Aperçu du marché

L’usage traditionnel de la télévision et de la radio demeure élevé mais décline, alors que l’on observe l’utilisation de services en ligne par les Canadiens.

Temps de lecture : environ 6 minutes

Tendances en matière d'auditoire

Aperçu du marché no 4. La télévision traditionnelle cède la place à la personnalisation
Marché de la vidéo

Il y a une génération, la plupart des gens regardaient la télévision de la même façon : en syntonisant une émission inscrite à l’horaire de l’une des quelques chaînes traditionnelles. Avec l’arrivée du câble et des satellites, les Canadiens ont adopté les chaînes spécialisées qui se consacrent à un sujet précis, comme les aliments et la cuisine, l’histoire, les sports, leur permettant ainsi de choisir parmi une multitude de chaînes. Aujourd’hui, les Canadiens vivent à l’ère de la télévision personnalisée avec un contenu sur demande, visualisé sur l’appareil de leur choix. Cette expérience télévisuelle personalisée est encore plus précisément définie et orientée à l’aide de recommandations fondées sur des algorithmes qui reflètent leurs préférences et habitudes. Les preuves ne sont pas claires à savoir si le visionnement en ligne représente un changement ou une augmentation générale du visionnement sur toutes les plateformes, mais il est clair que le visionnement de la télévision traditionnelle est en déclin.Ce changement ne s’opère pas aussi rapidement que l’on le laisse entendre et il ne se produit pas de façon uniforme dans les marchés de langue française et de langue anglaise, mais on l’observe indéniablement. On enregistre autant une diminution des abonnements que des visionnements pour ce qui est de la télévision traditionnelle. Selon un indicateur, Netflix est maintenant le service de vidéo le plus populaire auprès de groupes démographiques précis (les 25 à 54 ans et les 18 à 34 ans) et des enfants (les 2 à 11 ans).

« Je rentre à la maison, j’allume la télé. Si je cuisine, je peux revenir en arrière et rembobiner. Nous sommes encouragés à croire que le câble est obsolescent, mais je ne crois pas que ce soit vrai. »

Participant au groupe de discussion, Calgary, traduit (EKOS)

« Je veux être capable de choisir ce que je veux quand je veux le regarder et c’est très important pour moi. Donc, quand il s’agit de services « sur demande » comme Netflix ou Amazon Prime, c’est idéal. »

Participant au groupe de discussion, Ottawa, traduit (EKOS)

Figure 12 : La télévision traditionnelle occupe toujours une place importante, mais à la baisse

Partager

Défiler

Source : Numeris, OTM
Voir les données

Figure 13 : Le visionnement en ligne crée des habitudes télévisuelles personnalisées

Partager Source : Estimations du CRTC (Numeris, OTM)

Nota : Adultes âgés de 2 ans et + pour 1991 et 2005. L'estimation de 2017 est pour les adultes âgés de 18 ans et +.

Voir les données

Figure 14 : Les personnes plus âgées et les francophones sont moins enclins à visionner la télévision en ligne

Partager Source : Estimations du CRTC (Numeris, OTM)

Nota : L'estimation de 2017 est pour les adultes âgés de 18 ans et +.

Voir les données

Figure 15 : L’abandon de la télévision traditionnelle est évident au sein du marché de languge française, mais encore plus prononcé au sein du marché de langue anglaise

Partager

Défiler

Source : OTM

Nota : La télévision traditionnelle fait référence aux services de câblodistribution, de télévision par satellite et de fibre optique.

Voir les données

Figure 16 : Le visionnement d’émissions sur Netflix vient en tête des grandes stations quant aux principales variables démographiques dans le marché de langue anglaise

Partager

Défiler

Source : Données du cahier d’écoute Numeris, heures de grande écoute (19 h à 23 h)
Voir les données

Aperçu du marché no 5. La demande francophone en divertissement canadien est plus forte que la demande anglophone
Marché de la vidéo

Partout dans le monde, la plupart des émissions les plus regardées (sinon toutes les émissions les plus regardées) sont nationales. La vaste majorité des Canadiens préfèrent regarder des émissions d’information et de sports produites au pays, mais lorsqu’il s’agit de divertissement, la concurrence des émissions étrangères est vive. La tendance observée dans le monde entier est présente chez les francophones du Canada, mais pas chez les anglophones. En effet, dans le marché de langue anglaise, la programmation canadienne ne représente que la minorité des 100 émissions de divertissement les plus regardées.

Figure 17 : Les Canadiens anglophones sont friands de divertissements étrangers, une tendance unique au monde

Partager

Défiler

Source : CBC/Radio-Canada (Eurodata, 2015), page 19

Nota : Programmes au haut de la liste, exception faite des nouvelles et des sports.

Voir les données

Figure 18 : Forte demande pour du divertissement local dans le marché de langue française mais le secteur canadien du divertissement est confronté à des défis au sein du marché de langue anglaise

Partager

Défiler

Source : Numeris (année de radiodiffusion 2016-2017)
Voir les données

Aperçu du marché no 6. Les nouvelles plateformes de musique sont à l’origine de la baisse de la consommation radiophonique
Marché de l’audio

Soyons clairs : les auditeurs canadiens n’ont pas abandonné la radio AM/FM. Au contraire. Même les auditeurs qui se sont tournés vers les services audio en ligne et satellite consomment encore, en grand nombre, la radio AM/FM. Ce sont les émissions radio AM/FM en direct qui ont lentement, mais sûrement perdu de leur popularité, et ce, tant dans le marché de langue française que dans celui de langue anglaise. À l’instar des tendances en matière de visionnement, le déclin de la radio est attribuable au choix accru alimenté par les nouvelles plateformes technologiques.

« Beaucoup de choses que vous entendez à la radio sont les mêmes. Quand je vais sur YouTube, j’ai accès à de la musique du monde entier; ce n’est pas restrictif. Je ne suis pas obligé d’écouter des trucs américains ou des trucs canadiens. J’écoute de la musique de partout, de tous les genres. J’ai accès à une plus grande variété de musique quand je suis dehors ou chez moi, comparativement à la quantité de répétitions que vous obtenez à la radio. »

Participant au groupe de discussion, Sault Ste. Marie, traduit (EKOS)

Alors que d’autres plateformes de musique émergent, il n’est pas surprenant que le temps que nous consacrons à l’écoute des stations de musique soit à la baisse, bien qu’il s’agisse d’une baisse graduelle. L’avantage de la radio pour l’instant est son omniprésence et sa facilité d’utilisation dans la voiture.

« C’est une façon passive d’obtenir de l’information quand on fait autre chose, c’est très facile de cette façon. »

Participant au groupe de discussion, Saskatoon, traduit (EKOS)

Figure 19 : Le temps consacré à l’écoute de stations de radio musicales est en baisse

Partager

Défiler

Source : Estimations du CRTC (cahier d’écoute automnal de Numeris, données recueillies par le CRTC)
Voir les données

Figure 20 : La plupart des Canadiens écoutent de la musique à la radio et en ligne

Partager Source : EKOS (2018)

Nota : Ces données ont trait à la radio AM/FM et à la radio par satellite.

Voir les données

Figure 21 : La radio AM/FM est de loin la principale source de contenu audio utilisée en voiture

Partager Source : Edison (Infinite Dial Survey) (disponible en anglais seulement)

Nota : Données de base : Les 18 ans et + qui ont conduit ou utilisé une voiture au cours du mois dernier et utilisé toute source de contenu audio en voiture.

Voir les données