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Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu textuel des délibérations et, en tant que tel, est transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, compte tenu de la langue utilisée par le participant à l'audience.
TRANSCRIPT OF PROCEEDINGS BEFORE
THE CANADIAN RADIO‑TELEVISION AND
TELECOMMUNICATIONS
COMMISSION
TRANSCRIPTION
DES AUDIENCES DEVANT
LE
CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION
ET
DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES
SUBJECT/SUJET:
VARIOUS BROADCASTING APPLICATIONS /
PLUSIEURS DEMANDES EN RADIODIFFUSION
HELD AT: TENUE À:
Conference Centre Centre de conférences
Pontiac Room Salle Pontiac
Portage IV Portage IV
140 Promenade du Portage 140, promenade du Portage
Gatineau, Quebec Gatineau (Québec)
April 30, 2007 Le
30 avril 2007
Transcripts
In order to meet the requirements of the Official Languages
Act, transcripts of proceedings before the Commission will be
bilingual as to their covers, the listing of the CRTC members
and staff attending the public hearings, and the Table of
Contents.
However, the aforementioned publication is the recorded
verbatim transcript and, as such, is taped and transcribed in
either of the official languages, depending on the language
spoken by the participant at the public hearing.
Transcription
Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur
les langues
officielles, les procès‑verbaux pour le
Conseil seront
bilingues en ce qui a trait à la page
couverture, la liste des
membres et du personnel du CRTC participant à
l'audience
publique ainsi que la table des matières.
Toutefois, la publication susmentionnée est un
compte rendu
textuel des délibérations et, en tant que tel,
est enregistrée
et transcrite dans l'une ou l'autre des deux
langues
officielles, compte tenu de la langue utilisée
par le
participant à l'audience publique.
Canadian Radio‑television and
Telecommunications Commission
Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications
canadiennes
Transcript
/ Transcription
VARIOUS
BROADCASTING APPLICATIONS /
PLUSIEURS
DEMANDES EN RADIODIFFUSION
BEFORE / DEVANT:
Michel Arpin Chairperson
/ Président
Barbara Cram Commissioner
/ Conseillère
Andrée Noël Commissioner
/ Conseillère
ALSO PRESENT / AUSSI PRÉSENTS:
Jade Roy Secretary
/ Secrétaire
Francine Laurier-Guy Hearing Manager /
Gérante de l'audience
Valérie Lagacé Legal
Counsel /
Conseillère juridique
HELD AT: TENUE
À:
Conference Centre Centre de conférences
Pontiac Room Salle Pontiac
Portage IV Portage IV
140 Promenade du Portage 140, promenade du Portage
Gatineau, Quebec Gatineau (Québec)
April 30, 2007 Le
30 avril 2007
TABLE
DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS
PAGE
/ PARA
PHASE I
PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY:
Astral Media 8
/ 43
PHASE II
INTERVENTION PAR / INTERVENTION BY:
ADISQ 87
/ 612
PHASE III
RÉPLIQUE PAR / REPLY BY:
Astral Media 130
/ 905
PHASE I
AFFIRMATION SOLENNELLE: MICHEL MATHIEU 145 / 1010
PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY:
Yves Sauvé 145
/ 1011
Hellenic canadien câble radio ltée 211 / 1356
René Ferron (SDEC) 273 / 1683
Gatineau
(Québec) / Gatineau, Quebec
‑‑‑ L'audience
débute le lundi 30 avril 2007 à 0930 /
Upon commencing on Monday, April 30, 2007 at 0930
LISTNUM
1 \l 11 LE
PRÉSIDENT: A l'ordre s'il vous
plaît. Order please.
LISTNUM
1 \l 12 Bonjour,
mesdames et messieurs, bienvenue à cette audience publique.
LISTNUM
1 \l 13 Je
m'appelle Michel Arpin, je suis le vice-président en radiodiffusion du
Conseil. Je présiderai cette audience en
compagnie de mes collègues Barbara Cram, conseillère régionale du Manitoba et
de la Saskatchewan et de maître Andrée Noël, conseillère régionale du Québec.
LISTNUM
1 \l 14 Je
vous avise qu'à la suite de la comparution d'Astral, nous ferons une
substitution de membres du panel, monsieur Richard French, vice-président
télécom remplacera madame Andrée Noël.
LISTNUM
1 \l 15 L'équipe
du Conseil qui nous assiste comprend la gestionnaire de l'audience et analyste
principale à la radio Francine Laurier-Guy, la conseillère juridique Valérie
Lagacé et Jade Roy, secrétaire de l'audience.
LISTNUM
1 \l 16 Si
vous avez des questions concernant le déroulement de cette audience, n'hésitez
pas à vous adresser à madame Roy.
LISTNUM
1 \l 17 Deux
comités d'audition distincts examineront, à compter d'aujourd'hui, les articles
comparants et qui figurent à l'avis d'audience publique Radiodiffusion CRTC
2007-3.
LISTNUM
1 \l 18 Dans
le cadre de l'audience que je préside, le comité d'audition examinera les
demandes de renouvellement des licences de plusieurs stations de radio commerciale de langue française
appartenant à Astral Media Radio inc.
LISTNUM
1 \l 19 Il
examinera ensuite les demandes pour exploiter de nouvelles stations de radio
commerciale FM et AM dans le marché de Montréal ainsi qu'une demande en vue
d'exploiter un nouveau service numérique de télévision dans le marché de
Toronto.
LISTNUM
1 \l 110 Finalement,
nous nous pencherons sur la demande renouvellement de la licence de la station
de radio CKOD-FM Salaberry-de-Valleyfield.
LISTNUM
1 \l 111 Le
comité d'audition commencera par étudier les demandes de renouvellement de
licence de plusieurs stations de radio commerciale de langue française
appartenant à Astral Media inc.
LISTNUM
1 \l 112 Toutes
ces stations font l'objet d'un premier renouvellement depuis qu'elles sont la
propriété d'Astral Media.
LISTNUM
1 \l 113 Certaines
furent acquises de Radiomutuelle en 2000 ; de Richard Desmarais et
Jean-François Lebrun en 2001 ; de Télémédia Communication en 2003. Les autres furent acquises de Corus
Entertainment dans le cadre d'un échange d'actifs radiophoniques.
LISTNUM
1 \l 114 Le
comité entend traiter avec Astral des sujets suivants : ses engagements à
l'égard de la programmation locale ; de l'accès aux ondes ; de la
diversité musicale et de l'information et ses engagements en matière d'appui au
développement du contenu canadien et aux artistes canadiens émergents en regard
avec la récente politique de 2006 sur la radio commerciale.
LISTNUM
1 \l 115 Nous
examinerons ensuite cinq demandes visant l'exploitation de nouvelles stations
de radio commerciale FM dans le marché de Montréal. Ces demandes se livrent la concurrence sur le
plan technique pour l'utilisation de la fréquence 106,3 MHz.
LISTNUM
1 \l 116 Les
requérantes seront entendues dans l'ordre suivant: Yves Sauvé, Canadian
Hellenic Cable Radio; René Ferron, Neeti P. Ray ; International Harvesters
for Christ Evangelistic Association.
LISTNUM 1 \l 117 In addition, we will study three applications to operate a new AM commercial radio station in the Montreal market. The applicants will be heard in the following order: S.S. TV, Radio Humsafar and Gospel Media Communications.
LISTNUM 1 \l 118 We will study the proposals in light of the cultural, economic and social objectives defined in the Broadcasting Act and the regulations flowing from it. The panel will base its decisions on several criteia, including the state of competition and the diversity of industrial voices in the market, as well as the quality of the applications. It will also look at the ability of the market to support new radio stations, the financial resources of each applicant and proposed initiatives for Canadian content development.
LISTNUM 1 \l 119 Next, the panel will consider an application by Lee David Weston for a licence to operate a community-based english language digital television service in Toronto.
LISTNUM
1 \l 120 Finalement,
nous examinerons la demande de Radio Express inc. Visant à renouveler les
licences de CKOD-FM Salaberry-de-Valleyfield.
LISTNUM
1 \l 121 En
août 2006, le Conseil a décidé de renouveler la licence de la station pour une
période de 9 mois puisque la titulaire n'avait pas respecté plusieurs de ses
obligations.
LISTNUM
1 \l 122 Le
Conseil a également émis quatre ordonnances exécutoires enjoignant la titulaire
à se conformer au règlement de 1986 sur la radio et à sa condition de licence
relative au versement annuel d'une contribution à des organismes tiers voués au
développement des talents canadiens.
LISTNUM
1 \l 123 Dans
le cadre de l'audience, le Conseil examinera si la titulaire a de nouveau
enfreint l'article 9.2 du règlement concernant la soumission de son rapport
annuel pour l'année se terminant le 31 août 2006.
LISTNUM
1 \l 124 Le
Conseil s'attend à ce que la titulaire lui démontre les raisons pour lesquelles
une nouvelle ordonnance exécutoire ne devrait pas être émise pour l'obliger à
se conformer à cette obligation.
LISTNUM
1 \l 125 Nous
comptons également discuter avec la titulaire des autres mesures prises et
celles qui pourraient l'être, notamment l'imposition de conditions de licence
afin de répondre aux préoccupations soulevées par cette situation.
LISTNUM
1 \l 126 J'inviterais
maintenant la secrétaire de l'audience, madame Roy, à expliquer les procédures
que nous suivrons.
LISTNUM
1 \l 127 Madame
Roy.
LISTNUM
1 \l 128 LA
SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur le
Président.
LISTNUM
1 \l 129 Nous
aimerions souligner quelques points d'ordre pratique qui contribueront au bon
déroulement de cette audience publique.
LISTNUM
1 \l 130 Firstly, simultaneous
interpretation service is available during the hearing. Receivers are available from the
Commissionaire outside the hearing room.
The English
interpretation is on channel 6 et l'interprétation française se trouve au
canal 7.
LISTNUM
1 \l 131 Tout
d'abord lorsque vous êtes dans la salle d'audience, je vous demanderais
d'éteindre vos téléphones cellulaires, téléavertisseurs et blackberries car ils
risquent d'importuner les participants et les membres du Conseil. Ils causent de l'interférence au système de
communication utilisé notamment par les traducteurs.
LISTNUM
1 \l 132 Nous
comptons sur votre collaboration à cet égard durant toute la durée de
l'audience.
LISTNUM 1 \l 133 We expect the hearing to take approximately three days. We will begin each morning at 8:30 a.m. starting tomorrow, and finish each day at approximately 6:00 or 6:30 p.m. We will take 1 hour for lunch and a break in the morning and in the afternoon. We will let you know of any schedule change that may occur.
LISTNUM
1 \l 134 Pendant
toute la durée de l'audience, vous pourrez consulter les documents qui font
partie du dossier public pour cette audience dans la salle d'examen qui se
trouve dans la salle numéro 5 située à l'extérieur de la salle d'audience à
votre droite.
LISTNUM
1 \l 135 Tel
qu'indiqué dans l'ordre du jour, le numéro de téléphone de la salle d'examen
est le 819-994-7929.
LISTNUM
1 \l 136 Une
transcription des comparutions quotidiennes sera affichée sur le site Internet
du Conseil peu après la fin de l'audience.
Les personnes qui désirent acheter des transcriptions peuvent s'adresser
au sténographe qui se trouve à la table en face de moi durant la pause ou
directement auprès de la compagnie Mediacopy.
LISTNUM
1 \l 137 We will now proceed with the
presentations in the order of appearance set out in the agenda. Each party will be granted a given time to
make its presentation. Questions from the Commission will follow each
presentation.
LISTNUM
1 \l 138 Monsieur
le Président, nous débuterons maintenant avec les articles 1 à 11 à l'ordre du
jour qui sont des demandes présentées par Astral Media Radio en vue de
renouveler des licences de plusieurs stations de radio commerciale de langue
française qui expirent le 31 août 2007.
LISTNUM
1 \l 139 Ces
stations sont : CFEI-FM Saint-Hyacinthe; CFZZ-FM Saint-Jean-sur-Richelieu;
CHEY-FM Trois-Rivières; CHIK-FM Québec; CHRD-FM Drummondville; CIGB-FM
Trois-Rivières; CIKI-FM Rimouski et son émetteur CIKI-FM2 Sainte-Marguerite;
CITÉ-FM Montréal; CJDM-FM Drummondville; CJOI-FM Rimouski; CKMF-FM Montréal.
LISTNUM
1 \l 140 Monsieur
Luc Sabbatini comparaît pour la requérante et il nous présentera ses collègues.
LISTNUM
1 \l 141 Vous
disposez de 20 minutes pour faire votre présentation.
LISTNUM
1 \l 142 Monsieur
Sabbatini.
PRÉSENTATION / PRESENTATION
LISTNUM
1 \l 143 M.
SABBATINI: Merci.
LISTNUM
1 \l 144 Monsieur
le Président, mesdames les conseillers, membres du personnel, je suis Luc
Sabbatini, vice-président exécutif et chef d'exploitation d'Astral Media Radio.
LISTNUM
1 \l 145 M'accompagnent
aujourd'hui à ma droite Charles Benoît vice-président programmation et Claude
Laflamme vice-présidente affaires corporatives et réglementaires.
LISTNUM
1 \l 146 A
ma gauche Pierre Rodrigue vice-président développement et technologie et André
Lallier directeur général d'Astral Media Radio Musique.
LISTNUM
1 \l 147 Astral
Media Radio est fière de se présenter aujourd'hui devant vous pour renouveler
les licences de plusieurs de ses stations de radio de langue française
exploitées sous les bannières Énergie, RockDétente et BoomFM.
LISTNUM
1 \l 148 Depuis
le dernier renouvellement de ces stations, le paysage radiophonique québécois a
beaucoup évolué. Plusieurs transactions
ont permis à notre industrie de se consolider et d'améliorer sa capacité de
faire face à la concurrence des autres médias.
LISTNUM
1 \l 149 En
même temps, les modes d'accès aux contenus musicaux et les nouvelles
plateformes de diffusion des contenus radiophoniques se sont multipliés et une
douzaine de nouvelles stations ont été autorisées dans les marchés où nous
sommes présents.
LISTNUM
1 \l 150 Il
en a résulté un milieu de la radio plus complexe soumis à davantage de
concurrence interne comme externe qui doit maintenir un état de veille
technologique permanent et explorer, sans garantie de succès, des avenues que
personne n'a encore balisées.
LISTNUM
1 \l 151 Ce
qui fait que la radio québécoise est aujourd'hui beaucoup plus dynamique, plus
compétitive, plus innovatrice que jamais.
LISTNUM
1 \l 152 L'objectif
qu'Astral Media Radio s'était assigné, soit celui de dynamiser la radio de
langue française, a donc été largement atteint.
LISTNUM
1 \l 153 Dans
cet environnement exigeant, Astral Media Radio a réussi à tirer son épingle du
jeu avec brio tout en respectant intégralement les obligations réglementaires,
conditions d'approbation de transactions et conditions de licence qui lui
étaient imposées.
LISTNUM
1 \l 154 Cela,
grâce à la passion pour la radio et la musique que partagent tous nos
collaborateurs et grâce à notre souci permanent de répondre le plus
adéquatement possible aux attentes spécifiques des auditeurs de chacun de nos
réseaux.
LISTNUM
1 \l 155 Nous
avons développé pour ce faire des outils de recherche et de mesure
d'appréciation du produit qui sont sans aucun doute parmi les plus sophistiqués
au Canada, sinon en Amérique du Nord.
LISTNUM
1 \l 156 Des
outils qui apparaissent performants puisque nos trois réseaux de langue
française cumulent quelques 35 millions d'heures d'écoute annuellement et sont
fréquentées par près d'un Québécois sur deux, ce qui constitue un témoignage
concret de l'appréciation du public.
LISTNUM
1 \l 157 C'est
donc avec beaucoup de sérénité que nous abordons cette étape de renouvellement
de licence.
LISTNUM
1 \l 158 Nous
nous sommes comportés en diffuseurs responsables. Nous avons respecté les règles du jeu ainsi
que tous nos engagements.
LISTNUM
1 \l 159 Nous
avons des pratiques exemplaires en matière de diversité musicale, de diffusion
de nouveautés, d'encouragement et de promotion des artistes canadiens de langue
française comme de programmation locale et de services à la communauté.
LISTNUM
1 \l 160 Nous
sommes donc fiers de nos réalisations comme du chemin parcouru. Un chemin que je vais maintenant demander à
mes collègues de résumer brièvement.
LISTNUM
1 \l 161 M.
BENOIT: Lors de l'échange actif entre
Astral et Corus, Astral Media Radio a pris plusieurs engagements dont celui de
développer son propre service d'information totalement indépendant de celui de
Radiomédia.
LISTNUM
1 \l 162 Cet
engagement a été intégralement respecté, Monsieur le Président. Aujourd'hui Astral Media Radio dispose d'un
service d'information riche de quelques 34 journalistes qui constituent une
voix éditoriale autonome et distincte des autres voix qui enrichissent la radio
de langue française, celle de Radio-Canada, de Corus, de Cogeco, de Radio-Nord
et de nombreux propriétaires indépendants.
LISTNUM
1 \l 163 Cette
voix est aussi distincte de celle d'autres médias présents dans les mêmes
marchés, que ce soit les stations locales de télévision, les quotidiens ou
hebdomadaires qui appartiennent pour la plupart à Radio-Canada, Québécor Média,
Cogeco, Radio-Nord, Gesca ou Transcontinental.
LISTNUM
1 \l 164 C'est
là une contribution à la diversité des voix dont nous sommes particulièrement
fiers.
LISTNUM
1 \l 165 Nous
avons, tel que promis, maintenu le nombre d'heures hebdomadaires de nouvelles
dans chacune des stations acquises dans le cadre de cet échange d'actifs.
LISTNUM
1 \l 166 Nous
avons aussi respecté tous nos engagements en ce qui a trait aux outils à
fournir à nos journalistes.
LISTNUM
1 \l 167 Nous
avons abonné notre service d'information à plusieurs agences de presse
nationales et internationales.
LISTNUM
1 \l 168 Nous
avons mis sur pied un réseau intranet qui permet le partage de l'information en
temps réel et la circulation de cette information dans tous les sens, des
stations locales vers les tailles de réseau et inversement, ainsi que
directement entre les stations locales.
LISTNUM
1 \l 169 Nous
avons mis à la disposition de nos journalistes des outils de formation et
organisons chaque année un forum qui permet de réunir tous les journalistes
d'Astral Media Radio pour échanger aussi bien sur des questions de déontologie
que de maîtrise des instruments mis à leur disposition.
LISTNUM
1 \l 170 Il
en a résulté une équipe d'information soudée et dynamique qui ouvre avec
professionnalisme et un grand respect des auditeurs.
LISTNUM
1 \l 171 A
cet égard, nous nous réjouissons de constater que le Conseil de presse du
Québec n'a reçu aucune plainte à l'endroit de l'une ou l'autre des stations en
renouvellement aujourd'hui au cours des quatre dernières années et que le
secrétaire général de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec
cite Astral Media Radio en exemple d'un mode de fonctionnement décentralisé
laissant une très grande autonomie aux salles de nouvelles en région.
LISTNUM
1 \l 172 Bien
que nos stations soient toutes à prédominance musicale, elles ont assuré la
couverture nationale de trois soirées électorales, une municipale, une
provinciale et une fédérale, avec des détachements locaux fréquents pour livrer
les résultats électoraux des municipalités et comtés de chaque région ainsi que
des entrevues avec les candidats élus et défaits.
LISTNUM
1 \l 173 Notre
service d'information contribue à renforcer notre engagement local puisqu'au
moins 60 pour cent des nouvelles diffusées pour chaque station sont d'origine
locale ou régionale.
LISTNUM
1 \l 174 Toutes
nos stations en renouvellement ont respecté, et souvent très largement dépassé,
les obligations en matière de programmation locale auxquelles elles étaient
assujetties en vertu de la réglementation du Conseil ou de conditions de
licence particulières à ces stations.
LISTNUM
1 \l 175 Une
forte présence locale est la pierre angulaire de notre philosophie
opérationnelle. Elle se décline aussi
bien en termes de nouvelles que de programmation musicale que mon collègue
André Lallier va vous exposer.
LISTNUM
1 \l 176 M.
LALLIER: Lors de la transaction Astral
Media, des inquiétudes ont été exprimées quant au risque que la propriété
commune des réseaux Énergie et RockDétente puisse favoriser un chevauchement de
répertoires musicaux entre ces deux réseaux et une réduction de la diversité
des artistes ou pièces musicales qu'ils offraient à la population.
LISTNUM
1 \l 177 Les
rapports annuels sur la diversité musicale que nous produisons depuis ont
démontré que ces inquiétudes étaient absolument sans fondement.
LISTNUM
1 \l 178 Ces
rapports démontrent en effet qu'année après année plus de 90 pour cent des
pièces musicales canadiennes et/ou de langue française diffusées par chacun de
nos trois réseaux sont exclusives à ce réseau.
Il y a donc très peu de chevauchement.
LISTNUM
1 \l 179 Ce
positionnement différencié et complémentaire contribue à une très grande
diversité et fait en sorte que nos réseaux diffusent chaque année près de
1 500 pièces musicales canadiennes différentes en provenance de près de
600 artistes canadiens différents.
LISTNUM
1 \l 180 Des
études comparatives soumises dans le cadre du processus de révision de la
politique sur la radio commerciale sont venues confirmer que la radio de langue
française en général et les stations d'Astral Media Radio en particulier ont
des pratiques exemplaires en matière de diversité comme de diffusion et de
promotion d'artistes canadiens.
LISTNUM
1 \l 181 La
radio de langue française joue 66 pour cent plus de contenu musical canadien
que ce qui est exigé par la réglementation du Conseil.
LISTNUM
1 \l 182 Les
têtes de réseau d'Énergie et de RockDétente se classent au premier rang des
stations des grands marchés nord-américains de leurs formats respectifs en
termes d'étendue de leur playlist.
LISTNUM
1 \l 183 Elles
se classent également au premier rang en termes du plus faible nombre de
répétitions hebdomadaires des pièces qui composent cette playlist.
LISTNUM
1 \l 184 Nous
accordons en outre une grande importance aux nouveautés d'artistes canadiens de
toutes les générations, y compris aux nouveautés d'artistes émergents de langue
française.
LISTNUM
1 \l 185 Notre
dernier rapport sur la diversité démontre qu'à RockDétente 30 pour cent des
rotations de pièces musicales francophones sont consacrées à des nouveautés
alors qu'à Énergie, qui s'adresse à un auditoire plus jeune et plus friand de
découverte, cette proportion atteint les 48 pour cent.
LISTNUM
1 \l 186 Plus
de 90 pour cent de ces nouveautés francophones proviennent d'artistes
canadiens. Au cours des quatre dernières
années, nos directeurs musicaux comme nos directeurs des programmes, tant à
Montréal qu'en région, ont été régulièrement mis en nomination aux rencontres
de l'ADISQ à titre de directeurs de l'année et ont remporté ses prestigieux
prix à six reprises.
LISTNUM
1 \l 187 Chez
nous, la promotion des artistes canadiens n'est pas une activité ponctuelle ou
occasionnelle, c'est notre pain quotidien.
LISTNUM
1 \l 188 En
moyenne, chacune de nos 21 stations de langue française consacre 5 heures par
semaine à la diffusion d'entrevues promotionnelles et de performances en direct
d'artistes canadiens, et ce 52 semaines par année pour un total de près de
5 500 heures par année.
LISTNUM
1 \l 189 Nous
gérons par ailleurs notre programmation musicale de façon à tenir compte des
particularités de chaque marché dont le dynamisme de la scène musicale locale,
la venue d'artistes en tournées de promotion ainsi que des concerts, festivals
et événement qui s'y déroulent.
LISTNUM
1 \l 190 Bref,
nous faisons déjà beaucoup en matière de diffusion et de promotion d'artistes
canadiens, y compris d'artistes émergents que tout ce que le Conseil serait
raisonnablement en droit d'exiger de la radio commerciale privée canadienne.
LISTNUM
1 \l 191 Nous
entendons poursuivre dans cette voie sans qu'il soit nécessaire d'ajouter de
nouvelles obligations contraignantes à celles déjà nombreuses qui sont imposées
à la radio de la langue française.
LISTNUM
1 \l 192 M.
RODRIGUE: Je voudrais ajouter, Monsieur
le Président, qu'au-delà de cette implication quotidienne dans la diffusion et
la promotion des artistes canadiens, Astral Media Radio apporte un soutien
financier direct non négligeable à l'industrie de la musique comme aux
communautés locales.
LISTNUM
1 \l 193 Depuis
qu'Astral Media est devenue propriétaire de stations de radio il y a à peine
plus de sept ans, elle a pris des engagements totaux en matière d'avantages
tangibles liés à des transactions de plus de 21 millions de dollars.
LISTNUM
1 \l 194 Nous
avons aussi versé quelques 30 millions de dollars aux titres des redevances de
droits d'auteurs et de droits voisins pour l'utilisation de la musique, et ce
grâce à notre succès auprès du public puisque ces redevances sont établies en
pourcentage de nos revenus.
LISTNUM
1 \l 195 Comme
le Conseil a récemment décidé d'établir le montant des contributions au
développement du contenu canadien, DCC, en pourcentage des revenus, nous
prévoyons multiplier par quatre les montants annuels que nos stations de langue
française vont collectivement verser à ce titre à compter de l'an prochain.
LISTNUM
1 \l 196 Plus
la radio commerciale privée est populaire auprès du public et des annonceurs,
mieux elle est en mesure de soutenir l'industrie de la musique et de s'engager
auprès des communautés locales.
LISTNUM
1 \l 197 C'est
pourquoi nous sommes fiers de notre réussite.
C'est pourquoi nous jugeons si essentiel de continuer de répondre
d'abord et avant tout aux besoins, aux attentes et aux aspirations de nos
auditeurs.
LISTNUM
1 \l 198 En
vertu de la politique de 2006, les contributions au DCC pourront être mieux
réparties entre soutien aux initiatives locales, régionales et nationales. Elles pourront aussi mieux prendre en compte
la diversité des talents qui contribuent à façonner la radio d'ici.
LISTNUM
1 \l 199 Des
journalistes aux auteurs-compositeurs et artistes interprètes en passant par
les animateurs qui jouent un rôle de plus en plus déterminant dans le succès et
la définition de l'image de marque d'une station.
LISTNUM
1 \l 1100 Ces
changements auront un effet très positif à notre avis pour tout le secteur de
la création orale auquel nous prévoyons consacrer environ 20 pour cent de nos
contributions annuelles totales au DCC, et ce sans pénaliser pour autant le
secteur de la musique puisque notre contribution annuelle à MUSICACTION, par
exemple, sera multipliée par 2.5 environ.
LISTNUM
1 \l 1101 A
ces montants qui représenteront 60 pour cent de notre contribution au DCC
s'ajouteront l'autre 20 pour cent de notre contribution globale qui sera
consacrée à diverses initiatives dans le secteur de la musique.
LISTNUM
1 \l 1102 Nous
appuyons également le développement de l'industrie de la musique à travers
notre présence sur les nouvelles plateformes qui complémentent nos activités de
radio traditionnelles, qu'il s'agisse de l'Internet, de la mobilité ou de la
radio par satellite.
LISTNUM
1 \l 1103 Sur
toutes ces plateformes, quelles soient ou non réglementées, nous accordons une
grande attention à mettre de l'avant et à promouvoir les pièces musicales et
les artistes de chez nous.
LISTNUM
1 \l 1104 Enfin,
je voudrais mentionner qu'Astral Media Radio n'hésite pas à s'engager
résolument auprès des communautés qu'elle dessert. Ainsi, au cours de la dernière année, nous
avons diffusé gratuitement des messages d'intérêt public ayant une valeur de
temps d'antenne de plus de 8 millions de dollars.
LISTNUM
1 \l 1105 Le
personnel de nos stations a consacré plus de 8 200 heures de bénévolat au
bénéfice de diverses causes sociales et caritatives.
LISTNUM
1 \l 1106 Enfin,
nos auditeurs ont contribué pour près de 4,5 millions de dollars à diverses
collectes de fonds initiées par nos stations.
LISTNUM
1 \l 1107 Mme
LAFLAMME: Nous croyons avoir démontré,
Monsieur le Président, qu'Astral Media Radio est une entreprise responsable,
respectueuse de la réglementation du Conseil et qui se fait un point d'honneur
de tenir ses engagements.
LISTNUM
1 \l 1108 Notre
conviction à l'effet que la radio est d'abord un média d'enracinement local,
comme notre désir sincère de diffuser et de promouvoir la musique des artistes
d'ici, sont profondément inscrits dans notre philosophie opérationnelle. Ils n'ont nul besoin d'une réglementation
contraignante pour s'exprimer.
LISTNUM
1 \l 1109 Lors
de la transaction qui devait nous conférer la propriété des trois réseaux
pan-québécois alors existants, soit Énergie, RockDétente et Radiomédia, le
Conseil a décidé de mettre en quelque sorte Astral sous surveillance et de lui
imposer une série d'obligations particulières allant très au-delà de ce qui
était exigé par règlement ou par conditions de licence des autres stations de
radio de langue française.
LISTNUM
1 \l 1110 Par
exemple, l'obligation de diffuser à l'antenne de certaines stations acquises 50
pour cent de plus de programmation locale que ce qui est exigé par règlement
pour ce type de stations.
LISTNUM
1 \l 1111 L'obligation
de maintenir à l'antenne de certaines stations acquises le nombre d'heures
hebdomadaires de nouvelles diffusées au moment de leur acquisition.
LISTNUM
1 \l 1112 Avec
pour résultat que nous nous retrouvons aujourd'hui avec des stations d'un même
réseau dont certaines n'ont aucune obligation particulière et d'autres ont des
obligations individuelles de diffusion de nouvelles qui varient de 1 heure 41 à
2 heures 49 par semaine.
LISTNUM
1 \l 1113 Nous
nous retrouvons aussi en concurrence directe avec des stations de langue
française de même format, dans le même marché, dont les obligations sont
largement inférieures aux nôtres.
LISTNUM
1 \l 1114 Nous
soumettons qu'il serait aujourd'hui approprié de mettre un terme au
déséquilibre entre les obligations imposées respectivement à Astral Media Radio
et aux autres groupes de propriété de stations de langue française de façon à
recréer un espace de jeu plus équitable et plus respectueux du nouvel
environnement concurrentiel, et ce pour plusieurs raisons.
LISTNUM
1 \l 1115 Rappelons
d'abord que la transaction Astral/Télémédia, tel qu'approuvé par le Conseil, ne
s'est jamais concrétisée en fait.
LISTNUM
1 \l 1116 Rappelons
ensuite que depuis, Astral a démontré un comportement exemplaire et une volonté
manifeste de contribuer à l'atteinte des
objectifs de la Loi sur la radiodiffusion et de la politique sur la radio
commerciale.
LISTNUM
1 \l 1117 Depuis,
les éditions 2003, 2004, 2005 et 2006 de nos rapports annuels sur la diversité
ont démontré que toutes les inquiétudes qui avaient pu être exprimées à ce
sujet se sont révélées sans fondement.
Si bien qu'Astral demande à être dégagée du fardeau administratif
associé à la production de ses rapports.
LISTNUM
1 \l 1118 Depuis,
l'environnement concurrentiel interne à la radio de langue française s'est
raffermie avec une forte croissance des groupes concurrents comme Corus, Cogeco
et Radio-Nord.
LISTNUM
1 \l 1119 Depuis,
l'environnement concurrentiel tous médias s'est aussi raffermi avec
l'accroissement de la propriété croisée multimédia et la multiplication de
nouvelles plateformes de diffusion peu ou pas du tout réglementées.
LISTNUM
1 \l 1120 Compte
tenu de notre comportement responsable et de nos accomplissements, nous croyons
que le Conseil serait pleinement justifié de nous dégager de ces contraintes
additionnelles qui, à notre avis, n'ont plus de raison d'être.
LISTNUM
1 \l 1121 Astral
Media Radio a prouvé qu'elle n'a nul besoin de ces carcans pour contribuer
pleinement, voire de façon exemplaire, à l'atteinte des objectifs de la loi et
de la politique sur la radio commerciale tout en contribuant à dynamiser
l'industrie de la radio.
LISTNUM
1 \l 1122 Nous
espérons qu'aux termes du présent processus le Conseil partagera notre avis et
acquiescera à nos demandes.
LISTNUM
1 \l 1123 Je
vous remercie de votre attention. Nous
sommes maintenant disposés à répondre à vos questions.
LISTNUM
1 \l 1124 LE
PRÉSIDENT: Merci Madame, merci
messieurs.
LISTNUM
1 \l 1125 Je
vais conférer avec mes collègues un instant.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 1126 LE
PRÉSIDENT: Merci.
LISTNUM
1 \l 1127 Nous
notons que dans votre présentation orale vous avez modifié de manière
substantielle les demandes de renouvellement puisque dans les formulaires, à la
section 3.2 qui s'appelle * Mêmes modalités et
conditions +, vous n'avez donné aucune réponse.
LISTNUM
1 \l 1128 Nous
constatons dans la présentation orale que vous venez de faire que vous demandez
d'être relevés d'un certain nombre d'engagements, notamment la production de
rapports et de différentes obligations concernant la diffusion de nouvelles sur
certaines des stations et d'émissions locales dans certaines autres instances.
LISTNUM
1 \l 1129 Ça
aurait dû faire partie de la demande parce que divers intervenants auraient pu
avoir des commentaires à faire sur ces demandes.
LISTNUM
1 \l 1130 Pour
les fins du renouvellement, nous ne tiendrons pas compte de ces
demandes-là. Si les titulaires jugent
approprié d'être relevées de ces conditions-là, elles devront faire une
nouvelle demande qui sera traitée selon les processus habituels du Conseil.
LISTNUM
1 \l 1131 Je
vais demander à madame Andrée Noël d'initier les questions de renouvellement
des licences concernées.
LISTNUM
1 \l 1132 CONSEILLERE
NOEL : Sur la base de la section
3.2 où vous demandiez d'être renouvelés aux mêmes conditions et modalités.
LISTNUM
1 \l 1133 Mme
LAFLAMME : Oui, je comprends bien.
LISTNUM
1 \l 1134 En
fait, ces demandes de renouvellements là ont été faites ça fait un bout parce
qu'ils ont toujours été renouvelés de façon administrative, elles ont été
faites bien avant que le Conseil institue son processus sur le renouvellement
de... en fait la nouvelle politique
radio. Donc ça fait déjà un bout de
temps.
LISTNUM
1 \l 1135 Comme
je vous dis, quand vous allez dans notre lettre de lacunes, celle du mois de
janvier -- il faut que je la retrouve --
LISTNUM
1 \l 1136 CONSEILLERE
NOEL: Le 12 janvier peut-être?
LISTNUM
1 \l 1137 Mme
LAFLAMME: Oui, c'est ça, je la cherche
dans mes affaires.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 1138 Mme
LAFLAMME: Le 12 janvier. Il y avait une question sur la programmation
locale, j'essaie de la retrouver.
LISTNUM
1 \l 1139 Oui,
à la question 7 et ce qu'on a répondu, c'est :
* Nous nous engageons à
respecter les niveaux de programmation locale requis par la nouvelle politique. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1140 CONSEILLERE
NOEL: C'était une des questions que
j'avais à vous poser, madame Laflamme, parce que je trouvais qu'il y avait
comme une contradiction entre la demande de renouvellement déposée et la
réponse que vous avez fournie à la lettre de lacunes du 22 décembre en date du
12 janvier.
LISTNUM
1 \l 1141 Mme
LAFLAMME: Vous avez raison.
LISTNUM
1 \l 1142 Comme
les demandes ont été faites, comme je vous dis, ça fait très longtemps, dans la
lettre de lacunes on a essayé, finalement, je dirais, de s'ajuster.
LISTNUM
1 \l 1143 CONSEILLERE
NOEL: C'est une contradiction que
j'avais relevée.
LISTNUM
1 \l 1144 Écoutez,
je ne suivrai pas le plan que j'avais suivi, tant qu'à être là-dedans on va
passer à travers ce bout-là de l'opération, mais c'était la question que
j'avais pour vous, c'était, effectivement, de nous expliquer...
LISTNUM
1 \l 1145 Il
faut que je me retrouve, par exemple.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 1146 CONSEILLERE
NOEL: Alors c'est ça. Je dis :
* Commençons donc par la
programmation locale versus la programmation réseau pour le réseau RockDétente
et ses stations affiliées. Vous vous
êtes engagés, et ces engagements ont été saisis dans des conditions de licence,
à offrir un minimum de 63 heures de programmation locale par semaine. Au paragraphe 3.2 des demandes de
renouvellement, vous vous engagez à exploiter les licences selon les mêmes
modalités et conditions que celles stipulées dans les licences actuelles, par
contre en réponse à une lettre de lacunes du Conseil, vous répondez au
paragraphe 7 de votre réponse du 12 janvier : * Nous nous engageons à
respecter les niveaux de programmation locale requis par la nouvelle
politique. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1147 CONSEILLERE
NOEL: Et je continuais :
* Est-ce que vous faites
référence aux 63 heures des conditions de licence préexistantes dans le cas de
CITÉ-FM et de CHEY-FM et de CJOI-FM Rimouski -- CHEY c'est Trois-Rivières et
CITÉ c'est Montréal --ou aux 42 heures de la politique? +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1148 Mme
LAFLAMME: Aux 42 heures de la politique,
Madame la Conseillère.
LISTNUM
1 \l 1149 CONSEILLERE
NOEL: Écoutez, on va peut-être prendre
une petite minute parce que l'affaire se corse.
--- Rires / Laughters
--- Pause
LISTNUM
1 \l 1150 CONSEILLERE
NOEL: On va prendre sous réserve cette
demande de modifier les heures de programmation locale. Je constate que dans le paragraphe 7 de votre
lettre vous ne parlez que des heures de programmation locale, vous ne parlez
pas des autres points que vous avez soulevés dans votre présentation de ce
matin.
LISTNUM
1 \l 1151 Mme
LAFLAMME: C'est exact.
LISTNUM
1 \l 1152 CONSEILLERE
NOEL: Nous allons donc considérer, comme
nous le disions tout à l'heure, que vous n'avez pas fait de demande de
modification des conditions de licence pour ces points-là. Vous verrez à les faire ultérieurement si
vous avez envie de nous revoir.
LISTNUM
1 \l 1153 Disons
que pour ce qui est des heures de programmation locale, compte tenu de la
réponse que vous avez faite à une lettre de lacunes, nous allons prendre le
tout sous réserve.
LISTNUM
1 \l 1154 Mme
LAFLAMME: Le but étant justement, cette
lettre de lacunes était bien avant que la demande devienne publique. Je crois bien que tous les intervenants ont
eu la chance de la lire et de pouvoir constater notre demande.
LISTNUM
1 \l 1155 CONSEILLERE
NOEL: Vous venez de me sabrer dans ma
ligne de questions, ma chère madame, d'une façon absolument remarquable parce
que la suite allait dans ce sens-ci. Je
disais :
* Qu'en est-il chez Énergie et
Boom, certaines stations acquises de Corus avaient des conditions de licence de
42 heures alors que d'autres stations du réseau Énergie diffusent à l'heure
actuelle 66 heures de programmation locale?
Quant à Boom, on constate que ces stations diffusent 45 heures de
contenu local, mais en semaine seulement.
Il n'y a aucun contenu local le week-end. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1156 M.
BENOIT: Sur Énergie c'est pas mal plus
aux alentours de 75 heures de programmation locale et les stations Énergie ne
sont assujetties à aucun minimum autre que le 42 heures et on diffuse en
moyenne 75 heures.
LISTNUM
1 \l 1157 CONSEILLERE
NOEL: La question est : si on
décide de vous enlever les conditions de licence dans certaines de vos
stations, allez-vous continuer de diffuser 75 heures de contenu local?
LISTNUM
1 \l 1158 M.
BENOIT: Dans le cas d'Énergie on n'est
assujetti à aucune condition et on le fait déjà.
LISTNUM
1 \l 1159 CONSEILLERE
NOEL: Dans le cas de RockDétente?
LISTNUM
1 \l 1160 M.
BENOIT: Dans le cas de RockDétente on a
63 heures et on a une moyenne aux alentours de 64, 65 heures.
LISTNUM
1 \l 1161 CONSEILLERE
NOEL: Est-ce que vous prenez un
engagement de continuer à le faire si on ne l'impose pas en condition de
licence?
LISTNUM
1 \l 1162 M.
BENOIT: Je trouve que le plus bel
exemple, encore une fois, qu'on peut vous apporter, c'est celui sur Énergie, on
n'a aucun engagement et on le fait largement.
LISTNUM
1 \l 1163 M.
SABBATINI: Madame Noël, si je peux me
permettre, peut-être pour le bénéfice de tous, il serait peut-être intéressant
de résumer d'où on est parti et où on est rendu aujourd'hui.
LISTNUM
1 \l 1164 Quant
on s'est présenté devant vous pour la transaction de Télémédia, et je pense
qu'on le mentionne dans notre exposé oral, à ce moment-là on parlait de trois
réseaux, incluant le réseau Radiomédia.
LISTNUM
1 \l 1165 La
transaction ne s'est jamais concrétisée telle quelle, et à ce moment-là vous
nous aviez demandé, afin de voir si on était des bons partenaires de la radio,
de s'assurer... on a pris l'engagement de faire 63 heures de programmation
locale sur les stations acquises de RockDétente, donc de Télémédia.
LISTNUM
1 \l 1166 La
transaction ne s'est jamais concrétisée avec trois réseaux, comme vous le savez
elle s'est concrétisée avec deux réseaux, et on a eu ces conditions de licence
là.
LISTNUM
1 \l 1167 Quand
on a fait l'échange d'actifs avec Corus pour le même genre de stations, donc on
a une station CJOI RockDétente dans le marché de Rimouski, on a pris
l'engagement de faire 63 heures aussi, mais vous ne nous avez pas imposé des
conditions de licence.
LISTNUM
1 \l 1168 CONSEILLERE
NOEL: Je pense qu'on avait oublié de
vous en imposer cette fois-là.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1169 M.
SABBATINI: Ce qu'on amène ici ce matin,
c'est que le contexte est différent en 2007 avec 12 nouvelles licences, avec
d'autres réseaux que RockDétente et Énergie.
LISTNUM
1 \l 1170 Il
y a un réseau Radiomédia qui ne nous appartient pas, qui est à Corus, qui s'en
va sur le FM. Il y a un réseau qui
s'appelle Rythme FM qui a trois nouvelles stations et donc ils sont dans le
quatre marchés.
LISTNUM
1 \l 1171 On
a donc un paysage québécois avec 4 réseaux maintenant, 12 nouvelles stations de
radio et un univers numérique qui est de plus en plus pressurisant sur les
stations de radio.
LISTNUM
1 \l 1172 Tout
ce que nous disons tout simplement ce matin, c'est que nous voudrions nous
assurer d'avoir les mêmes conditions que les autres joueurs dans l'industrie de
la radio au Québec. C'est pour ça qu'on
fait cette demande-là.
LISTNUM
1 \l 1173 Oui,
nous allons continuer à faire de la programmation locale et énormément de
programmation locale, au niveau du contenu et au niveau des nouvelles. C'est ce qui fait notre succès et c'est notre
philosophie opérationnelle.
LISTNUM
1 \l 1174 CONSEILLERE
NOEL: Est-ce que ça veut dire que demain
matin on passe de 66 heures à 42 heures?
C'est surtout ça ma préoccupation.
LISTNUM
1 \l 1175 M.
SABBATINI: Pas du tout. Charles vous l'a mentionné, sur Énergie on
fait 75 et parfois 80 heures de programmation locale et nos conditions de
licence sont à 42 heures.
LISTNUM
1 \l 1176 CONSEILLERE
NOEL: Ce matin j'écoutais RockDétente
par hasard parce que l'appareil radio que j'ai dans ma chambre d'hôtel est
d'une telle qualité que je n'étais pas capable de prendre Radio-Canada. Désolée, mais...
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1177 M.
SABBATINI: C'est désolant d'entendre...
vous me faites de la peine. Vous nous
écoutez par défaut.
LISTNUM
1 \l 1178 CONSEILLERE
NOEL: Mais j'ai accroché des mots
français en essayant de faire rouler le syntonisateur, j'ai dit : * Au moins je vais me réveiller
en français. +
Je n'avais aucune idée de la station que j'avais accrochée parce qu'il
était trop tard le soir pour que j'écoute longtemps.
LISTNUM
1 \l 1179 Mais
ce matin je me suis aperçue que c'était RockDétente et je dois dire que ça va
peut-être enchaîner avec une autre série de questions que j'ai, c'est sur les
rotations.
LISTNUM
1 \l 1180 Vous
avez quelqu'un en ondes qui dit le matin comme ça : * C'est la radio au bureau qui
se répète le moins dans toute la journée + ou je ne sais pas quoi.
LISTNUM
1 \l 1181 M.
BENOIT: Sans répétition.
LISTNUM
1 \l 1182 CONSEILLERE
NOEL: Donc, vous diminuez volontairement
les rotations entre 09 h 00 et 05 h 00? Est-ce que je peux comprendre ça?
LISTNUM
1 \l 1183 Mais
je vais y revenir, je soulève ça pour seulement de façon anecdotique.
LISTNUM
1 \l 1184 M.
BENOIT: On veut vendre la plus grande
variété musicale.
LISTNUM
1 \l 1185 CONSEILLERE
NOEL: Écoutez, plutôt que d'aller un peu
n'importe comment, je vais essayer de reprendre mon plan. Quand on arrivera à ce qu'on a déjà discuté,
je passerai par-dessus.
LISTNUM
1 \l 1186 Vous
nous avez mis ici une définition d'un artiste émergent, c'est pour notre
édification personnelle, ça? A la fin du
document.
LISTNUM
1 \l 1187 Mme
LAFLAMME: C'est pour répondre aux
attentes du Conseil.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1188 CONSEILLERE
NOEL: Reprenons. Je vais traiter des 11 stations qui sont en
renouvellement en bloc, mais je vous invite à répondre de la façon qui vous
convient le mieux et à faire les distinctions qui s'imposent.
LISTNUM
1 \l 1189 Je
ne veux pas qu'on passe station par station, mais s'il y a des différences
entre les stations qui sont affiliées à Énergie ou à RockDétente ou à Boom, j'aimerais
que vous m'orientiez dans les différents réseaux.
LISTNUM
1 \l 1190 En
gros nous allons traiter de la programmation locale. Je pense qu'on vient d'en parler, je vais
passer par-dessus pour le moment.
LISTNUM
1 \l 1191 On
va parler des nouvelles et ça résulte de la transaction Astral/Corus qui a été
autorisée en 2005. A cette époque-là
vous vous étiez engagés à créer de toute pièce un service de nouvelles parce
que vous perdiez le bénéfice du réseau Radiomédia qui était la boîte de
nouvelles de la transaction avortée avec Télémédia.
LISTNUM
1 \l 1192 Il
y a eu des craintes à l'époque qu'il n'y aurait plus de nouvelles au Québec et
que les effectifs journalistiques tomberaient au point minimum. Je veux qu'on traite de ça.
LISTNUM
1 \l 1193 Quant
au développement des contenus canadiens, je pense que votre lettre en réponse à
notre lettre, votre lettre du 17 avril, madame Laflamme, était particulièrement
limpide.
LISTNUM
1 \l 1194 Nous
n'aurons pas de questions à vous poser, mais si vous avez des commentaires à
nous faire, je vous laisserai le temps de les faire.
LISTNUM
1 \l 1195 Je
pense que vous avez très très bien compris la mécanique derrière le nouveau
programme de développement des contenus canadiens par rapport à l'ancien DTC,
le Développement des talents canadiens, moi-même je commence à comprendre.
LISTNUM
1 \l 1196 Enfin,
nous allons parler de la diversité et des pièces musicales et des artistes
canadiens de langue française, des rotations et nous allons essayer de savoir
ce que vous entendez par un artiste émergent.
LISTNUM
1 \l 1197 Je
pense que vous avez devancé un petit peu mes questions, en tout cas je vais
prendre deux minutes pour lire ça.
LISTNUM
1 \l 1198 Je
voulais vous demander quand est-ce qu'on peut s'attendre à un consensus des
radiodiffuseurs sur la définition d'un artiste émergent, je ne sais pas si
c'est le résultat d'un consensus ou si c'est la position d'Astral.
LISTNUM
1 \l 1199 Vous
me reviendrez là-dessus.
LISTNUM
1 \l 1200 Je
pense que pour ce qui est des 63 heures, 66 heures, 42 heures, 45 heures, on a
couvert le dossier et nous allons réfléchir à la possibilité d'enlever ce genre
de condition de licence et vous assujettir strictement à la politique, tel que
vous l'avez demandé par la bande dans une réponse à une lettre de lacunes.
LISTNUM
1 \l 1201 Maintenant
on va parler du service des nouvelles et de vos actifs journalistiques.
LISTNUM
1 \l 1202 En
2005 dans le cadre de la transaction Astral/Corus, comme je vous l'ai dit tout
à l'heure, vous vous êtes engagés à mettre sur pied votre propre service de
nouvelles et vous nous avez convaincus que globalement il y aurait plus de
journalistes à l'emploi des deux groupes, Astral et Corus, au Québec qu'avant
la transaction, soit 34 pour Astral, 36 pour Corus, pour un total de 70
journalistes pour couvrir l'actualité au Québec dans les stations musicales et
des stations d'information parce qu'il ne faut pas oublier que dans le cas de
Corus ils ont des stations d'information.
LISTNUM
1 \l 1203 Vous
avez également expliqué que vous construiriez des installations à la fine
pointe de la technologie et que le nombre d'heures de nouvelles avec cette
nouvelle structure serait maintenu.
LISTNUM
1 \l 1204 Vos
engagements à l'époque étaient les suivants, et je vais vous les répéter.
LISTNUM
1 \l 1205 On
parle des stations, qui ne sont pas nécessairement en renouvellement
aujourd'hui, mais il y en a qui le sont, CJOI-FM à Rimouski qui est une station
du réseau RockDétente, 2 heures 49 minutes de nouvelles dont 24 minutes le
week-end et c'était des nouvelles locales.
LISTNUM
1 \l 1206 CIKI-FM
Rimouski qui est affiliée au réseau Énergie, 2 heures 49 minutes dont 7 minutes
le week-end.
LISTNUM
1 \l 1207 CJDM-FM
Drummondville, également Énergie, 2 heures 49 minutes dont 7 minutes le
week-end.
LISTNUM
1 \l 1208 CFZZ-FM
Saint-Jean-d'Iberville, BoomFM, 2 heures 38 dont 18 minutes le week-end, et je
retire ce que j'ai dit tout à l'heure, vous avez au moins 18 minutes de
programmation locale le week-end.
LISTNUM
1 \l 1209 M.
BENOIT: Pour votre information, il y a
plus que ça.
LISTNUM
1 \l 1210 CONSEILLERE
NOEL: Il y a plus que ça.
LISTNUM
1 \l 1211 M.
BENOIT: Les émissions du matin sur
BoomFM sont locales.
LISTNUM
1 \l 1212 CONSEILLERE
NOEL: Il va falloir qu'on refasse nos
calculs.
LISTNUM
1 \l 1213 CFVM-DM
à Amqui également affiliée à BoomFM, 2 heures 38 minutes par semaine dont 18
minutes le week-end.
LISTNUM
1 \l 1214 Chez
CITÉ-FM, la condition de licence prévoit 2 heures 49 minutes de nouvelles
locales, tandis que chez CHEY à Trois-Rivières, on parle plutôt de 1 heure 41
minutes.
LISTNUM
1 \l 1215 M.
BENOIT: Je vous dirais que dans le cas
de CHEY, ça a été harmonisé plus vers le haut pour suivre un peu plus CITÉ
Montréal.
LISTNUM
1 \l 1216 CONSEILLERE
NOEL: On aime beaucoup ça vers le haut.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1217 M.
BENOIT: De sorte qu'on est pratiquement
à égalité avec CITÉ Montréal.
LISTNUM
1 \l 1218 CONSEILLERE
NOEL: La condition de licence c'est 1
heure 41, mais vous faites plus que ça.
LISTNUM
1 \l 1219 M.
BENOIT: On fait aux alentours de 2
heures 40 par semaine.
LISTNUM
1 \l 1220 La
moyenne sur nos deux réseaux est de 2 heures 40.
LISTNUM
1 \l 1221 CONSEILLERE
NOEL: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1222 Compte
tenu que vous avez maintenant eu le temps de mettre en ouvre les engagements de
2005, pourriez-vous nous donner des détails concernant votre service de
nouvelles?
LISTNUM
1 \l 1223 J'aimerais
savoir comment ça fonctionne.
LISTNUM
1 \l 1224 M.
BENOIT: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1225 CONSEILLERE
NOEL: Où les gens sont, comment ils sont
organisés. Je vous laisse parler.
LISTNUM
1 \l 1226 M.
BENOIT: Absolument, avec plaisir.
LISTNUM
1 \l 1227 Dans
un premier temps vous dire qu'on est absolument très heureux et très fiers de
la réalisation de ce service d'information là puisque vous voyez nos effectifs,
on ne fait aucunement d'émissions d'affaires publiques ou d'information, nos
réseaux sont avant tout à prépondérance musicale VS notre compétiteur Corus et
on a à peu près les mêmes effectifs journalistiques, 34 pour nous, 36 pour eux.
LISTNUM
1 \l 1228 CONSEILLERE
NOEL: Ce sont vraiment les chiffres que
vous nous aviez donnés en 2005 qui se sont maintenus.
LISTNUM
1 \l 1229 M.
BENOIT: Oui.
LISTNUM
1 \l 1230 Et
dépendant de l'actualité quand je pense à la couverture qu'on a faite sur les
élections, que ce soit provinciales, fédérales ou municipales, on va même
jusqu'à augmenter nos effectifs.
LISTNUM
1 \l 1231 Cela
dit, ce sur quoi on est particulièrement fiers, c'est justement la création de
ça, mais aussi tout notre réseau intranet qu'on a créé qui s'appelle Burly dont
certains membres du Conseil ont pu voir les bénéfices.
LISTNUM
1 \l 1232 Chaque
marché est relié par un service intranet qui permet à chacune des régions de
voir l'actualité en temps réel qui se passe dans chacun des marchés.
LISTNUM
1 \l 1233 Chaque
marché a la liberté de composer son bulletin d'information à partir des données
qu'il voit dans chacun des marchés présents.
LISTNUM
1 \l 1234 Nous,
ce que nous demandons à nos stations, c'est qu'il se produise un minimum de 60
à 70 pour cent d'information locale à l'intérieur de nos bulletins
d'information.
LISTNUM
1 \l 1235 Le
reste est composé de nouvelles régionales ou nationales, internationales.
LISTNUM
1 \l 1236 Mais
nos journalistes le matin, si vous prenez un matin sur Énergie, RockDétente et
BoomFM, il y a à peu près une quinzaine de journalistes en poste.
LISTNUM
1 \l 1237 Quand
ils sont au pupitre, ils composent leurs propres bulletins d'information à
partir de l'actualité locale qu'il y a, mais en même temps ils sont en mesure
de voir dans chacun des autres marchés d'Astral Media ce qui se passe et de
recueillir de l'information s'ils le veulent.
LISTNUM
1 \l 1238 En
même temps qu'ils ont la possibilité de voir ça, tous les journalistes sont
réunis ensemble et ont la possibilité de chater ensemble et d'échanger sur
l'information du jour.
LISTNUM
1 \l 1239 Ça
c'est notre fonctionnement à l'interne qui d'ailleurs a été soulevé dans le
dernier numéro du magazine * Trente + de la FPGQ soulignant à quel point
la façon de faire de chez Astral on était loin de la montréalisation des ondes,
mais qu'on laissait plutôt le choix à nos marchés d'accentuer la nouvelle
locale.
LISTNUM
1 \l 1240 CONSEILLERE
NOEL: Il va falloir s'assurer que ce
mythe de la montréalisation...
LISTNUM
1 \l 1241 M.
BENOIT: Je vis avec à toutes les
semaines, j'essaie de me défendre énormément contre ça parce que c'est
l'inverse, quand on regarde les heures de programmation locale qu'on a dans
chacun de nos marchés...
LISTNUM
1 \l 1242 CONSEILLERE
NOEL: Je dois dire que ce matin ils
donnaient la température à Gatineau, pas à Montréal.
LISTNUM
1 \l 1243 M.
BENOIT: C'est sûr.
LISTNUM
1 \l 1244 CONSEILLERE
NOEL: Ils ont juste oublié le vent, par
exemple. Quand je suis sortie de
l'hôtel, je pensais que la tête était pour m'arracher.
LISTNUM
1 \l 1245 M.
BENOIT: Mais on était 100 pour cent
local, comme on sera 100 pour cent local
toute la journée jusqu'à 20 h 00 ce soir.
LISTNUM
1 \l 1246 Si
vous réécoutez en sortant, vous allez encore bénéficier...
LISTNUM
1 \l 1247 CONSEILLERE
NOEL: Répétez-moi ça. Votre programmation locale est 100 pour cent
locale de?
LISTNUM
1 \l 1248 M.
BENOIT: Devant les grilles, mais
généralement de 05 h 30 le matin jusqu'à 20 h 00 sur
RockDétente.
LISTNUM
1 \l 1249 CONSEILLERE
NOEL: Entièrement locale.
LISTNUM
1 \l 1250 M.
BENOIT: Entièrement locale.
LISTNUM
1 \l 1251 CONSEILLERE
NOEL: Les bulletins de nouvelles...
LISTNUM
1 \l 1252 M.
BENOIT: Excusez-moi ce que je vous ai
dit. C'est parce qu'il y a des
insertions locales.
LISTNUM
1 \l 1253 Dans
le cas de RockDétente, il y a une émission qui s'appelle * La Vraie Vie + qui est diffusée sur l'ensemble de
nos propriétés de 16 h 00 à 19 h 00 qui est en provenance
de Montréal, mais vous allez retrouver, de quatre à six fois l'heure, des
détachements locaux qui permettent aux stations de...
