430   This completes the agenda of this public hearing, Mr. Chair. Thank you very much.

431   THE CHAIRPERSON: Thank you, Madam Secretary, and thank you, all. That's it for today. Thank you.

--- L'audience se termine à 1048

   STÉNOGRAPHES

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Johanne Morin         Beverley Dillabough

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Monique Mahoney

Date de modification :