Rapport de surveillance
des communications Rapport de surveillance des communications
Faits saillants du secteur de la radiodiffusion
Sur cette page
- Revenus et rendement financier
- Caractéristiques de l’industrie
- Contributions au contenu canadien
- Revenus estimatifs des services sonores et de télévision diffusés par Internet
- Sous le projecteur : Radio commerciale
- Sous le projecteur : SRC/CBC
- Ensembles de données disponibles sur Données ouvertes
- Méthodologie
Revenus (G$) | 16,867 |
---|---|
Croissance des revenus en 2018-2019 | -1.4% |
Contributions au contenu canadien (G$) | 3,343 |
Revenus estimatifs des services sonores et vidéo diffusés par Internet (G$) | 5,008 |
Source : Données recueillies par le CRTC et Omdia pour l’estimation des revenus des services diffusés par Internet
Les revenus des services diffusés par Internet sont supérieurs aux revenus des services de radiodiffusion traditionnels.
Le total des revenus de la radiodiffusion comprend les revenus des services de la radio commerciale privée et de la Société Radio-Canada /Canadian Broadcasting Corporation (SRC/CBC), des services de télévision traditionnelle commerciale privée et de la SRC/CBC, des services de télévision facultatifs et sur demande, et des entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR). Les contributions au contenu canadien en radiodiffusion comprennent les contributions au titre du développement du contenu canadien (DCC), les dépenses en émissions canadiennes (DÉC), les contributions à la création et à la production d’une programmation canadienne provenant des EDR, et les avantages tangibles issus des transactions de propriété.
Les revenus de la SRC/CBC comprennent des crédits parlementaires pour la télévision traditionnelle.
Cet aperçu du secteur de la radiodiffusion présente un résumé des divers aspects des services de radiodiffusion au Canada. Les données du présent rapport couvrent la période de diffusion du 1er septembre 2018 au 31 août 2019 et excluent donc tout impact résultant de la COVID-19. Aux fins du présent rapport, le total des revenus de la radiodiffusion comprend les revenus des services suivants :
- la radio commerciale privée et de la SRC/CBC, y compris les crédits parlementaires;
- la télévision traditionnelle commerciale privée et de la SRC/CBC;
- les services facultatifs et sur demande (télévision à carte [TVC] et vidéo sur demande [VSD]);
- les EDRNote de bas de page 1, y compris les entreprises par câble, par satellite et de télévision sur protocole Internet (IPTV).
Les revenus d’autres services diffusés par Internet et de services qui exercent leurs activités en vertu de l’ordonnance d’exemption relative aux entreprises de radiodiffusion de médias numériques (p. ex. Netflix et les revenus de services de télécommunication tels que l’accès à Internet ou la téléphonie) sont exclus du total des revenus de radiodiffusion.
En 2019, les revenus des services de radiodiffusion ont totalisé 16,9 milliards de dollars, une baisse de 1,4 % par rapport à 2018, et ils ont contribué pour environ 3,3 milliards de dollars (20 % du total des revenus) au contenu canadien dans les secteurs de la radio et de la télévision au moyen des mécanismes de financement respectifs. Des 2,9 milliards de dollars en dépenses en émissions canadiennes (DÉC) de télévision, les dépenses liées aux nouvelles ont atteint 736 millions de dollars (ou 26 % des DÉC de la télévision). (Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les graphiques et les tableaux de la télévision sur le portail des données ouvertes.)
Les EDR ont généré presque la moitié du total des revenus de la radiodiffusion de 2019, déclarant 8,4 milliards de dollars. Elles sont suivies par les services de télévision, qui ont généré 6,7 milliards de dollars, et par les stations de radio, qui ont généré 1,8 milliard de dollars.
Par comparaison, les revenus générés par les services sonores et vidéo diffusés par Internet ont été estimés à 5,0 milliards de dollars au CanadaNote de bas de page 2, soit environ 30 % des revenus générés par les services de radiodiffusion traditionnels.
i. Revenus et rendement financier
Secteur | Service | Total des revenus | Croissance 2018-2019 |
BAII/Marge d’exploitation |
---|---|---|---|---|
Radio | Radio commerciale privée | 1 453,0 M$ | -4,0 % | 17,3 % (BAII) |
Radio de la SRC/CBC | 325,5 M$ | -0,6 % | -4,0 % (Marge d’exploitation) | |
Autre radio non commerciale | 79,5 M$ | 3,2 % | 3,0 % (BAII) | |
Télévision traditionnelle |
Stations de télévision traditionnelle privée |
1 553,6 M$ | 0,8 % | -7,0 % (BAII) |
Stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC |
947,0 M$ | -10,9 % | -3,0 % (Marge d’exploitation) | |
Services de télévision facultatifs et sur demande |
Services de télévision facultatifs | 3 975,3 M$ | -0,02 % | 26,0 % (BAII) |
Services de télévision sur demande |
257,8 M$ | -4,9 % | 14,2 % (BAII) | |
Distribution de radiodiffusion |
Câble | 4 390,1 M$ | -2,1 % | 17,6 % (Marge d’exploitation) |
IPTV | 2 160,8 M$ | 4,1 % | 4,5 % (Marge d’exploitation) | |
SRD | 1 803,6 M$ | -3,0 % | 28,1 % (Marge d’exploitation) |
Source : Données recueillies par le CRTC
La majorité des revenus de la radio de la SRC/CBC provient des crédits parlementaires (96,4 % pour l’année 2019).
La majorité des revenus de télévision traditionnelle privée provient des crédits parlementaires (72,4 %, en 2019) et des revenus de publicités (19,9 %, en 2019).
BAII fait référence au bénéfice avant intérêts et impôt; BAIIDA fait référence au bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, et SRD fait référence aux fournisseurs de services satellites de radiodiffusion directe nationaux.
Autre radio non commerciale fait référence aux stations de radio de campus, communautaires, autochtones et religieuses. Les revenus de ces stations ne sont pas compris dans le calcul du total des revenus de la radio.
En 2019, la télédistribution par câble continuait d’être en tête des revenus générés, avec un total de 4,4 milliards de dollars et a affiché une rentabilité élevée, avec un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) de 17,6 %. Bien qu’ils aient généré le plus de revenus, les services de câblodistribution ont connu une baisse lente, mais constante, au cours des dernières années (-2,1 % rapport à 2018 et -3,6 % en moyenne chaque année depuis 2015).
