ARCHIVED -  Transcript / Transcription - Montréal, Quebec - 2003-02-06

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Providing Content in Canada's Official Languages

Please note that the Official Languages Act requires that government publications be available in both official languages.

In order to meet some of the requirements under this Act, the Commission's transcripts will therefore be bilingual as to their covers, the listing of CRTC members and staff attending the hearings, and the table of contents.

However, the aforementioned publication is the recorded verbatim transcript and, as such, is transcribed in either of the official languages, depending on the language spoken by the participant at the hearing.









TRANSCRIPT OF PROCEEDINGS
FOR THE CANADIAN RADIO-TELEVISION AND
TELECOMMUNICATIONS COMMISSION








TRANSCRIPTION DES AUDIENCES DU
CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION
ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES








SUBJECT / SUJET


Various broadcasting applications further to calls for applications for a broadcasting licence to carry on a radio programming undertaking to serve Montreal, Quebec, Public Notice CRTC 2002-2; Chicoutimi, Quebec, Public Notice CRTC 2002-3; Sherbrooke, Quebec, Public Notice CRTC 2002-4 and Trois-Rivières, Quebec, Public Notice CRTC 2002-5 /

Plusieurs demandes en radiodiffusion suite aux appels de demandes de licence de radiodiffusion visant l'exploitation d'une entreprise de programmation de radio pour desservir Montréal (Québec), Avis public CRTC 2002-2; Chicoutimi (Québec), Avis public CRTC 2002-3; Sherbrooke (Québec), Avis public CRTC 2002-4 et Trois-Rivières (Québec), Avis public CRTC 2002-5











HELD AT: TENUE À:



Palais des Congrès Palais des Congrès

de Montréal de Montréal

Room 524 Salle 524

201 Viger Avenue West 201, avenue Viger Ouest

Montréal, Quebec Montréal (Québec)







February 6, 2003 Le 6 février 2003





Volume 4










Transcripts



In order to meet the requirements of the Official Languages

Act, transcripts of proceedings before the Commission will be

bilingual as to their covers, the listing of the CRTC members

and staff attending the public hearings, and the Table of

Contents.



However, the aforementioned publication is the recorded

verbatim transcript and, as such, is taped and transcribed in

either of the official languages, depending on the language

spoken by the participant at the public hearing.









Transcription



Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur les langues

officielles, les procès-verbaux pour le Conseil seront

bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des

membres et du personnel du CRTC participant à l'audience

publique ainsi que la table des matières.



Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu

textuel des délibérations et, en tant que tel, est enregistrée

et transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues

officielles, compte tenu de la langue utilisée par le

participant à l'audience publique.

Canadian Radio-television and
Telecommunications Commission


Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes




Transcript / Transcription






BEFORE / DEVANT:



Charles Dalfen Chairperson / Président

Andrée Wylie Vice-Chair of Broadcasting/

Vice-Présidente CRTC

Andrée Noël Regional Commissioner for

Quebec / Conseillère

régionale

Joan Pennefather National Commissioner/

Conseillère nationale

Jean-Marc Demers National Commissioner/

Conseiller national





ALSO PRESENT / AUSSI PRÉSENTS:



Robert Ramsay Hearing Manager/

Gérant d'audience

Pierre LeBel Hearing Secretary/

Secrétaire d'audience

Karen Moore Senior Legal Counsel/

conseillère juridique

principale

Sylvie Jones Legal Counsel/

conseillère juridique







HELD AT: TENUE À:



Palais des Congrès Palais des Congrès

de Montréal de Montréal

Room 524 Salle 524

201 Viger Avenue West 201, avenue Viger Ouest

Montreal, Quebec Montréal (Québec)







February 6, 2003 Le 6 février 2003





Volume 4


TABLE OF CONTENTS / TABLE DES MATIÈRES


PAGE / PARA NO.





PHASE I (cont'd)



PRÉSENTATION PAR / PRESENTATION BY



ASTRAL RADIO INC. 973 / 5057



CANADIAN BROADCASTING CORPORATION 1043 / 5419









PHASE II



INTERVENTION PAR / INTERVENTION BY



GILLES LAJOIE ET COLETTE CHABOT 1071 / 5605



GROUPE TVA INC. 1073 / 5622



GLOBAL COMMUNICATIONS LIMITED 1078 / 5648



DIFFUSION MÉTROMÉDIA CMR INC. 1078 / 5650



ABORIGINAL VOICES RADIO INC. 1081 / 5666



CANADIAN HELLENIC CABLE RADIO LTD. 1084 / 5683



RADIO CHALOM 1088 / 5705



ASTRAL RADIO INC. 1089 / 5710



CANADIAN BROADCASTING CORPORATION 1095 / 5750



Montréal, Quebec / Montréal (Québec)

--- L'audience reprend le jeudi 6 février 2003

à 0930 / Upon resuming on Thursday,

February 6, 2003 at 0930

5050 LE PRÉSIDENT: À l'ordre, s'il vous plaît. Order, please. Monsieur le secrétaire?

5051 M. LeBEL: Merci, Monsieur le Président.

5052 Avant de débuter l'ordre du jour comme tel, j'aimerais aviser les participants, et pour le dossier public, que le Groupe TVA Inc. a soumis une lettre au Conseil en date du 5 février 2003, dans laquelle il retirait la demande 2002-0280-5 qui était une demande de nouvelle licence présentée par le Groupe TVA en vue d'obtenir une licence visant l'exploitation d'une station de radio commerciale FM de langue française à Saguenay.

5053 Par conséquent, l'article 14 à l'ordre du jour est retiré de l'agenda de cette audience.

5054 Monsieur le Président, nous entendrons maintenant une demande présentée par Astral Radio Inc. en vue de modifier l'existence de la station de radio CFEI-FM Saint-Hyacinthe.

5055 La titulaire propose d'augmenter la puissance apparente rayonnée de 3 000 à 33 200 watts. Cette augmentation de puissance occasionnera un changement de classe, soit de A à B.

5056 Vous disposez de 20 minutes pour faire votre présentation.

PRÉSENTATION / PRESENTATION

5057 M. PARISIEN: Merci. Monsieur le Président, mesdames et monsieur les conseillers, membres du Conseil.

5058 Je suis Jacques Parisien, président d'Astral Radio.

5059 M'accompagnent aujourd'hui : à ma droite, Luc Sabbatini, vice-président exécutif d'Astral Radio; à ma gauche se trouve Jean Martin, le directeur général de nos stations de Trois-Rivières et superviseur du marché de Saint-Hyacinthe; ainsi que maître Claude Laflamme, vice-présidente affaires juridiques et réglementaires, Astral Radio.

5060 Derrière moi à ma gauche, vers la droite : Michel Arpin, conseiller principal, affaires réglementaires et gouvernementales chez Astral Média; et se joindra à lui sous peu monsieur Jean Fréchette, notre ingénieur-conseil dans le dossier.

5061 Comme vous le savez, Monsieur le Président, la demande que nous venons défendre devant vous aujourd'hui est de nature différente de celles que vous avez entendues depuis le début de cette audience.

5062 Astral Radio ne vient pas solliciter une nouvelle licence de radio dans le marché de Montréal. Nous sommes ici pour demander au Conseil l'autorisation d'augmenter la puissance de notre station de Saint-Hyacinthe, CFEI-FM, pour lui permettre de mieux desservir sa zone de desserte déjà autorisée en Montérégie.

5063 Si nous nous retrouvons dans le même processus compétitif que les requérantes à une nouvelle licence, c'est qu'au plan technique il y a incompatibilité entre notre demande d'augmentation de puissance pour CFEI et l'octroi d'une nouvelle licence dans le marché de Montréal à la fréquence 106,3.

5064 Une fréquence qui est convoitée par deux requérantes et que d'autres demandeurs pourraient vouloir considérer si leur premier choix de fréquence ne recevait pas l'aval du Conseil.

5065 Au cours de cette brève présentation orale, nous tenterons d'expliquer, dans un premier temps, pourquoi il nous apparaît essentiel de permettre à CFEI de couvrir adéquatement l'ensemble de sa zone de desserte et d'améliorer son service à la communauté.

5066 Dans un second temps, nous exposerons les motifs qui, à notre avis, justifieraient le Conseil de privilégier notre demande plutôt que d'octroyer la fréquence 106,3 à une nouvelle station de Montréal.

5067 Mais avant, je vais demander à Jean Martin de rappeler l'historique de CFEI et nos projets quant à son avenir.

5068 M. MARTIN: Merci, Jacques. CFEI-FM a été autorisée en 1987 à la fréquence 106,5 et est entrée en ondes en mars 1988. Basée à Saint-Hyacinthe, la station a été d'emblée autorisée à desservir un territoire qui englobait 2 des 15 divisions de recensement de la Montérégie, à savoir :

5069 La division de recensement « Les Maskoutains » qui comprend Saint-Hyacinthe et les municipalités avoisinantes, notamment Saint-Barnabé, Sainte-Rosalie, Saint-Dominique, Sainte-Madeleine et La Présentation.

5070 Et la division de recensement « Vallée du Richelieu » qui comprend la région de Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, incluant notamment Saint-Mathieu-de-Beloeil, McMasterville, Sainte-Julie, Saint-Basile, Otturburn Park et Saint-Bruno, aujourd'hui un arrondissement de la nouvelle ville de Longueuil.

5071 Toutefois, cette zone de desserte est ponctuée au sud-ouest d'obstacles naturels, dont les monts Saint-Hilaire, Saint-Bruno et Rougemont. Si bien que CFEI n'a jamais réussi jusqu'à maintenant à offrir un signal de haute qualité aux résidants de la région de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire, ce qui a contribué à limiter son potentiel de croissance comme sa capacité de bien desservir l'ensemble de la communauté.

5072 Les précédents propriétaires de CFEI, conscients que ce problème devait impérativement être résolu pour assurer le développement à long terme de la station, ont demandé au Conseil, en 1996, l'autorisation de déménager l'antenne de la station de Saint-Hyacinthe vers le mont Rougemont.

5073 Le Conseil a approuvé cette demande. Cependant, la titulaire d'alors n'a pas réussi à finaliser une entente avec les propriétaires de la tour du mont Rougemont, et le projet ne s'est jamais concrétisé. Si bien qu'en 1999, les anciens propriétaires ont demandé au Conseil de revenir aux paramètres d'origine.

5074 Depuis, Astral Radio a été autorisée à acquérir CFEI-FM en août 2001.

5075 Au moment où Astral Radio a déposé son offre d'achat de CFEI, le 8 décembre 2000, notre projet était d'en faire une station majeure du groupe de stations FM de format « nostalgie ».

5076 Comme vous le savez, Monsieur le Président, l'occasion d'acquérir les stations de Télémédia s'est ensuite présentée au printemps 2001, et nous l'avons saisie.

5077 Depuis, Astral a donc dû revoir sa stratégie quant à l'avenir de CFEI. Notre projet est maintenant d'en faire une station régionale forte qui répond aux besoins locaux de la portion de la Montérégie que nous sommes autorisés à desservir.

5078 Nous sommes convaincus qu'il y a un besoin dans la communauté pour une telle station et nous sommes également persuadés que c'est là la meilleure stratégie pour récupérer une part de l'écoute très importante qui va actuellement aux stations hors marché, principalement en provenance de Montréal.

5079 Pour ce faire, nous prévoyons investir des sommes importantes pour changer le format musical de la station, pour mettre en place une nouvelle marque et pour améliorer l'ensemble de notre programmation locale afin d'enraciner davantage la station dans son milieu.

5080 Une telle stratégie ne pourra réussir et de tels investissements ne seront justifiés sur une base d'affaires qu'à la condition que CFEI soit en mesure de rejoindre adéquatement, avec un signal de qualité, l'ensemble des auditeurs de sa zone de desserte autorisée.

5081 Pour atteindre cet objectif, Astral s'est trouvée devant le choix suivant :

5082 Soit reprendre les négociations avec les propriétaires de la tour du mont Rougemont, afin de mettre en oeuvre un déménagement d'antenne; ou

5083 Soit explorer d'autres avenues permettant d'atteindre le même objectif à partir du site d'antenne existant.

5084 Nous tenons à souligner, Monsieur le Président, que, selon notre ingénieur-conseil, ces deux options ont la même incidence en ce qui a trait à la disponibilité de fréquences à Montréal. En ce sens que toutes deux auraient pour effet de rendre les fréquences 106,3 et 106,7 MHz impropres à l'implantation d'une nouvelle station FM devant desservir le marché de Montréal.

5085 Il est donc faux de prétendre que nous avons choisi la seconde option dans le but d'empêcher des groupes de radio concurrents de s'implanter à Montréal à la fréquence 106,3 ou 106,7, et ce, puisque la mise en application de l'option qui avait déjà été approuvée par le Conseil aurait eu le même effet.

5086 Si nous avons retenu la seconde option, c'est tout simplement parce qu'elle nous paraissait plus avantageuse en termes d'immobilisation, de coûts d'opération et de proximité avec les studios de la station, tout en nous permettant d'éviter l'écueil rencontré par notre prédécesseur.

5087 M. PARISIEN: Les raisons économiques qui nous amènent à vouloir améliorer la couverture de notre zone de desserte autorisée sont évidentes. CFEI est une station indépendante, dont la rentabilité est marginale et qui est promise à un sombre avenir si rien ne change.

5088 Pour pouvoir la revitaliser, la relancer, la remettre sur le chemin de la rentabilité, nous devons consentir des investissements importants. Des investissements que seul un potentiel de revenus publicitaires accru peut justifier.

5089 Mais nos raisons ne sont pas qu'économiques.

5090 Des enjeux importants existent aussi aux plans social et culturel, ainsi qu'en termes de qualité de service à la communauté.

5091 Comme nous l'avons souligné dans notre demande initiale, et comme l'ont confirmé plusieurs intervenants en appui à notre demande, le territoire que nous voulons desservir constitue une unité organique à plusieurs titres.

5092 Que ce soit en termes de services sociaux et de santé, de réseaux scolaires et communautaires, d'administration de la justice ou de structure du diocèse, les divisions de recensement de « Maskoutains » et de la « Vallée du Richelieu » appartiennent sociologiquement à une même unité.

5093 Il est important qu'une station à vocation régionale comme CFEI puisse rejoindre efficacement et mettre en relation toutes les composantes de cette communauté.

5094 Nous voulons qu'elle devienne le point d'ancrage comme le point de référence pour l'ensemble des collectivités locales qu'elle est autorisée à desservir, comme elle l'a été d'ailleurs lors de la crise du verglas.

5095 Si le Conseil consent à l'augmentation de puissance demandée, CFEI pourra enfin desservir efficacement la région de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire sans rien sacrifier, au contraire, à la qualité de son signal dans la région de Saint-Hyacinthe.

5096 La population de son périmètre de rayonnement primaire ou urbain passera de 63 000 à 109 000 personnes approximativement, ce qui lui fournira des assises financières et communautaires plus solides, ce qui sera profitable tant pour la station que pour les collectivités locales desservies.

5097 Cela sera profitable également pour l'industrie québécoise de la musique, puisqu'en contrepartie de l'accroissement de la taille de son marché primaire CFEI est disposée à accepter d'être considérée comme une station desservant un marché de taille moyenne plutôt que petit, ce qui fera passer sa contribution au développement des talents canadiens de 400 $ à 3 000 $ annuellement. Cette contribution sera versée à Musicaction.

5098 Par ailleurs, nous croyons que l'approbation de notre demande n'aurait pas d'effets négatifs indus sur le processus d'attribution de nouvelles licences dans le marché de Montréal.

5099 En effet, le Conseil a reçu dix demandes de nouvelles licences pour le marché de Montréal et une demande d'ajout d'un réémetteur pour la station Radio One de Radio-Canada. Ces 11 demandes proposent l'utilisation de 7 fréquences distinctes : 5 sur la bande FM et 2 sur la bande AM.

5100 Le Conseil dispose donc d'un éventail de choix, tant en termes de projets que de fréquences disponibles. Un éventail qui, selon nous, excède très largement le nombre des nouvelles stations de radio que le marché de Montréal pourrait absorber concurremment.

5101 Nous soumettons que l'acceptation de notre demande ne porterait donc pas préjudice au processus d'attribution de licences en cours.

5102 Quelle que soit la décision du Conseil sur le ou les nouveaux projets qui méritent d'être retenus, il y aura suffisamment de fréquences disponibles pour les accommoder.

5103 À l'inverse, l'octroi de la fréquence 106,3 à une nouvelle station de Montréal aurait pour effet d'empêcher à jamais CFEI de mettre en oeuvre un plan de couverture adéquate de sa zone de desserte autorisée à partir de sa fréquence actuelle, 106,5.

5104 Il n'existe aucune autre fréquence FM disponible pour desservir adéquatement les régions de Saint-Hyacinthe, de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire.

5105 Nous considérons qu'il est dans l'intérêt du public, comme dans celui du système de la radiodiffusion canadienne, que les communautés qui résident en périphérie des grands centres urbains puissent continuer de bénéficier de stations de radio locales dynamiques, solidement enracinées dans la collectivité et en bonne santé financière.

5106 Nous croyons que cela est aussi dans l'intérêt des annonceurs locaux, qu'il s'agisse de commerces, d'entreprises, d'intervenants sociaux ou de services publics.

5107 C'est pourquoi nous soumettons respectueusement que l'approbation de la demande de CFEI constituerait dans les circonstances présentes un meilleur usage des fréquences publiques que l'allocation des fréquences 106,3 ou 106,7 à une nouvelle station de Montréal.

5108 Je vous remercie de votre attention. Nous serons maintenant heureux de répondre à vos questions.

5109 LE PRÉSIDENT: Merci beaucoup. Madame la Vice-Présidente Wylie?

5110 Mme WYLIE: Merci, Monsieur le Président. Bonjour, monsieur Parisien et vos collègues; bonjour, madame.

5111 Il est évident que notre discussion va tourner autour la nouvelle aire de desserte qui serait le résultat d'une approbation de cette demande. Et vous vous êtes penchés dans votre présentation ce matin sur l'utilisation des fréquences, mais il reste quand même qu'il y aura des revendications des radiodiffuseurs dans certains marchés qui seraient atteints par votre station si l'accroissement de puissance était approuvé.