LISTNUM
1 \l 1254 CONSEILLERE
NOEL: Qui permettent d'insérer les
nouvelles, la circulation, la météo.
LISTNUM
1 \l 1255 M.
BENOIT: Et les activités culturelles ou
d'intérêt public.
LISTNUM
1 \l 1256 CONSEILLERE
NOEL: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1257 Dans
votre service de nouvelles, reliées par Intranet, je comprends qu'il y a des
échanges de nouvelles automatisés, finalement, entre chacune...
LISTNUM
1 \l 1258 M.
BENOIT: La cueillette d'informations se
fait local.
LISTNUM
1 \l 1259 CONSEILLERE
NOEL: On était là. Comment se fait la cueillette?
LISTNUM
1 \l 1260 M.
BENOIT: La cueillette se fait par des
journalistes qui sont en poste, soit par des entrevues téléphoniques, soit par
la couverture de conférence de presse, soit par simplement la réception de
communiqués, donc ça se fait là, c'est mis sur le système Burli, donc
accessible à l'ensemble de tous les autres stations de nos réseaux.
LISTNUM
1 \l 1261 CONSEILLERE
NOEL: Pourriez-vous, juste pour le
bénéfice de la traduction et de madame la sténographe, nous épeler ça?
LISTNUM
1 \l 1262 M.
BENOIT: Burli?
LISTNUM
1 \l 1263 CONSEILLERE
NOEL: Oui.
LISTNUM 1 \l 1264 M. BENOIT: B-U-R-L-I.
LISTNUM
1 \l 1265 CONSEILLERE
NOEL: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1266 Est-ce
que ça a une signification particulière?
LISTNUM
1 \l 1267 M.
BENOIT: Non.
LISTNUM
1 \l 1268 CONSEILLERE
NOEL: Ce n'est pas un acronyme?
LISTNUM
1 \l 1269 M.
BENOIT: C'est le nom du programme qui
gère tout notre côté...
LISTNUM
1 \l 1270 CONSEILLERE
NOEL: Non, mais c'est parce que ça
aurait pu être un acronyme, ici on ne vit, on ne dort et on ne mange que des
acronymes.
LISTNUM
1 \l 1271 M.
BENOIT: Ça aurait pu, mais ça ne l'est
pas.
LISTNUM
1 \l 1272 C'est
une utilisation, somme toute, assez unique qui est faite au Canada, la façon
qu'on a déployé ce système-là pour nos besoins, l'adapter spécifiquement à nos
besoins, c'est unique. On est bien
content de ça.
LISTNUM
1 \l 1273 CONSEILLERE
NOEL: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1274 Maintenant,
vous avez vos reporters, vos journalistes sur le terrain qui font la cueillette
d'une manière ou d'une autre, soit physiquement, soit par le fil de presse,
soit par des communiqués.
LISTNUM
1 \l 1275 Comment
est-ce que vous traitez cette information?
LISTNUM
1 \l 1276 Si
je comprends bien, ces journalistes-là sont au service de vos trois
réseaux. Ou si je me trompe.
LISTNUM
1 \l 1277 M.
BENOIT: Non. En fait, si vous prenez le matin dans chacune
des émissions matinales, que ce soit sur Énergie, sur RockDétente, sur BoomFM,
il y a un journaliste spécifique pour...
LISTNUM
1 \l 1278 CONSEILLERE
NOEL: A la station.
LISTNUM
1 \l 1279 M.
BENOIT: A la station. Ce journaliste-là en principe répond du
directeur de la programmation, donc formate son bulletin d'information en
fonction du groupe cible et en fonction des intérêts, que ce soit Énergie ou
RockDétente.
LISTNUM
1 \l 1280 CONSEILLERE
NOEL: Alors, ce n'est pas une
information qui est centralisée et ensuite la voie est répétée là.
LISTNUM
1 \l 1281 M.
BENOIT: Non, pas du tout.
LISTNUM
1 \l 1282 CONSEILLERE
NOEL: Vous avez vraiment un journaliste
par réseau, par station.
LISTNUM
1 \l 1283 M.
BENOIT: Dans nos émissions du matin,
oui.
LISTNUM
1 \l 1284 CONSEILLERE
NOEL: Si vous avez deux stations à
Saguenay, que dis-je, pas Chicoutimi...
LISTNUM
1 \l 1285 M.
BENOIT: A Saguenay, à Gatineau.
LISTNUM
1 \l 1286 CONSEILLERE
NOEL: Vous avez deux journalistes en
poste pour l'information en continu.
LISTNUM
1 \l 1287 M.
BENOIT: Si vous écoutez chacun des
bulletins d'information, vous allez voir que l'ordre des nouvelles va être
vraiment différent selon le public.
LISTNUM
1 \l 1288 CONSEILLERE
NOEL: Faites-vous encore un quart
d'heure avant l'heure et après l'heure?
Non, ça c'était CKAC.
LISTNUM
1 \l 1289 M.
BENOIT: Non, c'était CKAC, l'information
à 15 minutes plus tôt, 15 minutes avant tout le monde. Non, on est à l'heure et à la demie dans nos émissions de pointe.
LISTNUM
1 \l 1290 CONSEILLERE
NOEL: A l'heure et à la demie. D'accord.
LISTNUM
1 \l 1291 Votre
service de nouvelles, est-ce qu'il y a seulement les 34 journalistes ou s'il y
a d'autre personnel de soutien qui travaille avec ces gens-là?
LISTNUM
1 \l 1292 M.
BENOIT: A part ça, dans les 34
personnes, on ne comprend pas les chroniqueurs à la circulation dans les
marchés comme Montréal, on ne parle pas des journalistes sportifs ou des
journalistes culturels qui viennent compléter nos bulletins d'information, ça
c'est au-dessus de...
LISTNUM 1 \l 1293 CONSEILLERE NOEL: Over and above.
LISTNUM
1 \l 1294 M. BENOIT: Over and above. Exactement. On s'entend.
LISTNUM
1 \l 1295 CONSEILLERE
NOEL: Pour utiliser la langue de
Shakespeare.
LISTNUM
1 \l 1296 M.
BENOIT: C'est cela.
LISTNUM
1 \l 1297 CONSEILLERE
NOEL: Je voulais vous demander, y a-t-il
eu des changements par rapport aux prévisions de 2005, je pense que vous venez
de me répondre que c'était exactement ça.
LISTNUM
1 \l 1298 M.
BENOIT: Honnêtement, c'est vraiment une
très belle réalisation, on en est bien fier.
LISTNUM
1 \l 1299 Également
depuis la création d'un service d'information, deux fois par année on crée ce
qu'on appelle le FOJAR, le Forum des journalistes d'Astral Media Radio qui sont
dédiés à la formation de nos journalistes, que ça soit en termes de déontologie
professionnelle, que ce soit en termes de rédaction, que ce soit en termes de
techniques d'entrevue.
LISTNUM
1 \l 1300 Évidemment,
ça regarde tout ce qui peut tout ce qui peut toucher la diffamation.
LISTNUM
1 \l 1301 CONSEILLERE
NOEL: C'est important.
LISTNUM
1 \l 1302 M.
BENOIT: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1303 On
doit avoir une bonne moyenne puisque dans les dernières années...
LISTNUM
1 \l 1304 CONSEILLERE
NOEL: Vous avez eu des personnages
colorés.
LISTNUM
1 \l 1305 M.
BENOIT: Dans une ancienne vie.
LISTNUM
1 \l 1306 CONSEILLERE
NOEL: Dans une ancienne vie.
LISTNUM
1 \l 1307 M.
BENOIT: Alors qu'on était un réseau à
prépondérance verbale, oui.
LISTNUM
1 \l 1308 CONSEILLERE
NOEL: Avant de faire un échange avec
Corus.
LISTNUM
1 \l 1309 M.
BENOIT: Oui. La vie était différente.
LISTNUM
1 \l 1310 CONSEILLERE
NOEL: Dans une ancienne vie, il ne s'en
rappelle pas.
LISTNUM
1 \l 1311 M.
BENOIT: On ne s'en ennuie pas vraiment.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1312 CONSEILLERE
NOEL: Moi je me rappelle d'une prise de
bec, Monsieur le Président, entre vous et la vice-présidente broadcasting de
l'époque. En latin. Dans un renouvellement de licence pour
Chicoutimi.
LISTNUM
1 \l 1313 Ah,
mon Dieu! C'était les belles années.
LISTNUM
1 \l 1314 Juste
afin de compléter notre dossier de renouvellement pour ce qui est des
nouvelles, j'aimerais que vous nous précisiez vos engagements en ce qui
concerne les nouvelles locales.
LISTNUM
1 \l 1315 Si
vous voulez faire ça sous forme d'un tableau, ce serait peut-être une bonne
idée de remettre un tableau à la secrétaire à un moment donné, quelque part
dans la journée.
LISTNUM
1 \l 1316 Vos
engagements en matière de nouvelles locales par station, vos bulletins de météo
locaux, les sports locaux, la promotion d'activités et des événements locaux,
je veux avoir le temps dans chaque station qui est en renouvellement.
LISTNUM
1 \l 1317 M.
BENOIT: Pas de problème. On va préparer des tableaux.
LISTNUM
1 \l 1318 CONSEILLERE
NOEL: Je pense que c'est peut-être plus
simple de faire un petit tableau.
LISTNUM
1 \l 1319 Je
suis sûre que vous avez ça sous la main, mais si vous me donnez tout ça
verbalement, on va un peu perdre le fil.
LISTNUM
1 \l 1320 M.
BENOIT: En fait je l'ai dans ma tête,
mais ce serait plus facile pour vous de le visualiser.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1321 CONSEILLERE
NOEL: Maintenant, je ne sais pas si pour
vous c'est plus facile de faire des regroupements par réseau, mais en autant
qu'on voit l'information clairement. On
veut juste avoir le détail au niveau de la programmation de nouvelles, chacune
des stations en renouvellement.
LISTNUM
1 \l 1322 Mme
LAFLAMME: O.K. De ce qui se fait actuellement.
LISTNUM
1 \l 1323 CONSEILLERE
NOEL: Oui. De ce qui se fait actuellement et ce que vous
entendez faire. Je suis sûre que vous
voulez prolonger vos engagements.
LISTNUM
1 \l 1324 M.
BENOIT: Est-ce que vous voulez le temps
cumulé sur chacune des antennes? Ou vous
voulez avoir un exemple de bulletins?
LISTNUM
1 \l 1325 CONSEILLERE
NOEL: Non, le temps par semaine.
LISTNUM
1 \l 1326 Mme
LAFLAMME: Le nombre de minutes.
LISTNUM
1 \l 1327 CONSEILLERE
NOEL: Oui, par activité.
LISTNUM
1 \l 1328 Mme
LAFLAMME: Correct.
LISTNUM
1 \l 1329 CONSEILLERE
NOEL: Ici j'ai pour CJOI Rimouski, 2
heures 49 minutes dont 24 le week-end.
Je veux savoir combien de ce 2 heures 48 minutes est de la nouvelle
pure, du sport, de la météo, du trafic et de la promotion d'activités
culturelles.
LISTNUM
1 \l 1330 M.
BENOIT: Dans le cas de Rimouski le
trafic on n'en fait pas beaucoup, mais on va vous donner d'autres informations.
LISTNUM
1 \l 1331 CONSEILLERE
NOEL: Mais les gens de Rimouski ne
seront pas d'accord avec vous parce que des fois il faut attendre plus qu'une
minute et quart au coin de Jean-Brillant et je ne sais pas trop quoi.
LISTNUM
1 \l 1332 M.
BENOIT: Sur la 132? On va vous fournir ça.
LISTNUM
1 \l 1333 CONSEILLERE
NOEL: Écoutez, ma mère vivait à Magog et
elle me parlait du trafic à Magog, alors vous comprenez que...
LISTNUM
1 \l 1334 M.
BENOIT: Dans le cas de Magog, j'avoue
que l'été c'est plus problématique avec la circulation.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1335 CONSEILLERE
NOEL: Maintenant, le développement du
contenu canadien, j'ai bien lu la lettre de madame Laflamme, c'est très très
clair, mais est-ce qu'il y a quelque chose que vous voudriez ajouter à ce
niveau-là?
LISTNUM
1 \l 1336 M.
RODRIGUE : Non, madame Noël.
LISTNUM
1 \l 1337 CONSEILLERE
NOEL: C'est la limpidité totale.
LISTNUM
1 \l 1338 M.
RODRIGUE: On a bien partagé le 40 pour
cent qui reste, 20 pour cent à l'oral, en fait aux autres sortes de contenus.
LISTNUM
1 \l 1339 CONSEILLERE
NOEL: Vingt pour cent à l'oral, quand
vous parlez de l'oral c'est probablement la formation de journalistes.
LISTNUM
1 \l 1340 M.
RODRIGUE: C'est journalisme, humour,
animation, et 20 pour cent musique.
LISTNUM
1 \l 1341 CONSEILLERE
NOEL: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1342 LE
PRÉSIDENT: Si vous me permettez, Madame.
LISTNUM
1 \l 1343 CONSEILLERE
NOEL: Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 1344 LE
PRÉSIDENT: Est-ce que vous pouvez avoir
des exemples plus spécifiques? Avez-vous
des idées en tête de la façon dont, effectivement, ces argents-là...
LISTNUM
1 \l 1345 Je
comprends que pour les journalistes vous faites de la formation de différentes
formes, mais pour les animateurs et pour l'humour, avez-vous des projets
spécifiques?
LISTNUM
1 \l 1346 M.
RODRIGUE: La thématique de base,
Monsieur le Président, c'était de profiter de cette opportunité-là et susciter
un intérêt chez les jeunes Canadiens à éventuellement devenir des
contributeurs.
LISTNUM
1 \l 1347 Donc,
on cherche au niveau des écoles, collèges, radio étudiante, journalisme,
formation.
LISTNUM
1 \l 1348 Le
problème qu'on a ce matin, Monsieur le Président, c'est que comme nos ententes
ne sont pas fermées avec les gens avec qui on a commencé à parler, vous allez
comprendre que pour des raisons de stratégie, si je vous donne des noms et que
mon contrat n'est pas fermé, ils vont m'attendre demain matin.
LISTNUM
1 \l 1349 Mais
c'est évident qu'on a en tête notamment, et ça je pense que je peux le nommer
parce que c'est un prolongement d'une entente que nous avions avec l'École
nationale de l'humour, c'est probablement le plus bel exemple que je peux vous
donner.
LISTNUM
1 \l 1350 Pour
le reste, on profite aussi de cette opportunité-là pour aller en région, pour
aller marché par marché voir qu'est-ce qui peut être un contributeur à long
terme pour notre contenu et pour le contenu en général pour la radio. Je dis * notre contenu +, pour la radio en général.
LISTNUM
1 \l 1351 M.
SABBATINI: Je pense que, Pierre, ce
qu'il est important de mentionner aussi, c'est qu'on ne va pas nécessairement y
aller au prorata de la contribution des marchés.
LISTNUM
1 \l 1352 S'il
y a un marché qui a une bonne idée, on va peut-être mettre davantage d'emphase
dans ce marché-là, justement parce que c'est une bonne idée.
LISTNUM
1 \l 1353 CONSEILLERE
NOEL: Ou une école de renom, je pense à
Chicoutimi, par exemple.
LISTNUM
1 \l 1354 M.
SABBATINI: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1355 CONSEILLERE
NOEL: Qui a un programme de journalisme
qui... A Jonquière.
LISTNUM
1 \l 1356 M.
BENOIT: Avec laquelle nous sommes déjà
très impliqués.
LISTNUM
1 \l 1357 CONSEILLERE
NOEL: Mettons qu'on va parler du
Saguenay. De Saguenay.
LISTNUM
1 \l 1358 On
va passer au dernier aspect que je voulais discuter avec vous. C'est les fameux artistes émergents.
LISTNUM
1 \l 1359 Je
vois que vous nous avez fourni une définition ici et je vous avertis tout de
suite que les analyses qu'on a faites ne sont pas faites à partir de la même
définition, alors on n'aura probablement pas les mêmes résultats.
LISTNUM
1 \l 1360 Vous
nous dites :
* Un artiste canadien de langue
française sera considéré comme un artiste émergent jusqu'à ce que l'un ou
l'autre des seuils suivants ait été atteint : une période de six mois
s'est écoulé depuis que les ventes de l'un de ses albums ont atteint le statut
de disque d'or, soit 50 000 copies selon Soundscan. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1361 CONSEILLERE
NOEL: Pouvez-vous me dire ce que ça veut
dire si on met ça à côté de * il était dans le Top 40 +?
LISTNUM
1 \l 1362 Est-ce
qu'il y a des recoupements à faire ou si ce sont deux notions qui sont
complètement aux antipodes?
LISTNUM
1 \l 1363 M.
RODRIGUE: Vous parlez du Top 40 division
radio?
LISTNUM
1 \l 1364 CONSEILLERE
NOEL: De l'ADISQ. Oui.
LISTNUM
1 \l 1365 M.
RODRIGUE: Ou vous parlez du Top 40
ventes?
LISTNUM
1 \l 1366 CONSEILLERE
NOEL: Bonne question. Radio et ventes.
LISTNUM
1 \l 1367 M.
RODRIGUE: C'est sûr que si on parle de
ventes, pour vendre 50 000 copies Soundscan, fatalement il aura fallu
avoir été pendant plusieurs semaines dans le palmarès, à moins que ce soit une
vente soudaine, c'est l'addition de plusieurs bonnes positions au palmarès de
ventes qui, éventuellement, fait atteindre un disque d'or canadien, 50 000
copies vendues.
LISTNUM
1 \l 1368 CONSEILLERE
NOEL: Parce que le palmarès, le Top 40,
par exemple, ce sont les ventes par semaine, c'est ça?
LISTNUM
1 \l 1369 M.
RODRIGUE: Exact. A chaque semaine il y a un bulletin qui
dit : * Voici quels ont été les
meilleurs vendeurs la semaine dernière + et il y a un palmarès de dressé.
LISTNUM
1 \l 1370 En
même temps, il y a aussi un palmarès des chansons les plus diffusées à la radio
dans le territoire. Là le recoupement,
évidemment, il n'est pas automatique ou ça n'arrivera pas toujours qu'un
artiste doive jouer à la radio pour vendre ou qu'un artiste, parce qu'il joue à
la radio, vend.
LISTNUM
1 \l 1371 Il
y a différentes sortes d'artistes, il y a des artistes qui ont moins besoin de
radiodiffusion de leurs nouvelles ouvres pour vendre et il y en a d'autres,
inversement, qui peuvent être très très longtemps dans les palmarès sans avoir
un impact nécessairement sur les ventes.
LISTNUM
1 \l 1372 CONSEILLERE
NOEL: Si je comprends bien, votre notion
d'artiste émergent n'est pas, elle, le reflet du nombre de diffusion, donc du
palmarès de diffusion, mais du palmarès de ventes.
LISTNUM
1 \l 1373 M.
RODRIGUE: Comme vous pouvez le voir, parce
que vous avez arrêté votre lecture après la première des éventualités.
LISTNUM
1 \l 1374 CONSEILLERE
NOEL:
* Une période de 48 mois. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1375 M.
RODRIGUE: Exact.
LISTNUM
1 \l 1376 CONSEILLERE
NOEL: Quarante-huit mois, 4 fois 12,
c'est 4 ans.
LISTNUM
1 \l 1377 M.
RODRIGUE: Ce qu'on a fait, madame Noël,
on s'est assis avec l'ADISQ dernièrement.
LISTNUM
1 \l 1378 CONSEILLERE
NOEL: Je vois ça.
LISTNUM
1 \l 1379 M.
RODRIGUE: Comme ça arrive souvent dans
le processus de renouvellement ou de comparution devant le Conseil, on s'est
assis avec l'ADISQ et on s'est dit : * Est-ce qu'on n'essaie pas
ensemble de trouver une définition sur laquelle on s'entendrait? +
LISTNUM
1 \l 1380 Avec
des ajustements de part et d'autre, on a accouché à la fin de la semaine
dernière de cette définition sur laquelle on s'entend.
LISTNUM
1 \l 1381 Un
artiste va être émergent jusqu'à la première des deux éventualités.
LISTNUM
1 \l 1382 CONSEILLERE
NOEL: O.K.
LISTNUM
1 \l 1383 M.
RODRIGUE: Quarante-huit mois après la
sortie de son album, la première mise en marché de son premier album, ou six
mois après le moment où l'artiste a vendu 50 000 copies selon les rapports
de Soundscan.
LISTNUM
1 \l 1384 CONSEILLERE
NOEL: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1385 Est-ce
que, à part l'ADISQ et Astral, il y a d'autres radiodiffuseurs qui sont...
LISTNUM
1 \l 1386 Parce
que dans la lettre de madame Laflamme, on parlait de discussion pour arriver à
une définition commune pour le 1er septembre 2007, n'est-ce pas?
LISTNUM
1 \l 1387 Je
veux savoir si en quelque part ça va pouvoir servir de base à une discussion
éventuelle pour arriver à une définition commune d'un artiste émergent.
LISTNUM
1 \l 1388 Mme
LAFLAMME: Il y a eu quelques discussions
avec l'ACR, mais disons que ce n'est pas une définition concertée par tous à ce
jour.
LISTNUM
1 \l 1389 CONSEILLERE
NOEL: Est-ce que vous avez l'intention
de vous asseoir avec vos collègues?
LISTNUM
1 \l 1390 Mme
LAFLAMME: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1391 CONSEILLERE
NOEL: Parce que, je veux dire, la réalité
du Québec et la réalité du reste du Canada, je pense qu'on parle de deux
réalités différentes en termes de musique, pas seulement en termes de langues,
mais en termes de radiodiffusion.
LISTNUM
1 \l 1392 Est-ce
que vos collègues, vos co-radiodiffuseurs au Québec, est-ce que vous allez
essayer d'avoir une position commune vis-à-vis l'ACR à ce niveau-là?
LISTNUM
1 \l 1393 Mme
LAFLAMME: Oui.
LISTNUM
1 \l 1394 En
fait, comme Pierre vous l'a expliqué, disons que l'entente avec l'ADISQ est
arrivée la semaine dernière.
LISTNUM
1 \l 1395 CONSEILLERE
NOEL: Est arrivée la semaine dernière
parce que c'était les journées de l'ADISQ.
LISTNUM
1 \l 1396 Mme
LAFLAMME: Enfin, vendredi pour être plus
précis. Alors, c'est sûr qu'on va
continuer les discussions avec les autres radiodiffuseurs et avec l'ACR.
LISTNUM
1 \l 1397 M.
RODRIGUE: Madame Noël, si vous me
permettez, je pense que l'ADISQ devrait, maintenant que c'est public...
LISTNUM
1 \l 1398 Je
les connais assez bien pour savoir qu'ils vont aller voir nos collègues...
LISTNUM
1 \l 1399 CONSEILLERE
NOEL: Ils sont juste derrière.
LISTNUM
1 \l 1400 M.
RODRIGUE: Je ne les ai pas vus parce que
je suis assis...
LISTNUM
1 \l 1401 CONSEILLERE
NOEL: Je vois madame Solange en arrière.
LISTNUM
1 \l 1402 M.
RODRIGUE: Ah bon. Vous avez une vue sur l'assistance.
LISTNUM
1 \l 1403 J'ai
l'impression que l'ADISQ va communiquer cette définition-là aux autres
radiodiffuseurs et éventuellement on pourrait s'entendre tous sur la même
définition.
LISTNUM
1 \l 1404 Mais
c'est celle à laquelle on en est arrivé dans nos conversations avec l'ADISQ.
LISTNUM
1 \l 1405 CONSEILLERE
NOEL: Disons qu'il y a un progrès.
LISTNUM
1 \l 1406 M.
RODRIGUE: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1407 CONSEILLERE
NOEL: Étant donné que les représentants
des artistes et un des gros radiodiffuseurs se sont entendus sur une
définition, quand même.
LISTNUM
1 \l 1408 Mme
LAFLAMME: C'est exact.
LISTNUM
1 \l 1409 M.
RODRIGUE: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1410 LE
PRÉSIDENT: Est-ce que je peux poser une
question?
LISTNUM
1 \l 1411 CONSEILLERE
NOEL: Ah oui.
LISTNUM
1 \l 1412 LE
PRÉSIDENT: En demeurant sur ce sujet-là,
et je vais prendre un exemple, ce n'est malheureusement pas une pièce neuve en
langue française, mais au cours des six derniers mois, on a mis sur le marché
un CD de Gregory Charles qui s'appelle * I Thought of You + et c'était son premier, à ma
connaissance.
LISTNUM
1 \l 1413 Il
se classe où dans votre définition dans les deux... Parce que si j'ai bien compris, il s'est
vendu 300 000 copies en dedans d'une semaine.
LISTNUM
1 \l 1414 M.
RODRIGUE: Selon la première définition,
six mois après le moment où son album a eu le statut de disque d'or, ce qui est
arrivé la première semaine de ses ventes, donc six mois plus tard il n'était
plus un artiste émergent. On ne le
considérait plus un artiste émergent.
LISTNUM
1 \l 1415 LE
PRÉSIDENT: Mais pendant six mois il
était un artiste émergent.
LISTNUM
1 \l 1416 M.
RODRIGUE: Absolument.
LISTNUM
1 \l 1417 LE
PRÉSIDENT: Mais si c'était déjà une
personnalité fort connue, même par la chanson, mais c'était son premier
disque. Il était connu par spectacles et
par la télévision, il n'était pas connu par l'enregistrement sonore.
LISTNUM
1 \l 1418 CONSEILLERE
NOEL: Je ne sais pas si c'est moi, mais
moi j'ai un album de Gregory Charles qui date d'une couple d'années qui
s'appelle * Noir et Blanc +.
LISTNUM
1 \l 1419 M.
RODRIGUE: C'est vrai. Mais c'est un album qui était anglais. Un album anglais.
LISTNUM
1 \l 1420 LE
PRÉSIDENT: * Noir et Blanc +, c'est un DVD.
LISTNUM
1 \l 1421 M.
RODRIGUE: Non, non, non, il y a eu un
album aussi, un album gospel deux ans auparavant qui était, excusez-moi, un
album qui était français et anglais, je pense.
LISTNUM
1 \l 1422 Il
s'appelait comme son spectacle, mais il n'avait rien à voir avec, vous savez,
par exemple, les gens qui demandent telle chanson, telle autre chanson.
LISTNUM
1 \l 1423 Mais,
Monsieur le Président, c'est sûr que dans discussions avec l'ADISQ, une des
premières choses qu'on a faites, on a dit : * Si on ne discute que des
exceptions, on ne s'entendra jamais sur une règle +.
LISTNUM
1 \l 1424 Vous
le savez, il y a Marie-Élaine Thibert, il y a des trucs comme ça.
LISTNUM
1 \l 1425 LE
PRÉSIDENT: C'est parce que j'essaie de
comprendre...
LISTNUM
1 \l 1426 M.
RODRIGUE: Mais je vous explique.
LISTNUM
1 \l 1427 LE
PRÉSIDENT: La mécanique. Parce que, effectivement, à escient j'ai
choisi un grand succès pour voir qu'est-ce qui arrivait, parce que,
effectivement, j'aurais pu prendre mon dernier CD.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1428 M.
RODRIGUE: Ou le mien.
LISTNUM
1 \l 1429 Mais
c'est vrai qu'à chaque année, il y aura un ou deux artistes qui viendront un
peu nous faire douter de la définition, mais quand on regardera 99 pour cent de
son applicabilité, il me semble que c'est là, je pense, l'entente qui va rallier
tout le monde, la définition qui va rallier tout le monde.
LISTNUM
1 \l 1430 Vous
l'avez dit, madame Noël, si un groupe comme Astral peut s'entendre avec
l'ADISQ, pour moi ça ne fait aucun doute que nos collègues radiodiffuseurs
pourraient s'inspirer de cette entente-là et arriver au même genre de
définition.
LISTNUM
1 \l 1431 CONSEILLERE
NOEL: Alors, si la définition survit, je
pense qu'au moins on aura fait un pas en avant à savoir on parlera tous la même
langue.
LISTNUM
1 \l 1432 Parce
que la suite de mes questions, vous allez voir, partent d'une définition qui
est un peu différente, notre définition qu'on a appliquée à vos rapports et on
arrive avec des résultats qui sont également surprenants, mais il faut que vous
compreniez qu'à défaut d'avoir une définition, on a utilisé la nôtre.
LISTNUM
1 \l 1433 Moi
j'avais des questions, notamment sur Énergie et RockDétente. Notre définition c'était qu'une fois qu'une
chanson avait atteint le Top 40, l'artiste demeurait émergent pendant une
année.
LISTNUM
1 \l 1434 On
avait fait une exception à ça parce qu'il y a des artistes qui n'ont jamais
fait le Top 40, qui roulent depuis toujours, ça aurait été le cas de notre ami
Gregory Charles, qui roulent tout le temps, mais qui ne sont jamais sur le Top
40, nous, on les avait éliminés de la catégorie des artistes émergents.
LISTNUM
1 \l 1435 A
partir de ça, on a fait une analyse détaillée en vue des audiences
d'aujourd'hui, de vos rapports, des rapports que vous avez déposés depuis 2004
pour Énergie et RockDétente, et c'était des rapports qui avaient été présentés
dans un format sur lequel vous aviez consulté et l'ADISQ et l'Uda à l'époque,
en 2001, pour le montage du rapport.
LISTNUM
1 \l 1436 En
faisant l'analyse, en tenant compte de ce que je vous ai dit sur la définition
d'un artiste émergent, on a constaté une diminution des rotations de nouveautés
et des artistes émergents sur les ondes d'Énergie, soit une diminution des
rotations de nouveautés de sept pour cent entre la première année, 2004, et la
troisième année, 2006.
LISTNUM
1 \l 1437 Compte
tenu des caveats que j'ai mis dans ma
question, pouvez-vous nous dire à quoi c'est dû?
LISTNUM
1 \l 1438 M.
RODRIGUE: Juste un complément de
question, madame Noël, est-ce que c'était moins de diffusion ou c'est juste en
pourcentage?
LISTNUM
1 \l 1439 CONSEILLERE
NOEL: C'est le nombre de chansons par
artiste émergent en rotation.
LISTNUM
1 \l 1440 M.
RODRIGUE: Mais est-ce que c'était, par
exemple, le pourcentage de 2004, je dis n'importe quoi, était à 30 et là il est
à 23? Ou c'est en unités?
LISTNUM
1 \l 1441 CONSEILLERE
NOEL: Écoutez, si on regarde dans
Énergie, il était, en 2004, à 61, ce n'est pas mauvais, 61 pour cent, et en
2006 il était tombé à 47 pour cent, une baisse de 14 pour cent.
LISTNUM
1 \l 1442 M.
LALLIER : Juste une question. Est-ce que ça a été comptabilisé en termes de
rotation ou seulement en termes de pièces?
LISTNUM
1 \l 1443 CONSEILLERE
NOEL: En termes de dans les nouveautés.
LISTNUM
1 \l 1444 M.
LALLIER: Parce que dans les nouveautés,
dans le rapport, les rotations sont sur un trimestre. Je vais vous donner un exemple.
LISTNUM
1 \l 1445 Si
une pièce est ajoutée, mettons que le trimestre est de janvier à mars, si la
pièce est ajoutée au mois de mars, vous avez seulement les rotations pour cette
période-là, mais évidemment les rotations continuent au mois d'avril et au mois
de mai et le rapport ne donne pas cette information-là.
LISTNUM
1 \l 1446 Cet
aspect-là peut jouer, je pense, dans le résultat.
LISTNUM
1 \l 1447 CONSEILLERE
NOEL: Est-ce qu'il y aurait des
perfections à apporter à votre rapport?
LISTNUM
1 \l 1448 M.
LALLIER: Non.
LISTNUM
1 \l 1449 CONSEILLERE
NOEL: Une amélioration à apporter à
votre...
(HORS MICRO)
LISTNUM
1 \l 1450 CONSEILLERE
NOEL: Les chiffres que je vous donne,
c'est fait avec le nombre d'artistes émergents et d'ouvres.
LISTNUM
1 \l 1451 M.
LALLIER: Des fois ça peut être une
question de choix de programmation aussi.
Par exemple le week-end sur Énergie, on a une émission qui s'appelle * Le Party de 5 @ 8+ le samedi dimanche où on va plus
vaste au niveau de l'étendue des années, au niveau musical, on y va plus dans
un style musical qui est très party, mais pas nécessairement juste sur de la
nouveauté, alors des fois un changement de programmation comme ça peut faire
une différence.
LISTNUM
1 \l 1452 C'est
quand même huit heures, en fait c'est six heures par semaine, donc six heures
par semaine multiplié par le nombre de semaines dans une année, ça peut faire
une différence au niveau du pourcentage.
LISTNUM
1 \l 1453 C'est
vraiment au niveau de la programmation parce qu'au niveau de la stratégie
générale de l'antenne, je vous dirais qu'il y a des émissions où on met
beaucoup plus d'artistes émergents qu'on mettait avant.
LISTNUM
1 \l 1454 Je
pense entre autres sur Énergie aux émissions de soirée à partir de
18 h 00 où on a évacué beaucoup de matériel plus vieux pour faire
place aux artistes de la relève, il y a beaucoup d'artistes qui ont commencé
dans ce bloc-là et les feedbacks qu'on avait de l'auditoire, en fait...
LISTNUM
1 \l 1455 CONSEILLERE
NOEL: Pendant que les vieux regardent la
télévision, les jeunes écoutent la radio, c'est ça?
LISTNUM
1 \l 1456 M.
LALLIER: Les jeunes écoutent la radio le
soir, absolument.
LISTNUM
1 \l 1457 M.
SABBATINI: Mais André, si je peux me
permettre.
LISTNUM
1 \l 1458 D'une
façon générale, ce n'est pas en ligne avec les discussions qu'on a à l'interne.
LISTNUM
1 \l 1459 Notre
compréhension, c'est pour ça qu'on est étonné quand même, on voudrait vérifier
les chiffres, mais nos compréhensions à l'interne, c'est qu'effectivement,
depuis 2002, 2003, 2004 on joue beaucoup plus d'artistes émergents, beaucoup
plus de nouveautés et donc on devrait voir une croissance et non pas une
diminution.
LISTNUM
1 \l 1460 N'est-ce
pas?
LISTNUM
1 \l 1461 CONSEILLERE
NOEL: Écoutez, vous avez une diminution
d'après les calculs et selon la définition que nous avons retenue, vous avez
une diminution chez Énergie, mais une croissance de 18 pour cent chez
RockDétente.
LISTNUM
1 \l 1462 Peut-être
qu'à un moment donné ce serait une bonne idée de vous asseoir avec les membres
du personnel et qu'on s'entende sur la façon de comptabiliser les choses parce
que je pense qu'on va avoir un dialogue de sourds ici si on ne s'entend pas sur
la méthodologie.
LISTNUM
1 \l 1463 M.
LALLIER: Si on ne part pas des mêmes
chiffres, c'est sûr.
LISTNUM
1 \l 1464 M.
RODRIGUE: Madame Noël, avec respect, la
définition de prendre un artiste qui a été une fois dans le Top 40 radiodiffusé
et que là il sort, je vais vous donner un exemple.
LISTNUM
1 \l 1465 Moi,
je ne pense pas qu'un artiste cesse d'être émergent parce qu'il a eu une
présence dans le Top 40.
LISTNUM
1 \l 1466 Dans
mon ancienne vie, je peux vous dire que souvent le succès nous est arrivé au
quatrième single.
LISTNUM
1 \l 1467 CONSEILLERE
NOEL: C'est sûr qu'à partir du moment où
tout le monde marche sur la même définition d'un artiste émergent, on va savoir
de quoi on parle.
LISTNUM
1 \l 1468 M.
RODRIGUE: Exact. Pour reprendre vos chiffres, si un artiste,
par exemple, a été en 35e position et que vous l'avez évacué et que nous, on
l'a rentré pour deux autres singles, c'est sûr que les chiffres ne balancent
plus.
LISTNUM
1 \l 1469 Il
faudrait regarder votre méthodologie de travail, ce qui sera plus simple avec
la nouvelle définition.
LISTNUM
1 \l 1470 CONSEILLERE
NOEL: Je vous invite fortement à parler
avec les gens du personnel chez nous et peut-être qu'on en arrivera à avoir des
chiffres qui sont comparables parce que là j'ai l'impression qu'on compare des
pommes avec des oranges.
LISTNUM
1 \l 1471 Mme
LAFLAMME: Ça nous fera plaisir de
participer à une discussion.
LISTNUM
1 \l 1472 CONSEILLERE
NOEL: Qui sont d'excellents fruits tous
les deux, mais ce n'est pas la même chose.
LISTNUM
1 \l 1473 Écoutez,
moi je n'ai pas vraiment d'autres questions parce que plus j'essaie de
comprendre ou de comparer mes chiffres et vos chiffres, moins je trouve de
points de comparaison.
LISTNUM
1 \l 1474 Je
pense qu'il serait peut-être important, justement, que vous vous assoyiez avec
les gens du Conseil, le personnel qui fait l'analyse, pour arriver à ce qu'on
compare les mêmes choses.
LISTNUM
1 \l 1475 J'avais
pris note du contenu de votre lettre du 12 janvier, madame Laflamme, au sujet
des artistes émergents qui n'émergeraient pas de vos discussions avant le mois
de septembre, je suis bien contente de voir qu'ils ont la tête hors de l'eau.
LISTNUM
1 \l 1476 Éventuellement,
quand vous allez remettre ensemble tous vos efforts entre radiodiffuseurs, ils
vont pouvoir monter sur le quai flottant.
LISTNUM
1 \l 1477 Monsieur
le Président, je n'ai pas d'ai pas d'autres questions.
LISTNUM
1 \l 1478 Mme
LAFLAMME: Est-ce que je peux juste
apporter une précision? Parce qu'on
était dans les rapports sur la diversité.
Juste sur la condition de licence.
LISTNUM
1 \l 1479 Parce
que je comprends que vous voulez qu'on redépose des demandes pour modifier nos
licences, mais la condition de licence qui traite du rapport sur la diversité,
dans la transaction Télémédia, c'était prévu que c'était pour la durée des
avantages tangibles.
LISTNUM
1 \l 1480 Donc
c'est à partir de 2003 jusqu'au paiement final des avantages tangibles.
LISTNUM
1 \l 1481 Si
on renouvelle les licences pour une période de sept ans, sûrement pas que la
condition de licence devrait durer pour sept ans. En tout cas ce n'est pas ça qui est écrit
dans la décision avec Télémédia.
LISTNUM
1 \l 1482 Je
voulais juste apporter cette précision.
LISTNUM
1 \l 1483 LE
PRÉSIDENT: On note votre commentaire.
LISTNUM
1 \l 1484 Mme
LAFLAMME: D'accord. Merci.
LISTNUM
1 \l 1485 CONSEILLERE
NOEL: On a votre commentaire.
LISTNUM
1 \l 1486 Je
ne vous lirai pas la dernière phrase que j'avais écrite ici... Oui, oui, je vais vous la lire.
* Je prends pour acquis que vous
continuerez de nous soumettre ces rapports. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1487 CONSEILLERE
NOEL: Que ce soit par condition de
licence ou autrement, je dois vous dire que c'est important parce que ça permet
de savoir où est-ce qu'on s'en va.
LISTNUM
1 \l 1488 C'est
une note sur laquelle je voudrais vous laisser.
C'est important parce que ça permet de parler...
LISTNUM
1 \l 1489 Éventuellement
on parlera tous la même langue quand on va parler nouveauté et de diversité.
LISTNUM
1 \l 1490 Mme
LAFLAMME: On prend bonne note de vos
préoccupations et on ose croire que tous les autres radiodiffuseurs avec lesquels
nous sommes en concurrence auront les mêmes conditions de licence parce que le
but étant d'avoir tous les mêmes règles du jeu.
LISTNUM
1 \l 1491 CONSEILLERE
NOEL: Un petit point qui manquait dans
vos rapports, c'est les heures de diffusion.
Si on pouvait avoir les heures de diffusion, ça nous permettrait de
mieux comprendre aussi.
LISTNUM
1 \l 1492 Est-ce
que dans vos rapports vous pouvez ajouter les heures de diffusion des artistes
émergents?
LISTNUM
1 \l 1493 C'est
un point qui fascine nos analystes, je dois vous dire.
LISTNUM
1 \l 1494 Mme
LAFLAMME: Ça devient un fardeau
administratif quand même énorme.
LISTNUM
1 \l 1495 CONSEILLERE
NOEL: Énorme?
LISTNUM
1 \l 1496 C'est
ce que je veux savoir, est-ce que c'est faisable ou si...
LISTNUM
1 \l 1497 M.
BENOIT: C'est énorme de recenser toutes
les... à chaque fois qu'une pièce va être jouée, de vous recenser l'heure et
tout, on va...
LISTNUM
1 \l 1498 CONSEILLERE
NOEL: Même madame Solange à l'autre bout
me lance des regards désespérés.
LISTNUM
1 \l 1499 Alors,
je pense que nos analystes vont devoir se contenter de ce qu'ils ont.
LISTNUM
1 \l 1500 M.
BENOIT: Je suggérerais peut-être qu'on
organise peut-être une rencontre avec les analystes, faire visiter nos
installations, voir la façon dont ça fonctionne pour que vous ayez une bonne
compréhension.
LISTNUM
1 \l 1501 CONSEILLERE
NOEL: Ça c'est une excellente idée.
LISTNUM
1 \l 1502 M.
BENOIT: Parce que si on va à
l'inverse...
LISTNUM
1 \l 1503 Mme
LAFLAMME: Il faudrait engager des
analystes.
LISTNUM
1 \l 1504 CONSEILLERE
NOEL: On est là pour voir ce qui est
faisable.
LISTNUM
1 \l 1505 Mme
LAFLAMME: C'est ça.
LISTNUM
1 \l 1506 CONSEILLERE
NOEL: Voilà. Merci.
LISTNUM
1 \l 1507 Moi
je vous remercie, je n'ai pas d'autres questions, Monsieur le Président.
LISTNUM
1 \l 1508 LE
PRÉSIDENT: Madame la conseillère Cram.
LISTNUM
1 \l 1509 CONSEILLERE
CRAM : Merci.
LISTNUM
1 \l 1510 Monsieur
Sabbatini, vous avez dit que vous vouliez avoir les mêmes règles que les autres
avec la programmation locale.
LISTNUM
1 \l 1511 Ce
que ça veut dire pour moi est que vous allez diminuer votre programmation
locale.
LISTNUM
1 \l 1512 Ce
qui me concerne, qu'est-ce que vous allez faire avec la programmation
directement aux localités de licence?
LISTNUM
1 \l 1513 Vous
avez dit, monsieur Benoît, je pense que votre nouvelle est 70 pour cent locale
et 100 pour cent quelquefois, est-ce que vous allez garder ces règles, votre
nombre d'heures de programmation locale?
LISTNUM
1 \l 1514 M.
BENOIT: Notre intention, ce n'est pas de
diminuer ces heures-là. Au contraire, ce
qu'on disait, c'était au même type que d'avoir les mêmes conditions que tous
nos autres compétiteurs ou radiodiffuseurs.
LISTNUM
1 \l 1515 CONSEILLERE
CRAM: Mais vous voulez être capables de
diminuer.
LISTNUM
1 \l 1516 M.
BENOIT: On n'a pas cette intention-là,
encore une fois sur Énergie on n'a aucune condition de licence et on fait
pratiquement le double de nos heures de programmation locale.
LISTNUM
1 \l 1517 C'est
juste d'être harmonisés avec l'ensemble des autres radiodiffuseurs. Telle est simplement notre intention.
LISTNUM
1 \l 1518 M.
SABBATINI: Madame Cram, comme je l'ai
spécifié tantôt, madame Noël a utilisé le mot * crainte + tantôt.
LISTNUM
1 \l 1519 Quand
on s'est présenté devant le Conseil en 2002 dans le cadre de la transaction Télémédia,
il y avait des craintes qu'on puisse diffuser réseau, montréaliser les ondes.
LISTNUM
1 \l 1520 CONSEILLERE
CRAM: Oui.
LISTNUM
1 \l 1521 M.
SABBATINI: Des craintes qui n'étaient
pas justifiées.
LISTNUM
1 \l 1522 Notre
philosophie est de faire une opération locale, c'est ce qui fait le succès de
la radio contre la radio-satellite, contre la radio-Internet. C'est pour ça qu'on a des bonnes cotes
d'écoute, on l'a mentionné aussi tantôt, et nous sommes fiers de la performance
de nos cotes d'écoute.
LISTNUM
1 \l 1523 A
ce moment-là il y avait des craintes et il était justifié pour le Conseil de
nous imposer des conditions.
LISTNUM
1 \l 1524 En
fait, nous avions pris l'engagement, ces engagements-là sont devenus des
conditions.
LISTNUM
1 \l 1525 Tout
ce qu'on dit aujourd'hui, cinq ans plus tard avec un univers qui est tout à
fait différent, avec 12 nouvelles stations de radio, il y a d'autres joueurs
qui ont des réseaux qui n'ont pas ces conditions de licence là.
LISTNUM
1 \l 1526 Tout
ce qu'on souhaite ici, c'est aujourd'hui, une fois qu'on a prouvé que les
craintes étaient exagérées, qu'on est un bon joueur, qu'on est un excellent
joueur de la radio, que nos cotes d'écoute sont performantes parce qu'on fait
de la programmation locale en quantité fort importante, on souhaiterait tout
simplement avoir les mêmes règles du jeu pour tous les radiodiffuseurs.
LISTNUM
1 \l 1527 Notre
intention, encore une fois, n'est pas de diminuer nos heures locales.
LISTNUM
1 \l 1528 CONSEILLERE
CRAM: Merci.
LISTNUM
1 \l 1529 LE
PRÉSIDENT: Merci, Madame.
LISTNUM
1 \l 1530 Monsieur
Sabbatini, dans votre présentation orale ce matin, je vous cite à la page 3,
vous dites :
* Des outils qui apparaissent
performants puisque nos trois réseaux de langue française cumulent quelques 35
millions d'heures d'écoute annuellement. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1531 LE
PRÉSIDENT: Je sais que BBM fait des
données hebdomadaires, d'où tenez-vous votre donnée annuelle?
LISTNUM
1 \l 1532 M.
SABBATINI: En fait, je pense qu'on
voulait plutôt mentionner que sur une base annuelle, en moyenne selon les
sondages on réalise 35 millions d'heures d'écoute.
LISTNUM
1 \l 1533 Comme
vous le savez, on a maintenant quatre sondages par année, en moyenne quand on
totalise l'ensemble de nos réseaux, on a 35 millions d'heures à chaque sondage
BBM.
LISTNUM
1 \l 1534 LE
PRÉSIDENT: Ça c'est basé sur les
semaines sondées et non, évidemment, en élargissant et en disant : * Il y a 52 semaines par année,
on a une moyenne de tant. +
LISTNUM
1 \l 1535 Ce
35 millions là d'heures représente quelque chose comme quoi, 7 fois 4, 28
semaines?
LISTNUM
1 \l 1536 M.
BENOIT: Je peux vous donner des données
très précises. Lors du dernier sondage,
les réseaux Énergie, RockDétente et BoomFM ont cumulé 34 998 000
heures d'écoute.
LISTNUM
1 \l 1537 Aux
sondages précédents, on en avait cumulé...
LISTNUM
1 \l 1538 LE
PRÉSIDENT: Ça c'était le sondage.
LISTNUM
1 \l 1539 M.
BENOIT: Tout à fait.
LISTNUM
1 \l 1540 LE
PRÉSIDENT: C'est un sondage, donc.
LISTNUM
1 \l 1541 M.
BENOIT: Exactement.
LISTNUM
1 \l 1542 LE
PRÉSIDENT: Par périodes de sondage, vous
dites : * On maintient 35 millions
d'heures. +
LISTNUM
1 \l 1543 M.
SABBATINI: C'est ça.
LISTNUM
1 \l 1544 Pour
répondre à votre autre question, monsieur Arpin, la radio est de plus en plus
complexe, on a maintenant quatre sondages par année qui sont de huit semaines
chacune. Alors, c'est 4 fois 8, 32 sur
52 semaines.
LISTNUM
1 \l 1545 LE
PRÉSIDENT: Je suis moins généreux que
BBM.
LISTNUM
1 \l 1546 M.
SABBATINI: Avec BBM, on va maintenant
être sondé 52 semaines par année à partir de janvier.
LISTNUM
1 \l 1547 LE
PRÉSIDENT: En janvier prochain.
LISTNUM
1 \l 1548 Vous
avez dit aussi dans le paragraphe précédent que vous aviez développé :
* Des outils de recherche et de
mesures d'appréciation du produit qui sont sans doute les plus sophistiqués au
Canada et peut-être même en Amérique du Nord. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1549 LE
PRÉSIDENT: Est-ce que vous pouvez
élaborer? Ça intéresse le Conseil de
savoir ce que...
LISTNUM
1 \l 1550 M.
BENOIT: D'une part nous avons à
l'interne un service de recherche qui est ultra performant.
LISTNUM
1 \l 1551 En
fait, tous les soirs de la semaine on a une équipe de sondeurs qui sondent la
population au niveau de la musique, s'ils aiment les pièces musicales ou pas,
s'ils les ont écoutées, s'ils les connaissent.
LISTNUM
1 \l 1552 Qui
sonde également l'opinion de tous les Québécois sur ce qu'ils préfèrent à la
radio en termes de contenus, en termes de préoccupations.
LISTNUM
1 \l 1553 On
fait également affaire avec la maison CROP et chaque année on suit les
tendances socioculturelles des Québécois.
LISTNUM
1 \l 1554 On
fait également affaire avec une firme allemande, Brand Support, qui nous aide à
focusser davantage sur nos formats musicaux.
LISTNUM
1 \l 1555 On
fait des auditoriums testing six fois par année dans le marché de Montréal.
LISTNUM
1 \l 1556 On
a toute la recherche sur Internet.
LISTNUM
1 \l 1557 On
fait également affaire avec une firme de Los Angeles, Polack Media, pour nous
guider dans nos choix de programmation.
LISTNUM
1 \l 1558 Je
ne pense pas qu'il y ait d'autres radiodiffuseurs qui utilisent autant de
ressources internes et externes pour, justement, adresser tous nos soucis à
l'égard de notre programmation.
LISTNUM
1 \l 1559 LE
PRÉSIDENT: Maintenant, ma question va à
monsieur Lallier.
LISTNUM
1 \l 1560 Encore
à la page 9 de votre présentation orale, vous dites à la fin, au
paragraphe :
* Notre dernier rapport de
diversité montre que 30 pour cent des rotations de pièces musicales
francophones sont consacrées à des nouveautés alors qu'à Énergie on parle de 48
pour cent. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1561 LE
PRÉSIDENT: Vous ne faites pas de
distinction entre une nouveauté et un talent émergent.
LISTNUM
1 \l 1562 Mme
LAFLAMME: Non, c'est vraiment basé sur
le rapport qu'on fait actuellement qui parle de nouveautés, qui ne parle pas
d'artistes émergents.
LISTNUM
1 \l 1563 LE
PRÉSIDENT: Donc c'est sur le rapport tel
qu'actuel et non en vertu des nouvelles définitions que vous avez établi
avec...
LISTNUM
1 \l 1564 Mme
LAFLAMME: Exactement.
LISTNUM
1 \l 1565 LE
PRÉSIDENT: Vous, madame Laflamme, à la
page 15, ça commence en bas de la page 14 c'est-à-dire :
* Notre désir sincère de
diffuser et de promouvoir de la musique d'artistes d'ici, sont profondément
inscrits dans notre philosophie opérationnelle et n'ont nul besoin d'une
réglementation contraignante pour s'exprimer. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1566 LE
PRÉSIDENT: C'est ce qui vous amène, je
suppose, à la définition que vous avez déposée en annexe à votre présentation
orale?
LISTNUM
1 \l 1567 Mme
LAFLAMME: C'est exact.
LISTNUM
1 \l 1568 LE
PRÉSIDENT: Est-ce que l'ADISQ a une
copie de cette annexe-là? Parce que je
vois qu'elle apparaît sous le nom d'Astral Media Radio, mais pour qu'on
s'assure, au moment où ils vont comparaître, que c'est bel et bien sur le même
texte que vous vous êtes entendus?
LISTNUM
1 \l 1569 Mme
LAFLAMME: En fait ils ont une copie du
texte parce qu'on a échangé sur le texte, mais sur cette annexe-là
particulièrement, non.
LISTNUM
1 \l 1570 LE
PRÉSIDENT: Pendant la pause...
LISTNUM
1 \l 1571 Mme
LAFLAMME: On va leur donner.
LISTNUM
1 \l 1572 LE
PRÉSIDENT: Vous voulez leur donner, donc
qu'on puisse s'assurer que...
LISTNUM
1 \l 1573 CONSEILLERE
NOEL: Qu'on parle tous la même langue.
LISTNUM
1 \l 1574 LE
PRÉSIDENT: Qu'on parle tous la même
langue et au moment de la réplique, si ce n'était pas le même texte sur lequel
vous vous entendiez, vous nous direz c'est quoi les différences.
LISTNUM
1 \l 1575 Avez-vous
des émissions réseau qui proviendraient de d'autres localités que de
Montréal? Que ce soit sur un ou l'autre
des réseaux, que Boom sûrement puisque forcément il faut que ça parvienne
d'ailleurs que Montréal, il n'y a pas de station Boom à Montréal.
LISTNUM
1 \l 1576 Je
restreins ma question à RockDétente et Énergie.
LISTNUM
1 \l 1577 M.
BENOIT: On l'a sur Énergie dans des
émissions à réseau régional entre Rouyn et Val d'Or.
LISTNUM
1 \l 1578 On
a déjà eu une émission en provenance de Québec, mais dans la grille actuelle...
LISTNUM
1 \l 1579 C'est
à peu près tout ce qu'il y a entre Boom et Énergie Abitibi.
LISTNUM
1 \l 1580 LE
PRÉSIDENT: Est-ce qu'il y a des
contraintes particulières au fait qu'il n'y a pas d'émissions qui proviennent
de d'autres localités que de Montréal?
Est-ce que ce sont des contraintes d'ordre technologique?
LISTNUM
1 \l 1581 M.
BENOIT: Non, pas du tout.
LISTNUM
1 \l 1582 Les
émissions, quand on parle des * Grandes Gueules + ou qu'on parle de * La Vraie Vie + sur RockDétente qui sont nos deux
émissions en réseau, on les promène beaucoup vers l'extérieur, donc ils font
des émissions notamment du marché de Québec, du marché de Gatineau.
LISTNUM
1 \l 1583 Mais
non, on demeure toujours très ouverts à créer un produit qui puisse parvenir de
l'extérieur. On a toutes les facultés et
facilités techniques pour réaliser ça.
LISTNUM
1 \l 1584 LE
PRÉSIDENT: Vous venez juste de
mentionner * Les Grandes Gueules +, on a lu récemment dans les
journaux que cette émission-là perdrait ses talents, à tout le moins
principaux, je pense que vous n'êtes pas une entreprises sans réserve et que
vous êtes déjà en train de plancher sur quelque chose, mais est-ce que ce sera
des émissions locales ou ce sera une autre émission réseau?
LISTNUM
1 \l 1585 M.
BENOIT: Notre intention, c'est de
conserver le créneau réseau. Comme vous
le savez, * Les Grandes Gueules +, qui quittent la radio après 15
ans, ont obtenu des scores incroyables en rejoignant près de
1 200 000 personnes par semaine dans ce créneau-là, c'est tout un
défi pour nous.
LISTNUM
1 \l 1586 Mais
notre intention c'est d'offrir une programmation de haut niveau, de grande
qualité pour l'ensemble des marchés qu'on dessert.
LISTNUM
1 \l 1587 Quand
je regarde la performance qu'on a atteinte en région avec * Les Grandes Gueules +, c'est tout à fait exceptionnel et
dans plusieurs marchés on oscille entre le 75 et 80 pour cent de parts de
marché. Ce défi est d'autant plus grand.
LISTNUM
1 \l 1588 Là-dessus,
les régions qui diffusent ça sont très à l'aise avec cette décision-là.
LISTNUM
1 \l 1589 LE
PRÉSIDENT: Évidemment, décision que vous
ne contrôliez pas. La décision de voir * Les Grandes Gueules + quitter l'antenne.
LISTNUM
1 \l 1590 M.
BENOIT: Non. Malheureusement.
LISTNUM
1 \l 1591 Mais
après 15 ans, je dois vous avouer que c'est un cycle quand même qui assez
exceptionnel.
LISTNUM
1 \l 1592 LE
PRÉSIDENT: En radio.
LISTNUM
1 \l 1593 M.
BENOIT: En radio, oui.
LISTNUM
1 \l 1594 Mais
je tiens à vous préciser encore une fois que malgré le fait que même si nous
allons avoir un créneau, * Le retour à la maison + qui sera réseau, il y aura toujours
des plans d'insertion locale à chaque heure dans notre émission.
LISTNUM
1 \l 1595 LE
PRÉSIDENT: Madame la conseillère.
LISTNUM
1 \l 1596 Me
LAGACÉ : Bonjour.
LISTNUM
1 \l 1597 La
question s'adressera à monsieur Rodrigue.
LISTNUM
1 \l 1598 A
la page 12 de la présentation, vous avez indiqué qu'Astral prévoyait multiplier
par quatre les montants annuels à verser au titre du DCC.
LISTNUM
1 \l 1599 Je
veux juste préciser, qu'est-ce que vous entendez par cette proportion et
comment vous l'avez établie?
LISTNUM
1 \l 1600 M.
RODRIGUE: C'est une évaluation qu'on
faisait à partir de nos revenus de l'année dernière si on compare avec le
montant que nous versions auparavant.
LISTNUM
1 \l 1601 Me
LAGACÉ: Merci.