En ce qui concerne les services de télévision, les services facultatifs étaient en tête des revenus générés, avec un total de 4,0 milliards de dollars et ont affiché un bénéfice avant intérêts et impôt (BAII) de 26,0 %. Le BAII des stations de télévision traditionnelle privées est resté négatif (-7.0 %) en 2019. Ils ont toutefois présenté une modeste croissance positive des revenus d’une année à l’autre (0,8 %) pour la première fois depuis 2009. Le service IPTV était le seul autre service affichant une croissance positive de revenus.
La majorité des revenus des services de radio provenaient des services commerciaux (82 %), ce qui englobe les stations de radio AM et FM, en français, en anglais, en langues autochtones et en langues tierces. Bien que les revenus des services de radio soient à la baisse, il y a en moyenne 88 %Note de bas de page 3 des Canadiens qui écoutent toujours la radio traditionnelle chaque mois.
Comme pour les années précédentes, la majorité des revenus de la télévision provenaient des services facultatifs (59 %), qui dépendaient des revenus provenant des abonnés pour générer la plus grande part (65 %) de leurs gains. Il convient de noter que les revenus axés sur la publicité, en particulier les ventes nationales de temps d’antenne, affichaient une croissance parmi les services facultatifs. Les ventes de publicité pour les services facultatifs ont augmenté de 2,2 % par rapport à 2018, de 1,2 % en moyenne par année, depuis 2015.
Enfin, parmi les EDR, l’IPTV demeure en tête pour ce qui est de la croissance, déclarant une augmentation des revenus de 4,1 % de 2018 à 2019 (taux de croissance annuel composé [TCAC] de 8,4 % de 2014 à 2019), alors que les services de radiodiffusion directe affichaient toujours la meilleure rentabilité parmi les services de distribution avec un BAIIDA de 28,1 % en 2019.
Au chapitre de la répartition des revenus par région, les provinces les plus populeuses, soit le Québec et l’Ontario, ont accaparé 26 % et 38 % des revenus de radiodiffusion en 2019 respectivement, alors que selon le recensement de 2016Note de bas de page 4, leurs populations représentaient respectivement 23 % et 39 % de la population canadienne.
ii. Caractéristiques de l’industrie
En 2019, comme pour les années précédentes, l’industrie de la radiodiffusion était dominée par un petit nombre d’entités. Ensemble, les 5 premières entités ont généré environ 81 % du total des revenus de radiodiffusion (13,6 milliards de dollars). On comptait trois entités (BCE, Corus/Shaw, Rogers) exploitant des stations de radio, des stations de télévision traditionnelle, des services facultatifs ou sur demande et des entreprises de distribution de radiodiffusion qui ont généré 64 % des revenus de radiodiffusion en 2019. Les entités exploitant uniquement un type de ces services comptaient pour 10 % du total des revenus de radiodiffusion.
Composition du secteur
Description longue graphique
2019 | BCE | Corus/Shaw | Rogers | SRC/CBC | Québecor | Total des 5 principales entités |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de secteurs dans lesquels les entreprises offrent des services |
4 | 4 | 4 | 3 | 3 | 4 |
Revenus | 4 985,9 M$ | 3 167,4 M$ | 2 613,7 M$ | 1 418,8 M$ | 1 405,6 M$ | 13 591,4 M$ |
Part du total des revenus de télévision |
29,6 % | 18,8 % | 15,5 % | 8,4 % | 8,3 % | 80,6 % |
Contributions au contenu canadien |
972,4 M$ | 437,3 M$ | 596,8 M$ | 601,4 M$ | 303,4 M$ | 2 911,3 M$ |
Part du total des contributions | 29,1 % | 13,1 % | 17,8 % | 18,0 % | 9,1 % | 87,1 % |
Le nombre de secteurs dans lesquels les entreprises offrent des services fait référence aux quatre secteurs de l’industrie des communications de la radiodiffusion : la radio, la télévision traditionnelle, les services facultatifs et sur demande, ainsi que la distribution de radiodiffusion.
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iii. Contributions au contenu canadien
Les stations de radio commerciale contribuent généralement aux projets de DCC pour soutenir le développement et la promotion de contenu musical et de créations orales destinés à la radiodiffusion. Les services de télévision versent une partie de leurs revenus de radiodiffusion aux DÉC. Les EDR contribuent en remettant une partie de leurs revenus annuels de radiodiffusion à la création et à la production d’une programmation canadienne, allant des contributions à des fonds de production aux contributions aux nouvelles reflétant la réalité locale et à la programmation communautaire.
Description longue graphique
- Radio (DCC) : 46 M$
- Télévision (DÉC) : 2,9 G$
- EDR : 413 M$
- Contributions totales au contenu canadien : 3,3 G$
Les DÉC de la télévision comprennent les dépenses de la télévision traditionnelle privée, de la télévision traditionnelle de la SRC, d’autres télévisions traditionnelles (publiques et sans but lucratif), des services facultatifs et sur demande.
En 2019, les radiodiffuseurs ont contribué au contenu canadien à hauteur de 3,3 milliards de dollars (une baisse de 3,9 % depuis 2018). Les DÉC constituaient la grande majorité (86 %) de ces contributions, suivies par les contributions des EDR (12 %) et les contributions au titre du DCC (1 %). Bien que le total des revenus de radiodiffusion ait diminué depuis le pic de dix ans atteint en 2015, les contributions totales au contenu canadien sont restées stables au cours de la même période, variant entre 3,1 et 3,6 milliards de dollars depuis 2010 (TCAC de 0,8 % au cours des dix dernières années).
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Les DÉC de la télévision comprennent des dépenses de la télévision traditionnelle privée, de la télévision traditionnelle de la SRC, d’autres télévisions traditionnelles (publiques et sans but lucratif) et des services facultatifs et sur demande.
Les contributions des EDR comprennent celles qui ont été versées au Fonds pour l’amélioration de la programmation locale (FAPL) de 2010 jusqu’à ce que le fonds soit abandonné en 2014, au Fonds des nouvelles locales indépendantes (FNLI) en 2018, à l’expression locale de 2010 à 2019, au Fonds des médias du Canada (FMC) de 2010 à 2019 et aux Fonds de production indépendants certifiés (FPIC) de 2010 à 2019.