5112 Alors, il y a donc deux volets aux revendications. Une, c'est que la fréquence serait utilisée peut-être... et c'est compétitif; et l'autre, c'est qu'on pourrait discuter si oui ou non vous atteindriez des marchés avec la nouvelle aire de desserte qui seraient compétitifs avec les stations existantes. D'accord?

5113 Alors, ce sont ces deux volets que nous devrons discuter. Donc, commençons avec cette notion de : Quelle est la zone de desserte qui vous a été autorisée? Encore ce matin, vous nous dites que l'objectif de la demande c'est :

« ... de mieux desservir (à la page 2) sa zone de desserte déjà autorisée en Montérégie. »

5114 (Tel que lu)

5115 Et dans la demande, nous avons à différents endroits ce qui semblerait être une définition de ce qu'est cette zone de desserte, et j'inclus évidemment la décision du Conseil que vous citez, la décision en 1996, qui parlait d'une approbation à ajouter ou de changer le site pour atteindre la région Beloeil-Saint-Hilaire.

5116 C'est ce qu'il y a dans la décision et que vous reprenez comme étant une reconnaissance par le Conseil que Beloeil-Saint-Hilaire était dans votre zone de desserte.

5117 Et vous, dans votre mémoire complémentaire, à l'article 3.4, vous parlez de Beloeil, Saint-Hilaire, Sainte-Julie, Saint-Bruno.

5118 Et dans la réponse à notre lettre de lacunes, à la question 7, vous parlez de Beloeil, Saint-Hilaire, la vallée du Richelieu. Et à la réponse à la question 2, vous parlez de Beloeil, Saint-Bruno, Otturburn Park et Saint-Hilaire.

5119 Et ce matin, encore une fois, vous avez repris ce qu'était votre zone de desserte autorisée en parlant de la vallée du Richelieu, les régions de Saint-Hyacinthe, de Beloeil, de Mont-Saint-Hilaire; et dans l'annexe 1 à votre présentation, Saint-Hyacinthe, Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, McMasterville, Sainte-Julie, Saint-Basile, Otturburn Park et Saint-Bruno.

5120 Est-ce qu'à votre avis Boucherville est dans la zone de desserte?

5121 M. PARISIEN: Effectivement, la description géographique de la zone de desserte peut porter à confusion, et peut-être que nous devrions l'éclaircir dès le début, comme ça on va savoir exactement sur quelle patinoire on joue.

5122 Mme WYLIE: Peut-être ce serait plus facile d'essayer de cerner les endroits qui sont mentionnés et qui sont un peu plus à l'ouest de Saint-Hyacinthe en premier, parce que c'est difficile de parler de zone de desserte quand il y a des revendications que la puissance vous amènerait en dehors, sans parler de municipalités, de villes.

5123 Alors, j'ai une carte devant moi. Je ne connais pas la région aussi bien que madame Noël, mais il y a quand même une carte et je vous demande : Est-ce que Boucherville est dans la zone de desserte?

5124 M. PARISIEN: La réponse spécifiquement à la question Boucherville : oui, Boucherville étant un arrondissement de la nouvelle ville de Longueuil qui est dans la zone de desserte.

5125 Mme WYLIE: Brossard?

5126 M. PARISIEN: Brossard, non, madame.

5127 Mme WYLIE: Longueuil?

5128 M. PARISIEN: Quel Longueuil? Le Vieux-Longueuil ou le Nouveau-Longueuil? Parce qu'avec la refonte municipale, la ville de Longueuil maintenant comprend quelques arrondissements que je suggère pour le moment que nous identifiions plutôt les arrondissements que la ville. Alors, si vous me demandez Brossard : non. Si vous me demandez Boucherville : oui. Si vous me demandez le Vieux-Longueuil, la réponse c'est : la zone de desserte va le couvrir, oui.

5129 Mme WYLIE: Mais, monsieur Parisien, il faut établir au départ que l'augmentation de puissance ne demande pas au maire de Longueuil si c'est le Vieux-Longueuil ou le Nouveau-Longueuil. Alors, l'agrandissement de Longueuil comme municipalité a peut-être peu à faire avec votre zone autorisée au départ.

5130 Quand les municipalités changent, est-ce que ça change la zone de desserte? Vous pouvez faire cet argument, évidemment, mais...

5131 M. PARISIEN: Mais ce n'est pas ça que je fais. Ce que je suggère, madame, c'est que si vous me parlez de la nouvelle ville de Longueuil, je dois vous répondre que notre zone de desserte la couvrira en partie seulement.

5132 Mme WYLIE: Et Montréal?

5133 M. PARISIEN: Et Montréal, pas dans la zone de desserte, non. J'aimerais quand même répondre à la première partie de votre question en nommant les arrondissements ou les municipalités qui sont inclus dans la zone de desserte, puis je vais demander à Michel Arpin s'il peut vous en faire la nomenclature.

5134 M. ARPIN: En fait, la nomenclature principale c'est celle qui se trouve à l'annexe 1 de notre présentation orale, et il y a des motifs qui sont sous-jacents à cette nomenclature-là, c'est qu'ils ont des intégrations avec Saint-Hyacinthe.

5135 Ainsi, la région de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire, pour parler de celle-là en premier, bien, elle est associée à la zone du réseau de la santé Richelieu-Yamaska. Sa population est desservie par le même centre hospitalier.

5136 Dans le cas du district judiciaire de Saint-Hyacinthe, il comprend également les villes de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire.

5137 Le cégep de Saint-Hyacinthe dessert la vallée du Richelieu. Et les élèves de Boucherville, de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire et de Saint-Bruno, une bonne partie est desservie par le cégep de Saint-Hyacinthe.

5138 La ville de Saint-Hyacinthe, elle, elle est confrontée à un problème d'espace disponible pour la construction résidentielle. C'est le plus grand centre agroalimentaire au Canada, et les investissements en constructions résidentielles débordent largement vers d'autres localités, dont notamment Saint-Bruno, Saint-Basile, Boucherville et Beloeil.

5139 Donc, il y a une commutation de travailleurs qui travaillent à Saint-Hyacinthe mais n'habitent pas dans la ville de Saint-Hyacinthe même, mais plutôt sur la portion ouest de la vallée du Richelieu.

5140 Le diocèse de Saint-Hyacinthe également, au plan ecclésiastique, englobe également une portion de la vallée du Richelieu.

5141 M. PARISIEN: Donc, si vous me permettez, dans l'annexe 1, lorsque nous parlions des deux zones de recensement qui sont couvertes par la desserte, la première zone c'est « Les Maskoutains », et ça comprend, entre autres, Saint-Hyacinthe, Saint-Barnabé, Saint-Pie, Sainte-Rosalie, Saint-Dominique, Sainte-Madeleine et La Présentation.

5142 La deuxième zone recensée, c'est la « Vallée Richelieu », qui comprend Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Mathieu-de-Beloeil, McMasterville, Sainte-Julie, Saint-Basile, Otturburn Park et Saint-Bruno.

5143 M. ARPIN: C'est ce que nous on considère comme notre zone primaire, et vous allez noter qu'il n'a pas mentionné Boucherville, il n'a pas non plus mentionné Varennes et Sainte-Julie qui, elles, font partie d'une autre zone qui s'appelle « La Jammerais ».

5144 Mais notre signal sera aussi, de manière un peu secondaire, dans ce même territoire-là.

5145 Mme WYLIE: Le problème c'est toujours la ville de Longueuil qui est la plus grande ville que je ne vois pas à l'annexe 1...

5146 M. PARISIEN: Non.

5147 Mme WYLIE: ... et qui est celle qui sera le plus revendiquée. Bon.

5148 M. ARPIN: Il y a des motifs pour lesquels la vieille ville de Longueuil ne sera jamais desservie par notre projet. La vieille ville de Longueuil, c'est une cuvette qui descend vers le fleuve. Donc, le signal de n'importe quelle station qui est située sur la Rive-Sud passe par-dessus Longueuil.

5149 Le Conseil doit se rappeler qu'il y a eu une station qui a été implantée au mont Saint-Bruno et qui avait comme mandat de desservir la Rive-Sud. Le Conseil a autorisé son déménagement sur la tour du mont Royal parce que pour avoir ligne de vue sur la Rive-Sud, il était préférable d'être situé à Montréal que d'être situé directement sur la Rive-Sud.

5150 Donc, le signal de CFEI, même si les cartes de rayonnement constituées, rédigées par les ingénieurs en vertu des règles de procédure d'Industrie Canada démontrent que la vieille ville de Longueuil va être sous le parapluie du signal, la réalité c'est que le signal passe par-dessus la ville.

5151 Mme WYLIE: Maintenant, dans votre mémoire complémentaire, vous donnez sous la rubrique « Objectifs poursuivis » :

« Un signal de meilleure qualité à Beloeil, Saint-Hilaire et Saint-Bruno grâce à l'extension du périmètre de rayonnement optimal de la station. »

5152 (Tel que lu)

5153 Est-ce que vous avez effectué des tests d'ingénierie dans ces municipalités pour déterminer que la qualité du signal était inacceptable?

5154 M. ARPIN: Plusieurs auditeurs nous font la remarque. On n'a pas fait de relevés spécifiques, mais on n'a qu'à voir qu'il y a trois montagnes qui bloquent le signal, dont deux principales, le mont Saint-Hilaire et le mont Saint-Bruno, et de manière un peu secondaire, le mont Rougemont.

5155 Ce sont effectivement des montagnes majeures qui font en sorte que le signal de la station, à partir du site actuel, a une mauvaise propagation en direction de l'ouest.

5156 Une des solutions qu'on propose, c'est par l'augmentation de puissance de chercher à améliorer, à partir du site actuel, d'améliorer notre territoire primaire pour enfin rejoindre ses auditeurs.

5157 Mme WYLIE: Mais de fait, vous n'avez pas fait de tests d'ingénierie pour déterminer quelle était exactement la qualité du signal ou le manque de qualité du signal à la puissance du moment dans ces municipalités?

5158 M. ARPIN: Non, nous n'avons pas fait de relevés.

5159 Mme WYLIE: C'est plutôt des plaintes ou des anecdotes.

5160 M. ARPIN: Exact.

5161 Mme WYLIE: Maintenant, vous avez fait des tests à date sur la croissance ou l'amélioration du signal du même emplacement, du même site d'antenne et à la même fréquence ou vous n'avez que la couverture hypothétique que vous nous avez déposée? Avez-vous fait des tests de votre site à cette puissance-là?

5162 M. ARPIN: Non. On ne peut pas le faire, ça nous prendrait votre autorisation ainsi que celle d'Industrie Canada pour pouvoir augmenter la puissance, et on n'a pas d'ailleurs...

5163 Mme WYLIE: Ah! ce n'est pas possible de faire des tests en avance avec...

5164 M. ARPIN: Des équipements de simulation?

5165 Mme WYLIE: Oui?

5166 M. ARPIN: Théoriques, que les ingénieurs peuvent utiliser, mais pas avec de la transmission.

5167 JEAN FRÉCHETTE: Je peux peut-être ajouter que les courbes théoriques d'Industrie Canada nous montrent bien, si vous regardez le premier contour qui est vraiment le contour qui s'applique aux villes, finalement, à un territoire qui est citadin ou urbain, où il y a, par exemple, une densité de population importante, alors ce premier contour-là se déplace de façon importante vers le mont Saint-Hilaire, ce qui est le but de l'exercice.

5168 Mme WYLIE: Maintenant, vous avez mentionné dans votre demande, et encore ce matin, qu'un déplacement vers Rougemont serait celui qui a été autorisé qui n'a pas été mis en oeuvre par le propriétaire prédécesseur, votre prédécesseur, est-ce que vous avez essayé de vous déplacer sur Rougemont?

5169 M. ARPIN: En fait, on a fait de nombreux scénarios d'ingénierie. Un scénario sur le mont Rougemont est toujours possible, mais pas à la puissance qu'il avait été autorisé de 640 watts. Si vous regardez le mémoire technique de la demande de 1996, vous constatez que la ville de Saint-Hyacinthe est marginalement couverte par le 3 millivolts par mètre.

5170 En fait, dans la réalité les gens de Saint-Hyacinthe se seraient plaints de la qualité du signal si ce plan-là avait été... en fait été autorisé, mais avait été implanté. C'est heureux qu'il ne l'ait pas été parce que ça aurait été un désastre pour l'écoute à Saint-Hyacinthe.

5171 Oui, il est possible de s'implanter au mont Rougemont, mais à une puissance accrue par rapport à celle qui était autorisée en 1996, et qui pourrait à la fois couvrir les territoires dont on vous a parlé.

5172 Ceci étant dit, la préoccupation que vous avez par rapport à Montréal serait accrue parce que la couverture sur l'île de Montréal serait plus grande que celle que nous proposons en utilisant de manière optimale la fréquence 106,5 au mont Rougemont.

5173 Mme WYLIE: Maintenant, dans une lettre de lacunes à la question 4, suite aux questions du personnel, vous avez dit ce qui suit :

« Nous sommes prêts à prendre l'engagement de ne pas développer les marchés de Montréal, Saint-Jean et Iberville.

Cependant, Astral souhaite conserver la clientèle acquise depuis plusieurs années dans ces trois marchés. » (Tel que lu)

5174 Votre signal rejoint donc déjà ces marchés, puisque vous semblez pouvoir y vendre de la publicité?

5175 M. PARISIEN: Oui, le signal rejoint ces marchés. Pas de façon très efficace, mais il rejoint ces marchés. Et très souvent, ce sont des commerçants qui veulent annoncer à des auditeurs qui ne sont pas dans leur marché mais qui sont dans le reste de la desserte.

5176 Mme WYLIE: Avant de passer, justement, à une discussion de l'effet sur le marché, et pour vous et pour ceux qui oeuvrent déjà dans ces marchés... je me réfère au document d'Industrie Canada que vous avez déposé, et on parle là d'interférences mutuelles avec la demande Global et la demande Genex, et possiblement qu'il y aurait du brouillage aussi au mont Orford.

5177 Est-ce que vous avez eu d'autres discussions à l'effet que ce brouillage serait acceptable ou si on est là où on en était quand les documents ont été déposés, ce qui inclut, je crois, justement, des interventions que nous entendrons plus tard ou... Je ne me souviens si elles sont comparaissantes par Global...

5178 Est-ce qu'il y a quelque chose de nouveau dans ce domaine-là, puisque Industrie Canada semble nous dire que si les parties étaient prêtes à accepter l'interférence ce serait possible, si je comprends bien.

5179 M. ARPIN: Si vous me permettez, je vais répondre, je vais apporter deux éléments de réponse. Mais avant, vous m'aviez posé tantôt la question concernant des aires de transmission différentes, mais vous m'avez aussi posé une question concernant les propriétaires du site du mont Rougemont.

5180 Nous avons eu des discussions avec le propriétaire du site du mont Rougemont, mais tout comme l'ancien propriétaire, au moment où on se parle, la possibilité d'en arriver à une entente pour s'implanter au mont Rougemont ne nous apparaît pas réelle, en tout cas à court terme. Nos discussions n'ont pas été concluantes à ce jour, pour compléter cette question-là.

5181 Pour revenir à la question de l'interférence, commençons par celle du mont Orford. Nous ne croyons pas avoir de problème d'interférence avec notre projet avec quelque station que ce soit qui serait implantée au mont Orford ou qui serait actuellement sous étude par le Conseil.

5182 Je sais que Radio-Canada vous demande de s'implanter au 106,9, notre ingénieur a été en contact avec l'ingénierie de Radio-Canada, et ils s'entendent l'un et l'autre pour se dire qu'il n'y a pas d'interférence entre notre projet et celui de Radio-Canada.

5183 Pour ce qui est des projets de Genex et de Global, ils sont totalement incompatibles avec notre projet. Si le Conseil y consent, le Conseil ne peut pas attribuer la fréquence 106,3 ou 106,7, Global mentionne 106,7 comme étant une alternative, ni l'une ni l'autre ne peuvent être allouées.

5184 Si le Conseil nous disait de nous implanter au mont Rougemont ou de chercher à nous entendre éventuellement avec le propriétaire, ce qui n'est pas nécessairement exclu mais qui est loin d'être réalisé, le Conseil ne pourrait pas attribuer les fréquences 106,3 ou 106,7 dans la région de Montréal. Donc, elles sont totalement incompatibles.

5185 Mme WYLIE: Alors, pour ce qui est du mont Rougemont, si je vous comprends bien, vous avez parlé au propriétaire et il demeure les mêmes difficultés d'entente, il y aurait une possibilité que ça réduise la qualité du service à Saint-Hyacinthe même et que l'aire de desserte à l'ouest de Saint-Hyacinthe soit encore plus...

5186 M. ARPIN: Plus forte sur Montréal. Il y a deux éléments dans votre réflexion. S'implanter au projet de 1996 à 640 watts signifie que la ville de Saint-Hyacinthe sera marginalement desservie. Il y aurait un service de mauvaise qualité dans Saint-Hyacinthe même et à l'est de Saint-Hyacinthe, où il y a quand même des populations qui reçoivent actuellement CFEI.

5187 Mais pour maintenir la même qualité de signal à Saint-Hyacinthe, il faut absolument avoir une augmentation de puissance; celle qu'on a étudiée est une augmentation qui serait à quelque chose autour de 8 000 watts sur le mont Rougemont, et cette option-là nous montre qu'on couvrirait davantage l'île de Montréal, surtout la partie habitée de l'île de Montréal. Théoriquement sur les cartes d'Industrie Canada...

5188 La réalité avec les interférences radioélectriques, avec toutes les énergies qui émanent des villes de Longueuil ou de Montréal, ferait probablement que ce signal-là serait de très mauvaise qualité, mais selon les cartes vous verriez que ça couvre une partie plus vers l'ouest de l'île de Montréal, qui est la portion la plus habitée de l'île de Montréal.