LISTNUM
1 \l 1602 LE
PRÉSIDENT: Je note que vous avez cité la
FPJQ dans votre présentation orale avec une note de bas de page faisant
référence au magazine * Le Trente +, est-ce que vous pourriez en
laisser une copie au secrétariat, à la secrétaire de l'audience?
LISTNUM
1 \l 1603 Mme
LAFLAMME: Avec plaisir.
LISTNUM
1 \l 1604 LE
PRÉSIDENT: Merci beaucoup.
LISTNUM
1 \l 1605 Ceci
termine la comparution d'Astral. Nous
procéderons à l'intervention suite à une pause de 15 minutes.
--- Suspension à 11 h 05 / Recess at 11:05a.m.
--- Reprise à 11 h 23 / Upon resuming at 11:23a.m.
LISTNUM
1 \l 1606 LE
PRÉSIDENT: Madame la secrétaire.
LISTNUM
1 \l 1607 LA
SECRÉTAIRE: Merci, Monsieur le
Président.
LISTNUM
1 \l 1608 Nous
procéderons maintenant à la deuxième phase au cours de laquelle les autres
parties comparaîtront dans l'ordre indiqué dans l'ordre du jour afin de
présenter leur intervention.
LISTNUM
1 \l 1609 Je
demanderais à l'ADISQ de présenter son intervention.
LISTNUM
1 \l 1610 S'il
vous plaît vous présenter. Vous avez dix
minutes pour faire votre présentation.
LISTNUM
1 \l 1611 Merci.
INTERVENTION
LISTNUM
1 \l 1612 Mme
DROUIN: Merci beaucoup.
LISTNUM
1 \l 1613 Je
suis Solange Drouin, vice-présidente aux affaires publiques et directrice
générale de l'ADISQ.
LISTNUM
1 \l 1614 Je
suis accompagnée aujourd'hui de madame Annie Provencher, directrice de la
recherche et de la radiodiffusion également à l'ADISQ.
LISTNUM
1 \l 1615 D'abord
merci de nous avoir invités à comparaître devant vous aujourd'hui.
LISTNUM
1 \l 1616 Bien
que ce soit loin d'être la première fois qu'on se présente devant vous pour des
cas de renouvellements de licence, pour nous cette fois-ci revêt un caractère
très particulier.
LISTNUM
1 \l 1617 Il
s'agit en effet de la première audience où nous allons discuter de
l'application de la toute nouvelle politique du Conseil sur la radio
commerciale.
LISTNUM
1 \l 1618 Audience,
je vous l'avoue, sur laquelle nous fondons beaucoup d'espoirs. Je m'explique.
LISTNUM
1 \l 1619 Dans
la dernière politique, le Conseil a choisi d'adopter sur certains aspects de
contenus une méthode de réglementation nouvelle, soit le cas par cas.
LISTNUM
1 \l 1620 Je
vous avouerai qu'une fois la surprise passée, pour ne pas dire la déception,
mettons la surprise, nous nous sommes dit que cette façon de procéder
démontrait de la part du Conseil de l'audace et du courage en nous invitant à
poursuivre le dialogue dans chaque cas particulier de renouvellement de licence
et en annonçant qu'il n'hésiterait pas à imposer des conditions de licence
particulières lorsqu'il le jugeait approprié et nécessaire.
LISTNUM
1 \l 1621 Je
ne vous cache pas que nous souhaitons, dans le cadre de cette audience, vous
inciter fortement à poursuivre sur cette lancée et vous convaincre qu'il s'agit
bien ici de cas de renouvellements de licence où des mesures particulières touchant
les contenus sont nécessaires.
LISTNUM
1 \l 1622 Mais
avant d'en arriver aux propositions concrètes des conditions de licence, deux
mots encore sur ce fameux thème des nouvelles technologies et de leur impact
sur la situation financière des radiodiffuseurs, évidemment en particulier
celui d'Astral.
LISTNUM
1 \l 1623 Sur
cet aspect, le Conseil semble avoir fait sien les arguments des radiodiffuseurs
dans le cadre de la nouvelle politique.
Le CRTC a jugé que bien que la situation financière des radiodiffuseurs
soit très saine, encore aujourd'hui, les entreprises étaient sur le point
d'entrer dans une période trouble causée par une concurrence potentielle des
nouvelles plateformes de diffusion.
LISTNUM
1 \l 1624 Cet
état probable justifiait donc le Conseil d'éviter d'alourdir leur fardeau
réglementaire.
LISTNUM
1 \l 1625 A
ce sujet, je ne crois pas avoir besoin de vous rappeler à quel point nous
divergeons d'opinion avec nos partenaires radio, surtout que les faits
confirment les prévisions fort positives de ce secteur que nous avions
présentées d'ailleurs dans le cadre de l'audience sur la révision de la
politique.
LISTNUM
1 \l 1626 Plusieurs
sources établissent en effet depuis même la décision sur la politique que les
revenus des prochaines années continueront d'être en croissance dans le domaine
de la radio.
LISTNUM
1 \l 1627 Qu'il
suffise peut-être d'ajouter à cette liste déjà longue de sources déjà citées
dans nos mémoires une étude de PricewaterhouseCoopers, étude même citée par
Astral le 12 avril dernier, qui dit que le secteur de la radio présentera une
croissance continue de quatre point sept pour cent par année jusqu'en 2010.
LISTNUM
1 \l 1628 Plus
particulièrement, dans le cas d'Astral, l'optimisme envers la croissance de ses
secteurs est évident. Comme nous le
citions dans notre mémoire, monsieur Parisien, le président d'Astral Media
Radio, déclarait publiquement le 15 mars que la radio conventionnelle est et
demeurera dynamique, pleine de potentiel pour plusieurs années.
LISTNUM
1 \l 1629 De
plus, les résultats financiers d'Astral que nous présentons dans notre mémoire
sont assez éloquents, qu'il suffise de citer la marge bénéficiaire BAIIA
d'Astral Media Radio qui tourne autour des 35 pour cent, tant en 2005 qu'en
2006.
LISTNUM
1 \l 1630 Si
on ajoute à tout cela l'achat annoncé en avril des stations de Standard par
Astral au coût d'un point deux milliards de dollars, il va sans dire qu'Astral
témoigne éloquemment d'une confiance certaine dans la solidité de ce secteur.
LISTNUM
1 \l 1631 Tout
ce contexte fort positif pour les secteurs de la radio et en particulier pour
Astral qui deviendra, sous réserve de votre approbation, le numéro 1 de la
radio au Canada permet donc au Conseil d'envisager les demandes de
renouvellement devant vous comme celles d'une entreprise pleinement en mesure
de faire face à la concurrence, quelle qu'elle soit, et à des obligations
réglementaires même accrues.
LISTNUM
1 \l 1632 Avant
d'aller plus loin, nous aimerions prendre quelques instants pour défaire un
mythe une fois pour toutes qui est encore soulevé, une menace qui est encore
soulevée malgré le fait que les chiffres prouvent totalement le contraire,
celui de la fameuse migration des francophones vers les stations musicales
anglophones.
LISTNUM
1 \l 1633 A
cet effet, nous avons déposé dans le cadre du document qu'on vous a transmis un
document qui en fait état, il s'agit du document A.
LISTNUM
1 \l 1634 Vas-y,
Annie.
LISTNUM
1 \l 1635 Mme
PROVENCHER : Pour vérifier s'il y
avait effectivement une migration des francophones vers les stations musicales
anglophones, nous avons utilisé les données de BBM et analysé l'écoute de cette
population francophone de Montréal, les stations musicales commerciales
anglophones et francophones, pour la période de 1998 à 2006 en utilisant comme indicateur
les heures totales d'écoute pour la période de sondage de l'automne de chacune
de ces années.
LISTNUM
1 \l 1636 Comme
vous pouvez l'observer à partir du document A, il n'y a pas de tendance qui
démontrerait que la population francophone délaisse les stations musicales
francophones pour les stations musicales anglophones.
LISTNUM
1 \l 1637 En
effet, la part des stations francophones dans les heures totales consacrées aux
stations musicales n'a jamais fléchi en bas de 80 pour cent durant toutes ces années
et a même connu une hausse de 2005 à 2006 pour atteindre 83,4 pour cent. Ce taux est quasi identique à celui qu'on
observait en 1998.
LISTNUM
1 \l 1638 Mme
DROUIN: Ceci étant dit, passons
maintenant à l'analyse d'un problème non pas probable, mais bien réel, cette
fois-ci, qui existe dans le monde de la radio et dans celui des stations en
renouvellement devant vous, celui du problème de diversité et de nouveauté dans
la programmation.
LISTNUM
1 \l 1639 Dans
le cadre du processus de révision de la politique, nous avons déposé au Conseil
de nombreuses analyses de la programmation des stations de radio démontrant un
manque de diversité et de nouveauté dans leur programmation.
LISTNUM
1 \l 1640 Malgré
l'abondance des données fournies dans certains cas, même sur une année complète
de programmation, le Conseil n'a pas jugé bon de retenir nos recommandations.
LISTNUM
1 \l 1641 Par
contre, le Conseil a reconnu en même temps l'importance d'étudier au cas par
cas le dossier de chaque station et de mettre en place au besoin des mesures
précises de temps d'antenne accordé aux artistes de la relève, ce que nous
saluons.
LISTNUM
1 \l 1642 D'ailleurs,
nous tenons à souligner aussi le sérieux de la démarche du Conseil à cet égard
qui s'est traduite entre autres dans des questions précises sur ce sujet dans
les questions supplémentaires adressées à Astral.
LISTNUM
1 \l 1643 Afin
de vous démontrer également le sérieux de nos préoccupations et de nos
recommandations dans le cas particulier des stations en renouvellement aujourd'hui,
nous avons refait plusieurs de nos analyses déjà déposées dans le cadre de la
politique radio, mais cette fois-ci avec les données de 2006.
LISTNUM
1 \l 1644 Évidemment,
les données sur lesquelles nous nous fondions dans le document au soutien de notre
mémoire pour la politique se fondaient sur les données de 2005, donc on a
refait toutes nos analyses en vous donnant une année supplémentaire pour voir
si oui ou non ce qu'on avait observé en manque de diversité et de nouveauté se
confirmait aussi sur une autre année.
LISTNUM
1 \l 1645 D'abord,
au niveau de l'offre disponible de musique pour diffusion à la radio.
LISTNUM
1 \l 1646 Annie.
LISTNUM
1 \l 1647 Mme
PROVENCHER: Nous avons employé la
même...
LISTNUM
1 \l 1648 Mme
DROUIN: Le document B, peut-être.
LISTNUM
1 \l 1649 Mme
PROVENCHER: Oui.
LISTNUM
1 \l 1650 Je
vous réfère au document B. Nous avons
donc employé la même méthode pour le calcul de l'offre en 2006 que nous avions
employée en 2005 pour la politique radio, soit l'addition des catalogues, des différents
distributeurs reconnus et indépendants.
Avec cette méthode on s'assure qu'il n'y a pas de recoupement dans
l'offre. Ça inclut donc le catalogue
aussi de la SOPREF.
LISTNUM
1 \l 1651 On
compte donc, en 2006, 279 albums francophones originaux d'artistes
québécois. Ce total exclut les
rééditions et les compilations, donc c'est du matériel original.
LISTNUM
1 \l 1652 Nous
avons ensuite analysé la liste totale des titres diffusés en 2006 par les
stations CKMF, CHIK et CITÉ et identifié les titres qui provenaient des albums
de 2006.
LISTNUM
1 \l 1653 Cette
analyse révèle que ces trois stations n'ont diffusé que 14 à 18 pour cent des
pièces mises en marché en 2006 sur une disponibilité de trois titres par album.
LISTNUM
1 \l 1654 Mme
DROUIN: Autrement dit, contrairement à
ce que peut affirmer Astral dans ses réponses aux questions supplémentaires du
Conseil, l'offre d'albums est stable.
LISTNUM
1 \l 1655 D'ailleurs,
cet argument-là de l'offre stable ou non vaudrait aussi pour les quotas de 65
pour cent de musique vocale de langue française. Pourtant, les radios et Astral ne l'ont pas
invoqué et le Conseil n'a jamais remis cela en question étant entendu que les
quotas sont là aussi pour stimuler l'offre.
LISTNUM
1 \l 1656 Maintenant,
au niveau de la diversité de la programmation.
Vous avez un document assez fouillé, le document C. Je ne passerai pas à travers ce document-là,
il y a plusieurs conclusions qu'on a mises au début du document.
LISTNUM
1 \l 1657 Seulement
pour vous dire que les problèmes de diversité, les problèmes de concentration
de diffusion sur un nombre très limité de titres que nous avions notés en 2005
sont exactement les mêmes que ceux rencontrés en 2006.
LISTNUM
1 \l 1658 Vous
allez voir, chacune des analyses confirme, finalement, le constat de manque de
nouveauté et de diversité que nous avions observé en 2005.
LISTNUM
1 \l 1659 Ça
me fera plaisir d'en parler plus en détail avec vous au moment des questions.
LISTNUM
1 \l 1660 Passons
au problème de la place accordée aux artistes de la relève ou émergents.
LISTNUM
1 \l 1661 Avant
de passer la parole encore une fois à Annie, j'aimerais prendre quelques
minutes pour vous signifier notre déception face au fait que le Conseil ait mis
de côté l'ensemble de nos analyses et ne se soit inspiré que de sa propre étude
faite sur une courte période de trois jours sur ce sujet pour justifier
l'absence de mesures pour l'ensemble des stations.
LISTNUM
1 \l 1662 D'abord,
comme nous l'avons démontré dans notre mémoire, l'interprétation que fait le
Conseil de sa propre étude est trompeuse.
LISTNUM
1 \l 1663 Le
Conseil évalue la place des artistes de la relève par marchés et non par
stations. Ceci a pour résultat qu'une
station qui diffuse plus de nouveautés peut en racheter une autre sur le même
marché.
LISTNUM
1 \l 1664 Il
faut analyser les données par station et lorsque nous le faisons, à partir même
des données du CRTC, de sa propre étude, on en conclut, en ventilant les
données des stations de format adulte contemporain versus les stations grands
succès, on en vient à la conclusion, et vous n'aurez pas le choix d'arriver à la même conclusion que nous, que
les stations grands succès diffusent plus de nouveautés et que les stations de
format adulte contemporain.
LISTNUM
1 \l 1665 Contrairement
à ce que le Conseil prétend, la situation de certaines stations ne s'est pas
améliorée et nécessite donc l'imposition de mesures particulières pour
augmenter le temps d'antenne aux artistes de la relève ou émergents.
LISTNUM
1 \l 1666 Pour
fixer la mesure la plus adéquate possible, il faut bien sûr s'entendre sur une
définition d'artistes émergents ou de la relève.
LISTNUM
1 \l 1667 A
ce sujet, comme Astral vous l'a dit tout à l'heure, nous nous sommes entendus
sur une telle définition à l'exception près, et j'ai eu d'ailleurs le loisir
d'en discuter avec les gens d'Astral pendant la pause, que le premier
paragraphe qui dit que :
* Un artiste sera considéré
émergent pour une période de six mois suivant l'atteinte d'un statut de disque
d'or. +
(Tel que lu)
LISTNUM
1 \l 1668 Mme
DROUIN: En précisant le 50 000
copies, ce n'était qu'à titre indicatif parce que je ne vous cacherai pas
qu'ailleurs dans le monde il y a des discussions étant donné les baisses de
ventes de disques importantes qu'on subit dans certains marchés qu'il y a des
discussions que le nombre de ventes qui soit nécessaire pour atteindre le
statut de disque d'or soit peut-être revu à la baisse.
LISTNUM
1 \l 1669 LE
PRÉSIDENT: Madame Drouin, pouvez-vous
arriver à la conclusion? Le dix minutes
est dépassé.
LISTNUM
1 \l 1670 Mme
DROUIN: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1671 Je
trouve ça dommage, est-ce que vous me donnez un petit cinq minutes de
plus? Vu qu'on est les seuls
intervenants?
LISTNUM
1 \l 1672 LE
PRÉSIDENT: Malheureusement...
LISTNUM
1 \l 1673 Mme
DROUIN: Non?
LISTNUM
1 \l 1674 LE
PRÉSIDENT: J'ai un agenda d'audience que
je dois respecter.
LISTNUM
1 \l 1675 Mme
DROUIN: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1676 Pour
terminer, le fameux problème des montages qu'on a déjà soulevé, encore une fois
dans les analyses qu'on vous présente dans le document C, c'est un problème
tout aussi criant en 2005 qu'en 2006.
LISTNUM
1 \l 1677 J'aimerais
là-dessus seulement dire que nous insistons sur cet aspect-là qui, selon nous,
nous prive de dix pour cent de rotations francophones, ce n'est pas rien.
LISTNUM
1 \l 1678 Lorsqu'on
voit qu'une station diffuse en moyenne à peu près 1 000 rotations par
semaine, nous priver de dix pour cent de rotations francophones, c'est nous
priver de 100 rotations francophones.
LISTNUM
1 \l 1679 Ce
n'est pas pour rien que nous insistons beaucoup sur ce point-là et si le
Conseil n'est pas satisfait de nos études, ça nous fera plaisir d'en discuter
avec le personnel du CRTC également et il nous semble de notre devoir à nous et
à vous et même à Astral de s'assurer que ce problème-là, s'il n'est pas
véridique qu'on le prouve, mais s'il l'est de prendre les mesures appropriées.
LISTNUM
1 \l 1680 J'arrêterai
ici et nous sommes prêtes à répondre à vos questions.
LISTNUM
1 \l 1681 LE
PRÉSIDENT: Merci, madame Drouin. Merci, madame Provencher.
LISTNUM
1 \l 1682 J'ai
beaucoup de questions dont certaines découlent de votre présentation orale que
vous venez de faire.
LISTNUM
1 \l 1683 En
fait, vous avez dit que la place de la relève, ça vous inquiétait qu'elle soit
faite par marchés plutôt que par stations.
Cependant je vous rappelle que la loi parle même du système canadien de
la radiodiffusion et quand on analyse même la question d'équilibre dans un
marché, l'équilibre de programmation dans un marché, on regarde même l'ensemble
des joueurs, y compris les stations publiques, les stations communautaires, les
stations étudiantes et les stations commerciales.
LISTNUM
1 \l 1684 Je
pense que la politique du Conseil, qu'elle soit surtout en matière de talents
émergents, s'inspire de l'ensemble des choses qui sont disponibles dans le
marché.
LISTNUM
1 \l 1685 Chacun
des joueurs a son rôle et les stations de radio commerciale, de l'avis du
Conseil, ont un rôle grand public, alors que des stations visent des auditoires
plus complémentaires ou plus pointus.
LISTNUM
1 \l 1686 La
politique sur la radio commerciale, elle reflète la vision du Conseil en
matière de radio commerciale, effectivement, il faut regarder aussi l'ensemble
des autres composantes pour avoir une vue d'ensemble.
LISTNUM
1 \l 1687 Dans
le même ordre d'idée, vous parlez que la politique que le Conseil, dans sa
décision de décembre dernier, dans son énoncé de décembre dernier, ramène le
cas par cas.
LISTNUM
1 \l 1688 Plus
spécifiquement il le fait dans le cas des talents émergents, mais c'est quand
même dans le cadre d'un énoncé de politique globale.
LISTNUM
1 \l 1689 Oui,
on s'est réservé des éléments au cas par cas, mais ce n'est pas l'ensemble des
éléments de la politique qui est au cas par cas, ce sont des choses qui sont
plus spécifiques qui sont des questions sur lesquelles le Conseil s'est penché
peut-être pour la première fois ou dans une perspective nouvelle et comme on
n'avait pas de données particulières, que l'audience n'avait pas permis au
Conseil d'aller chercher des grands consensus, le Conseil a jugé approprié de
laisser au temps de finaliser, peut-être de cristalliser des consensus.
LISTNUM
1 \l 1690 Un
peu ce qui est arrivé ce matin quand Astral nous a présenté le résultat de son
entente avec l'ADISQ concernant la notion des talents émergents, sa définition.
LISTNUM
1 \l 1691 Si
vous me permettez, je vais aller directement avec ma première question.
LISTNUM
1 \l 1692 Mme
DROUIN: Est-ce que je peux répondre à
votre préambule?
LISTNUM
1 \l 1693 LE
PRÉSIDENT: Vous avez pris 69 pages pour
me le donner, votre préambule.
LISTNUM
1 \l 1694 Mme
DROUIN: Non, mais seulement le préambule
de votre question en disant que votre analyse par marchés était aussi valable
qu'une analyse par stations.
LISTNUM
1 \l 1695 J'aimerais
seulement dire...
LISTNUM
1 \l 1696 LE
PRÉSIDENT: Vous dites que vous ne
concourez à notre opinion à notre opinion, mais c'est notre décision.
LISTNUM
1 \l 1697 Mme
DROUIN: Si on veut vraiment identifier
la diversité parce que les gens seulement, les gens écoutent une station à la
fois, les gens n'écoutent pas un marché de stations à la fois. Une personne va écouter une station à la fois
et il me semble que dans la politique canadienne de radiodiffusion, à l'article
3.1.e que je n'ai pas devant moi, on dit que tous les éléments du système
doivent contribuer de la manière qui convient à la présentation et à la... je
ne sais pas, je ne me rappelle plus.
LISTNUM
1 \l 1698 Je
pense que le fait de dire que le Conseil puisse avoir une analyse par marchés,
ça n'exclut pas, selon moi, qu'on puisse avoir une analyse par stations.
LISTNUM
1 \l 1699 LE
PRÉSIDENT: Ce sont toutes les
composantes du système. Une des
composantes du système, c'est la radio commerciale. Ce n'est pas CKMF, ce n'est pas RockDétente,
c'est la radio commerciale. C'est une
des composantes.
LISTNUM
1 \l 1700 Il
y a la radio communautaire, il y a la radio publique aussi. La radiodiffusion
communautaire, publique et commerciale sont les trois qui sont citées dans la
loi.
LISTNUM
1 \l 1701 Le
Conseil en a créé des nouvelles, en a ajouté, la radio de campus et la radio
par satellite, ces choses-là, mais les trois qui sont mentionnées dans la loi,
ce sont les composantes du système canadien de radiodiffusion.
LISTNUM
1 \l 1702 Évidemment,
ce qu'on a fait au mois de mars 2006, c'est qu'on a regardé la composante du
système de la radio commerciale.
LISTNUM
1 \l 1703 Ce
qu'on fait aujourd'hui, on regarde un certain nombre de composantes
francophones québécoises de cette même radio commerciale et vous avez, dans un
texte de 69 pages, sans sommaire exécutif, sans rien, refait l'audience de mars
dernier en bonne partie, donc jusqu'à un certain point, cette portion-là de
votre mémoire, je me suis donné la peine de le lire, mais m'apparaît inutile.
LISTNUM
1 \l 1704 Je
vous le dis clairement, mais ça n'empêche pas quand même d'avoir des questions
qui vont être tirées directement de votre mémoire, mais ça je vais y venir.
LISTNUM
1 \l 1705 Je
vais commencer par l'annexe qu'on trouve à la présentation orale d'Astral, et
je comprends qu'on vous a remis au moins une copie de cette annexe-là puisque
tantôt vous avez fait état de votre interprétation du premier point.
LISTNUM
1 \l 1706 Selon
vous, ce premier point là devrait se lire comment?
LISTNUM
1 \l 1707 Mme
DROUIN: La seule différence, c'est que
j'enlèverais la parenthèse où on précise 50 000 copies parce
qu'aujourd'hui la mesure d'un disque d'or c'est 50 000 copies, mais demain
ça peut être 40 000.
LISTNUM
1 \l 1708 C'est
la notion d'un succès de disque d'or qui, elle, doit nous guider là-dedans et
non nécessairement l'atteinte de 50 000 copies qui peut changer dans
l'avenir.
LISTNUM
1 \l 1709 LE
PRÉSIDENT: Pour ce qui est de la
définition, en soustrayant la référence à 50 000 copies, c'est une
définition à laquelle l'ADISQ concourt.
LISTNUM
1 \l 1710 Mme
DROUIN: En effet. Oui.
LISTNUM
1 \l 1711 LE
PRÉSIDENT: Maintenant, on a demandé à
Astral, au moment de sa comparution, si elle parlait avec ses partenaires, elle
a dit qu'elle avait parlé à l'ACR, elle a des partenaires commerciaux, c'était
une chose à faire, je sais que l'ADISQ a des partenaires, est-ce qu'elle entend
partager avec ses partenaires cette définition-là pour voir s'il y a un accord
consensuel global?
LISTNUM
1 \l 1712 Mme
DROUIN: Si vous entendez par là nos
partenaires de l'industrie de la musique, à savoir les auteurs, les
artistes-interprètes...
LISTNUM
1 \l 1713 LE
PRÉSIDENT: Oui, les
artistes-interprètes.
LISTNUM
1 \l 1714 Mme
DROUIN: L'Union des artistes.
LISTNUM
1 \l 1715 LE
PRÉSIDENT: Un de vos partenaires
fréquents aux audiences parce que vous avez même souvent fait des comparutions
en tandem, c'est effectivement l'Uda.
LISTNUM
1 \l 1716 Mme
DROUIN: Par contre, si vous faites
référence à nos partenaires du reste du Canada comme CIRPA qui...
LISTNUM
1 \l 1717 LE
PRÉSIDENT: Non, non.
LISTNUM
1 \l 1718 Mme
DROUIN: Parfait.
LISTNUM
1 \l 1719 LE
PRÉSIDENT: On parle d'une définition qui
concerne la radio de langue française.
LISTNUM
1 \l 1720 Mme
DROUIN: Tout à fait.
LISTNUM
1 \l 1721 Votre
question est si on va tenter de discuter de tout ça avec nos amis de l'Uda, de
la SPACQ aussi, des auteurs-compositeurs, bien évidemment. Mais ce n'est pas fait à l'heure actuelle.
LISTNUM
1 \l 1722 LE
PRÉSIDENT: Ça n'a pas encore été initié.
LISTNUM
1 \l 1723 Je
vais revenir, avant d'aller dans mes questions, quoique celle-là je...
LISTNUM
1 \l 1724 Je
prends votre document B. Vous parlez
d'une relative stabilité, c'est quand même une diminution de sept pour
cent. Dans un petit univers, sept pour
cent peut avoir sa signification.
LISTNUM
1 \l 1725 Cependant,
vous parlez de 279 albums, basés sur un multiple de 3 titres par album qui
seraient disponibles à des fins de radiodiffusion de 837 plages, mais est-ce
que vous avez une distribution de ces albums-là par genres musicaux?
LISTNUM
1 \l 1726 Dans
les 279, il y en a combien que c'est de la musique classique?
LISTNUM
1 \l 1727 Mme
DROUIN: Pas de la musique classique
là-dedans. C'est vraiment juste les
albums francophones.
LISTNUM
1 \l 1728 LE
PRÉSIDENT: Francophones.
LISTNUM
1 \l 1729 Mme
DROUIN: Ce sont des chansons
francophones.
LISTNUM
1 \l 1730 LE
PRÉSIDENT: Combien sont des ouvres
musicales qui visent un auditoire d'enfants?
LISTNUM
1 \l 1731 Mme
DROUIN: Là-dessus, si vous voulez qu'on
le ventile par genres, c'est possible de le faire. C'est sûr que c'est une tâche ardue, mais on
peut le faire. On peut le faire, ça.
LISTNUM
1 \l 1732 LE
PRÉSIDENT: Ce serait certainement utile,
pas juste pour le Conseil, ce serait utile pour l'ensemble des intervenants,
c'est une question qui a été posée à l'audience de mars dernier pour laquelle
vous nous avez répondu que c'était impossible à faire. Aujourd'hui vous me
dites que si c'est utile, on peut le faire.
LISTNUM
1 \l 1733 Mme
DROUIN: Si je me rappelle bien, à
l'audience c'était que c'était impossible à faire dans les délais que vous nous
donniez. Mais ce n'est pas impossible à
faire objectivement. Voilà.
LISTNUM
1 \l 1734 LE
PRÉSIDENT: Je pense que ce serait
certainement un outil d'usage. Encore là
pour les besoins du Conseil, quand même, la période va être relativement
courte. Si vous êtes capable de le
produire, on va vous donner une période déterminée, mais qui va être encore
relativement courte, qui est susceptible de ressembler passablement à celle qu'on
avait lors de l'audience sur la politique.
LISTNUM
1 \l 1735 Je
vais laisser aux soins au personnel du Conseil de réfléchir sur la durée qui
vous permettrait d'arriver à votre analyse et à nous fournir les
renseignements.
LISTNUM
1 \l 1736 Cependant,
si ce n'était pas impossible à réaliser dans un court laps de temps, je le
suggère fortement que vous pensiez à avoir un système qui fait que, bon an mal
an, vous soyez capables de produire ce type de données là qui nous apparaissent
à nous...
LISTNUM
1 \l 1737 Vous
avez besoin d'outils, vous nous le dites que vous avez besoin d'outils; vous
demandez pour des rapports; je vais me permettre de vous en demander un.
LISTNUM
1 \l 1738 Mme
DROUIN: Si vous les maintenez pour les
radiodiffuseurs, on va en faire, pas de problème.
LISTNUM
1 \l 1739 LE
PRÉSIDENT: Parce qu'eux aussi sont
intéressés à connaître le résultat.
LISTNUM
1 \l 1740 Mme
PROVENCHER: Je voudrais vous faire part
à ce sujet-là d'un projet qu'on a avec l'Observatoire de la culture et des
communications, soit de coder par genre musicaux les 500 meilleurs vendeurs au
Québec.
LISTNUM
1 \l 1741 C'est
quelque chose qui est en cours et les données seront disponibles d'ici
l'automne.
LISTNUM
1 \l 1742 LE
PRÉSIDENT: Parce que ça, c'est un projet
de longue haleine. J'étais membre de
l'Observatoire et c'est un projet qu'ils ont entrepris, ça, il y a bien des
années.
LISTNUM
1 \l 1743 Vous
êtes optimistes que l'arbre porte son fruit à l'automne prochain.
LISTNUM
1 \l 1744 Mme
DROUIN: A l'ADISQ, on a un contrat de
service avec eux.
LISTNUM
1 \l 1745 Mme
PROVENCHER: Oui.
LISTNUM
1 \l 1746 Mme
DROUIN: C'est nous qui avons la charge
de faire ça et on s'est commis pour le faire pour l'automne. Pas l'ensemble des disques qui sortent, mais
le Top 500 des meilleurs vendeurs, des artistes québécois dans le Top 500.
LISTNUM
1 \l 1747 Ça
c'est fait, donc il y en a déjà plusieurs qui sont là-dedans, alors c'est clair
qu'ils ne seront pas tous là, mais c'est un travail qui est déjà enclenché,
donc c'est pour ça que je vous dis qu'il y a déjà une partie du travail de fait.
LISTNUM
1 \l 1748 LE
PRÉSIDENT: Madame la conseillère,
voulez-vous...
LISTNUM
1 \l 1749 Me
LAGACÉ: Pour la ventilation par genres,
est-ce que vous pouvez donner à tout le moins au conseillers ici une
approximation du temps qui vous serait requis pour le faire?
LISTNUM
1 \l 1750 Mme
DROUIN: Je vais discuter de ça avec ma
collègue après parce que c'est avec elle que je dois voir ça et on vous le dit
à la fin de l'audience ou...
LISTNUM
1 \l 1751 Me
LAGACÉ: En autant qu'on puisse donner
cette information-là sur le dossier afin qu'à tout le moins on puisse voir si
les conseillers voudront en tenir compte.
LISTNUM
1 \l 1752 Mme
DROUIN: Parfait.
LISTNUM
1 \l 1753 Me
LAGACÉ: En compte pour les fins d'une
décision.
LISTNUM
1 \l 1754 Mme
DROUIN: Parfait.
LISTNUM
1 \l 1755 LE
PRÉSIDENT: Maintenant je me réfère à
votre document qui apparaît sous Annexe A.
LISTNUM
1 \l 1756 Un,
je ne pense pas avoir entendu Astral faire quelques observations que ce soit
sur la migration des auditeurs francophones vers les stations de langue
anglaise, du moins dans le contexte de ce renouvellement-ci.
LISTNUM
1 \l 1757 Je
ne dis pas que ce ne sont pas des choses qui les ont préoccupés, pour
lesquelles ils n'avaient pas fait des déclarations antérieures, mais dans le
cadre du renouvellement, je ne pense pas les avoir entendus.
LISTNUM
1 \l 1758 Cependant,
pour les fins d'analyse, pouvez-vous nous donner les lettres d'appel des
stations qui ont été mesurées? Parce que
vous dites que ce sont les stations à caractère musical, mais est-ce que vous
auriez les lettres d'appel des stations qui ont été mesurées$
LISTNUM
1 \l 1759 Mme
DROUIN: Ça s'en vient.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 1760 Mme
PROVENCHER: Je ne les ai pas devant moi,
mais de mémoire il y avait trois stations musicales anglophones, CHOM, CKJM,
CJAD. Au niveau des francophones il y
avait...
LISTNUM
1 \l 1761 LE
PRÉSIDENT: Vous voulez dire CFQR.
LISTNUM
1 \l 1762 Mme
PROVENCHER: CFQR, c'est ça.
LISTNUM
1 \l 1763 LE
PRÉSIDENT: Et CJFM.
LISTNUM
1 \l 1764 Mme
PROVENCHER: Il y en avait trois, ça
c'est certain.
LISTNUM
1 \l 1765 LE
PRÉSIDENT: Parfait.
LISTNUM
1 \l 1766 Mme
PROVENCHER: Au niveau francophone, CKOI,
CKMF, les stations de Montréal musicales, CITÉ, CFGL. Il y a une station aussi de Saint-Constant,
on a inclus le marché de Saint-Constant.
LISTNUM
1 \l 1767 LE
PRÉSIDENT: CJMS.
LISTNUM
1 \l 1768 Mme
PROVENCHER: CJMS, CFAV de Laval qui est
une station...
LISTNUM
1 \l 1769 LE
PRÉSIDENT: CFAV.
LISTNUM
1 \l 1770 Mme
PROVENCHER: Je crois que le compte est
bon.
LISTNUM
1 \l 1771 LE
PRÉSIDENT: Vous n'avez pas mis la
station de Radio-Nord qui est CouleurFM.
LISTNUM
1 \l 1772 Mme
PROVENCHER: Oui. Oui, je l'ai mise aussi, oui. CKLX, CJPX aussi.
LISTNUM
1 \l 1773 LE
PRÉSIDENT: CJPX. CouleurFM, oui.
LISTNUM
1 \l 1774 Mme
PROVENCHER: Ses stations musicales.
LISTNUM
1 \l 1775 LE
PRÉSIDENT: Couleur Jazz.
LISTNUM
1 \l 1776 Mme
PROVENCHER: Et la station classique de
Jean-Pierre Coallier, CJPS.
LISTNUM
1 \l 1777 LE
PRÉSIDENT: Oui, ça c'est CJPS.
LISTNUM
1 \l 1778 D'accord. Vous avez pris, quoi, les données... ce sont
des heures d'écoute, évidemment, que vous avez puisqu'avec des données comme 24
millions, on parle d'heures d'écoute.
LISTNUM
1 \l 1779 Mme
PROVENCHER: Oui.
LISTNUM
1 \l 1780 LE
PRÉSIDENT: Est-ce que c'est le sondage
d'automne, de printemps, d'hiver?
LISTNUM
1 \l 1781 Mme
PROVENCHER: De l'automne.
LISTNUM
1 \l 1782 LE
PRÉSIDENT: A chaque fois c'est sondage
d'automne.
LISTNUM
1 \l 1783 Mme
PROVENCHER: Oui.
LISTNUM
1 \l 1784 LE
PRÉSIDENT: Ce qui s'appelle maintenant
S4.
LISTNUM
1 \l 1785 Mme
PROVENCHER: C'est ça, oui. C'est ce qu'on a pris pour les années.
LISTNUM
1 \l 1786 LE
PRÉSIDENT: Parfait.
LISTNUM
1 \l 1787 Mme
PROVENCHER: On retrouve quatre sondages
maintenant.
LISTNUM
1 \l 1788 LE
PRÉSIDENT: Merci.
LISTNUM
1 \l 1789 Ma
première question qui est basée sur votre mémoire...
LISTNUM
1 \l 1790 Ma
première question, on vient d'y répondre.
Ma deuxième aussi.
LISTNUM
1 \l 1791 Au
paragraphe 24 de votre mémoire, c'est là où mes questions concernant les genres
musicaux, les différentes ouvres musicales, par genres, c'est dans ce
paragraphe-là que vous en parlez, mais vous faites état qu'il y a des CDs sur
lesquels aucune ouvre n'a été sélectionnée et qui ont fait l'état d'aucune
diffusion.
LISTNUM
1 \l 1792 Est-ce
qu'à votre avis les 279 albums dont vous traitez ici sont de qualité égale?
LISTNUM
1 \l 1793 Mme
DROUIN: Sûrement pas, mais quand on fait
état des albums qui n'ont eu aucune
diffusion, ils faisaient quand même partie du Top 500 des meilleurs vendeurs. C'est ce sur quoi on voulait apporter
l'attention du Conseil, c'est de dire, oui, bien sûr ils ne sont pas tous de
qualité égale, mais on s'étonnait que des albums qui font quand même partie du
Top 500 vendeurs, donc qui ont le public, donc il y a des gens qui les ont
achetés, que ces albums-là n'aient pas du tout de diffusion, on s'en étonnait.
LISTNUM
1 \l 1794 LE
PRÉSIDENT: Maintenant si je prends juste
l'exemple du 500e album, il peut avoir combien de ventes? Trois ou 5 000 ou...
LISTNUM
1 \l 1795 Mme
DROUIN: Le Top 500, il me semble le 500e
c'est 3 000 à peu près.
LISTNUM
1 \l 1796 Annie?
LISTNUM
1 \l 1797 C'est
à peu près ça, 3 000.
LISTNUM
1 \l 1798 LE
PRÉSIDENT: A peu près 3 000.
LISTNUM
1 \l 1799 Mme
DROUIN: Oui.
LISTNUM
1 \l 1800 LE
PRÉSIDENT: Est-ce que ces 279 albums
répertoriés étaient dans un des formats qui est exploité par Astral? Est-ce qu'ils étaient tous dans des formats?
LISTNUM
1 \l 1801 Mme
DROUIN: Pour les deux formats, adulte
contemporain et Énergie.
LISTNUM
1 \l 1802 LE
PRÉSIDENT: Oui.
LISTNUM
1 \l 1803 Mme
DROUIN: Écoutez, pas tous, mais il y en
a plusieurs, sûrement.
LISTNUM
1 \l 1804 Comme
je vous dis, dans les genres, vu qu'on ne l'a pas fait, mais on pourrait faire
cette...
LISTNUM
1 \l 1805 LE
PRÉSIDENT: Mais basé sur votre, comme on
dit, educated guess, étant donné que vous êtes à la tête de l'association qui
représente les producteurs de disques, basé, donc, sur votre connaissance
intrinsèque, quelle proportion de ces albums-là pourrait être dans un ou
l'autre des formats dont on parle ici, adulte contemporain et grands succès?
LISTNUM
1 \l 1806 Mme
DROUIN: Je vais laisser la parole
là-dessus à mon amie Annie. Elle a un
more educated guess que moi en matière de musique, alors je vais la laisser
répondre.
LISTNUM
1 \l 1807 Mme
PROVENCHER: Sans avoir fait de classification
par genres, c'est un peu difficile, mais une très grande proportion de ces
albums-là serait diffusable.
LISTNUM
1 \l 1808 Pour
vous donner une indication, de ce 279 albums là, on en a repéré une quarantaine
provenant de distributeurs indépendants de la SOPREF.
LISTNUM
1 \l 1809 On
peut convenir que ces albums-là ne conviendraient pas nécessairement à une
formule comme celle qui existe pour la radio RockDétente, mais ça on en enlève
seulement 30, donc les artistes plus obscurs auxquels vous faites peut-être
référence, on en compte une quarantaine.
LISTNUM
1 \l 1810 Mme
DROUIN: C'est que les autres sont en
lien avec un distributeur qu'on appelle reconnu, un DEP, Select, Local, Fusion
III, Outside, mais il y a un certain nombre qu'on chiffre à peu près à 40 qui
sont des albums qui, finalement, c'est de l'auto-distribution ou presque. Voilà.
C'est ce qu'on veut dire.
LISTNUM
1 \l 1811 Donc,
notre educated guess, c'est que s'ils ont réussi à intéresser un distributeur à
leur produit, c'est qu'il y a sûrement un marché.
LISTNUM
1 \l 1812 LE
PRÉSIDENT: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1813 Maintenant,
si je vais à la page 16 de votre mémoire, autour des paragraphes 40 et 41, je
pense qu'on a aussi couvert par la nouvelle définition qu'Astral a donnée, et
ça nous amène, parce que ça couvre aussi une partie importante de votre
mémoire, ça revient par après, même au paragraphe 65, c'est que pour vous, vous
ne faites pas de distinction entre une nouveauté et un talent émergent, enfin,
il n'y a pas de distinction entre une nouveauté et un talent émergent.
LISTNUM
1 \l 1814 C'est
ça?
LISTNUM
1 \l 1815 Mme
DROUIN: La définition avec laquelle on
s'est entendus avec Astral...
LISTNUM
1 \l 1816 LE
PRÉSIDENT: C'est parce que je pose ma
question à partir du mémoire qui est là et non de la définition sur laquelle
vous vous êtes entendus ce matin.
LISTNUM
1 \l 1817 Mme
DROUIN: C'est ça. Mais là-dessus je pense que j'attirerais
votre attention sur le fait que le mémoire qu'on a fait avec les analyses qu'on
a faites, c'était avec notre définition de 24 mois.
LISTNUM
1 \l 1818 Mais
dans le document -- c'est lequel document où on fait la différence -- le
document D, si vous pouvez le prendre, le document D on a refait notre analyse
de la diversité et des artistes avec notre nouvelle définition. Ça, je pense que c'est important qu'on le
regarde.
LISTNUM
1 \l 1819 LE
PRÉSIDENT: * Notre + étant la définition Astral/ADISQ.
LISTNUM
1 \l 1820 Mme
DROUIN: Oui. Astral/ADISQ prime, je vous dirais, je vais
vous expliquer pourquoi après, vous avez les analyses qu'on vous avait déjà
déposées dans le cadre de notre mémoire avec notre définition avec CITÉ, CHIK
et CKMF, vous voyez que vous l'avez, divisée entre périodes de grande écoute et
sur la semaine de radiodiffusion.
LISTNUM
1 \l 1821 Dans
le cas de CITÉ avec notre ancienne définition, on passe de 19 pour cent jusqu'à
7 pour cent aux heures de grande écoute.
LISTNUM
1 \l 1822 Avec
la nouvelle définition de 48 mois moins les artistes qui ont atteint
50 000, ces proportions-là baissent à 7, 8 et 6 pour cent. C'est une semaine. On a regardé sur trois semaines, on a refait
la même analyse.
LISTNUM
1 \l 1823 Pour
la semaine de radiodiffusion pour CITÉ par exemple, c'était pour une semaine
17, l'autre 11, l'autre 10, tout ça tombe à 8 pour cent avec la nouvelle
définition sur laquelle on s'est entendus.
LISTNUM
1 \l 1824 Pour
CHIK, vous voyez les différences aussi, CHIK et CKMF, ça modifie un peu, mais
ça reste un petit peu plus semblable.
LISTNUM
1 \l 1825 Mais
il y a vraiment un impact important, au niveau de CITÉ il y a une baisse
importante des nouveautés avec la définition sur laquelle on s'est entendus de
la part de CITÉ.
LISTNUM
1 \l 1826 Ce
qu'on comprend, c'est que CITÉ utilise beaucoup des artistes qui ont atteint
50 000. Parce que si on les exclut,
ça fait descendre beaucoup, évidemment, les proportions tandis qu'en les
excluant, évidemment c'est beaucoup moins.
LISTNUM
1 \l 1827 Donc,
pour nous la définition risque d'être fort intéressante sur laquelle on s'est
entendus parce que ça va inciter CITÉ à jouer des artistes avant qu'ils
atteignent 50 000, ce qui est intéressant.
LISTNUM
1 \l 1828 Le
seul bémol que je donne de ce tableau-là, et là-dessus j'aimerais, si vous me
laissez deux minutes, l'expliquer comme il faut, c'est que les albums qu'on a soustraits,
ce sont les artistes qui ont atteint 50 000 albums.
LISTNUM
1 \l 1829 Par
contre, dans la définition avec laquelle on s'est entendus avec Astral, c'est
que bien qu'ils atteignent 50 000, ils sont considérés comme émergents
encore pour une période de six mois.
LISTNUM
1 \l 1830 Étant
donné qu'on s'est entendus sur cette définition-là vendredi à
02 h 15, donc, ça risque d'augmenter un peu les chiffres qui sont là
pour CITÉ, mais on ne sait pas dans quelle mesure.
LISTNUM
1 \l 1831 A
ce sujet-là, ce qu'on souhaiterait vous demander, c'est pour avoir une zone de
confort plus importante, tant du côté d'Astral que pour nous, on souhaiterait
que le Conseil nous donne la possibilité de faire ces analyses-là pour plus que
trois semaines, nous, on aimerait pouvoir les faire sur 12 semaines,
minimalement, et vous produire les résultats qu'on peut discuter, de la méthode
et tout, la méthode qu'on a employée et qu'on puisse les produire au Conseil au
plus tard le 1er juin.
LISTNUM
1 \l 1832 Parce
que c'est clair que si les résultats sont confirmés là-dedans, vous vous
rappelez que nous, nos demandes de quotas étaient d'exiger des quotas
d'artistes émergents de 40 pour cent sur les heures de grande écoute et de 50
pour cent sur la semaine, on serait prêts à les moduler si ce sont les
résultats qui s'adonnent avec notre nouvelle définition, mais sinon on va être
obligés de maintenir notre demande de quotas aussi élevée.
LISTNUM
1 \l 1833 Voilà.
LISTNUM
1 \l 1834 LE
PRÉSIDENT: Évidemment, Astral, au moment
de sa réplique, aura le bénéfice de nous dire si pour eux ils sont intéressés à
ce que vous nous produisiez des données jusqu'au début du mois de juin.
LISTNUM
1 \l 1835 On
va attendre leur réponse avant de statuer sur votre demande.
LISTNUM
1 \l 1836 Mme
DROUIN: Si je peux insister sur le fait
qu'on fait cette demande-là au Conseil vraiment parce qu'on pense que trois
semaines ce n'est pas assez pour vraiment voir quelles mesures pourraient être
adaptées et si on peut le faire sur plusieurs semaines, on est prêts à moduler
notre demande.
LISTNUM
1 \l 1837 Mais
si on ne peut pas le faire, on va maintenir notre demande au même niveau.
LISTNUM
1 \l 1838 LE
PRÉSIDENT: On entendra ce qu'Astral nous
dira en réplique.
LISTNUM
1 \l 1839 Je
note que votre source, évidemment, et des analyses qui sont faites tirant de
BDS, je veux juste m'assurer de la sécurité qu'on peut avoir dans ces données,
de la sûreté des données, est-ce que toutes les ouvres du répertoire sont
codées ou c'est possible qu'il y ait des ouvres qui soient diffusées et qui ne
soient pas codées?
LISTNUM
1 \l 1840 Mme
DROUIN: Ce serait très surprenant, je
vous dirais que les distributeurs, chacun d'eux, et chaque producteur voient de
façon très intense à ce que leurs chansons apparaissent sur BDS.
LISTNUM
1 \l 1841 Là-dessus
j'aimerais prendre le temps de répondre, peut-être que, madame Noël, vous avez
mal interprété mon langage non verbal.
Quand je faisais * non non non + quand...
LISTNUM
1 \l 1842 CONSEILLERE
NOEL: Excusez, j'ai des petits problèmes
d'interprétation ces jours-ci.
LISTNUM
1 \l 1843 Mme
DROUIN: Non, ça va.
LISTNUM
1 \l 1844 Quand
monsieur Sabbatini disait ou, en tout cas, peut-être Charles Benoît, disait que
de demander les heures de diffusion, mon Dieu, c'était énorme, je vous dirais
que plutôt c'est très facile. Avec BDS
on le fait, nous, à l'ADISQ et c'est un outil qui répertorie, c'est un système
informatique qui est très facile à mettre en place, on l'a mis en place
nous-mêmes, on a dépensé de l'argent pour bien faire les rapports qu'il était
important de faire pour nos dossiers, alors c'est tout à fait possible de le
faire, BDS est évidemment aussi disponible pour les gens de la radio.
LISTNUM
1 \l 1845 Je
vous dirais c'est d'autant plus vrai que les gens d'Astral m'ont fait visiter
leur studio, certaines personnes d'Astral m'ont fait visiter leur studio à
Québec et il n'y avait personne dans le studio parce que tout est informatisé.
LISTNUM
1 \l 1846 Alors,
en même temps qu'on ne me fasse pas croire non plus que c'est difficile de
produire des rapports quand il n'y a même pas personne dans un studio qui
s'occupe de la programmation, c'est un ordinateur qui fait tout, il n'y a
personne là. Pas tout le temps, mais à
certaines périodes où j'ai visité, le soir il n'y avait personne dans le
studio.
LISTNUM
1 \l 1847 C'est
tout informatisé, alors des rapports, à ce moment-là, c'est possible de les
faire.
LISTNUM
1 \l 1848 Et
l'heure de diffusion comme vous le souligniez, c'est vraiment un élément très
important des rapports qui nous intéresse et qui vous intéresse sûrement.
LISTNUM
1 \l 1849 CONSEILLERE
NOEL: Je sens que madame Laflamme va
vouloir vous répliquer là-dessus.
LISTNUM
1 \l 1850 LE
PRÉSIDENT: Évidemment, le Conseil
pourrait aussi s'abonner à BDS. Le
Conseil pourrait également s'abonner à BDS.
LISTNUM
1 \l 1851 Mme
DROUIN: Ce serait une excellente
idée. On n'osait pas vous le proposer,
mais ce serait merveilleux.
LISTNUM
1 \l 1852 LE
PRÉSIDENT: C'est à l'étude.
--- Rires / Laughters
LISTNUM
1 \l 1853 Mme
DROUIN: Ce n'est pas une dépense, c'est
un investissement.
LISTNUM
1 \l 1854 LE
PRÉSIDENT: Le directeur général de radio
m'a déjà dit que c'était à l'étude. Mais
des fois on étudie longtemps.
LISTNUM
1 \l 1855 Je
vais maintenant aller au paragraphe 54 de votre mémoire qui lui se trouve à la
page 37.
LISTNUM
1 \l 1856 C'est
la production de rapports. En fait c'est
54 et les suivants et c'est la production de rapports, et caetera.
LISTNUM
1 \l 1857 Vous
avez entendu l'échange qu'on a eu ce matin avec Astral concernant la production
de rapports, du moins je retiens de cet échange-là qu'Astral prend l'engagement
de les maintenir jusqu'à la fin des paiements de bénéfices significatifs.
LISTNUM
1 \l 1858 Si
j'ai bien lu vos paragraphes 57 à 60 inclusivement, j'en conclus probablement
que votre vision va au-delà de cette période-là et que les rapports actuels ne
sont pas suffisants. C'est ce que j'ai
compris de la lecture.
LISTNUM
1 \l 1859 Est-ce
qu'on peut avoir un peu plus de spécificités?
LISTNUM
1 \l 1860 Mme
DROUIN: Oui.
LISTNUM
1 \l 1861 Vous
avez bien lu. On conçoit quand même que
les rapports qui sont soumis par Astral Media Radio, c'est un outil de qualité
sur les termes sur lesquels on s'était entendus avec Astral et l'Union des
artistes il y a plusieurs années.
LISTNUM
1 \l 1862 Mais
à l'usure, je dirais, et de voir, justement, quelle utilisation on peut faire
de ces rapports-là, c'est en le faisant qu'on le voit.
LISTNUM
1 \l 1863 LE
PRÉSIDENT: Est-ce l'usure ou l'usage?
LISTNUM
1 \l 1864 Mme
DROUIN: J'ai dit * à l'usure +?
Oui c'est ça, à l'usage, pardon.
Ça use, l'usage, des fois.
LISTNUM
1 \l 1865 Donc
à l'usage on voit qu'il y a des rapports qui, finalement, ne présentent pas un
portrait global, par exemple les heures de diffusion pour nous c'est quelque
chose qui est très important de savoir si, justement, les artistes émergents
sont là mais en soirée seulement ou est-ce qu'ils sont là aux heures de grande
écoute, c'est un élément, je pense, important si on veut vraiment agir sur la
diversité.
LISTNUM
1 \l 1866 Il
y a des aspects qu'on souhaiterait, justement, voir ajoutés, bonifier ce
rapport-là, bien entendu, et qu'il soit maintenu en tout temps.
LISTNUM
1 \l 1867 D'ailleurs,
je vous dirais que comment le Conseil peut se satisfaire du respect de ses
obligations si vous n'avez pas, de rapport, et vous n'êtes pas abonnés à BDS?
LISTNUM
1 \l 1868 Soit
vous vous abonnez à BDS et vous faites vos propres rapports ou vous êtes
capables de les obtenir des radiodiffuseurs qui peuvent avoir le fardeau,
justement, de vous prouver qu'ils remplissent bien les obligations, il me
semble, nous, on pense que ça devrait aller dans ce sens-là que le
contraire. Donc, la production de
rapports.
LISTNUM
1 \l 1869 En
plus vu que la situation pour Astral semble à ce point exemplaire, moi je
n'aurais aucun problème à produire des rapports qui montrent que je fais bien
mon travail. Aucun problème.
LISTNUM
1 \l 1870 LE
PRÉSIDENT: Je suis content d'entendre
votre conclusion parce que ça me permet de poser ma question suivante.
LISTNUM
1 \l 1871 Pourquoi
on demanderait à Astral de faire des choses qu'on ne demande pas aux autres
radiodiffuseurs québécois ou canadiens?
LISTNUM
1 \l 1872 Mme
DROUIN: Moi je vous dis commencez par
Astral et demandez-le à tous les autres au moment de leurs renouvellements.
LISTNUM
1 \l 1873 D'ailleurs
dans votre politique vous êtes prêts à agir au cas par cas, mais là pour
l'instant ça s'adonne que les premiers renouvellements de licence sont ceux
d'Astral, alors c'est le temps de montrer la bonne voie justement avec cette
première décision-là.
LISTNUM
1 \l 1874 LE
PRÉSIDENT: Parce qu'en général le
Conseil demande des rapports à des entreprises qui sont en situation
d'infraction.
LISTNUM
1 \l 1875 Pour
le cadre de ce renouvellement-ci, est-ce que vous êtes d'avis qu'Astral est en
état d'infraction?
LISTNUM
1 \l 1876 Mme
DROUIN: Peut-on en être sûr?
LISTNUM
1 \l 1877 Moi
je pense qu'Astral, de façon générale, est vraiment un citoyen exemplaire au
niveau des respects des quotas qui sont là actuellement. Nous, les analyses qu'on fait sont
concluantes.
LISTNUM
1 \l 1878 On
se demande comment le Conseil peut s'en assurer quand, dans certains cas de
renouvellement qui sont à l'étude aujourd'hui, je ne me rappelle pas lesquels,
il n'y a même pas une étude de rendement qui a été produite sur sept ans sur
une semaine.
LISTNUM
1 \l 1879 Comment
vous pouvez vous assurer qu'ils ne sont pas en infraction s'ils ne vous
produisent pas de rapports? Est-ce que
vous en faites, des rapports, une fois par année?
LISTNUM
1 \l 1880 C'est
qu'on n'a pas l'impression que dans le dossier public, au moins si on
retrouvait au moment d'une analyse d'un dossier des études faites par le
Conseil à tous les ans ou à tous les deux ans d'un nombre conséquent de
semaines, là on se dirait : * Écoutez, au moins le CRTC fait en sorte d'avoir les moyens de
s'assurer du respect des obligations. +
LISTNUM
1 \l 1881 Mais
si personne ne le fait, comment vous pouvez en être sûrs? On pense que dans ce cas-là c'est aux
radiodiffuseurs de démontrer, c'est à eux d'avoir le fardeau et non aux
associations comme nous qui devenons un organisme, pas de surveillance mais
presque, c'est le Conseil qui doit permettre au public d'avoir dans le dossier
public tous les outils pour faire des interventions éclairées auquel cas dans
plusieurs dossiers on n'est vraiment pas capables de se faire une idée, à moins
de les faire nous-mêmes.
LISTNUM
1 \l 1882 Ça,
je pense que c'est une lacune importante, soit que le Conseil le fait lui-même
ou demande aux radiodiffuseurs de le faire.
LISTNUM
1 \l 1883 LE
PRÉSIDENT: Au paragraphe 139 à la page
59 de votre mémoire, et ça revient à quelques endroits, mais je le prends à
partir de celui-ci, vous dites que certaines des stations n'ont pas
rencontré tous leurs engagements en vue des contributions au soutien au
développement du contenu canadien, et vous avez soulevé une série de
situations.
LISTNUM
1 \l 1884 Dans
la réplique écrite qu'Astral vous a fait parvenir, Astral reconnaît,
effectivement, que toutes ces situations-là sont antérieures à sa prise en
charge de ces stations-là et s'est engagée à faire les paiements concernés.
LISTNUM
1 \l 1885 Est-ce
que vous avez vérifié à savoir si ça avait été fait et est-ce que la réponse
vous satisfait?
LISTNUM
1 \l 1886 Mme
DROUIN: On a pris connaissance du
document d'Astral, mais on n'a pas vérifié depuis si les paiements avaient été
faits à savoir si MUSICACTION a reçu les paiements, non, on n'est pas allés
jusque là.
LISTNUM
1 \l 1887 LE
PRÉSIDENT: Vous n'êtes pas allés jusque
là.
LISTNUM
1 \l 1888 Mme
DROUIN: Non.
