Aperçu du marché no 6. Les nouvelles plateformes de musique sont à l’origine de la baisse de la consommation radiophonique
Marché de l’audio
Soyons clairs : les auditeurs canadiens n’ont pas abandonné la radio AM/FM. Au contraire. Même les auditeurs qui se sont tournés vers les services audio en ligne et satellite consomment encore, en grand nombre, la radio AM/FM. Ce sont les émissions radio AM/FM en direct qui ont lentement, mais sûrement perdu de leur popularité, et ce, tant dans le marché de langue française que dans celui de langue anglaise. À l’instar des tendances en matière de visionnement, le déclin de la radio est attribuable au choix accru alimenté par les nouvelles plateformes technologiques.
« Beaucoup de choses que vous entendez à la radio sont les mêmes. Quand je vais sur YouTube, j’ai accès à de la musique du monde entier; ce n’est pas restrictif. Je ne suis pas obligé d’écouter des trucs américains ou des trucs canadiens. J’écoute de la musique de partout, de tous les genres. J’ai accès à une plus grande variété de musique quand je suis dehors ou chez moi, comparativement à la quantité de répétitions que vous obtenez à la radio. »
Participant au groupe de discussion, Sault Ste. Marie, traduit (EKOS)
Alors que d’autres plateformes de musique émergent, il n’est pas surprenant que le temps que nous consacrons à l’écoute des stations de musique soit à la baisse, bien qu’il s’agisse d’une baisse graduelle. L’avantage de la radio pour l’instant est son omniprésence et sa facilité d’utilisation dans la voiture.
« C’est une façon passive d’obtenir de l’information quand on fait autre chose, c’est très facile de cette façon. »
Participant au groupe de discussion, Saskatoon, traduit (EKOS)