5189 Mme WYLIE: Je vous citais plus tôt votre réponse à nos lacunes qui disait que vous étiez prêts à accepter de ne pas développer certains marchés, c'est-à-dire Montréal, Saint-Jean et Iberville. Qu'entendez-vous par « développer ces marchés »?

5190 M. PARISIEN: Ce que nous entendons par « développer ces marchés », c'est d'avoir une force de ventes publicitaires active dans ces marchés qui sollicitent assidûment des revenus publicitaires.

5191 Mme WYLIE: Et à cette même réponse, à la question 4, vous dites :

« Cependant, Astral souhaite conserver la clientèle acquise. » (Tel que lu)

5192 Est-ce qu'il s'agit de continuer à vendre la publicité à vos clients existants mais pas à de nouveaux clients?

5193 M. PARISIEN: Exactement, oui.

5194 Mme WYLIE: Et ça, c'est même à Montréal?

5195 M. PARISIEN: Ça, c'est pour les clients qui sont présentement diffusés sur Saint-Hyacinthe. Je vous mentionnerai en même temps que c'est très marginal.

5196 Mme WYLIE: Mais si, avec un meilleur signal, les ventes à ces clients s'amélioraient, ça, ce serait quand même garder la clientèle acquise ou développer le marché, si c'était le même annonceur?

5197 M. PARISIEN: Notre engagement, c'est de ne pas solliciter de nouveaux clients. Donc, si c'est elle-même...

5198 Mme WYLIE: Je parlais des clients existants.

5199 M. PARISIEN: Les clients existants, ce que nous proposons, c'est de pouvoir continuer à les servir.

5200 Mme WYLIE: Alors, il est fort possible qu'ils augmenteraient leur achat de temps d'antenne avec une couverture améliorée dans ces marchés, incluant Montréal?

5201 M. PARISIEN: Oui, c'est possible. Mais je vous rappelle que c'est, encore une fois, très marginal.

5202 Mme WYLIE: Maintenant, vous indiquez que la situation de Longueuil est différente, et vous expliquez, comme monsieur Arpin l'a fait encore ce matin, que maintenant il n'y a pas de station locale à Longueuil, ce qui est revendiqué évidemment par, je suppose, la station communautaire qui, je comprends, existe et que :

« Le marché de Longueuil est dynamique et peut supporter la sollicitation en provenance des stations de Montréal... »

5203 (Tel que lu)

et caetera. Même si au moins une partie de Longueuil ne fait pas partie de la zone de desserte, et ce n'est certainement pas dans la décision 96 qu'il y a eu une reconnaissance que ça en faisait partie, et qui n'est pas non plus dans votre annexe ce matin, nous avons entendu plusieurs noms de villes, et caetera, mais Longueuil, et le Vieux et le Nouveau-Longueuil...

5204 La différence n'est pas tout à fait claire pour moi, parce que là il s'agit de municipalités, pas de zone de desserte. Est-ce que vous considéreriez que ce serait un ajout à votre zone de desserte, Longueuil?

5205 M. PARISIEN: Je considère que la ville de Longueuil, en ce qui concerne l'arrondissement Longueuil-Vieux-Longueuil, n'est pas un ajout.

5206 Mme WYLIE: Expliquez-moi sur une carte quel est le Vieux-Longueuil et le Nouveau-Longueuil, pas en fonction de la mairie mais en fonction de votre zone de desserte, du point 5...

5207 M. PARISIEN: Très bien, je vais demander à mon géographe en fonction...

5208 Mme WYLIE: ... où est-ce qu'on parle ici de ne pas solliciter et de ne pas accepter de clients dans Longueuil, sauf ceux que vous avez déjà dans le Vieux-Longueuil, mais, oui, dans le Nouveau-Longueuil?

5209 M. PARISIEN: Je m'excuse d'être obligé de revenir à cette différenciation-là, mais il y a une différence énorme entre le Nouveau-Longueuil et puis le Vieux-Longueuil. Dans le Nouveau-Longueuil, il y a des arrondissements qui vont être couverts par la desserte.

5210 Avant la refonte municipale, le Vieux-Longueuil était couvert par la desserte, il va être encore couvert par la desserte, mais nous ne solliciterons pas de publicité dans le Vieux-Longueuil qui est là où la cathédrale de Longueuil est, et c'est le quartier commercial de Longueuil, c'est juste l'autre bord du pont Jacques-Cartier.

5211 Mme WYLIE: Est-ce que vous croyez que c'est possible pour nous de façonner une condition de licence qui serait facile à mettre en oeuvre et à surveiller, que si vous acceptez ou vous sollicitez de la publicité dans une partie de Longueuil mais pas dans l'autre?

5212 M. PARISIEN: Oui, je suis convaincu que vous êtes capable de façonner une condition de licence qui va être relativement facile à suivre, et on pourra vous aider ou vous faire des suggestions si on se rend là.

5213 Par contre, j'aimerais que vous reteniez que je crois que si vous vous aventurez sur cette avenue, vous pénalisez peut-être un peu les commerçants de Longueuil et les résidants de la desserte primaire de Saint-Hyacinthe parce que, très souvent, la publicité concerne des événements ou des activités ou des promotions que ces commerçants n'ont pas les moyens de mettre sur d'autres zones et aussi qui visent des résidants de Longueuil, des résidants de Saint-Hyacinthe, de Saint-Bruno, de Saint-Hilaire.

5214 Donc, je vous suggère que c'est une condition de licence qui risque d'avoir plus d'inconvénients que d'avantages.

5215 Mme WYLIE: Alors, si on éliminait Longueuil ce serait plus facile?

5216 M. PARISIEN: Si vous éliminez le Vieux-Longueuil? C'est peut-être plus facile, mais encore une fois vous pénalisez...

5217 Mme WYLIE: Oui, parce que...

5218 M. PARISIEN: Excusez-moi. ... vous pénalisez les résidants qui ne sauront pas qu'au théâtre il y a un spectacle qui se joue ou qu'il y a une activité durant le week-end ou pour un festival quelconque, et caetera. Et très souvent, leurs clientèles à ces événements-là et ces promotions-là viennent de la Rive-Sud et non de Montréal.

5219 Il y a toujours le barrage psychologique entre Montréal et la Rive-Sud, puis c'est un barrage qui aujourd'hui est aussi très réaliste : c'est la congestion, c'est les ponts, c'est les heures de perdues. Comme Michel l'a mentionné et Jean Martin précédemment, il y a une grosse communauté d'intérêt entre les gens de la Rive-Sud, et la Rive-Sud couvre effectivement toute la région autour de Saint-Hyacinthe.

5220 Mme WYLIE: Pourquoi est-ce que vous m'avez répondu ce matin, à moins que je ne me trompe, que Boucherville n'était pas dans la zone de desserte, mais le Vieux-Longueuil l'est?

5221 M. PARISIEN: Non, on s'est mal compris. Je m'excuse, je me suis mal exprimé.

5222 Mme WYLIE: Ah! non, vous avez dit Brossard, d'accord.

5223 M. PARISIEN: Oui, c'est Brossard. Brossard est exclue.

5224 Mme WYLIE: Brossard, même si la même question se pose, parce qu'ici on a les arrondissements Brossard, Vieux-Longueuil...

5225 M. PARISIEN: Mais quand vous regardez la desserte, il faut aussi tenir compte, comme Michel l'a mentionné, des trois obstacles majeurs géographiques que sont le mont Saint-Bruno, le mont Saint-Hilaire et le mont Rougemont.

5226 Mme WYLIE: Maintenant, quand on parle de marchés, comme je vous ai dit plus tôt, il y a vraiment deux volets; le premier volet, c'est l'utilisation du spectre. Vous parliez de l'effet de l'utilisation de cette fréquence, mais je vous rappelle qu'il y a aussi les questions de marchés qui sont revendiqués et qui l'étaient dans la décision 96.

5227 Et dans la décision 96, justement, vous étiez prêts, si je me souviens bien, à accepter de ne pas solliciter ou accepter de publicité, de ne pas développer la vente dans les marchés de Montréal, Longueuil, Iberville, Saint-Jean-sur-Richelieu et qui sont à l'est, en partie, de Longueuil dans certaines situations. Est-ce que j'ai raison?

5228 M. PARISIEN: Oui.

5229 M. ARPIN: Madame la conseillère, si vous regardez la carte de rayonnement de la demande de changement de site de 1996, vous voyez qu'il y a un déplacement de l'est vers l'ouest du site de transmission. Vous notez d'ailleurs que le contour de 3 millivolts par mètre est complètement déplacé, comme je le disais tantôt il ne couvre plus, sauf de manière marginale, Saint-Hyacinthe, et on voit qu'il y a un grand déplacement vers l'ouest.

5230 En fait, un déplacement qui est quasiment plus grand que ce qu'on vous a proposé, parce qu'il va chercher davantage sur l'île de Montréal, davantage vers l'ouest, il se rend quasiment jusqu'à Napierville, jusqu'à Saint-Rémi, donc qui englobe très bien Saint-Jean.

5231 Donc, les conditions de licence, elles sont clairement établies de manière à ce que ce pourtour-là qui est dans la zone... d'ailleurs, dans le cas de Saint-Jean-Iberville, d'une autre station de radio de la Montérégie; donc, c'est pour ça que le Conseil avait formulé ces conditions de licence là.

5232 Ce que nous, on vous dit, et je le vois très bien sur la carte de 1996, le territoire de Saint-Bruno est extrêmement bien couvert au 3 millivolts par mètre, et tout comme celui de Boucherville. Et ce que nous vous disons, c'est que les arrondissements de Longueuil qui s'appellent Saint-Bruno et qui s'appellent Boucherville, Saint-Bruno de manière primaire, Boucherville de manière très secondaire, parce que c'est plutôt des gens qui commutent, vont faire partie de l'oeil de l'augmentation de puissance.

1020

5233 Mme WYLIE: Maintenant, si on regarde cette question de marché, si on regarde vos projections financières, c'est évident que vous projetez une augmentation de vos revenus. Et vous avez déposé, justement, les activités financières ou des projections financières excluant l'augmentation de puissance et l'incluant.

5234 Et si on fait les calculs de la différence entre les deux, il y aurait en première année d'exploitation, après l'augmentation de puissance, une augmentation de 65 % de vos revenus. Et j'ai fait le calcul pour la troisième année aussi, où ce serait 113 % de vos revenus, et 113 % aussi à la cinquième année, vos projections sont pour cinq ans, ce qui équivaudrait à un demi-million de dollars la première année, et presque 1 938 000 $ la troisième année et un million quelque la cinquième année.

5235 Il y aurait donc une amélioration financière de vos ventes. Est-ce que vous pouvez nous donner ce qui avait été fait par le requérant en 1996, une proportion de ces augmentations qui seraient le résultat d'une amélioration du signal à Saint-Hyacinthe même?

5236 M. SABBATINI: Oui, absolument. Donc, votre question est uniquement sur le marché de Saint-Hyacinthe?

5237 Mme WYLIE: Évidemment, je poursuivrai ensuite et pouvez-vous nous donner une proportion qui serait d'une amélioration à la vallée du Richelieu ou Saint-Bruno, Beloeil, là où... je ne pose pas de questions sur oui ou non ça fait partie de la zone de desserte, c'est déjà bien reconnu, et ensuite, dans Longueuil et possiblement Montréal, où vous avez déjà des clients.

5238 Entre les trois, est-ce que vous pouvez nous dire d'où proviendront ces argents? Parce que pour les intervenants qui s'opposent, évidemment, surtout ceux qui oeuvrent dans le marché, les marchés vont être intéressés à savoir ce que vous proposez comme amélioration de votre situation financière dans ces marchés-là dans le mot « développer » ou « garder la clientèle ».

5239 M. SABBATINI: Effectivement. Alors, permettez-moi dans le fond de confirmer ce que vous avez avancé. Le scénario avec l'augmentation de puissance, évidemment, s'accompagne d'une relance de notre programmation, ce qui va faire que selon notre scénario, la croissance des ventes va être de 500 000 $ dès l'an 1.

5240 Ce 500 000 $ là est réparti de la façon suivante. On considère et on pense qu'avec notre expertise de ce genre de marché là et de ce qu'on va faire, 35 % de la croissance des revenus va venir du marché central de Saint-Hyacinthe. Donc, des clients qui sont déjà là, qui ne sont pas intéressés à annoncer chez nous à cause du produit et à cause de la station, vont investir davantage.

5241 Alors, du 500 000 $, 35 % viendraient de ce marché-là; 55 % viendraient de notre fameuse région, qu'on appelle la « Vallée du Richelieu », donc des marchés comme Saint-Hilaire, Sainte-Julie, Beloeil, Saint-Basile, il y a plusieurs clients qui sont là, qui présentement n'annoncent pas chez nous à cause, en partie, de la programmation, mais surtout du rayonnement de la station dans ces marchés-là.

5242 Avec l'augmentation de puissance, notre rayonnement et notre performance seraient accrus, et donc ces clients-là auraient de l'intérêt. Et on sollicite déjà des clients dans ce marché-là, mais qui n'ont pas d'intérêt à annoncer. Je peux vous nommer quelques clients, des clients comme Meubles Éthier qui n'annoncent pas à notre station mais qui annoncent à Montréal, des clients comme le Mail Montenach à Beloeil. Alors, on a déjà des clients dans notre mire pour ces marchés-là.

5243 Finalement, il y a une dernière portion de 10 % de ce 500 000 $-là qui viendrait des ventes nationales. Donc, via notre service de ventes nationales, on considère qu'on pourra augmenter de 50 000 $ les revenus de ventes nationales.

5244 Mme WYLIE: Et vous parlez justement d'une amélioration de la programmation et vous nous parlez même à un certain moment... oui, je regarde la page 4 du mémoire complémentaire, sous la rubrique « Objectifs poursuivis »; si vous regardez le troisième paragraphe du bas de la page, vous parlez de :

« Pouvoir investir dans l'amélioration de la programmation de la station, redéfinir sa personnalité et son style musical de façon à mieux répondre aux attentes des auditeurs. » (Tel que lu)

5245 Et je vois, de fait, que vous avez une augmentation de revenus de 65 % la première année de prévue avec l'augmentation de puissance et une augmentation de vos dépenses de programmation de 43 %, et une augmentation à la troisième année de vos revenus de 113 %, une augmentation des dépenses de programmation de 56 %; et la même chose la cinquième année.

5246 Alors il s'agit, je suppose, d'améliorations de la programmation, et à Saint-Hyacinthe et dans les villes que vous atteindrez mieux.

5247 J'ai remarqué aussi dans ce même mémoire complémentaire à la page... non, dans les lacunes, à la question 2, que vous nous dites que bien que vous n'atteignez pas avec un bon signal ces régions, et je lis :

« CFEI-FM s'est toujours fait un devoir, malgré sa mauvaise réception dans certaines parties de sa desserte, de couvrir l'information non seulement de Saint-Hyacinthe, mais également de ces municipalités... »

5248 (Tel que lu)

5249 Je suppose que là nous parlions de Beloeil, Saint-Bruno, Otturburn Park, Mont-Saint-Hilaire et Saint-Denis, et plusieurs autres.

5250 Alors, cette amélioration de la programmation, elle va se voir surtout à Saint-Hyacinthe ou si vous allez desservir davantage Beloeil, Saint-Hilaire, Saint-Bruno, possiblement le Vieux-Longueuil que vous ne desservez pas autant maintenant?

5251 M. PARISIEN: Notre projet est global et repose, pour générer cette augmentation de revenus là, sur un repositionnement de la station. Ce sont pour nous des vases communicants, une puissance améliorée va nous permettre de mieux couvrir la desserte primaire, comme monsieur Sabbatini l'a dit, d'obtenir des revenus publicitaires additionnels.

5252 Et, effectivement, nous avons prévu des augmentations importantes en programmation, puis peut-être je peux demander à monsieur Martin de commenter?

5253 M. MARTIN: Oui. Alors, effectivement, dans notre projet, actuellement la station CFEI est gérée comme une station très indépendante et une petite station étant donné qu'on ne réussit pas à couvrir la desserte qu'on pense qu'on devrait pouvoir faire, mais notre objectif est de faire de cette station-là une station régionale et d'offrir un produit qui a un intérêt pour l'ensemble de la desserte qu'on souhaiterait avoir.

5254 Donc, ce produit-là c'est un produit, un changement de format qui se veut de style « nostalgie ». On pense que ce format-là s'adresse bien à l'auditoire de ce territoire-là de par le profil démographique de la population. Il n'y a aussi aucune station morale, il n'y a pas de station sur ce marché-là qui offre un produit à caractère « nostalgie », donc on pense que c'est un produit qui pourrait bien répondre au départ à l'attente de la population.

5255 Avec l'augmentation de puissance, on pourrait se permettre aussi, et c'est ce qu'on a mis dans nos dépenses de programmation, non seulement une programmation de meilleure qualité, ce qui veut dire qu'en fait on pourrait changer le format, on aurait une nouvelle marque, on aurait une réorganisation de toute la discothèque, l'embauche de nouveau personnel au niveau de l'animation, et on proposerait une couverture beaucoup plus pointue de l'ensemble du territoire.

5256 Actuellement, il faut dire les vraies choses, nous avons un journaliste qui couvre l'ensemble du territoire avec un certain nombre de bulletins de nouvelles assez restreint. Mais dans la mesure où on serait en mesure de bien rejoindre l'ensemble de la desserte, bien on mettrait en place les équipes nécessaires et les effectifs nécessaires, la technique nécessaire pour couvrir l'ensemble du territoire et permettre à toutes ces communautés-là d'avoir une antenne régionale qui se préoccupe de leur intérêt et de ce qui se passe dans leur milieu.

5257 Mme WYLIE: Est-ce qu'il est possible que le résultat serait que Saint-Hyacinthe aurait moins d'importance à l'antenne?

5258 M. MARTIN: Non, pas du tout. Au contraire, Saint-Hyacinthe demeurerait évidemment, d'abord la station... physiquement, l'émetteur et la station seraient là, au contraire. Mais je pense que Saint-Hyacinthe deviendrait un peu la station, la ville, un peu, phare, où se trouve la station, mais l'objectif n'est pas de desservir Saint-Hyacinthe au détriment du reste de la desserte. Au contraire, on ajouterait des effectifs qui nous permettraient de couvrir le reste de la desserte sans pour autant pénaliser d'aucune manière Saint-Hyacinthe.