Le total des revenus de radiodiffusion comprend les revenus de la télévision traditionnelle commerciale privée et de la SRC/CBC, des services de télévision facultatifs et sur demande, de la radio commerciale privée et de la SRC/CBC, de même que des EDR. Les contributions au contenu canadien en radiodiffusion comprennent les contributions au titre du développement du contenu canadien (DCC), les dépenses en émissions canadiennes (DÉC), les contributions à la création et à la production d’une programmation canadienne provenant des EDR, et les avantages tangibles issus des transactions de propriété sous la forme de contributions au titre du DCC et de dépenses en DÉC.
Le montant des contributions annuelles au titre du DCC de la radio est le même que celui de 2010 (en moyenne -0,02 % par année pour les dix dernières années). Elles ont augmenté de près de 5 % depuis l’an dernier. Ces contributions représentent 1,4 % de l’ensemble des contributions au contenu canadien, à l’instar des ratios des cinq dernières années.
Les DÉC par services de télévision autorisés ont augmenté en moyenne de 1,1 % par année au cours des dix dernières années, passant de 2,6 milliards de dollars en 2010 à 2,9 milliards de dollars en 2019. Au cours de la même période, il y a eu une baisse moyenne des contributions annuelle provenant des services sur demande tels que Sportsnet PPV et Bell Télé sur demande (-4,8 %), des services de télévision traditionnelle de la SRC/CBC (-3,5 %), de la télévision traditionnelle publique et sans but lucratif (-1,0 %) et de la télévision traditionnelle privée (-0,2 %). Il y a toutefois eu une augmentation moyenne des contributions annuelles provenant des services facultatifs (4,1 %).
Bien que les EDR aient contribué au FAPL (n’existe plus) et au FNLI (qui a remplacé l’ancien Fonds pour la programmation locale dans les petits marchés), la majeure partie de ces contributions au cours des dix dernières années a été dirigée vers l’expression locale, aux Fonds de production indépendants certifiés et au FMC (95 % des contributions des EDR en 2019).
iv. Revenus estimatifs des services sonores et de télévision diffusés par Internet
Description longue graphique
Secteur | Revenus estimatifs | Croissance 2018-2019 |
TCAC de 2015 à 2019 |
---|---|---|---|
Services sonores | 482,5 M$ | +14,0 % | +21,2 % |
Services vidéo | 4,5 G$ | +9,2 % | +26,6 % |
Netflix | 1,5 G$ | +5,6 % | +29,0 % |
Amazon Prime Video | 246,4 M$ | +7,2 % | s. o. |
YouTube | 769,6 M$ | +7,3 % | +38,6 % |
iTunes | 357,3 M$ | +0,5 % | +5,6 % |
Total | 5,0 G$ | +9,7 % | +26,0 % |
Remarque : les revenus de services de vidéo sur demande financée par la publicité (VSDFP) ne comprenaient pas les « revenus des publicités hors diffusion » pour les services vidéo diffusés par Internet.
Les services sonores et vidéo diffusés par Internet, également connus comme les services de contournement, sont fournis aux consommateurs par Internet. Selon l’entreprise de recherche Omdia, ces services ont généré des revenus estimatifs de 5 milliards de dollars au Canada, en 2019.
En ce qui concerne les services sonores diffusés par Internet, la diffusion en continu est la méthode d’accès au contenu qui génère le plus gros des revenus estimés. La croissance estimée des revenus de services sonores diffusés par Internet était de 14 % en 2019, avec un taux impressionnant de croissance annuelle moyenne de 21,1 % depuis 2015.
Par rapport à 2018, les revenus tirés des vidéos diffusés par Internet ont augmenté, selon les estimations, de 9,2 %. La plus grande partie des revenus estimatifs tirés du contenu vidéo diffusé par Internet provient des services de vidéo sur demande par abonnement (VSDA) comme ceux de Netflix et d’Amazon Prime Video.
VSDA fait référence au service de vidéo sur demande par abonnement. Il s’agit d’un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paie des frais d’abonnement pour accéder à une bibliothèque de contenu. Cette catégorie comprend les services qui diffusent le contenu de leur bibliothèque selon un horaire précis (p. ex. Sportsnet Now) et les services qui permettent à l’utilisateur de choisir ce qu’il veut dans un catalogue de contenu disponible, peu importe l’heure de visionnement (p. ex. Netflix).
VSDT fait référence au service de vidéo sur demande transactionnelle. Il s’agit d’un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paie uniquement pour le contenu visionné, mais habituellement il ne paie pas pour accéder au service (p. ex. iTunes, Microsoft Movies & TV, PlayStation Network).
VSDFP fait référence au service de vidéo sur demande financée par la publicité. Il s’agit d’un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client accède en général gratuitement au contenu, mais est exposé à du contenu publicitaire à l’intérieur de la diffusion (p. ex. YouTube).
Une grande majorité de Canadiens continuent de consommer des services de radio et de télévision traditionnelles. En 2019, en moyenne 80 % des Canadiens ont regardé la télévision traditionnelle et 84 % ont écouté la radio traditionnelle n’importe quelle semaine. Bien qu’en croissance constante, la diffusion en continu de contenu sonore et vidéo sur Internet est moins importante, avec 61 % pour les Canadiens consommant les services de télévision diffusés par Internet une semaine donnée, et 42 % pour les Canadiens consommant de la musique en lecture en continu, un mois donné.
Pour obtenir davantage de renseignements sur les services sonores et vidéo diffusés par Internet, et sur la méthodologie, veuillez consulter les graphiques et les tableaux de la radio et la télévision sur le portail des données ouvertes.
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v. Sous le projecteur : Radio commerciale
Radio commerciale (total) |
Stations de radio AM |
Stations de radio FM |
Stations de radio de langue française |
Stations de radio de langue anglaise |
Stations de radio de langue tierce |
|
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de stations ayant produit des rapports |
719 | 119 | 600 | 97 | 596 | 26 |
Revenus | 1 453 M$ | 252 M$ | 1 201 M$ | 245 M$ | 1 161 M$ | 47 M$ |
Croissance des revenus en 2018-2019 |
-4,0 % | -6,4 % | -3,5 % | -3,3 % | -4,4 % | 2,6 % |
Recettes publicitaires locales (% des revenus totaux) |
64,3 % | 74,4 % | 62,2 % | 59,6 % | 64,2 % | 92,6 % |
Recettes publicitaires nationales (% des revenus totaux) |
34,0 % | 23,9 % | 36,1 % | 38,6 % | 34,3 % | 4,1 % |
Marge de BAII | 17,3 % | 3,4 % | 20,2 % | 19,0 % | 17,1 % | 13,0 % |
Part d’écoute | 73,3 % | 12,8 % | 60,5 % | 14,8 % | 57,9 % | 0,6 % |
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
Remarque : Dans le tableau, la part d’écoute est calculée en fonction du nombre total d’heures liées aux stations déclarantes et de la disponibilité des données sur l’auditoire.