LISTNUM
1 \l 1889 LE
PRÉSIDENT: Mais je pense qu'Astral est
certainement de bonne foi, à moins que vous ayez des doutes là-dessus? Non?
LISTNUM
1 \l 1890 Mme
DROUIN: Je pense qu'on va devoir...
c'est à MUSICACTION aussi de s'en assurer.
LISTNUM
1 \l 1891 LE
PRÉSIDENT: Oui, oui, c'est sûr.
LISTNUM
1 \l 1892 Mais
est-ce que vous êtes satisfaits de la réponse qu'ils vous ont...
LISTNUM
1 \l 1893 Mme
DROUIN: On est satisfaits de l'intention
et du sérieux qu'ils ont apporté à cette demande-là et on pense que justement
en l'ayant soulevée, Astral va faire ce qu'il faut pour les payer, ça on en est
convaincus.
LISTNUM
1 \l 1894 LE
PRÉSIDENT: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1895 Moi
j'ai fini mes questions.
LISTNUM
1 \l 1896 La
conseillère? Madame la procureure?
LISTNUM
1 \l 1897 Je
vous remercie beaucoup pour votre comparution.
LISTNUM
1 \l 1898 On
va passer à la prochaine phase de l'audience.
LISTNUM
1 \l 1899 LA
SECRÉTAIRE: Merci, Monsieur le
Président.
LISTNUM
1 \l 1900 Ceci
complète la deuxième phase, soit la liste des intervenants comparants.
LISTNUM
1 \l 1901 Nous
poursuivrons maintenant avec la troisième phase au cours de laquelle la
requérante peut répondre à toutes les interventions soumises au sujet de sa
demande.
LISTNUM
1 \l 1902 Nous
demandons à Astral Media Radio de répondre à toutes les interventions relatives
à sa demande.
LISTNUM
1 \l 1903 LE
PRÉSIDENT: On va prendre cinq minutes.
--- Suspension à 12 h 15 / Recess at 12:15p.m.
--- Reprise à 12 h 19 / Upon resuming at 12:19p.m.
LISTNUM
1 \l 1904 LE
PRÉSIDENT: Lorsque vous serez prêts,
monsieur Sabbatini.
RÉPLIQUE / REPLY
LISTNUM
1 \l 1905 M.
SABBATINI: Oui.
LISTNUM
1 \l 1906 On
attend tout simplement notre collègue Claude Laflamme. Claude Laflamme va vous faire part de nos
commentaires et ensuite André Lallier va enchaîner.
LISTNUM
1 \l 1907 Mme
LAFLAMME: Merci.
LISTNUM
1 \l 1908 Pour
faire suite à une demande que nous avons eue de la Conseillère Noël, nous nous
engageons à déposer au Conseil d'ici vendredi un document qui fera état d'une
moyenne hebdomadaire d'heures de nouvelles diffusées ainsi que du temps
d'antenne dévolu en fonction des catégories de nouvelles : circulation,
météo, sportives, culturelles, les nouvelles pures.
LISTNUM
1 \l 1909 Cependant,
nous précisons qu'il s'agira d'un ordre de grandeur car, évidemment, c'est
l'actualité dans chaque région ou localité qui détermine au jour le jour la
répartition entre l'origine, locale, nationale, régionale, comme parfois entre
les catégories de nouvelles.
LISTNUM
1 \l 1910 Si,
par exemple, dans un marché donné il y a un festival très important, ça se peut
qu'on mette un petit peu plus de temps sur la nouvelle culturelle que sur
autres.
LISTNUM
1 \l 1911 S'il
y avait une inondation, un ouragan, on mettrait plus d'accent là-dessus au
profit de d'autres catégories de nouvelles.
LISTNUM
1 \l 1912 Alors
c'est pour les nouvelles.
LISTNUM
1 \l 1913 Pour
ce qui est du rapport sur la diversité musicale, nous proposons au Conseil de
remplacer le rapport que nous faisons présentement sur la diversité musicale
par un rapport relativement aux pièces musicales d'artistes émergents.
LISTNUM
1 \l 1914 Comme
nous l'avons détaillé dans notre annexe ce matin à notre présentation orale, il
y avait des inquiétudes fondées du Conseil sur la diversité qui, d'après nous,
n'ont plus raison d'être, je crois qu'on a démontré qu'on faisait bien notre
travail à ce niveau-là, alors on voudrait remplacer ce rapport par la musique
émergente.
LISTNUM
1 \l 1915 Maintenant
je laisserais André compléter davantage la musique.
LISTNUM
1 \l 1916 M.
LALLIER : Au niveau de ce qu'on
disait un peu plus tôt au niveau des heures de diffusion, on comprend que les
données sont accessibles par BDS et facilement accessibles.
LISTNUM
1 \l 1917 Maintenant
c'est de compiler toutes ces données-là.
BDS nous donne un portrait global, donc la musique actuelle, mais les
souvenirs, il n'y a aucune donnée qui est classée là-dedans, c'est ramasser ces
données-là et les coller ou donner juste sur la musique émergente, c'est assez
complexe et on n'a pas les ressources, actuellement, pour faire ça.
LISTNUM
1 \l 1918 Mme
LAFLAMME: Est-ce que je peux compléter,
André? Si tu veux.
LISTNUM
1 \l 1919 M.
LALLIER: Oui.
LISTNUM
1 \l 1920 Mme
LAFLAMME: Pour ce qui est de la durée du
rapport, tout à l'heure l'ADISQ a parlé de monitoring sur 12 semaines.
LISTNUM
1 \l 1921 Nous
proposons que ce rapport, c'est toujours un rapport annuel parce que le cycle
de production musicale, la fluctuation peut varier, donc il faut se donner une
année pour pouvoir vraiment évaluer la situation correctement.
LISTNUM
1 \l 1922 M.
LALLIER: Il y a vraiment des périodes
dans l'année où il y a une large production de nouvelles productions, il y a
des périodes où on a des périodes plus creuses, où il y a moins de nouvelle
musique qui est distribuée.
LISTNUM
1 \l 1923 Alors,
pour être juste, je pense qu'il faut le faire vraiment sur 12 mois.
LISTNUM
1 \l 1924 LE
PRÉSIDENT: L'ADISQ nous a présenté un
tableau. Je ne sais pas si vous avez les
tableaux que l'ADISQ nous a déposés ce matin.
LISTNUM
1 \l 1925 Mme
LAFLAMME: Non. On ne les a pas.
LISTNUM
1 \l 1926 LE
PRÉSIDENT: En fait, je fais état au
document B, je ne sais pas si on pouvait remettre une copie du document B à...
LISTNUM
1 \l 1927 Dans
leur mémoire, ils avaient déposé des données qu'on retrouve pour l'année
2005. On retrouve ici les données pour
l'année 2006 dans lesquelles il y a le nombre d'albums francophones d'artistes
québécois qu'on établit à 279.
LISTNUM
1 \l 1928 L'ADISQ
nous a demandé un délai pour être capable de nous donner une ventilation de ces
albums-là.
LISTNUM
1 \l 1929 Est-ce
que pour vous c'est acceptable qu'on donne un délai à l'ADISQ et quel ordre de
délai pensez-vous qu'il serait souhaitable de leur donner?
LISTNUM
1 \l 1930 Mme
LAFLAMME: Effectivement, nous
apprécions, nous saluons cette proposition de l'ADISQ.
LISTNUM
1 \l 1931 Pour
ce qui est du délai, j'ai compris que ce serait -- est-ce que c'est moi qui ai
mal compris -- ce serait à l'automne?
LISTNUM
1 \l 1932 Me
LAGACÉ: Je voudrais informer le Conseil
et aussi les représentants d'Astral que durant la pause, l'ADISQ m'a confirmé
qu'ils seraient en mesure de les déposer en juin de cet été.
LISTNUM
1 \l 1933 Mme
LAFLAMME: Ça nous convient.
LISTNUM
1 \l 1934 LE
PRÉSIDENT: Ça vous convient.
LISTNUM
1 \l 1935 Est-ce
que avez des commentaires sur les données qu'on retrouve dans ce tableau-là?
LISTNUM
1 \l 1936 Mme
LAFLAMME: Le commentaire, c'est
qu'effectivement, il faut le voir par catégories de musique parce
qu'effectivement il y a de la musique pour enfants, il y a de la musique qui
est plus alternative, qui n'est pas nécessairement viable pour nos formats de
musique.
LISTNUM
1 \l 1937 Il
va vraiment falloir mettre ça par catégories et voir le pourcentage qu'on
tourne sur le produit disponible pour nos formats musicaux.
LISTNUM
1 \l 1938 M.
RODRIGUE : Monsieur le Président,
avec respect je suis obligé de vous rappeler que pendant presque une dizaine
d'années j'ai dirigé des maisons de distribution au Québec indépendantes, dont
une a été mentionnée par madame Drouin, et je dois vous dire que dans ce
nombre-là il y a de nombreux produits...
LISTNUM
1 \l 1939 Tantôt
les oreilles m'ont frisé quand j'ai entendu que dans le Top 500 un album
pouvait vendre jusqu'à 3 000 copies, la 500e à 3 000 copies, je pense
qu'on aurait intérêt à réviser ces chiffres-là.
LISTNUM
1 \l 1940 Il
y a énormément d'albums qui sont produits au Québec et qui, malheureusement, ne
trouvent pas preneur, tant dans l'intérêt radiophonique dans l'intérêt de la
presse écrite, que dans l'intérêt du public en général.
LISTNUM
1 \l 1941 Ça
fait partie de la beauté de notre système, les entrepreneurs et les artistes
peuvent proposer au public des albums qui, malheureusement, ne trouveront pas
preneur. Mais au moins ils ont la chance
de le produire, de le financer par ailleurs, de le proposer et ce n'est pas
vrai que tout le monde a droit à la même diffusion.
LISTNUM
1 \l 1942 LE
PRÉSIDENT: Les données, à savoir de
ventes pour les 500 meilleurs albums, est-ce que ce sont des données publiques
ou ce sont des données qui sont en la possession seulement d'un organisme qui
serait l'ADISQ?
LISTNUM
1 \l 1943 M.
RODRIGUE: C'est à peu près le même de
questionnement que les données BDS.
Jusqu'où les organisations acceptent la publication des chiffres?
LISTNUM
1 \l 1944 Soundscan
remet ces chiffres-là à des gens qui s'abonnent au réseau, au service, les
distributeurs, les producteurs, ultimement l'ADISQ qui fait un palmarès avec
ces données-là.
LISTNUM
1 \l 1945 Mais
est-ce que la maison Soundscan permettrait, pour des fins d'évaluation de
marchés, d'accoler le nombre de copies vendues dans un cycle? Je pense que oui, je pense que c'est une
demande qui pourrait être faite à l'organisation et qui, ultimement, pourrait
éclairer le Conseil et éclairer tous les joueurs de l'industrie là-dessus.
LISTNUM
1 \l 1946 LE
PRÉSIDENT: Évidemment, c'est une
démarche que le personnel du Conseil pourrait faire.
LISTNUM
1 \l 1947 La
question subsidiaire, et ça vous n'êtes pas en mesure d'y répondre, ce sont eux
qui pourraient y répondre, mais est-ce qu'ils accepteraient que ces données-là
deviennent des données publiques? Parce
que les données que le Conseil, habituellement, reçoit, elles sont déposées
dans des dossiers publics. Ça c'est
Soundscan qui pourrait répondre à la question.
LISTNUM
1 \l 1948 Madame
la conseillère Noël.
LISTNUM
1 \l 1949 CONSEILLERE
NOEL: Oui.
LISTNUM
1 \l 1950 Une
question, madame Laflamme, vous avez mentionné, et je veux être sûre que j'ai
bien compris, vous nous demandiez de substituer un rapport sur les artistes
émergents au rapport que vous déposez à l'heure actuelle, est-ce que c'est ce
que j'ai compris en tout début de votre réplique?
LISTNUM
1 \l 1951 Mme
LAFLAMME: En fait, on veut substituer le
rapport actuel par celui sur la musique émergente.
LISTNUM
1 \l 1952 CONSEILLERE
NOEL: Vous voudriez substituer une
condition de licence de produire des rapports sur les artistes émergents à la
condition de licence actuelle qui vaut encore jusqu'à l'épuisement des
bénéfices tangibles sur les transactions en question.
LISTNUM
1 \l 1953 Mme
LAFLAMME: C'est notre demande.
LISTNUM
1 \l 1954 CONSEILLERE
NOEL: C'est ce que j'avais compris, je
voulais juste m'assurer que j'avais bien compris.
LISTNUM
1 \l 1955 Mme
LAFLAMME: C'est exact.
LISTNUM
1 \l 1956 LE
PRÉSIDENT: Si on acceptait votre
proposition d'un rapport sur les talents émergents, est-ce que c'est juste une
substitution du mot * nouveautés + par * talents émergents + dans la définition qui a été donnée
dans la décision autorisant l'acquisition des stations de Télémédia ou est-ce
que c'est quelque chose que vous devrez aller renégocier avec les associations
représentant l'industrie de la musique?
LISTNUM
1 \l 1957 Mme
LAFLAMME: Je pense que ce sont deux
choses différentes. Le rapport sur la
diversité résultait d'une négociation dans le cadre de la transaction.
LISTNUM
1 \l 1958 LE
PRÉSIDENT: Oui.
LISTNUM
1 \l 1959 Mme
LAFLAMME: Celui-là, on ne dit pas qu'on
doive aller négocier, on s'est entendus sur une définition, nous avons déposé
notre définition et le rapport sur la musique émergente, nous nous engageons à
déposer un rapport sur la musique émergente qui fait état... je veux dire qui
est suite... Voyons, je perds mes mots.
LISTNUM
1 \l 1960 On
ne s'engage pas à aller négocier avec l'industrie du disque le contenu d'un tel
rapport.
LISTNUM
1 \l 1961 LE
PRÉSIDENT: Vous nous dites tout
simplement, au Conseil : * Nous, on préférerait ce type
de rapport là parce que c'est plus conforme à la nature de ce qu'on fait et de
la discussion qu'on a et de la politique en place.
LISTNUM
1 \l 1962 Mme
LAFLAMME: C'est notre compréhension des
attentes du Conseil à la lecture de la politique sur radio commerciale.
LISTNUM
1 \l 1963 LE
PRÉSIDENT: D'accord.
LISTNUM
1 \l 1964 J'aurais
une question sur le mémoire du Conseil de presse. A la dernière page du mémoire du Conseil de
presse, on parle de l'implication d'Astral Media auprès du Conseil et on parle
notamment de la place qu'Astral Media occupe dans l'association québécoise des
télédiffuseurs et radiodiffuseurs.
LISTNUM
1 \l 1965 On
soulève des problèmes de nature pécuniaire.
LISTNUM
1 \l 1966 Mme
LAFLAMME: En fait, quand j'ai vu ça,
j'étais moi-même étonnée et effectivement on a reçu une facture depuis que nous
nous sommes empressés d'acquitter, mais on n'avait aucune indication de quoi
que ce soit, nous avons été facturés, je crois, mercredi passé.
LISTNUM
1 \l 1967 Voilà.
LISTNUM
1 \l 1968 LE
PRÉSIDENT: Parfait.
LISTNUM
1 \l 1969 Ça
complète mes questions.
LISTNUM
1 \l 1970 CONSEILLERE
NOEL: Peut-être une petite question
subsidiaire.
LISTNUM
1 \l 1971 En
parlant de facture, est-ce que vous avez payé MUSICACTION?
LISTNUM
1 \l 1972 Mme
LAFLAMME: Bien sûr.
LISTNUM
1 \l 1973 CONSEILLERE
NOEL: Les 3 400 dollars pour la
demi-douzaine de stations où on avait manqué des petits bouts de contributions.
LISTNUM
1 \l 1974 Mme
LAFLAMME: Oui.
LISTNUM
1 \l 1975 CONSEILLERE
NOEL: Merci.
LISTNUM
1 \l 1976 LE
PRÉSIDENT: J'aurais une autre question.
LISTNUM
1 \l 1977 Si
on reprend aussi dans le petit cahier, l'ADISQ nous a demandé une période de
temps, ça concerne l'Annexe D, pour produire 12 semaines de données plutôt que
3. Son document s'appelle * Analyse de la part des
nouveautés francophones québécoises sur le total des pièces francophones
québécoises +.
LISTNUM
1 \l 1978 J'avais
d'ailleurs dit à l'ADISQ qu'on écouterait votre commentaire avant de déterminer
si on acceptait que l'ADISQ produise 12 semaines de données. Évidemment, pour produire 12 semaines de
données, il faut que 12 semaines se passent.
LISTNUM
1 \l 1979 Mme
LAFLAMME: Écoutez, c'est ce qu'on a
tenté de vous dire tout à l'heure, c'est que 12 semaines n'est pas une période
suffisante pour analyser la situation puisque c'était la durée d'une année.
LISTNUM
1 \l 1980 LE
PRÉSIDENT: C'était donc au Conseil de
s'abonner à BDS et à faire les études lui-même.
LISTNUM
1 \l 1981 D'accord.
LISTNUM
1 \l 1982 Ça
complète votre comparution. Nous vous
remercions, madame Laflamme, messieurs Sabbatini, Benoît, Rodrigue et Lallier
de votre présence. Nous saluons monsieur
Parisien également dans la salle qui a été assidu à toute cette comparution.
LISTNUM
1 \l 1983 Madame
Roy.
LISTNUM
1 \l 1984 LA
SECRÉTAIRE: Merci, Monsieur le
Président.
LISTNUM
1 \l 1985 Ceci
complète l'examen des articles 1 à 11 à l'ordre du jour.
LISTNUM
1 \l 1986 J'aimerais
mentionner qu'il y a aussi à l'ordre du jour un nombre de demandes qui ne comparaissent
pas à cette audience et pour lesquelles des interventions ont été reçues.
LISTNUM
1 \l 1987 Le
Conseil considérera ces interventions avec les demandes et publiera des
décisions à une date ultérieure.
LISTNUM
1 \l 1988 Merci
Monsieur le Président.
LISTNUM
1 \l 1989 LE
PRÉSIDENT: Nous interromprons l'audience
pour une période de lunch. Nous
reprendront à 01 h 30 avec le premier item pour les demandes
concurrentielles de Montréal.
--- Suspension à 1233 / Upon recessing at 1233
‑‑‑ Reprise à 1340 / Upon resuming at 1340
LISTNUM
1 \l 1990 LE
PRÉSIDENT : Je voudrais aussi,
également, dire pour le bénéfice de tous les demandeurs de l'audience de
Montréal que Aboriginal Voice Radio qui apparaît comme intervenant à la liste
n'est pas un véritable intervenant puisqu'ils seront ici à la demande
spécifique du Conseil.
LISTNUM
1 \l 1991 Donc,
oui, ils seront entendus à 8 h 30 mercredi matin où que l'on soit à
l'intérieur de l'Ordre du jour de cette audience et nous les entendrons à ce
moment-là. Ils ne feront pas de
présentation. Ils viennent que pour
répondre à des questions spécifiques de la part du Conseil.
LISTNUM
1 \l 1992 Only for those who are participating in the Montreal public hearing,
Aboriginal Voice Radio which is listed as an intervener is not a real
intervener per se because they are here at the request of the Commission. They will be heard Wednesday morning, first
thing in the morning, and there will be no formal presentation from their part. They are coming to answer specific questions
by the Commission and there will be a formal production of the purpose at the
time of their appearance.
LISTNUM 1 \l 1993 So, for the next step, we will go to the secretary to introduce the first item.
LISTNUM
1 \l 1994 Madame
la secrétaire, s'il vous plaît, pour présenter la première demande.
LISTNUM
1 \l 1995 LA
SECRÉTAIRE : Merci, monsieur le
président.
LISTNUM
1 \l 1996 Nous
entendrons maintenant l'article 12 qui est une demande présentée par Yves
Sauvé, au nom d'une société devant être constituée en vue d'obtenir une licence
visant l'exploitation d'une entreprise de programmation de radio FM commerciale
de langue française à Vaudreuil-Dorion.
LISTNUM
1 \l 1997 La
nouvelle station serait exploitée à la fréquence 106,3 mégahertz, Canal 292-A,
avec une puissance apparente rayonnée moyenne de 1,100 watts; puissance
apparente rayonnée maximale de 2,570 watts; hauteur de l'antenne de 52,5
mètres.
LISTNUM
1 \l 1998 Monsieur
Yves Sauvé comparaît pour la requérante et nous présentera ses collègues. Vous disposerez par la suite de 20 minutes
pour faire votre présentation, mais avant, monsieur Mathieu, comme on nous a
expliqué...
LISTNUM
1 \l 1999 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Mathieu, j'aurais
quelques questions à vous poser.
LISTNUM
1 \l 11000 M.
MATHIEU : D'accord.
LISTNUM
1 \l 11001 LE
PRÉSIDENT : Êtes-vous ingénieur?
LISTNUM
1 \l 11002 M.
MATHIEU : Je ne suis pas ingénieur
professionnel. Je suis membre de
l'Association des consultants en radiodiffusion et je participe à tous les
meetings de BETAC d'Industries Canada.
LISTNUM
1 \l 11003 LE
PRÉSIDENT : D'accord. Donc, vous n'êtes pas membre de l'Ordre
professionnel des ingénieurs?
LISTNUM
1 \l 11004 M.
MATHIEU : Je ne suis pas membre de
l'Ordre du Québec.
LISTNUM
1 \l 11005 LE
PRÉSIDENT : Bon, de l'Ordre du
Québec. Compte tenu que tous les autres
requérants à qui on a demandé de venir avec leurs ingénieurs, que ces derniers
sont membres d'un ordre professionnel et qui, par voie de conséquence, sont
assujettis à des règles spécifiques, on va... je vais demander à madame la
secrétaire de vous assermenter.
LISTNUM
1 \l 11006 M.
MATHIEU : Je n'ai aucun problème avec
ça.
LISTNUM
1 \l 11007 LE
PRÉSIDENT : D'accord.
LISTNUM
1 \l 11008 LA
SECRÉTAIRE : Donc, nous allons vous
affirmer. Est-ce que vous pouvez vous
lever debout, s'il vous plaît?
LISTNUM
1 \l 11009 M.
MATHIEU : Sûrement, madame.
AFFIRMATION SOLENNELLE: MICHEL MATHIEU
LISTNUM
1 \l 11010 LA
SECRÉTAIRE : Donc, monsieur Sauvé, vous
avez 20 minutes pour votre présentation.
PRÉSENTATION / PRESENTATION
LISTNUM
1 \l 11011 M.
SAUVÉ : Merci. Monsieur le président, mesdames et messieurs
les commissaires et membres du personnel du CRTC, bonjour.
LISTNUM
1 \l 11012 Mon
nom est Yves Sauvé, requérant pour la demande d'un nouveau FM commercial à
Vaudreuil-Dorion.
LISTNUM
1 \l 11013 Je
suis accompagné à ma droite par monsieur Michel Mathieu, conseiller en
radiodiffusion émérite et, à ma gauche, par monsieur André Joly, journaliste de
carrière qui a travaillé pour un journal il y a quelques années à
Vaudreuil-Dorion et il est aussi requérant dans les présentes audiences.
LISTNUM
1 \l 11014 J'oeuvre
dans le domaine de la radio depuis une trentaine d'années et je suis
actuellement président de Sauvé Communications Marketing. Natif de la région de Vaudreuil-Dorion où
j'ai étudié. Plusieurs membres de ma famille
y habitent toujours et j'y compte de nombreuses relations avec le milieu des
affaires et les décideurs.
LISTNUM
1 \l 11015 J'ai,
à maintes fois au fil des ans, constaté la frustration des résidents de la
région de Vaudreuil-Dorion qui ne pouvaient compter sur aucune station de radio
pour parler de la région, une région en pleine expansion, un territoire sans
station de radio, la possibilité d'utiliser la fréquence 106,3 FM à
Vaudreuil-Dorion et le grand nombre d'appui de la part de tous les milieux : municipal,
social, sportif, culturel et économique sont les principaux facteurs qui ont
motivé notre demande.
LISTNUM
1 \l 11016 Incidemment,
j'en profite pour remercier les très nombreux intervenants qui ont manifesté
leur appui indéfectible à notre projet. Vous trouvez leurs noms dans la liste en
annexe à cette présentation.
LISTNUM
1 \l 11017 Maintenant
parlons du projet d'une nouvelle station FM à Vaudreuil-Dorion. Nous proposons une station de radio FM
farouchement locale et j'opérerai cette station au quotidien. La nouvelle station diffusera des bulletins
de nouvelles locales et régionales, des bulletins de météo locaux, météo
maritime, des nouvelles sportives locales et régionales consacrées aux sports
amateurs, des émissions d'affaires publiques axées sur les nombreuses
préoccupations des communautés desservies qui permettront aux populations de se
faire entendre en émettant leurs opinions ainsi que les couvertures des séances
des Conseils de Ville.
LISTNUM
1 \l 11018 De
plus, des chroniques d'information portant sur différents sujets qui
intéresseront les collectivités visées seront diffusées sur CJVD-FM. CJVD-FM propose une radio locale en cas
d'urgence, un média local quotidien lorsque les villes de la région de
Vaudreuil-Dorion ont besoin de rejoindre leur population en temps réel.
LISTNUM
1 \l 11019 Exemple
: pour diffuser un avis concernant l'eau potable, les diverses opérations de
déneigement, des modifications avec un impact sur la sécurité routière et les
mesures d'urgence à réaliser en cas de menace à la santé ou bien à la sécurité
publique.
LISTNUM
1 \l 11020 Étant
donné que les stations de radio de Montréal et celles de Valleyfield qui
peuvent être entendues dans la région ne s'occupent aucunement de la région de
Vaudreuil-Dorion qui ne fait pas partie de leur marché cible respectif, les
villes de cette région orpheline se voient contraintes, en cas d'urgence, à
recourir à des haut-parleurs installés sur une automobile qui circule dans les
rues de la Ville pour informer les citoyens d'un problème d'urgence.
LISTNUM
1 \l 11021 Cette
situation s'est produite à Vaudreuil-Dorion est confirmée par le maire en 2006
lors de problèmes d'aqueduc majeurs.
LISTNUM
1 \l 11022 Nous
proposons une radio de proximité. Le
personnel de la station pourra compter pour le seconder de notre système
d'automatisation en fonction sept jours par semaine. En tout temps la population pourra rejoindre
un membre du personnel de la station via un numéro de téléphone qui sera connu
du public.
LISTNUM
1 \l 11023 De
plus, un deuxième numéro de téléphone d'urgence cellulaire en fonction 24
heures par jour, sept jours par semaine, sera transmis aux collaborateurs
réguliers de la station, maire, agent à l'information des villes desservies,
commissions scolaires, corps policiers, pompiers, sécurité civile, et
caetera. Il y aura toujours à ce numéro
d'urgence un membre du personnel de la nouvelle station afin d'y répondre.
LISTNUM
1 \l 11024 Sur
le plan culturel et artistique, la nouvelle station de radio projetée propose
de produire des émissions locales de grande qualité qui viendront soutenir et
encourager les artistes et nombreux organismes culturels de la région en leur
offrant gracieusement du temps d'antenne.
LISTNUM
1 \l 11025 Actuellement,
le milieu culturel de la région de Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs ne
disposent d'aucun média électronique pour en faire la promotion. Nous nous engageons à combler ce grande vide.
LISTNUM
1 \l 11026 Précisons
que le 106,3FM diffusera à chaque semaine l'émission arts et culture réalisée
et produite en étroite collaboration avec le Conseil culturel de
Vaudreuil-Soulanges. Le but de cette
émission, faire connaître les artistes et artisans de la région desservie.
LISTNUM
1 \l 11027 Les
associations à but non lucratif et les organismes communautaires locaux et
régionaux pourront compter sur le 106,3-FM pour la diffusion de leurs
communiqués par le biais des chroniques *Ça se passe chez nous+ diffusée à l'intérieur de la
programmation *Sept jours par semaine+.
LISTNUM
1 \l 11028 Au
chapitre du contenu canadien, même si le marché de Vaudreuil-Dorion est un
petit marché et que les exigences en cette matière ont été changées et
diminuées pour les petits marchés comme celui que nous proposons de desservir
dans le cadre de la politique de 2006 sur la radio commerciale Avis Public de
radiodiffusion CRTC-2006-158 du 15 décembre 2006, nous dépassons très largement
les exigences minimales du Conseil en proposant par condition de licence un
montant de 67 000,00 $ en coûts directs pour la durée de la licence et un montant
de 133 000,00 $ en coûts indirects pour les sept années de cette même licence.
LISTNUM
1 \l 11029 Pour
ce qui concerne les artistes émergents canadiens, une proportion de cinq pour
cent au cours d'une semaine de radiodiffusion leur sera consacrée. En effet, une place de choix leur sera
réservée au-delà de la diffusion des pièces musicales à l'intérieur de notre
programmation musicale rétro.
LISTNUM
1 \l 11030 Nous
allons offrir un pourcentage minimum de 40 pour cent de pièces musicales de
catégorie 2 de contenu canadien et nous acceptons cet engagement comme
condition de licence.
LISTNUM
1 \l 11031 D'autres
nombreux moyens promotionnels tout aussi efficaces s'ajouteront afin d'appuyer
ces artistes émergents, tel qu'expliqué et décrit dans notre réponse du 9 janvier
dernier à une lettre de lacune du Conseil.
LISTNUM
1 \l 11032 Nous
proposons d'offrir une formule musicale composée principalement de succès
rétro, succès des années 60-90, une formule qui remporte beaucoup de succès à
Québec et dans certaines stations au Québec comme à Saint-Jean-sur-Richelieu et
Saint-Hyacinthe.
LISTNUM
1 \l 11033 Il
va sans dire que ce format ajoutera à la diversité dans la région de
Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs.
LISTNUM
1 \l 11034 Nous
avons reçu un appui tangible à notre demande, un véritable cri du coeur de la
part du Conseil culturel de Vaudreuil-Soulanges qui souligne la nécessité
incontournable pour Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs de pouvoir enfin
compter sur une nouvelle station FM locale afin de promouvoir les talents et la
culture de cette région située entre Valleyfield et Montréal.
LISTNUM
1 \l 11035 Les
artistes créateurs et organismes culturels ont unanimement manifesté leur appui
à notre demande et aussi confirmé qu'aucune station de radio, que ce soit de
Montréal, de Valleyfield ou d'ailleurs, ne s'occupe ou ne parle d'eux. La nouvelle station projetée a déjà créé des
partenariats avec *Mon Jouet en Chansons+ et le *Festival folklorique de
Vaudreuil-Dorion+.
Ces deux événements annuels sont des tremplins pour la relève artistique
au Québec.
LISTNUM
1 \l 11036 Pour
le monde des affaires, l'arrivée de la nouvelle station dans la région leur
sera bénéfique à plusieurs égards.
Enfin, les petits et moyens commerçants et gens d'affaires locaux et
régionaux dont la majorité n'ont pas les moyens d'annoncer dans les grosses
stations de Montréal pourront annoncer à leur radio.
LISTNUM
1 \l 11037 Ces
marchands refusent d'annoncer à la radio de Valleyfield qui propose un produit
bâti par et pour les gens de Valleyfield dont c'est le marché cible. Mentionnons que l'écoute de ces codes dans
Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs est plutôt minime.
LISTNUM
1 \l 11038 CJVD-FM
sera pour eux un véritable véhicule publicitaire à la fois rentable et
efficace. Notre demande a reçu l'appui
de la Chambre de Commerce de Vaudreuil-Dorion, des associations de gens
d'affaires de l'Île Perrot, de Saint-Lazare ainsi que du regroupement des
associations de gens d'affaires de Vaudreuil-Soulanges qui comptent plus de 1
000 membres actifs.
LISTNUM
1 \l 11039 Vaudreuil-Dorion
et Valleyfield appartiennent à deux régions distinctes, deux marchés
différents. Les résidents de ces deux
villes séparées par plusieurs dizaines de kilomètres n'ont pas les mêmes
préoccupations. Un résident de
Vaudreuil-Dorion n'ira pas à Valleyfield pour ses emplettes et l'inverse est
vrai pour un champi valencéen.
LISTNUM
1 \l 11040 Le
106,3 FM organisera annuellement une campagne d'achat local en collaboration
avec les acteurs économiques décideurs et associations de gens d'affaires.
LISTNUM
1 \l 11041 Pour
ce qui concerne la capacité pour Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs
d'accueillir une station radiophonique, l'étude de marché indépendante a
démontré qu'il existe dans ce marché une assiette publicitaire radio suffisante
pour rentabiliser une station radiophonique locale.
LISTNUM
1 \l 11042 Nos
rencontres avec le Centre local de développement CLD nous ont confirmé que le
grande nombre de commerces et places d'affaires représentaient un potentiel
plus qu'intéressant pour une nouvelle station de radio.
LISTNUM
1 \l 11043 Vous
constaterez en lisant les nombreuses lettres d'appui que les villes et
municipalités du territoire, les associations de gens d'affaires de l'Île
Perrot, de Saint-Lazare, le Regroupement des associations de gens d'affaires de
Vaudreuil-Soulanges, la Chambre de Commerce de Vaudreuil-Dorion, le CLD de
Vaudreuil-Soulanges, la MRC, le milieu artistique et culturel, les Associations
sportives, les organismes communautaires, que tous unanimement appuient la
demande d'une nouvelle station radiophonique FM à Vaudreuil-Dorion.
LISTNUM
1 \l 11044 Maintenant,
comme vous le savez, notre demande est en compétition sur le plan technique
pour l'attribution de la fréquence 106,3 avec d'autres demandes de radios
spécialisées pour Montréal. À ce sujet,
écoutons les explications de notre conseiller en radiodiffusion. J'ai nommé monsieur Michel Mathieu.
LISTNUM
1 \l 11045 M.
MATHIEU : Merci, Yves. Mesdames et messieurs, bonjour. Mon nom est Michel Mathieu. Et concernant le projet de monsieur Yves
Sauvé de fournir à Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs leur premier service
radiophonique local, monsieur Doug MacAuley, ingénieur et moi-même, parce qu'il
y a quand même un ingénieur dans le dossier, nous avons procédé à une étude technique
afin d'identifier le moyen le plus efficace qui nous permettra d'offrir le
meilleur service possible.
LISTNUM
1 \l 11046 Étant
donné la proximité de Vaudreuil-Dorion de la Ville de Montréal et la mode en
radio qui déferle présentement un Québec, un mouvement irréversible qui fait
que la presque totalité des stations de radios commerciales ont migré de la
bande AM à la bande FM alors que l'utilisation de la bande AM s'est avérée non
rentable, il serait impossible de motiver et d'inciter les auditeurs de
Vaudreuil-Dorion et ses villes soeurs, malgré une programmation farouchement
locale, de changer leurs habitudes d'écoute de la bande FM et d'écouter leur
radio locale sur le AM.
LISTNUM
1 \l 11047 Le
Conseil appréciera que c'est le contraire qui se produit alors que les AM
existantes se convertissent au FM.
L'utilisation de la bande FM à Vaudreuil-Dorion est donc un impératif.
LISTNUM
1 \l 11048 Nous
avons procédé à l'identification d'une fréquence FM pouvant offrir la desserte
nécessaire et il s'agit ici de bien desservir au moyen d'un signal de trois
millivolts au mètre autant que faire se peut, signal qui est reconnu par le
CRTC comme une zone de marketing, la région de Vaudreuil-Dorion et de ses
villes soeurs.
LISTNUM
1 \l 11049 Il
s'agit également, au moyen d'un signal de .5 millivolt au mètre, de garder nos
auditeurs, les automobilistes, syntoniser sur votre station CJVD-FM lors de
leur navettage entre Vaudreuil-Dorion, ses villes soeurs et les différents
lieux de travail ou de magasinage spécialement sur le West Island de Montréal
qui peut être le Centre d'achats Fairview et c'est-à-dire le long des
Autoroutes 20 et 40 entre Vaudreuil-Dorion et le Chemin Saint-Jean à
Pointe-Claire.
LISTNUM
1 \l 11050 La
fréquence 106,3 FM, c'est un deuxième adjacent de la station autorisée CKAV
Aboriginal Voice Radio à Montréal, mais c'est la seule fréquence qui offre une
telle desserte. À partir d'un site situé
au nord-ouest de Vaudreuil-Dorion, le 106,3 nous permet de réaliser nos objectifs
de desserte.
LISTNUM
1 \l 11051 Par
contre, l'utilisation du 106,3 à Montréal, elle est très restreinte. On va vous fournir des cartes en intervention
vous verrez, et je pense que vous l'avez déjà constaté d'ailleurs.
LISTNUM
1 \l 11052 En
effet, en plus d'être deuxième adjacent, donc de devoir partager le site de
CKAV qui est à 106,7, l'utilisation d'une antenne directionnelle est de rigueur
et à cause des protections requises à d'autres stations, notamment la station
CFEI 106,5 à Saint-Hyacinthe, la fréquence 106,3, si elle est utilisée à
Montréal reçoit un niveau d'interférence très élevé, ce qui réduit
considérablement sa desserte, en plus d'être limitée en puissance, c'est-à-dire
qu'à Montréal, vous allez être plus haut sur un édifice pour pouvoir quand même
essayer de desservir au plus possible, mais vous êtes plus haut, mais vous
baissez votre puissance.
LISTNUM
1 \l 11053 Donc,
vous avez moins de pénétration de signal, avec toute la contrainte de
l'interférence que vous recevez d'une station américaine. Donc, son utilisation à Montréal fait en
sorte que la desserte qu'elle offre est tellement réduite qu'elle en fait une
radio de quartier.
LISTNUM
1 \l 11054 Si
elle était octroyée à Montréal, l'utilisateur du 106,3 mégahertz ne pourra
définitivement pas compétitionner avec les autres stations existantes qui ont
toutes une desserte supérieure, surtout les stations qui diffusent du haut de
la Tour du Mont-Royal, à une puissance moyenne d'environ 40 kilowatts.
LISTNUM
1 \l 11055 Compte
tenu de ce qui précède, l'utilisation la plus efficace de la fréquence 106,3
mégahertz se trouve en banlieue ouest de Montréal. Elle fait partie d'une étude technique que
moi et monsieur MacAuley on a fait et ça nous dit là où la situation de
deuxième adjacent n'est pas un problème et en s'éloignant de CFEI Saint-Hyacinthe,
les protections vers cette station sont donc moindres, ce qui permet ainsi
d'utiliser une puissance plus élevée et on n'a pas la même hauteur.
LISTNUM
1 \l 11056 Et
à Vaudreuil-Dorion, évidemment, le terrain étant plus plat, alors on a moins de
hauteur, on a plus de puissance, on a donc une meilleure pénétration de
signal. Donc, on est mieux équipé pour
contrer l'interférence en provenance de stations américaines.
LISTNUM
1 \l 11057 Étant
donné la compétition pour l'utilisation du 106,3 mégahertz à Montréal monsieur
Sauvé m'a confié un deuxième mandat afin d'étudier avec notre ingénieur,
monsieur MacAuley, la possibilité d'une autre fréquence et de mesurer quels en
seraient les impacts. À cet effet, le
Conseil pourra prendre connaissance de la lettre que nous avons jointe à notre
présentation de monsieur MacAuley.
LISTNUM
1 \l 11058 Il
y a une autre lettre qui est au dossier également qui date du 13 novembre 2006,
qui est adressée à madame White, analyste, qui avait posé les mêmes questions à
monsieur Sauvé et, moi, dans une lettre, j'ai répondu à monsieur Sauvé, la
lettre est au dossier.
LISTNUM
1 \l 11059 Et
on revient toujours à la même chose; monsieur MacAuley et moi-même sommes du
même avis. Il existe une autre fréquence
FM qui pourrait diffuser sur le territoire de Vaudreuil-Dorion que vous me
permettrez de ne pas identifier, mais quand même cette fréquence, en plus
d'être sérieusement limitée en puissance, elle reçoit un niveau d'interférence
encore considérablement beaucoup plus élevé que ce que reçoit le 106,3.
LISTNUM
1 \l 11060 De
plus, si l'objectif de desservir les automobilistes qui navettent entre
Vaudreuil, Dorion et le Chemin Saint-Jean à Pointe-Claire doit être maintenu,
l'identification d'un nouveau site d'émission sera nécessaire, ce qui, si l'on
se reporte aux recherches originales, n'est pas évident; c'est-à-dire que nous
avons des sites de l'autre côté de Vaudreuil-Dorion, mais du côté entre
Vaudreuil-Dorion et Montréal, on a recherché énormément de sites et on a eu
beaucoup de difficultés à en trouver.
C'est pour ça que nous avons le site que nous utilisons présentement.
LISTNUM
1 \l 11061 En
conclusion de tout ça, afin de garantir un service radiophonique rentable et
fiable à la région de Vaudreuil-Dorion, on en est au point de dire que
l'utilisation de la fréquence 106,3 mégahertz est impérative.
LISTNUM
1 \l 11062 Je
suggère donc au Conseil que plutôt que d'offrir un service de très piètre
qualité à Montréal et, possiblement, en monophonie parce que je connais une
entreprise de radio commerciale à Montréal qui utilise une fréquence qui est
sensiblement meilleure que le 106,3 et ils ont choisi de diffuser en mono parce
que, évidemment, quand vous avez un récepteur, si vous envoyez un signal
stéréo, ça vous prend un signal plus fort pour contrer le bruit des
interférences. Alors, dans ce cas, on a
coupé le signal stéréo.
LISTNUM
1 \l 11063 Alors,
il serait donc dans l'intérêt public que la fréquence 106,3 mégahertz soit
attribuée à l'endroit où elle servira son maximum et en stéréophonie;
c'est-à-dire à Vaudreuil-Dorion.
LISTNUM
1 \l 11064 M.
SAUVÉ : Merci, monsieur Mathieu. Nous sommes à votre disposition pour les
questions.
LISTNUM
1 \l 11065 LE
PRÉSIDENT : Merci, monsieur Sauvé. Alors, on va commencer par... on va traiter
d'un certain nombre de sujets qui sont reliés à votre demande et avec votre
permission, on va commencer par l'information locale et d'ailleurs... et les
affaires publiques.
LISTNUM
1 \l 11066 Or,
dans votre mémoire supplémentaire et en réponse aussi aux questions du Conseil,
vous dites que vous aurez un journaliste à temps plein et que celui-ci aura la
responsabilité des nouvelles locales, nationales et internationales, à raison
de trois heures trente par semaine.
LISTNUM
1 \l 11067 Dans
le mémoire supplémentaire, cependant, en réponse à une lettre que vous nous
avez fait parvenir le 10 novembre, vous avez accru ce temps-là à quatre heures
par semaine. Or, vous n'aurez qu'un
journaliste pour produire des nouvelles sept jours par semaine. Comment organiserez-vous son horaire et qui
sera responsable? Comment
organiserez-vous son horaire pour qu'il soit en mesure de faire de
l'information quotidienne sept jours par semaine?
LISTNUM
1 \l 11068 M.
SAUVÉ : Oui. À ce sujet-là, je peux vous dire qu'on a...
d'ailleurs, on l'avait mentionné aussi, que pour le week-end, nous pourrons
compter sur la collaboration de quelques pigistes et j'aimerais aussi que
monsieur André Joly qui est un journaliste qui vient tout juste de quitter la
grande famille Astral... CORUS, pardon.
LISTNUM
1 \l 11069 M.
JOLY : Bien, je les ai tous connus de
toute façon.
LISTNUM
1 \l 11070 M.
SAUVÉ : Et qui est un journaliste, en
fait, depuis combien d'années, monsieur?
LISTNUM
1 \l 11071 M.
JOLY : Bien, là, ça fait 36 ans.
LISTNUM
1 \l 11072 M.
SAUVÉ : Ça fait 36 ans. Donc, qui aussi, en plus de ça, connaît très
bien le marché de Vaudreuil-Dorion pour y avoir travaillé à titre de
journaliste dans un journal.
LISTNUM
1 \l 11073 M.
JOLY : C'est ça. J'ai été rédacteur-en-chef du Courrier
Express à Dorion puis, à ce moment-là, je peux dire, moi, j'étais le seul
journaliste puis je pouvais facilement faire tout ce qu'il y avait à faire,
couvrir le municipal, couvrir le policier et les conférences de presse parce
qu'il faut dire que ce n'est pas une région où il peut y avoir 50 conférences
de presse par semaine, n'est-ce pas?
LISTNUM
1 \l 11074 Puis
si je fais la comparaison avec ici, parce que j'ai travaillé quand même
plusieurs années ici à Gatineau, Ottawa, et avec l'évolution des technologies
et tout, vous savez ici dans la région, on consacre à peu près, pour une grosse
région comme celle-ci, l'équivalent de deux demi-postes de journaliste pour
faire de la couverture dans cette région-ci sur la route.
LISTNUM
1 \l 11075 Et
quand je regarde ce que je faisais à Dorion, la couverture qu'on faisait à
Dorion, l'implication du milieu et il faut dire qu'il y avait seulement un
journal local et l'implication du milieu avec le journal local, bien il faut
dire qu'il y avait une excellente relation parce que s'il n'y avait pas cette
relation-là, il n'y avait rien d'autre hein!
Ils ne pouvaient pas savoir ce qui se passait les gens, ils ne pouvaient
pas savoir ce qui se passait dans leur milieu.
LISTNUM
1 \l 11076 Je
peux peut-être rajouter un autre aspect.
Si on parle du marché de Valleyfield puis le marché de Dorion-Vaudreuil,
il y avait leurs journaux à Valleyfield puis il y avait leur journal à
Dorion. C'est un monde différent avec
des priorités différentes. Moi, je
trouvais que c'était beaucoup plus culturel, beaucoup plus un milieu de
loisirs, la région de Vaudreuil-Soulanges-Dorion que Valleyfield que, moi, je
voyais ça un peu plus industriel puis les dossiers n'étaient pas les mêmes, tu
sais. C'était complètement différent puis
il n'y avait aucune appartenance entre les deux régions, on ne voyait pas ça.
LISTNUM
1 \l 11077 M.
SAUVÉ : Pour aussi vous donner un peu
d'information, c'est que vous avez juste à... je ne sais pas si vous connaissez
un peu Vaudreuil-Dorion là, je pense que vous avez de la famille, vous faites
la navette, vous allez à Chambly des fois, vous connaissez la route 40, mais
vous l'aviez dit l'an passé, au mois de mars, je m'en suis souvenu, quand vous
passez à Vaudreuil-Dorion, il suffit juste de traverser le pont et vous arrivez
à l'Île Perrot, alors... Et puis après
ça, un peu plus loin, vous arrivez à Terrasse Vaudreuil puis après ça
Saint-Lazare, quelques kilomètres.
LISTNUM
1 \l 11078 Alors,
si vous regardez notre étude... en fait notre étude de marché, le territoire
qu'on veut desservir, c'est six villes qui sont vraiment collées une à côté des
autres là. Alors, le journaliste en
question, bon, va travailler par téléphone, évidemment, mais quand il a à se
déplacer, écoutez, ça prend trois minutes là.
LISTNUM
1 \l 11079 Alors,
toutes les municipalités qui forment en fait le bassin qu'on veut couvrir sont
situées, écoutez, à un kilomètre, chaque municipalité est collée sur l'autre.
LISTNUM
1 \l 11080 M.
JOLY : Je peux juste rajouter un
élément. À Montréal, les grosses
stations à Montréal font beaucoup de conférences de presse par téléphone aussi
puis, eux, en ont pas mal plus à couvrir à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11081 Et
ce que j'avais remarqué, moi, en tant que journaliste dans cette région, c'est
que chaque semaine il y avait une réunion de Conseil municipal donc on pouvait
faire le tour facilement de toutes les municipalités qu'il y avait à couvrir
dans le secteur. Et comme j'expliquais,
s'il n'y avait pas ce journal local-là, puis c'est encore le cas aujourd'hui,
les gens du milieu ne sauraient pas du tout ce qui se passe dans leur région
parce qu'ils ont tellement de préoccupations à Valleyfield, ils n'ont pas le
temps de s'occuper de ce secteur-là, Dorion, Vaudreuil-Soulanges, puis
Montréal, bien, il a déjà pas mal ses préoccupations.
LISTNUM
1 \l 11082 Moi,
j'ai deux frères qui demeurent dans le secteur : un frère avec sa famille à
Saint-Lazare, l'autre à Pincourt, ma mère est à Terrasse Vaudreuil, jamais ils
ne parlent de Valleyfield parce que, de toute façon, ce n'est pas leur pôle
d'attraction. Ils ne vont pas à
Valleyfield. Tout se passe avec le
Centre d'achats Fairview -- vous connaissez Fairview et tout ça -- c'est tout
le secteur. Le pôle d'attraction, c'est
Dorion, Vaudreuil-Soulanges, une partie du West Island, puis le reste là, ils
ne savent pas du tout ce qui se passe à Valleyfield.
LISTNUM
1 \l 11083 M.
MATHIEU : Si vous me permettez un petit
aparté ici. On parle de
Vaudreuil-Dorion, on parle de Fairview, il y a le navettage en auto là, c'est
très important. Mais ce que je voulais
dire, c'est que, moi, je travaille avec des petites stations de radio,
notamment à Plessisville, CQRIQ, notamment Asbestos, CJAM, il y a en plusieurs
autres et ils ont un journaliste, même un demi-journaliste et ça va très bien
pour faire les nouvelles locales parce qu'il y a les gens de la place et les
élus et les dirigeants qui nous donnent de l'information.
LISTNUM
1 \l 11084 Alors,
le jour où on avait des salles de nouvelles avec plusieurs journalistes, je
pense qu'on est pas mal révolu. On a des
systèmes d'automatisation aujourd'hui, on a des systèmes avec des
cellulaires.
LISTNUM
1 \l 11085 Aux
Îles-de-la-Madeleine à CFIM, il y a la station, il n'y a pas personne après 6 h
00 le soir, mais il y a toujours quelqu'un en devoir. Il y a un cellulaire qui se passe d'un
employé à l'autre et s'il y a des événements majeurs, s'il y a un problème avec
l'eau potable ou quelque chose, ils peuvent rejoindre la personne et la
personne avec le téléphone peut rentrer dans le système d'automation et aller
en onde.
LISTNUM
1 \l 11086 Alors,
je pense qu'on a une couverture qui est même peut-être meilleure que ce qu'on a
déjà connu.
LISTNUM
1 \l 11087 M.
SAUVÉ : Excusez-moi. Si vous permettez, monsieur Arpin, on parlait
tantôt du Centre commercial Fairview, il faut dire qu'à l'Île Perrot il y a...
on trouve un centre commercial très important puis il y en a trois aussi à
Vaudreuil-Dorion. Alors, les gens vont
navetter, peuvent aller magasiner dans le West Island, mais principalement magasinent
dans le secteur de Vaudreuil-Dorion, Île Perrot, Terrasse Vaudreuil.
LISTNUM
1 \l 11088 M.
JOLY : Au sujet de l'information, parce
que vous tenez beaucoup qu'on en parle, moi, tous les matins j'avais établi un
système avec les corps policiers, tous les matins ils savaient, ils attendaient
mon appel, ils me donnaient toutes les nouvelles importantes. Quand il arrivait quelque chose, un feu ou
n'importe quoi, ils appelaient à ce moment-là le journal, j'étais au
courant. Puis, malheureusement, parce
que c'était un hebdo, alors s'il se passait quelque chose de dramatique, ils le
savaient la semaine après ou quelques jours après dans l'édition du journal.
LISTNUM
1 \l 11089 Puis
c'est très important, parce que j'ai travaillé à la radio depuis de nombreuses
années, depuis des décennies, que d'avoir une station de radio qui va te dire :
n'allez pas sur cette rue-là, il y a un gros feu, il y a un gros accident, il
se passe quelque chose, c'est important qu'au quotidien les gens du milieu
puissent être informés de ce qui se passe dans leur région, ce qui n'est pas le
cas actuellement. Il n'y a aucune
station de radio qui leur permet de connaître ce qui se passe au quotidien.
LISTNUM
1 \l 11090 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Sauvé, dans votre
lettre du 10 novembre, vous dites qu'il y aura 13 bulletins par jour, du lundi
au vendredi, et 11 bulletins chaque jour le samedi et le dimanche. C'est votre ventilation et d'ailleurs, vous
nous les avez identifiés comme étant des bulletins de nouvelles pures.
LISTNUM
1 \l 11091 Donc,
peut-être que ça a une signification particulière des nouvelles pures, mais je
pense que je comprends ce que vous voulez dire.
C'est qu'on ne parle donc pas de sports, on ne parle pas de météo, on ne
parle pas de circulation. On parle de
nouvelles. Et vous nous avez aussi dit
dans votre mémoire principal que vous miserez essentiellement sur de la
nouvelle locale.
LISTNUM
1 \l 11092 Or,
monsieur Joly nous a dit que le courrier express est un hebdo. Vous, vous n'êtes pas un hebdo, vous serez au
quotidien, 13 fois, donc, à partir de 6 h 24 le matin jusqu'à 17 h 59, du lundi
au vendredi, à partir de 6 h 56 jusqu'à 16 h 57, le samedi et le dimanche.
LISTNUM
1 \l 11093 Ce
que je vous demande, ça va être quoi l'horaire du journaliste? Pas d'importance par rapport à Valleyfield,
par rapport à Saint-Lazare; je vous demande son horaire de travail?
LISTNUM
1 \l 11094 M.
MATHIEU : O.K. On me demande de répondre parce que la
réponse est très simple. Ce n'est pas un
journaliste qui va être 12 heures par jour dans la station de radio. C'est un journaliste qui est journaliste dans
la station de radio au même titre que, moi, je suis directeur technique d'une
station de radio, je ne passe pas huit heures par jour dans la station de
radio. Ça devient au besoin.
LISTNUM
1 \l 11095 LE
PRÉSIDENT : Mais vous n'avez pas à
intervenir en onde à 6 h 24, 6 h 57, 7 h 27, 7 h 56 puis je peux continuer là.
LISTNUM
1 \l 11096 M.
SAUVÉ : Oui, mais là ça peut être
l'animateur, monsieur. Ça peut être
l'animateur qui peut livrer le bulletin de nouvelles aussi.
LISTNUM
1 \l 11097 M.
MATHIEU : L'animateur peut faire les
nouvelles. On peut préparer des
bulletins de nouvelles pour l'animateur, il n'y a pas de problème.
LISTNUM
1 \l 11098 M.
SAUVÉ : Oui, comme ça se fait dans la
plupart des stations. Ce n'est pas
strictement le nouvelliste là qui va livrer le bulletin de nouvelles.
LISTNUM
1 \l 11099 M.
MATHIEU : Il n'arrive pas à
Vaudreuil-Dorion des nouvelles et, heureusement, on n'a pas des situations
d'accident grave et de crime et autres à tous les jours. Alors, c'est sûr que, à un moment donné, on a
des bulletins de nouvelles puis les gens s'habituent à ça. Mais quand il arrive quelque chose
d'important bien, là, ça devient... il peut même y avoir plus de bulletins de
nouvelles et ils peuvent durer plus longtemps.
LISTNUM
1 \l 11100 Mais
le personnel en onde là, il va y avoir quelqu'un dans cette station-là de base
entre 6 h 00 le matin et 6 h 00, 7 h 00 le soir là. Ces gens-là vont intervenir. Il va y avoir quelqu'un qui va encadrer les
nouvelles, c'est le journaliste. Ça ne
veut pas dire que lui est exclusif pour lire des bulletins de nouvelles sur les
ondes.
LISTNUM
1 \l 11101 D'ailleurs,
monsieur Arpin, vous savez très bien que dans la plupart des stations de radio,
moi, j'ai travaillé comme annonceur dans des stations, je lisais les
nouvelles. Puis on avait des nouvelles
préparées par le Service des nouvelles et des choses comme ça.
LISTNUM
1 \l 11102 Oui,
également, oui, on me dit que les nouvelles peuvent être enregistrées et ça
arrive dans des stations de radio.
LISTNUM
1 \l 11103 LE
PRÉSIDENT : Peuvent être quoi?
LISTNUM
1 \l 11104 M.
MATHIEU : Enregistrées, parce que vous
avez un système d'automation et le système d'automation, si vous me permettez,
je vais juste rappeler, vous le savez très bien j'en suis sûr, comment ça
fonctionne. Vous êtes en onde, vous avez
votre console, vous avez votre ordinateur.
LISTNUM
1 \l 11105 Pendant
que la musique joue, vous êtes très bien capable d'enregistrer des bulletins de
météo qui sont encore très pertinents pour la prochaine heure, voir même les
prochains deux heures. Vous êtes capable
de partir puis aller faire... pour l'avoir fait, aller couvrir une conférence
de presse puis revenir puis tout ce qui se passe en onde est encore très
pertinent. On a cet outil-là;
c'est-à-dire l'automation qui nous permet de faire des choses.
LISTNUM
1 \l 11106 LE
PRÉSIDENT : Je ne veux pas vous
confronter là, monsieur Mathieu, mais vous venez de dire que l'animateur fait
aussi la couverture des conférences de presse.
LISTNUM
1 \l 11107 M.
MATHIEU : Je n'ai pas dit qu'il le
ferait; j'ai dit qu'il pouvait le faire.
LISTNUM
1 \l 11108 LE
PRÉSIDENT : Il pouvait le faire, mais
c'est parce que ce n'est pas le journaliste, c'est l'animateur.
LISTNUM
1 \l 11109 M.
MATHIEU : Exactement, mais il pourrait
le faire. Ça s'est fait dans des
stations, j'ai vécu ça, moi, avec le système d'automation. Ça ne veut pas dire que c'est une pratique
qu'on va avoir. Ça veut dire que s'il y
a un événement...
LISTNUM
1 \l 11110 LE
PRÉSIDENT : Mais ce que je veux entendre
de vous puis peut-être que c'est monsieur Sauvé qui est le mieux placé pour y
répondre parce qu'il a pris l'engagement d'aller s'implanter à
Vaudreuil-Dorion, parce que je ne pense pas que ça soit le cas ni de monsieur
Joly ni de vous, monsieur Mathieu.