5259 Mme WYLIE: En ce moment, votre grille horaire indiquerait qu'il y a 77 heures de programmation locale par semaine de radiodiffusion. Est-ce que c'est à peu près juste?

5260 M. MARTIN: Ça m'apparaît assez exact, effectivement.

5261 Mme WYLIE: Et combien d'heures de ces 77 heures sont consacrées aux créations orales?

5262 M. MARTIN: Actuellement, la couverture, si on regarde de façon plus pointue la question journalistique : combien avons-nous de bulletins de nouvelles? Comment couvrons-nous nos bulletins de nouvelles? Combien y en a-t-il?

5263 En ce moment, nous avons 112 minutes par semaine de bulletins de nouvelles. Et il y a en place un seul journaliste et nous n'avons pas de couverture week-end. La station produit neuf bulletins d'information par jour, de 2,5 minutes chacun, qui couvrent essentiellement le local.

5264 Mais dans la proposition qu'on mettrait en place, on vise à donner un service à l'ensemble de la communauté, à l'ensemble donc d'une desserte plus élargie, et on propose de passer de 9 bulletins à 12 bulletins par jour, ce qui devient une augmentation substantielle en soi.

5265 On additionnerait aussi, évidemment, des bulletins de week-end; actuellement il n'y aucun bulletin de week-end. On aurait des bulletins de fin de semaine à raison de cinq bulletins les fins de semaine, samedi et dimanche, et on aurait bien sûr des bulletins météo régulièrement toute la semaine. Et on augmenterait d'un reporter; il n'y a pas de reporter sur la route.

5266 Alors, si on veut vraiment couvrir l'ensemble du territoire, ça nous prend un reporter. Donc, on aurait aussi un reporter qui serait continuellement sur la route, impliqué dans le milieu, pour s'assurer de bien couvrir l'activité à la fois municipale, culturelle et tout ce qui se passe dans l'ensemble de notre territoire.

5267 De façon générale, on peut affirmer que les minutes accordées, par exemple, aux nouvelles, passeraient de 112 minutes à 210 minutes par semaine, ce qui est presque le double de ce qui est actuellement en place dans la station telle qu'elle est en fonction présentement.

5268 Mme WYLIE: Lorsque vous dites que malgré la mauvaise réception vous couvrez en ce moment les municipalités que j'ai lues de votre réponse à la lettre de lacunes, dans la description d'émissions que vous nous avez donnée, pouvez-vous m'indiquer où, par exemple, Beloeil, Saint-Bruno, Saint-Hilaire auraient une couverture?

5269 M. MARTIN: Actuellement ce qui arrive, c'est qu'on dessert du mieux qu'on peut ces territoires-là, mais comme la captation est inégale ou inadéquate, l'intérêt pour les gens de ces villes-là est difficile pour l'antenne de CFEI, parce qu'à plusieurs reprises on a voulu faire des levées de fonds, les aider, on a fait ce qu'on a pu.

5270 Mais souvent on se fait dire : « Écoutez, on ne vous entend pas bien, la captation n'est pas de qualité. » Donc, on n'a pas réussi à construire tout ce qu'on aurait aimé faire avec ces villes-là.

5271 Maintenant, avec une augmentation de puissance, c'est sûr qu'on aurait en place, comme je vous ai dit précédemment, tout au moins en partant, un reporter qui ferait la tournée de l'ensemble de nos villes.

5272 Mais on a un projet aussi intéressant qu'on veut mettre sur place, un projet qu'on appelle, nous, « La caravane CFEI ». Le concept de cette caravane-là, c'est que c'est une équipe de personnes qui se déplacent continuellement sur le terrain, qui font le tour de l'ensemble de leur territoire, qui font la promotion des festivals, qui aident les levées de fonds, qui sont extrêmement présentes et qui sont sur le terrain.

5273 Et cette caravane-là peut être mise en place, évidemment dans la mesure où on a une desserte qui est adéquate et où on sait que les villes qu'on va visiter, dont on va faire la promotion des événements, vont avoir un retour sur ce qui se passe sur notre antenne. Donc, un des projets...

5274 Non seulement est-ce qu'on veut couvrir d'un point de vue l'activité politique, l'activité du milieu, la météo, les problèmes qui peuvent être reliés aux tempêtes de neige, aux écoles qui sont fermées, aux urgences dans les hôpitaux, tout ça peut être couvert par notre reporter, mais en plus on ajoute une caravane qui, elle, vient couvrir l'activité plus culturelle, promotionnelle, les festivals de tout le territoire, et ça, ça permet à l'ensemble de ce territoire-là de profiter dans le fond de la population de la Montérégie qui, en soi, a une vie commune.

5275 Et c'est sûr que s'il y a une activité intéressante, par exemple, à Saint-Bruno, bien les premières personnes intéressées à y aller c'est les gens de Saint-Hyacinthe, c'est les gens qui sont dans leur environnement.

5276 Donc, plus on sera capables de jouer un rôle d'antenne régionale en Montérégie, bien je pense plus on va favoriser cette activité-là. Les antennes de Montréal ne couvrent pas les activités de façon importante en Montérégie. Et une antenne régionale qui le ferait, je pense, desservirait très bien toute cette communauté-là qui a besoin d'avoir une antenne.

5277 M. SABBATINI: Madame la Vice-Présidente, je voudrais seulement préciser un point. Tantôt, vous avez parlé de 77 heures de programmation locale. En fait, j'imagine que ça, c'est avec animation. Il faut préciser que cette station-là est indépendante de nos réseaux Rock détente et Énergie chez Astral, elle est 100 % à programmation locale.

5278 Mme WYLIE: Oui, je ne sais pas exactement comment on y est arrivés. Alors, vous considériez que c'est local, ça ne reçoit aucune programmation, par exemple, de Drummondville ou d'autres...

5279 M. PARISIEN: Absolument pas. C'est 100 % local, indépendamment de ce qu'on fait avec nos autres deux réseaux.

5280 Mme WYLIE: Ça ne fait pas partie des réseaux?

5281 M. PARISIEN: Absolument pas.

5282 Mme WYLIE: Il faudra que je demande quand même...

5283 M. SABBATINI: Et ce que monsieur Martin vous a décrit fait en sorte qu'elle demeurera comme ça si nous obtenons l'augmentation de puissance.

5284 Mme WYLIE: Monsieur Parisien, vous avez donné des chiffres, mais je voudrais m'assurer, pour le dossier public, que vous nous donniez des chiffres de ce que vous faites en créations orales maintenant, et ensuite séparer les nouvelles et nous dire quelle serait la différence entre les deux?

5285 Créations orales totales, ensuite les nouvelles, maintenant et avec l'amélioration, parce que je...

5286 M. MARTIN: Avant et après?

5287 Mme WYLIE: Oui. Je ne suis pas certaine que nous avons au dossier public maintenant exactement la différence. Dans le contexte amélioration de la programmation et meilleure couverture, et caetera.

5288 M. MARTIN: Actuellement, comme je vous l'ai dit précédemment, au niveau des journalistes on parle de doubler à peu près le nombre de temps d'antenne accordé à des bulletins de nouvelles puis à la couverture des bulletins de nouvelles.

5289 Mme WYLIE: Oui, justement...

5290 M. MARTIN: De 112 minutes à 210 minutes, vous le voulez en détail?

5291 Mme WYLIE: Oui, pour avoir la différence entre les deux, c'est plus facile pour nous, surtout aux créations orales qui sont évidemment plus dispendieuses à offrir.

5292 M. MARTIN: Parfait. Actuellement, nous avons un journaliste et n'avons pas de bulletins de fin de semaine et nous avons tous les jours neuf bulletins de nouvelles de 2,5 minutes par jour, sur cinq jours puisqu'il n'y en a pas le week-end. Ça, ça fait le 112 minutes/semaine que nous avons actuellement.

5293 Ce que nous proposons, c'est de passer de 9 bulletins par jour à 12 bulletins par jour à l'heure et à la demie de l'heure, toujours des bulletins de 2,5 minutes qui vont couvrir l'activité locale et régionale. On ajoute à ça 12 bulletins météo à et quart et à moins quart; ce sont des bulletins de 30 secondes, qui vont couvrir évidemment la météo, mais aussi l'état des routes ou s'il y a des urgences reliées à la mauvaise température.

5294 Nous ajoutons, ce que nous n'avions pas non plus avant, cinq bulletins de nouvelles de 2,5 minutes la fin de semaine pour chacun des deux jours, non pour le samedi et le dimanche, donc c'est une addition de dix nouveaux bulletins de nouvelles que nous n'avions pas.

5295 Et nous allons de plus équiper de façon beaucoup plus moderne cette petite salle qui, actuellement, vous devez comprendre, comme petite station indépendante, est très peu équipée, n'a pas de fil de presse, n'a pas de... Donc, on entend équiper la salle pour qu'elle soit fonctionnelle et on entend augmenter en plus les effectifs de façon à répondre de façon adéquate à l'augmentation du nombre de minutes de bulletins de nouvelles qu'on propose.

5296 Mme WYLIE: Et est-ce qu'il y a des créations orales autres que les nouvelles à la station?

5297 M. MARTIN: Sur les créations orales, actuellement, la station a, de façon générale, de 6 heures le matin à aller à 8 heures le soir, en moyenne, c'est deux interventions à l'heure que font les animateurs. Évidemment sans compter les bulletins de nouvelles dont on parlé qui sont à l'heure, à et quart la météo, à la demie l'autre bulletin de nouvelles à moins quart, et les animations, elles, sont entre ça, il y en a deux à l'heure de 6 heures le matin à 8 heures le soir.

5298 Notre proposition c'est de monter ces interventions-là à trois à l'heure, ce qui les amène à peu près au même niveau que ce qu'on retrouve dans des stations, par exemple, du réseau Rock détente ou des stations des plus grands réseaux. Donc, on aurait une animation en plus grand nombre que celle qui est déjà en place dans la station, puisqu'on augmente d'une intervention à l'heure. Et on a l'intention de mettre en place certaines chroniques à certaines heures de la journée de façon à mieux répondre aux intérêts de la communauté.

5299 En particulier, on veut mettre en place une chronique deux fois le matin, deux fois en fin de journée, qui n'existe pas actuellement, qui est « Quoi faire en Montérégie? ». Et cette chronique-là, évidemment, viendrait couvrir les activités culturelles, mais aussi s'il y a des levées de fonds ou différentes activités de la Montérégie.

5300 Donc, il y aurait aussi deux chroniques qu'on aurait le matin et en fin de journée dans les deux émissions dont le titre serait « Quoi faire en Montérégie aujourd'hui? » ou « Quoi faire en Montérégie ce week-end? ».

5301 Mme WYLIE: Et qui permettraient, je suppose, d'ajouter une couverture plus élaborée des endroits que vous n'atteignez pas suffisamment, avec une qualité suffisante en ce moment. Je vois, par exemple, dans votre description des émissions « Les matins corsés », où vous dites que maintenant vous parlez de ce qui se passe à Saint-Hyacinthe, y compris les municipalités de Mont-Saint-Hilaire, Beloeil, McMasterville, et caetera.

5302 Alors, le but serait d'augmenter avec les minutes la couverture de ces nouvelles localités?

5303 M. MARTIN: Oui, absolument. Et encore une fois, je vous rappelle qu'on a un projet d'avoir sur le terrain une équipe qui va continuellement pouvoir alimenter ces chroniques-là. Ce qui est difficile actuellement, c'est qu'on n'a pas personne sur la route, on n'a personne sur le terrain, et comme vous pouvez imaginer...

5304 Mme WYLIE: Et votre journaliste, je suppose, pourrait alimenter en partie, même si c'est intégré dans « Les matins corsés » de façon humoristique ou ça ne s'insère pas nécessairement dans les bulletins de nouvelles.

5305 M. MARTIN: Oui.

5306 Mme WYLIE: Maintenant, ma dernière question : Dans la décision que, évidemment, vous aimez bien citer, 96, le Conseil, à la fin, se penche sur la question de ne pas avoir...

« Que l'augmentation de puissance n'ait pas d'effets indus sur les stations radiophoniques exploitées dans les marchés limitrophes. »

5307 (Tel que lu)

5308 D'abord, monsieur Fréchette, vous êtes l'ingénieur. Est-ce qu'il est possible, du site, d'atteindre la vallée du Richelieu, Beloeil, Saint-Basile, Saint-Julie, et caetera, mais en diminuant la puissance de ne pas atteindre le Vieux-Longueuil et Montréal? Si je me souviens bien, votre augmentation de puissance est de 3 000 watts à 48 000 watts?

5309 M. FRÉCHETTE: Oui.

5310 Mme WYLIE: C'est bien ça? Est-ce que c'est possible, si le Conseil le jugeait nécessaire, de restreindre la portée de votre aire de desserte à 0,5 millivolt par mètre?

5311 M. FRÉCHETTE: Écoutez, ce que je peux vous dire, c'est que le projet qui a été déposé, même avec cette puissance-là, à cause de la géographie des lieux, va desservir de façon, je dirais, optimale pour la fréquence qu'on utilise, c'est-à-dire on l'utilise au maximum de sa capacité; mais même au maximum, ça ne va pas desservir de façon optimale le territoire dont vous avez parlé.

5312 Alors, si vous me dites : « On baisse », bien ça va être encore moins bon que...

5313 Mme WYLIE: Alors, ce que vous dites c'est que pour atteindre Beloeil et Saint-Bruno, il faut que vous atteignez aussi Montréal?

5314 M. FRÉCHETTE: Non, c'est-à-dire pour passer par-dessus la montagne, il faut augmenter de façon importante, puis on y arrive à peine. Vous savez, en FM, les obstacles c'est vraiment un problème. Donc, la seule façon de les franchir, c'est soit de s'installer sur la montagne ou bien de diffuser avec beaucoup de puissance, c'est ce qu'on fait.

5315 Moi, je vous dis que le signal dans Otturburn Park, enfin dans Mont-Saint-Hilaire et tout ça, et même dans la vallée du Richelieu, étant donné la géographie, c'est déjà marginal. Actuellement, c'est très marginal puis même avec l'augmentation de puissance importante, ce n'est pas encore parfait.

5316 Mme WYLIE: Alors, une augmentation de puissance plus modeste ne réglerait pas notre problème, si nous en voyons un?

5317 M. FRÉCHETTE: Vous savez, en radiodiffusion, ce n'est jamais 100 %. Donc, on améliore notre situation, mais on n'atteint pas les 100 %. Maintenant, à savoir est-ce que ça conviendrait, ça, je vais laisser ça à...

5318 Mme WYLIE: À monsieur Parisien?

5319 M. FRÉCHETTE: ... à monsieur Parisien.

5320 Mme WYLIE: Il n'a pas l'air très intéressé.

5321 M. PARISIEN: Non, je suis très intéressé et je vais même vous résumer sa réponse. C'est que non, ça ne serait pas une solution puis ça ne serait pas une alternative intéressante pour nous autres.

5322 Mme WYLIE: Voyez, à mon âge, on peut voir ça dans les yeux. Les grands-mères savent toujours si les femmes sont enceintes, si les hommes sont mécontents...

--- Rires / Laughter

5323 M. PARISIEN: Un des motifs...

5324 Mme WYLIE: Les deux peuvent aller ensemble aussi.

--- Rires / Laughter

5325 M. PARISIEN: Alors, vous allez nous expliquer ce que vous voyez d'autre?

--- Rires / Laughter

5326 Mme WYLIE: Il est trop tôt. Il est trop tôt ce matin. Bon.

5327 M. PARISIEN: Le Conseil a posé comme question à plusieurs des requérants : Est-ce que vous avez optimisé votre utilisation de la fréquence et...

5328 Mme WYLIE: Et la réponse est oui. La question est plutôt : Est-ce que l'optimisez trop?

5329 M. PARISIEN: Notre réponse, effectivement, elle est : oui. Elle est oui pour un autre motif aussi, c'est un motif plus nationaliste, plus canadien. C'est que si on ne l'utilise pas de manière optimale, je vous promets qu'une station va s'installer quelque part sur le bord de la frontière américaine puis qui va utiliser une fréquence adjacente pour essayer de s'implanter sur le marché canadien.

5330 On le voit à travers tout le long de la frontière canadienne, on les voit sortir et ils prennent pour acquis... ils constatent que, finalement, le Conseil ou Industrie Canada n'ont pas alloué telle chose, puis hop! par la bande, ils viennent s'implanter.

5331 Donc, en optimisant cette implantation-là à la puissance qu'on a demandée, on empêche la venue d'une entreprise étrangère.

5332 Mme WYLIE: Et possiblement canadienne aussi?

5333 M. PARISIEN: Mais en sol étranger.

5334 Mme WYLIE: Maintenant, si une réponse technique à nos inquiétudes n'est pas possible, et nous en avions quand même, quelle est votre réaction à une exigence que vous ne sollicitiez ni n'acceptiez de publicité en provenance de Montréal?

1045

5335 M. PARISIEN: On serait prêts à accepter cet engagement, madame, mais je vous rappelle...

5336 Mme WYLIE: Même s'il va à l'encontre de ne pas développer le marché, mais de garder vos clients?

5337 M. PARISIEN: Même s'il va à l'encontre.

5338 Mme WYLIE: D'accord.

5339 M. PARISIEN: Mais je vous rappelle mon commentaire précédent que je crois et je considère qu'on pénalise et des commerçants et les résidants de Montréal ou du Vieux-Longueuil et les résidants de Saint-Hyacinthe d'informations qui peuvent les intéresser, et d'un marché aussi qui peut surtout les intéresser.

5340 Mme WYLIE: Et voilà! Mais je veux voir quelle est votre réaction à différentes suggestions.

5341 M. PARISIEN: Oui.

5342 Mme WYLIE: Alors, ça irait. Est-ce que la même condition que vous ne sollicitiez ni n'acceptiez de publicité en provenance de Saint-Jean...?