En 2019, 719 stations de radio commerciales produisant des rapports ont déclaré des revenus de 1,45 milliard de dollars, soit une baisse de 4 % par rapport à 2018. La marge de rentabilité globale de ces stations de radio commerciales a légèrement diminué, soit de 1 %, passant de 18,3 % à 17,3 %.
Les 600 stations commerciales FM produisant des rapports ont déclaré des revenus de 1,2 milliard de dollars en 2019, représentant 83 % des revenus totaux de la radio commerciale. Comme pour les années précédentes, les stations FM ont une rentabilité supérieure aux stations AM : elles ont déclaré une marge de bénéfice avant intérêts et impôts (BAII) de 20,2 % par rapport aux 3,4 % déclarés par les stations AM.
Les stations commerciales FM dépendent moins des recettes publicitaires locales et plus des recettes publicitaires nationales que les stations AM. Alors que 62 % des revenus des stations FM proviennent de la publicité locale et 36 % de la publicité nationale, ces pourcentages sont respectivement de 74 % et de 24 % pour les stations AM.
Bien que la vaste majorité des revenus soient générés par des stations de radio de langue anglaise, la rentabilité des stations de langue anglaise et de langue française était relativement semblable en ce qui a trait aux marges de BAII, soit 19,0 % et 17,1 % respectivement, et celle des stations de langue tierce était à la traîne, soit 13,0 %. Toutefois, ce qui distingue les stations de radio de langue tierce des stations de radio de langue française et de langue anglaise est la répartition des revenus : 93 % de leurs revenus proviennent de la publicité locale, par rapport à 60 % pour les stations de langue anglaise et à 64 % pour les stations de langue française. De plus, les stations de langue tierce sont principalement concentrées dans les grands marchés, et ont une présence limitée à l’extérieur de ces marchés.
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Composition du marché
En 2019, les cinq principaux groupes de propriété de radio au Canada ont cumulé 63,9 % des revenus totaux de la radio commerciale. Les deux principaux groupes, BCE (109 stations) et Rogers (57 stations) ont généré près de 40 % des revenus totaux de la radio en 2019.
BCE | Cogeco | Corus | Rogers | Stingray | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de stations ayant produit des rapports |
109 | 23 | 39 | 57 | 74 | 302 |
Revenus | 347,1 M$ | 95,7 M$ | 108,6 M$ | 225,6 M$ | 152,0 M$ | 929,0 M$ |
Part des revenus totaux de la radio commerciale |
23,9 % | 6,6 % | 7,5 % | 15,5 % | 10,5 % | 63,9 % |
Revenus des stations de langue française |
92,1 M$ | - | - | - | - | 92,1 M$ |
Revenus des stations de langue anglaise |
255,0 M$ | - | 108,6 M$ | 225,6 M$ | 152,0 M$ | 741,2 M$ |
DCC | 12,3 M$ | 0,4 M$ | 0,5 M$ | 1 M$ | 6,1 M$ | 20,4 M$ |
Part d’écoute sur le marché francophone |
21,0 % | 34,0 % | - | - | - | 55,0 % |
Part d’écoute sur le marché anglophone |
18,0 % | - | 12,0 % | 12,0 % | 10,0 % | 52,0 % |
Source : Divulgation publique des rapports annuels cumulés des grands groupes de propriété, Numeris
Les revenus de Cogeco par marché linguistique ne sont pas publiés pour des raisons de divulgation par retranchement.
Pour 2019, en plus de déclarer la majorité des revenus du secteur de la radio, ces cinq groupes de propriété détenaient la majorité des parts d’écoute dans les marchés francophone et anglophone. Dans le marché francophone, Cogeco et BCE détenaient ensemble 55 % des parts d’heures d’écoute hebdomadaires moyennes : Cogeco en tête avec 34 %, suivie par BCE avec 21 %. Dans le marché anglophone, BCE était en tête avec 18 %, suivie par Rogers, ayant 57 stations, et Corus, ayant 39 stations, chacune à 12 %.
Formules
En 2019, la formule nouvelles/causeries détenait la plus grande part d’écoute dans les marchés francophone et anglophone. Cette formule détenait toutefois une part d’écoute considérablement plus grande dans le marché francophone, avec plus d’un tiers de la part d’écoute, par rapport au marché anglophone, soit moins d’un quart de la part d’écoute.
Les trois principales formules dans le marché francophone détenaient environ 71 % des parts d’écoute : la radio à prépondérance verbale (nouvelles/causeries et Radio-Canada Première combinées) en tête avec 37 %, suivie par la formule adulte contemporain hot avec 19 % et la formule adulte contemporain avec 15 %.
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Bien que les stations de radio de la SRC/CBC ne soient pas considérées comme étant une formule, elles ont été incluses puisqu’elles détiennent une importante part d’écoute.
Les trois principales formules dans le marché anglophone détenaient environ 45 % des parts d’écoute : la radio à prépondérance verbale (CBC Radio One et les nouvelles/causeries) en tête avec 23 %, suivie par les formules country et adulte contemporain détenant 12 % et 10 %, respectivement.
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Bien que les stations de radio de la SRC/CBC ne soient pas considérées comme étant une formule, elles ont été incluses puisqu’elles détiennent une importante part d’écoute.
Les 33 stations de nouvelles/causeries au Canada ont déclaré des revenus totaux de 129 millions de dollars en 2019, ce qui représente une diminution de 5,6 % par rapport à 2018. Ces stations représentaient 4,6 % de toutes les stations de radio commerciales au Canada et ont déclaré 8,9 % des revenus. Même si elles ont déclaré un revenu moyen par station plus élevé que la station de radio commerciale moyenne, étant donné les dépenses d’exploitation plus élevées – la création orale est laborieuse et nécessite plus de ressources à produire que le contenu musicalNote de bas de page 6 , – le BAII moyen des stations qui exploitent cette formule est de 8,0 %, par rapport à la moyenne de 17,3 % des 719 stations de radio commerciales. Les stations de radio AM adoptant la formule causeries partageaient 62 % des revenus de radio de causeries et avaient une marge de BAII moyenne de 4,5 % (par rapport à une marge de BAII moyenne de 3,4 % des 119 stations de radio commerciale AM).