LISTNUM
1 \l 11111 M.
MATHIEU : Moi, je vais être là comme
conseiller.
LISTNUM
1 \l 11112 LE
PRÉSIDENT : C'est ça, mais quand ils
auront besoin de conseil. Les jours où
ils n'en ont pas, vous conseillez d'autres personnes.
LISTNUM
1 \l 11113 Donc,
monsieur Sauvé, ce que je veux savoir, c'est comme... premièrement, vous allez
avoir combien de personnes? La façon
dont vous parlez, il va y en avoir rien qu'un ou...
LISTNUM
1 \l 11114 M.
SAUVÉ : Non, non, mais là, écoutez, ce
n'est pas ce qu'on a dit. On sera 16
personnes.
LISTNUM
1 \l 11115 LE
PRÉSIDENT : C'est parce que je note dans
votre demande, vous mentionnez que vous serez présent. Vous mentionnez un monsieur Luc Pagé.
LISTNUM
1 \l 11116 M.
SAUVÉ : Oui, qui va s'occuper des
nouvelles.
LISTNUM
1 \l 11117 LE
PRÉSIDENT : Qu'il y aura deux... ce
n'est pas dit qu'il va être le journaliste, par exemple. Ça dit qu'il va avoir la supervision de la
programmation et il va faire de l'animation, il va avoir la supervision de la
programmation et de l'information. C'est
ce qui est dit dans votre demande et vous aurez deux représentants.
LISTNUM
1 \l 11118 Combien
d'autres employés et quelles seront leurs fonctions?
LISTNUM
1 \l 11119 M.
SAUVÉ : Alors, il y a trois animateurs,
trois animatrices. Il y a le
journaliste, il y a moi et puis il y a deux pigistes pour le week-end.
LISTNUM
1 \l 11120 Vous
vous rappelez, monsieur le président, que c'est une station à la fois modeste,
mais qui va être dynamique.
LISTNUM
1 \l 11121 LE
PRÉSIDENT : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11122 M.
JOLY : Peut-être que je peux mentionner,
ça existe des journalistes animateurs.
Moi, j'ai travaillé ici pendant 30 ans à CJRC puis je peux vous
mentionner des noms, ce sont des journalistes animateurs.
LISTNUM
1 \l 11123 LE
PRÉSIDENT : Je pense qu'on va y venir de
toute façon, parce que vous avez deux heures d'affaires publiques locales
quotidiennes. Alors, je présume...
est-ce que ça va être le journaliste qui va faire...
LISTNUM
1 \l 11124 M.
SAUVÉ : C'est moi qui vais l'animer
cette émission-là.
LISTNUM
1 \l 11125 LE
PRÉSIDENT : C'est ça, bon. Et quel sera son contenu? Est-ce que ça sera une émission de ligne
ouverte ou si c'est une...
LISTNUM
1 \l 11126 M.
SAUVÉ : Tribune téléphonique et puis
entrevue avec les gens du milieu.
LISTNUM
1 \l 11127 LE
PRÉSIDENT : Est-ce que vous avez prévu
un Code de déontologie sur les tribunes téléphoniques?
LISTNUM
1 \l 11128 M.
SAUVÉ : Je sais que l'an passé, il y
avait le Code de déontologie de... oui, c'est ça. L'an passé, vous en aviez parlé au mois de
mars, il y avait un Code qui avait été suggéré par, si je me souviens bien,
CORUS? Est-ce que ça se peut, monsieur?
LISTNUM
1 \l 11129 LE
PRÉSIDENT : Écoutez, c'est
probablement... oui, sûrement, parce que CORUS en a.
LISTNUM
1 \l 11130 M.
SAUVÉ : Oui. On aura un système. Monsieur Mathieu, voulez-vous répondre?
LISTNUM
1 \l 11131 M.
MATHIEU : J'ai travaillé sur la demande
avec monsieur Sauvé, si vous voulez me permettre.
LISTNUM
1 \l 11132 LE
PRÉSIDENT : D'accord.
LISTNUM
1 \l 11133 M.
MATHIEU : Dans la demande, il y a un
endroit où c'est marqué qu'il n'est pas question de faire ce qu'on appelle du
"trash radio". Les tribunes
téléphoniques, c'est pour informer les gens, c'est pour avoir, si vous voulez
le pouls de certaines choses. Il y a des
intervenants locaux là qui vont venir, qui vont répondre à certaines questions
sur les lois, je ne sais trop là, la verdure des gazons en été et autres, mais
ça ne sera pas des choses de trash radio.
LISTNUM
1 \l 11134 Une
chose est certaine, c'est qu'il y a des moyens qui ont été mis en place. Monsieur Sauvé et moi avons discuté de ça,
d'avoir par exemple, un délai de mise en onde parce qu'on ne veut pas avoir des
propos offensants en onde et aussi, comme je vous dis, ce n'est pas un trash
radio. Alors, on va éliminer bien des
problèmes.
LISTNUM
1 \l 11135 Monsieur
Sauvé est au courant de la politique du Conseil sur la diffusion de tribunes
téléphoniques et, à ce moment-là, je pense qu'en quelque part là-dedans c'est
marqué qu'il s'entend y aller rigoureusement.
De toute façon, je pense que par condition de licence, on n'a pas le
choix, il faut adhérer à ces choses-là.
LISTNUM
1 \l 11136 Alors,
c'est sûr que vous n'entendrez pas à CJVD là, des discussions que vous avez pu
entendre dans des grosses stations de radio.
Vous allez entendre des gens qui vont téléphoner, qui vont poser des
renseignements, vous allez entendre des élus municipaux ou autres, des
intervenants de l'endroit qui vont répondre à des questions et qui auront un
échange avec les auditeurs sur des projets de loi ou des choses comme ça, mais
ça ne sera pas, comment je dirais.
LISTNUM
1 \l 11137 Monsieur
Sauvé, c'est un animateur de radio, ce n'est pas un politicien, alors il n'y
aura pas de grosse politique là-dedans, à moins qu'un candidat vienne faire son
discours ou en fait, son intervention.
LISTNUM
1 \l 11138 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Sauvé, monsieur
Mathieu nous a dit que vous auriez un système de délai. Or, pour être capable d'intervenir, ça prend
quelqu'un qui écoute. Donc, vous aurez
un opérateur qui va vous accompagner?
LISTNUM
1 \l 11139 M.
SAUVÉ : Bien, là, écoutez, j'ai quand
même assez d'expérience. J'ai animé à
maintes reprises pendant plusieurs années des tribunes téléphoniques sur les
ondes de CKVL où je m'opérais moi-même.
LISTNUM
1 \l 11140 LE
PRÉSIDENT : Il n'y avait pas de système
de délai.
LISTNUM
1 \l 11141 M.
SAUVÉ : Il n'y en avait même pas, tandis
que, là, on va en avoir un là.
LISTNUM
1 \l 11142 LE
PRÉSIDENT : Et vous avez dit qu'il y en
aurait un. Oui, mais c'est parce que
quand il y en a un, ça prend quelqu'un qui écoute parce que, autrement, ça ne
donne rien d'avoir un système de délai.
LISTNUM
1 \l 11143 M.
SAUVÉ : Non, non, non, monsieur, non,
non.
LISTNUM
1 \l 11144 M.
MATHIEU : Permettez-moi, monsieur
Arpin. Quand vous es en onde, vous êtes
annonceur opérateur, il y a un bouton qui s'appelle *delete+.
LISTNUM
1 \l 11145 M.
SAUVÉ : Oui.
LISTNUM
1 \l 11146 M.
MATHIEU : Et si quelqu'un lâche un mot
qu'on ne veut pas avoir sur l'air, on pèse sur delete puis on embarque
par-dessus l'appelant. À ce moment-là,
ça ne passe pas en onde parce que l'appelant il va être au moins six secondes
en retard là. Alors, si le gars lâche un
mot qu'on ne veut pas entendre, delete, fini, mesdames et messieurs, on ne veut
pas entendre ça sur les ondes. On passe
à un autre appel. Bonjour, merci, c'est
comme ça. C'est un système *Irontide+ en passant.
LISTNUM
1 \l 11147 LE
PRÉSIDENT : Pour la collecte de vos
informations locales toujours, mais aussi l'information régionale, nationale
puis internationale, allez-vous être abonné à des fils de presse,
allez-vous... Comment est-ce que vous
allez obtenir votre information?
LISTNUM
1 \l 11148 M.
SAUVÉ : Bien, nous avons internet, nous
allons... nous avons aussi la possibilité d'écouter les nouvelles d'autres
compétiteurs à la radio et puis aussi à la télévision, entre autres.
LISTNUM
1 \l 11149 LE
PRÉSIDENT : Et puis l'internet, ça donne
toujours de l'information fiable, vérifiée?
LISTNUM
1 \l 11150 M.
SAUVÉ : On vérifie, on vérifie.
LISTNUM
1 \l 11151 M.
JOLY : Je vais mentionner qu'on se sert
beaucoup des stations comme CORUS, ASTRAL et les autres. On se sert beaucoup d'internet aussi. On se sert aussi de moniteurs pour... quand
est arrivé World Trade Centre, comment vous pensez qu'on l'a annoncé. Comment vous pensez que ça s'est fait
l'annonce à la radio? On regardait CNN
puis on a vu l'avion rentrer dans la bâtisse et c'est là qu'on est allé en
onde. Il n'y a rien de caché là-dedans
ou, tu sais, ce n'est pas comme un magicien ça là.
LISTNUM
1 \l 11152 Mais
c'est comme ça qu'on obtient l'information.
Il y a des agences en place, il y a les sites des différents
fournisseurs au niveau des quotidiens, des agences de presse. Maintenant, tout le monde est sur internet. Alors, automatiquement l'évolution de
l'information on la voit sur internet, on la voit aussi par les grands réseaux
comme CNN et d'autres; Radio-Canada aussi.
LISTNUM
1 \l 11153 Maintenant,
pour un petit poste local, c'est certain qu'ils ne peuvent pas se permettre eux
autres là, de se payer des grosses agences là.
LISTNUM
1 \l 11154 M.
SAUVÉ ; Ça, c'est pour les nouvelles
internationales, mais en ce qui concerne le local et le régional, on est
branché avec les hôtels de ville, on est branché avec les maires, les
porte-paroles des différents groupements aussi et puis les agents d'information
avec lesquels on entretient là une relation très étroite. Alors, ces gens-là nous fournissent aussi des
nouvelles.
LISTNUM
1 \l 11155 Pour
vous donner un exemple, le lendemain d'un conseil municipal à l'Île Perrot,
bien, on pourrait tout simplement avoir une entrevue par téléphone avec le
maire qui nous explique une subvention ou un montant qui a été accordé là.
LISTNUM
1 \l 11156 J'aimerais
préciser parce que vous m'avez posé la question tantôt, le journaliste va
travailler sur une base de cinq jours par semaine, 37 1/2 heures. Je pense que c'est une question que vous
vouliez nous poser tantôt, alors enfin, c'est bien 37 1/2 heures.
LISTNUM
1 \l 11157 M.
MATHIEU : Si vous me permettez, juste en
complément de réponse, monsieur Arpin, s'il vous plaît. C'est que monsieur Sauvé ne veut pas
compétitionner ni CORUS Nouvelles, ni d'autres organismes de nouvelles. C'est une radio locale à Vaudreuil-Dorion.
LISTNUM
1 \l 11158 Alors,
c'est sûr que si le Pape décède demain matin qu'on va l'annoncer. On ne souhaite pas ça là, mais s'il arrive un
événement malheureux comme le World Trade Centre, il y aura une télévision à
CNN ou quelque chose du genre dans le master, on va l'annoncer. Mais les nouvelles essentielles chez nous,
c'est le local.
LISTNUM
1 \l 11159 M.
SAUVÉ : Local dans une proportion de 50
pour cent, régional, 30 pour cent puis 20 pour cent international. Alors, 20 pour cent pour nous autres là,
c'est...
LISTNUM
1 \l 11160 M.
MATHIEU : Soyons honnêtes, si c'est
complètement majeur, ils vont aller à la télévision sur CNN ou LCN ou RDI.
LISTNUM
1 \l 11161 LE
PRÉSIDENT : Or régional, je présume que
vous parlez là des villes soeurs de Vaudreuil-Dorion?
LISTNUM
1 \l 11162 M.
SAUVÉ : Ça peut être, par exemple, Les
Cèdres. Je ne sais pas si vous avez une
carte près de vous. Ça peut être Les
Cèdres, ça peut être Pointe-des-Cascades, ça peut être Hudson, ça peut être
d'autres... ça peut être Sainte-Anne-de-Bellevue aussi. Alors, c'est régional, ce qui entoure.
LISTNUM
1 \l 11163 Alors,
souvent, ces nouvelles-là ont une portée sur ce qui se vit à Vaudreuil-Dorion.
LISTNUM
1 \l 11164 LE
PRÉSIDENT : Vous avez parlé à plusieurs
reprises des villes soeurs de Vaudreuil-Dorion, je présume que vous mentionnez
Saint-Lazare comme étant une?
LISTNUM
1 \l 11165 M.
SAUVÉ : Oui.
LISTNUM
1 \l 11166 LE
PRÉSIDENT : Et les autres?
LISTNUM
1 \l 11167 M.
SAUVÉ : O.K. Saint-Lazare, Terrasse Vaudreuil. Vous avez Île Perrot.
LISTNUM
1 \l 11168 LE
PRÉSIDENT : Oui.
LISTNUM
1 \l 11169 M.
SAUVÉ : Et puis vous avez aussi
Notre-Dame-de-l'Île Perrot.
LISTNUM
1 \l 11170 LE
PRÉSIDENT : Pincourt?
LISTNUM
1 \l 11171 M.
SAUVÉ : Pincourt avec aussi.
LISTNUM
1 \l 11172 LE
PRÉSIDENT : Pincourt avec. Donc, c'est... et c'est ce que vous
appelez... et ça, ça tombe dans votre définition de service local ces territoires-là?
LISTNUM
1 \l 11173 M.
SAUVÉ : Exactement, exactement.
LISTNUM
1 \l 11174 LE
PRÉSIDENT : Et c'est, évidemment, en
général mitoyen avec Vaudreuil-Dorion?
LISTNUM
1 \l 11175 M.
SAUVÉ : Bien, toutes ces
municipalités-là sont collées.
LISTNUM
1 \l 11176 LE
PRÉSIDENT : Certainement le cas de l'Île
Perrot là. Bien oui, c'est ça.
LISTNUM
1 \l 11177 M.
SAUVÉ : Une à côté de l'autre.
LISTNUM
1 \l 11178 LE
PRÉSIDENT : C'est certainement le cas de
Saint-Lazare puis de l'Île Perrot puis...
LISTNUM
1 \l 11179 M.
SAUVÉ : Exactement, oui.
LISTNUM
1 \l 11180 LE
PRÉSIDENT : Puis Pincourt, bien c'est
mitoyen ça avec l'Île Perrot, mais...
LISTNUM
1 \l 11181 Nous
allons parler maintenant de votre format musical d'une manière plus pointue là
parce que vous l'avez décrit dans la demande, mais vous proposez une formule de
succès retro; c'est-à-dire, mais qui va couvrir de quelle période à quelle
période?
LISTNUM
1 \l 11182 M.
SAUVÉ : Excusez-moi, de 60 à 90.
LISTNUM
1 \l 11183 LE
PRÉSIDENT : De 60 à 90?
LISTNUM
1 \l 11184 M.
SAUVÉ : Exactement.
LISTNUM
1 \l 11185 LE
PRÉSIDENT : Et est-ce que vous avez
préparé une... est-ce que vous avez disposé d'une liste musicale des types
d'une journée ou d'un bloc... de quelques blocs horaires et sinon, est-ce que
c'est possible pour vous d'en produire un très rapidement?
LISTNUM
1 \l 11186 M.
SAUVÉ : Oui, exactement. Vous nous donnez combien de temps?
LISTNUM
1 \l 11187 LE
PRÉSIDENT : Bien, on aimerait bien
l'avoir pour mercredi matin.
LISTNUM
1 \l 11188 M.
SAUVÉ : Mercredi matin, vous l'aurez.
LISTNUM
1 \l 11189 LE
PRÉSIDENT : Parfait. Maintenant, si je regarde les stations qui
couvrent votre territoire, est-ce qu'il y en a qui ont une formule musicale
semblable à la vôtre; c'est-à-dire qui couvre la période des années 60, 70, 80,
90?
LISTNUM
1 \l 11190 M.
SAUVÉ : Bien, si on regarde le marché de
Montréal, moi, je n'en connais pas actuellement.
LISTNUM
1 \l 11191 M.
MATHIEU : Il y a Laval. Un de mes clients, CFAV, mais
Vaudreuil-Dorion est en arrière du patron d'antenne.
LISTNUM
1 \l 11192 M.
SAUVÉ : Mais à part ça, il n'y a pas
d'autre... il n'y a pas d'autre station.
LISTNUM
1 \l 11193 M.
MATHIEU : C'est mon client puis je ne
voudrais pas être en conflit d'intérêt.
LISTNUM
1 \l 11194 LE
PRÉSIDENT : Et puis vous êtes en
Montérégie, Saint-Jean est en Montérégie; Saint-Hyacinthe est en
Montérégie. Évidemment, si vous êtes
capable d'avoir le 106,3 c'est parce que... le 106,5 n'y va pas?
LISTNUM
1 \l 11195 M.
MATHIEU : Ils n'ont pas de signal utile,
monsieur Arpin, même pas un demi-millivolt.
LISTNUM
1 \l 11196 M.
SAUVÉ : De toute façon, Saint-Hyacinthe
n'entre pas là.
LISTNUM
1 \l 11197 M.
MATHIEU : Non.
LISTNUM
1 \l 11198 M.
SAUVÉ : Et puis aussi,
Saint-Jean-sur-Richelieu ne pénètre pas le marché de Vaudreuil-Dorion non
plus. Alors, c'est la raison pour laquelle
j'ai dit que c'était pour ajouter à la diversité parce que les gens de
Vaudreuil-Dorion, vont écouter, bon, la plupart des stations de Montréal, mais
toutes les stations de Montréal ne... en fait, la plupart n'offrent... pas la
plupart, mais aucune n'offre le créneau musical retro.
LISTNUM
1 \l 11199 LE
PRÉSIDENT : Et vous n'anticipez pas vous
affilier au réseau Boum là?
LISTNUM
1 \l 11200 M.
SAUVÉ : Non. C'est une radio indépendante. Vous savez, j'ai rencontré le maire il y a
deux ans et c'est un samedi matin puis il m'a dit : *Enfin, on va pouvoir, si CRTC vous
accorde la licence, faire affaires avec une entreprise de chez nous, dirigée
par quelqu'un qui habite Vaudreuil Dorion, avec des gens qui travaillent à la
station mais qui aussi résident sur le territoire.
LISTNUM
1 \l 11201 Alors,
ce n'est pas un outsider qui vient s'installer là, c'est un homme qui s'appelle
Yves Sauvé qui croit en son projet et qui aime cette région-là et qui compte
encore, comme je vous disais tantôt, des membres de sa famille et qui veut
donner à cette région orpheline une station de radio. C'est la raison pour laquelle je suis ici
aujourd'hui.
LISTNUM
1 \l 11202 LE
PRÉSIDENT : Vous proposez diffuser 40
pour cent de musique canadienne de catégorie 2 au cours de la semaine de
radiodiffusion. C'est ce que vous avez
répondu dans la demande et puis je pense que vous l'avez réitéré dans votre
présentation, mais qu'en sera-t-il entre 6 h 00 et 18 h 00?
LISTNUM
1 \l 11203 M.
SAUVÉ : C'est toujours 40 pour
cent. C'est le même pourcentage.
LISTNUM
1 \l 11204 LE
PRÉSIDENT : C'est le même pourcentage.
LISTNUM
1 \l 11205 M.
SAUVÉ : Oui.
LISTNUM
1 \l 11206 LE
PRÉSIDENT : Et au niveau de la musique
vocale de langue française?
LISTNUM
1 \l 11207 M.
SAUVÉ : O.K. Si vous me permettez, monsieur Arpin. Vous requérez monsieur Sauvé, mais on a
travaillé ensemble. J'ai une station de
radio qui a un petit peu de problème avec une condition de licence là-dessus. C'est qu'on n'a pas de problème à diffuser 40
pour cent de contenu canadien à cause justement de votre autre question.
LISTNUM
1 \l 11208 Si
on diffuse notre 65 pour cent de vocal francophone, vous allez me dire il y a
du retro français de France, vous avez raison.
Il y a aussi beaucoup de retro canadien francophone. Alors, à ce moment-là, on n'aura pas de
problème avec le contenu de 40 pour cent canadien. On va même l'excéder. On va même l'excéder parce qu'il y a des
chansons anglophones aussi qui sont canadiennes, alors... puis c'est votre
réponse, c'est 65 pour cent, je pense que c'est ça qu'on a dit, minimum.
LISTNUM
1 \l 11209 LE
PRÉSIDENT : De musique vocale française.
LISTNUM
1 \l 11210 M.
MATHIEU : De catégorie 2, oui.
LISTNUM
1 \l 11211 LE
PRÉSIDENT : Et ce sera vrai pour
l'ensemble de la semaine de radiodiffusion, tout comme de 6 h 00 à 18 h 00 du
lundi au vendredi.
LISTNUM
1 \l 11212 M.
MATHIEU : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11213 M.
SAUVÉ : Exactement.
LISTNUM
1 \l 11214 LE
PRÉSIDENT : Et vous êtes prêt à
l'accepter?
LISTNUM
1 \l 11215 M.
SAUVÉ : Oui, monsieur Arpin.
LISTNUM
1 \l 11216 LE
PRÉSIDENT : Sous forme de condition de
licence. Maintenant, je parle de vos
engagements de développement de contenu canadien et puis brièvement, vous vous
engagez à donner des sommes d'argent au Choeur Vaudreuil-Soulanges, à la Maison
Tressler, au Centre d'histoire de la Presqu'île, au Musée régional de
Vaudreuil-Soulanges qui...
LISTNUM
1 \l 11217 Or
la politique exige que ces dépenses directes soient consacrées au soutien et à
la promotion de la formation et du rayonnement des talents canadiens dans le
domaine de la musique ou de la création orale, y compris les journalistes.
LISTNUM
1 \l 11218 Est-ce
que ces organismes-là se qualifient tous?
Je sais que la Maison Tressler c'est vrai là parce que je la connais
bien la Maison Tressler.
LISTNUM
1 \l 11219 M.
SAUVÉ : Oui, la Maison Tressler qui est
très gâtée depuis plusieurs années, qui reçoit des subventions. Écoutez, moi, c'est les organismes dont vous
voyez les noms, moi, je les propose au CRTC.
LISTNUM
1 \l 11220 LE
PRÉSIDENT : Mais est-ce qu'elles ont des
activités là parce que... le Centre d'histoire La Presqu'île, je prends
celui-là comme exemple.
LISTNUM
1 \l 11221 M.
SAUVÉ : Oui.
LISTNUM
1 \l 11222 LE
PRÉSIDENT : Est-ce que ça a des
activités à caractère musical ou des activités à caractère de création orale ou
journalistique?
LISTNUM
1 \l 11223 M.
SAUVÉ : De création orale, c'est de
l'histoire. Alors, est-ce que c'est
accepté par le CRTC, Michel?
LISTNUM
1 \l 11224 M.
MATHIEU : Avec les nouveaux règlements,
je dois t'avouer que je ne connais pas ces gens-là, mais je pense qu'on peut
dire qu'on l'a sûrement dit dans la demande, c'est que si on arrive à une
situation où on a des organismes, parce que là les règles du jeu ont été un
petit peu changées, qui ne seraient pas acceptables, je pense que monsieur Sauvé
serait d'accord pour soit verser les sommes à des organismes acceptables ou à
Musique Action.
LISTNUM
1 \l 11225 LE
PRÉSIDENT : Vous accepteriez ça comme
condition de licence?
LISTNUM
1 \l 11226 M.
SAUVÉ : Oui, on accepterait cette
condition de licence.
LISTNUM
1 \l 11227 LE
PRÉSIDENT : Maintenant, on va parler un
petit peu plus de commerce. Dans votre
demande, vous anticipez un pré-vente de publicité de l'ordre de 60 000 $ avant
l'ouverture de la station. Je présume
que cette pré-vente sera de la publicité locale?
LISTNUM
1 \l 11228 M.
SAUVÉ : Exactement.
LISTNUM
1 \l 11229 LE
PRÉSIDENT : Puis ce montant
représente... pour la première année ça représente 15 pour cent de vos ventes
annuelles. Quelle garantie avez-vous qui
vous permet de confirmer cette affirmation-là?
LISTNUM
1 \l 11230 M.
SAUVÉ : On a fait des évaluations et
surtout parce que, actuellement, il n'y a aucune station de radio locale dans
la région et on a fait... on a eu des rencontres avec le CLD, on a eu des
rencontres avec les Associations de gens d'affaires qui se sont montrées très
enthousiastes et ça se fait assez régulièrement quand on ouvre une nouvelle
station, vous devez le savoir mieux que moi, c'est qu'il y a une pré-vente qui
s'effectue et il y a des spéciaux, il y a des package deals qui s'offrent.
LISTNUM
1 \l 11231 LE
PRÉSIDENT : Mais j'ai compris que ce
n'est pas une pré-vente qui est basée sur des pré-paiements parce que quand je
lis votre mémoire, ce n'est pas basé sur des pré-paiements. C'est que vous allez facturer normalement. Vous allez, effectivement, ce qu'on appelle
en anglais du advance booking, mais ce n'est pas... puis les gens n'ont pas
payé d'avance.
LISTNUM
1 \l 11232 Donc,
ça ne contribue pas à votre fonds de roulement?
LISTNUM
1 \l 11233 M.
SAUVÉ : Bien, c'est-à-dire que...
LISTNUM
1 \l 11234 LE
PRÉSIDENT : De démarrage?
LISTNUM
1 \l 11235 M.
SAUVÉ : Écoutez, la condition quand on
vend de la publicité comme ça, c'est un spécial qu'on fait puis on dit :
écoutez, vous payez au moment où elle est diffusée. Je vous donne un exemple.
LISTNUM
1 \l 11236 Je
vous vends 10 000 $ de publicité, c'est réparti dans les deux premiers mois de
diffusion, alors c'est payable. Ce n'est
pas payable 70 jours ou 90 jours par la suite là. C'est des chèques que les gens font, c'est au
début ça. C'est une pré-vente et...
LISTNUM
1 \l 11237 M.
MATHIEU : C'est comme demander des
avances.
LISTNUM
1 \l 11238 M.
SAUVÉ : Bien oui, je vais demander...
c'est des avances que je demande. Oui,
oui, c'est des avances là.
LISTNUM
1 \l 11239 LE
PRÉSIDENT : Parce que ce n'est pas dit
dans votre demande. C'est pour ça.
LISTNUM
1 \l 11240 M.
MATHIEU : J'ai été propriétaire de deux
stations de radio et, moi, j'exigeais toujours 25 pour cent avec la commande.
LISTNUM
1 \l 11241 LE
PRÉSIDENT : Est-ce que vous avez...
quand vous avez rencontré les clients potentiels, ils vous ont confirmé qu'ils
étaient prêts à accepter ça ou vous y allez basé sur l'expérience?
LISTNUM
1 \l 11242 M.
SAUVÉ : Ah! non, non, non. J'ai rencontré les gens qui se sont dits
enthousiastes à l'idée d'annoncer. Vous
savez, cette région-là souffre énormément.
D'abord, ces marchands-là ne veulent pas annoncer à la radio de
Valleyfield parce que, bon, la station n'est pas écoutée puis ils n'ont pas les
moyens d'acheter des spots publicitaires à 200 $ l'unité à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11243 Alors,
là, ils ont une alternative extrêmement intéressante là. Alors, c'est à partir de rencontres. Évidemment, il n'y a pas personne qui va
signer des chèques en blanc, mais les gens ont dit : *Si le CRTC vous accorde la licence,
on va être intéressé d'emblée à annoncer nos commerces chez vous+ parce qu'ils ne peuvent pas
annoncer à la radio ni à la télévision et puis un petit peu dans le journal.
LISTNUM
1 \l 11244 LE
PRÉSIDENT : On va maintenant parler de
vos installations techniques parce que je notais dans votre demande que, bon,
vos dépenses en immobilisation ont été établies à 90 000 $ dont
25 000 $ pour les studios et 60 000 $ pour les installations de
transmission.
LISTNUM
1 \l 11245 Or,
je note que dans votre... que votre antenne sera installée sur le toit d'un
bâtiment qui est propriété de Future Electronics. Est-ce que vous avez prévu qu'avant
d'installer une tour, il faudra faire des analyses de structure du toit puis où
est-ce que ce sera fait et puis si ce n'est pas fait, est-ce que vous avez les
budgets nécessaires pour faire ce type d'étude-là et à combien anticipez-vous
que pourraient être les coûts de ce type d'implantation parce que, des fois, ça
peut être extrêmement onéreux?
LISTNUM
1 \l 11246 M.
MATHIEU : L'antenne est très
petite. C'est un 2-B, une SIRA, c'est
une antenne qui est très peu dispendieuse.
Elle va être montée sur une tour une très petite tour qui va... parce
qu'il faut vous expliquer que sur le toit de l'édifice futur, il y a comme
quatre petite bâtisses. Il y a eu des
cellulaires déjà là.
LISTNUM
1 \l 11247 Alors,
il y a encore certaines infrastructures et il y a une des petites bâtisses qui
est là pour nous et on va mettre une tour, ce qu'on appelle un DMX, ce n'est
pas compliqué, qui va partir du toit comme tel de la bâtisse, qui va longer le
mur de la petite bâtisse. Ça va être
pris après, elle va être *bracée+ -- excusez mon anglicisme -- puis
la tour va dépasser d'une douzaine de pieds puis les deux YAGI vont être là.
LISTNUM
1 \l 11248 Alors,
c'est vers ça qu'on s'aligne. C'est très
très peu dispendieux. L'émetteur c'est
un QEI qui ne coûte même pas 10 000 $, c'est un 600 watts, je peux avoir ça
pour... je viens d'en avoir un pour Louiseville. Ce que je vous décris là, je viens de faire
des installations semblables à Louiseville.
LISTNUM
1 \l 11249 Cet
été, on va faire Saint-Alexis-de-Montcalm qui est un... c'est ça,
Saint-Alexis-des-Monts ou quelque chose du genre qui est un répéteur pour
Louiseville. Alors, on le fait avec ça
puis c'est très très peu dispendieux puis ça fonctionne très très très bien.
LISTNUM
1 \l 11250 LE
PRÉSIDENT : Vous dites dans votre
demande, monsieur Sauvé, que vous avez... présentement, vous êtes propriétaire
d'un studio de production et que vous avez l'intention de l'utiliser aux fins
de votre projet.
LISTNUM
1 \l 11251 Je
présume que ce studio-là est présentement à Laprairie, c'est votre lieu de
résidence?
LISTNUM
1 \l 11252 M.
SAUVÉ : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11253 LE
PRÉSIDENT : Maintenant, si je vous ai
bien compris, vous avez l'intention d'aller vous installer à Vaudreuil-Dorion
si vous avez la licence?
LISTNUM
1 \l 11254 M.
SAUVÉ : Définitivement.
LISTNUM
1 \l 11255 LE
PRÉSIDENT : Donc, il sera déménagé à la
même occasion?
LISTNUM
1 \l 11256 M.
SAUVÉ : Oui, monsieur, oui.
LISTNUM
1 \l 11257 LE
PRÉSIDENT : Est-ce que c'est couvert
dans le 25 000 $ pour l'implantation de vos studios, ce déménagement-là et si
oui, qu'est-ce qu'il reste comme argent pour acheter des équipements?
LISTNUM
1 \l 11258 M.
MATHIEU : Bien oui. Le 25 000 $ est par-dessus le studio. Il y a un studio qui peut servir soit de mise
en onde ou de production. On va décider
ça. Et le 25 000 $ en partie, c'est un
système d'automation, un CMIN qui va être installé au studio. On a quelques microphones et aujourd'hui,
monsieur Arpin, puis vous le savez, on peut installer des studios de radio pour
presque rien.
LISTNUM
1 \l 11259 Moi,
j'ai des stations qui ont des mixers Beringer en onde. Ce n'est peut-être pas ce qu'il y a de plus
dispendieux, mais je dois avouer que ça fonctionne. Alors, qu'est-ce que je peux vous dire, c'est
qu'il y a des petites stations de radio à l'extérieur qui ont des mixers
Beringer en onde et ça fonctionne très bien.
LISTNUM
1 \l 11260 Alors,
on peut opérer, on peut monter un studio pour ces coûts-là très
facilement. Et comme je vous dis,
monsieur Sauvé est déjà propriétaire d'un console, une MAQUI, alors avec ça, il
n'y a pas de problème pour faire un studio puis être en onde parce que,
aujourd'hui, de toute façon avec les ordinateurs, on n'a plus de table
tournante, on n'a plus de machine à cartouche, ça fait qu'on n'a pas besoin des
grosses consoles McKurdy qu'on avait dans les années 70-80 là.
LISTNUM
1 \l 11261 LE
PRÉSIDENT : Monsieur, je note que...
bien, vous avez d'ailleurs dans votre présentation orale, monsieur Mathieu,
vous nous avez dit que vous avez identifié une autre fréquence advenant que le
Conseil attribuait la 106,3 à un autre requérant ou décidait que pour des
raisons qui sont liées aux commentaires qu'on pourra entendre plus tard cette
semaine, que cette fréquence-là ne peut pas être utilisée comme deuxième
adjacent à la 106,7.
LISTNUM
1 \l 11262 Vous
êtes confiant qu'il existe une autre fréquence qui n'est peut-être pas aussi
intéressante, mais qui serait susceptible de vous permettre d'atteindre les
objectifs que...
LISTNUM
1 \l 11263 M.
SAUVÉ : Merci de me donner ce temps-là
de vous brosser un tableau, monsieur Arpin, parce que dans la présentation on
est limité à 20 minutes, mais si vous me permettez, on a travaillé, monsieur...
LISTNUM
1 \l 11264 LE
PRÉSIDENT : Je ne vous donne pas un
autre 20 minutes là.
LISTNUM
1 \l 11265 M.
MATHIEU : Non, non, mais monsieur
MacAuley et moi on a travaillé là-dessus pour donner à monsieur Sauvé le
meilleur choix possible.
LISTNUM
1 \l 11266 Deuxième
adjacent de 106,7 par rapport à 106,3 à Vaudreuil-Dorion, c'est pas un
problème. On a une approbation de
Industries Canada. On n'a pas eu à
consulter Aboriginal Voice Radio parce qu'on est assez loin puis on n'est pas
directement dans leur pattern. Il n'y a
pas de... les signaux ne se chevauchent pas.
On rencontre les normes d'Industries Canada, ce qui n'est pas le cas
pour les demandes à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11267 Les
demandes à Montréal ne rencontrent pas les normes d'Industries Canada. Industries Canada a choisi que des deuxièmes
adjacents c'est du cas par cas, à condition que la station de laquelle on est
deuxième adjacent donne sa permission.
LISTNUM
1 \l 11268 Je
ne sais pas si c'est réglé, mais je sais que vous aviez un problème sérieux à
Toronto où est-ce qu'il y a un groupe, des Caribbeans, je crois, qui ont obtenu
une licence, mais, malheureusement, la Société Radio-Canada, et je les
comprends très bien, ne veulent pas donner la permission à ces gens-là
d'utiliser le deuxième adjacent et j'étais au meeting de BETAC quand ça s'est
passé.
LISTNUM
1 \l 11269 Il
y a eu.... ça a été question de ça dans deux meetings de BETAC à six mois
d'intervalle. C'est que Radio-Canada ne
veut pas recevoir des plaintes comme quoi qu'eux causent des problèmes au
deuxième adjacent, O.K.
LISTNUM
1 \l 11270 Alors,
nous, on a regardé, pour répondre à votre question, il y a une autre fréquence
qui, théoriquement, on peut la faire fonctionner sur le territoire
Vaudreuil-Dorion. Ça veut dire un
changement de site et ça veut dire une couverture vraiment amochée.
LISTNUM
1 \l 11271 J'ai
dit encore à monsieur Sauvé ce matin au déjeuner, on oublie le navettage en
voiture entre Vaudreuil et Dorion et Pointe-Claire parce que la fréquence dont
il est question, je ne voudrais pas l'identifier, mais elle est licenciée dans
la région de Montréal et il faut protéger cette licence-là et elle reçoit
énormément d'interférence. Elle est pire
que le 106,3.
LISTNUM
1 \l 11272 On
reçoit, nous, un petit peu d'interférence à Vaudreuil-Dorion, comme c'est
marqué sur notre carte de contour, mais cependant, cette fréquence-là en reçoit
encore plus. Alors, moi, j'ai...
monsieur MacAuley a regardé ça, sa lettre est très claire, elle est avec notre
présentation. De base, ce que ça veut
dire -- et si vous voulez, je peux la lire la lettre -- ça veut dire, oubliez
ça.
LISTNUM
1 \l 11273 Moi,
j'ai demandé à Yves ce matin, j'ai dit ; *Écoute, si on te donne une fréquence
qui est grosse de même, tu couvres juste une partie de Vaudreuil-Dorion+.
Et peut-être que je peux te poser la question : qu'est-ce que tu fais?
LISTNUM
1 \l 11274 M.
SAUVÉ : Il n'en est pas question là.
LISTNUM
1 \l 11275 M.
MATHIEU : Quand on me pose la question
puis je suis assermenté puis je suis bien d'accord avec ça, est-ce qu'il y a
une autre fréquence qui peut fonctionner sur le territoire? Fonctionner pour moi, ça veut dire avoir un
accord, un O.K. de Industries Canada. Oui,
mais est-ce qu'elle va faire la job?
Non.
LISTNUM
1 \l 11276 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Sauvé, encore une
autre fois, vous venez de parler d'ailleurs de navettage et si je comprends
bien, une étude de marché que votre... si vous permettez.
LISTNUM
1 \l 11277 M.
SAUVÉ : CFG Communications, oui.
LISTNUM
1 \l 11278 LE
PRÉSIDENT : Non, non. Il faut que je retrouve ma question. Alors CFG Communications, à la page 9
d'ailleurs de son étude, elle nous fournit des données sur le navettage entre
le territoire de desserte proposée et l'extérieur.
LISTNUM
1 \l 11279 En
fait, selon les tableaux de la page 9, plus ou moins 57.5 pour cent navettent
pour le travail à l'extérieur de votre desserte, comme affirme l'auteur. Sauf un très faible pourcentage, tout ce
navettage-là se fait sur Montréal.
LISTNUM
1 \l 11280 Compte
tenu que votre signal ne sera pas de haute qualité, il n'occuperait que
partiellement le territoire de Montréal, on voit très bien selon les cartes à
tout le moins que vous avez fournies, que vous vous rendez grosso modo au
Centre Fairview, comme vous l'avez dit vous-même, mais que beaucoup de ces
personnes-là qui navettent vont travailler, effectivement, au centre-ville de
Montréal ou certains prennent le train, d'autres prennent leur voiture, mais
ils se déplacent généralement plus loin que le Centre Fairview et je comprends
qu'il y en a certains qui peuvent travailler à Kirkland ou dans les
laboratoires là. Mais je présume, et
corrigez-moi si je me trompe, que la grande majorité se rendent jusque dans la
coeur même de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11281 Or,
croyez-vous que ces personnes-là vont être intéressées par... syntoniser la
station de Vaudreuil puis, après ça, être obligé de syntoniser une station de
Montréal ou s'ils vont continuer dans leurs bonnes vieilles habitudes et
continuer à écouter les stations de Montréal, ce qui aurait quand même un
impact significatif sur votre plan d'affaires puisque c'est plus qua la moitié
des auditeurs potentiels qui navettent vers Montréal?
LISTNUM
1 \l 11282 M.
SAUVÉ : Alors, monsieur Mathieu.
LISTNUM
1 \l 11283 M.
MATHIEU : Écoutez, c'est une question de
sensibilité de récepteur, susceptibilité de récepteur.
LISTNUM
1 \l 11284 De
mémoire technique que monsieur MacAuley a fait et la carte de contour que j'ai
ici nous dit qu'on a un signal qui va nous donner le navettage jusqu'au Chemin
Saint-Jean et peut-être jusqu'à Dorval.
LISTNUM
1 \l 11285 C'est
sûr que si quelqu'un vient au centre-ville de Montréal, il ne nous captera
pas. On n'a pas le choix. C'est tout ce qu'on peut faire, mais on est
quand même une radio de Vaudreuil-Dorion.
Moi, si j'habite à Montréal puis je m'en vais à Trois-Rivières...
LISTNUM
1 \l 11286 LE
PRÉSIDENT : Mais la question, monsieur
Sauvé, n'est pas une question de technique; c'est une question d'affaires. Est-ce que les annonceurs vont être
intéressés à investir dans votre station si une portion très importante de...
LISTNUM
1 \l 11287 M.
SAUVÉ : Bien, très importante,
excusez...
LISTNUM
1 \l 11288 LE
PRÉSIDENT : Bien, 57.5 pour cent de...
LISTNUM
1 \l 11289 M.
SAUVÉ : Oui, mais là, c'est parce que,
là, c'est votre prétention quand vous dites que le 57 va jusqu'à Montréal parce
qu'il peut s'arrêter à Kirkland.
LISTNUM
1 \l 11290 LE
PRÉSIDENT : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11291 M.
SAUVÉ : On n'a pas la proportion là,
mais...
LISTNUM
1 \l 11292 LE
PRÉSIDENT : L'étude ne nous a pas fourni
cette donnée-là.
LISTNUM
1 \l 11293 M.
SAUVÉ : Non, non.
LISTNUM
1 \l 11294 LE
PRÉSIDENT : Mais c'est quand même 57.5
pour cent qui se déplace vers Montréal et j'ai dit tantôt que je présume qu'il
y en avait qui allaient à Sainte-Anne-de-Bellevue puis à Kirkland, mais il y en
a quand même un bon nombre qui doivent se rendre dans les places d'affaires qui
sont essentiellement au centre-ville de Montréal, dans les bureaux.
LISTNUM
1 \l 11295 M.
SAUVÉ : Oui. Mais quand les gens reviennent, ils veulent
avoir de l'information sur Vaudreuil-Dorion parce qu'ils habitent ce secteur-là
et ils se branchent. C'est comme un
station de Montréal. Vous êtes quelqu'un de Montréal, vous voyagez
jusqu'à Drummondville, alors c'est évident que si la station arrête à
Saint-Hyacinthe, bien là, c'est une autre station que vous captez là. Ça ne peut pas être parfait là.
LISTNUM
1 \l 11296 LE
PRÉSIDENT : Ah! ce n'est pas.
LISTNUM
1 \l 11297 M.
SAUVÉ : Mais de là à nuire au chiffre
d'affaires, de là à empêcher des commerçants d'annoncer chez nous parce que
beaucoup d'automobilistes, bon, ne captent plus la station à partir de Dorval
ou du Chemin Saint-Jean, bien non, je ne pense pas que ça puisse empêcher les
gens d'affaires d'annoncer chez nous.
LISTNUM
1 \l 11298 Il
faut dire que ce n'est pas juste des automobilistes qui nous écoutent aussi
là. C'est que la grande partie, ce sont
des gens qui travaillent dans Vaudreuil-Dorion, qui habitent Vaudreuil-Dorion,
Île Perrot et puis il y a une vie économique importante.
LISTNUM
1 \l 11299 Ce
n'est pas tout le secteur, ce n'est pas 80 000 personnes qui voyagent soir et
matin et qui vont vers Montréal là, alors ce n'est pas tout le monde qui
travaille à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11300 M.
JOLY : Est-ce qu'on peut rajouter un
élément? Il y a des stations de radio
tout le tour aussi de l'Île de Montréal, mais je pense que la petite station de
radio à Chateauguay qui... on sait que les gens prennent le Pont Mercier pour
aller travailler à Montréal, mais aussitôt que tu es à Montréal, le petit poste
de radio de Chateauguay, il n'y a pas grand monde qui peut l'écouter à
Montréal.
LISTNUM
1 \l 11301 Mais
ça permet de répondre à un besoin local, ça, c'est certain.
LISTNUM
1 \l 11302 LE
PRÉSIDENT : On ne nie pas ça.
LISTNUM
1 \l 11303 Monsieur
Sauvé, dans un autre ordre d'idée...
LISTNUM
1 \l 11304 M.
SAUVÉ : Si vous permettez, excusez-moi,
avant la question.
LISTNUM
1 \l 11305 LE
PRÉSIDENT : Oui.
LISTNUM
1 \l 11306 M.
SAUVÉ : C'est que nous, ce qu'on va
faire puis c'est bon que tu me le soulignes parce que c'est même moi, dans un
meeting avec toi qui avais fait la suggestion, tu te souviens, c'est que, nous,
on va installer un panneau routier puis on va dire : bien là, vous êtes dans le
territoire de Vaudreuil-Dorion avec la fréquence puis vous êtes chez vous, comme
ça se fait, entre autres, dans la région de Joliette hein! où les gens
arrivent, les automobilistes savent que, bon, ils peuvent capter la
station. Alors, évidemment, nous allons
utiliser cet élément de marketing-là qui peut paraître simpliste, mais qui est
un panneau qui fait que, bon bien, quand les gens arrivent dans le secteur ou
dans le fief de CJVD...
LISTNUM
1 \l 11307 M.
MATHIEU : On en a sur l'Autoroute des
Laurentides.
LISTNUM
1 \l 11308 M.
SAUVÉ : On indique, bien syntonisez la
station.
LISTNUM
1 \l 11309 M.
MATHIEU : Il y en a à Joliette aussi.
LISTNUM
1 \l 11310 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Sauvé, vous avez
affirmé à la fois dans votre mémoire supplémentaire, dans votre présentation
orale, que Valleyfield, Salaberry-de-Valleyfield et Vaudreuil-Dorion sont des
entités totalement distinctes et où il y a très très peu de croisement.
LISTNUM
1 \l 11311 Or,
monsieur Joly a corroboré ça tantôt.
Monsieur Joly nous a dit qu'il a travaillé au Courrier Express. Je présume que vous connaissez le journal
Première Édition?
LISTNUM
1 \l 11312 M.
SAUVÉ : Ils ont fait justement un
excellent reportage sur le projet il y a... au mois de mars.
LISTNUM
1 \l 11313 LE
PRÉSIDENT : Et puis j'ai vu que vous
l'avez cité d'ailleurs dans une de vos lettres.
J'ai fait le recensement hier soir et les annonceurs de l'édition du 7
avril juste par curiosité, puis j'ai trouvé les annonceurs de Valleyfield qui
étaient dans le... et puis je comprends que le journal Première Édition est...
LISTNUM
1 \l 11314 M.
SAUVÉ : Régional, oui.
LISTNUM
1 \l 11315 LE
PRÉSIDENT : ... et dessert
Vaudreuil-Soulanges et Sainte-Anne-de-Bellevue.
C'est du moins ce qui est dit sur leur rubrique. Donc, c'est la journal de
Vaudreuil-Soulanges, Sainte-Anne-de-Bellevue.
Cependant, j'ai découvert à l'intérieur un article sur un autre... un
article de fond sur un événement à Valleyfield, mais j'ai aussi trouvé des
annonceurs qui sont à Valleyfield et qui s'intéressent à annoncer dans le
territoire de Vaudreuil-Soulanges.
LISTNUM
1 \l 11316 Je
présume que s'ils investissent des dollars puis certains n'y vont pas avec le
dos de la cuiller là, c'est des pleines pages, donc c'est des investissements
substantiels et qui, pour ces petits commerçants-là, parce que c'est toute de
la publicité locale, comment expliquez-vous que l'hebdo va chercher de la
publicité à Valleyfield alors que vous dites que vous n'aurez aucune incidence
sur la station locale de Valleyfield, incidence commerciale là? Je n'entends pas avec la couverture en onde
là, mais solliciter des clients à Valleyfield.
LISTNUM
1 \l 11317 M.
SAUVÉ : Ce n'est pas mon marché. Je ne peux pas aller là, monsieur, ce n'est
pas mon marché, ça ne m'intéresse pas.
LISTNUM
1 \l 11318 LE
PRÉSIDENT : Donc, à la rigueur, vous
seriez prêt à prendre une condition de licence de ne pas solliciter et de ne
pas accepter de la publicité?
LISTNUM
1 \l 11319 M.
SAUVÉ : Bien non. Écoutez, je ne peux pas... on ne peut pas
empêcher un coeur d'aimer. S'il y a un
marchand de Valleyfield qui veut absolument annoncer chez nous je vais... nous
allons le desservir. Nous allons le
servir, mais dans les faits, ce n'est pas notre marché Valleyfield.
LISTNUM
1 \l 11320 Mais
là, voyez-vous, le journal est distribué à Valleyfield là.
LISTNUM
1 \l 11321 LE
PRÉSIDENT : Non.
LISTNUM
1 \l 11322 M.
SAUVÉ : Est-ce qu'il est distribué à
Valleyfield ce journal-là?
LISTNUM
1 \l 11323 LE
PRÉSIDENT : Non.
LISTNUM
1 \l 11324 M.
SAUVÉ : Non, il n'est pas distribué à
Valleyfield, bon, mais il va à Côteau-du-Lac, il va dans Soulanges.
LISTNUM
1 \l 11325 LE
PRÉSIDENT : Oui, oui, il va dans
Soulanges.
LISTNUM
1 \l 11326 M.
SAUVÉ : Alors, Soulanges, c'est juste à
côté de Valleyfield ça là.
LISTNUM
1 \l 11327 LE
PRÉSIDENT : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11328 M.
SAUVÉ : On parle de l'autre extrémité de
Soulanges. Côteau-du-Lac là, vous êtes
juste juste à côté. C'est le Pont
Monseigneur Langlois que vous traversez puis vous arrivez à Valleyfield.
LISTNUM
1 \l 11329 Je
pense que le contexte n'est pas le même là; journal, radio là, on ne touche
pas...
LISTNUM
1 \l 11330 M.
JOLY : Oui. C'est parce que je connais le milieu parce
que j'ai deux frères qui demeurent là, ma mère aussi, puis quand elle va manger
son club sandwich, elle va au Zellers à Pincourt, elle ne va pas au Zellers à
Valleyfield. Ça, je peux vous le dire.
LISTNUM
1 \l 11331 M.
SAUVÉ : Si les vendeurs de Première
Édition sont assez convaincants pour aller vendre de la publicité à
Valleyfield, tant mieux pour eux, mais nous, ce n'est pas... nous, ça ne nous
intéresse pas. Mais comme je vous dis,
on n'est pas... on n'acceptera pas une condition de licence, on ne refusera pas
un client de Valleyfield qui veut à tout prix annoncer chez nous, mais on n'ira
pas les solliciter.
LISTNUM
1 \l 11332 M.
MATHIEU : Je pense que les clients de
Valleyfield qui annoncent comme ça, c'est parce qu'ils veulent aller chercher
la clientèle de Vaudreuil-Dorion. C'est
la raison pour laquelle ils font ça.
LISTNUM
1 \l 11333 LE
PRÉSIDENT : Bien, c'est sûr. C'est sûr que ce n'est pas pour les beaux
yeux de monsieur Marcoux là.
LISTNUM
1 \l 11334 M.
MATHIEU : Oui, mais si le client de
Valleyfield veut venir annoncer.
LISTNUM
1 \l 11335 LE
PRÉSIDENT : C'est un journal
transcontinental.
LISTNUM
1 \l 11336 M.
MATHIEU : S'il veut venir annoncer chez
nous pour venir chercher nos clients.
LISTNUM
1 \l 11337 M.
SAUVÉ : Non, monsieur, je vous
corrige. Ce n'est pas transcontinental,
ça appartient à la famille Marcoux, deux journaux. Ils contrôlent deux journaux et c'est imprimé
peut-être par Transcontinental.
LISTNUM
1 \l 11338 LE
PRÉSIDENT : Ils ont leur logo en tout
cas de Transcontinental.
LISTNUM
1 \l 11339 M.
SAUVÉ : Oui, ils sont affiliés, mais ils
n'appartiennent pas à Transcontinental.
C'est la famille Marcoux qui est propriétaire de deux hebdos régionaux
dont celui-là et l'autre dont j'oublie le nom.
LISTNUM
1 \l 11340 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Mathieu, comme vous
savez, présentement Aboriginal Voice Radio, diffuse d'un site temporaire.
LISTNUM
1 \l 11341 M.
MATHIEU : Je suis très au courant. Il y a une pièce d'équipement là-dedans qui
m'appartient, monsieur Arpin. Je suis
très au courant.
LISTNUM
1 \l 11342 LE
PRÉSIDENT : Bon. Et puis un jour, je présume qu'ils
dénicheront un site permanent et c'est à souhaiter que ça... Si, en sélectionnant leur nouveau site ils se
déplacent plus vers l'ouest, est-ce qu'ils vont avoir une incidence sur votre
projet?
LISTNUM
1 \l 11343 M.
MATHIEU : Je ne crois pas. Je vais être honnête avec vous, je n'ai pas
une réponse et la science infuse, mais je ne crois pas. Ça dépend où ils vont aller vers
l'ouest. C'est sûr que s'ils s'en
viennent à Pointe-Claire, oui, mais je ne crois pas qu'ils vont faire ça.
LISTNUM
1 \l 11344 De
toute façon, ils sont troisième adjacent eux autres là. Le 106,7, troisième adjacent de 107,3. Il y a des restrictions là-dessus aussi,
O.K. Il y a aussi une question de
couverture. Ils veulent couvrir
Montréal.
LISTNUM
1 \l 11345 S'ils
s'en vont à Pointe-Claire avec 106,7 et la puissance réduite quand même parce
qu'ils ont quand même un problème d'interférence à contrer et des protections à
donner, alors j'ai beaucoup de misère à croire qu'il y aurait un conflit
là-dessus.
LISTNUM
1 \l 11346 Et
de toute façon, je pense que leur site, on va en avoir d'autres nouvelles
mercredi matin, j'ai une idée des sites où ils veulent aller. Je pense que ce n'est pas à ma place à moi de
les dévoiler là, mais c'est toutes des choses qui sont au centre-ville de
Montréal qui n'ont pas d'incidence sur nous de toute façon.
LISTNUM
1 \l 11347 LE
PRÉSIDENT : À tout événement, au moment
de la réplique, si vous apprenez des choses qui, pour vous, sont nouvelles,
bien vous aurez l'opportunité de commenter.
LISTNUM
1 \l 11348 M.
MATHIEU : Sûrement, mais quoi qu'il en
soit nous on est prêt à collaborer si besoin en est avec ces gens-là pour qu'il
y ait une entente. Les deux stations peuvent
coexister autant que possible, dépendant de l'incidence que ça aurait sur notre
navettage.
LISTNUM
1 \l 11349 LE
PRÉSIDENT : J'ai terminé mes
questions. Nous vous remercions
messieurs.
LISTNUM
1 \l 11350 Nous
prendrons une pause de dix minutes. En fait,
nous serons de retour à 3 h 10.
--- Suspension à 1454
--- Reprise à 1514
LISTNUM
1 \l 11351 LE
PRÉSIDENT : Madame la secrétaire.
LISTNUM
1 \l 11352 LA
SECRÉTAIRE : Merci, monsieur le
président.
LISTNUM
1 \l 11353 Nous
entendrons maintenant l'Article 13 qui est une demande présentée par Canadian
Hellenic Cable Radio en vue d'obtenir une licence visant l'exploitation d'une
entreprise de programmation de radio FM commerciale spécialisée à caractère
ethnique à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11354 La
nouvelle station serait exploitée à la fréquence 106,3 mégahertz, Canal 292-A,
avec une puissance apparente rayonnée moyenne de 190 watts, puissance apparente
rayonnée maximale de 300 watts, hauteur de l'antenne de 194,4 mètres.
LISTNUM
1 \l 11355 Madame
Mary Griffiths comparaît pour la requérante et elle nous présentera ses
collègues. Vous disposez de 20 minutes
pour votre présentation. Merci.
PRÉSENTATION / PRESENTATION
LISTNUM
1 \l 11356 MME
GRIFFITHS : Bonjour, monsieur le
président et madame et messieurs les commissaires.
LISTNUM
1 \l 11357 Je
m'appelle Marie Griffiths et je suis propriétaire majoritaire et président et
chef de la direction de la Canadian Hellenic Cable Radio Limited, détenteur de
la licence de CKDG-FM, 105,1, à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11358 Avant
d'aller plus loin, j'aimerais présenter les membres de notre équipe qui sont
présents ici aujourd'hui. À ma gauche se
trouve mon associé, monsieur Allan Mass; à ma droite, monsieur Bill Schwartz,
notre comptable et conseiller financier pour cette demande.
LISTNUM
1 \l 11359 À
côté de Bill se trouve madame Lisa Joseph.
Lisa est très active dans la promotion de musique reggae et soka à
Montréal et au Canada, ce qui l'a amenée à présenter sa propre émission à la
télévision.
LISTNUM
1 \l 11360 À
l'extrémité, madame Charlotte Auguste, réalisatrice réputée auprès de la
Communauté haïtienne de Montréal à côté de monsieur Mass et Ronald Laborde, un
de nos futurs producteurs si le cas se donne sur le 106,3.
LISTNUM
1 \l 11361 En
deuxième rangée à partir de la droite, membre de la Communauté roumaine, Adela
Lipianu, qui est déjà producteur sur 105,1.
À côté d'elle, monsieur et maître Joel Fortune de Faskin Martineau, nos
conseillers juridiques en réglementation.
Ensuite, monsieur Yves Bernard reconnu comme un précurseur du format de
Musique du monde à Montréal et qui agira comme directeur musical du 106,3-FM.
LISTNUM
1 \l 11362 À
côté de lui se trouve Christian Bukur, un de nos réalisateurs d'émission en
langue roumaine; Dany Alverado ensuite, montréalais d'origine panamienne, réalisateur
d'une des émissions latino très populaire sur CKDG, *Latino nights with Kiko et Dany+ et Magalie Vargas, un autre de nos
producteurs de langue espagnole.
LISTNUM
1 \l 11363 J'ai
le plaisir de souligner également la présence de Kiko de Jesus, d'autres
réalisateurs et gens de notre équipe qui nous accompagnent ici aujourd'hui dans
les deux autres rangées dans le fond.
LISTNUM
1 \l 11364 CHCR
a soumis une nouvelle demande pour une station de radio commerciale à caractère
ethnique à Montréal pour desservir dans l'ensemble un minimum de six groupes
culturels en huit langues différentes.
LISTNUM
1 \l 11365 Nous
proposons d'axer ce nouveau service autour d'une programmation en espagnol pour
la population latino de Montréal dans une proportion d'environ 15 pour cent de
la semaine de radiodiffusion et en créole pour l'importante communauté
haïtienne, pour également environ 15 pour cent de la semaine de radiodiffusion.
LISTNUM
1 \l 11366 Les
autres blocs de programmation viseront les communautés d'expression arabe, roumaine,
arménienne, vietnamienne, hébraïque et d'origine sud asiatique.
LISTNUM
1 \l 11367 Nous
offrirons également des émissions inter culturelles en langue française à
l'intention et au sujet de la population montréalaise de divers origine
ethniques. À cet égard, j'inclurais dans
cette catégorie notre émission *Les rythmes des femmes+ réalisée par et pour des femmes des
communautés arabophones de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11368 Pas
moins de 70 pour cent de notre programmation serait spécifiquement à caractère ethnique,
tel que défini par le CRTC; 60 pour cent de notre programmation serait vouée à
des émissions en troisième langue.
LISTNUM
1 \l 11369 Le
nouveau service serait présenté dans un format de Musique du monde, selon la
sous-catégorie 33 et diffusée de 6 h 00 à 10 h 00 du lundi au vendredi. La langue de présentation serait le français,
ce qui rendrait cette programmation accessible à un auditoire plus vaste.
LISTNUM
1 \l 11370 La
programmation comprendrait des bulletins de nouvelles, de circulation et de météo. Le segment de l'après-midi, de 15 h 30 à 18 h
00 utilisera la même approche et serait axé sur la musique latino.
LISTNUM
1 \l 11371 La
musique pendant les périodes de programmation à caractère ethnique comprendra
un contenu canadien d'au moins 10 pour cent pour refléter le rôle prépondérant
des artistes canadiens dans le format de Musique du monde et de trois pour cent
d'artistes canadiens en émergence.
LISTNUM
1 \l 11372 Nous
excéderons ainsi les exigences minimales du CRTC pour les stations à caractère
ethnique.
LISTNUM
1 \l 11373 The new service at 106,3 will build on our experience with CKDG-FM which
has been ground- breaking for ethnic radio in Montreal. CKDG is a professional sounding, commercial
ethnic radio station that reaches out not just two individual ethnic segments
within our community, but to the community as a whole.
LISTNUM
1 \l 11374 We
are building bridges between communities every day on CKDG-FM and our new
service will do the same. Our innovative
programming approach combining a commercial format with targeted ethnic
programming has made our ethnic programming even more popular than it was
before and more valuable for advertisers.
LISTNUM
1 \l 11375 The
combined ethnic commercial format is a hit.
It is a hit not because the more commercial programming subsidizes the
ethnic programming, far from it. Rather,
the commercial programming makes the ethnic programming more attractive. It gives it more prominence and leads to
higher revenue, more professional sound and content in a stable and secure
radio service.
LISTNUM
1 \l 11376 Also
the combined format leads to a larger more pluralistic audience overall, which
is fundamentally important to a rapprochement in our diverse city.
LISTNUM
1 \l 11377 Our
producers love the combined format. They
want to be heard on so-called "mainstream radio", not ethnic
radio. They want to sound great and they
want to participate in a broader common cultural expression of our incredible
city. They are montrealers and they want
to be heard on a station that all montrealers will want to listen to.
LISTNUM
1 \l 11378 Our
experience with CKDG-FM has fired our imagination to the potential of ethnic
radio to deliver something different and exciting to audiences.
LISTNUM 1 \l 11379 CHCR
entrevoit le 106,3 comme une occasion de reproduire le succès de CKDG-FM en
misant spécifiquement sur (1), les communautés de troisième langue non
desservies par la radio et ayant des liens communs avec la langue française;
(2), la langue française comme langue commune parmi différents groupes
culturels afin d'établir des ponts avec la majorité francophone de Montréal et
(3), le pouvoir d'attraction potentielle du nouveau format de Musique du monde.
LISTNUM 1 \l 11380 Nous
avons besoin d'une deuxième fréquence pour mieux desservir nos auditoires actuels. Nous devons accommoder des groupes ethniques
importants qui ne disposent pas suffisamment de temps d'antenne.
LISTNUM 1 \l 11381 Les
choses ont évolué depuis que nous avons lancé le 105,1-FM. Nos auditoires et les communautés que nous
desservons ont des besoins qui excèdent le temps d'antenne disponible au
105,1-FM. CHCR doit poursuivre sa
croissance pour demeurer accessible et pertinent à Montréal.
LISTNUM 1 \l 11382 Nous
sommes fiers du service offert depuis longtemps à la Communauté grecque de Montréal
et de notre service à l'endroit d'autres communautés comme les arméniens, les
espanophones, les haïtiens, les serbes, les roumains et les russes. Toutefois, nous demeurons préoccupés par le
nombre de groupes culturels d'autres langues qui ne sont pas desservis ou ne le
sont pas suffisamment dans notre marché.
LISTNUM 1 \l 11383 En
travaillant de concert, CKDG-FM et la nouvelle station pourront compter sur une
meilleure stabilité financière et plus de ressources, pouvoir compter sur des
joueurs commercialement viables en radiodiffusion et aussi importants pour la
radio à caractère ethnique que pour la radio commerciale populaire.
LISTNUM
1 \l 11384 Les
deux stations serviront de pont entre les différentes communautés culturelles
et les deux groupes linguistiques majoritaires alors que la programmation non
ethnique de CKDG-FM est surtout en langue anglaise, reflétant ainsi les
origines du service, la programmation non ethnique de la nouvelle station
serait essentiellement en langue française.
LISTNUM
1 \l 11385 Cette
approche reconnaîtrait en quelque sorte les liens plus étroits qu'entretiennent
plusieurs communautés avec le français plutôt que l'anglais et leur intégration
dirigée davantage vers la majorité francophone de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11386 L'essence
de la nouvelle station au 106,3 doit être constante. Une programmation quotidienne ou presque à
l'intention des communautés ethniques plus importantes et bien implantées.
LISTNUM
1 \l 11387 L'expérience
en radio nous apprend qu'un service radio doit pouvoir compter sur un groupe
principal d'auditeurs et d'annonceurs publicitaires qui donneront des assises
financières solides au service.
LISTNUM
1 \l 11388 Nous
avons choisi les Communautés hispanophones et haïtiennes d'expression créole
comme base de notre auditoire. Ces
groupes ont besoin de plus de temps d'antenne que ceux qu'ils reçoivent
présentement à Montréal. Ils le méritent
et sont capables de le soutenir financièrement.
La programmation en langue créole à l'intention de la Communauté
haïtienne fait particulièrement défaut pendant les journées de
radiodiffusion. Chacune de ces
communautés de son côté pourrait probablement soutenir son propre service
radio.
LISTNUM
1 \l 11389 Notre
service s'appuie sur les politiques du Conseil sur la radio à caractère
ethnique en combinant une même ressource pour offrir un niveau de service
substantiel à chacune de ces communautés.
LISTNUM
1 \l 11390 In
addition to the spanish and creole speaking groups, 106,3-FM would provide the
arabic community with ten hours per broadcast week, the rumanians with seven
hours per week and the armenians with eight hours per week. We also intend to offer the south asian and
vietnamese communities four hours per broadcast week each and two hours per
week in hebrew.
LISTNUM
1 \l 11391 At
the same time, the new service on 106,3-FM will allow our existing service,
CKDG-FM to add programming for more ethnic groups on 105,1, specifically the
filipino, uranian, croatian and black communities in Montreal. More programming for the black community is
especially needed. We will also provide
more hours for some of our existing groups on CKDG, such as the serbs, russians
and the greeks.
LISTNUM
1 \l 11392 We
pride ourselves in our professionalism and on our consistently high level of
quality production. Locally relevant,
culturally attuned and high quality ethnic programming requires professional
input, good equipment, quality control and mentoring. The producers with me today have all produced
on community, volunteer or AM stations and they universally agree that moving
to 105,1-FM has vastly improved the quality of the programming they now
deliver.
LISTNUM
1 \l 11393 Others
recognize this quality too. This past
year, CHCR was nominated for a CAB Gold Ribbon Award for our multicultural
Christmas program, a three-hour in-house production broadcast on 105,1. It involved 11 ethnic groups. One indication of the success of this
production is that it was completely sold out both years.
LISTNUM
1 \l 11394 This
is the kind of background and expertise that we brought and will continue to
bring to introduce more ethnic groups to commercial FM radio. We will provide a venue that speaks regularly
to listeners in their own language, addresses issues that are of direct relevance
to them and plays a role in their daily lives.
LISTNUM
1 \l 11395 In
past decisions, the Commission has identified four criteria uses to assess
radio applications. Let me review them
here.
LISTNUM
1 \l 11396 Number
1, Local Programming. The new station's
purpose will be to reflect the various ethnic groups it will serve. At lest 80 per cent of our broadcast week
will be locally produced programming. We
will also broadcast approximately 40 per cent spoken word programming. Most of this programming will address issues
that are directly relevant to our local communities. To guide our local programming, CHCR will
establish a community Advisory Counsel.
LISTNUM
1 \l 11397 There
are many other ways in which CHCR now contributes and will continue to
contribute to the local community. We
are out in our community practically every day.
For example, we provide one half hour every week to the organization
"Leave-out-violence" or "L.O.V.E." We produce this program in-house in our own
studios.
LISTNUM
1 \l 11398 This
gives an opportunity for youth at risk to get direct experience in radio. We believe that this programming is unique
and ground-breaking in Canadian commercial radio.
LISTNUM
1 \l 11399 There
are many more examples of our community involvement which we would be pleased
to share with you.
LISTNUM
1 \l 11400 Number
2 is Canadian Content. The new station
will devote a minimum of ten per cent of all musical selections broadcast
during ethnic programming periods each broadcast week to Canadian selections. This exceeds the CRTC seven per cent minimum
requirement.
LISTNUM
1 \l 11401 At
least three per cent of musical selections in ethnic periods will be by
Canadian emerging artists. Canada is
well-represented in the world music format which is a new format. Yves Bernard is an expert in Canada and Quebec
with established and emerging Canadian artists in World Music. His direction will be instrumental to the
success of our chosen format.
LISTNUM
1 \l 11402 Number
3, our Business Plan. Our business plan
involves building on the core spanish and creole language audiences to serve
additional language groups that would not be self-supporting on their own.
We are tracking the model again that
we used for CKDG-FM. On CKDG, we used
our greek programming to develop programming for other language groups which are
now ready to go-it-alone.
LISTNUM
1 \l 11403 Our
business strategy is based on simple demographics. The report prepared by Solutions Research
Group which we commissioned shows that the immigrant population of Quebec and
especially Montreal, continues to grow.
LISTNUM
1 \l 11404 Six
out of ten of the ethnic groups targeted by the new station rank in the top ten
home languages spoken among immigrants in Montreal. These groups are: the hispanic, romanian,
arabic speaking, asian, punjabi and vietnamese communities.
LISTNUM
1 \l 11405 There
is with no doubt a market for the service that CHCR is proposing today.
LISTNUM
1 \l 11406 Number
4, Canadian Content Development. We have
made a substantial financial commitment to Canadian Content Development fully
$8,000.00 will be contributed to CCD during each of the first three years of
the licence term and 2.5 of our total revenue will be allocated after the first
three years. Based on our projections,
this represents approximately $152,000.00 to CCD expenditures directly over the
seven-year licence term.
LISTNUM
1 \l 11407 The
vast majority of the new station's programming will be produced in-house by the
station's staff which will be composed of members of the ethnic groups to be
served by the station.
LISTNUM
1 \l 11408 Regarding
support for emerging artists, I have already mentioned our commitment to play,
emerging Canadian artists in the World Music format. I should also point out that direct support
for emerging artists is something that we already to one CKDG-FM. We produce regular weekly half-hour segments
profiling Canadian emerging artists which play during our prime time, drive to
work, branded commercial segment FM.
LISTNUM
1 \l 11409 CHCR
est consciente que la disponibilité des fréquences FM dans un marché comme
Montréal est un enjeu majeur. La preuve
en est le nombre de demandes présentées devant cette Commission. Le 106,3 constitue la dernière fréquence FM
disponible dans le marché de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11410 L'antenne
de la nouvelle station serait localisée sur le Mont-Royal et, malgré sa
puissance apparente rayonnée relativement faible de 300 watts devrait être en
mesure d'assurer une couverture dans toute la grande région de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11411 Certaines
objections techniques ont été soulevées dans le cadre des interventions. Nous serons heureux de répondre à ces
objections dans les interventions car notre ingénieur, Jean Fréchette, serait
disponible pour répondre à toute question.
LISTNUM
1 \l 11412 Let me ask my partner Allan Mass to
also say a few words.
LISTNUM
1 \l 11413 MR.
MASS : Thanks Marie. My name is Allan Mass and I'm a shareholder
in CHCR and a significant investor in its operations. I'm a lawyer specializing in banking,
financing and mergers and acquisitions and a senior partner in the Montreal
Office of Fraser, Milner, Casgrain, which is a national Canadian law firm.
LISTNUM
1 \l 11414 As
a shareholder and investor in CHCR, I'm very pleased by our success with
CKDG-FM. CHCR is doing well financially
and our revenues are increasing month by month.
We are now ready to launch a second radio service on 106,3-FM. In fact, this expansion is a natural
evolution of CHCR's business and an opportunity we have to pursue as
responsible business people.
LISTNUM
1 \l 11415 I
contribute business knowledge and experience as well as financial resources to
the company. My partner, Mary Griffiths,
provides extensive experience in broadcasting, a vast knowledge of Montreal's
ethnic communities and boundless energy and vision to make CHCR a continuing
success.
LISTNUM
1 \l 11416 To
launch of a new and untested format on CKDG-FM was a significant risk for us,
but it turned out to be a success and in some ways a surprising success since
it turns out that our ethnic programming has been made even stronger by the
more commercial elements of our schedule.
LISTNUM
1 \l 11417 We
hope this might be the case and we have been very pleasantly surprised at the
value we've added to our ethnic programming.
LISTNUM
1 \l 11418 There
is one other member of our team who is a shareholder in CHCR and his name is
Jean Fréchette. Jean will be joining us
tomorrow and Wednesday for the intervention phase.
LISTNUM
1 \l 11419 Mr.
Fréchette is the owner and founder of SOGITEC and is a broadcast engineer with
substantial technical experience in radio broadcasting. He has been involved with CHCR for over 20
years. Together, I believe the three of
us make a very strong team as owners.
LISTNUM
1 \l 11420 Of
course, as owners, we recognize the role our producers play to give the radio
service life on the air. The number of
our producers on CKDG-FM and several who would be part of 106,3-FM are here
today.
LISTNUM
1 \l 11421 I'm
very proud to be part of CHCR and hope that we will have the opportunity of
growth to our full potential.
LISTNUM
1 \l 11422 MME GRIFFITHS : Merci, maître. Cette demande s'inscrit comme une évolution
logique du rôle de CHCR dans la radio à Montréal. Après plus de 50 ans dans la prestation de
programmation à l'intention des communautés ethniques, 35 ans d'exploitation comme
service sur circuit fermé et trois ans d'exploitation au 105,1, CHCR doit
passer à l'étape suivante pour s'assurer de demeurer pertinente et continuer de
répondre aux besoins sans cesse croissant des communautés ethniques de
Montréal.
LISTNUM
1 \l 11423 CJCR
dispose déjà des studios du personnel de programmation, de l'équipe de vente,
des ressources financières, d'un format intéressant de même que de l'expérience
et de la crédibilité requise pour soutenir cette demande. C'est pourquoi nous vous demandons
d'approuver cette demande de CHCR en vue de l'exploitation de la fréquence
106,3-FM à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11424 Je
vous remercie de l'occasion qui nous est donnée. Il me fera plaisir de répondre à vos
questions.
LISTNUM
1 \l 11425 LE
PRÉSIDENT : Merci, madame
Griffiths.
LISTNUM
1 \l 11426 If I understand well, Mr. Fréchette
wasn't available to come here today?
LISTNUM
1 \l 11427 MS
GRIFFITHS : No, sir, it was
impossible. It was really a family
reason.
LISTNUM
1 \l 11428 THE
CHAIRPERSON : It was a family reason,
because we have numerous technical questions and, well, we'll see what we will
be able to handle then.
LISTNUM
1 \l 11429 Commissioner
Cram.
LISTNUM
1 \l 11430 COMMISSIONER
CRAM : Thank you. With your indulgence, panel, I'll speak in
English, otherwise we won't get to see the hockey game maybe next week.
--- Rires / Laughter
LISTNUM
1 \l 11431 COMMISSIONER
CRAM : We would get through it, but it
might take a while. Ms Griffiths,
because I wanted to address you and then you can pass any of the questions onto
any other members of your excellent panel.
LISTNUM
1 \l 11432 I
want to start first with the philosophy of your ethnic station and I'll preface
it by saying in Calgary we had applications for ethnic T.V. and it seemed there
was a difference in the purpose of the T.V.
LISTNUM
1 \l 11433 One
was to introduce new Canadian immigrants to Canada and the issues involved and
the second was, if I can phrase it this way in some parts, to reintroduce
cultural groups to their culture and they had german speaking lessons and
ukrainian speaking lessons because a lot of second and third generation
Canadians had lost their language.
LISTNUM
1 \l 11434 So,
what would be the philosophy of your station?
LISTNUM
1 \l 11435 MS
GRIFFITHS : Actually, madam, you make a
good point. It's a little bit like the
Welsh who want to introduce gaelic back into their community, so I understand
what you're doing. Actually, what we are
doing in Montreal, Quebec is very unique with the two languages, the two
official languages, notwithstanding the laws that have been passed, everybody
speaks a minimum of three languages from the ethnics that arrive and that's a
minimum of three languages.
LISTNUM
1 \l 11436 What
we do is we help them identify with mainstream society, we thought that was a
way to make them feel inclusive and feel that they belong, so what we do is we
mesh what they consider the professional top, you know, mainstream and to see
themselves reflected even when they use their language of origin, the fact that
they are part and parcel of a program schedule like that.
LISTNUM
1 \l 11437 Our
ethnic programming depending on the ethnic community we're serving, we sit down
and we have meetings. We don't produce
necessarily for every ethnic community the same thing, madam, because I mean,
that's not really doing our job, is it?
LISTNUM
1 \l 11438 Our
job is to find out what does each of our language group really mean? What do they lack in information? We are firm believers in local, regional,
national news to be translated in every language. We feel the more informed you are, the better
you will feel going out every day as a citizen and you understand what's
happening on a daily level.
LISTNUM
1 \l 11439 There
are certain communities, for example, the Greek community, which is my
experience over the decades, has adapted well in certain areas so we will not
create a particular program on the Laws of immigration for them, but we will
get producers and do the research and create a program and schedule it in the
language group that are really newcomers and would need it, especially if they
are not familiar with any of the two official languages here to go find this
information themselves.
LISTNUM
1 \l 11440 The
needs of communities like the Asian community that has trouble with the street
gangs, the need of communities, our south-asian communities that came to us
with particular problems and again, I know this is parallel to your question,
but things as sensitive as the shootings, the nationality of shootings with
these horrible events that have happened, these are things that we are on top
of.
LISTNUM
1 \l 11441 We
cater to them within the communities. We
did it with even Virginia attack, we did a whole special, we brought in
specialists and we even took calls just to let the communities know that we know
we feel embarrassed when a Greek does something bad and I'm Greek, I feel
embarrassed. It's just something
immigrants come here with. It's one of
our characteristics.
LISTNUM
1 \l 11442 And
we create programming that will answer these concerns. We're sensitive to their needs and you have
to be part and parcel of them on a daily basis or you're not doing anything to
help them grow and develop and adapt.
LISTNUM
1 \l 11443 So,
each program, madam, depending on that community, how long they have been here,
what are their particular needs, what is available to them, a little bit like
supply and demand.
LISTNUM
1 \l 11444 So,
we cater to each one of them completely differently. When we do MIKE-FM, that was like, you know,
debate. It was sort of like show casing
our ethnic programming our ethnic producers do an amazing job, but for some
reason, ethnic stations are just not looked upon the same way as our English or
French mainstream.
LISTNUM
1 \l 11445 So,
what we thought we do is, you know what?
Let's bring that in also as part of the programming and that's going to
cater to those 25 to 45 there are from immigrant parents, but they are born
here, that generation that can tune in to a French or English station, but it
doesn't really identify them, the young people who come from immigrant parents
that are probably married outside of their background, so we have so many mixed
marriages today, there just had to be a seamless type of sound for us,
something that you could tune into and say: hey! this is Montreal, I feel equal
and I feel inclusive in this.
LISTNUM
1 \l 11446 And
also, something in English and French Montrealer can turn to and not go: Oh!
and switch right away. That was very important to us. That's what we consider *un vrai rapprochement+, a sound goes for a radio station.
LISTNUM
1 \l 11447 COMMISSIONER
CRAM : So, if I can summarize, and I do
recognize you're very enthusiastic.
LISTNUM
1 \l 11448 MS
GRIFFITHS : I'm sorry, Ms Cram.
LISTNUM
1 \l 11449 COMMISSIONER
CRAM : Yes. It really is introducing newer immigrants to
Canada would be the philosophy. So, I
want to go over your groups and I'm looking at numbers 7 and 12 in your
application and we need to figure out the groups I gather for a C.O.L. And so, if I'm looking in the middle, have
you got that?
LISTNUM
1 \l 11450 MS
GRIFFITHS : Yes, O.K. Is in the supplementary brief, madam, or in
the actual?
LISTNUM
1 \l 11451 COMMISSIONER
CRAM : No, no, it's in the
application. It's 7.12 of the
application. I think it has been
reproduced probably in your supplementary brief also, but --
LISTNUM
1 \l 11452 MS
GRIFFITHS : Thank you. I'm there.
LISTNUM
1 \l 11453 COMMISSIONER
CRAM : O.K. So, the ethnic groups that you will be
addressing are spanish?
LISTNUM
1 \l 11454 MS
GRIFFITHS : Yes, the Latino
community. I prefer to say the Latino
community. It's the spanish speaking
communities, yes.
LISTNUM
1 \l 11455 COMMISSIONER
CRAM : Oh! O.K.
So --
LISTNUM
1 \l 11456 MS
GRIFFITHS : Because it makes up a lot of
countries, Commissioner.
LISTNUM
1 \l 11457 COMMISSIONER
CRAM : Yes. That's what I am trying to get at. So, the ethnic group to which it is directed
are Latinos?
LISTNUM
1 \l 11458 MS
GRIFFITHS : Yes, spanish speaking
countries.
LISTNUM
1 \l 11459 COMMISSIONER
CRAM : O.K. People from Spain and everybody else, like I'm
trying to get an ethnic group.
LISTNUM
1 \l 11460 MS
GRIFFITHS : O.K. Let's stick with the Latino Community.
LISTNUM
1 \l 11461 COMMISSIONER
CRAM : O.K.
LISTNUM
1 \l 11462 MS
GRIFFITHS : Thank you.
LISTNUM
1 \l 11463 COMMISSIONER
CRAM : Creole. Now is that -- you are saying, because it
sounds like what we are doing is you're saying the community is defined by the
language which it speaks. Is that what
you are really saying? So, you are
talking about the creole speaking language group as the ethnic group that you
would be addressing. Is that right?
LISTNUM
1 \l 11464 MS
GRIFFITHS : Creole is the language of
the Haitian Community and I don't know, if I could add, Charlotte, ask
Charlotte to add something regarding how important it is for their community.
LISTNUM
1 \l 11465 COMMISSIONER
CRAM : But don't they speak it in
Louisiana too?
LISTNUM
1 \l 11466 MS
GRIFFITHS : Creole? Yes?
LISTNUM
1 \l 11467 COMMISSIONER
CRAM : Yes, they do.
LISTNUM
1 \l 11468 MS
GRIFFITHS : O.K. Please, I would like them --
LISTNUM
1 \l 11469 COMMISSIONER
CRAM : Oh! we have a correction
here. It's cajun that is spoken in
Louisiana. I am wrong.
LISTNUM
1 \l 11470 MS
GRIFFITHS : Yes, yes.
LISTNUM
1 \l 11471 COMMISSIONER
CRAM : But you were saying yes. Alright.
Let's get some modification.
LISTNUM
1 \l 11472 MS
GRIFFITHS : Well, that's because,
believe it or not, there is a Haitian Community in Louisiana and the French
that they associate with helps them a lot with our zadico and our French
Louisiana.
LISTNUM
1 \l 11473 COMMISSIONER
CRAM : Ms Auguste, you were going to say
something?
LISTNUM
1 \l 11474 MS GRIFFITHS : Oui, l'importance du créole? Non, si tu veux parler un peu sur
l'importance d'avoir des émissions en créole?
LISTNUM
1 \l 11475 MME
AUGUSTE : Ah! oui, tout à fait parce
que... oui, parce qu'il y en a beaucoup de nationalités qui parlent le créole
ici. Il y a les martiniquais, les
guadeloupéens, la Louisiane, bien entendu, les haïtiens, les guyanais.
LISTNUM
1 \l 11476 COMMISSIONER
CRAM : Alright. So, we have these little boxes in our
applications and we have to have an ethnic group.
LISTNUM
1 \l 11477 MS
GRIFFITHS : Haitian.
LISTNUM
1 \l 11478 COMMISSIONER
CRAM : Haitian?
LISTNUM
1 \l 11479 MS
GRIFFITHS : Haitian, yes.
LISTNUM
1 \l 11480 COMMISSIONER
CRAM : O.K. Arabic, I suppose that's an ethnic group,
that would be fair. Romanian, Armenian,
Vietnamese, punjabi, bengali, tamale.
Les communautés noires is a language?
LISTNUM
1 \l 11481 MS
GRIFFITHS : No, madam. Les communautés noires is an ethnic
category. There is many -- you know, you
can group all blacks together actually, Statistics Canada has just informed us
that in 2017 the Black, but all grouped together, and the arabic speaking will
be the two largest groups for Québec.
LISTNUM
1 \l 11482 Having
said that though, the Black can be broken down in at least eight to ten
different categories minimum. I have
been a programmer for many years and I had to do Black programming for
television stations and we had six different producers for six completely
different styles, even they were all aimed at someone of black skin colour and
they come from absolutely different cultures.
LISTNUM
1 \l 11483 COMMISSIONER
CRAM : So, for the sake of my little box
called "Ethnic group", who is that addressed to?
LISTNUM
1 \l 11484 MS
GRIFFITHS : That was the French
Africans.
LISTNUM
1 \l 11485 COMMISSIONER
CRAM : French Africans?
LISTNUM
1 \l 11486 MS
GRIFFITHS : Yes, Blacks from the French
regions of Africa.
LISTNUM
1 \l 11487 COMMISSIONER
CRAM : So, we would say "North
Africans"?
LISTNUM
1 \l 11488 MS
GRIFFITHS : West, North-West, yes.
LISTNUM
1 \l 11489 COMMISSIONER
CRAM : North-West Africans, O.K. Hebrew, now Les Rythmes des femmes is now
going to be in error, is it not?
LISTNUM
1 \l 11490 MS
GRIFFITHS : Les Rythmes des femmes will
be in French and arabic when necessary, but the whole reason, that's why it's
spread out across the board. It's just
to have a regular show, especially with everything going on in our city where
arabic women can come out there and talk about who they are and whether they wear
burkas or not and all the rest.
LISTNUM
1 \l 11491 COMMISSIONER
CRAM : O.K. And Vision Diversité, who would that be?
LISTNUM
1 \l 11492 MS
GRIFFITHS : Vision Diversité is a show
in the French language. Each show will
be aimed at a specific group and it's a show that is going to be produced and
hosted by Ida Kamar. Ida Kamar is one of
the most professional arabic producer journalist. She wasn't able to be here today.
LISTNUM
1 \l 11493 She
does the 40 years of Expo for the City.
She is responsible for *Les weekends de Montréal+, which represents and highlights
every weekend in Montreal, a certain country, an ethnic group. She has done television news programming for
many many years.
LISTNUM
1 \l 11494 COMMISSIONER
CRAM : So, my box, what do I put in my
box or do I put nothing in my box, ethnic group?
LISTNUM
1 \l 11495 MS
GRIFFITHS : Ethnic groups, madam, we are
going to be going sort of around the world on this one, especially where it's
mostly needed, then they don't have that kind of a prime time.
LISTNUM
1 \l 11496 COMMISSIONER
CRAM : O.K. Spanish lessons will be directed to spanish
and french?
LISTNUM
1 \l 11497 MS
GRIFFITHS : Yes.
LISTNUM
1 \l 11498 COMMISSIONER
CRAM : Religious music, not necessarily
directed at an ethnic group?
LISTNUM
1 \l 11499 MS
GRIFFITHS : No, but I'm going to add
here that we do cater within the ethnic third language shows themselves some of
the segments in those shows, depending on how many hours they have, might
include religion. For example, our
armenians on 105,1. Sunday morning, they have a block where they share with
four religious leaders. So, they do the
catholic, the armenian orthodox, then the evangelists and there is a fourth
one, I'm sorry, I forget the religion right now. But that whole half hour we produce for that hour, we produce for
them on Sunday morning is aimed only at armenians, in armenian and touches upon
the four major religious groups that represent them.
LISTNUM
1 \l 11500 COMMISSIONER
CRAM : O.K. And so, if in terms of ethnic groups your
C.O.L. referred to the groups to which your programming would be addressed as
Latinos, I'm going to say haitian?
LISTNUM
1 \l 11501 MS
GRIFFITHS : Haitians.
LISTNUM
1 \l 11502 COMMISSIONER
CRAM : Arabs, rumanians, armenians,
vietnamese, punjabi, bengali, tamale, North-West Africans, hebrew, that you
would fine with a COL?
LISTNUM
1 \l 11503 MS
GRIFFITHS : Yes, madam, if anything we
would be adding more.
LISTNUM
1 \l 11504 COMMISSIONER
CRAM : Yes. We just have to have a minimum.
LISTNUM
1 \l 11505 MS
GRIFFITHS : Yes.
LISTNUM
1 \l 11506 COMMISSIONER
CRAM : And in terms of the languages, we
can go pretty well from the list that's on the left, except les communautés
noires and anything from jewish will be in and then, from there on down, we
won't be adding any other. Is that correct?
LISTNUM
1 \l 11507 MS
GRIFFITHS : As a reiter, madam, because
Vision Diversité will be in French, Les Rythmes des Femmes du monde+ is a French and Arabic.
LISTNUM
1 \l 11508 COMMISSIONER
CRAM : Yes.
LISTNUM
1 \l 11509 MS
GRIFFITHS : The religious music, well, I
could hump something for you, but --
LISTNUM
1 \l 11510 COMMISSIONER
CRAM : No, there is nothing new in terms
of there is no more languages?
LISTNUM
1 \l 11511 MS
GRIFFITHS : Yes.
LISTNUM
1 \l 11512 COMMISSIONER
CRAM : O.K. And so you've got 16 per cent spanish,
latino; 13 per cent creole, eight per cent, arabic. Did you choose that based on demand, based on
the feel of the station because we will be, you know, might go well with the
primary group you've chosen or based on immigration figures? How did you choose those?
LISTNUM
1 \l 11513 MS
GRIFFITHS : It's a little of
everything. Actually, I'm glad for your
question, madam, because spanish and creole, we have spent three years building
these groups. There is a lot of
investment that went into it from our company.
We believed in the groups, we found the appropriate people -- puis pas à
peu près là -- we're talking like really good people that understand the radio
industry and understand the kind of productions and programming we do.
LISTNUM
1 \l 11514 We
realize also that not only were they viable, but on our haitian program with
Charlotte Auguste, we've sold out.
LISTNUM
1 \l 11515 Je
vais passer le micro à Charlotte pour qu'elle vous parle un petit peu de les
"remote", qu'elle me parle pour tous les samedis. Charlotte?
LISTNUM
1 \l 11516 MME
AUGUSTE : Oui, évidemment, j'ai beaucoup
de difficulté à faire mes remotes étant donné que mon émission passe le
mercredi de 21 h 30 à minuit et, à ce moment-là, je ne peux pas vraiment
atteindre vraiment la masse haïtienne le jour et les commerçants ferment
habituellement le jeudi et le vendredi à 9 h 00 et le remote se fait toujours
le jour.
LISTNUM
1 \l 11517 Alors,
c'est cette difficulté-là que j'ai depuis que je suis rentrée à CKDG, d'avoir
le remote parce que l'heure n'est pas vraiment appropriée pour pouvoir faire
des remotes que les commerçants me demanderaient régulièrement chaque semaine
des remotes.
LISTNUM
1 \l 11518 Alors,
d'où l'importance d'avoir plus d'heures le jour pour pouvoir atteindre ces
gens-là.
LISTNUM
1 \l 11519 MS
GRIFFITHS : The only reason we couldn't accommodate the
haitian community for their remotes and do good business, which is also why I
thin, the CRTC expects when we get a licence, is because 105,1 licence,
condition of licence is primarily Greek programming.
LISTNUM
1 \l 11520 We
have already cut as much as we could to accommodate requests we receive from
other communities who want to join in that kind of production. I can't keep cutting, I would be against
conditions of licence. So, yes, the
demand, definitely one of them, viable, proof that they are viable after two to
three years on 105,1, we have been working with them.
LISTNUM
1 \l 11521 The
fact that we can depend on them because, you know, the mentoring and the
guidance and working with us, we are confident that we have no problem hiring
them as coordinators for the much larger blocks now because -- et c'est évident, elle ne peut pas
le faire toute seule là -- 15 per cent of the schedule every day, Charlotte. So, these people are going to be hired. O.K.
It's late in the day, please bear with me, O.K.
LISTNUM
1 \l 11522 In
our Latino, it's again the same thing.
They need to expand. Spanish, as
you know, is an internationally major language.
There is a lot of opportunity for program exchange, for us to export
some of the programming with the big stations, New York and Miami, et
cetera. We are looking forward to try
and set up a Canadian product that will go there and maybe vice versa, but
again these are communities that have the numbers, so the demographics work.
LISTNUM
1 \l 11523 The
Stats Canada Reports regarding the population of Black Montrealers or Quebecors
as we move ahead in the next decade is the Blacks and the Arabic. So, of course, that was part of the
assessment we made before taking this risk.
The S.R.G. Report gave it to us, yes, thank you.
LISTNUM
1 \l 11524 So,
the Latino and the Haitian are groups already on 105,1 that really deserve it,
are ready to fly on their own. This is
popular music, you don't need to be of latino origin or haitian origin to enjoy
this music, so it brings even more listeners to the station, so we have no
doubt as to their financial viability, their entertainment value and the need
for these communities now to have direct segments and productions prepared for
the sensitive areas where they are vulnerable within the society, is what we
create with journalists and others and be included to become part and parcel
about the programming that we are going to be dedicating to these groups on 106,3.
LISTNUM
1 \l 11525 The
arabic is a growing community. The women
don't have much of a say in arabic programming in our city. I don't know about other cities in Canada,
but we thought it was time, considering that we know very talented women who
speak arabic that can contribute to the broadcast system. Again Isa Kamar is just one of them.
LISTNUM
1 \l 11526 We
also are speaking with the editor of the Arabic Women's magazine who is very
interested, of course, to be part and parcel of this segment across the board
that we schedule. So, arabic, the
numbers again, the businesses are there.
Lebanese, a lot of entrepreneurship, egyptians, really have built in
Montreal. So, we have a lot of
businesses, a lot of retail ways, possibilities to monetize even the arabic.
LISTNUM
1 \l 11527 The
romanian, one of our --
LISTNUM
1 \l 11528 COMMISSIONER
CRAM : O.K. I just asked you about the three.
LISTNUM
1 \l 11529 MS
GRIFFITHS : Oh! I'm sorry.
LISTNUM
1 \l 11530 COMMISSIONER
CRAM : Now, I want to take you, you were
talking about SRG and I wanted to take you to page 28 of their report.
LISTNUM
1 \l 11531 MS
GRIFFITHS : The SRG Report.
LISTNUM
1 \l 11532 COMMISSIONER
CRAM : Lots of time, don't go crazy.
LISTNUM
1 \l 11533 MS
GRIFFITHS : Thank you. Yes, madam, here we are.
LISTNUM
1 \l 11534 COMMISSIONER
CRAM : Now, a couple of things on
that. It seems to me that the past is
normally a good predicator for the future and we have in the nineties the top
two, number 2, a source of immigration is China.
LISTNUM
1 \l 11535 Now,
it would seem to me then that that would be a growth market. Why would you not consider programming, say,
for them?
LISTNUM
1 \l 11536 MS
GRIFFITHS : Actually, madam, I wish I
could program for all of them. I am from
an ethnic community, I know what their needs are. Actually, it saddens us, but we can't be all
things to all people. It's just not a
number we picked up.
LISTNUM
1 \l 11537 We
know that they have several services available to them, there is some
programming on an AM station also. I
know they do well in television, they have some good television programs
out. They are very well represented by
the written medias. These were things
that came up, you know, when you have to pick, you're going to try and go.
LISTNUM
1 \l 11538 COMMISSIONER
CRAM : O.K. So, today you said at page 11 that six our of
the ten of the ethnic groups targeted by the new station rank in the top ten
home languages spoken amongst immigrants.
LISTNUM
1 \l 11539 MS
GRIFFITHS : Yes. In Quebec, the top ten languages spoken at
home by immigrants, out of those ten, 106,3 will be serving six of them.
LISTNUM
1 \l 11540 COMMISSIONER
CRAM : O.K. Because you're putting all of the arabic in
one, so you're moving lebanon and you're putting them all into the arabic
speaking, right?
LISTNUM
1 \l 11541 MS
GRIFFITHS : Yes. It's just that when we look ahead to how is
our population going to grow in Quebec, we have been told from Stats Can and
from the different studies we've commissioner, we have learned that within the
next ten years, arabic and blacks will make up by 2017 the two largest ethnic
groups in Montreal.
LISTNUM
1 \l 11542 COMMISSIONER
CRAM : Yes. So that this number, the numbers you were
using were based on mother tongue?
LISTNUM
1 \l 11543 MS
GRIFFITHS : Yes, if they speak their mother
tongue at home, exactly.
LISTNUM
1 \l 11544 COMMISSIONER
CRAM : That's in 2001, O.K.
LISTNUM
1 \l 11545 MS
GRIFFITHS : And we are producing for six
out of those top ten.
LISTNUM
1 \l 11546 COMMISSIONER
CRAM : O.K. And now, if I understand you correctly, you
are then going to re-calibrate what you're doing on your existing station and
would that involve your applying for a change in C.O.L.?
LISTNUM
1 \l 11547 MS
GRIFFITHS : No, madam, we are going to
put back some Greek because it still is the community that generates most of
our revenues, that keeps this company afloat, so we would like to go back and
add some of the Greek stuff we cut to provide access to some of the groups that
have come to us.
LISTNUM
1 \l 11548 We
are going to expand our russian, it's a fast growing community, they are doing
very well on 105,1, but they can't do one or twice a week at different
times. We are firm believers that to
develop, build and implement good programming, especially if you are going to
invest money doing canadian productions in those hours. You have got to make that -- you know, you've
got to keep it consistent and I'm a firm believer for the across-the-board -- presque tous les jours -- at fixed hours.
LISTNUM
1 \l 11549 So,
the community doesn't have to, you know, oh! there is a show Tuesday at 11:30
or I think there was one at 3:00 here or -- they know, from 6:00 to 8:00 or in
the mornings, from noon to 3:00, they are going to know. You tune in to 106,3, this is what I have. You tune into 105,1, the Russians are on now
four times a week instead of once.
They're building, they're growing, they're good, they're being trained,
they're picking up.
LISTNUM
1 \l 11550 COMMISSIONER
CRAM : O.K. Let's move on to local programming. You say 90.5 hours are going to be local
programming. What is the rest going to
be?
LISTNUM
1 \l 11551 MS
GRIFFITHS : It depends again. What we do for example, on my Greek, and
again I say, you know, excuse the slang, but if ain't broke, don't fix it. I mean, the Greek has been for us the model. What
we do is we concentrate on local, regional, national news, but we also are
aware that they enjoy to get a news cast from the country of origin. So, we have agreements, we work agreements
and we also import life ERT, which is the CBC of Greece, we prefer working with
the country state radio and television units most of the time and what we'll do
is we'll bring in also news blocks that come from a country of origin.
LISTNUM
1 \l 11552 We
might do an exchange program, so we give ourselves some leeway there, so that
we can work with producers from other countries, we can do an exchange of
programs, we can do open lines, something we found very exciting is on special
holidays that are very important for certain ethnic communities that are maybe
not well-known yet in Montreal or celebrated.
We will hook up and do live broadcast with the radio station from the
country of origin and they talk to each other and you should hear the emotion. They are talking to their mum and they are at
home and -- I get too emotional so I'm going to stop.
LISTNUM
1 \l 11553 But
that's what that non local production is.
LISTNUM
1 \l 11554 COMMISSIONER
CRAM : O.K. The news programming, do I understand
correctly that in drive periods, 6:00 to 10:00 and in the afternoon, it will be
in French?
LISTNUM
1 \l 11555 MS
GRIFFITHS : The 6:00 to 10:00 drive to
work, very popular, a lot of listeners, a good way to showcase a new service,
especially one that has ethnics and, yes, it's going to be French language,
based on world beat music and I'm looking very forward to letting Bernard speak
to you about that, it's so exciting.
LISTNUM
1 \l 11556 COMMISSIONER
CRAM : So, how much, and I'm right on at
news, hey! and so, during the drive times, it will be in French. What other languages will the new be it in
the rest of the time?
LISTNUM
1 \l 11557 MS
GRIFFITHS : All of my ethnic groups have
to do local, regional and national news.
You cannot produce, not while I am a program director, if you don't
start translating doing and using the news we give you where members do all the
news services, just about all of them, APC, MW, we've joined them all. We also like to cross-reference headlines
amongst English and French media, it gives us an idea in Montreal, but they all
have to do news. They're all here and
you can question them all, Commissioner.
They all have to reflect what is happening daily in Montreal on the
local, the regional and the national level.
LISTNUM
1 \l 11558 COMMISSIONER
CRAM : So, of the languages that we've
listed -- well, let's put of the ethnic groups, now the languages that we've
listened, at least once a week because some of them are only weekly, I would be
hearing my news in my language.
LISTNUM
1 \l 11559 MS
GRIFFITHS : Oh! yes, and if you are
not, you better call the station because
there is a reason it didn't go on.
LISTNUM
1 \l 11560 COMMISSIONER
CRAM : And on a daily level, how much
news and I would say news, weather, sports in a day, in n'importe quelle
langue?
LISTNUM
1 \l 11561 MS
GRIFFITHS : O.K. I will tell you what we do now and then, I'll
pass it also to Dany because he has been with us for a while, he has been doing
it and he is aware of what he will have to do should the programming be
extended on 106,3.
LISTNUM
1 \l 11562 What
we do on my Greek programming is every hour, you get a full news cast that's
eight to ten minutes higher paid professional Tony Hundallas is our news
guy. Actually, his name is Hundallas,
very Greek, but it's Tony Dallas for radio.
And he is perfectly bilingual, his Greek is excellent because you can't
present news to an ethnic community if you are not academically using their
language properly. They are very
sensitive to that.
LISTNUM
1 \l 11563 So
finding the talent also is another challenge, but in the case of the Greek, we
had so much time and we've developed these people. Tony is an amazing news guy. Every top of the hour, bottom of the hour,
there is bulletins, there is breaking news stories, the shooting of Dawson, we
were on top of it, bang! like 9:40 news was and they were on all news
station. We were on top of it, telling
people in different languages, telling to stay calm, giving them, you know, the
details we were receiving.
LISTNUM
1 \l 11564 COMMISSIONER
CRAM : O.K. The question was: how many minutes of news, weather, sports?
LISTNUM
1 \l 11565 MS
GRIFFITHS : Per show. Dany --
LISTNUM
1 \l 11566 COMMISSIONER
CRAM : Per day, that was the question.
LISTNUM
1 \l 11567 MS
GRIFFITHS : Oh! per day. Per day, I haven't --
LISTNUM
1 \l 11568 COMMISSIONER
CRAM : Of per week?
LISTNUM
1 \l 11569 MS
GRIFFITHS : O.K. We do have a weekly --
LISTNUM
1 \l 11570 COMMISSIONER
CRAM : And of the six to eight minutes,
is that all news, weather, sports or is it just news?
LISTNUM
1 \l 11571 MS
GRIFFITHS : Yes. Tony Hundallas for the Greek version I can
answer you. We don't do sports. We have special sports casts that are done in
other blocks of language groups, in the Greek it's done in a separate by
somebody else, it's not done by the news guy.
He strictly does his news cast.
LISTNUM
1 \l 11572 COMMISSIONER
CRAM : And then the news that you have
in drive periods?
LISTNUM
1 \l 11573 MS
GRIFFITHS : Yes.
LISTNUM
1 \l 11574 COMMISSIONER
CRAM : How long are they? How much news, weather, sports?
LISTNUM
1 \l 11575 MS
GRIFFITHS : May I now, with your
permission?
LISTNUM
1 \l 11576 COMMISSIONER
CRAM : Sure.
LISTNUM
1 \l 11577 MS
GRIFFITHS : Thank you. Because I would prefer to give you the
correct answer if it's possible, we could do a specific analysis and add that
up for you and maybe bring it tomorrow?
LISTNUM
1 \l 11578 COMMISSIONER
CRAM : Yes, if you could do it in a
table, that would be great.
LISTNUM
1 \l 11579 MS
GRIFFITHS : Thank you.
LISTNUM
1 \l 11580 COMMISSIONER
CRAM : Yes. Counsel will follow up as to precisely when I
guess.
LISTNUM
1 \l 11581 CCD,
this is going to be a real easy one, your letter of April 20, you talk about
the original $3,000 that was going to go to the Association of Ethnic
Broadasters Catalog. Now it's going to
go Musique Multi Montréal and that is going to happen each of seven consecutive
years?
LISTNUM
1 \l 11582 MS
GRIFFITHS : Yes. I just want to add that a factor in Musique
Action has been receiving over the three years our CCD contributions. I notice some of the changes that were made,
if I may just add that I'm glad, you've changed talent to content, I think that
says it better, Canadian Content Development versus Talent which led people to
think it was the individual only. So,
that was a nice change, thank you for that.
LISTNUM
1 \l 11583 And
also, the opportunity you have given us to be able to invest some of these
monies to create in programming for under served topics. So, I just would like to applaud that. And we still plan to contribute to factor and
Musique Action who -- you know, you've got to respect credible entities that
know what they are doing and that are accountable. That's very important for us, especially if
you still could record an ethnic artist.
And we were informed a few months ago actually that Musique Action does
do ethnic artists. They have already turned
out to some spanish CDs and have helped artists finds their way. So, we were very comfortable with that.
LISTNUM
1 \l 11584 Will
we be picking any projects now that there is more flexible rules under the CCD
plan? In all probability, I think, yes,
we probably will because they aim directly at some of the areas where we need
to help others to produce a certain quality special or, you know, a segment, a
capsule, a series even, why not.
LISTNUM
1 \l 11585 COMMISSIONER
CRAM : O.K. My question was: the $3,000.00 per annum that
was originally to go to CAAB Catalog is now relocated to Musique Multi
Montréal.
LISTNUM
1 \l 11586 MS
GRIFFITHS : M.M.M., yes.
LISTNUM
1 \l 11587 COMMISSIONER
CRAM : For each of seven consecutive
years?
LISTNUM
1 \l 11588 MS
GRIFFITHS : Yes, madam.
LISTNUM
1 \l 11589 COMMISSIONER
CRAM : O.K. And how will this -- how does this fit into
the criteria in the new policy?
LISTNUM
1 \l 11590 MS
GRIFFITHS : Musique Multi Montréal, and
I will let Yves Bernard add something about it since he was one of the
founders. They do World Beat Music, we
have partnered up with them and have sponsored the event. They do a huge festival. We have been on board with them for three
years now. I mean, it's right down our
road. I mean, they do World Beat Music
and we are a station that produces programming from different parts of the
world.
LISTNUM
1 \l 11591 The
artists involved, the events that are being held, sometimes they cannot cover
it all, they can't. That's why we have
sponsored to help them. If we can be
more helpful, it would be a joy. We have
done it in the past with Face, it's a music school in Montreal again. We have helped them in the past to do several
events and to help young musicians.
Would it be for the full seven years?
Well, yes, if something else comes up, but -- Yves Bernard, si tu peux parler un petit peu
comment on aiderait les musiciens.
LISTNUM
1 \l 11592 COMMISSIONER
CRAM : Oui, attendez. Please listen to my questions.
LISTNUM
1 \l 11593 MS
GRIFFITHS : Yes, madam.
LISTNUM
1 \l 11594 COMMISSIONER
CRAM : Will it fit in with the criteria
in 20006158? In other words, is the
money going to go to operations or is it going to help Canadian talent?
LISTNUM
1 \l 11595 MS
GRIFFITHS : It's going to go to help
Canadian talent and if I can just -- the third bullet of the new form is
initiatives, including talent contests, for the production and promotion of
local music and local musical artists, particularly emerging artists, it fits
right in their mouth.
LISTNUM
1 \l 11596 COMMISSIONER
CRAM : So, you will ensure that the
money that you will be spending will go directly for obtaining local artist or
an artist to pay the artist fees?
LISTNUM
1 \l 11597 MS
GRIFFITHS : Exact.
LISTNUM
1 \l 11598 COMMISSIONER
CRAM : O.K. And year four to seven, after you've paid
your $8,000.00 initial in the first three years is going to be $8,000.00 or 2.5
per cent of your gross revenues that will be paid out by CCD?
LISTNUM
1 \l 11599 ME
FORTUNE : That's right.
LISTNUM
1 \l 11600 MS
GRIFFITHS : That's right.
LISTNUM
1 \l 11601 COMMISSIONER
CRAM : That's correct. And subject to check, based on your
projections that in your four means you would be paying $21,625, year five,
$23,700.00, year six $26,125 and year seven $28,800.00. Could you, subject to check, let me
know? I'm looking at Mr. Fortune, I
think he --
LISTNUM
1 \l 11602 ME
FORTUNE : Yes. That's the projection in the financial
projections.
LISTNUM
1 \l 11603 COMMISSIONER
CRAM : Yes. Now, in your synergies, you talk about --
well, you don't talk in synergies, but we do, you talk about charging an admin
fee, you would be charging the new station an admin fee. How would that be ascertained?
LISTNUM
1 \l 11604 MS
GRIFFITHS : Actually, something to sit
down and work around. Maître Fortune and
I have been discussing it. Joel, if you
want to give the base of the agreement, sort of talking to yourself, isn't it?
LISTNUM
1 \l 11605 ME
FORTUNE : Yes. I mean, to be frank, it was not a well-chosen
phrase because it's a single company.
There is one company. There is no
transfer of funds from company A to company B, so all the operating costs are
basically shown in the projections and so it's a question of basically
allocating costs between the two services.
That's what is reflected in the projections.
LISTNUM
1 \l 11606 COMMISSIONER
CRAM : Based on the time allocated to
each enterprise, something like that?
LISTNUM
1 \l 11607 ME
FORTUNE : Yes. The use of resources essentially.
LISTNUM
1 \l 11608 COMMISSIONER
CRAM : Yes, O.K. Any programming synergies envisaged?
LISTNUM
1 \l 11609 MS
GRIFFITHS : Definitely. For me synergy is, if I can help one producer
or I help five, there is the synergy and the same person and instead of helping
one, I can move over and help four more new ones. There is definitely going to be a lot of that.
LISTNUM
1 \l 11610 One
of the things that we adhere to the most is making sure our producers
understand what we describe or interpret as quality programming. We put a bar up there very high, madam
Commissioner. Sometimes some think it
might not be fair because they're ethnic so they can maybe -- that's not
true. They're radiobroadcasters on
commercial FM radio and we have to adhere to certain standards that we put
on.
LISTNUM
1 \l 11611 So,
our synergies concentrate a lot on that.
I could have 20 companies, the professionals, the ones that have been
there a long time, that move from desk to another, that talk to one producer to
another. This is the people's synergy of
the existing people there, yes, that will be used and wow! we are going to ring
them. They are looking forward to it
though.
LISTNUM
1 \l 11612 Regarding
experiences in interviews and I'll give you another example. We did an interview, we are doing a story now
on the health system and we are doing another story on the environment. We've hired two Greek journalists and
producers, Nancy Managakis is doing the environment. She has already come into studio, interviewed
French experts, English experts because you take them the language they come
in.
LISTNUM
1 \l 11613 And
we have another young lady called Vicki Mansaris that is hired. She is preparing it for the Fall. It's a special series again in the ethnic
communities about our health systems.
Again, Quebec is having quite a few difficulties with its health care
system and conditions in hospitals, et cetera.
LISTNUM
1 \l 11614 These
synergies, these shows, the girls that do this, that is available after to the
others. That's a synergy that's applied
and it's handed out and our producers extrapolate, put it in their language and
they could do the whole thing if they want or they can make it shorter, but
it's shared because this is good quality research and a good Canadian
production. We are not going to keep it
just for the Greek.
LISTNUM
1 \l 11615 The
Latinos and the Haitians are starting to do that because they are a huge
community. They have so many
topics. They've done that and I view
some of that information on my Greek programming.
LISTNUM
1 \l 11616 COMMISSIONER
CRAM : So, it's research and archives
sharing really?
LISTNUM
1 \l 11617 MS
GRIFFITHS : Yes. And experience, the mentoring guidance, you
know, the courses, the helping them, how do you sit at a mike, you know. You don't do radio and do this because it
doesn't sound O.K., you see.
LISTNUM
1 \l 11618 So,
a lot of people don't know. A lot of
them it's not evident -- ce
n'est pas évident là qu'il y en a qui ont l'expérience. They
don't all come to me trained by a mainstream radio station. So, a lot of it we have to do ourselves and
I've got to tell you, the ones that want it, they become top.
LISTNUM
1 \l 11619 COMMISSIONER
CRAM : I'm going to move on to economics
right now and you don't have to turn to it.
Solutions Research talks about at page 7 about your target being 15 per
cent of the Montreal population and there are, if I've got it right, three
other ethnic radio that are addressing some of this audience. And then there is radio Moyen-Orient that is
going to come out and address the era but, so we've got CGWL with Asian, Latin
Americans, CFMB with Latin, Asian, Vietnamese, CINQ-FM with latin, spanish,
haitian. You have a bit of competition
for that 15 per cent of the population and advertising, wouldn't you say?
LISTNUM
1 \l 11620 MS
GRIFFITHS : Commissioner, the kind of
programming we do and produce is not competitive at all as far as we are
concerned to any of the other applicants or existing radio licences. We are the only FM commercial ethnic
station. We are not a community station,
we are not a university like SECAT or Université de Montréal licences. They fill their need, they have their niche
and they program accordingly. It's like
day and night, madam, what we do and how we run our radio station. So, if anything, we are complementary.
LISTNUM
1 \l 11621 I
don't think there is anything wrong with giving another quality and a different
kind of programming to that 15 per cent.
Let's say it is at 15 per cent. I
won't program spanish all day, so they can tune to somewhere else and vice
versa for the other stations. I think
we're really not at a point yet where we can say a diverse population like
Montreal is adequately served with third language professional commercial
programming.
LISTNUM
1 \l 11622 COMMISSIONER
CRAM : I was looking at your numbers and
it seems that your French commercial revenue over the period, the licence
period, has projected to go from one sixth of your revenue to one third of your
revenue. Is that how your projections
are going? And so, you are expecting
that you will grow the French audience and revenue?
LISTNUM
1 \l 11623 MS
GRIFFITHS : Yes, yes, I have no
doubts. Actually, we are being quite
conservative.
LISTNUM
1 \l 11624 COMMISSIONER
CRAM : Alright, O.K. Based on your experience with the English?
LISTNUM
1 \l 11625 MS
GRIFFITHS : Knowing the French people
and their love of -- il
y a une passion là. Le peuple québécois
francophone, il est beaucoup le parallèle, beaucoup de caractéristique avec le
peuple ethnique.
LISTNUM
1 \l 11626 We
have with the French quebecers a lot of common points and a lot of
characteristics that match, that match, notwithstanding that we don't speak the
same languages. Montreal is a great
market for the World Beat to develop.
LISTNUM
1 \l 11627 COMMISSIONER
CRAM : Now, this sponsorship revenue
that you refer to in your financials, that is -- do I understand you correctly
that is like going on site?
LISTNUM
1 \l 11628 MS
GRIFFITHS : The remotes?
LISTNUM
1 \l 11629 COMMISSIONER
CRAM : Yes?
LISTNUM
1 \l 11630 MS
GRIFFITHS : Yes. The remotes are on site like broadcasts. There is two kinds that we work with the most
and we will leave the studio because it's quite costly. It's to cover festivals. We are firm believers to be right there on
the site with our tent and let me tell you, when we go, we go five star and we
don't want ethnics to feel, O.K., that's our ethnic tent deal repertoire there
with the one thing hanging, you know, so -- and all these big, you know,
standard of CORUS and their huge tents.
So, if we're going to go out to reflect our ethnicity of our licence we
do it proudly, madam, if not equally better sometimes, madam Commissioner, you
would be surprised.
LISTNUM
1 \l 11631 So,
covering festivals, covering the parades.
A lot of the communities, the Greek Community has its national parade,
it has been having it for 40 years in Montreal and they celebrated 100 years
this year so we had big events on location.
LISTNUM
1 \l 11632 The
second is actually the one that brings in very attractive revenue and again, I
speak from experience from the Greek. We
have Greek remote standing by for openings because Saturday is a good day for
remotes. Now that stores are open
Sunday, we're starting -- it's starting to become attractive, but it's
standard. Saturday is good for remotes,
be it mixed, who does it -- CKOI, Rock Détente, it's a Saturday.
LISTNUM
1 \l 11633 That's
why I always have to keep saying to Charlotte Auguste : "I can't do it
yet, you know, God willing, we'll have a chance on 106,3", but there is
revenues there that we can't, you know, go access because I cannot let her go
on location and do remote. The remotes
on location are obviously at stores, big openings of Dumoulin, we did two
remotes. I did remotes with Beauty
Sleep. We did remotes for Caza Vogue,
Lido Furniture wants to book ten. This
is on the Greek, but you need those Saturdays and I can't take away the Greek,
it's condition of licence for me on the 105,1.
LISTNUM
1 \l 11634 COMMISSIONER
CRAM : And it looks to me, except for
the national revenue, very minimal national revenue that you added in the
revision, it looks to me like the vast majority of your -- well, all, except,
what is it, in the first year $4,000.00 national sales going up to 40
projected, all of your revenues, local revenue, right?
LISTNUM
1 \l 11635 MS
GRIFFITHS : Just about all of it.
LISTNUM
1 \l 11636 COMMISSIONER
CRAM : Yes. So, then, when I look at Mr. Rosenbloom's
Report at page 4, I then start to ask myself, well not even the entirety of the
report, I start to ask myself if there is a problem because on page 4 of his
report, and you better look at that.
LISTNUM
1 \l 11637 Can
you find it again, Mr. Fortune?
LISTNUM
1 \l 11638 MS
GRIFFITHS : Oh! We've got the whole report here, hold
on. Thank you, gentlemen.
LISTNUM
1 \l 11639 COMMISSIONER
CRAM : Page 4, the second last
paragraph.
LISTNUM
1 \l 11640 MS
GRIFFITHS : Yes, madam.
LISTNUM
1 \l 11641 COMMISSIONER
CRAM : He is talking about national
revenues going up rising 16.5 per cent and spiking 31.1. But then, he says : "conversely, local
revenue grew only marginally", declining by 8.4 per cent and sort of -- so
that the proportion now of overall local advertising revenue seems to be
decreasing in broadcasters' pockets.
LISTNUM
1 \l 11642 So,
really, your impact would only be on local sales, wouldn't it?
LISTNUM
1 \l 11643 MS
GRIFFITHS : Yes, but if I may add
something. That's always very important
for me who has lived in an ethnic world in the Canadian Broadcast system, there
are no agencies who track ethnic, madam, not BBM, not Radio Marketing Bureau,
not where this gentleman got his numbers.
LISTNUM
1 \l 11644 So,
we've learned to interpret them in a way for us and have created sort of our
long rule of thumb to see how it can apply to the ethnic communities and you
can never apply it in general because they're very small ones of course. There is 110 of them that have no role in
this, there is no financial viability through them.
LISTNUM
1 \l 11645 So,
if we take the 15 if you wish that are major communities that can, you know,
translate to revenues, that's where all the quotes I make about retail
advertising, most of it comes directly
from ethnic communities. We have now
managed to attract non ethnic retail advertisers through our MIKE-FM for our
ethnic communities and that's what has raised our revenues.
LISTNUM
1 \l 11646 When
it comes to national, please allow me again to say, I made a suggestion once at
a CB conference, we're members of CB for years as we go to all the conferences,
and I had a suggestion that the CRTC should find some kind of way to either
control or set rules and regulations to the National Advertising Agencies and
everybody in the room said, except the CRTC of course, that was pretty
interesting, but everybody else said: "Yes, Marie, from your mouth to
God's ears". Why would we have that
reaction? Because it doesn't match the
licensing process in no kind of way.
LISTNUM
1 \l 11647 You
guys believed in this a long time ago, the National Buyers still were not on
that table. In all due respect to them,
no. They look for a certain quality of
programming and they look for a certain credibility and they need to be able to
identify with the service they buy. We
just created that on 105,1. When we said
we're very excited about the breakthrough we have made and we're pretty
confident we're on the right track and it's starting to show.
LISTNUM
1 \l 11648 We
saw it in our revenues, we saw it from our national sales groups that represent
us, they are very excited about it, they have a lead-in so they can talk about
the ethnic and sell it together. They
like the uniform sound of the station, the seamless programming even though we
change languages and that now is peaking the ear of the national
advertisers. But they do not support your licences accordingly. If we were to do a breakdown and say, do they
support the Canadian Broadcast system?
But again, you know, it's a democracy, they buy what they want. But we have to work harder and harder and
harder to reflect to them that credible professional commercial FM or they
won't buy. We're looking at a hundred
million dollars there, across the country, they won't buy it.
LISTNUM
1 \l 11649 COMMISSIONER
CRAM : Thank you. I'm wondering if we could just have five
minutes so I could just discuss something with the Chair.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 11650 COMMISSIONER
CRAM : I've just spoken with the
esteemed Chair of this panel and he agrees with me that it really is a
collective poor use of our time to ask you questions on engineering when the
real person who should be answering them isn't there and we just have people
speculating. So, we were wondering if
you could come back at 8:30 in the morning with your professional
engineer. Does that sound --
LISTNUM
1 \l 11651 MS
GRIFFITHS : Yes, madam, except I had a
little something and I was hoping to share it with you that could shed some
light, but I appreciate very much, I'm sure, Mr. Fréchette will be equally
pleased because -- il n'y a pas à dire, il était un peu déçu là qu'il ne
pouvait pas nous accompagner aujourd'hui -- because originally we thought you were going to
do CTV first. So, everybody fixed all
their stuff to come here on Tuesday pour la présentation, so then when things
got changed and he had personal problems, but --
LISTNUM
1 \l 11652 COMMISSIONER
CRAM : I just think it's a better use of
everybody's time in this room to get the answers from him.
LISTNUM
1 \l 11653 THE
CHAIRPERSON: And the questions are very
very specific, very narrow and that's why we ask engineers because only
engineers will know the intricacies behind the questions.
LISTNUM
1 \l 11654 MS
GRIFFITHS : Oui. Ce n'est pas moi qui les connais, ça, c'est
sûr.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 11655 COMMISSIONER
CRAM : So, those are my questions right
now, Mr. Chair.
LISTNUM
1 \l 11656 LE
PRÉSIDENT : Madame la conseillère
juridique.
LISTNUM
1 \l 11657 Me
LAGACÉ : Alors, je vous poserai
seulement qu'une question au regard du DCC.
Comme vous le savez, les engagements qui seront pris par les titulaires
ou les futurs titulaires seront consignés dans des conditions de licence.
LISTNUM
1 \l 11658 Alors,
pouvez-vous simplement confirmer quelle est la nature de -- quels sont
exactement les engagements que vous prenez à ce titre, plus spécifiquement si
vous pouviez à tout le moins confirmer que votre engagement de 8 000,00 $ pour
les trois premières années, si je me trompe bien, à laquelle s'ajoute aussi une
contribution de 3 000,00 $ qui sera versée à Musique Multi Montréal.
LISTNUM
1 \l 11659 Et
si je comprends bien encore, les années subséquentes, donc l'année quatre à
sept, la contribution serait de 2.5 pour cent de vos revenus. C'est bien exact?
LISTNUM
1 \l 11660 Pouvez-vous
confirmer si de ce montant que vous allez verser pour les années quatre à sept
il y aura aussi une contribution de 3 000,00 $ qui sera faite à Musique Multi
Montréal ou si celle-ci sera discontinuée ou carrément intégrée dans votre
contribution totale?
LISTNUM
1 \l 11661 MS
GRIFFITHS : Vous me permettez?
--- Pause
LISTNUM
1 \l 11662 MS
GRIFFITHS : Huit plus trois, c'est... le
huit, il reste avec le trois, pour un total de 11 000,00 $. Quand on tombe au...
LISTNUM
1 \l 11663 Me
LAGACÉ : Pour les trois premières
années?
LISTNUM
1 \l 11664 MS
GRIFFITHS : Oui, les trois premières
années, on tombe au 2.5, ça va être 2.5 des revenus.
LISTNUM
1 \l 11665 Me
LAGACÉ : Est-ce que ce serait possible
de nous fournir peut-être un tableau encore une fois. Vous avez déjà pris un engagement à l'égard
de notre tableau pour qu'on puisse avoir une idée de vos contributions sur la
foi de vos revenus projetés et, ensuite, avec les initiatives qui recevront des
contributions?
LISTNUM
1 \l 11666 MS
GRIFFITHS : O.K. For the Canadian content development, pour le
CCD.
LISTNUM
1 \l 11667 Me
LAGACÉ : Yes. Could you undertake to provide the Commission
with this?
LISTNUM
1 \l 11668 MS GRIFFITHS : Oui, oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11669 Me
LAGACÉ : Donc, si vous pouviez le
fournir en même temps que votre autre engagement concernant un tableau pour les
minutes qui seront --
the minutes that would be devoted to
weather traffic, sports and news tomorrow before Phase 3?
LISTNUM
1 \l 11670 MS
GRIFFITHS : Oui.
LISTNUM
1 \l 11671 Me
LAGACÉ : Merci beaucoup.
LISTNUM
1 \l 11672 LE
PRÉSIDENT : Merci, madame
Griffiths. Merci à votre équipe. On vous reverra demain matin à 8 h 30.
LISTNUM
1 \l 11673 MS
GRIFFITHS : À 8 h 30, on va être tous
ici. Merci.
LISTNUM
1 \l 11674 LE
PRÉSIDENT : Bienvenue.
LISTNUM
1 \l 11675 MS
GRIFFITHS : Thank you very much.
LISTNUM
1 \l 11676 LE
PRÉSIDENT : Nous procéderons à la
demande suivante.
LISTNUM
1 \l 11677 LA
SECRÉTAIRE : Nous entendrons maintenant
l'Article 14 qui est une demande présentée par René Ferron au nom d'une société
devant être constituée en vue d'obtenir une licence visant l'exploitation d'une
entreprise de programmation de radio FM commerciale spécialisée de langue
française à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11678 La
nouvelle station sera exploitée à la fréquence 106,3 mégahertz, Canal l292-A
avec une puissance apparente rayonnée moyenne de 327 watts, puissance apparente
rayonnée maximale de 1 200 watts, hauteur de l'antenne de 205,2 mètres.
LISTNUM
1 \l 11679 Monsieur
René Ferron comparaît pour la requérante.
--- Pause
LISTNUM
1 \l 11680 LE
PRÉSIDENT : À l'ordre, s'il vous
plaît. Order, please.
LISTNUM
1 \l 11681 Madame
la secrétaire.
LISTNUM
1 \l 11682 LA
SECRÉTAIRE : Monsieur René Ferron
comparaît pour la requérante et il nous présentera ses collègues. Vous disposez de 20 minutes pour faire votre
présentation. Merci.
PRÉSENTATION / PRESENTATION
LISTNUM
1 \l 11683 M.
FERRON : Merci. Alors, si vous n'avez pas objection, ce n'est
pas moi qui aurai l'honneur de présenter mes collègues, mais monsieur Réal
Barnabé. Ça vous va?
LISTNUM
1 \l 11684 LE
PRÉSIDENT : C'est votre choix.
LISTNUM
1 \l 11685 M.
BARNABÉ : Madame, messieurs les
commissaires, les conseillers, mesdames et messieurs.
LISTNUM
1 \l 11686 Nous
voulons d'abord vous remercier de nous donner l'occasion de présenter en direct
notre projet.
LISTNUM
1 \l 11687 Avant
de présenter l'équipe, j'aimerais vous parler un peu de notre vision, de ce qui
nous distingue. Certains ont dit qu'il y
avait beaucoup de Musique du Monde sur les ondes radiophoniques à Montréal et
qu'on n'apportait rien de neuf.
LISTNUM
1 \l 11688 Ce
qu'il faut bien comprendre, c'est que nous ne sommes pas une radio ethnique et
la Musique du Monde est souvent présentée dans des radios qui s'adressent à des
communautés particulières. C'est donc
difficile pour les autres montréalais d'entendre cette musique.
LISTNUM
1 \l 11689 Alors,
ce qui est vraiment neuf avec notre projet, c'est que nous offrons aux
montréalais de toute souche cette Musique du Monde et nous sommes convaincus
qu'il y a une clientèle et un marché pour ça et en ça, en ce sens, notre projet
est tout à fait innovateur.
LISTNUM
1 \l 11690 C'est
ce qui nous permet d'affirmer, pour reprendre les mots de Michaèle Jean, que
Radio-monde vise à briser les solitudes.
Notre proposition s'inscrit donc dans le sens de la promotion de l'inter
culturalité et de la trans-culturalité.
LISTNUM
1 \l 11691 On
aura l'occasion de revenir sur ces notions-là un peu plus tard sûrement.
LISTNUM
1 \l 11692 Je
vous présente donc une partie de notre équipe, ceux et celles qui sont avec
nous aujourd'hui, monsieur Maurice Beauséjour, ingénieur, à droite; le
vice-président de Yves R. Hamel et Associés, en affaires depuis plus de 40 ans;
mesdames Nathalie à droite et Sophie Ferron qui sont en radiodiffusion,
radiotélédiffusion depuis plus de 20 ans.
Elles sont actionnaires de Radio-monde et membres du Conseil
d'administration; René Ferron, le requérant, le concepteur du projet
Radio-monde. René est en radiodiffusion
depuis plus de 40 ans. Il a été
journaliste, animateur, réalisateur, concepteur, producteur.
LISTNUM
1 \l 11693 Je
peux vous dire que, et je pense que plusieurs ici le savent, tout ce à quoi
René a touché dans le domaine de la radiotélévision depuis 40 ans est un
succès. Il a produit des émissions qui
ont obtenu des prix internationaux, entre autres une émission qui s'appelait : *Êtes-vous raciste?+ avec Denis Laferrière et Gérard D.
Laflaque qui a obtenu un prix à Houston en 1989.
LISTNUM
1 \l 11694 Mais
surtout, au cours des premières années d'existence de télévision
Quatre-Saisons, les émissions qui systématiquement obtenaient les meilleurs
scores en terme d'audience étaient produites par René Ferron.
LISTNUM
1 \l 11695 Je
vous présente aussi le directeur général du CRARR, le Centre de recherche
Action sur les relations raciales, monsieur Fo Niémi qui a accepté d'être avec
nous aujourd'hui.
LISTNUM
1 \l 11696 Moi,
je m'appelle Réal Barnabé et j'ai été journaliste et gestionnaire en
radiotélévision dans le secteur public, dans le privé, pendant une trentaine
d'années. J'ai été président de la
Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Je serai actionnaire de Radio-monde. Depuis 11 ans, je suis... et
vice-président. J'ai créé il y a 11 ans
Réseau Liberté. Réseau Liberté c'est une
organisation qui oeuvre à l'étranger dans des programmes d'appui aux médias,
surtout en radio-télévision dans les pays qui sont en transition.
LISTNUM
1 \l 11697 Alors,
on travaille en particulier beaucoup sur le thème de la transformation des
télévisions d'État en radio-télévision de service public. C'est un de nos thèmes; il y en a d'autres
aussi. Nous avons travaillé dans 25 pays
jusqu'à maintenant, en particulier l'Iraq, Haïti, le Kosovo, la Bosnie,
plusieurs pays du Maghreb, une quinzaine de pays africains et même le Vietnam.
-1640 M. FERRON : Alors,
d'abord on peut se demander pourquoi un Radio-Monde à Montréal. Eh! bien, parmi les nombreux appuis à notre
projet, nous citerons un extrait évocateur d'une lettre de monsieur Jean Paré,
fondateur et directeur pendant 25 ans de la revue la plus influente au Québec,
l'Actualité.
LISTNUM
1 \l 11698 Il
écrit : *Cette radio...+
en parlant de Radio-Monde, *... serait un premier pas vers une diversité qui fait cruellement défaut
à une époque que l'on dit de mondialisation.
LISTNUM
1 \l 11699 Et
monsieur Joseph-José Lévy PhD, anthropologue, professeur à l'Université du
Québec à Montréal complète cette pensée : *En tant qu'antropologue ayant
travaillé sur des groupes ethno culturels de Montréal, je ne peux que souscrire
à ce projet original, novateur et compte tenu du contexte social actuel,
faut-il le dire, nécessaire.+
LISTNUM
1 \l 11700 Pour
notre part, la publication d'un sondage dans le journal La Presse du 9 mars
2006 nous a confortés dans la nécessité d'aller de l'avant avec le projet
Radio-Monde. Ce sondage démontrait que
de tous les habitants des grandes villes du Canada, ceux qui étaient les plus
méfiants de leurs voisins s'ils étaient de culture différente de la leur,
c'était les montréalais de souche.
C'était il y a un an et depuis les états d'esprit ne se sont pas améliorée,
loin de là.
LISTNUM
1 \l 11701 C'est
pourquoi nous croyons que notre radio, grâce à ses musiques miroir reflétant
les diversités culturelles contribuera à adoucir les moeurs et ces musiques
combinées à des créations orales ciblées contribueront à un rapprochement avec
l'autre.
LISTNUM
1 \l 11702 À
cet effet, l'auteur-compositeur Manuel Tadros, d'origine égyptienne, nous a
écrit également : *Une station de radio qui informe les
québécois sur la culture, les us et coutumes, la musique, la cuisine, la langue
et l'esprit des autres peuples sont des voies d'ouverture vers le monde et ses
multiples richesses. Radio-Monde ne peut
que créer des rapprochements essentiels entre québécois et néo-québécois+.
LISTNUM
1 \l 11703 Alors
pourquoi un Radio-Monde à Montréal? Nous
espérons y avoir répondu.
LISTNUM
1 \l 11704 M.
BARNABÉ : On peut se demander maintenant
à quoi pourra ressembler Radio-Monde.
Radio-Monde ne sera pas une radio dite ethnique, je le répète, même si
plusieurs animateurs, réalisateurs proviendront des communautés
culturelles. La langue parlée sera le
français et idéalement avec un petit accent typique du pays, d'un pays en
particulier, nous on a rien contre les accents d'origine, des gens qui vont
s'exprimer en français sur nos ondes.
LISTNUM
1 \l 11705 Le
public, son public, ce sont les montréalais de souche et les membres des
communautés culturelles surtout de deuxième génération parce qu'on a constaté
que la deuxième génération est peut-être un petit peu moins intéressée, sans
nier ses origines, aux radios ethniques, ça je peux vous apporter des preuves
de cette affirmation-là.
LISTNUM
1 \l 11706 Radio-Monde
FM présentera donc un son en moisaïque internationale agrémentée de créations
orales courtes, mais riches en échange culturel.
LISTNUM
1 \l 11707 M.
FERRON : Sa programmation. Eh! bien,
parlons musique; 70 pour cent de la musique diffusée sur Radio-Monde FM est
simultanément sur internet, sera la musique du monde et internationale
populaire et nous insistons sur l'aspect populaire, à ne pas confondre avec le
type folklore.
LISTNUM
1 \l 11708 Cette
musique sera avant tout ludique et non élitiste, une musique qu'on aimera
fredonner même si le sens des paroles pourra nous échapper. Et la musique canadienne, quelle place
occupera-t-elle?
LISTNUM
1 \l 11709 Nous
avons dit 70 pour cent de musique du monde alors le 30 pour cent restant sera
consacré à la musique canadienne, donc presque la moitié sera composée
d'artistes émergents. Mais, attention,
il y aura plus que 30 pour cent de musique canadienne puisque nous
incorporerons dans le 70 pour cent des musiques du monde des artistes canadiens
qui chantent en langue tierce, comme c'est le cas, par exemple, de Florence K,
Marco Caliari, Lassa et beaucoup d'autres.
C'est un phénomène nouveau, c'est un phénomène très révélateur.
LISTNUM
1 \l 11710 Donc,
présence en onde d'artistes canadiens beaucoup plus élevés que le minimum
requis et nous osons croire que diffuser près de 35 pour cent de musique
canadienne sur les ondes d'une station radiophonique dites spécialisée, je
crois que c'est honorable.
LISTNUM
1 \l 11711 Et
nos engagements relatifs au développement du contenu canadien communément
appelé BCC. La station s'engage à verser
une contribution annuelle de base établie d'après les revenus totaux de la
station et selon les montants indiqués au paragraphe 116 de la Politique 206,
et le tout dans le respect des nouvelles exigences qui seront incorporées au
règlement sur la radio de 1986 et 100 pour cent, et non pas 60 pour cent, tel
que demandé, et 100 pour cent de cette contribution annuelle de base sera
versée à Musique Action.
LISTNUM
1 \l 11712 De
plus, nous nous engageons à verser annuellement une contribution excédentaire
de 12 000,00 $ dont non pas 20 pour cent, donc 25 pour cent ira à
Musique Action. Considérant que la
musique constitue un lien privilégié et harmonieux de premier plan, nous
affecterons les 9 000,00 $ restants à la production et à la promotion de CD de
qualité commerciale.
LISTNUM
1 \l 11713 Et
ce sont les gagnants du Club Radio-Monde dont nous vous parlerons
principalement issus des communautés culturelles qui bénéficieront de ces
contributions.
LISTNUM
1 \l 11714 En
un mot, nous acceptons tous les... je dis bien, nous acceptons tous les
engagements ci-haut mentionnés concernant le DCC comme conditions de licence.
LISTNUM
1 \l 11715 MME
FERRON : Passons maintenant aux
créations orales. Avec notre type de
projet, nous ne croyons pas qu'il faille de longs palabres pour captiver les
auditeurs. Cependant, nous comprenons
très bien que les radios à caractère ethnique ne doivent d'accorder à la parole
un espace prépondérant. C'est la raison
même de leur existence.
LISTNUM
1 \l 11716 En
ce qui nous concerne, nos créations orales se présenteront habituellement sous
forme de capsules de quelques minutes et rappelons que les thèmes abordés se
voudront toujours positifs, pacifiques et non litigieux. Il n'y aura aucune tribune téléphonique.
LISTNUM
1 \l 11717 Voici
maintenant quelques éléments de notre programmation orale. D'abord, l'agenda culturel des activités des
communautés culturelles et typiquement montréalaises, sagesse populaire est
notre formule de transfert inter générationnel de connaissance soit par
légendes, proverbes et expressions typiques puisées aux quatre coins de la
planète. Biographies montréalaises; on
présentera une personnalité locale issue d'une communauté culturelle. Découvertes sans frontières; Montréal regorge
de petits coins, boutiques, restaurants typiques dont personne ne parle. Nous espérons les faire découvrir.
LISTNUM
1 \l 11718 La
question du jour; une question de culture générale ayant trait à une
caractéristique reliée à un pays est posée.
Les auditeurs répondent par courriel et peuvent ainsi gagner un prix. Il y aura aussi une météo locale et
internationale. Il y a aussi les Fêtes
Nationales, célébration des principales fêtes nationales par des musiques du
pays célébré et, Raconte-moi une histoire;
c'est notre deuxième émission de transfert inter générationnelle du
savoir et de la mémoire.
LISTNUM
1 \l 11719 Nous
comptons présenter tous les soirs des comptes pour enfants provenant de
différentes cultures.
LISTNUM
1 \l 11720 Nos
émissions du week-end. Le Club
Radio-Monde le samedi présentera les CD de fabrication domestique produits par
ce qu'on appelle des *Bands de garage+.
Ces groupes seront majoritairement formés de jeunes issus des
communautés culturelles et nous citerons la lettre de Sarto Acasanto, chanteur
et chef cuisinier. Il écrit : *Nous avons formé notre groupe il y a cinq ans, composé d'un libanais,
mexicain, haïtien, portugais et d'un canadien.
Malheureusement, les radiodiffuseurs montréalais actuels ne diffusent
pas ce type de CD. Heureusement, grâce à
Radio-Monde nous pourrons dorénavant faire entendre la voix propre de Montréal
composée des différences qui nous unissent+.
LISTNUM
1 \l 11721 De
plus, à la fin de chaque trimestre, nous contribuerons financièrement à la
production d'un CD de qualité commerciale mettant en vedette le groupe
gagnant. Nous envisageons en fin d'année
de porter à la télévision, en collaboration avec la production Fair‑play
ces groupes qui deviendront les acteurs d'un nouveau type de Star Académie.
LISTNUM
1 \l 11722 Une
autre émission du week-end, *Le dimanche des nations+ est une série d'émissions avec des
invités de nations différentes qui nous présentent musique et caractéristiques
de leur pays. Et finalement, le *Hit Parade Planétaire+, les succès de l'heure sur la
planète.
LISTNUM
1 \l 11723 M.
FERRON : Oh! Pardon.
Merci. Les ingénieurs hein! ça
sert à quelque chose. Je m'excuse.
LISTNUM
1 \l 11724 Et
l'équipe de Radio-Monde maintenant. Afin
de nous assurer de bien remplir ce que nous appellerons *notre mission+, nous avons constitué une équipe
ressource multi-culturelle et multi-disciplinaire. Dans notre mémoire complémentaire, nous la
présentons en quatre pages.
LISTNUM
1 \l 11725 Cette
équipe est composée de 12 personnes oeuvrant directement en radio ou dans des
domaines qui lui sont complémentaires.
De plus, à mentionner, 60 pour cent des membres de cette équipe sont de
sept origines ethniques différentes.
LISTNUM
1 \l 11726 MME
FERRON : Eh! bien, nos hypothèses de
revenus sont hyper réalistes. Un chiffre
d'affaires prévu qui n'atteint même pas la demi d'un pour cent de revenus
radiophoniques du marché des chiffres de 2004, ne peut certainement pas
fragiliser les radiodiffuseurs opérant déjà dans ce marché.
LISTNUM
1 \l 11727 Notre
compétition sera donc douce car nos projections de revenus sont très modestes,
soit de l'ordre de 0,42 pour cent des revenus totaux basés sur le rendement des
stations de radio de Montréal pour l'année 2004.
LISTNUM
1 \l 11728 Et
si on considère que la croissance annuelle moyenne des revenus publicitaires de
la radio a été de 4,5 pour cent de 2001 à 2005, selon Price Waterhouse, à
comparer à 1,9 pour cent pour la télé conventionnelle, alors nous ne voyons pas
comment le marché publicitaire radiophonique montréalais sera perturbé alors
qu'il est en nette croissance.
LISTNUM
1 \l 11729 Un
projet fiable et une pérennité assurée.
Dans notre demande, nous avons fait la démonstration non équivoque de
notre détermination à investir des sommes généreuses pour bien implanter la
station et ainsi, en assurer la pérennité.
LISTNUM
1 \l 11730 Incidences
de la nouvelle station sur les stations montréalaises existantes. Grâce à la progression très marquée des
revenus publicitaires de la radio, les autres radios traditionnelles
montréalaises ne seront nullement affectées par l'arrivée d'une nouvelle
station. D'ailleurs, nous ne sommes pas
les seuls à le dire. Le CRTC, dans sa
décision 2006-93 concernant notre première demande, au paragraphe 18, décrit : *Le Conseil est d'avis que le service
proposé aurait un impact commercial plutôt limité sur le marché de Montréal+.
En effet, la station proposée s'adresserait à un auditoire spécialisé et
les revenus publicitaires prévus sont assez modestes.
LISTNUM
1 \l 11731 M.
BARNABÉ : En conclusion, nous rappelons
que la seule concurrence avec les autres requérantes c'est la fréquence 106,3
puisque notre programmation n'a rien de comparable et cette fréquence 106,3
étant la dernière disponible ne devrait être accordée qu'à une radio dont la
programmation musicale et orale s'adresse au public le plus vaste.
LISTNUM
1 \l 11732 Sans
minimiser les qualités évidentes des autres demandes concurrentes, nous sommes
cependant convaincus que Radio-Monde sera cette nouvelle radio du 21ième Siècle
qui aura le mérite de rejoindre l'auditoire le plus vaste parce qu'elle
s'adressera aux montréalais de toutes origines.
LISTNUM
1 \l 11733 M.
FERRON : Et ces montréalais de toutes
origines, mentionnons-le, ce sont de nouveaux montréalais qui sont maintenant
trilingues, qui travaillent aussi bien en anglais, en français que dans leur
langue d'origine. Alors, nous nous
adressons à tous ces gens, et voilà.
LISTNUM
1 \l 11734 M.
BARNABÉ : Et en terminant, je
demanderais à monsieur Fo Niémi de prendre la parole. Alors, je rappelle qu'il est directeur
général du Centre de Recherche Action sur les relations raciales, un organisme
qui est très actif depuis près de 25 ans.
LISTNUM
1 \l 11735 M.
NIÉMI : Merci, monsieur Barnabé. Le CRARR est fier de s'associer à ce projet
d'apporter son soutien à la demande de Radio-Monde. Dans une ville de facto multi culturelle,
j'ai bien souligné le mot de facto multi culturelle, multi raciale, multi
confessionnelle et multi-lingue qu'est Montréal, Radio-Monde a tout le
potentiel pour devenir un instrument de concertation, de rapprochement, de
convergence et de ralliement de différentes communautés, y compris des
communautés francophones et anglophones qui habitent Montréal et ce, par le
biais de la musique et des programmes de divertissement et d'information
culturelle.
LISTNUM
1 \l 11736 Nous
constatons que le marché radiophonique de Montréal a déjà suffisamment de
stations d'émissions de radios communautaires ou ethniques pour répondre à la
diversité des besoins, de préférences et des habitudes de consommation
culturelles des montréalais et montréalaises issus de groupes ethno culturels
et ce, dans leur langue d'origine.
LISTNUM
1 \l 11737 Vous
savez d'emblée que des événements récents au Québec ont démontré que
l'immigration pouvait et peut toujours être une source potentielle de tensions
ou perçue comme une menace au mode de vie québécois.
LISTNUM
1 \l 11738 Radio-Monde
contribuera, selon nous, à faire apprécier les différences culturelles comme
une source d'enrichissement culturel et de connexion avec les autres peuples de
la planète.
LISTNUM
1 \l 11739 Il
est donc temps de favoriser l'émergence des médias qui encouragent tant dans leur
programmation que dans leurs opérations, des dialogues, l'échange et la
citoyenneté commune face à une mondialisation de marché et de culture et ce,
dans une langue publique commune qu'est le français.
LISTNUM
1 \l 11740 La
priorité actuelle est le rapprochement et la cohésion sociale, l'affirmation
d'une identité nationale multi ethnique.
Pour Montréal le reste du pays, la priorité actuelle est de briser la
solitude, comme a dit tantôt monsieur Barnabé, et on croit que Radio-Monde
répond à cette priorité.
LISTNUM
1 \l 11741 Et
les compétences de l'équipe de Radio-Monde inspirent confiance. On s'est associé à ce projet parce qu'on a
reconnu en des personnes comme monsieur Ferron et monsieur Barnabé, entre
autres, des instigateurs de projet porteurs de résultats dans les années 80-90
pour assurer la diversité au sein, entre autres, de TQS.
LISTNUM
1 \l 11742 Nous
constatons qu'avec la diversité pour Radio-Monde, ce n'est pas une question
d'être juste, mais simplement d'appliquer une obligation légale ou un règlement
du CRTC, mais parce que la diversité culturelle fait partie de la culture
corporative du modus operandi de l'entreprise.
LISTNUM
1 \l 11743 Et
à cause de ces orientations, nous sommes convaincus que Radio-Monde participera
résolument au rayonnement international de Montréal et contribuera au
développement des retombées économiques dont pourrait bénéficier notre
métropole.
LISTNUM
1 \l 11744 Pour
toutes ces raisons, notre appui est sans réserve pour Radio-Monde et compte lui
apporter le soutien nécessaire pour qu'elle puisse accomplir sa mission, au nom
de la diversité culturelle et la cohésion sociale de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11745 M.
FERRON : Merci; 20 minutes.
LISTNUM
1 \l 11746 LE
PRÉSIDENT : Merci, monsieur Ferron,
merci à votre équipe. Peut-être avant de
demander à mon collègue, monsieur French, de vous interroger, monsieur Niémi,
est-ce que vous diriez qu'à Montréal il y a des quartiers qui seraient des
espèces de Hérouxville?
LISTNUM
1 \l 11747 M.
NIÉMI : Vous parlez de peut-être est-ce
qu'il y a des mauvaises compréhensions ou de malentendus?
LISTNUM
1 \l 11748 Me
LAGACÉ : Oui.
LISTNUM
1 \l 11749 M.
NIÉMI : Oui, il y a certainement des
couches de la population de Montréal où il faut peut-être favoriser les
échanges et les dialogues sur les diverses cultures, bien sûr.
LISTNUM
1 \l 11750 Me
LAGACÉ : Alors, mon collègue, monsieur
French débutera la période de questions.
LISTNUM
1 \l 11751 CONSEILLER
FRENCH : Bienvenue, monsieur Ferron,
monsieur Barnabé et d'autres membres du panel.
Je voudrais d'abord parler de votre programmation pour nous permettre un
peu d'approfondir nos connaissances dans cette matière.
LISTNUM
1 \l 11752 Vous
avez l'intention d'allouer 70 pour cent de votre temps d'antenne musicale à la
sous-catégorie 33, Musique du Monde.
C'est assez clair. Pouvez-vous,
s'il vous plaît, nous dire ce que vous entendez faire avec l'autre 30 pour
cent?
LISTNUM
1 \l 11753 M.
FERRON : C'est de la musique canadienne
qui est proposée d'artistes émergents à 35 pour cent. Et d'ailleurs, à signaler déjà dans notre
projet présenté le 16 mai 2006, avant même que le CRTC s'intéresse
particulièrement à la place des artistes émergents, nous avions écrit que nous
ferions jouer plus de Florence K que de Céline Dion, que je ne sais pas dans le
temps Pierre Lapointe, il était moins connu, que de Michel Sardou. Alors, donc, ça sera des artistes émergents à
35 pour cent sinon plus.
LISTNUM
1 \l 11754 Je
pense qu'il y a une certaine homogénéisation actuellement à la radio de
Montréal où on joue à peu près toutes les même choses et il y a même une
personne requérante aujourd'hui qui nous a écrit, disant que jamais on ne
ferait d'argent en faisant tourner beaucoup d'artistes canadiens
émergents. Et bien, je crois que c'est
le contraire. Les gens ont beaucoup
évolué et je pense en ont un peu marrer d'entendre toujours les mêmes
ritournelles.
LISTNUM
1 \l 11755 Je
ne sais pas si je réponds là, mais...
LISTNUM
1 \l 11756 CONSEILLER
FRENCH : Donc, 30 pour cent de la
musique canadienne dont 35 pour cent du 30 pour cent artistes émergents?
LISTNUM
1 \l 11757 M.
FERRON : Oui et on en retrouvera plus
parce qu'il y en aura dans le 70 pour cent de Chants du Monde.
LISTNUM
1 \l 11758 CONSEILLER
FRENCH : On me demande de vous poser la
question : est-ce que 100 pour cent de la programmation musicale serait de la
catégorie 3 alors?
LISTNUM
1 \l 11759 M.
FERRON : Oui.
LISTNUM
1 \l 11760 CONSEILLER
FRENCH : Je pense que c'est fini pour le
moment.
LISTNUM
1 \l 11761 M.
FERRON : Maintenant, on va l'avoir.
LISTNUM
1 \l 11762 CONSEILLER
FRENCH : Donc, passer à l'autre aspect
de votre proposition. Non, peut-être
d'abord la question d'être commercial, communautaire et ethnique en même temps,
c'est votre description de votre projet.
Pouvez-vous nous expliquer un petit peu ce que veut dire, ce que vous avez
voulu évoquer en utilisant cette description hybride?
LISTNUM
1 \l 11763 M.
BARNABÉ : Vous dites communautaire,
commercial et ethnique; nous sommes commercial, c'est une radio privée, ça,
c'est très très clair. Nous sommes...
étant privé, pas tellement communautaire mais... et nous sommes surtout
trans-ethnique ou trans-culturel ou inter culturel.
LISTNUM
1 \l 11764 Alors,
c'est que ce n'est pas une radio qui s'adresse en communauté en particulier,
elle s'adresse à tous ces montréalais qui s'intéressent au monde et qui font
preuve d'ouverture et qui veulent comprendre les autres et dans ce sens-là,
notre projet est unique et il est d'une importance dramatique dans le contexte
actuel.
LISTNUM
1 \l 11765 CONSEILLER
FRENCH : Monsieur Barnabé, d'abord, ce
n'est pas moi qui ai inventé la description, c'est votre description de votre
projet et cette description donc veut invoquer une espèce de compréhension
inter culturelle qui, à votre avis, manque cruellement actuellement?
LISTNUM
1 \l 11766 M.
BARNABÉ : C'est qu'on a parlé de
communauté dans le sens où, bien sûr, les communautés nous intéressent et, bien
sûr, une clientèle va venir de ces communautés-là.
LISTNUM
1 \l 11767 On
a parlé d'ethnique parce que les Musiques du monde sont liées à des groupes
ethniques, mais moi je connais plusieurs jeunes montréalais surtout de la
deuxième génération qui écoutent de temps en temps les radios ethniques, mais
qui sont surtout intéressés à être montréalais.
Leur identité est montréalaise, est urbaine. Ils sortent des écoles où ils ont des amis de
toutes les origines.
LISTNUM
1 \l 11768 On
les voit dans les rues de Montréal, dans les restaurants ensemble et ils
veulent comprendre l'autre et leur offrir un produit comme celui-là qui permet
aussi d'avoir accès à la culture et à la musique des autres, en français puis
que c'est une radio en français et tous ces jeunes-là parlent français à
Montréal, c'est extrêmement important.
LISTNUM
1 \l 11769 Le
rôle des communautés, des radios ethniques est très important, on ne nie pas
ça. Mais les radios ethniques en général
ont une programmation dans la langue de la communauté. Et c'est intéressant pour la communauté, mais
c'est difficile d'établir, de parler de rapprochement et d'établir des connexions
avec les autres communautés lorsqu'on s'adresse... lorsqu'on a une
programmation qui est dans une langue que la plupart des auditeurs ne
comprennent pas.
LISTNUM
1 \l 11770 Alors,
c'était cette ouverture-là basé bien sûr sur les réalités communautaires et
ethniques que nous proposons.
LISTNUM
1 \l 11771 M.
FERRON : Et est-ce que je me trompe en
disant qu'il y aurait eu un sondage récent qui disait que seulement 18 pour
cent des ethnies écoutaient leur radio ethnique; est-ce que je me trompe?
LISTNUM
1 \l 11772 M.
BARNABÉ : En fait, c'est dans l'étude
qui a été faite par le groupe qui nous a précédé où on affirme... c'est une
étude du groupe Solution Research Group, où on dit que dans la semaine
précédent l'étude, 16 pour cent des membres des communautés culturelles avait
écouté une radio ethnique la semaine précédente.
LISTNUM
1 \l 11773 Moi,
je trouve que ce n'est pas fort fort ça, que ce n'est pas très important et ça
démontre... ça nous apporte un argument qui va dans le sens de notre
propos. C'est que le 84 pour cent là qui
n'a pas écouté la semaine précédente la radio de sa communauté cherche
peut-être autre chose puis c'est tout à fait normal aussi parce que les
immigrants veulent garder le contact avec leur culture d'origine.
LISTNUM
1 \l 11774 En
général, un immigrant, c'est quelqu'un qui a eu le courage de quitter son pays
et d'aller ailleurs et il eut d'abord réussir dans ce pays-là. Et s'il n'écoute jamais autre chose que sa
radio à lui, il va peut-être se fermer certaines portes.
LISTNUM
1 \l 11775 CONSEILLER
FRENCH : Donc, pour résumer, la
proposition est unique à Radio-Monde, c'est de présenter la Musique du monde et
on va y arriver, les nouvelles, les différentes communautés culturelles, mais
non pas dans la langue originale de la communauté linguistique ou culturelle en
question, mais en français?
LISTNUM
1 \l 11776 M.
BARNABÉ : Exactement. Par contre, évidemment, la musique qu'on
diffuse, elle est diffusée dans la langue dans laquelle elle a été enregistrée. Ça, c'est une richesse, c'est un atout, c'est
très bien.
LISTNUM
1 \l 11777 Mais
l'animation, la présentation à l'antenne se fait en français et puis cette
clientèle-là, la clientèle principale qui est composée de montréalais de toutes
les origines, de toute souche, on voit maintenant, c'est maintenant très très
clair, que la deuxième génération et même déjà la troisième génération est
capable de s'exprimer convenablement en français et de comprendre une
programmation en français.
LISTNUM
1 \l 11778 D'ailleurs,
moi, dans mon travail, je rencontre constamment des jeunes montréalais qui
veulent travailler pour nous parce que, nous, on fait des projets dans le monde
puis ça attire les jeunes, mais tous les jeunes candidats qui se présentent à
moi, les jeunes montréalais là, ils sont au moins trilingues. Ils parlent français, ils parlent anglais
puis ils parlent la langue d'origine puis des fois une ou deux langues de
plus. Je n'ai même pas besoin de
l'exiger, ils arrivent comme ça.
LISTNUM
1 \l 11779 Alors,
c'est ça, cette clientèle-là, c'est ça qui est fascinant à Montréal et nous on
offre un produit qui va dans le sens de cette réalité-là.
LISTNUM
1 \l 11780 M.
FERRON : Imaginez-vous si des
commerçants, des commanditaires qui voudraient toucher, parce que s'ils
annoncent dans La Presse, ils vont toucher des francophones; s'ils annoncent
dans The Gazette, ça va être bon, ainsi de suite, ainsi de suite, le créneau
qui leur sera le plus rentable, c'est d'annoncer dans une radio comme celle de
Radio-Monde qui à la fois d'ailleurs Desjardins qui en province a 50 pour cent
du marché, a seulement 10 pour cent à Montréal et est en train justement pour
aller chercher ces gens-là de faire actuellement dans les journaux de la pub,
mais imaginez-vous, je dois dire qu'on les connaît assez bien Desjardins,
imaginez-vous le Dimanche des Nations commandité par Desjardins qui, ainsi,
pourra toucher les gens, cette clientèle qui lui échappe.
LISTNUM
1 \l 11781 CONSEILLER
FRENCH : Je suis un peu obligé de
l'imaginer parce que vous n'avez pas fait d'étude de marché là. On va y arriver, mais c'est une affirmation. Elle est peut-être intéressante, mais il n'y
a pas de données sous‑jacentes.
LISTNUM
1 \l 11782 M.
BARNABÉ : Écoutez, René et moi, on a été
au départ de l'opération de l'aventure Quatre-Saisons, Télévision
Quatre-Saisons. Il y avait des études de
marché à TQS et regardez la réalité. Il
n'y a pas eu de rentabilité avant 20 ans.
Alors, nous, on s'est dit... vous savez, René avait les moyens de faire
une étude de marché.
LISTNUM
1 \l 11783 On
va parler peut-être tantôt de l'argent qui est investi dans le projet, mais
notre expérience cumulée nous fait croire qu'il y a un marché évident, qu'il y
a une clientèle qui attend ça et on s'est dit plutôt que de faire une étude
juste pour avoir un beau document statistique qui semble irréfutable sur le
plan scientifique alors que la réalité nous démontre : êtes-vous capable
d'ailleurs de nous trouver une étude de marché qui serait réalisée dans les
faits? On sait très bien que c'est une
indication.
LISTNUM
1 \l 11784 Bien,
cette indication-là, l'identification du besoin dans le marché, nous, on a eu
le courage de dire, on va aller dire au CRTC que c'est notre expérience qui
nous permet d'affirmer qu'il y a un besoin, qu'il y a un public, qu'il y a une
rentabilité au bout de ça.
LISTNUM
1 \l 11785 M.
FERRON : Cent cinq ans d'expérience, je
crois que c'est une très belle étude de vie et d'affaires.
LISTNUM
1 \l 11786 CONSEILLER
FRENCH : Alors, si je pouvais résumer le
résultat de ces 150 années d'expérience, c'est que les personnes, les
montréalais issus des communautés culturelles dont l'héritage culturel n'est
pas l'anglais ou le français de souche comme on les connaît, ont besoin d'une
radio à eux qui présente la Musique du monde dans la langue française. Est-ce que c'est...
LISTNUM
1 \l 11787 M.
BARNABÉ : Exactement. Il y a une jeune haïtienne qui a signé une
lettre pour nous, une lettre d'appui.
C'est une jeune fille qui est au début de la vingtaine et elle est
arrivée ici à peu près à quatre ans, elle travaille chez Bell Canada. Elle n'écoute jamais CEPAM, la radio des
haïtiens.
LISTNUM
1 \l 11788 Moi,
je l'écoute parce que, moi, j'ai des projets en Haïti puis j'écoute CEPAM, mais
elle, elle ne l'écoute pas parce qu'elle ne se retrouve pas là-dedans parce que
CEPAM, c'est une radio qui joue son rôle mais qui accorde beaucoup beaucoup
d'importance aux querelles politiques internes en Haïti. Bien, ces jeunes haïtiens là qui ont été
élevés ici ne sont pas tellement excités par ces...
LISTNUM
1 \l 11789 Bien
sûr l'avenir politique de Haïti les préoccupe, mais les tensions puis les
querelles, qui a dit quoi puis les... non.
Alors, elle n'écoute jamais cette radio-là, mais quand on a parlé de
notre radio et de la Musique du monde, oui, parce qu'elle a des amis de toutes
les communautés puis entre eux ils échangent de la musique et puis, nous, on
aura les moyens d'aller chercher des musiques qu'ils n'entendent jamais nulle
part.
LISTNUM
1 \l 11790 Parce
qu'avec notre réseau à travers le monde, on a une équipe de collaborateurs qui
voyage un peu partout, alors, moi j'ai été à La Havane il y a deux semaines,
j'écoute la radio, je rapporte un CD sur la musique qui marche à ce moment-là à
La Havane ou ailleurs en Afrique, et caetera, dans le Maghreb.
LISTNUM
1 \l 11791 Alors,
on a un réseau qui nous permet d'aller chercher cette musique-là et d'offrir
donc des nouveautés, des exclusivités à un public qui a besoin de ça et qui en
veut.
LISTNUM
1 \l 11792 M.
FERRON : Et disons aussi que ces radios
typiquement ethniques sont d'abord et avant tout, bavardes, ça cause. C'est normal parce que sinon, ils feraient
jouer de la musique puis ils n'auraient pas à causer dans des langues
étrangères. Donc, ce sont des radios
bavardes et les gens aiment bien la musique.
Je pense que c'est connu, les radios qui collent à Montréal, c'est les
radios qui se disent musicales, mais toujours agrémentées de piquant en
animation.
LISTNUM
1 \l 11793 M.
NIÉMI : Je peux peut-être apporter une
petite correction. Ce n'est pas
seulement pour les montréalais issus de communautés culturelles, mais aussi des
montréalais d'origine francophone de souche aussi qui seraient... jusqu'à
maintenant qui seraient desservis parce que ce sont des francophones de souche
ne suivent pas nécessairement la radio ethnique, mais qui sont de plus en plus
ouverts face à la Musique du monde.
LISTNUM
1 \l 11794 CONSEILLER
FRENCH : D'autres bonnes nouvelles
là? Je veux dire, monsieur Niémi, je
veux bien là, mais ce n'est pas une base sur laquelle on peut prendre des
décisions en politique publique. Ça,
c'est des voeux pieux ça. Je suis bien
content de savoir, ce serait gentil s'ils voulaient tous écouter ça, mais ce
n'est pas sur cette base-là qu'on est capable de prendre des décisions et ce
serait très valable d'avoir un peu plus d'évidence empirique qu'on pourrait
discuter des uns et des autres.
LISTNUM
1 \l 11795 Donc,
parlant des nouvelles là, je vois bien que vous ne voulez pas fatiguer le monde
avec des nouvelles, à tel point que vous innovez encore en n'ayant pas de
nouvelles. Pouvez-vous nous expliquer un
petit peu la pensée en arrière de ça?
LISTNUM
1 \l 11796 M.
FERRON : Bien, d'abord, dans une des
lettres, une des nombreuses lettres auxquelles j'ai répondu, je dis qu'on ne
prévoit pas de nouvelles, mais si c'est une condition de licence, c'est avec
plaisir que nous... il y aura des nouvelles et peut-être même des nouvelles
comme NTR ou des nouvelles que l'on pourrait produire nous-mêmes.
LISTNUM
1 \l 11797 On
a rien contre, mais il y a des réseaux qui sont beaucoup mieux équipés. Tout le monde répète les mêmes affaires ou à
peu près, mais sinon, moi, on n'a rien contre.
Si vous me dites vous avez la licence si vous faites des nouvelles,
bravo!
LISTNUM
1 \l 11798 M.
BARNABÉ : Par contre il y aura beaucoup
d'information à caractère culturel, sans que ce soit de la nouvelle comme telle.
LISTNUM
1 \l 11799 CONSEILLER
FRENCH : O.K. Bien, moi, je ne veux pas imposer quoi que ce
soit. Je veux comprendre la pensée
sous-jacente. La pensée sous-jacente,
c'est que dans le fond on peut avoir les nouvelles sur les autres canaux et
nous on veut faire de la musique puis on veut être positif et inclusif et on ne
parle pas des difficultés et des chicanes politiques. On va se concentrer sur l'amitié, l'art, la
culture.
LISTNUM
1 \l 11800 Est-ce
que c'est juste?
LISTNUM
1 \l 11801 M.
FERRON : C'est un autre type de
nouvelles si on annonce les activités des communautés culturelles, si dans nos
petites chroniques là on apprend que, je ne sais pas, moi, Zanzibar, il y a tel
phénomène qui se passe. Ce sont des nouvelles,
mais des nouvelles qu'on n'entend nulle part ailleurs, qui nous changerait
d'ailleurs des répétitions.
LISTNUM
1 \l 11802 CONSEILLER
FRENCH : Et quelques-uns, si j'ai bien
compris de ces informations seraient pré-enregistrés et d'autres ne le seraient
pas. Est-ce que j'ai raison?
LISTNUM
1 \l 11803 M.
FERRON : Oui. Bien comme par exemple, on n'en a pas parlé
parce qu'on a dû dans notre 20 minutes qu'on respecte nos engagements là, on va
interviewer, rencontre des chefs cuisiniers partout à travers le Plateau
Mont-Royal et autres qui vont nous donner des recettes et des chefs de
nationalité autre que montréalais de souche.
Et, évidemment, ça sera enregistré et on pourra passer ça juste avant
l'heure du midi pour ouvrir l'appétit des gens.
LISTNUM
1 \l 11804 CONSEILLER
FRENCH : Monsieur Ferron...
--- Rires / Laughter
LISTNUM
1 \l 11805 CONSEILLER
FRENCH : J'essaie d'être sérieux,
monsieur le président. Ne me tentez pas
avec...
LISTNUM
1 \l 11806 LE
PRÉSIDENT : J'ai dit : Trop tard pour
faire la recette.
LISTNUM
1 \l 11807 LE
PRÉSIDENT : Combien d'heure donc par
semaine seraient pré-enregistrées, monsieur Ferron? Je dis sur disons 126 heures là?
LISTNUM
1 \l 11808 M.
FERRON : Ça, j'ai déjà répondu, mais je
ne m'en souviens plus. Ça, c'est parmi
les... parce que disons que c'est notre deuxième demande et c'est revenu, je ne
peux pas vous dire...
LISTNUM
1 \l 11809 CONSEILLER
FRENCH : Bien, si vous ne pouvez pas me
dire, je suis en difficulté parce que le stat ne peux pas me le dire non plus.
LISTNUM
1 \l 11810 M.
FERRON : On peut vous donner la réponse...
LISTNUM
1 \l 11811 CONSEILLER
FRENCH : Et votre première demande ne
fait pas partie des records de ce processus, alors si c'était dans la première
demande là, ça... il faut le répéter là.
LISTNUM
1 \l 11812 M.
FERRON : Non, mais enfin, écoutez, on peut
vous donner la réponse demain ou si vous voulez on peut prendre une pause, on
va passer à travers ça.
LISTNUM
1 \l 11813 CONSEILLER
FRENCH : Non. Vous allez nous informer demain, avant la
fermeture de business demain.
LISTNUM
1 \l 11814 M.
FERRON : Donc, la question est : combien
d'heures enregistrées et combien d'heures en direct?
LISTNUM
1 \l 11815 CONSEILLER
FRENCH : Bien, c'est-à-dire que
présumons que vous allez avoir un peu plus de pré-enregistré que ce serait
normal et vous allez nous donner une estimation, un estimé de ce que ça
pourrait être dans une semaine de 126 heures et vous allez nous dire également
donc, la balance serait-elle en direct et donnez-nous un estimé de ce que ce
serait parlé, la partie parlée, spontanée et la partie pré-enregistrée, si
c'est possible. Il ne faut pas que ce
soit à la minute près là, mais...
LISTNUM
1 \l 11816 M.
FERRON : Non; je comprends.
LISTNUM
1 \l 11817 CONSEILLER
FRENCH : Développement du contenu
canadien là, très rapidement, vous avez désigné 9 000,00 $ outre ce que vous
contribuez à Musique Action?
LISTNUM
1 \l 11818 M.
FERRON : C'est-à-dire, c'est
12 000,00 $ ou moins ce qu'on donne à Musique Action. Nous en excédentaire on donne 12 000,00 $
plus la contribution de base qu'on donne à 100 pour cent à Musique Action.
LISTNUM
1 \l 11819 CONSEILLER
FRENCH : Oui, mais on met de côté la
contribution de base, le 12 000,00 $, il y a 3 000,00 $ qui va à Musique
Action?
LISTNUM
1 \l 11820 M.
FERRON : Oui.
LISTNUM
1 \l 11821 CONSEILLER
FRENCH : Ce qui laisse 9 000,00
$. Et la question, parce que vous allez
appuyer les efforts des jeunes artistes issus des communautés culturelles ou
faisant partie des communautés culturelles à faire leur premier CD?
LISTNUM
1 \l 11822 M.
FERRON : Oui.
LISTNUM
1 \l 11823 CONSEILLER
FRENCH : Pouvez-vous nous donner une
idée; vous avez dit chaque trimestre vous allez en faire un... il va y avoir un
gagnant, je pense, mais en tout cas, c'est un peu flou. Pouvez-vous préciser ce que vous avez
l'intention de faire dans le sens de combien d'artistes et comment ces
artistes-là seraient-ils sélectionnés?
LISTNUM
1 \l 11824 M.
FERRON : Bon, d'abord pour attirer, on
veut des gens issus des communautés culturelles. Ça, c'est très important. On va se faire visiter les écoles, au niveau
des Cégeps peut-être un peu au niveau des secondaires, pour les inciter et leur
expliquer le programme et tout et pour qu'ils soient intéressés. Et ce qu'on va aussi privilégier, ça va être
les groupes mixtes comme celui dont on a cité la lettre qui, lui, était
canadien puis il a fait ça avec un haïtien, un libanais et... bon.
LISTNUM
1 \l 11825 Ça,
c'est de la convergence puis c'est du rapprochement ça, c'est dur à battre et,
en plus, ils vont gagner un prix.
LISTNUM
1 \l 11826 Alors
le samedi après-midi à Radio-Monde, au Club Radio-Monde, on va tourner leur CD
artisanal et on va faire voter les gens.
Il va y avoir le hit parade et des pré-émergents, en fait, et ces gens
qui voteront et on fera un disque. À
tous les trimestres, on contribuera à la production d'un disque, donc ça veut
dire, quoi, quatre disques par année ça.
LISTNUM
1 \l 11827 CONSEILLER
FRENCH : Donc, quatre disques par année,
ce n'est pas beaucoup d'argent par disque là, monsieur Ferron?
LISTNUM
1 \l 11828 M.
FERRON : Oui, oui, mais on contribue là;
c'est-à-dire que, nous, on a fait une entente avec... on a fait une entente
avec un gros producteur qui est prêt à nous faire des conditions
exceptionnelles qui, lui, y voit son intérêt parce que, forcément, si ça
marche, les gens vont continuer à aller le voir et ce n'est pas beaucoup
effectivement.
LISTNUM
1 \l 11829 M.
BARNABÉ : Et pour la sélection des
groupes là, vous avez vu que dans notre équipe on a des gens qui sont très très
bien branchés dans diverses communautés.
Par exemple, dans la communauté du Maghreb, Sabi ben Naglia qui enseigne
la communication à l'Université, à l'UQAM, mais qui fait des études sur la
culture du Moyen-Orient et puis Fabienne Kola qui est la président de la
Fondation qui a lancé le Festival du Cinéma haïtien.
LISTNUM
1 \l 11830 Vous
savez qu'à Montréal, il y a dix films haïtiens qui se tournent par année. Donc, on appuie ces initiatives-là déjà dans
le cadre de Réseau Liberté et ces partenaires-là, j'en ai nommé que deux là,
sont bien branchés dans leur communauté et seront en mesure de nous aider à
identifier les bons groupes émergents et puis les bons contacts.
LISTNUM
1 \l 11831 CONSEILLER
FRENCH : Vous allez choisir à partir de
personnes que vous jugez compétents et vous allez faire quatre gagnants par
année. Ils vont avoir une modeste somme
d'argent du 9 000,00 $ et le total à la fin va être 9 000,00 $ pour faire un
CD. C'est essentiellement ça?
LISTNUM
1 \l 11832 M.
FERRON : Ce sont des bandes de garage
qu'on appelle, hein! Je ne sais pas
si... ils font ça là, eux sont prêts même à mettre un peu d'argent pour le
faire et nous, on va le commercialiser et l'habiller correctement.
LISTNUM
1 \l 11833 M.
BARNABÉ : Le seul qui fait un peu
peut-être ce travail-là, dans le sens de l'identification des groupes
talentueux dans les diverses communautés, c'est probablement Bratwhaite à
Télé-Québec avec son émission, mais en radio on ne voit rien d'équivalent.
LISTNUM
1 \l 11834 D'ailleurs
puisque cette comparaison avec la télé, ce qu'on peut dire, vous savez, moi, je
suis encore journaliste, j'ai été président de la Fédération des journalistes,
René c'est un ancien journaliste. On
vous propose une radio sans nouvelles, mais ce n'est pas parce qu'on est contre
les nouvelles, mais c'est parce qu'on ne voit pas pourquoi ce serait nécessaire
d'avoir des nouvelles-là.
LISTNUM
1 \l 11835 Par
contre, il y a plein d'information, comme je disais tout à l'heure, à caractère
culturel et d'une certaine façon puis que je parlais de la télévision, ce qu'on
offre, c'est un petit peu ce qu'on voit déjà dans les chaînes spécialisées à la
télévision.
LISTNUM
1 \l 11836 Vous
avez des chaînes qui s'intéressent aux voyages, des chaînes qui s'intéressent
éventuellement à la cuisine, à l'environnement, et caetera, la découverte,
alors, nous, on offre toutes ces occasions-là sur une seule antenne
radiophonique. Et de la même façon que
ces chaînes à la télévision spécialisée s'adressent à un grand public, tout en
sachant, à cause du morcellement du marché que leur audience sera faible, bien
nous c'est un peu pareil.
LISTNUM
1 \l 11837 On
s'adresse à un grand public et non pas un public morcelé, mais on sait très
bien qu'on bout de la ligne, on ne sera pas le premier dans le marché de la
radio à Montréal.
LISTNUM
1 \l 11838 CONSEILLER
FRENCH : Bien, justement, je retourne à
la question économique et votre marché cible.
Vous dites, sur la page couverture du mémoire complémentaire, vous
dédiez votre service et je cite : *à un auditoire très ciblé+.
LISTNUM
1 \l 11839 Là,
dans le petit boniment du début, la présentation, vous vous targuez d'avoir, de
cibler un public le plus vaste. Alors,
et puis sans étude de marché... ça commence à être difficile hein! Vous ne savez même pas vous autres ce que
vous essayez de faire.
LISTNUM
1 \l 11840 Dites-nous,
s'il vous plaît là, quelle est la proposition d'affaires en terme d'auditoire,
homme ou femme, âge précis et pourquoi, en conséquence, vous allez attirer de
la pub?
LISTNUM
1 \l 11841 M.
FERRON : Bon, d'abord quand on a dit un
public le plus vaste, c'est par opposition aux autres requérants qui veulent
des radios ethniques ou des radios religieuses.
Déjà, je pense qu'on aurait un public plus vaste qu'eux parce qu'on ne
s'adresserait pas uniquement à des gens qui parlent telle langue ou qui prient
de telle façon, mais à tous les montréalais de toute origine.
LISTNUM
1 \l 11842 Donc,
c'est dans ce sens-là que c'est plus vaste.
On ne sera jamais plus vaste que CKOI ou que ça et on ne veut pas l'être
non plus parce que ça va être une radio quand même assez spécialisée. Et d'ailleurs, on voit que ça se développe
beaucoup. Si vous allez chez
Renaud-Bray, chez Archambault, l'espace qu'on consacre à la Musique du monde,
c'est trois fois ça alors qu'avant c'était dans un petit coin. Et les gens qui achètent, ce sont des gens de
toute ethnie, de toute nationalité, beaucoup de québécois parce que, moi, j'en
achète maintenant, je me fais une petite discothèque.
LISTNUM
1 \l 11843 CONSEILLER
FRENCH : Monsieur Ferron, je vous
interromps là. Votre hypothèse de base,
c'est que les gens ne sont pas rejoints actuellement. Alors, comment est-ce qu'ils apprivoisent
cette musique-là?
LISTNUM
1 \l 11844 Votre
prémisse de base, c'est qu'il ne veut pas écouter la musique quand la partie
parlée est dans leur langue de base puis en contre-partie, vous nous dites que
ça croît puis qu'il y a énormément de marché pour ça. Comment est-ce que ça existe si votre base
soit que les gens ne veulent pas entendre la musique accompagnée de la langue
d'origine? Comment est-ce qu'ils
apprivoise cette langue... cette musique-là?
LISTNUM
1 \l 11845 M.
BARNABÉ : Bien, c'est très simple. C'est que de nos jours avec internet, les
gens vont chercher ce dont ils ont besoin sur internet facilement et, nous, on
veut l'offrir sur la radio parce que la radio a encore son rôle à jouer, sur les
ondes de la radio.
LISTNUM
1 \l 11846 CONSEILLER
FRENCH : Alors, votre hypothèse,
monsieur Barnabé, c'est que les gens aiment beaucoup la Musique du monde
maintenant, non pas parce qu'ils l'ont écoutée à Radio-Canada ou sur Canadian
Hellenic, mais parce qu'ils ont rencontré la Musique du monde sur
l'internet. C'est ça votre hypothèse?
LISTNUM
1 \l 11847 M.
BARNABÉ : Non, non. Je dis les gens s'intéressent à cette
musique-là et une des façons pour eux d'y avoir accès, c'est internet et nous,
on eut l'offrir maintenant à la radio.
Mais pourquoi cette clientèle s'y intéresse? C'est à cause de la composition démographique
de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11848 Nécessairement,
lorsqu'on vient... lorsqu'on est né dans un autre pays et qu'on vient ici, on
va nécessairement chercher à avoir un peu ce qui se passe dans notre pays
d'origine, mais c'est aussi parce que nous sommes dans une situation où il y a
maintenant les nouveaux montréalais qui sont vraiment des citoyens du monde qui
voyagent beaucoup ou qui veulent voyager et cette clientèle-là a ce besoin donc
de présenter... qu'on leur présente de la musique en français, une musique très
très variée, la Musique du monde en français plutôt que d'aller se réfugier
dans des radios qui s'adressent à des communautés particulières.
LISTNUM
1 \l 11849 Les
études de marché sont faites beaucoup en fonction de la rentabilité et si vous
voulez, vous avez peut-être des questions, mais on peut parler aussi de
rentabilité, de nos projections à l'égard de...
LISTNUM
1 \l 11850 CONSEILLER
FRENCH : Non. Ce qui est intéressant, sur quelle base,
compte tenu de... que vous vous basez sur 150 ans d'expérience? La suite de la question puis je ne veux pas
vous interrompre, monsieur Ferron, s'il y avait d'autres choses que vous
vouliez ajouter là, mais c'est aussi l'attrait d'une telle offre sur le marché
publicitaire pour les acheteurs de publicité?
LISTNUM
1 \l 11851 M.
BARNABÉ : Moi, je vais prendre l'exemple
de Desjardins là. Le président de DID
nous dit récemment, notre marché à Montréal, notre part de marché, c'est 10
pour cent, il faut faire des efforts pour en avoir plus, alors qu'en province
c'est souvent 50 ou 60 pour cent.
LISTNUM
1 \l 11852 Quand
Desjardins va lancer sa campagne, c'est sûr qu'ils vont aller dans les grandes
médias, La Presse, la télévision, et caetera, mais une grande campagne a besoin
de retombées et a besoin en tout... parce que vous savez comment fonctionne le
marché de la publicité, on met une somme importante puis on cherche aussi à
aller dans les créneaux plus spécialisés et, nous, on pense qu'on bon argument
de vente, ça va être de dire : bien sûr, vous pouvez aller rencontrer
directement les haïtiens sur telle radio, et caetera, mais nous on a un public
qui va être de diverses origines et il y aura dans ce public-là des gens que
vous cherchez à séduire et surtout on pense des jeunes qui entrent sur le
marché du travail et qui vont éventuellement ou qui ont déjà des revenus et
pour qui Desjardins pourrait peut-être devenir plus attrayant.
LISTNUM
1 \l 11853 Alors,
ça, c'est un exemple et donc, puisqu'on est une radio moderne, une radio
urbaine, tous les créneaux publicitaires, par exemple, qui cherchent à attirer
des publics jeunes, les acheteurs de publicité par exemple dans le domaine de
la téléphonie ou même des boissons gazeuses ou alcooliques, et caetera,
pourraient trouver là un véhicule intéressant pour la publicité.
LISTNUM
1 \l 11854 Nos
projections de revenus sont modestes aussi et puis l'investissement est tel
qu'on peut tenir le coup longtemps sur le plan financier.
LISTNUM
1 \l 11855 M.
FERRON : On veut... pardon.
LISTNUM
1 \l 11856 M.
BARNABÉ : Je pense que ça vaut la peine
de vivre cette expérience-là pour aller chercher, offrir un produit nouveau,
différent. Contrairement à ce que
certains ont dit, je le répète, ce n'est pas parce qu'il y a de la Musique du
monde ailleurs que notre produit est répétitif.
Il est différent parce que, justement, on ne s'adresse pas à des
communautés particulières.
LISTNUM
1 \l 11857 M.
FERRON : D'ailleurs, le succès de Canal
Évasion, ce n'est pas un gros succès, mais à la télé, il évolue quand même de
plus en plus du côté favorable. Alors,
c'est une... ils se font apprivoiser.
Ils apprivoisent la clientèle.
LISTNUM
1 \l 11858 Nous,
on compte apprivoiser également notre clientèle. On ne veut pas dès les premières semaines
aller courir de la pub à tour de bras puis crier de la pub. On veut que la publicité soit dans le son du
contenu et musical et oral de cette radio et ça peut prendre un certain temps,
mais on va apprivoiser les gens.
LISTNUM
1 \l 11859 MME
FERRON : Si je veux ajouter aux 150 ans
d'expérience, moi, j'ai monté deux chaînes spécialisées : Canal Vie et Canal Z
et j'étais de l'équipe qui a mis Canal Vie au monde et on était parti avec un
auditoire ciblé et on a dû se raviser et on est allé à tâtons et vraiment
aujourd'hui on peut dire que Canal Vie a un positionnement très clair.
LISTNUM
1 \l 11860 Mais
j'étais de l'équipe du début et avec Z aussi et ça prend du temps à trouver son
auditoire, même si on fait des études de marché et on cible la femme 18-54 ou
l'homme ou je n'irais pas dans tous ces détails-là, mais j'en ai fait partie,
je l'ai vu. Je nous ai vus évoluer et
j'ai vu évoluer le produit. On s'est
rajusté dans l'habillage, dans tout ce qui était la chaîne.
LISTNUM
1 \l 11861 Canal
Vie aujourd'hui n'est plus la même chaîne que j'ai partie du tout et on était
parti avec beaucoup beaucoup d'études et beaucoup d'éminences grises et
beaucoup d'expérience.
LISTNUM
1 \l 11862 M.
FERRON : Quand j'ai lancé Caméra à TQS,
c'était une émission d'affaires publiques, c'était un mal nécessaire, des
affaires publiques, il fallait en faire puis là, ça coûte cher, mais bon, j'ai
fait, on appelle ça la *Bible+, j'ai décidé que ça serait ça.
LISTNUM
1 \l 11863 On
s'est lancé là-dedans, on n'a pas bifurqué et rapidement, lentement,
rapidement, ça montait, ça montait et pendant sept ans les cotes d'écoute
étaient de 1 200 000 téléspectateurs à TQS qui, à ce moment-là, techniquement
ne couvrait pas toute la province et donc, on n'avait pas fait d'étude de
marché.
LISTNUM
1 \l 11864 On
a simplement dit, on va essayer ça, si on se trompe, on va se raviser, mais si
on s'en va tout azimut, on sera toujours tout azimut puis on aura rien.
LISTNUM
1 \l 11865 Ça
ne répond pas tout à fait, mais je veux juste vous donner un peu l'esprit.
LISTNUM
1 \l 11866 M.
BARNABÉ : On a un beau projet, on est
sûr que le public est là. C'est sûr
qu'il faut le trouver. On a les moyens
de le trouver, on a les moyens d'attendre.
LISTNUM
1 \l 11867 Si
vous nous donnez cette chance-là, il n'y aura pas de faillite dans six
mois. Je ne sais pas si vous voulez
encore une fois qu'on parle de chiffres, mais il y a des garanties bancaires
que ce n'est pas de l'argent emprunté.
L'argent est là.
LISTNUM
1 \l 11868 En
plus, René possède un local dans le Vieux Montréal qui est déjà là, qui est
payé entièrement et dans lequel les studios sont installés. Ça, ça contribue à l'investissement
aussi. La garantie bancaire est de 2 300
000,00 $ pour une radio de cette envergure-là.
Ça nous permet d'être patient et de ne pas paniquer dans six mois si la
publicité n'entre pas aussi rapidement.
LISTNUM
1 \l 11869 M.
FERRON : Et de réaliser le rêve de ma
vie de, enfin...
LISTNUM
1 \l 11870 CONSEILLER
FRENCH : Vous pouvez commencer au début,
monsieur Ferron.
LISTNUM
1 \l 11871 M.
FERRON : Non, non. C'est parce que je répète. Et de réaliser le rêve de ma vie de, enfin,
pouvoir trouver une harmonie entre les peuples.
--- Rires / Laughter
LISTNUM
1 \l 11872 CONSEILLER
FRENCH : Et c'est un bon moment
d'arrêter puisque nous plongeons maintenant dans les opérations des turbides,
de la technicité sous les auspices de mon collègue, une éminence grise s'il en
est un.
LISTNUM
1 \l 11873 LE
PRÉSIDENT : Mais avant d'aller dans la
technique, puis je ne veux pas mettre des mots dans votre bouche, messieurs
Ferron et Barnabé, mais si je vous écoute puis j'essaie de cerner votre projet
là, puis si vous aviez fait une étude de marché, je présume qu'on serait arrivé
par dire que ce que vous cherchez, finalement, ça rejoint un groupe
démographique qui va être mieux éduqué, plus jeune, mieux intégré à la
communauté montréalaise francophone, plus à l'aise, donc qui a des moyens et
qui est à caractère ethnique, mais bien, qui est déjà intégré.
LISTNUM
1 \l 11874 MME
FERRON : Une clientèle qui est plus en
moyen et qui voyage beaucoup aussi.
LISTNUM
1 \l 11875 M.
BARNABÉ : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11876 LE
PRÉSIDENT : Donc, effectivement,
j'aurais pu ajouter qui voyage beaucoup.
Et donc, c'est votre groupe cible ni plus ni moins et, évidemment, vous
dites que ces gens-là sont des consommateurs de Musique du monde parce que, un,
ils parviennent de diverses communautés, ils connaissent l'univers et, donc,
ils veulent le retrouver, le retrouver chez eux?
LISTNUM
1 \l 11877 MME
FERRON : Oui, mais aussi, je pense que
ça serait aussi d'initier certaines personnes.
Les gens, moi, je pense que quand on ne connaît pas les cultures parce
que... et aussi il va y avoir des émissions qui vont parler de certaines
cultures, qui vont expliquer et tout ça là, mais sans que ça soit... mais c'est
pour initier certaines personnes qui ne connaissent peut-être pas assez
certaines choses. Donc, ça va les... je
ne sais pas comment dire... quand on ne connaît pas quelque chose des fois, on
en a peur puis, là, au moins, ça ferait en sorte qu'on comprenne mieux chaque
communauté et chaque communauté se comprenne mieux, dans le fond.
LISTNUM
1 \l 11878 M.
BARNABÉ : Et quand vous dites une
clientèle déjà intégrée, quant à moi là, c'est ça la réalité de Montréal. C'est que... moi, je suis depuis 20 ans...
LISTNUM
1 \l 11879 LE
PRÉSIDENT : Mais ils ne sont pas tous
intégrés.
LISTNUM
1 \l 11880 M.
BARNABÉ : Ils ne sont pas tous, mais
regardez...
LISTNUM
1 \l 11881 LE
PRÉSIDENT : Et ceux qui ne le sont pas,
c'est ce que vous disiez tantôt, ils écoutent la radio communautaire haïtienne
et...
LISTNUM
1 \l 11882 M.
BARNABÉ : C'est-à-dire que ce n'est pas
négatif non plus. Le fait d'écouter...
LISTNUM
1 \l 11883 LE
PRÉSIDENT : Non, non, non. Écoutez...
LISTNUM
1 \l 11884 M.
BARNABÉ : Moi, c'est sûr que si je m'en
vais...
LISTNUM
1 \l 11885 LE
PRÉSIDENT : Les mots font en sorte que
des fois on peut avoir... on peut donner une indication tendancieuse, mais ce
n'est pas ça que je cherche non plus.
LISTNUM
1 \l 11886 M.
BARNABÉ : Moi, je voyage beaucoup puis
j'écoute les bulletins de nouvelles soit de Radio-Canada ou d'autres sur
internet quand je suis à l'étranger et c'est tout à fait normal ça, de pouvoir
se brancher comme ça là.
LISTNUM
1 \l 11887 Mais
vous savez, prenons les cas les plus dramatiques là. On dit, par exemple, que 25 pour cent des
jeunes haïtiens autour de 25 ans sont en chômage. Mais si 25 pour cent sont en chômage, c'est
que 75 pour cent travaillent, hein!
C'est dramatique qu'il y en ait 25 pour cent sur le chômage, mais 75
pour cent travaillent et ces jeunes-là, on les voit, par exemple, à la Jeune
Chambre de Commerce haïtienne de Montréal, ils sont extrêmement dynamiques.
LISTNUM
1 \l 11888 Les
leaders de la Chambre de commerce, la jeune chambre, moi je suis ni jeune ni
haïtien et je suis membre de la Jeune Chambre de commerce à titre de membre
honoraire, mais ils n'ont pas 30 ans puis ils sont extrêmement dynamiques et
c'est cette clientèle-là qui est là.
C'est la réalité de Montréal.
LISTNUM
1 \l 11889 Alors,
toujours qu'il y ait d'autres... à côté, d'autres mécanismes, d'autres
véhicules pour s'intéresser aux groupes qui ont plus de difficultés à vivre
ici, c'est tant mieux, mais nous, on est dans le sens de l'avenir parce que ces
gens-là sont là puis il y a plein d'indices qui nous permettent de croire
qu'ils sont dans la voie, ne serait-ce que par la connaissance des langues
maintenant, le fait qu'ils parlent tous français, quant à moi, presque tous,
parlent aussi presque tous anglais plus une autre langue, c'est extrêmement
positif ça.
LISTNUM
1 \l 11890 Ils
sont là, il faut aller leur offrir un produit qui va les intéresser.
LISTNUM
1 \l 11891 LE
PRÉSIDENT : Et quelle est la taille
finalement de cette population montréalaise?
Vous avez réfléchi à la question, vous avez des contacts? Je comprends que vous n'avez pas fait d'étude
de marché, mais j'essaie de voir.
LISTNUM
1 \l 11892 Est-ce
qu'on parle ici quand même de masse certaine qui permet effectivement de
soutenir financièrement le projet?
LISTNUM
1 \l 11893 M.
BARNABÉ : Oui, certainement. Écoutez, je ne peux pas vous donner un
chiffre comme ça, ça serait arbitraire, mais, nous, on voit que ce public-là
existe et puis on voit aussi que même ceux qui sont à l'aise en français et qui
sont à l'aise en anglais, bon, ils vont écouter beaucoup... tous les jeunes
écoutent beaucoup la musique américaine et la musique anglo-saxonne, ça c'est
sûr.
LISTNUM
1 \l 11894 Mais
sur les radios francophones, c'est toujours mainstream, c'est toujours un peu
la même chose et puis il y a un intérêt, parce qu'on le voit. Moi, ça fait 20 ans dans les médias que je me
bats pour le recrutement de journalistes et d'artistes de communautés
culturelles. Je l'ai fait à
Radio-Canada, je l'ai fait à TQS.
LISTNUM
1 \l 11895 Quand
j'étais président de la Fédération des journalistes, j'ai mis sur pied le
programme *Nouveaux visages+ avec une subvention d'ailleurs du
Ministère des affaires culturelles à Québec quand monsieur French était dans ce
gouvernement-là, un programme de subvention qui nous permettait de
subventionner l'emploi de journalistes des communautés auprès des médias qui ne
voulaient pas les engager. Ils avaient
peur. Alors, le programme permettait de
payer 50 pour cent du salaire pendant six mois puis après ça, les meilleurs
embarquaient.
LISTNUM
1 \l 11896 Alors,
on est là-dedans depuis une vingtaine d'années puis on sent que le besoin puis
le public est là, on le voit. On en a la
certitude.
LISTNUM
1 \l 11897 Et
puis, encore une fois, le Montréal moderne nous fait voir que c'est presque une
évidence cette réalité-là.
LISTNUM
1 \l 11898 LE
PRÉSIDENT : Ma question, puis votre
réponse m'amène, c'est qu'à Montréal il y a quand même déjà des stations dites
spécialisées. Je pense à Couleur Jazz
notamment puis CJPX, la radio classique, mais je pense plus dans ma question...
Couleur Jazz et d'ailleurs, Radionord ne s'en cache pas, ils en arrachent
financièrement. Ce n'est pas... ça n'a
pas été... ce n'est pas facile pour eux de générer les revenus qu'ils avaient
anticipés.
LISTNUM
1 \l 11899 Alors,
sans divulguer de données financières, premièrement, je ne les ai même pas avec
moi, mais sans... en tenant compte du fait que c'est difficile, économiquement
et financièrement difficile pour eux d'atteindre leurs objectifs, comment votre
projet va-t-il faire mieux?
LISTNUM
1 \l 11900 M.
FERRON : Vous parlez de Couleur Jazz,
moi j'ai suivi ça fait quelques années que je lis tout ce qui se passe sur le
site web et puis toutes les demandes et tout et quand Couleur Jazz a fait sa
demande, ils ont commandé une étude de marché chez CARA et ça faisait ça de
papier, et je ne sais pas si vous vous en rappelez, ça faisait ça de
papier. C'était incompréhensible et ça a
coûté une fortune.
LISTNUM
1 \l 11901 LE
PRÉSIDENT : Je connais... votre fille Sophie et moi on connaît bien
CARA.
LISTNUM
1 \l 11902 M.
FERRON : Bon, O.K. Alors, donc, d'accord pour l'étude du marché
ça fait bien dans la conversation là, mais dans ce cas-ci si on n'avait pas
fait faire... s'ils avaient... bien, peut-être qu'il y a eu un peu plus,
peut-être qu'il aurait procédé autrement.
LISTNUM
1 \l 11903 MME
FERRON : Mais pour répondre un petit peu
à la question, il ne faut pas oublier... il ne faut pas oublier une chose. On ne parle pas de... on ne s'adresse pas à
des ethnies. Notre public cible n'est
pas un public ethnique et par le fait même c'est un public montréalais parce
que, maintenant, avec tout ce qui se passe à Montréal, qu'est-ce qui est
technique, qu'est-ce qui ne l'est pas.
Moi, mes filles s'appellent Yeritso, est-ce qu'elles sont
ethniques? Je ne penserais pas.
LISTNUM
1 \l 11904 Alors,
au fond, on s'adresse à des gens qui sont intéressés de façon générale. Donc, je pense qu'on est peut-être
spécialisés parce qu'on parle à un auditoire qui a une ouverture vers le monde,
mais on n'est pas ciblé comme pour un poste ethnique avec un auditoire ciblé
ethnique. Donc, je pense que...
LISTNUM
1 \l 11905 M.
NIÉMI : Peut-être pour compléter ça, la
difficulté aussi pour... de discuter de manière très empirique là-dessus, c'est
qu'il existe très peu de données sur non seulement ce qu'on appelle les
habitudes de consommation culturelle des groupes ethniques aussi, mais produits
dits ethniques aussi.
LISTNUM
1 \l 11906 Par
exemple, la consommation de la musique du monde par tranche de population, s'il
y a des études surtout ici au Canada, au Québec, ça serait très bien que l'on
le sache.
LISTNUM
1 \l 11907 MME
FERRON : On pourrait demander à CARA si
vous voulez.
LISTNUM
1 \l 11908 M.
FERRON : Si vous permettez aussi, moi,
je me souviens des débuts du journal *Voir+, ça a commencé vraiment là à la
mitaine, les gens ont cru que ça pouvait marcher et maintenant Voir, c'est
sûrement peut-être un des journaux les plus rentables et notre clientèle sera
un peu la clientèle de Voir également.
Et dans Voir, il y en a de la pub et il y en a des articles sur les
communautés culturelles, les artistes qui réussissent. Ça sera un peu ça et on voit un exemple où
quand on a un peu de pif, ça marche.
LISTNUM
1 \l 11909 LE
PRÉSIDENT : Monsieur Ferron, la
politique commerciale sur la radio qui a été rendue publique en décembre
dernier fait état que les stations devraient avoir des nouvelles et vous avez
pris tantôt l'engagement, le risque que s'il doit y avoir des nouvelles, il y
aura des nouvelles.
LISTNUM
1 \l 11910 Mais
pouvez-vous... vous avez certainement réfléchi à la question, compte tenu que
la politique, telle qu'elle est connue présentement va nous amener à conclure
qu'il devrait y avoir des nouvelles.
Donc, qu'est-ce que c'est que vous pourriez faire comme nouvelles puis
combien de nouvelles en terme d'allocation de temps vous y consacreriez et
comment est-ce que... quelles seraient vos sources de nouvelles?
LISTNUM
1 \l 11911 M.
FERRON : Bien, moi, j'aurais pensé à 8 h
00 le matin, tu te lèves puis un bon petit dix minutes, le midi et le soir à 6
h 00. Je crois que ça serait suffisant
et les sources... MTR ça ne coûte peut-être pas cher mais, moi, je ne suis pas
fou de ça. J'aimerais lui donner un son
très particulier. Un son, je dirais *européen+ là.
Je ne sais pas si...
LISTNUM
1 \l 11912 LE
PRÉSIDENT : Oui.
LISTNUM
1 \l 11913 M.
FERRON : Très chic là, quelque chose de
bien écrit, pas juste des chiens écrasés, quelque chose qui a de l'envergure là
et je ne détesterais pas les lire en plus.
LISTNUM
1 \l 11914 LE
PRÉSIDENT : Ça ne serait pas
11 h 02 le soir.
LISTNUM
1 \l 11915 M.
FERRON : Zotique Lespérance.
LISTNUM
1 \l 11916 LE
PRÉSIDENT : Non, non, mais Radio-Canada
tous les soirs, est-ce que c'est à 10 h 00 ou à 11 h 00 le soir, ils ont le bulletin
de RFI, donc ils font à peu près une minute de local puis ils suivent avec un
10 minutes de RFI.
LISTNUM
1 \l 11917 M.
FERRON : Il pourrait y avoir des
ententes avec RFI, avec peut-être Radio Suisse-romande et ainsi de suite. Ça serait encore là quel beau rapprochement.
LISTNUM
1 \l 11918 LE
PRÉSIDENT : Une source, mais... donc, je
vois que... Donc, vous parlez de
bulletins majeurs d'une... distincte évidemment, mais trois fois par jour : 8 h
00, midi et mettons 17 h 00 et puis ça serait, quoi, une dizaine de minutes de
nouvelles, donc très complet en somme pour les gens qui ne veulent pas être
informés à toutes les demi-heures, mais qui veulent peut-être quand même savoir
ce qui se passe dans leur univers.
LISTNUM
1 \l 11919 M.
FERRON : Pour ne pas que, même s'ils
écoutent notre radio, ils aiment ça, tout à coup, ils disent, bien, écoute
donc, avant de rentrer j'aimerais ça savoir un peu ce qui se passe. Ça serait uniquement dans ce but-là. Et il y aurait aussi des nouvelles, comme on
a mis dans notre mémoire complémentaire, des renseignements, des trucs un peu
bizarres ou des trucs nouvelles qui se passent en... Comme en Asie là, ça a l'air qu'il y a une compagnie
d'aviation qui sort une nouvelle dont on n'entend jamais parler, une compagnie
d'aviation, il y a tellement de gens qui veulent prendre l'avion et qu'il y a tellement peu d'avion puis d'espace,
c'est qu'ils ont décidé de mettre des planches, les gens sont debout, sont
attachés puis, là, ils peuvent mettre quatre fois plus de...
LISTNUM
1 \l 11920 Alors,
mais ça, ça fait une petite nouvelle amusante, non?
LISTNUM
1 \l 11921 LE
PRÉSIDENT : Oui.
LISTNUM
1 \l 11922 M.
FERRON : Peut-être que ça fait un voyage
pas trop cher.
LISTNUM
1 \l 11923 LE
PRÉSIDENT : Et monsieur French qui adore
voyager en Asie il va peut-être faire un tour en avion.
LISTNUM
1 \l 11924 M.
BARNABÉ : Moi, j'ai dirigé des salles de
nouvelles en radio télévision pendant une vingtaine d'années à plusieurs
endroits. Ce qui me semble important
aussi, c'est la rédaction. C'est que ce
que j'entends sur certaines radios qui font des nouvelles, comme ils n'ont pas
beaucoup de moyens, ils prennent une dépêche qui a été écrite pour le journal
et ils lisent la dépêche telle quelle.
LISTNUM
1 \l 11925 Ça,
c'est un mauvais travail journalistique.
Il faut ré-écrire la nouvelle en utilisant le langage radiophonique ou
le langage de la télévision si c'est dans le cas de la télévision.
LISTNUM
1 \l 11926 Alors,
ça, c'est extrêmement important et il va falloir penser à des ressources pour
l'écriture. La lecture ne serait
peut-être pas faite par ceux et celles qui écriraient les nouvelles.
LISTNUM
1 \l 11927 On
n'aura pas de reporter, je ne pense pas qu'on ait les moyens d'avoir de
reporter, mais l'écriture et la sélection des nouvelles à partir des sources
d'informations extrêmement nombreuses qui existent maintenant et qui sont
facilement accessibles, en particulier sur internet, on pourrait faire un
bulletin de nouvelles qui donnerait à la fois l'essentiel disons de la nouvelle
internationale et canadienne et puis l'essentiel des nouvelles culturelles
liées au mandat de la station.
LISTNUM
1 \l 11928 Tu
sais, par exemple, il y a le chanteur haïtien le plus populaire présentement
qui s'appelle *Belo+ a participé au concours de
Radio-France, RFI Musique du monde, comme par hasard, il a gagné ce
concours-là. Bien, ça, c'est une
nouvelle culturelle qui est liée à notre mandat et dont on pourrait parler.
LISTNUM
1 \l 11929 D'ailleurs,
au fait, les contacts Radio-France International est un peu dans le même
domaine que Réseau Liberté, dans le sens où ils ont des programmes d'appui aux
médias et on a des contacts avec eux et cette branche, Découvertes RFI Musique
du monde, pourrait devenir un partenaire de Radio-Monde aussi.
LISTNUM
1 \l 11930 LE
PRÉSIDENT : Évidemment, les sources
internet, je présume que vous vous assureriez qu'elles sont fiables?
LISTNUM
1 \l 11931 M.
BARNABÉ : Bien, regardez, moi ce que
j'ai en tête, c'est qu'il y a de nombreux journalistes qui ont pris leur
retraite plus jeune que nous et qui sont disponibles et qui savent comment
d'abord écrire une nouvelle et vérifier l'information et savoir quelles sont
les sources auxquelles on peut avoir accès et même des fois, sans trop se
casser la tête parce que si la source est bonne, en général, c'est sûr qu'on va
faire certaines vérifications, mais ça va être moins lourd que si on prend un
texte qui vient d'un blog ou je ne sais pas trop quoi, tout ce qu'on trouve sur
internet.
LISTNUM
1 \l 11932 Alors,
ça c'est... donc, c'est le choix des personnes et il y a tous ces
journalistes-là qui sont disponibles et qui sont de jeunes retraités et qui
sont prêts à le faire à la pige et ça peut se faire avec des collaborateurs
pigistes assez aisément.
LISTNUM
1 \l 11933 Mais
si vous voulez, pour mercredi on peut vous faire une projection chiffrée du
coût d'une opération comme celle-là.
LISTNUM
1 \l 11934 LE
PRÉSIDENT : D'accord.
LISTNUM
1 \l 11935 M.
BARNABÉ : À partir de ce que René a
proposé.
LISTNUM
1 \l 11936 LE
PRÉSIDENT : D'accord.
LISTNUM
1 \l 11937 CONSEILLER
FRENCH : Monsieur le président, il
faudrait essentiellement intégrer la proposition nouvelle avec la partie
pré-enregistrée et la partie parlée pour avoir un portrait total à l'effet de
126 heures.
LISTNUM
1 \l 11938 MME
FERRON : Mais les coûts d'opérations au
fond, c'est un petit peu ça que vous demandez?
LISTNUM
1 \l 11939 LE
PRÉSIDENT : Non, non. On parle d'horaire.
LISTNUM
1 \l 11940 CONSEILLER
FRENCH : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 11941 MME
FERRON : Oui.
LISTNUM
1 \l 11942 LE
PRÉSIDENT : On parle d'horaire.
LISTNUM
1 \l 11943 CONSEILLER
FRENCH : Les coûts, c'est votre affaire.
LISTNUM
1 \l 11944 MME
FERRON : Oui.
LISTNUM
1 \l 11945 M.
FERRON : Est-ce qu'on pourrait... on
vous le dirait ou si on vous l'enverrait par...
LISTNUM
1 \l 11946 LE
PRÉSIDENT : Vous pourriez le remettre à
la secrétaire de l'audience par écrit.
LISTNUM
1 \l 11947 M.
FERRON : Par lettre ou par...
LISTNUM
1 \l 11948 LE
PRÉSIDENT : Par écrit. Vous pourriez...
LISTNUM
1 \l 11949 M.
FERRON : Par écrit?
LISTNUM
1 \l 11950 LE
PRÉSIDENT : Oui. Êtes-vous capable de le produire dans la
journée de demain?
LISTNUM
1 \l 11951 M.
FERRON : Bien là, demain, on va être
encore ici nous?
LISTNUM
1 \l 11952 LE
PRÉSIDENT : Oui?
LISTNUM
1 \l 11953 CONSEILLER
FRENCH : On vous excuse là; cette nuit.
LISTNUM
1 \l 11954 M.
FERRON : Alors, pouvez-vous nous en...
--- Rires / Laughter
LISTNUM
1 \l 11955 LE
PRÉSIDENT : Cette nuit, non? On peut peut-être penser à une semaine.
LISTNUM
1 \l 11956 M.
FERRON : Oui, ça serait apprécié.
LISTNUM
1 \l 11957 M.
BARNABÉ : Non, non.
LISTNUM
1 \l 11958 ME
LAGACÉ : Si c'était possible de le
fournir avant la période de réplique, ça permettrait aux autres requérantes de
commenter aussi.
LISTNUM
1 \l 11959 LE
PRÉSIDENT : Oui, c'est vrai parce que,
autrement, on va être obligé de demander à tout le monde. Donc, c'est mercredi matin... mercredi dans
l'avant-midi à tout le moins.
LISTNUM
1 \l 11960 M.
BARNABÉ : Il y a une autre dimension
aussi sur la question des nouvelles.
Moi, je dirige une organisation qui donne l'occasion à des... non
seulement des jeunes, mais des gens un peu plus expérimentés comme moi de
voyager beaucoup et puis moi-même je voyage beaucoup et, par exemple, depuis
deux ans, je vais beaucoup en Jordanie.
LISTNUM
1 \l 11961 Et
lorsque j'y suis allé pour la première fois il y a deux ans -- je ne lis pas
encore l'arabe --j'ouvre le Jordan Times, le quotidien publié en langue
anglaise et je n'ai jamais mis les pieds en Jordanie et ce jour-là il y a un
article sur le Cirque du Soleil puis le Centre culturel français présente le
dernier film de Denys Arcand à l'époque, voyez-vous?
LISTNUM
1 \l 11962 Alors,
Radio-Monde, ce n'est pas juste la musique.
Quand on dit l'information culturelle.
Alors, là, ce jour-là, j'aurais appelé à Montréal puis j'aurais fait une
petite conversation puis on aurait parlé de ça.
C'est intéressant de savoir ça.
Et on a des collaborateurs qui sont constamment -- bien, on n'est pas 2
00- là, on est une équipe d'une vingtaine de collaborateurs qui voyagent assez
souvent -- et on peut, c'est tout un réseau qui peut être au service, qui va
être au service de Radio-Monde pour donner cette information-là directement
dans les pays où on voyage.
LISTNUM
1 \l 11963 Des
fois, c'est qu'en information, vous savez que c'est important d'établir un lien
entre le public et la nouvelle et si la nouvelle qui vient de la Jordanie est
au sujet d'un groupe québécois, bien le public va être plus intéressé et ça ne
sera pas uniquement ça là parce qu'il va y avoir aussi de l'information
culturelle sur ce qui se passe dans ces pays-là, indépendamment de ce lien-là,
mais c'est un peu pédagogique.
LISTNUM
1 \l 11964 LE
PRÉSIDENT : Alors, monsieur Ferron,
j'arrive aux questions plus techniques qui concernent votre projet et qui est
basé sur l'utilisation d'une fréquence qui est la deuxième adjacente à celle
qui est déjà attribuée à Aboriginal Voice Radio.
LISTNUM
1 \l 11965 Au
départ, ma première question, c'est à savoir : est-ce que vous avez...
premièrement, est-ce que vous avez prévu co-localiser avec AVR? Est-ce que votre projet va être co-localisé
avec AVR?
LISTNUM
1 \l 11966 M.
BEAUSÉJOUR : Dans le projet initial
qu'on avait déposé, on avait prévu co-localiser avec les autochtones, oui, avec
AVR.
LISTNUM
1 \l 11967 LE
PRÉSIDENT : Maintenant, comme vous le
savez, actuellement ils sont sur un site temporaire et ils prévoient aménager à
un autre site. Pour l'instant on ne sait
pas à quel endroit, mais je crois qu'ils seront en mesure de nous le dire
mercredi matin.
LISTNUM
1 \l 11968 Mais
vous comprenez que s'ils changent de place, vous serez appelé vous aussi à
déménager?
LISTNUM
1 \l 11969 M.
BEAUSÉJOUR : Bien, il faut comprendre,
si on retourne lorsque le mémoire a été préparé, lorsque les éléments
techniques ont été préparés à l'époque, AVR prévoyait s'installer sur la tour
de la Place Square Victoria à Montréal et puis pour différentes raisons, il
semblerait qu'ils ne soient pas installés là puis ils ont mis une installation
temporaire.
LISTNUM
1 \l 11970 Mais
on est tout à fait conscient que pour un bon fonctionnement autant de leur
système que du nôtre, il faudrait co-localiser, mais il était de notre
intention de discuter avec ces gens-là advenant une réponse positive.
LISTNUM
1 \l 11971 LE
PRÉSIDENT : Et parce qu'au moment où on
se parle, vous n'avez pas encore initié d'échange avec eux. Vous n'avez pas d'entente formelle avec eux
pour partager, ne serait-ce qu'au plan théorique, un site?
LISTNUM
1 \l 11972 M.
BEAUSÉJOUR : Il y avait une entente qui
avait été obtenue des gens de AVR lorsqu'on a préparé le mémoire, qui disait
qu'on s'engageait à s'abriter l'un l'autre advenant une réponse positive.
LISTNUM
1 \l 11973 LE
PRÉSIDENT : Et ça, c'est un échange,
elle est au dossier, avec un monsieur Ferminger.
LISTNUM
1 \l 11974 M.
BEAUSÉJOUR : Exactement, oui.
LISTNUM
1 \l 11975 LE
PRÉSIDENT : Mais ce n'est pas...
LISTNUM
1 \l 11976 M.
FERRON : C'est adressé à John Dexter qui
est le...
LISTNUM
1 \l 11977 LE
PRÉSIDENT : Qui est le directeur de
l'ingénierie à Industries Canada, un des.
Mais donc, ce n'est pas un document, ce n'est pas une entente contractuelle,
ce n'est pas une entente formalisée.
C'est juste un échange entre vous et AVR et qui a été communiquée à
monsieur Dexter à Industries Canada.
LISTNUM
1 \l 11978 M.
BEAUSÉJOUR : Exactement, à l'époque du
dépôt du mémoire technique, c'était l'information qui était requise. On devait avoir l'autorisation de l'opérant
sur le deuxième adjacent, de façon à pouvoir déposer cette demande-là.
LISTNUM
1 \l 11979 LE
PRÉSIDENT : Maintenant, c'est sûr que...
LISTNUM
1 \l 11980 M.
FERRON : Ils ont écrit une lettre disant
: peu importe qui va avoir la licence, s'ils veulent venir avec nous, ils vont
venir avec nous là où nous on voudra être.
Et nous, on avait écrit une lettre dans le temps qu'on acceptait ça,
mais eux ne l'avaient pas signée parce que, forcément, ça n'aboutissait nulle
part, alors...
LISTNUM
1 \l 11981 M.
BEAUSÉJOUR : En fait c'était même si
vous avez la lettre au dossier, la lettre indiquait aussi clairement que, eux,
jugeaient un peu prématuré pour entrer dans une entente formelle. Ils voulaient se laisser, je présume, plus de
porte ouverte.
LISTNUM
1 \l 11982 LE
PRÉSIDENT : On aura l'occasion de les
entendre de manière plus spécifique.
LISTNUM
1 \l 11983 Vous
êtes conscient, évidemment, qu'il y a possibilité que l'un et l'autre se cause
du brouillage un sur l'autre et que, eux ont une priorité en somme? Ils ont la licence d'origine et...
LISTNUM
1 \l 11984 M.
BEAUSÉJOUR : Ce qu'il faut bien
comprendre, je pense, dans le cas de la station AVR et puis du projet proposé
sur le 106,3, c'est qu'une des principales limitations est en provenance de la
station de Saint-Hyacinthe et ils sont eux aussi premier adjacent avec
Saint-Hyacinthe.
LISTNUM
1 \l 11985 On
est premier adjacent avec Saint-Hyacinthe, ce qui fait que les paramètres qui
avaient été proposés par AVR étaient à toutes fins pratiques les mêmes que ceux
que nous proposions dans notre demande justement pour essayer de faire en sorte
que les niveaux de leur station et de notre station soient les plus près
possible les uns des autres pour éviter d'avoir une trop grande différence
puis, à ce moment-là, améliorer la réception des deux stations.
LISTNUM
1 \l 11986 LE
PRÉSIDENT : Et si je comprends bien, un
des aspects de la problématique d'un deuxième adjacent, c'est que certains
récepteurs vont avoir de la difficulté à bien recevoir le signal que vous allez
émettre, surtout les récepteurs dits de moins bonne qualité, les récepteurs les
plus communs seront susceptibles de brouillage et d'interférence?
LISTNUM
1 \l 11987 M.
BEAUSÉJOUR : C'est un fait que des récepteurs
de moins bonne qualité pourraient avoir de la difficulté à dissocier un signal
de l'autre, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a des essais qui avaient été
faits à Montréal en 2005 par une firme de Winnipeg pour le compte de CORUS et
ces essais-là semblaient démontrer que la réception sur un deuxième adjacent
était quand même satisfaisante et qu'une partie importante de la problématique
ne venait pas du second adjacent, mais venait plutôt d'un canal même fréquence
situé en périphérie, à très grande distance.
LISTNUM
1 \l 11988 LE
PRÉSIDENT : Mais ce n'était pas sur la
fréquence 106,3.
LISTNUM
1 \l 11989 M.
BEAUSÉJOUR : Ce n'était pas sur 106,3
que ça avait été fait à l'époque, non.
C'était avec CFQR, le deuxième adjacent de CFQR.
LISTNUM
1 \l 11990 LE
PRÉSIDENT : Et donc, ça, à toutes fins
utiles du moins à ce jour, c'est demeuré lettre morte. On n'a jamais vu de projets qui ont été
déposés, à ma connaissance, tant à Industries Canada qu'au CRTC pour utiliser
un second adjacent de CFQR.
De toute façon, ce n'est pas l'objet
de l'audience.
LISTNUM
1 \l 11991 Mais,
avez-vous une idée du pourcentage de récepteur si on regarde le parc de
récepteurs disponibles, combien... est-ce que c'est un nombre infime ou si
c'est un nombre important de récepteurs qui sont susceptibles d'avoir de
l'interférence?
LISTNUM
1 \l 11992 M.
BEAUSÉJOUR : Écoutez, ça m'est
extrêmement difficile de répondre à cette question-là. C'est des choses qui ont été discutées au
BITAC, alors c'est des questions qui ont été amenées.
LISTNUM
1 \l 11993 Je
ne pense pas qu'à ce jour, les personnes responsables chez Industries Canada
aient fait d'essai complet sur la sensibilité des récepteurs deuxième adjacent.
LISTNUM
1 \l 11994 LE
PRÉSIDENT : Mais ma question subsidiaire
est peut-être pour monsieur Ferron ou les membres de son équipe.
LISTNUM
1 \l 11995 C'est
par rapport à votre plan d'affaires, le fait que les récepteurs sont
susceptibles de subir de l'interférence, donc ça fait en sorte que certains
auditeurs potentiels pourraient malheureusement ne pas recevoir un signal de
qualité, donc ne pas aller à l'écoute de votre station.
LISTNUM
1 \l 11996 Est-ce
que vous avez anticipé... est-ce que c'est un des facteurs que vous avez pris
en considération quand vous avez développé votre plan d'affaires ou si c'est
une révélation pour vous?
LISTNUM
1 \l 11997 M.
BARNABÉ : Notre conseiller vient de dire
qu'il y a eu des tests qui n'ont pas été concluants à cet égard-là et, donc, on
n'a pas d'information précise sur le nombre de récepteurs qui seraient touchés
par ce problème-là.
LISTNUM
1 \l 11998 LE
PRÉSIDENT : Dites-vous que nous autres
non plus.
LISTNUM
1 \l 11999 M.
BARNABÉ : C'est ça.
LISTNUM
1 \l 12000 LE
PRÉSIDENT : C'est pour ça qu'on vous
interroge.
LISTNUM
1 \l 12001 M.
BARNABÉ : Oui, mais puisqu'on veut
s'adresser beaucoup aux jeunes, à des jeunes professionnels de Montréal, des
jeunes pas nécessairement professionnels, mais des jeunes qui seraient un peu
notre clientèle, une partie de notre clientèle, bien ces jeunes-là aiment
beaucoup les nouveaux produits et probablement qu'ils se seront dotés
d'appareils un peu plus modernes et capables de recevoir le signal.
LISTNUM
1 \l 12002 Et
il y a aussi, il ne faut pas oublier que notre radio est diffusée sur internet
aussi.
LISTNUM
1 \l 12003 M.
FERRON : Moi, j'ai fait des recherches
sur les radios à San Francisco, Los Angeles, Philadelphie, New York, Paris,
Londres et je ne suis pas technicien, mais je sais que le second adjacent
c'est, bon, 103... ça fait que prend quatre doigts pour... quatre doigts de seconds
adjacents; 103, tu peux aller jusqu'à 107.
LISTNUM
1 \l 12004 Alors,
il y avait toute la liste de ces radios-là à travers le monde et il y en a
beaucoup et beaucoup qui sont seconds adjacents. Ils ont peut-être une technologie là-bas
particulière, ils ont peut-être des conditions climatiques, ils ont peut-être,
je ne sais trop, mais d'après moi tôt ou tard, ça va aboutir.
LISTNUM
1 \l 12005 LE
PRÉSIDENT : Cependant, la norme
canadienne n'est pas la même que la norme américaine et c'est peut-être que monsieur
Beauséjour peut éclairer nos lanternes respectives.
LISTNUM
1 \l 12006 M.
BEAUSÉJOUR : Il semble que sans rentrer
dans les différentes normes qui peuvent exister, je pense que ce qu'il est
important de souligner, c'est que si les deux stations opèrent avec des
paramètres similaires à partir d'un même site, vous avez des signaux à ce
moment-là de même intensité, ce qui fait que ça va réduire énormément la
problématique au niveau des récepteurs.
LISTNUM
1 \l 12007 La
plupart du temps quand les essais sont faits, on fait des essais avec un signal
extrêmement faible sur la fréquence qu'on veut recevoir puis, là, on regarde en
mettant un signal de différente intensité sur une fréquence adjacente ou
deuxième adjacente, troisième adjacente pour voir quels sont les effets.
LISTNUM
1 \l 12008 Mais,
habituellement, quand les niveaux sont sensiblement les mêmes, il y a moyen de
mettre les stations beaucoup plus rapprochées.
Un exemple, si vous écoutez la radio qui est alimentée à partir d'un
câblodistributeur, vous allez avoir des canaux beaucoup plus rapprochés parce
que le niveau de signal est quasi le même pour l'ensemble des stations. C'est
sûr qu'il n'y a pas de fluctuation qu'on va remarquer lorsque la propagation se
fait dans les airs, mais il reste qu'en ayant un signal d'intensité similaire,
transmis à partir d'un même site, vous avez à ce moment-là plus de chance de
votre côté, si on peut s'exprimer ainsi.
LISTNUM
1 \l 12009 LE
PRÉSIDENT : Maintenant, ma dernière
question ou ma dernière série de questions concernant...
LISTNUM
1 \l 12010 Vous
savez qu'en décembre dernier, le Conseil a fait le bilan de l'introduction de
la radio numérique au Canada et a conclu que le DAB n'avait pas encore donné
ses fruits et, à la même occasion, il a dit qu'il était prêt, dans la mesure où
Industries Canada y consentirait, à autoriser l'utilisation de la technologie
de "in band on channel de HD Radio".
LISTNUM
1 \l 12011 Or,
si AVR voulait utiliser effectivement la technologie IBOC, quel serait l'impact
sur votre projet?
LISTNUM
1 \l 12012 M.
BEAUSÉJOUR : Vous êtes rendu extrêmement
loin dans le temps possiblement. Ce
n'est pas un élément qui a été analysé.
Si on regarde actuellement au niveau d'Industries Canada, ils en sont
simplement à vérifier quelle serait l'introduction de IBOC sur les stations
actuelles. Je ne pense pas qu'il y ait
de plan qui ait été encore proposé ou mis de l'avant pour nous donner
l'information requise quant à savoir quelles sont les règles au sujet de IBOC.
LISTNUM
1 \l 12013 LE
PRÉSIDENT : Mais est-ce que vous croyez
qu'il peut y avoir des difficultés d'implantation du IBOC avec un deuxième
adjacent?
LISTNUM
1 \l 12014 M.
BEAUSÉJOUR : Bien, il est certain que
plus les fréquences sont rapprochées, plus ça peut engendrer des problèmes,
mais encore une fois, je reviendrais à mon exposé précédent. Si les niveaux sont sensiblement les mêmes et
si on a le même site d'émission, on a à ce moment-là des niveaux de signaux qui
sont comparables et on diminue énormément les risques de problèmes au niveau de
la réception.
LISTNUM
1 \l 12015 LE
PRÉSIDENT : Messieurs, mesdames,
messieurs, notre conseillère juridique a quelques questions, une ou quelques.
LISTNUM
1 \l 12016 ME
LAGACÉ : Oui. Je vais tenter de faire ça le plus clairement
possible.
LISTNUM
1 \l 12017 Je
voudrais discuter avec vous de votre programmation. Vous avez répondu aux questions de monsieur
French plus tôt aujourd'hui et vous avez dit que l'ensemble de la musique qui
serait diffusée, serait de la catégorie 3.
Est-ce que c'est exact?
LISTNUM
1 \l 12018 M.
FERRON : La catégorie 3, international
et... oui, oui.
LISTNUM
1 \l 12019 ME
LAGACÉ : Donc, je crois que dans votre
demande originale, 70 pour cent devait être de la sous-catégorie 33?
LISTNUM
1 \l 12020 M.
FERRON : C'est ça.
LISTNUM
1 \l 12021 ME
LAGACÉ : Donc, le 30 pour cent
relèverait quand même de la catégorie 3?
LISTNUM
1 \l 12022 M.
BARNABÉ : Est-ce que le 30 pour cent
relève de la catégorie 3?
LISTNUM
1 \l 12023 M.
FERRON : La catégorie 3 c'est Musique du
monde et internationale. Et le reste, le
30 c'est musique canadienne. Non? Ça serait catégorie 2 à ce moment-là, non?
LISTNUM
1 \l 12024 ME
LAGACÉ : Ce que je pourrais peut-être
vous demander, c'est de nous fournir peut-être un document écrit, vous nous
ventilez les types de musique que vous allez diffuser et de préciser le
pourcentage de musique canadienne que vous allez diffuser sur toute la journée
de radiodiffusion, la semaine peut-être de radiodiffusion.
LISTNUM
1 \l 12025 M.
FERRON : Trente pour cent.
LISTNUM
1 \l 12026 ME
LAGACÉ : C'est à vous de nous expliquer
c'est quoi vos projets au niveau de la programmation. C'est ce que j'aimerais que vous puissiez
nous préciser.
LISTNUM
1 \l 12027 M.
FERRON : Oui, mais je veux dire, ce
n'est pas le pourcentage que vous voulez là.
Vous voulez quoi? Je ne comprends
pas. C'est parce qu'on l'a écrit ça dans
la...
LISTNUM
1 \l 12028 ME
LAGACÉ : Plus tôt aujourd'hui, vous avez
expliqué à monsieur French que 100 pour cent de la musique que vous allez
diffuser allait provenir de la catégorie 3.
LISTNUM
1 \l 12029 M.
FERRON : Soixante-dix pour cent, oui.
LISTNUM
1 \l 12030 ME
LAGACÉ : Non, ce n'est pas ça.
LISTNUM
1 \l 12031 CONSEILLER
FRENCH : Non. Écoutez, la catégorie 3 c'est une catégorie
du CRTC. Il faudrait aller regarder
cette catégorie-là.
LISTNUM
1 \l 12032 M.
FERRON : Non; 33 je veux dire.
LISTNUM
1 \l 12033 CONSEILLER
FRENCH : Monsieur Ferron, ça c'est
sous-catégorie d'une catégorie qui est 3.
Alors, on comprend bien que 70 pour cent c'est le 33.
LISTNUM
1 \l 12034 M.
FERRON : Oui.
LISTNUM
1 \l 12035 CONSEILLER
FRENCH : On est d'accord là-dessus. Semble-t-il qu'il y ait un problème,
c'est-à-dire, est-ce que l'autre 30 pour cent va être dans la catégorie, la
grande catégorie 3, oui ou non?
LISTNUM
1 \l 12036 M.
FERRON : Ça veut dire que ça peut être
country, ça peut être ci. C'est ça?
LISTNUM
1 \l 12037 LE
PRÉSIDENT : Country, c'est dans la
catégorie 2.
LISTNUM
1 \l 12038 CONSEILLER
FRENCH : Voilà, il faut... monsieur
Ferron, je vous recommanderais d'aller voir la définition de 3. Vous allez... ça va être très facile une fois
que vous aurez vu la catégorisation de par le Conseil des différents types de
musique, auquel moment je vous recommande donc de spécifier dans quelle
catégorie va tomber le 30 pour et le communiquer avec la partie 70 pour cent
sur laquelle on est tous clairs, au Conseil.
Non? Plus?
LISTNUM
1 \l 12039 ME
LAGACÉ : J'ai besoin de plus de
précision. Donc, oui, ce que monsieur
French vous demande c'est important de nous le préciser, mais il faudrait
préciser aussi le pourcentage de contenu canadien de chaque catégorie puisqu'il
y a des niveaux prévus par règlement et, s'il y a lieu, et que vous proposez
des niveaux supérieurs aux exigences de base, j'aimerais savoir si vous seriez
prêt à ce que ces niveaux-là soient intégrés dans une condition de licence.
LISTNUM
1 \l 12040 CONSEILLÈRE
CRAM : Excusez; 100 pour cent de votre
musique sera la Musique du monde?
LISTNUM
1 \l 12041 COMMISSIONER
FRENCH : He said 70 per cent.
LISTNUM
1 \l 12042 CONSEILLÈRE
CRAM : Non, non, attends, attends. et 30 pour cent de ça sera la Musique du
monde qui est canadienne. Est-ce que ça
c'est correct?
LISTNUM
1 \l 12043 M.
BARNABÉ : Tout ça sera précisé dans le
document de mercredi. Quand monsieur
French a posé ses questions, ça semblait assez clair, en tout cas les réponses
semblaient claires et on va revoir tout ça puis ça sera... oui, c'est prêt et
moi je pense que c'est déjà claire dans les documents qu'on a déjà soumis, mais
on va refaire le point sur ça pour mercredi.
LISTNUM
1 \l 12044 CONSEILLER
FRENCH : Honnêtement, ça ne l'est pas
clair dans ce que vous avez soumis.
LISTNUM
1 \l 12045 M.
BARNABÉ : Non.
LISTNUM
1 \l 12046 CONSEILLER
FRENCH : Mais je pense qu'on est tous
clair sur l'exigence.
LISTNUM
1 \l 12047 M.
BARNABÉ : Oui, oui.
LISTNUM
1 \l 12048 CONSEILLER
FRENCH : Merci.
LISTNUM
1 \l 12049 ME
LAGACÉ : Alors, je vous inviterai
peut-être à regarder les catégories qui sont dans le Règlement sur la radio et
vous aurez...
LISTNUM
1 \l 12050 M.
BARNABÉ : Oui.
LISTNUM
1 \l 12051 COONSEILLER
FRENCH : Ça va rendre la vie plus facile
pour tout le monde là.
LISTNUM
1 \l 12052 LE
PRÉSIDENT : Mesdames, messieurs, je vous
remercie. Nous reprendrons demain matin
à 8 h 30 avec l'ingénieur de Canadian Hellenic Cable Radio et nous
suivrons immédiatement après avec la demande de monsieur Ray.
--- L'audience est ajournée à 1809,
pour reprendre
le mardi 1er mai 2007 à 0830 / Whereupon the
hearing adjourned at 1809, to resume on
Tuesday, May 1st, 2007 at 0830
REPORTERS
_____________________ _____________________
Johanne Morin Ginette Fournier
_____________________
Madeleine Matte
- Date de modification :