5343 M. PARISIEN: Oui, tout à fait, avec le même commentaire.

5344 Mme WYLIE: Et d'Iberville?

5345 M. PARISIEN: Tout à fait.

5346 Mme WYLIE: Oui, parce que dans la décision 96 on avait suggéré un engagement de ne pas développer de stratégie de marketing ou de vente dans les marchés de Montréal, de Longueuil, d'Iberville et de Saint-Jean. Maintenant, de Longueuil, même question?

5347 M. PARISIEN: Oui. La réponse est oui pour le Vieux-Longueuil. Si vous me parlez de la ville de Longueuil d'aujourd'hui, la réponse est non.

5348 Mme WYLIE: Alors, à ce moment-là, si vous ne pouvez pas solliciter, excepté la publicité dans le Vieux-Longueuil, vous ne changeriez pas votre puissance?

5349 M. PARISIEN: Oui...

5350 Mme WYLIE: C'est ça?

5351 M. PARISIEN: Oui.

5352 Mme WYLIE: Au départ, je vous demandais : Est-ce que vous mettriez en oeuvre cette proposition avec une exigence vis-à-vis Montréal? La réponse : vous le feriez quand même; Saint-Jean, oui; d'Iberville, oui; Vieux-Longueuil, non.

5353 M. PARISIEN: C'est ça.

5354 Mme WYLIE: Il ne vaudrait pas la peine de desservir Saint-Bruno, Saint-Hilaire, et caetera, si vous ne pouvez pas améliorer le signal, si vous ne pouvez pas atteindre le Vieux-Longueuil?

5355 M. PARISIEN: Non, ce n'est pas ça qu'on dit, madame Wylie. Non, ce n'est pas ça qu'on dit. Ce qu'on dit, c'est que le Vieux-Longueuil... Premièrement, je pense que Michel Arpin et monsieur Fréchette vous ont expliqué qu'on ne le couvre pas ou on le couvre très mal.

5356 Dans le Vieux-Longueuil présentement, il y a des commerçants qui veulent annoncer sur CFEI, et ce qu'on aimerait c'est pouvoir conserver et continuer à servir ces commerçants-là qui rejoignent l'auditoire de Saint-Hyacinthe et que l'auditoire de Saint-Hyacinthe est intéressé aussi à entendre cette publicité ou cette promotion d'événements ou d'activités culturelles ou commerciales.

5357 Mme WYLIE: Et le Nouveau-Longueuil à ce moment-là, à votre avis, c'est dans votre aire de desserte, il n'est pas question de vous limiter?

5358 M. PARISIEN: Le Nouveau-Longueuil inclut définitivement Boucherville et Saint-Bruno, donc c'est dans notre aire de desserte.

5359 Mme WYLIE: Et je veux bien comprendre : le Vieux-Longueuil, vous voulez garder vos clients mais vous accepteriez de ne pas développer davantage?

5360 M. PARISIEN: Tout à fait.

5361 Mme WYLIE: Alors, vous y avez sans doute pensé à ces questions. Est-ce que vous pouvez à un certain moment nous revenir avec une proposition qui serait plus facile de déterminer de quoi il s'agit avec le Vieux-Longueuil et le Nouveau-Longueuil, puisque c'est une partie revendiquée par certains intervenants en particulier et qui, pour moi, avec les cartes... j'ai utilisé une carte plus détaillée, ce n'est certainement pas évident sur cette carte-là comment on déterminerait la différence entre le Vieux-Longueuil et le Nouveau-Longueuil.

5362 M. PARISIEN: D'accord. Si vous permettez, nous allons vous proposer...

5363 Mme WYLIE: Essayez de voir comment on pourrait cerner ça.

5364 M. PARISIEN: Rapidement, oui.

5365 Mme WYLIE: Je crois, Monsieur le Président, que j'ai fait le tour de mon jardin.

--- Pause / Pause

5366 LE PRÉSIDENT: Merci, Madame Wylie. Monsieur Demers?

5367 CONSEILLER DEMERS: Merci beaucoup, Monsieur le Président. J'ai été intéressé à la page 11 de votre présentation verbale de ce matin, c'est toujours un point sur lequel on a des commentaires à faire, c'est au centre de la page, et je vais lire le court paragraphe où il est dit :

« Il n'existe aucune autre fréquence FM disponible pour desservir adéquatement les régions de Saint-Hyacinthe et de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire. » (Tel que lu)

5368 Évidemment, ces questions reviennent souvent, il n'y en a pas d'autres, et quand le temps passe, les ingénieurs trouvent toujours quelque chose d'autre ou enfin, il semble que le spectre soit quand même une force vivante et qui arrive, mais...

5369 Alors, j'aimerais avoir des commentaires aux alentours de ça pour évaluer ce commentaire.

5370 M. FRÉCHETTE: Si vous me permettez, je vous ferai remarquer que c'est vrai, la preuve en est qu'on est ici qu'il y a de nouvelles fréquences qui se sont ajoutées au spectre, si on peut dire, pour Montréal en particulier. Mais il faut remarquer que ce sont de très petites puissances, ce sont des fréquences avec de très petites puissances.

5371 Et là, je ne veux pas rentrer dans les détails, mais rapidement, c'est qu'on a autorisé la troisième adjacente, c'est-à-dire une fréquence plus près... on a autorisé l'utilisation de fréquences plus près les unes des autres, ce qui a permis d'ajouter deux ou trois fréquences à Montréal.

5372 Mais est-ce qu'on peut dire qu'on a trouvé d'autres fréquences? C'est qu'en réalité on a comme tassé un peu tout le monde puis on a autorisé des puissances beaucoup plus petites; on se retrouve avec des 500, 600 watts à Montréal. Là, je parle pour Montréal.

5373 M. PARISIEN: D'où notre commentaire qu'il n'y a pas d'autres fréquences disponibles pour servir le territoire de Saint-Hyacinthe.

5374 M. ARPIN: Oui. Dans le cas de Saint-Hyacinthe, évidemment, on n'a pas fait faire... on a regardé des options sur d'autres fréquences, c'est une question qu'on s'est posée en cours de route : est-ce qu'il y a d'autres fréquences que le 106,5 pour desservir Saint-Hyacinthe?

5375 Et avec les règles actuelles qui... parce qu'il y a des règles modifiées qui concernent ce que vous étudiez à Montréal, que vous avez étudiées à Toronto, mais qui ne s'appliquent pas encore à travers l'ensemble du pays.

5376 Donc, avec notre ingénieur, on a regardé à partir des règles actuelles et on a trouvé de très, très faibles puissances qui ne nous auraient pas servis parce qu'on aurait même eu un territoire encore plus petit sur Saint-Hyacinthe que celui que le 106,5 nous donne déjà présentement. Donc, ce n'est pas une solution que de regarder du côté de d'autres fréquences pour desservir l'est de la Montérégie.

5377 M. FRÉCHETTE: L'exercice a été fait pour Saint-Hyacinthe, c'est certain. Et Saint-Hyacinthe est tellement près de Montréal au point de vue distance, au point de vue fréquences, que les contraintes de Montréal sont les mêmes à Saint-Hyacinthe. Donc, il n'y a pas d'autres fréquences qui peuvent avoir une puissance comme celle qu'on demande.

5378 CONSEILLER DEMERS: Merci. Je ne suis pas indifférent à la remarque de monsieur Arpin à l'effet que de l'autre côté de la frontière d'autres règles s'appliquent, ce qui fait que si on est dans le métier depuis 30 ans, on voit qu'ils ont augmenté leur nombre beaucoup plus rapidement qu'on a augmenté de ce côté-ci quant à l'usage des fréquences. Merci.

5379 LE PRÉSIDENT: Madame la conseillère juridique?

5380 CONSEILLÈRE MOORE: Merci, Monsieur le Président. Je voulais juste clarifier en termes des heures consacrées maintenant aux créations orales par semaine. Alors, est-ce que vous pouvez me dire : Il y a combien d'heures maintenant qui sont consacrées aux créations orales par semaine en termes d'heures?

5381 M. MARTIN: Ce que j'ai avec moi, c'est ce qu'on va faire avec le changement de format. Je suis un peu embêté, je pourrais vous revenir sur l'heure actuelle, mais ce que nous on propose avec le changement de format, on aurait en semaine 270 minutes, à part les nouvelles, les nouvelles sont... Est-ce que vous voulez qu'on additionne les nouvelles à ces minutes-là? Parce que les nouvelles, j'en ai pour 210 minutes.

5382 CONSEILLÈRE MOORE: J'allais vous demander si ça inclurait les nouvelles ou non, alors...

5383 M. MARTIN: Non. C'est 210 minutes plus 270 minutes en semaine, plus 98 minutes la fin de semaine. Là, on aurait le total de ce que serait la station après l'augmentation de puissance.

5384 Donc, vous avez 210 minutes de nouvelles, 270 minutes d'animation et 98 minutes d'animation week-end. Ce sont ces trois chiffres-là qu'il faut additionner.

5385 CONSEILLÈRE MOORE: Merci. Si je comprends bien, maintenant vous consacrez 67 heures par semaine à la programmation locale?

5386 M. MARTIN: Je pense que c'est 77, mais on pourra le vérifier plus...

5387 M. PARISIEN: La réponse c'est 100 %, c'est une station indépendante dont toute la programmation est produite sur place. Donc, c'est 100 % de programmation locale. Il n'y a aucune émission réseau, il n'y a aucune émission qui est achetée à l'extérieur, tout est produit sur place.

5388 CONSEILLÈRE MOORE: Donc, selon votre grille horaire, vous produisez 126 heures de programmation locale par semaine, pas 77?

5389 M. ARPIN: C'est exact. Si vous regardez la grille horaire, elle couvre de 6 heures le matin à minuit. Sauf qu'il y a un grand bloc en fin de journée où on voit, c'est marqué « Musique française ». Et ça ne veut pas dire que... c'est quand même produit localement, c'est joué localement, il n'y a pas de parties d'émission qui viennent de d'autres sources.

5390 M. MARTIN: Mais peut-être pour simplifier les choses, encore une fois la station est totalement indépendante, elle ne fait partie d'aucun de nos deux réseaux, ni le réseau Énergie ni le réseau Rock détente. Donc, elle est obligatoirement 100 % de son temps et c'est tout de la production locale, c'est tout fait sur place.

5391 Et la nouvelle proposition qu'on fait demeure dans la même facture. Elle n'est pas rattachée à aucun autre réseau, elle va demeurer totalement indépendante, donc 100 % de tout ce qu'il y aura de créations locales, de bulletins de nouvelles, d'émissions, ça va être 100 % local.

5392 CONSEILLÈRE MOORE: Est-ce que vous avez des commentaires sur la possibilité que le Conseil vous impose une condition de licence en termes de maintenir les niveaux actuels de programmation locale et en plus d'avoir au minimum 210 minutes de nouvelles locales par semaine?

5393 M. PARISIEN: Non, nous n'aurons pas de difficulté à accepter.

5394 CONSEILLÈRE MOORE: Merci. En ce qui concerne les annexes 1 et 2 de votre présentation orale aujourd'hui, je me demande s'il y a des renseignements là-dedans qui n'étaient pas dans votre demande auparavant. Serait-il possible qu'il y ait, par exemple, des chiffres du BBM?

5395 M. ARPIN: Évidemment, l'annexe 2 est faite à partir des données de sondages BBM 2002, et notre demande comportait des données de sondages 2001, mais n'importe quel radiodiffuseur qui est abonné à BBM est capable de faire les mêmes calculs. Si le Conseil nous le demande, on pourra remettre une copie de cette feuille-là à tous les requérants.

5396 En ce qui concerne l'annexe 1, elle n'est qu'un sommaire de ce qui est dans la présentation orale. On n'a rien ajouté à ce qui se trouve dans la présentation orale.

5397 CONSEILLÈRE MOORE: Donc, si vous pouviez faire parvenir des copies aux autres requérantes, on apprécierait ça.

5398 M. PARISIEN: Avec plaisir.

5399 CONSEILLÈRE MOORE: Et finalement, il y avait deux cartes au sujet du Vieux-Longueuil et du Nouveau-Longueuil que vous avez passées au Conseil par l'intermédiaire du secrétaire, puis je me demande si vous pouviez aussi les faire parvenir aux autres requérantes?

5400 M. PARISIEN: Avec plaisir, également.

5401 CONSEILLÈRE MOORE: Merci. Et puis finalement, serait-il possible, avant la phase II, de nous revenir au sujet de comment faire la distinction entre le Vieux-Longueuil et le Nouveau-Longueuil?

5402 M. PARISIEN: Oui. Phase II qui...

5403 M. ARPIN: C'est-à-dire la phase II risque d'être très rapide, on est rendus là. On préférerait vous revenir à la phase IV ou le déposer pendant la phase III pour que le Conseil ait l'opportunité de l'examiner.

5404 CONSEILLÈRE MOORE: Ça ne sera pas possible de déposer votre...?

5405 M. PARISIEN: Bien, c'est parce que c'est tout de suite, la phase II.

5406 Mme WYLIE: Je suppose, madame Moore que ce sont les intervenants de la phase III, la phase II aussi, je suppose.

5407 M. PARISIEN: Est-ce qu'on peut s'engager à le faire dans les plus brefs délais, immédiatement, si on peut l'avoir pour cet après-midi, on va l'avoir pour cet après-midi.

5408 CONSEILLÈRE MOORE: Oui, on apprécierait ça beaucoup, et j'imagine que les autres requérantes aimeraient ça aussi. Alors, si vous pouviez aussi les faire parvenir aux autres requérantes lorsque vous les déposerez auprès du secrétaire.

5409 M. PARISIEN: Très bien.

5410 CONSEILLÈRE MOORE: Merci. Merci, Monsieur le Président.

5411 LE PRÉSIDENT: Merci. Merci, messieurs, madame. Nous reprendrons dans 15 minutes avec le prochain article. We will resume in 15 minutes.

5412 M. ARPIN: Merci.

5413 M. PARISIEN: Merci.

--- Suspension à 1100 / Upon recessing at 1100

--- Reprise à 1125 / Upon resuming at 1125

5414 THE CHAIRMAN: Order, please. À l'ordre, s'il vous plaît.

5415 MR. LEBEL: Thank you, Mr. Chairman. Item 12 on the agenda is an application by the Canadian Broadcasting Corporation to amend the licence of radio station CBME-FM, Radio One Montreal.

5416 The licencee proposes to add an FM transmitter at the intersection of Sherbrooke West and Cavendish Streets in Montreal to broadcast the programming of CBME-FM, Radio One Montreal, to correct significant reception problems in the Westmount, Notre-Dame-de-Grâce, Côte-des-Neiges and Hampstead communities within the Montréal urban area.

5417 The transmitter would operate on frequency 104.7 MHz on channel 284A1 with an effective radiated power of 98 watts.

5418 Appearing for the corporation: Mrs. Jane Chalmers, Mrs. Patricia Pleszczynska and Suzanne Lamarre. You have 20 minutes to make your presentation.

PRESENTATION / PRÉSENTATION

5419 MS CHALMERS: Good morning, Mr. Chairman, ladies and gentlemen of the Commission.

5420 It is our pleasure to present to you our application to improve the reception of CBC's Radio One service to key areas of Montreal where reception of 88.5 FM has been demonstrated to be significantly below standard.

5421 We are proposing a new FM transmitter at 104.7 FM to improve the service in Notre-Dame-de-Grâce, Hampstead, Westmount, Côte-des-Neiges and Snowdon.

5422 In this area, approximately 50,000 English-speaking citizens have seriously impaired CBC Radio One signal coverage.

5423 With me today from the CBC are: Patricia Pleszczynska, Director of Radio in Quebec; Suzanne Lamarre, Senior Engineer and Director of Coverage and Spectrum. My name is Jane Chalmers, and I am the Vice-President of English Radio, and behind me: Philip Savage, who is the manager of Regulatory Affairs.

5424 I will speak to our obligation to provide a high level of signal coverage throughout the area. Then I will ask Patricia to provide a view of CBC Radio's long standing involvement with the Montréal community. Finally, Suzanne will describe the steps that we have taken since our move to 88.5 FM in Montreal, going through each initiative to improve our coverage and how this has led to the application before you today.

5425 Mr. Chairman, when the Commission approved our application to move to the FM band in 1997 (in decision 1997-294), it said that adding CBC Radio One to the FM band would bring new diversity to radio in Montréal. And that it would also bring a potential new audience to the CBC, particularly among young people who listen more to the FM band.

5426 The Commission also took into account the roles played by the CBC in the Canadian broadcasting system and its special obligations under the Act, which requires the national public broadcaster to provide its radio service to the greatest possible number of Canadians.

5427 At the time, the Commission noted in its decision the CBC's commitment to:

"Make the necessary corrections if its signal is deficient in certain areas, either by modifying the radiation pattern or installing additional transmitters." (As read)

5428 We are also here to meet our obligation to provide the national radio service to all Canadians, and, in particular, the English minority in Quebec.

5429 The broadcasting policy for Canada in the "Broadcasting Act" states quite explicitly, and if I may quote from it, that the CBC should:

"Be in English and in French, reflecting the different needs and circumstances of each official language community, including the particular needs and circumstances of English and French linguistic minorities; and be made available throughout Canada by the most appropriate and efficient means and as resources become available for that purpose." (As read)

5430 In a letter supporting the CBC application for 104.7 FM, CBC Radio One listener, Avrum Dunsky, writes:

"Ever since the 1998 Ice Storm, when the switch was first made to 88.5 MHz, I have had to suffer this diminished quality.

I have been in contact over this period with the management and engineering people and someone even came to my house to evaluate the situation.

The increase in power some two years ago provided only marginal and insufficient improvement.

I have always found it deplorable that Canada's national broadcaster, certainly a unifying force in this country, could not be properly received in Montreal Canada's primary bicultural city. Indeed, reception of American public radio at 107.9 MHz is almost always clearer and more stable than CBC Radio One."

5431 (As read)

5432 It is Mr. Dunsky's hope, which I take as an expectation, that the CRTC might, in his words, "correct the situation and provide for the basic reception that is necessary for us to fully return to the CBC community."