Pour ce qui est de la répartition régionale, 46 % des revenus des stations de radio commerciales adoptant la formule nouvelles/causeries ont été récoltés par les huit stations au Québec. Ces stations ont déclaré un revenu moyen par station de 7,4 millions de dollars en 2019, par rapport à 2,8 millions de dollars pour les 25 stations à l’extérieur du Québec.
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vi. Sous le projecteur : SRC/CBC
Radio de la SRC/CBC
Toutes les stations de radio de la SRC/CBC |
Stations de radio AM de la SRC/CBC |
Stations de radio FM de la SRC/CBC |
|
---|---|---|---|
Nombre de stations ayant produit des rapports |
64 | 14 | 50 |
Revenus | 325,5 M$ | 53,9 M$ | 271,5 M$ |
Croissance des revenus en 2018-2019 |
-0,6 % | 1,7 % | -1,1 % |
Crédits parlementaires (% des revenus totaux) |
96,4 % | 97,4 % | 96,2 % |
Marge d’exploitation | 9,1 % | 8,9 % | 9,1 % |
Part d’écoute | 17,0 % | 3,4 % | 13,6 % |
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
Marché | Formule | Part d’écoute sur le marché francophone |
Part d’écoute sur le marché anglophone |
Part d’écoute globale |
---|---|---|---|---|
Langue française | ICI Radio- Canada Première |
18,0 % | s. o. | 3,6 % |
Langue française | ICI Musique | 5,0 % | s. o. | 1,1 % |
Total – langue française | 23,0 % | s. o. | 4,7 % | |
Langue anglaise | Radio One | s. o. | 14,0 % | 10,1 % |
Langue anglaise | Radio Two | s. o. | 3,0 % | 2,2 % |
Total – langue anglaise | s. o. | 17,0% | 17,0 % | |
Total – SRC/CBC | Toutes les formules | 23,0 % | 17,0 % | 17,0 % |
Tous les marchés | Total (toutes les formules) |
s. o. | s. o. | 100,0 % |
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
La SRC/CBC est le radiodiffuseur public du Canada. Ses 14 stations AM et ses 50 stations FM ont déclaré des revenus de 325,5 millions de dollars en 2019, soit une diminution de 0,6 % par rapport à 2018. En 2019, les crédits parlementaires représentaient 96,4 % des revenus des stations de la SRC/CBC.
De 2014 à 2017, les ventes de publicités nationales ont représenté une source modeste de revenu pour les stations de la SRC/CBC. À leur sommet en 2015, elles représentaient 0,5 % des revenus totaux du radiodiffuseur public. Depuis 2017, la SRC/CBC a cessé de recevoir des revenus provenant de ventes de publicités nationales.
ICI Radio-Canada Première et son équivalant anglophone CBC Radio One sont des services de radio à prépondérance verbale populaires. ICI Radio Canada Première est la deuxième formule de radio la plus populaire avec 18 % de la part d’écoute francophone, alors que CBC Radio One est la formule de radio anglophone la plus populaire avec 14 % des parts d’écoute en anglais. Dans le contexte de l’ensemble du marché de la radio, les programmations radiophoniques de musique et de causeries de la SRC/CBC ont ensemble récolté 17 % du total des parts d’écoute dans les deux langues en 2019 (4,7 % pour les stations de langue française et 12,3 % pour les stations de langue anglaise).
Les services de radio de langue anglaise et de langue française de la SRC/CBC sont disponibles sur les ondes dans les deux langues officielles dans toutes les provinces. Dans de nombreux endroits, ils sont la plus importante source de services de radio sur les ondes pour les Canadiens de langue officielle en situation minoritaire (LOSM). Sans les stations et les réémetteurs de la SRC/CBC, la population de LOSM au Canada perdrait 69 % des services de radio dans leur première langue officielle parlée.
Télévision traditionnelle de la SRC/CBC
Stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC |
Stations de télévision traditionnelle privées |
|
---|---|---|
Nombre de stations ayant produit des rapports |
27 | 93 |
Revenus | 947,0 millions de dollars | 1,554 milliards de dollars |
Fonds pour les émissions locales indépendantes |
21 millions de dollars | |
Croissance des revenus en 2018-2019 | -10,9 % | 0,8 % |
DÉC | 494,1 millions de dollars (52,2 % des revenus) | 669,9 millions de dollars (43,1 % des revenus) |
ÉIN | 231,6 millions de dollars (24,5 % des revenus) | 78,4 millions de dollars (5 % des revenus) |
Nouvelles canadiennes | 122 millions de dollars (12,9 % des revenus) | 374 millions de dollars (24,1 % des revenus) |
BAII/Marge d’exploitation | 11,5 % (marge d’exploitation) | -7,0 % (BAII) |
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaires sur le marché de langue française du Québec |
26,0 millions | 61,8 millions |
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire au Canada (à l’exception du marché de langue française du Québec) |
24,6 millions | 156,2 millions |
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris
En 2019, les revenus combinés des stations de télévision traditionnelle privées et de la SRC/CBC s’élevaient à 2,5 milliards de dollars, diminuant en moyenne de 3,3 % par année à partir de 2015, alors qu’ils affichaient un total de 2,9 milliards de dollars.
Comme mentionné précédemment, les revenus publicitaires (locaux et nationaux) constituent la grande majorité (85 %) des revenus des stations de télévision traditionnelle privées et représentent 20 % des revenus provenant des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC. En 2019, les crédits parlementaires représentaient 72 % des revenus des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC. Au cours des cinq dernières années, les crédits parlementaires alloués aux activités de télévision de la SRC/CBC ont diminué en moyenne de 2,5 % par année, alors que les revenus publicitaires ont diminué en moyenne de 3,8 % par année.
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« Paiements du réseau » : paiements nets aux affiliés en réduction des revenus. Pour les affiliés, cela devrait inclure leur part de recettes nettes du réseau, ou l’inverse, si tel est le cas.
« Infopublicités » : programmation d’une durée supérieure à 12 minutes, alliant le divertissement ou l’information à la vente ou à la promotion de biens ou de services dans un tout presque indiscernable.
« Vente de droits de diffusion » : revenu perçu par la vente ou la diffusion d’une émission produite par un réseau à un autre réseau.