5433 At this point, I would like Patricia Pleszczynska, our Director of Radio for Quebec, to describe the important link CBC Radio provides between Montrealers, Quebecers and all of Canada.

5434 MS PLESZCZYNSKA: Thank you, Jane. Good morning, Mr. Chairman, commissioners.

5435 Everyday CBC Radio One talks to Montreal listeners about events in their communities as well as in the larger Quebec, Canadian and international contexts. And the events and issues of Montreal are reflected to other audiences both in Quebec and across every region of Canada.

5436 However, there are large numbers of listeners within Montreal itself who are not able to hear the stories on CBC Radio because of continuing signal reception problems.

5437 When we made the switch to 88.5 in 1998, I received numerous angry and disappointed calls from listeners who felt disenfranchised. I continue to get these calls. It has become apparent that the main areas of concern in Montreal are those communities with the largest concentration of English-speaking residents and at the heart of the city, namely: Notre-Dame-de-Grâce, Hampstead, Westmount, Côte-des-Neiges and Snowdon.

5438 Let me take a few moments to discuss the importance of CBC Radio's community coverage in Montreal and throughout Quebec.

5439 First, let me talk about talent.

5440 CBC Radio plays a crucial role in identifying talent in the region, developing it and then showcasing it for a provincial or national audience of millions. We have performed this role with a large number of Montrealers. To name just a few:

5441 Writers: Ian Ferrier and Nick Carpenter, Damien Dabrowski, Rachel Mishira.

5442 Comedians: Bowser and Blue, Heidi Foss, Sonali Karnick, DJ Maccarthy.

5443 Poets: such as Catherine Kidd, Ran Elfasy and Alex Boutros.

5444 Musicians: such as Martha Wainwright, Michael Jerome Brown, Penny Lang, Manouche, Dibodonko.

5445 And many, many more.

5446 Second, let me describe our journalism.

5447 CBC has two-dozen dedicated English radio journalists in Montreal: they host and produce our daily local information programs and they are reporters and researchers who provide the most thoughtful and incisive broadcast journalism in this city.

5448 Most of the journalism generated in Montreal is heard in regular newscasts and features across the province in the morning period, at noon and in the afternoons. It is continually broadcast nationally to reflect the region to the rest of the country.

5449 Third, let me talk about our local Montreal programming.

5450 « Daybreak », each weekday morning, and « Homerun », in the afternoon drive period, offer listeners up to the minute information such as weather, traffic, news and the views from the community, and the unique voices and stories of English-speaking Montrealers.

5451 For example:

5452 Recently our coverage of the issues and passions raised at Concordia University around middle-eastern politics were shared across the country.

5453 And around the same time we had a series on our morning show touching on the plight of holocaust survivors in Cote St-Luc who suffer from Alzheimer, and how the community is working to create environments to reduce the horror they experience again as they relive the holocaust in their minds.

5454 Fourth, I want to talk about our Montreal programming to a provincial and national audience.

5455 Our noon program is a unique provincial forum for discussion whose hour-long phone-in provides a daily opportunity for listeners to exchange viewpoints, concerns, insights on what matters most to them. For the many listeners in the area with reception difficulties they are effectively absent from this unique daily town hall of English-speaking minority communities across Quebec.

5456 As a national production centre, we have a team dedicated to reflecting Quebec, Montreal and the francophone an ethnic reality of Montreal across the country. Programs such as "C'est la vie" "À propos", "Jazz beat", "Brave New Waves" and a francophone unit whose content is heard on all of our national programs to date.

5457 Finally, I want to underline our community partnerships and involvement.

5458 Recently, listeners might have heard a unique month of programming had their reception allowed it. CBC Radio created a project called "Montreal Matters", a multi-media exploration of a topic of concern to Montrealers. This was done in partnership with Concordia University, the National Film Board, McCord Museum, Santropol Roulant, and "Hour Magazine".

5459 Throughout the province and specifically in the heart of Montreal, CBC Radio collaborates daily and weekly with community groups and organisations. Among the very many are:

5460 Roslyn School in Westmount.

5461 Loyola College in NDG.

5462 Dawson College in Westmount.

5463 McGill and Concordia University. By the way, CBC Radio has just launched the new national scholarship, the Peter Gzowski internship. And in Montreal it involves the students at McGill University's Faculty of Music.

5464 We work with the Saydie Bronfman Centre in Snowdon.

5465 With Geordie Theater in Westmount.

5466 With the Black Theater Workshop in NDG.

5467 The YMCA in NDG and Westmount.

5468 And a number of charities including NDG Charities such as Head and Hands, Chez Doris and the NDG Food Depot.

5469 And many, many more.

5470 In a month we'll be showcasing writers and performers at a unique event we call "Urban Tales" at the Canadian Centre for Architecture, this will be recorded for broadcast on our local and national airwaves.

5471 We are also working with Concordia University's Centre for Irish studies to mount an evening of performance and broadcast of Irish song, poetry and stories for St-Patrick's day, this to be recorded at the Oscar Peterson Hall in NDG in March.

5472 CBC Radio takes pride and pleasure in reflecting the culture and stories of Montrealers to themselves and to all Canadians. The purpose of this application is to make sure that Montrealers can actually hear themselves reflected through their radios in the heart of English-speaking Montreal.

5473 MS CHALMERS: Thank you, Patricia. I would like know to briefly sketch some of the history that brings us here today.

5474 In 1997, we applied to the Commission to move CBC Radio in Montreal from the AM to the FM band.

5475 We applied because we were experiencing difficulties reaching many people in the Montreal area. As we discussed with the Commission, we knew that 55% of radio listeners in Montreal no longer tuned to AM. And more significantly, among those under 35 years of age, almost 80% never listened to AM.

5476 At the time, we asked the Commission to give us the tool to more fully reach listeners in the Montreal area with the national public radio service, and the Commission agreed. We were granted 88.5 FM and have indeed used this tool to good effect.

5477 Today, CBC Radio One on 88.5 enjoys a respectable share of listeners. According to BBM in Fall 2002, CBME-FM had a share among Anglophones in the Montreal central market of 6%. Each week CBME-FM Radio One reaches about 100,000 people, of whom just over 90,000 are Anglophones.

5478 Now, we readily admit that we did have to take some steps to improve the 88.5 FM signal after the switchover in 1998. Listeners told us and our own studies confirmed that we had some significant signal deficiencies both in the Montreal area and to the south and west of Montreal.

5479 Starting in 1998, we began engineering work to bring 88.5 FM to its best possible parameters. In 1999 we were licenced for an increase in power and a new directional pattern. We implemented those changes in 2000 and they did improve the situation in parts on Montreal. We had hope that such changes would address the problem universally but that, unfortunately, was not the case.

5480 About 15 months ago we appeared before the Commission, and some of you were there on that day, to talk about the importance of signal improvements in the Eastern Townships after which you granted us a frequency at 101.9 FM in Cowansville. We are on schedule for implementation of that transmitter and the coverage improvements it will bring later this year.

5481 We are confident that with the application before you now for 104.7 FM we will have completed the job. We will have improved CBC Radio One signal coverage uniformly throughout the greater Montreal area.

5482 I will now ask Suzanne Lamarre, our Senior Engineer, to explain our choice of 104.7 FM as the best technical solution to provide CBC Radio One coverage at a high level throughout Montreal. Suzanne?

5483 MS LAMARRE: Thank you, Jane. Good morning, Mr. Chairman, commissioners.

5484 As Jane described it, we have taken many steps to provide the best possible Radio One service on the FM band.

5485 First, we signed on CBME-FM 88.5 in Montreal in July 1999 at 4,000 watts.

5486 Second, we evaluated how it performed and found some shadow areas. AS coverage deficiencies were being identified on the Island of Montreal, we assessed different ways of improving the parameters of 88.5.

5487 Third, we chose to modify CBME-FM's antenna to increase its average power from 4,000 to 11,000 watts and maximize its radiation capacity with a directional antenna pattern. This change was implemented in September 2000.

5488 Fourth, we conducted field strength measurements to enhance our data on the new performance of 88.5, after the power increase was implemented. We found that while there were significant improvements over the major part of the coverage area, the reception in certain key parts of the Montréal urban area was still impaired.

5489 And to that effect, I would like to drive your attention to map number 2 that you have with you and I am going to just walk over and show you the main area of concern, which goes on the west side from Westminster boulevard and included a major part of Cavendish boulevard, Cote St-Luc going west-east, towards the east, and from the south Monkland, up to the north almost up to chemin Fleet, and it almost goes as far as chemin de la Côte-des-Neiges.

5490 MR. CHAIRMAN: Just a clarification, Madame Lamarre.

5491 MS LAMARRE: Yes?

5492 MR. CHAIRMAN: The large road going through there is Cote St-Luc?

5493 MS LAMARRE: This one here?

5494 MR. CHAIRMAN: Yes?

5495 MS LAMARRE: Yes, it is.

5496 MR. CHAIRMAN: Thank you.

5497 MS LAMARRE: Fifth, we determined therefore that the obvious solution to the problem is to have our signal transmitted on another frequency in the area.

5498 Sixth, after analysing different scenarios, we decided to look for alternate frequencies. Searching the entire FM band, we found that the only available single frequency that meets CBC's needs while minimizing the spectrum demand in this highly congested area is 104.7.

5499 Finally, through our choice of transmitter site at the power of 200 watts maximum or, if you prefer, 98 watts on average, we maximize the use of 104.7 over the affected areas and make the most efficient use of this spectrum resource. The necessity of this poser level was confirmed through field tests that were conducted this past month. In total, 104.7 allows us to give reliable Radio One coverage to an English-speaking population of over 50,000 in the affected areas.

5500 MS CHALMERS: Thank you, Suzanne.

5501 As we are all aware, the public broadcaster is bound by the requirements made the "Broadcasting Act" and the broadcasting regulator has the role of enforcing these obligations.

5502 Our purpose today is to ask the Commission to help us to fulfil our obligation to reach out and serve all Canadians in every region, in French and in English, and to make ourselves available throughout Canada. Montreal is essential to the CBC and, if I may say so, the CBC is a vital part of the Quebec community.

5503 Specifically, we ask the Commission to help us reinforce our very presence in Montreal and especially among 50,000 English-speaking citizens with below standard Radio One reception. In return, we will again provide a CBC Radio One service that is reliable, reflective, relevant and of very high quality.

5504 Thank you, Mr. Chairman. We are looking forward to responding to your questions.

5505 MR. CHAIRMAN: Thank you very much. Commissioner Noël?

5506 COMMISSIONER NOËL: So, from what I read in your presentation of this morning, you are trying to correct, I shouldn't say hearing problem but reception, it depends, maybe there are old people or older people.

--- Laughter / Rires

5507 COMMISSIONER NOËL: ... the reception problem in that greyish area that is shown on map 2. Right?

5508 MS LAMARRE: This is the most critical area where the problems are most acute, but we are also trying to fix the problem in the surrounding area, that's the main concern, but also along the fringe.

5509 COMMISSIONER NOËL: If I look at the map I know all the streets name are not all on it, but it's an area that I have practised a lot in my 50 and over stay in Montreal, I saw that you had a complaint by a Mr. Malcolm on Metcalfe and this one would reach Metcalfe?

5510 MS LAMARRE: Yes. Well --

5511 COMMISSIONER NOËL: In Westmount?

5512 MS LAMARRE: -- this area doesn't show Metcalfe in Westmount, but Metcalfe in Westmount will be reached.

5513 COMMISSIONER NOËL: It would be reached?

5514 MS LAMARRE: It would be reached. This particular area is really the area where we have the most acute reception problems.

5515 COMMISSIONER NOËL: Because 339 Metcalfe would be very close to Ste-Catherine and it's not under the grey area that you have there.

5516 MS LAMARRE: Yes.

5517 COMMISSIONER NOËL: So, from what I heard this morning you are talking about 50,000 people, am I correct?

5518 MS LAMARRE: Yes.

5519 COMMISSIONER NOËL: That would live in that greyish area?

5520 MS LAMARRE: Within that greyish area there is about 37,000 people...

5521 COMMISSIONER NOËL: So, 50,000 is a bit wider?

5522 MS LAMARRE: 50,000 goes beyond that.

5523 COMMISSIONER NOËL: And it would cover Mr. Malcolm's problem on Metcalfe Street?

5524 MS LAMARRE: Yes, it would.

5525 COMMISSIONER NOËL: Could you tell us why this frequency was not identified on the CBC long range radio plan?

5526 MS CHALMERS: The reason it's not identified on the long range plan is because this has nothing to do with extending coverage, this action is a corrective one. Do you want to add anything to that?

5527 MS LAMARRE: Yes. The long range radio plan is an engineering tool that was set up to pinpoint frequencies that would be used in new locations would the CBC be expanding a new location. It doesn't address --

5528 COMMISSIONER NOËL: Corrective maintenance?

5529 MS LAMARRE: -- corrective maintenance or deficiencies that show up and that people tell us about once we've installed the service.

5530 COMMISSIONER NOËL: Let me go back a little bit. Of the 50,000 people that are in the area that would receive better service, how many of these are English-speaking?

5531 MS LAMARRE: The 50,000 is English-speaking. The number of total people is a little bit over 100,000.

5532 COMMISSIONER NOËL: So, there's more -- but there would be 50,000 English-speaking people that would receive improved coverage if the antenna was installed?

5533 MS LAMARRE: Yes. There would be over 50,000 people that currently don't receive a reliable service that would get a reliable service.

5534 COMMISSIONER NOËL: What causes the problem in reception? Is that the shade of the mountain, it's because the transmitter is up on the mountain and --

5535 MS CHALMERS: It's the shade of the mountain relative to the position of our antenna on the tower combined with the fact that in that direction we need to give protection to an American station. So, we cannot increase our power within that direction.

5536 Currently we have approximately 6,000 watts going towards that direction and we cannot increase it whether we want it or not because we have to afford the protection to the U.S. station.

5537 COMMISSIONER NOËL: And there's another little mountain on the other side of Côte-des-Neiges to which --

5538 MS LAMARRE: Yes. Côte-des-Neiges and Côte-Saint-Luc have historically been a difficult area to cover for most broadcasters.

5539 COMMISSIONER NOËL: Fortunately, most of the residents are not very alive.

5540 MS LAMARRE: I don't have a comment to that effect, but I can tell you that most of the residents are very loyal CBC listeners and they call us every chance they have.

--- Laughter / Rires

5541 COMMISSIONER NOËL: Between the Mount Royal and the other little mountain on the other side of Côte-des-Neiges it's pretty quiet, that's the cemetery.

5542 MS CHALMERS: Oh, is it? Okay, that's what you were referring to.

5543 COMMISSIONER NOËL: Yes.

5544 MS LAMARRE: Okay, sorry.

--- Laughter / Rires

5545 COMMISSIONER NOËL: So, they will have increase coverage too.

5546 MS LAMARRE: They will have increase coverage, but I didn't care much for that particular area when we looked at these groups.

5547 COMMISSIONER NOËL: I'm just teasing you.

5548 MS LAMARRE: I know.

5549 COMMISSIONER NOËL: How confident are you that this new transmitter can solve the reception problem of 88.5?

5550 MS LAMARRE: I couldn't be any more confident than I am, especially since we had the opportunity to do field tests measurements last month. I'm convinced, in French I would say: C'est une conviction intime, that it will solve the problem in this critical area of our coverage.

5551 COMMISSIONER NOËL: Now you know that Canadian Hellenic Cable Radio has proposed a new FM station in Montreal to operate on 105.1 MHz and there is a possibility of interference with this transmitter --

5552 MS LAMARRE: Yes.

5553 COMMISSIONER NOËL: -- from Canadian Hellenic Cable if we decide to licence them.

5554 MS LAMARRE: Yes.

5555 COMMISSIONER NOËL: Are you willing to accept the interference in the event that both applications are approved?

5556 MS LAMARRE: Without conditions, we are willing to accept it.

5557 COMMISSIONER NOËL: You are, without conditions?

5558 MS LAMARRE: Yes.

5559 COMMISSIONER NOËL: Thank you. Now, could you tell me on a strictly technical plan why this solution is the best and the best use of 104.7?

5560 MS LAMARRE: First, I'll go trough the steps that we had to go through before arriving to the frequency. We went back, even though we had done tests in 1998, we had done field tests surveys in 2000, we went back, we said, before we try to come up with a solution, let's diagnose exactly what the problem is throughout the area.

5561 So, we had field tests surveys done and those tests were filed with Industry Canada and they identified clearly that this area receives a signal that is well below standard. If you like, I can expand on that later, but for now I'll stick to that.

5562 So, after defining the area we realised that we had to look at the scenarios, not just with regard to frequencies, we also had to optimize with the choice of a site. Because a choice of frequency and the way you can optimize it's use is always linked with the site.

5563 So, we looked at different sites and we concentrated our efforts within a part of the FM band where we knew there were possibilities. We did not look at, you know, 100.1 or -- let me get that straight --

5564 COMMISSIONER NOËL: 99 --

5565 MS LAMARRE: 99.9, because we knew very well that these frequencies could offer a range of coverage --

5566 COMMISSIONER NOËL: Wider.

5567 MS LAMARRE: That was much more wider than what we were trying to achieve. So, we decided to look at the band that expands from 104.5 until to 105.1 and we also looked at 106.3. So, in channels because -- in case you would like to talk channels -- channels 236 to 286 and 292.

5568 COMMISSIONER NOËL: I saw trials above.

5569 MS LAMARRE: Yes. So, we decided to focus on that and analysing the different sites possible and the different frequencies possible we came to the conclusion that 104.7 allowed us to custom fit the solution that we needed without putting what we felt would be undue pressure on the spectrum demand.

5570 104.7 is best used west of Mount Royal, actually --

5571 COMMISSIONER NOËL: On the

mountain?

5572 MS LAMARRE: -- exactly the area where we are.

5573 COMMISSIONER NOËL: If we look at your map here --

5574 MS LAMARRE: Yes.

5575 COMMISSIONER NOËL: There's a 3 millivolts per meter here --

5576 MS LAMARRE: Yes.

5577 COMMISSIONER NOËL: But it wouldn't get any additional coverage in Outremont because the mountain would be the shadow there, right, on the site?