« Fonds pour les nouvelles locales indépendantes » : contributions des EDR visant à aider les stations de télévision locales indépendantes.
« Vente de publicité locale » : revenus tirés de la vente de temps d’antenne par des représentants locaux après déduction des commissions des agences de publicité et des rabais consentis.
« Vente de publicité nationale » : revenus tirés de la vente de temps d’antenne à l’échelle du pays après déduction des commissions des agences de publicité et des rabais consentis.
« Autres » : revenus liés à la radiodiffusion générés par la location des services d’artistes et d’installations techniques.
« Crédits parlementaires » : financement gouvernemental pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’immobilisations.
Pour plus de renseignements sur les revenus de la SRC/CBC, le DÉC, les nouvelles, ÉIN et la part d’écoute pour les services facultatifs, veuillez consulter Données Ouvertes (voir Ensembles de données disponibles dans le portail des données ouvertes).
vii. Ensembles de données disponibles dans le portail des données ouvertes
Un classeur Excel et un zip avec des fichiers CSV lié au présent rapport ont été publié sur le portail Données ouvertes. Ils contiennent les données des graphiques et des tableaux de la présente section du RSC, en plus d’ensembles de données supplémentaires (R-S1 à R-S9) qui proviennent d’éditions antérieures du RSC.
Instructions : Utilisez le tableau ci-dessous pour chercher des ensembles de données disponibles dans le portail Données ouvertes qui sont liés à la présente section du RSC. Lorsque vous aurez trouvé l’ensemble de données, allez sur le page Recherche de données du RSC et téléchargez le classeur Données - Secteur de la radiodiffusion. Cherchez le nom de l’onglet parmi les onglets du classeur Excel pour trouver les données.
Nom d’onglet | Titre |
---|---|
R-I1 | Aperçu des caractéristiques de l’industrie |
R-I2 | Revenus et contributions par grand groupe de propriétaires, par secteur |
R-I3 | Contributions au contenu canadien (millions $), 2014 à 2019 |
R-I4 | Aperçu des revenus estimatifs des services sonores et de télévision diffusés par Internet |
R-G1 | Répartition du total des revenus de la radiodiffusion (en millions de dollars) |
R-G2 | Répartition des revenus par région (milliards $) |
R-G3 | Nombre et part des entités de radiodiffusion par nombre de secteurs où les services sont offerts |
R-G4 | Part des revenus générés par les entités de radiodiffusion, par nombre de secteurs où les services sont offerts |
R-G5 | Contributions au contenu canadien par source (millions $) |
R-G6 | Contributions au contenu canadien par rapport au total des revenus de radiodiffusion (millions $) |
R-G7 | Revenus estimatifs des services sonores diffusés par Internet au Canada (millions de dollars) |
R-G8 | Revenus estimatifs des services vidéo diffusés par Internet au Canada (millions $) |
R-G9 | Revenus des stations de radio commerciales de langue tierce (%) et nombre de stations par marché |
R-G10 | Part d’écoute des formules du marché francophone les plus populaires (en pourcentage de l’écoute totale) |
R-G11 | Part d’écoute des formules du marché anglophone les plus populaires (en pourcentage de l’écoute totale) |
R-G12 | Revenus des stations de radio commerciales adoptant la formule nouvelles/causeries (millions $) |
R-G13 | Revenus des stations de radio commerciales adoptant la formule nouvelles/causeries au Canada (à l’exception du Québec) par rapport aux stations du Québec (millions $) |
R-G14 | Revenus des stations de télévision traditionnelle privées, par source (%) |
R-G15 | Revenus des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC, par source (%) |
R-G16 | Revenus des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC, par source (millions $) |
R-T1 | Aperçu des revenus de radiodiffusion et des contributions au développement du contenu canadien (millions $) |
R-T2 | Aperçu des revenus de la radio, de la télévision et de la distribution de radiodiffusion, ainsi que de la croissance et de la marge du bénéfice avant intérêts et impôts (BAII)/d’exploitation |
R-T3 | Aperçu de la radio commerciale |
R-T4 | Composition du marché de la propriété en radio |
R-T5 | Aperçu de la SRC/CBC, |
R-T6 | Répartition des stations de radio par marché et par formule |
R-T7 | Aperçu des stations de télévision traditionnelle |
R-S1 | Revenus de radiodiffusion (millions $) |
R-S2 | Pourcentage du total des revenus de radiodiffusion, par groupes d’entreprises |
R-S3 | Pourcentage (%) des revenus totaux de la radio commerciale, par radiodiffuseur |
R-S4 | Pourcentage (%) des revenus de la télévision par télédiffuseur |
R-S5 | Revenus totaux de la radiodiffusion par type de service (milliards $) |
R-S6 | Marges BAII et BAIIDA par type de service (%) |
R-S7 | Contributions au développement de contenu canadien (millions $) |
R-S8 | Revenus des stations de radio commerciale, par type de marché (millions $) |
R-S9 | Revenus des stations de télévision traditionnelle détenues et exploitées par la SRC/CBC (millions $) |
viii. Méthodologie
Données recueillies par le CRTC
Les données (statistiques et financières) recueillies par le CRTC proviennent des rapports annuels déposés par les stations de radio commerciales et de la SRC/CBC, les stations de télévision traditionnelle et les services facultatifs et sur demande pour l’année de radiodiffusion se terminant le 31 août 2019.
Les revenus de la SRC/CBC comprennent des crédits parlementaires pour les stations de télévision traditionnelle.
Les rapports annuels pour l’année de radiodiffusion se terminant le 31 août 2019 devaient être déposés au Conseil au plus tard le 30 novembre 2019. Les données reçues après la date de compilation ne sont pas reflétées dans le présent rapport. Les données déclarées pour les années précédentes ont été mises à jour afin de tenir compte des renseignements supplémentaires ou modifiés reçus par le Conseil après le 31 août, date de publication des rapports des années précédentes.
En vertu de la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86, le terme « services facultatifs » englobe maintenant tous les services payants, spécialisés et facultatifs actuellement autorisés, et le terme « service sur demande » englobe maintenant tous les services à la carte et de vidéo sur demande autorisés.
Observateur des technologies média (OTM)
L’OTM mesure l’adoption et l’utilisation des technologies média par les Canadiens à deux moments différents pour surveiller les changements relatifs à la pénétration et à l’utilisation des médias au cours de l’année. Des entrevues téléphoniques sont réalisées auprès d’un échantillon représentatif régional de Canadiens qui ont un service téléphonique filaire et ceux qui comptent exclusivement sur un service téléphonique mobile. Le sondage d’automne a été réalisé auprès de 8 000 Canadiens adultes (4 000 francophones et 4 000 anglophones). Parmi ces 8 000 répondants, 2 976 ont également répondu à un sondage en ligne présenté à l’automne. Un échantillon indépendant de 4 000 Canadiens (2 000 francophones et 2 000 anglophones) répondent au sondage au printemps.
https://mtm-otm.ca/Home
Le RSC utilise les données recueillies dans le sondage d’automne, sauf indication contraire.
Omdia (auparavant Ovum)
Services sonores diffusés par téléchargement
Les revenus de services sonores diffusés par téléchargement sont estimés en fonction des données accessibles au public, comme les rapports annuels d’entreprises, en plus des autres revenus des médias du pays, comme les ventes physiques d’albums de musique et les revenus liés à l’assistance aux spectacles musicaux. Ces estimations sont précisées davantage en utilisant des données sur les abonnements de services sonores en ligne sur le marché comme point de référence.
Dans certains cas où les renseignements ne sont pas disponibles, Omdia a fondé ses estimations sur la part du marché et les revenus du fournisseur de services déclarés dans un pays semblable.
Services de diffusion audio en continu
Les services de diffusion audio en continu sont composés de différents modèles d’affaires pour lesquels différentes méthodologies s’appliquent. Le total des revenus des services de diffusion numérique en continu par abonnement, des services de diffusion numérique en continu de publicités et des services de diffusion audio et vidéo en continu sont additionnés pour déterminer le total des revenus des services de diffusion audio en continu.
- Les revenus des services de diffusion numérique en continu par abonnement (comme Spotify) sont estimés en fonction des données accessibles au public, y compris le nombre d’abonnés et les tarifs de services, notamment les rapports annuels des entreprises et les articles de presse. Ces données sont alors utilisées pour estimer un revenu d’abonnement mensuel moyen par abonné en tenant compte de tous les forfaits offerts par un fournisseur donné et distribués au nombre estimé d’abonnés. Le revenu d’abonnement mensuel estimatif moyen par abonné est ensuite multiplié par le nombre estimé d’abonnés.
- Les revenus des services de diffusion numérique et vidéo en continu de publicités sont estimés en fonction de données accessibles au public sur le trafic, le volume et le prix des publicités ainsi que les prévisions de trafic vidéo et de publicités numériques. Ces estimations sont précisées davantage en fonction du rendement de chaque entité dans d’autres segments de marché vidéo.
Services de VSDA
Les revenus des services par abonnement (VSDA) sont estimés en fonction des données accessibles au public sur le nombre d’abonnés et les tarifs de services, notamment les rapports annuels des entreprises et les articles de presse. Ces données sont alors utilisées pour estimer un revenu d’abonnement mensuel moyen par abonné en tenant compte de tous les forfaits offerts par un fournisseur donné et distribués au nombre estimé d’abonnés. Le revenu d’abonnement mensuel estimatif moyen par abonné est ensuite multiplié par le nombre estimé d’abonnés.
Services de VSDT
Les revenus de services transactionnels (VSDT) sont estimés en fonction des données accessibles au public, comme les rapports annuels des entreprises, en plus des autres revenus des médias du pays, comme les revenus des services de vidéos domestiques et de la télévision payante. Ces estimations sont précisées davantage en utilisant des données sur les abonnements de services vidéo en ligne dans le marché comme point de référence.
Dans certains cas où les renseignements ne sont pas disponibles, Omdia a fondé ses estimations sur la part du marché et les revenus du fournisseur de services dans un pays semblable à celui faisant l’objet de l’analyse.
Services de VSDFP
Les revenus des services axés sur la publicité sont estimés à l’aide des données accessibles au public et, lorsque nécessaire, sur des modèles quantitatifs (basés sur les connaissances des analystes et des hypothèses) sur le chargement et le prix des publicités ainsi que les parts de marchés. Celles-ci sont appliquées aux prévisions de trafic vidéo et de publicités numériques pour générer les revenus estimatifs. Ces estimations sont précisées davantage en fonction du rendement de chaque entité dans d’autres segments de marché vidéo.
Omdia définit les revenus de VSDFP comme des revenus générés par la vente de publicités à l’intérieur de la diffusion (publicités avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion et à l’intérieur du lecteur vidéo) sur Internet. Ceci exclut les publicités hors diffusion (p. ex. les annonces vidéo lues indépendamment du contenu vidéo, telles que les formats d’annonces vidéo dans la page Web et dans le flux des médias sociaux). Ces revenus proviennent des dépenses des annonceurs.
Les revenus de YouTube représentent le revenu de publicités à l’intérieur de la diffusion de YouTube, qui comprend le revenu généré par la diffusion de publicités à l’intérieur de la diffusion (c.-à-d. la publicité avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion et à l’intérieur du lecteur vidéo) sur YouTube. Cela ne comprend pas le revenu généré par l’affichage statique, par la publicité affichée dynamiquement ou la publicité de recherche diffusée sur la plateforme YouTube. Ces revenus proviennent des dépenses des annonceurs.
Les revenus d’entreprises de radiodiffusion représentent le revenu total de publicités à l’intérieur de la diffusion généré par le total combiné des propriétés vidéo en ligne de chaque acteur.
Les revenus de Facebook comprennent les revenus générés par la diffusion de publicités à l’intérieur de la diffusion (c.-à-d. pendant la diffusion) ajoutées dans des vidéos visionnées sur la plateforme Facebook. Cela comprend des vidéos visionnées dans le fil d’actualité, les vidéos proposées et la plateforme de visionnement (Watch) de Facebook récemment lancée. Ces revenus proviennent des dépenses des annonceurs.
Les revenus de publicités hors diffusion comprennent des revenus générés par la diffusion de publicités hors diffusion (c.-à-d. les annonces vidéo diffusées à l’extérieur des lecteurs vidéo). Ils comprennent la publicité vidéo dans le flux de tous les réseaux sociaux. Cela comprend également la publicité vidéo hors diffusion diffusée sur les sites d’éditeurs numériques et la publicité vidéo d’interludes diffusée sur des applications mobiles. Ces revenus proviennent des dépenses des annonceurs.
La publicité vidéo mobile comprend les revenus de publicités à l’intérieur de la diffusion (publicité avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion) et de publicités vidéo hors diffusion diffusées sur Internet et reçues sur des appareils mobiles, visionnées sur ces appareils et formatées pour ceux-ci.
La publicité vidéo sur les ordinateurs de bureau et portatifs comprend les revenus de publicités à l’intérieur de la diffusion (publicité avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion) et de publicités hors diffusion diffusées sur Internet et reçues sur des ordinateurs de bureau et portatifs.
La publicité vidéo pour la télévision connectée comprend les revenus de publicités à l’intérieur de la diffusion (publicité avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion) diffusées sur Internet et reçues sur les télévisions intelligentes, les flux de médias, les consoles de jeux vidéo et les boîtiers décodeurs branchés.
Omdia a rectifié les revenus estimatifs tirés des vidéos diffusés par Internet afin d’inclure des renseignements nouvellement rendus publics provenant d’entités offrant des services et recueillant et percevant des revenus au Canada. Cela pourrait affecter les comparaisons d’une année à l’autre.
Numeris
Les données concernant les cotes d’écoute sont importantes, non seulement pour les intervenants de l’industrie qui utilisent les données pour aider à vendre du temps d’antenne aux annonceurs, mais aussi pour le CRTC qui utilise les données pour évaluer l’efficacité de ses politiques en analysant la portée de la programmation dans l’ensemble du pays et dans divers groupes démographiques.
- Les données sur les cotes d’écoute pour la télévision qui sont fournies par Numeris ont été recueillies à l’aide d’audimètres portatifs portables.
- Les données concernant les cotes d’écoute radio sont fondées sur les données des sondages d’automne par cahiers d’écoute de Numeris partout au Canada, du lundi au dimanche de 5 h à 13 h, auprès de participants âgés de 12 ans ou plus.
Les données de Numeris présentées par marché linguistique divisent le Canada en deux segments : 1) tout le Canada, sauf les répondants francophones au Québec; 2) seulement les répondants francophones au Québec.
Les saisons de télévision utilisées par Numeris sont les suivantes :
- Du 26 août 2013 au 31 août 2014 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
- Du 1er septembre 2014 au 30 août 2015 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
- Du 31 août 2015 au 28 août 2016 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
- Du 29 août 2016 au 27 août 2017 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
- Du 28 août 2017 au 26 août 2018 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
- Du 27 août 2018 au 30 août 2019 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
Définitions
BAII fait référence au bénéfice avant intérêts et impôts.
Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) est un indicateur utilisé pour mesurer le rendement financier. Il est exprimé en pourcentage du total des revenus.
Les contributions au contenu canadien en radiodiffusion comprennent les contributions au titre du développement du contenu canadien (DCC), les dépenses en émissions canadiennes (DÉC), les contributions à la création et à la production d’une programmation canadienne provenant des EDR, et les avantages tangibles issus des transactions de propriété sous la forme de contributions au titre du DCC et de dépenses en DÉC.
Contributions au titre du développement de contenu canadien (DCC) sont des contributions financières faites par les radiodiffuseurs pour appuyer le développement et la promotion de contenu musical et de créations orales canadiens destinés à la radiodiffusion.
Dépenses en émissions canadiennes fait référence aux dépenses qui servent à créer des émissions canadiennes et à assurer une diversité des voix et des intérêts dans notre système de radiodiffusion national. Les objectifs stratégiques de la Loi sur la radiodiffusion sont, entre autres, de favoriser l’épanouissement de l’expression canadienne et de s’assurer que tous les éléments du système de radiodiffusion canadien contribuent, de la manière qui convient, à la création et à la présentation d’une programmation canadienne. C’est pourquoi les radiodiffuseurs canadiens doivent consacrer une partie de leurs revenus et de leurs dépenses de radiodiffusion annuels à la programmation canadienne.
Émissions d’intérêt national (ÉIN) sont les émissions dramatiques et comiques, documentaires de longue durée et émissions canadiennes de remise de prix qui célèbrent les artistes canadiens. En ce qui concerne les radiodiffuseurs de langue française, les ÉIN comprennent également les émissions de musique vidéo et de variétés :
- documentaires de longue durée (catégorie 2b);
- émissions dramatiques et comiques (catégorie 7);
- émissions de musique, danse et variétés de langue française (catégories 8 et 9);
- émissions de remise de prix de langue anglaise (sous-catégorie de la catégorie 11).
IPTV fait référence à la télévision sur protocole Internet comme Bell Télé Fibe et Telus Optik TV, mais exclut les services diffusés par Internet tels que Netflix, Crave et le Club illico.
Les revenus des EDR font référence aux revenus générés par les services de base et facultatifs, et excluent les revenus des services diffusés par Internet, comme Netflix, Crave et Club Illico. Ils incluent toutefois les services IPTV, comme Bell Télé Fibe et Telus Optik TV.
Le satellite de radiodiffusion directe (SRD) fait référence aux fournisseurs de services satellites.
Le terme « services facultatifs » englobe tous les services payants, spécialisés et facultatifs actuellement autorisés, en vertu de la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86.
Le terme « services sur demande » englobe tous les services autorisés à la carte et de vidéo sur demande, en vertu de la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86.
Le total des revenus de la radiodiffusion comprend les revenus de la télévision traditionnelle commerciale privée et de la SRC/CBC, des services de télévision facultatifs et sur demande, de la radio commerciale privée et de la SRC/CBC, de même que des entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR). Sauf indication contraire, ils ne comprennent pas les services diffusés par Internet.
VSDA fait référence au service de vidéo sur demande par abonnement. Il s’agit d’un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paie des frais d’abonnement pour accéder à une bibliothèque de contenu. Cette catégorie comprend les services qui diffusent le contenu de leur bibliothèque selon un horaire précis (p. ex. Sportsnet Now) et les services qui permettent à un utilisateur de choisir ce qu’il veut dans un catalogue de contenu disponible, peu importe l’heure de visionnement (p. ex. Netflix).
VSDFP fait référence au service de vidéo sur demande financée par la publicité. Il s’agit d’un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client accède en général gratuitement au contenu, mais est exposé à du contenu publicitaire (p. ex. YouTube).
VSDT fait référence au service de vidéo sur demande transactionnelle. Il s’agit d’un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paie pour du contenu spécifique, mais ne paie généralement pas pour accéder au service même (p. ex. iTunes, Microsoft Films et télé, et PlayStation Network).
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