5578 MS LAMARRE: On that side though, the wave -- considering the location of the site that's a little bit further down in Mont-Royal west, the wave we expect that Westmount is going to get a good coverage.

5579 COMMISSIONER NOËL: But although your line goes through Outremont, but --

5580 MS LAMARRE: Yes, the line goes through Outremont on a theoretical study.

5581 COMMISSIONER NOËL: But because of the mountain it wouldn't get there?

5582 MS LAMARRE: Yes, it's going to get around because of the site that we have chosen.

5583 COMMISSIONER NOËL: So, you're across the street from the Provigo at Cavendish and Sherbrooke?

5584 MS LAMARRE: Yes, exactly, on top of the building. And then, after we did that, we went through a series of simulations to ensure that we would be accomplishing what we want and that is to give to listeners, Radio One's listeners, a signal of a high enough level on 104.7 when they don't get it on 88.5.

5585 And we are confident with all the simulations that we've done, and measurements are confirming, those simulations that this will be achieved.

5586 COMMISSIONER NOËL: And if we give you the approval, how fast will you be able to implement?

5587 MS LAMARRE: To implement? I have to tell you it won't be as fast as we wish it could be, and the reason being that the choice of 104.7 has an impact on the aeronautical --

5588 COMMISSIONER NOËL: NAFCAN.

5589 MS LAMARRE: NAF Canada. We have initiated the process with NAF Canada. They told us that yes, they could change their frequency at the Dorval airport at our cost; that yes, they would go through it and we filed in a form so far but stating obviously that there is no way we can go through such a project until and only if the Commission approves the application.

5590 But if the Commission approves the application, it's going to be the first thing we'll be doing is, you know, phoning NAF Canada and saying: "Let's get on with this projet change at Dorval." And in order to minimize any delay we will be at the same time building the facilities --

5591 COMMISSIONER NOËL: So, you have to build a tower on top of that department building there?

5592 MS LAMARRE: We have to put only a small pole and it's -- I wouldn't say there was easy, but considering how quickly we managed to move, to at least to trial tests, I think it demonstrates that we can point quickly at this settle and upon.

5593 COMMISSIONER NOËL: Once you have an approval, if we approve your application, what time line do you think there will be with NAFCAN to solve their problem?

5594 MS LAMARRE: Unfortunately, I cannot speak for themselves. I would be hoping that within a week period we can start the project but in order to achieve it -- and they have also to go through coordination with, you know, other airports and also the U.S. organisations -- I would be hoping that four-six month-time frame, that would be my hope.

5595 But I realize that Radio One in Montreal may not be NAF Canada's highest priority but we will certainly make sure that they realize how much a priority it is for us.

5596 We have in the past experienced a similar situation, it was actually in Quebec City, where we requested a change to NAF Canada's equipment and it was done through, you know, a reasonable time frame, but I don't know what their workload is but I can tell you for sure that we're going to put all the resources that we can from our end, we will hire out, if we need to, for NAF Canada and for ourselves in order to speed this process up as fast as we can.

5597 COMMISSIONER NOËL: Thank you very much, Madame Lamarre. Alors, I don't have any other questions.

5598 MR. CHAIRMAN: Thank you very much. Those were the questions. Thank you very much, ladies and Mr. Savage.

5599 We will break for a lunch now and resume with Phase II of the public hearing at 1:30. Nous reprendrons à 13 h 30.

--- Upon recessing at 1200 / Suspension à 1200

--- Upon resuming at 1335 / Reprise à 1335

PHASE II / PHASE II

5600 LE PRÉSIDENT: À l'ordre, s'il vous plaît. Order, please. Monsieur le secrétaire?

5601 M. LeBEL: Merci, Monsieur le Président.

5602 Juste avant de commencer la phase II, j'aimerais indiquer, pour le dossier public, que Astral Radio a déposé l'information additionnelle qu'ils avaient entrepris de déposer avant la phase I lorsqu'ils ont comparu plus tôt ce matin.

5603 Nous en sommes maintenant à la phase II du marché de Montréal et nous entendrons les requérantes dans l'ordre de l'agenda pour intervenir aux demandes compétitives, si elles le désirent, et nous commencerons d'abord par Gilles Lajoie et Colette Chabot.

5604 Vous avez dix minutes pour présenter votre présentation.

INTERVENTION

5605 M. LAJOIE: Merci, monsieur LeBel. Bonjour, Monsieur le Président, mesdames, monsieur les conseillers.

5606 Je vous présente à nouveau madame Colette Chabot et notre conseiller de la première heure, monsieur Michel Mathieu.

5607 Nous voulons informer le Conseil que nous ne faisons opposition à aucune des demandes présentées, car nous ne sommes en compétition avec aucune des requérantes.

5608 Toutefois, nous aimerions ajouter à ce moment-ci, si on a la permission, d'apporter quelques compléments aux questions qui nous furent posées lundi, tels le service d'information, la diversité culturelle, la façon dont notre analyste a prévu des revenus de 990 000 $ et la raison pour laquelle le pourcentage du budget du service technique et celui de la programmation ne s'apparentent pas à celui de l'industrie.

5609 Est-ce qu'on a la permission?

5610 M. LeBEL: Oui.

5611 M. LAJOIE: Merci. Alors à vous, madame Chabot, de parler de service de l'information.

5612 Mme CHABOT: Je voudrais préciser au Conseil que sans négliger les grandes lignes de l'actualité internationale, nationale, régionale, les informations locales seront entendues sur nos ondes au rythme de six bulletins par jour en semaine et de trois en week-end et...

5613 LE PRÉSIDENT: Excusez-moi, madame. Ça doit être une intervention si vous avez des commentaires sur les autres requêtes à cette phase-ci.

5614 Mme CHABOT: On n'intervient contre personne, Monsieur le Président.

5615 LE PRÉSIDENT: Alors, comme ça on va vous entendre dans la phase réplique à des interventions.

5616 Mme CHABOT: D'accord.

5617 LE PRÉSIDENT: Mais maintenant c'est pour donner une opportunité aux requérantes et aux intervenants d'amplifier leurs interventions écrites, ce n'est pas l'occasion pour promouvoir sa propre demande.

5618 Mme CHABOT: Merci, Monsieur le Président.

5619 LE PRÉSIDENT: Merci. Monsieur le secrétaire?

5620 M. LeBEL: Merci, Monsieur le Président.

5621 Nous entendrons maintenant le Groupe TVA Inc.

--- Pause / Pause

INTERVENTION

5622 M. BELLEROSE: Bonjour, Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, mesdames et monsieur les conseillères, conseiller et membres du personnel du Conseil.

5623 Mon nom est Serge Bellerose. Je suis vice-président, canaux spécialisés, affaires corporatives et stations régionales du Groupe TVA et je suis accompagné à ma droite de Gordon Henke, notre ingénieur-conseil, et à ma gauche de Pierre-Louis Smith, consultant en affaires réglementaires.

5624 Tout d'abord, je désire informer le Conseil que nous avons déposé au secrétaire d'audience les renseignements supplémentaires suivants demandés en phase I des compléments d'information sur la structure corporative de Quebecor Média : les données sur le tirage du « Journal de Montréal » et le « Journal de Québec » et des données sur le taux de fréquentation du site français de Canoë.

5625 On m'informe également que d'autres informations sont souhaitées concernant les... on n'avait pas très bien compris à tout le moins, il y avait des informations croisées concernant les conseils, nous proposons au Conseil de les déposer à l'ouverture de l'audience lundi matin.

5626 Monsieur le Président, membres du Conseil, TVA ne s'oppose pas aux autres demandes qui sont déposées pour desservir le marché radiophonique de Montréal, qu'il s'agisse des demandes de langue française, de langue anglaise ou les demandes pour des services ethniques.

5627 TVA considère en effet que les différentes formules de programmation proposées ne sont pas en concurrence directe avec notre proposition de station FM pour Montréal. Nous croyons aussi que ce marché radiophonique est dynamique et peut, en conséquence, supporter l'ajout de plus d'une station.

5628 Notre proposition pour Radio-TVA Montréal est toutefois en concurrence sur le plan technique avec les demandes présentées par Azzahra International Foundation et Aboriginal Voices Radio (AVR) pour l'utilisation de la fréquence 100,1 FM.

5629 Nous n'avons aucune objection à l'implantation de ces services si le Conseil juge à propos de leur attribuer une licence. Toutefois, et sans rien enlever à la qualité et à la pertinence de ces demandes, TVA constate qu'il s'agit de propositions pour des services radiophoniques très spécialisés qui visent à rejoindre un auditoire restreint.

5630 TVA note également que la demande d'Azzahra prévoit limiter à 468 watts la puissance apparente rayonnée de son signal, alors que celle de la station d'AVR ne dépassera pas 1 000 watts. Dans les deux cas, ces niveaux sont significativement moins élevés que la puissance d'émission proposée par Radio-TVA.

5631 Nous soumettons donc que ces deux demandes ne représentent pas la meilleure utilisation de la seule fréquence disponible qui permet d'offrir un rayonnement de diffusion optimal sur la région de Montréal.

5632 Je cède maintenant la parole à notre ingénieur Gordon Henke pour qu'il vous explique les motifs techniques qui fondent notre position à l'égard des demandes présentées par Azzahra et AVR. Gordon?

5633 MR. HENKE: Thank you, Serge. The frequency of 100.1 MHz was selected by TVA based on the business plan, which proposes to provide a new French language service to the largest geographic area and the largest potential population base available in the Montreal market.

5634 Because of the recent changes in protection rules implemented by Industry Canada, it is technically feasible to move 100.1 MHz into the Montreal market.

5635 As stated, TVA has no objection with the formats and programs and submissions of the other two applicants competing for the 100.1 MHz frequency.

5636 A review of the coverage maps submitted by all three applicants shows that neither of the proposal of AVR or Azzahra International Foundation makes the best use of this very scarce public resource, the last FM frequency available in the Montreal market that can operate at sufficiently high power levels to provide full interference free service to Montreal and the surrounding area.

5637 The TVA proposal and business plan is predicated on reaching a largest market potential available through the use of the 100.1 MHz frequency.

5638 Clearly, 100.1 MHz is the frequency that meets the task with TVA submitting the only proposal which maximizes the potential use of this frequency. As part of the application process, no less than four other FM channels were identified as being available in the Montreal market.

5639 None of the other frequencies are capable of providing the wider area coverage available for maximizing the use of 100.1 MHz as proposed by TVA, although one or more of these frequencies could provide service to the more restricted area and markets proposed by those applicants.

5640 M. BELLEROSE: Merci, Gordon. Ceci complète notre présentation, Monsieur le Président.

5641 LE PRÉSIDENT: Merci beaucoup.

5642 M. LeBEL: Merci.

--- Pause / Pause

5643 LE PRÉSIDENT: Monsieur le secrétaire?

5644 M. LeBEL: Merci, Monsieur le Président. Le Groupe Radio Nord et la Société Spectra-Scène ont indiqué qu'ils n'interviendront pas en phase II.

5645 Alors, je demanderais maintenant à Genex Communications Inc. de présenter leur intervention à ce moment.

--- Pause / Pause

5646 M. LeBEL: Monsieur le Président, ne voyant personne, j'en déduis que Genex ne comparaîtra pas en phase II.

5647 Je demanderais maintenant à Global Communications Limited to intervene at this point.

INTERVENTION

5648 MS BELL: We do not wish to intervene in this phase.

--- Pause / Pause

5649 M. LeBEL: Monsieur le Président, nous demanderons maintenant à Diffusion Métromédia d'intervenir à ce moment-ci.

--- Pause / Pause

INTERVENTION

5650 M. ARCAND: Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, mesdames, monsieur le commissaire.

5651 Mon nom est Pierre Arcand, président de Corus Québec. Je suis accompagné de Gilles Sénécal, directeur des ressources corporatives de Corus Québec.

5652 Nous aimerions à ce stade-ci commenter la proposition présentée par Astral Radio concernant sa demande d'augmentation de la puissance émettrice de CFEI-FM à Saint-Hyacinthe.

5653 Corus Québec s'oppose à cette demande, pour deux raisons principalement.

5654 Premièrement, Astral Radio a acquis cette station il y a un peu plus d'un an. À ce moment, ils étaient conscients de la qualité du signal. Leur approche, à notre avis, n'est pas justifiable dans les circonstances.

5655 Nous croyons qu'il n'est pas raisonnable aujourd'hui de faire une demande qui, selon les dires d'Astral, vise à remplacer, entre autres, la station CIEL-FM sur la Rive-Sud. Or CIEL-FM, qui est devenue par la suite Cool, tout comme CFGL, sont d'abord et avant tout des stations de Montréal qui émettent sur le mont Royal à Montréal.

5656 Deuxièmement, nous croyons que si vous acceptez cette demande, cela éliminera les possibilités d'utiliser la fréquence 106,3 à Montréal où, à notre avis, les besoins sont très grands puisqu'en effet il y a eu à cette audience pas moins de huit demandes.

5657 De plus, Corus possède la station CFZZ à Saint-Jean-sur-le-Richelieu. À l'époque où nous étions sur la bande AM, je dois vous dire que la station CFZZ s'appelait à ce moment-là CHRS, Radio-Soleil, et à cette époque nous avions nos studios dans la région de Longueuil.

5658 Je dois donc dire que nous n'avons pas la prétention d'être représentants de la région de Longueuil, mais nous couvrons quand même dans notre approche primaire énormément de cette partie de région, entre autres la région de Saint-Hubert, la région de Chambly, même si nous sommes d'abord et avant tout une station de Saint-Jean.

5659 Nous invitons donc le Conseil à être extrêmement prudent sur les intentions réelles d'Astral. La ville de Longueuil qu'Astral prétend desservir à plusieurs endroits n'est qu'à trois kilomètres de Montréal.

5660 Astral indique dans sa présentation sa volonté de changer la formule musicale de la station qui, déjà, rejoint un public très large en termes de goûts musicaux. Nous craignons qu'Astral veuille nicher sa formule, ce qui se fait en général dans des marchés beaucoup plus grands.

5661 Sur une note, enfin, personnelle, étant moi-même né à Saint-Hyacinthe, je peux vous dire qu'il n'y a pas plus d'affinités entre des gens de Saint-Hyacinthe et des gens de Longueuil qu'entre des gens de Laval et des gens de Longueuil.

5662 Merci.

5663 M. LeBEL: Merci.

5664 LE PRÉSIDENT: Merci beaucoup.

5665 MR. LeBEL: Mr. Chairman, I will now ask Aboriginal Voices Radio Inc. to intervene at this point.

--- Pause / Pause

INTERVENTION

5666 MR. MACLEOD: Greetings, Mr. Chairman, Members of the Commission, Commission staff and the members of the public.

5667 I am pleased to appear before you today in phase II of this Montreal CRTC public hearing on behalf of the application by Aboriginal Voices Radio Inc. for use of 100.1 FM.

5668 I am Mark MacLeod, AVR's Director of Licensing and Development.

5669 I have only a few short remarks to offer.

5670 In our previous six appearances before the Commission, we have yet to utilize Phase II of the public hearing to negatively comment on competing applications, and it is our intention to stay off that path again here in Montréal.

5671 AVR is proceeding in a calculated and deliberate manner to assemble a national radio network which will provide Canada's largest urban communities programming which offers what the Broadcast Act has identified as a necessary ingredient in the Canadian broadcasting system: and that is a reflection of the needs and aspirations of Aboriginal Canadians.

5672 This is an ingredient missing also here in Montréal, and one that must be added, with the appropriate attention to the majority Francophone population of this area.

5673 AVR is impressed with the diversity of applications that have been presented to the Commission in Phase I of the hearing. It is apparent that, despite the spectrum congestion of the Montréal region, that a creative assortment of technical solutions are available, which can allow the Commission to meet the pressing need for expanded diversity in this market.

5674 AVR is supportive of the efforts of the multiple "ethnic" applicants, and encourages the Commission to prioritize their needs ahead of the commercial applicants, who in many cases are proposing additional frequencies, when they already possess the means to alter their existing services to meet the changing demands of the commercial marketplace; be it adding new French-language services, new English-language services or any particular specialty format.

5675 AVR is directly competing with two other proposals for the use of 100.1 FM, and in the manner of this process, indirectly competing with the applicants for any other frequency which the Commission might consider meets AVR's coverage needs: in this case the potential seems limited to only 91.9 FM as an acceptable alternative for AVR.

5676 AVR urges the Commission to conclude that the unfulfilled need for an Aboriginal radio voice in Montréal takes preeminence over the other worthwhile needs expressed by other applicants, and that after concluding that AVR would make best use of the 100.1 FM frequency, that the Commission consider assigning other frequencies in an order which maximizes new diversity on the radio airwaves in Montréal.

5677 In our effort to bring Aboriginal voices to the Canadian urban airwaves, AVR has come to appreciate the needs of many other minority urban communities. We believe that when the very last frequencies are being awarded in any market, the diversity must ascend to be the very highest priority.

5678 Members of the Commission, thank you.

5679 Additional information arising from Phase I will be filed and for Phase IV appearance.

5680 Thank you for your time.

5681 MR. CHAIRMAN: Thank you very much.

5682 MR. LeBEL: Mr. Chairman, I will ask Hellenic Canadian Cable Radio to intervene or to present its intervention at this point.

--- Pause / Pause

INTERVENTION

5683 MS GRIFFITHS: Good morning. I would like to say at this time that we have filed the documents requested by Commissioner Pennefather yesterday, they were handed in with the secretary today.

5684 With me is Jean Fréchette, our engineer.

5685 Mr. Chairman and other members of the Commission, CHCR would like to take this opportunity to make his views known with respect to the CBC's application to amend the licence of CBME-FM Radio One to add a transmitter to broadcast its programming on the 104.7 MHz frequency in Montreal.

5686 You will remember that we discussed this matter with you yesterday afternoon. In this respect, CHCR filed in a written intervention with the Commission relating to the CBC's application. Our position at the time was that: as between the CHCR and CBC competing applications, CHCR's application should be preferred because it would bring much needed diversity to the Montreal radio market.

5687 CHCR therefore submitted that the Commission should choose a radio station, CHCR, which brings new programming and new audience to over the airway radio market. The CBC's application, on the other hand, is merely designed to improve the delivery of an existing signal in certain areas of western Montreal.

5688 This being said, CHCR noted that it was engaged in discussions with the CBC in an effort to overcome the technical conflict between these two applications. To this end, the CBC recently advised Industry Canada that it had no objections with regards to the interference which CHCR would cause to Radio One signal. The CBC confirmed this position with you this morning.

5689 The question now is, of course, whether CHCR will reciprocate and state for the record that it has no objections to the interference which Radio One signal on the 104.7 MHz frequency will cause to the CHCR signal on 105.1 MHz.

5690 Before answering this question, we would like to say that CHCR always sought to avoid any conflicts with other potential applicants in this proceeding by choosing 105.1 MHz as its preferred frequency. This frequency was acceptable for a targeted radio audience: Greek, Serbian, Croatian, Armenian and other ethnic groups living on and around the Island of Montreal that have absolutely no service available to them.

5691 In these circumstances we were quite disappointed to later find out that the CBC had applied for an adjoining frequency, even though both applications intend to use extremely low effect of radiated power. Furthermore, the areas in which the proposed Radio One signal will cause interference with CHCR is in areas of western Montreal, specifically Westmount, Côte-des-Neiges, Côte-St-Luc and Notre-Dame-de-Grâce, where many of CHCR's expected listeners reside.

5692 More troubling to us is the fact that the CBC could find a solution to the reception problems it has encountered in western Montreal for the existing Radio One signal.

5693 J'aimerais demander à Jean Fréchette d'élaborer un peu là-dessus.

5694 M. FRÉCHETTE: Bonjour. Ce qu'on voudrait mettre au dossier, c'est qu'on a fait trois propositions à Radio-Canada, des propositions qui, à notre avis, pourraient être examinées sérieusement et qui seraient des alternatives à leur choix de fréquence et qui permettraient donc aux deux projets de vivre côte à côte.

5695 MS GRIFFITHS: The point that we are making is that CHCR absolutely needs to be on air in order to operate while the CBC can still find alternatives to 104.7 MHz. In short, this conflict did not have to arise between CHCR and the CBC and can still be resolved. The CBC still has choices available to it.

5696 All of this being said, CHCR finds itself in the unenviable position of being the proverbial mouse trying to make a nest for itself next to a tossing and turning elephant. No matter how we look at the situation and organize our affairs, we have to watch out if we don't want to be crushed.

5697 While we recognized the importance of the CBC signal and the public policy concerns that are served by making it available to the greatest number of Canadians, we regret that it has to be done at the expense of an ethnic audience of which all new communities proposed have no service available to them whatsoever.

5698 As such, we still hope that the CBC will examine other alternatives. In any event, we would like to say that if the Commission decides that both applications are in the public interest and that there is no other bungalow to house CHCR on the FM band, we will live with the interference caused by Radio One.

5699 As a final matter, with respect to all the other radio applicants being considered in this public hearing, CHCR need only say that in a tight FM radio market in Montreal, CHCR service is the one with the greatest need to be made publicly available.

5700 We would like to thank the Commission for the opportunity to make our views known.

5701 LE PRÉSIDENT: Merci beaucoup.

5702 MS GRIFFITHS: Thank you very much.

--- Pause / Pause

5703 MR. LeBEL: Mr. Chairman, I will now ask Azzahra International Foundation to intervene at this point.

--- Pause / Pause

5704 MR. LeBEL: Not seeing anybody, I will now ask Radio Chalom de présenter leur intervention à ce moment-ci.

--- Pause / Pause

INTERVENTION

5705 M. MATHIEU: Re-bonjour. Ce sera très bref.

5706 C'est que Radio Chalom n'est en compétition avec personne, on n'a aucune intervention négative à présenter contre qui que ce soit, et on remercie le Conseil pour cette opportunité d'avoir eu le plaisir de vous présenter notre demande hier soir.

5707 LE PRÉSIDENT: Merci.

5708 M. LeBEL: Merci, Monsieur le Président.

5709 Je demanderais maintenant à Astral Radio d'intervenir à ce point-ci.

--- Pause / Pause

INTERVENTION

5710 M. PARISIEN: Monsieur le Président, membres du Conseil.

5711 Dans le présent processus, CFEI-FM est intervenue contre les demandes de Global et Genex pour des raisons techniques liées à la fréquence qui a été demandée par ces requérantes.

5712 Nous croyons avoir eu l'occasion d'exposer lors de notre comparution, comme dans le cadre de notre intervention écrite, les raisons qui militent en faveur de l'acceptation de la demande d'augmentation de puissance de la station CFEI-FM de Saint-Hyacinthe plutôt que de l'octroi des fréquences 106,3 ou 106,7 à une nouvelle station de Montréal.

5713 Nous avons entendu les arguments des deux requérantes à la fréquence 106,3 et maintenons notre position.

5714 Nous notons que Global, en réponse aux questions de lacunes du Conseil, a clairement indiqué qu'elle avait considéré d'autres options que la fréquence 106,3, même si celle-ci constituait son premier choix.

5715 Quant au représentant de Genex, il a souligné, lors de sa comparution, que son but était d'obtenir une station de radio dans le marché de Montréal et non pas une fréquence spécifique. Et il a clairement laissé entendre que si cet objectif était atteint, il entreprendrait des études techniques nécessaires pour trouver une fréquence appropriée disponible, suite aux décisions du Conseil.

5716 Cela confirme, à notre avis, que l'acceptation de la demande d'augmentation de puissance de CFEI n'aurait pas pour effet de restreindre le choix du Conseil en ce qui a trait à l'octroi de nouvelles licences de stations de radio désireuses de desservir le marché de Montréal.

5717 Par ailleurs, je voudrais relever, et contester, une affirmation faite par monsieur Patrice Demers lors de la comparution de Genex, à savoir qu'il était inéquitable d'accepter la demande de CFEI alors que le Conseil a refusé une demande semblable de CKNU le 26 octobre 2000, à laquelle Télémédia et Astral Radio s'étaient opposées.

5718 À notre avis, Monsieur le Président, il n'y a aucune similitude entre ces deux demandes. Au contraire.

5719 Je voudrais rappeler que CKNU-FM, Donacona, avait été autorisée pour desservir exclusivement la région de Portneuf. Ses conditions de licence initiales prévoyaient d'ailleurs expressément qu'elle n'était pas autorisée à solliciter de la publicité à l'extérieur de la région de Portneuf.

5720 En mai 1999, six mois après l'acquisition de CKNU, Genex a déposé une demande qui visait deux objectifs.

5721 Premièrement, modifier radicalement sa zone de desserte autorisée en déménageant son antenne de Donacona à Val-Bélair. Ce faisant, elle renonçait à desservir plusieurs municipalités de la région de Portneuf, sa zone de desserte autorisée, et elle se positionnait physiquement pour devenir clairement une station du marché de Québec, comme le Conseil l'a d'ailleurs reconnu dans sa décision.

5722 Deuxièmement et en conséquence, elle demandait l'autorisation de solliciter de la publicité sur le marché central de Québec, qui devenait le marché cible principal de sa programmation.

5723 Le cas de CFEI est radicalement différent. CFEI ne demande pas au Conseil de modifier sa zone de desserte autorisée. Au contraire, elle demande une augmentation de puissance lui permettant de mieux la desservir.

5724 CFEI ne demande pas de déménager son antenne pour se rapprocher de Montréal. Au contraire, elle a fait le choix de conserver le site existant pour justement assurer que la qualité de son signal soit meilleure dans toutes les composantes de sa zone de desserte autorisée, aussi bien la région de Saint-Hyacinthe que celle de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire.

5725 Enfin, CFEI ne propose pas de desservir le marché de Montréal ni d'orienter sa programmation vers ce marché cible.

5726 Au contraire, CFEI se propose de renforcer son enracinement dans le milieu et la qualité de sa programmation locale. De plus, elle a pris l'engagement ferme de ne pas solliciter de publicité sur l'île de Montréal.

5727 Il est donc, à notre avis, tout à fait illusoire de vouloir établir des similitudes entre ces deux demandes, comme l'a fait monsieur Demers.

5728 En terminant, je rappelle simplement qu'Astral Radio est intervenue en commentaires généraux sur la demande de Corus pour faire valoir l'incidence potentielle de l'octroi de nouvelles stations de radio en langue anglaise sur le phénomène de transfert d'écoute dans un marché « bilingue » comme Montréal, et ce, compte tenu que les stations de langue anglaise, du type de celle proposée par Corus, vont chercher jusqu'à 65 % de leur écoute auprès d'auditeurs francophones.

5729 Et pour conclure sur une note un peu plus personnelle, nous comptons chez Astral Radio deux frères de Pierre Arcand qui sont nés à Saint-Hyacinthe et qui m'ont clairement confirmé les similitudes entre le marché de Longueuil et Saint-Hyacinthe.

--- Rires / Laughter

5730 Merci, Monsieur le Président.

5731 LE PRÉSIDENT: Merci. Madame Wylie?

5732 Mme WYLIE: Oui. Un instant, monsieur Parisien.

5733 M. PARISIEN: Avec plaisir.

5734 Mme WYLIE: Je recherche maintenant une similitude entre vos propos de ce matin et ceux de cet après-midi. À la dernière page de votre présentation, vous avez...

5735 M. PARISIEN: Montréal, Saint-Jean, Iberville, Vieux-Longueuil.

5736 Mme WYLIE: Non, non, non. Ah! non.

5737 M. PARISIEN: J'ai lu ça dans vos yeux, je m'excuse.

--- Rires / Laughter

5738 Mme WYLIE: Ce n'est pas ça du tout, il faut que j'enlève mes lunettes.

--- Rires / Laughter

5739 M. PARISIEN: Voilà! Ça va être plus clair entre nous.

--- Rires / Laughter

5740 Mme WYLIE: Mais là, vous êtes mieux de remettre les vôtres...

--- Rires / Laughter

5741 Mme WYLIE: ... parce que au haut de la page vous dites :

« A pris un engagement ferme de ne pas solliciter ou accepter... » (Tel que lu)

5742 Est-ce que c'est ça que vous avez pris ce matin?

5743 M. PARISIEN: Oui, tout à fait.

5744 Mme WYLIE: Merci.

5745 M. PARISIEN: Merci beaucoup, Madame.

5746 LE PRÉSIDENT: Merci.

5747 MR. LeBEL: Thank you, Mr. Chairman.

5748 I will ask now the Canadian Broadcasting Corporation to intervene at this point.

--- Pause / Pause

5749 MR. CHAIRMAN: Why don't you begin Mrs. Chalmers?

INTERVENTION

5750 MS CHALMERS: Thank you.

5751 Mr. Chairman, CHCR has presented their application for an ethnic station at 105.1 FM. We accept that the service they propose has a great deal of merit. More importantly, we do not see any conflict whatsoever on programming or technical grounds between our two applications. To repeat that: we see no conflict.

5752 We wish to put on the record that although 104.7 and 105.1 have been labelled this technically mutually exclusive, we believe that both applications could be licenced at proposed parameters should the Commission wish to do so. Suzanne?

5753 MS LAMARRE: Thank you, Jane. The CBC has carefully considered the proposed parameters of the CHCR application in relation to its own on 104.7.

5754 Map number 4 shows the realistic extent of interference that would be caused by CHCR to CBC on 104.7. We can state again that if licenced the CBC would accept this interference zone without condition.

5755 The next map, map number 5, shows the reverse situation that is the extent of interference at CBC's 104.7 would cause within the proposed coverage contour of 105.1. In shaded grey area is the theoretical interference zone. In the yellow area is what we estimate to be the realistic interference zone.

5756 The interference zone is limited to an area concentrated near Radio One's proposed parameter site obviously. While this might be viewed as a loss in the 105.1 proposed coverage, we believe it is acceptable for two reasons.

5757 First, this area will not be service properly by the proposed use of 105.1 regardless of whether or not the Commission licences 104.7. I can say this because currently CBME-FM Radio One at 88.5 radiates close to 6,000 watts towards this area.

5758 Yet, because of the topography involved, on one hand, and the urban setting, on the other, we cannot service Radio One listeners correctly on 88.5. This is why we were before you today this morning.

5759 CHCR is proposing to radiate about 10 watts towards the same area. In other words, with or without our proposed 104.7, this area will not be in reality well service by 105.1 as proposed.

5760 Second, in the other areas we are willing to work with CHCR if they are licenced at 105.1 to resolve reception problems that may occurred for the listeners. For practical reasons we need to put some parameters to such help, namely to within a 3-month period to launch and to address problems at the reception end. We would not be making any modification to our transmitters.

5761 Mr. Fréchette has put on the record the fact that CHCR has proposed solutions for the CBC. Namely, these 3 solutions are as follows.

5762 Using 88.1 either that or modifying the antenna height of CBME-FM or using an on-channel repeater. The use of 88.1 had previously been identified by the CBC and rejected because it would result an impairment to the reception of our English television channel 6 signal CBMT. We cannot solve the problem for radio while creating one for television.

5763 The other proposal to change the antenna height is simple impractical. Given the pattern and the absence of height available on our current tower, we cannot do that.

5764 Third, the on-channel repeater was actually the choice that we would have gone to if it was practical. But in order to be working the area affected needs to be a marked deep depression area with regards to the main transmitter, such is not the case in Montreal.

5765 MS CHALMERS: We do not believe that the Commission must choose between CBC and CHCR to make its licencing decisions. However, if you do come to that conclusion, we do feel that licencing CBC Radio One at 104.7 FM best serves the public interest.

5766 It is in the public interest because, first, there is a serious coverage problem facing up to 50,000 English-speaking Montrealers that we have objectively demonstrated through engineering field strength tests.

5767 Second, our proposal at 104.7 FM is an efficient use of spectrum in a way which corrects the problem proven by further engineering tests.

5768 Third, providing the basic CBC radio service to a large group on Montrealers is a basic requirement of the broadcasting policy of this country. CBC Radio One adds a high level of diversity to Montreal. It is, of course, not the only source of diversity in the system, but CBC Radio One provides the basic level service all Canadians expect.

5769 Fourth, our application today follows from the 1997 CRTC decision to licence the 88.5 that was based on making CBC radio more widely available by being on FM and available to all Canadians regardless of age. We are following up on the CRTC's decision that the CBC modify radiation patterns or install additional transmitters if the signal was deficient.

5770 And finally, we ask the Commission to consider subsection 3 of the "Broadcasting Act", which states that:

"Where any conflict arises between the objectives of the corporation and in the interest of any other broadcasting undertaking (...) it should be resolved in the public interest, and where the public interest would be equally served by resolving the conflict in favour of either (the CBC or another applicant), it shall be resolved in favour of the objective set out regarding the programming objectives for the corporation." (As read)

5771 Mr. Chairman, our thanks for allowing us to address these issues with you today. We're happy to answer any questions you may have.

5772 MR. CHAIRMAN: Thank you. Mrs. Pennefather?

5773 COMMISSIONER PENNEFATHER: Thank you, Mr. Chairman. I just want to make sure I have understood map 1 and map 5. Do you still have map 1 from earlier?

5774 LAMARRE: Yes, I know --

--- Off microphone / Sans microphone

5775 COMMISSIONER PENNEFATHER: So, that I'm sure what I'm looking at. Map 1.

5776 MS LAMARRE: Yes.

5777 COMMISSIONER PENNEFATHER: Map 1 is your proposed contours?

5778 MS LAMARRE: Yes.

5779 COMMISSIONER PENNEFATHER: And the little grey area here on the Outremont side of Mount Royal is the potential interference zone to you by CHCR?

5780 MS LAMARRE: To us, yes. And this interference is more realistically expected to be what you have on map 4.

5781 COMMISSIONER PENNEFATHER: Alright, let me look at map 5 now.

5782 MS LAMARRE: Yes.

5783 COMMISSIONER PENNEFATHER: Map 5 is their proposed contours --

5784 MS LAMARRE: Yes.

5785 COMMISSIONER PENNEFATHER: ... with their interference to you?

5786 MS LAMARRE: No, it's their proposed contour with the interference that we would be causing to them.

5787 COMMISSIONER PENNEFATHER: Well, if you're causing interference to them in map 1 in Outremont, you're causing it in map 5 in Westmount?

5788 MS LAMARRE: No, we're not causing -- in map 1 it's our application with the interference on us.

5789 COMMISSIONER PENNEFATHER: Okay.

5790 MS LAMARRE: Okay? And in map 5, it's their application with the interference that the CBC will create on them.

5791 COMMISSIONER PENNEFATHER: Okay. I think some of the terminology is...

5792 MS LAMARRE: Is confusing, okay.

5793 COMMISSIONER PENNEFATHER: ... to which map I'm looking at.

5794 MS LAMARRE: Yes.

5795 COMMISSIONER PENNEFATHER: Because you see down below you've got CHCR coverage and then it's got the new installation for CBME, et cetera.

5796 MS LAMARRE: Yes.

5797 COMMISSIONER PENNEFATHER: Thank you.

5798 MR. CHAIRMAN: Thank you very much.

5799 MS LAMARRE: Thank you.

5800 M. LeBEL: Monsieur le Président, j'aimerais indiquer pour le dossier que Genex Communications a confirmé qu'elle ne désirait pas comparaître en phase II. Et ceci, Monsieur le Président, complète la phase II.

--- Pause / Pause

5801 MR. LeBEL: Mr. Chairman, this completes Phase II of the public hearing.

--- Pause / Pause

5802 MR. CHAIRMAN: Thank you. In view of the notice that we gave people regarding Phase III, we will not begin Phase III till Monday morning at 9:30 and so, we will stand and adjourn until then.

5803 Nous reprendrons à 9 h 30 lundi prochain.

--- L'audience est ajournée à 1415, pour reprendre le

lundi 10 février 2003 à 0930 / Whereupon the

hearing adjourned at 1415, to resume on Monday,

Date modified: