Faits saillants annuels du secteur des télécommunications 2020
Ce rapport contient les faits saillants du secteur des télécommunications pour l’année civile 2020.
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- Résumé
- Composition du marché
- Revenus
- Rendement financier
- Résumés du secteur
- Ensembles de données disponibles sur le portail des données ouvertes
- Méthodologie
Lien direct vers Résumé i. Résumé
L’année 2020 a été marquée par la pandémie de COVID-19 et les télécommunications sont devenues plus importantes que jamais. Comme les déplacements non essentiels ont été réduits et que de nombreux Canadiens travaillaient à domicile, l’industrie des télécommunications a enregistré des volumes plus élevés d’appels téléphoniques filaires, une augmentation exceptionnelle de l’utilisation des données Internet et une diminution de l’itinérance mobile. La contribution du secteur des télécommunications au produit intérieur brut (PIB) a ralenti en 2020, mais il s’en est mieux tiré contrairement à l’économie dans son ensemble, qui a fortement diminué avant de commencer à se redresser (voir graphique 1).
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Lien direct : graphique 1 Graphique 1 - Taux de croissance du produit intérieur de brut (PIB) au Canada
Le secteur des télécommunications a connu une baisse de 1,4 % des revenus totaux en 2020 par rapport à 2019, soit la plus importante baisse de revenus depuis que le CRTC publie les Rapports sur le marché des communications (RMC, anciennement nommé le rapport de surveillance des communications) (voir la graphique 2.2). La seule autre baisse a été enregistrée en 2002 à la fin de la bulle spéculative d’Internet, ce qui s’est traduit par une baisse moins importante des revenus de 0,3 %. La diminution des revenus totaux des services de télécommunication canadiens en 2020 est principalement attribuable à la baisse de près de 1 G$ des revenus des services mobiles, alors que le total des revenus des services mobiles a diminué de 3,3 %, ce qui marque la première baisse depuis que le CRTC publie le RMC.
Malgré la baisse des revenus, les entreprises de services sans fil, en tant que groupe, ont déclaré une marge de bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissements (BAIIDA) légèrement plus élevée, des taux de résiliation plus faibles et des investissements en capital accrus sur les réseaux 5G. Du point de vue du consommateur, l’abonné moyen utilisait plus de données que jamais auparavant et les abonnés continuaient de s’abonner à des forfaits de données plus importants.
Le secteur des services Internet fixes de détail s’est relativement bien comporté par rapport aux autres secteurs des télécommunications, en croissance de 4,3 % pour atteindre 14,1 milliards de dollars. Le mouvement continu des abonnés résidentiels vers les forfaits haute vitesse a été à l’origine de cette croissance malgré le fait que les revenus liés aux services Internet d’affaires ont été touchés par les fermetures d’entreprises pendant la pandémie. De plus, avec la pandémie en cours, le service Internet est une nécessité pour les Canadiens pour le travail à distance et l’éducation, l’accès aux nouvelles et à l’information, ainsi que pour le divertissement. Cela était évident, car l’utilisation des données a augmenté considérablement alors que de nombreuses écoles et de nombreux lieux de travail ont fait la transition vers les services en ligne. Cela ressort également de l’augmentation importante des investissements en capital de la part des fournisseurs de services sans fil fixes qui ont travaillé à élargir l’accès à Internet.
Enfin, les fournisseurs de services de télécommunication ont enregistré une augmentation du volume d’appels (partiellement compensé par une diminution du RMPU, ce qui a entraîné une baisse de 0,2 % des revenus des services interurbains de détail en 2020 dans un secteur qui a connu récemment des baisses annuelles d’environ 7 %.
Lien direct vers Composition du marché ii. Composition du marché
Les revenus des services de télécommunication canadiens totalisaient 53,4 milliards de dollars en 2020, les Canadiens utilisant des quantités toujours importantes de données au moyen des services Internet fixes et de services mobiles. (Le terme « utilisation des données » comprend l’utilisation des données pour les services de diffusion vidéo en continu tels que Netflix et YouTube, ainsi que pour les services audio de diffusion en continu tels que Spotify et diverses applications de radio, par l’intermédiaire d’appareils mobiles ou des service Internet fixes.)
Description longue graphique
Secteur | 2019 | 2020 | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|---|
Mobile | 28,9 G$ | 27,9 G$ | -3,3 | 3,4 |
Internet fixe | 13,5 G$ | 14,1 G$ | 4,3 | 7,0 |
Local et accès | 6,1 G$ | 5,9 G$ | -4,3 | -5,1 |
Données | 3,2 G$ | 3,1 G$ | -0,6 | -0,5 |
Interurbain | 1,3 G$ | 1,3 G$ | 0,6 | -6,8 |
Liaison spécialisée | 1,2 G$ | 1,1 G$ | -10,9 | -5,2 |
Total | 54,2 G$ | 53,4 G$ | -1,4 | 2,3 |
Les revenus totaux des services de télécommunication sont calculés à partir des montants exacts et peuvent sembler différer des revenus totaux du secteur en raison de l’arrondissement.
Les données peuvent changer d’une année à l’autre pour un certain nombre de raisons, y compris la croissance ou le déclin économique, les activités de fusion et d’acquisition, la reclassification de l’industrie, les changements de méthodologie et les révisions apportées aux données.
Les fournisseurs de services sont répartis en deux grandes catégories : les fournisseurs de services de télécommunication (FST) titulaires, qui fournissaient des services de télécommunication locaux en situation de monopole avant l’arrivée de la concurrence, et les autres fournisseurs de services, qui englobent tous les autres types d’entités.
Les autres fournisseurs de services comprennent les entreprises de câblodistribution, qui exerçaient auparavant un monopole au chapitre des services de câblodistribution et qui fournissent aussi actuellement des services de télécommunication; d’autres fournisseurs de services dotés d’installations; et les fournisseurs de services de gros, qui sont des entreprises qui fournissent des services principalement en utilisant les installations d’autres entreprises.
Les FST titulaires, de même que les entreprises de câblodistribution, possèdent et exploitent la majeure partie des infrastructures utilisées par d’autres fournisseurs de services.
Référez-vous à la section Méthodologie pour plus de détails.
Type de FST | Part des revenus (%) | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|
Grands FST titulaires | 56,7 | -1,5 | 1,4 |
Entreprises de câblodistribution | 35,1 | -1,8 | 3,8 |
Autres entreprises dotées d’installations | 3,7 | 9,3 | 4,0 |
Fournisseurs de services de gros | 3,5 | -8,4 | 1,9 |
Petits FST titulaires | 1,0 | 2,8 | 2,4 |
Source : Données recueillies par le CRTC
Bell, SaskTel et TELUS sont des exemples de grands FST titulaires.
Execulink et Sogetel sont des exemples de petits FST titulaires.
Rogers, Shaw et Vidéotron sont des exemples d’entreprises de câblodistribution.
Allstream Business et Xplornet sont des exemples d’autres entreprises dotées d’installations.
Distributel and TekSavvy sont des exemples de fournisseurs de services de gros.
La croissance et le TCAC sont calculés à partir des revenus en milliards de dollars.
Les cinq plus importants fournisseurs de services de télécommunication (y compris les sociétés affiliées) représentaient 86,9 % des revenus totaux en 2020. Ces groupes d’entreprises sont Bell, Rogers, TELUS, Shaw et Québecor. Il s’agit d’une combinaison de FST titulaires et d’entreprises de câblodistribution, et tous sont des fournisseurs de services dotés d’installations. Le pourcentage de revenus représenté par les cinq principaux varie légèrement d’une année à l’autre. Les variations importantes sont généralement dues à des facteurs tels que les transferts de propriété.
En général, depuis 2016, la part des revenus des grands et des petits FST titulaires a diminué d’environ un ou deux points de pourcentage par année en moyenne. Au cours de la même période, la part de marché des revenus des entreprises de câblodistribution a augmenté d’environ deux points de pourcentage pour atteindre 35,1 % en 2020.
Alors que les grands FST titulaires représentaient 0,6 % de tous les fournisseurs de services de télécommunicationNote de bas de page 1 en 2020, ils ont généré 56,7 % des revenus. Les entreprises de câblodistribution représentaient 7,1 % du nombre total de fournisseurs de services de télécommunication et génèrent 35,1 % des revenus. Avec relativement peu d’obstacles à l’entrée sur le marché, les fournisseurs de services de gros représentaient près de 66,5 % des fournisseurs de services, tout en ayant généré que 3,5 % des revenus.
Lien direct vers Revenus iii. Revenus
Dans les rapports sur le marché des communications, les services de télécommunication sont répartis en six secteurs :
Description longue graphique
Type | Sous-type | Secteur | 2020 |
---|---|---|---|
Filaire | Voix filaire | Local et accès | 11,0 % |
Filaire | Voix filaire | Interurbain | 2,5 % |
Filaire | Données filaires | Données | 5,9 % |
Filaire | Données filaires | Liaison spécialisée | 2,0 % |
Filaire | Données filaires | Internet fixe | 26,4 % |
Sans fil | Voix et données mobiles | Mobile | 52,3 % |
En 2020, neuf groupes d’entreprisesNote de bas de page 2 ont offert des services dans les six secteurs des télécommunications, ce qui représente 85,7 % des revenus totaux des services de télécommunication au Canada. Ces grandes entités dotées d’installations ont tendance à offrir un plus large éventail de services que leurs homologues plus petites. À l’autre extrémité, les entreprises qui fournissent des services d’un jusqu’à trois secteurs de services offraient généralement un accès Internet, un service téléphonique local ou des services téléphoniques interurbains. Ces petites entités, souvent des fournisseurs de services de gros, représentaient 72 % de tous les FST et ont généré 4,7 % des revenus de télécommunication en 2020.
Les six catégories de services sont : local et accès, interurbain, données, liaison spécialisée, Internet et mobile.
Service de détail et service de gros
Les revenus des services de télécommunication proviennent à la fois des ventes au détail (c.-à-d. des ventes aux consommateurs résidentiels et aux entreprises) et des ventes en gros (c.-à-d. des ventes à d’autres fournisseurs de services de télécommunication).
Description longue graphique
Description du service | Type de FST | Marché | Catégorie | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|
Services fournis directement à l’utilisateur final |
Les services de détail sont généralement fournis par tous les FST |
Services de détail | Part des revenus | 92,5 % | 92,3 % |
Services fournis directement à l’utilisateur final |
Les services de détail sont généralement fournis par tous les FST |
Services de détail | Revenus | 50,2 G$ | 49,3 G$ |
Services fournis par un FST à un autre, puis à l’utilisateur final |
Les services de gros sont fournis par des FST dotés d’installations |
Services de gros | Part des revenus | 7,5 % | 7,7 % |
Services fournis par un FST à un autre, puis à l’utilisateur final |
Les services de gros sont fournis par des FST dotés d’installations |
Services de gros | Revenus | 4,1 G$ | 4,1 G$ |
Les revenus de détail ont légèrement diminué pour représenter 92,3 % des revenus totaux des services de télécommunication en 2020, oscillant autour de 92 % à 93 % au cours des cinq dernières années. Ce sont 95,8 % des revenus des services mobiles qui provenaient des services de détail, comparativement à 88,5 % pour les services filaires. Ces chiffres sont demeurés pratiquement inchangés depuis 2013.
Les revenus d’itinérance des services mobiles de détail et de grosNote de bas de page 3 ont été durement touchés par la COVID-19. Les revenus d’itinérance des services mobiles de détail et autres revenus représentaient environ 4 % des revenus totaux des services mobiles de détail en 2019, comparativement à environ 3 % en 2020. Les revenus totaux d’itinérance des services mobiles de gros ont chuté d’environ 13 % en 2020. Les revenus d’itinérance ont été en grande partie générés par les abonnés qui utilisaient les services mobiles aux États-Unis.
Les revenus de services de messages courts (SMC) et de services de messagerie multimédia (SMM) ont été exclus de la composante des revenus de données de ce graphique. Les revenus des services de télécommunication de détail canadiens ont diminué de 1,7 % pour s’établir à 49,3 milliards de dollars en 2020. En Ontario, ces services détenaient la plus grande part (36,2 % ou 19,4 milliards de dollars) de tous les revenus de télécommunication parmi les provinces et les territoires. Le Québec avait la deuxième plus grande part des revenus de détail en importance avec 18,6 % (9,9 milliards de dollars), suivi de la Colombie-Britannique avec 12,4 % (6,6 milliards de dollars) et de l’Alberta avec 11,9 % (6,3 milliards de dollars).
Le marché des télécommunications de gros a connu une tendance similaire, l’Ontario arrivant en tête des provinces et territoires avec 3,6 % (1,9 milliard de dollars) de tous les revenus de télécommunication, suivi du Québec avec 1,7 % (0,9 milliard de dollars) et de la région des Prairies avec 1,0 % (0,5 milliard de dollars).
Le nombre de lignes Internet des services de gros a augmenté de 0,1 % en 2020, passant à plus de 1,3 million de lignes au Canada. L’Ontario a maintenu la part la plus élevée des lignes de gros avec 0,8 million de lignes (59,4 %) loin devant le Québec qui comptait 0,4 million (27,4 %), alors que le reste du Canada comptait environ 0,2 million (13,3 %).
La région de l’Atlantique (Terre-Neuve-et-Labrador, Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard et Nouvelle-Écosse) a connu une croissance importante du nombre de lignes des services de gros, passant d’environ 37 000 à 47 000 lignes (26,1 %). Cette augmentation peut être attribuée en grande partie à la croissance continue en Nouvelle-Écosse, qui a ajouté plus de 7 000 lignes de gros en 2020.
Services faisant l’objet d’une abstention de la réglementation
Au fil du temps, le Conseil s’est abstenu de réglementer lorsqu’il conclut qu’un service fait l’objet d’une concurrence suffisante ou lorsqu’il s’abstient de réglementer est conforme aux objectifs de la Politique canadienne de télécommunication, tels qu’ils sont énoncés à l’article 7 de la Loi sur les télécommunications. C’est ce qu’on appelle l’abstention. Lorsqu’un service fait l’objet d’une abstention de la réglementation, le fournisseur est généralement relevé de l’obligation de fournir le service conformément à un tarif approuvé par le Conseil. Le Conseil ne réglemente généralement pas les tarifs de détail.
Secteur | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|
Local et accès | 82,0 | 83,0 | 83,0 | 83,6 | 83,1 |
Interurbain | 98,2 | 98,4 | 98,4 | 98,6 | 98,7 |
Données | 95,9 | 96,0 | 96,0 | 96,0 | 96,0 |
Liaison spécialisée | 71,6 | 71,9 | 71,9 | 75,5 | 74,1 |
Internet | 96,7 | 97,2 | 97,2 | 97,0 | 96,4 |
Mobile | 99,9 | 99,8 | 99,8 | 99,8 | 99,8 |
Tous les services | 95,4 | 95,6 | 95,6 | 96,5 | 96,3 |
Source : Données recueillies par le CRTC
En 2020, environ 96,3 % des revenus de télécommunication ont été générés par des services faisant l’objet d’une abstention de la réglementation. Le pourcentage des revenus provenant des services faisant l’objet d’une abstention de la réglementation variait d’un creux de 74,1 % dans les liaisons spécialisées à un sommet de 99,8 % dans les services mobiles.
Propriété canadienne
L’article 16 de la Loi sur les télécommunications traite de l’admissibilité des entreprises canadiennes à exercer leurs activités à titre d’entreprises de télécommunication.
Sous réserve de certaines exceptions, l’article 16 exige que les entreprises de télécommunication qui possèdent ou exploitent une installation de télécommunication et dont les revenus de services de télécommunication canadiens sont supérieurs à 5,3 milliards de dollars (10 % du total des revenus de télécommunication canadiens) soient détenues et contrôlées par des Canadiens.
Aux fins de l’application des dispositions de l’article 16, le Conseil a déterminé que le total des revenus annuels provenant de la fourniture de services de télécommunication au Canada était de 53,4 milliards de dollars en 2020.
Contribution – Subvention du service téléphonique local de résidence à coût élevé
Le montant total des subventions versées aux entreprises de services locaux (ESL) s’élevait à 49,9 millions de dollars en 2020, une baisse par rapport au montant de 71,4 millions de dollars (une baisse de 30,2 %) en 2019.
Cette subvention représente des contributions de revenus pour la prestation de services téléphoniques résidentiels dans les zones de desserte à coût élevé (ZDCE) par des FST ou des groupes de FST liés qui ont des revenus de télécommunication canadiens annuels d’au moins 10 millions de dollars. Les ZDCE sont des régions où le coût de la prestation du service est considérablement plus élevé que dans d’autres parties du territoire d’une ESL titulaire. Les ZDCE sont souvent des régions éloignées ou rurales.
Dans la politique réglementaire de télécom 2016-496, le Conseil a indiqué que, dans le but d’aider à atteindre le nouvel objectif du service universel, il commencerait à orienter ses cadres réglementaires non plus sur les services vocaux filaires, mais plutôt sur les services d’accès Internet à large bande.
Lien direct vers Rendement financier iv. Rendement financier
Cette section des faits saillants du secteur des télécommunications met l’accent sur des mesures telles que les dépenses en immobilisations consacrées à l’acquisition de spectre, l’intensité du capital, le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissements (BAIIDA). Il s’agit d’indicateurs clés qui peuvent être utilisés pour évaluer le rendement financier de l’industrie canadienne des télécommunications en montrant le montant du capital qui est réinvesti dans l’entretien et l’amélioration des réseaux de télécommunications. L’examen du taux de résiliation, malgré la lentille différente des abonnements au service de détail et aux entreprises, offre également une perspective intéressante.
Description longue graphique
Mesure | Catégorie | 2016 | 2020 |
---|---|---|---|
Dépenses en immobilisations (milliards $) | Filaire | 9,2 G$ | 8,6 G$ |
Dépenses en immobilisations (milliards $) | Mobile | 2,3 G$ | 2,8 G$ |
Intensité du capital (%) | Fournisseurs de services mobiles | 9,6 % | 10,0 % |
Intensité du capital (%) | Services filaires par des FST titulaires | 40,4 % | 40,9 % |
Intensité du capital (%) | Services filaires par des entreprises de câblodistribution et autres entreprises dotées d’installations |
46,5 % | 34,8 % |
Marge du BAIIDA (%) | Filaire | 33,3 % | 36,1 % |
Marge du BAIIDA (%) | Mobile | 43,4 % | 46,0 % |
Investissement dans le spectre (en millions de dollars) | Mobile | 150,0 M$ | 152,8 M$ |
Dépenses en immobilisations et intensité de capital
Les dépenses en immobilisations sont des investissements effectués principalement pour l’entretien ou la mise à niveau des réseaux de télécommunications. À ce titre, il s’agit d’un indicateur avancé de la conjoncture économique et commerciale de l’industrie des télécommunications au Canada. En raison des restrictions liées à la COVID-19 et de leurs répercussions, de nombreuses entreprises avaient ralenti le flux d’investissements en capital. En 2020, les dépenses totales en immobilisations ont chuté de 3,9 %, les services filaires et sans fil ayant enregistré une baisse de 3,5 % et de 5,0 %, respectivement. Malgré la baisse des dépenses globales liées aux services sans fil, 480 millions de dollars ont été investis dans les réseaux 5G, ce qui représentait environ 17,7 % du capital total consacré aux services sans fil en 2020. Au fur et à mesure que les restrictions liées à la COVID-19 seront progressivement levées, nous continuerons de surveiller le niveau global des dépenses en immobilisations au Canada en gardant un œil attentif aux investissements en capital dans la 5G.
Entre 2016 et 2020, les dépenses en immobilisations filaires ont diminué à un taux annuel moyen de 1,8 %. La part des dépenses en immobilisations filaires des grands FST titulaires a augmenté, passant de 59,8 % à 63,8 % au cours de la même période. La part des dépenses en immobilisations filaires des entreprises de câblodistribution a diminué, passant de 38,4 % en 2016 à 30,9 % en 2020. Les fournisseurs de services de télécommunication dont les revenus s’élèvent à plus de 100 millions de dollars ont dépensé 11,4 milliards de dollars en dépenses en immobilisations, dont 8,6 milliards de dollars ont été consacrés aux réseaux filaires.
L’industrie des télécommunications est une industrie à forte intensité de capital, qui nécessite des investissements considérables pour construire, entretenir et mettre à niveau une vaste infrastructure de réseau. En 2020, l’intensité de capital de l’industrie des télécommunications était de 22,7 %, derrière l’industrie des services publics, le secteur des services de l’enseignement, des soins de santé et d’assistance sociale, et de l’industrie du transport et de l’entreposage.
L’intensité de capital des cinq principaux groupes (Bell, Rogers, Shaw, TELUS et Québecor) était de 22,5 %. Ces FST représentaient 90,5 % du total des dépenses en immobilisations des télécommunications en 2020, soit une baisse par rapport au 92,6 % enregistrée en 2019.
L’intensité de capital des services filaires (le rapport entre les dépenses en immobilisations et les revenus) peut fluctuer. Elle était en baisse dans le cas des FST titulaires et des entreprises de câblodistribution, passant d’environ 43,9 % en 2016 à 38,4 % en 2020. Cependant, l’intensité de capital des fournisseurs de services filaires dotés d’autres installations a augmenté, passant de 22.4 % en 2019 à 42,4 % en 2020. Cette hausse s’explique par une augmentation importante des dépenses en immobilisations des fournisseurs de services filaires dotés d’autres installations pour étendre et améliorer les réseaux.
L’intensité de capital des fournisseurs de services mobiles est restée stable. Elle était d’environ 9,6 % en 2016 contre 10 % en 2020.
Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissements (BAIIDA)
Les marges du BAIIDA (c.-à-d. le BAIIDA en pourcentage des revenus totaux des services de télécommunication) sont essentielles à l’évaluation du rendement financier d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises. Les marges sont calculées pour les FST dont au moins 80 % de leurs revenus totaux qui proviennent de services de télécommunication. Pour plus de détails sur le mode de calcul du BAIIDA, voir la section Méthodologie.
Au cours de la période 2016-2020, les marges des services sans fil étaient toujours supérieures à celles des services filaires, l’écart s’étant accentué à environ 9,9 %, alors que les marges des services sans fil ont atteint 46,0 % en 2020.
Au cours de la période 2016-2020, les marges moyennes du BAIIDA se sont élevées à environ 43,1 % pour les entreprises de câblodistribution et à 39,2 % pour les titulaires.
Investissement dans le spectre
Les investissements annuels dans le spectre de 2014 à 2020 se sont élevés à 5,26 milliards de dollars (2014), 2,96 milliards de dollars (2015), 0,15 milliard de dollars (2016), 0,44 milliard de dollars (2017), 0,12 milliard de dollars (2018), 3,5 milliards de dollars (2019) et 0,15 milliard de dollars (2020) respectivementNote de bas de page 4. Les investissements effectués de 2014 à 2020 reflètent les investissements réalisés par les entreprises de services mobiles pour acquérir des services sans fil évolués-3 (SSFE-3), des services de communications personnelles – bandes du réseau mondial de téléphonie mobile (SCP-R) et les 700 mégahertz (MHz), 2300 MHz, 2500 MHz et 600 MHz.
Taux de résiliation
Le taux de résiliation moyen est une mesure du roulement des abonnés. Un taux de résiliation élevé suggère que les clients quittent leurs fournisseurs existants pour un certain nombre de raisons, y compris l’insatisfaction à l’égard du service, les problèmes de prix ou le désir de profiter des offres concurrentielles. À l’inverse, les faibles taux de résiliation suggèrent que les clients ne changent pas de fournisseur, ce qui peut indiquer que les clients voient l’intérêt de rester avec leur fournisseur actuel ou qu’il y a un manque d’incitations qui les motivent à changer de fournisseur, y compris un manque de solutions de rechange. Les taux de résiliation mensuels moyens des services mobiles ont diminué de façon constante au cours des quatre dernières années, passant de 1,5 % en 2016 à 1,1 % en 2020. Les taux de résiliation mensuels moyens des services Internet résidentiels ont diminué, passant de 1,8 % en 2019 à 1,6 % en 2020. De même, le taux de résiliation mensuel moyen des abonnements à Internet d’affaires a diminué, passant de 1,3 % à 1,2 % au cours de la même période.
Lien direct vers Résumés du secteur v. Résumés du secteur
En 2020, les revenus totaux des services de télécommunication canadiens ont connu un taux de croissance négatif pour la première fois en plus d’une décennie, en baisse de 1,4 % pour s’établir à 53,4 milliards de dollars. Le total des revenus des services de télécommunication de détail, qui représentent la grande majorité des revenus des services de télécommunication, a totalisé 49,3 milliards de dollars en 2020, en baisse de 1,7 % de 2019 à 2020 et, en moyenne, en croissance de 2,5 % par année de 2016 à 2020. Le seul secteur qui a enregistré une croissance des revenus a été celui des services Internet fixes, qui ont connu une hausse de 3,9 % en 2020.
Description longue graphique
Secteur | Mobile | Internet fixe | Interurbain | Données | Local et accès |
Liaison spécialisée |
---|---|---|---|---|---|---|
Revenus de détail (en milliards de dollars) | 26,8 G$ | 13,3 G$ | 1,0 G$ | 2,3 G$ | 5,3 G$ | 0,6 G$ |
Croissance du chiffre d’affaires du commerce de détail (%) |
-3,2 % | 3,9 % | -0,2 % | -4,1 % | -5,1 % | -10,1 % |
En ce qui concerne les revenus de détail, le secteur des services mobile a été le principal contributeur à la perte globale des revenus totaux des télécommunications de détail en 2020. Pour la toute première fois, les services mobiles ont rapporté un taux de croissance négatif, ce qui a engendré dans le secteur une perte d’environ 900 millions de dollars ou 3,2 % en 2020, mais est resté le secteur le plus important, représentant plus de la moitié (54,2 %) de tous les revenus des télécommunications de détail en 2020. Le secteur des services Internet fixes a représenté plus du quart (27,0 %) de tous les revenus de détail et a été le seul secteur à croître en revenus par rapport à l’année précédente, avec une hausse de 3,9 %. Les revenus de tous les autres secteurs ont continué de diminuer au cours des cinq dernières années.
Les revenus moyens des services Internet fixes de résidence par abonné sont passés de 55,43 $ en 2016 à 62,61 $ en 2020, alors que les utilisateurs ont migré vers des vitesses plus élevées et des forfaits avec plus de données.
Cette section fournira un résumé des six secteurs de détail (mobile; Internet fixe; accès local et interurbain; données et liaisons spécialisées) et du marché de gros au sein de l’industrie canadienne des télécommunications. Des données supplémentaires pour tous les marchés peuvent être trouvées dans le portail des données ouvertes.
Secteur mobile de la vente au détail – Un accent sur la téléphonie mobile
En 2020, le CRTC a remanié les collectes de données pour le secteur mobile afin de saisir les services mobiles dans trois catégories distinctes : 1. Services de téléphonie mobile, 2. Services à large bande mobiles, et 3. Autres forfaits pour appareils mobiles connectés. Cette restructuration permettra d'aligner les rapports avec des changements dans le secteur, fournira une représentation plus claire et plus précise des différents segments, en particulier les services de téléphonie mobile, au sein du secteur mobile et aidera aux efforts de suivi des solutions mobiles nouvelles et innovantes pour les applications industrielles, M2M, etc., livrées sur les réseaux mobiles 5G et au-delà. En raison de limites aux rapports, certaines estimations ont été faites lors de l'établissement de chacune des trois catégories de services mobiles. De plus, certaines mesures précédentes ne peuvent pas être déclarées en 2020. En conséquence, bon nombre des mesures de 2020 ne seront pas comparables aux données des années précédentes et, par conséquent, la croissance et les taux de croissance cumulatifs ne seront pas applicables et auront la mention « S. O. ». Pour une description des trois catégories distinctes de services mobiles, voir la section Méthodologie.
En outre, il y aura peu de rapports sur les statistiques mobiles agrégées dans le secteur mobile de détail, au lieu de cela, l’accent sera mis sur les services de « téléphonie mobile »; la mention « TM » sera utilisée pour l’indiquer, ce qui précise que seules les statistiques sur les téléphones mobiles ont été incluses, sauf indication contraire.
Les mesures qui ont été déclarées avant 2020 resteront inchangées, mais les mesures de 2020 seront touchées. De nombreuses mesures qui ont été étroitement surveillées dans les rapports de surveillance des communications précédents ont été modifiées en 2020, y compris les méthodologies. Par exemple, l’utilisation mensuelle moyenne des données par utilisateur déclarée avant 2020 restera telle quelle, mais en 2020, cette mesure a été reclassée et déclarée comme l’utilisation mensuelle moyenne de données par abonné de données de téléphone mobile (TM). De même, le revenu moyen par utilisateur (RMPU) a été reclassé comme le revenu moyen par utilisateur pour la téléphonie mobile (RMPU-TM).
Services mobiles de détail | 2019 | 2020 | 2020 (TM) |
---|---|---|---|
Revenus totaux secteur des services mobiles (milliards $) | 27,6 G$ | 26,8 G$ | S.O. |
Revenus de la téléphonie mobile (milliards $) | S. O. | S. O. | 25,9 G$ |
Revenus de la large bande mobile (milliards $) | S. O. | 0,4 G$ | S. O. |
Revenus des autres forfaits d’appareils mobiles connectés (milliards $) | S. O. | 0,4 G$ | S. O. |
Abonnés (millions) | 34,4 M$ | S. O. | 32,4 M$ |
Croissance annuelle des revenus (%) | 2,0 % | -3,2 % | S. O. |
TCAC des revenus (%), 2016-2020 | 5,3 % | 3,6 % | S. O. |
Abonnés ayant des forfaits de données (%) | 90,0 % | S. O. | 84,6 % |
Utilisation moyenne mensuelle des abonnés à des forfaits de données mobiles (Go) | 2,9 Go/mois | S. O. | 3,7 Go/mois |
RMPU mensuel ($) | 68,17 $ | S. O. | 66,70 $ |
Taux de désabonnement moyen mixte prépayé/postpayé des trois principaux fournisseurs de services mobiles au Canada (%) |
1,38 % | S. O. | 1,20 % |
Source : Données recueillies par le CRTC
Le taux de résiliation est une mesure du nombre de clients qu’un fournisseur de services perd sur une base mensuelle par rapport à la base totale d’abonnés de ce fournisseur de services. Il est calculé en divisant le nombre de clients qui ont annulé leur service au cours d’un mois par le nombre total d’abonnés pour ce fournisseur de services au cours de la même période.
En raison des changements apportés aux rapports sur les services mobiles pour 2020, le RMPU des téléphones mobiles (TM) a été calculé en divisant les revenus totaux de l’année entière par le nombre d’abonnés de l’année en cours. Le nombre d’abonnés est tiré des données de fin d’année.
Composante | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 (TM) | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix de base | 8 834,3 | 9 219,7 | 7 747,3 | 7 718,4 | 7 055,1 | S. O. | S. O. |
Interurbains | 547,0 | 481,9 | 417,4 | 367,5 | 366,3 | S. O. | S. O. |
Téléavertisseur | 11,1 | 8,9 | 9,0 | 4,2 | 1,7 | S. O. | S. O. |
Équipement terminal (y compris les appareils portatifs) |
1 911,1 | 1 896,1 | 6 961,9 | 7 121,8 | 6 330,5 | S. O. | S. O. |
Données | 10 980,5 | 11 832,4 | 10 857,0 | 11 284,0 | 11 355,4 | S. O. | S. O. |
Itinérance et autres | 960,0 | 1 047,2 | 1 125,0 | 1 151,3 | 794,0 | S. O. | S. O. |
Données, itinérance et autres – sous-total |
11 940,4 | 12 879,6 | 11 982,0 | 12 435,2 | 12 149,4 | S. O. | S. O. |
Total | 23 243,9 | 24 486,2 | 27 117,7 | 27 647,1 | 25 903,0 | S. O. | S. O. |
Source : Données recueillies par le CRTC
L’IFRS 15 est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 pour toutes les entreprises canadiennes ayant une responsabilité publique. En vertu des nouvelles normes comptables, les revenus sont constatés au contrôle des biens ou des services, ce qui a une incidence principalement sur les revenus d’équipement terminal en 2018.
En 2020, le secteur des services mobiles de détail n’a pas été à l’abri des répercussions négatives de la COVID-19, qui ont mis d’importantes pressions financières dans de nombreux secteurs et industries de l’économie canadienne en 2020. Pour la toute première fois, l’ensemble des services mobiles de détail a connu une croissance négative de son chiffre d’affaires. Les revenus sont passés de 27,6 milliards de dollars en 2019 à 26,8 milliards de dollars en 2020, soit un taux de croissance négatif de 3,2 %. La baisse pourrait être attribuée à plusieurs facteurs clés tels qu’un plus grand nombre de personnes ont travaillé à domicile et qui pourraient avoir eu recours à d’autres solutions vocales, c’est-à-dire le service de téléphonie résidentielle, Skype, Zoom, Teams, etc., et la baisse des revenus d’itinérance internationale à mesure que des restrictions de voyage international ont été imposées et appliquées tout au long de 2020. De plus, avec les restrictions imposées aux magasins de détail et aux centres commerciaux, cela a eu un impact direct sur les ventes d’équipement mobile et d’appareils, car le trafic des magasins a été considérablement réduit ou complètement interrompu. Malgré tous ces défis, le mobile est resté le secteur le plus important, représentant plus de 54,2 % de tous les revenus des télécommunications de détail en 2020 et l’abonné moyen a consommé plus de données que jamais; cela illustre la résilience des exploitants de services mobiles du Canada et de la dépendance des Canadiens à l’égard des communications mobiles.
Il y avait 32,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile (TM) en 2020, les réseaux mobiles couvrant environ un cinquième de la masse terrestre géographique du Canada et atteignant 99,7 % des Canadiens. En 2020, les réseaux sans fil évolués tels que la LTE-A ont continué à offrir des vitesses plus élevées que les réseaux de génération précédente. La TTE-A était offerte à environ 97,4 % des Canadiens en 2020, comparativement à 96,0 % l’année précédente. En 2020, des réseaux 5G ont été lancés et étaient accessibles à 53,3 % des Canadiens; il y avait un total de quatre opérateurs 5G qui offraient des services 5G, principalement, dans des villes et des centres urbains sélectionnés.
Description longue graphique
Services mobiles de détail | 2019 | 2020 |
---|---|---|
Canadiens ayant accès à la technologie LTE (%) | 99,5 % | 99,5 % |
Routes principales et autoroutes couvertes par la LTE (%), 2019-2020 | 88,8 % | 88,5 % |
Canadiens ayant accès à la technologie LTE-A (%), 2019-2020 | 96,0 % | 97,4 % |
Canadiens ayant accès à la technologie 5G | S.O. | 53.3 % |
Le secteur de la téléphonie mobile a continué d’être dominé par les trois plus importants fournisseurs de services mobiles, le Groupe BellNote de bas de page 5, Rogers et TELUS. En 2020, ces entités ont représenté 88,6 % des revenus des services de téléphonie mobile (TN) de détail. Les trois premiers détenaient la majorité des revenus de la téléphonie mobile (TM) dans chaque province ou territoire, sauf en Saskatchewan où les autres fournisseurs sont allés chercher 60,7 % du secteur de la téléphonie mobile (TM).
D’autres données sur les services mobiles et autres services de télécommunications se trouvent dans le portail de données ouvertes et dans leur section respective dans les rapports sur le marché des communications.
Secteur des services Internet fixes de détail
Description longue graphique
Internet fixe de détail | 2019 | 2020 |
---|---|---|
Revenus des services Internet fixes de détail (milliards $) | 12,8 G$ | 13,3 G$ |
Taux de croissance des revenus (%) | 9,0 % | 3,9 % |
TCAC des revenus (%), 2016-2020 | 8,7 % | 7,0 % |
Abonnés aux services Internet fixe de détail (en millions) | 15,2 M | 15,9 M |
Internet fixe résidentiel | 2019 | 2020 |
---|---|---|
Ménages ayant un abonnement Internet fixe (%) | 90,7 % | 94,6 % |
Ménages ayant accès à des vitesses de 50/10 Mbps avec une option de données illimitées (%) |
87,4 % | 89,5 %Note de bas de page 6 |
Vitesse de téléchargement moyenne (Mbps) | 176,9 Mbps | 220,4 Mbps |
Abonnés au service de plus de 50 Mbps (%) | 61,6 % | 67,7 % |
Utilisation mensuelle moyenne des données (Go) | 263,6 Go/mois | 385,7 Go/mois |
RMPU mensuel ($) | 61,77 $ | 62,61 $ |
Type | Composante | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Résidentiel | Accès | 8 090,5 | 8 804,2 | 9 385,0 | 9 992,9 | 10 562,7 | 5,7 | 6,9 |
Applications, équipement et autres services liés à Internet |
289,5 | 314,1 | 419,6 | 505,5 | 555,6 | 9,9 | 17,7 | |
Total | 8 380,0 | 9 118,3 | 9 804,6 | 10 498,4 | 11 118,3 | 5,9 | 7,3 | |
Entreprise | Accès et transport | 1 442,0 | 1 501,5 | 1 575,7 | 1 894,0 | 1 838,3 | -2,9 | 6,3 |
Applications, équipement et autres services liés à Internet |
356,5 | 347,2 | 385,1 | 437,6 | 379,6 | -13,3 | 1,6 | |
Total | 1 798,4 | 1 848,7 | 1 960,8 | 2 331,7 | 2 217,9 | -4,9 | 5,4 | |
Tous | Total | 10 178,4 | 10 967,0 | 11 765,4 | 12 830,1 | 13 336,2 | 3,9 | 7,0 |
Source : Données recueillies par le CRTC
Les services Internet fixes continuent d’être un service essentiel. Cela a été particulièrement évident pendant la pandémie de COVID-19, où les Canadiens comptaient sur leur service Internet pour le travail à distance et l’éducation, l’accès aux nouvelles et à l’information, ainsi que pour le divertissement. Cela était évident, car l’utilisation des données a augmenté considérablement alors que de nombreuses écoles et lieux de travail ont fait la transition en ligne. Les réseaux à large bande du Canada ont fait preuve de résilience et de souplesse dans la gestion de la demande accrue et le maintien du service tout au long de cette période difficile et sans précédent.
Le secteur des services Internet fixes de détail a été le seul secteur des télécommunications de détail à connaître une croissance de ses revenus en 2020, en croissant de 3,9 % pour atteindre 13,3 milliards de dollars. Cette croissance est principalement attribuable à l’augmentation des revenus d’accès Internet résidentiel, qui sont passés de 10,0 milliards de dollars en 2019 à 10,6 milliards de dollars en 2020 (ou une croissance de 5,7 %). Les revenus des services Internet résidentiels ont augmenté, les ménages s’abonnent de plus en plus à des forfaits Internet avec des vitesses plus rapides et des limites d’utilisation plus élevées.
Les revenus liés aux services Internet d’affaires ont été touchés par les fermetures de petites et moyennes entreprises pendant la pandémie. Cela a fait que les revenus totaux des services Internet fixes des entreprises ont connu un taux de croissance négatif pour la première fois au cours des dix dernières années, passant de 2,3 milliards de dollars en 2019 à 2,2 milliards de dollars en 2020 (ou une croissance de - 4,9 %).
Le nombre d’abonnés résidentiels a continué de croître, atteignant environ 14,4 millions d’abonnements (ou 94,6 % des ménages canadiens) en 2020, une augmentation de 4,8 % par rapport à 2019 et plus de huit fois le taux de croissance démographique (0,6 %). Les entreprises de câblodistribution et les FST titulaires représentaient la majorité des abonnés (85,2 %), tandis que les autres entités représentaient 14,8 %, une hausse par rapport à 12,6 % en 2016.
La migration vers les forfaits Internet haute vitesse s’est poursuivie à mesure que les besoins des Canadiens ont changé pendant la pandémie et que le déploiement élargi de la fibre et les technologies sans fil fixes évoluées ont amélioré l’accessibilité à ces types de forfaits. La proportion d’abonnements résidentiels à des services offrant des vitesses de 100 Mbps ou plus est passée de 41,7 % en 2019 à 47,8 % en 2020. Ce sont 8,3 % des abonnements qui étaient destinés à des services offrant des vitesses d’au moins un gigabit en 2020, comparativement à 5,6 % en 2019.
En 2020, il y a eu une croissance anormale de la consommation de données, car les Canadiens passent plus de temps en ligne pour l’école, le travail et les loisirs. La quantité moyenne de données téléchargées par les abonnés Internet résidentiels a augmenté de plus de 100 Go/mois au cours de la dernière année, passant de 243,9 Go par mois en 2019 à 353,4 Go par mois en 2020 (44,9 % de croissance). Les quantités moyennes de téléchargement ont également augmenté considérablement, passant de 19,6 Go/mois à 32,4 Go/mois au cours de la même période (soit une croissance de 64,9 %). L’adoption accrue des services de vidéoconférence et de transfert de fichiers volumineux peuvent avoir contribué à cette croissance de l’utilisation du téléversement.
Secteur de la téléphonie filaire de détail
2019 | 2020 | |
---|---|---|
Revenus des services téléphoniques filaires de détail | 6,5 G$ | 6,2 G$ |
Abonnés à la téléphonie filaire de détail | 13,6 M | 13,3 M |
Taux de croissance des revenus | -8,0 % | -4,1 % |
TCAC des revenus (5 ans) | -6,7 % | -5,6 % |
Source : Données recueillies par le CRTC
Service | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Revenus locaux bruts | 6 635 | 6 474 | 6 086 | 5 584 | 5 296 | -5,2 | -5,5 |
Moins : revenus de contribution | 105 | 98 | 87 | 71 | 50 | -30,2 | -17,1 |
Revenus locaux de détail | 6 529 | 6 376 | 5 999 | 5 513 | 5 246 | -4,8 | -5,3 |
Revenus de vente au détail d’interurbains | 1 287 | 1 095 | 1 052 | 970 | 968 | -0,2 | -6,9 |
Total des revenus des services de détail locaux et interurbains |
7 817 | 7 471 | 7 051 | 6 483 | 6 214 | -4,1 | -5,6 |
Source : Données recueillies par le CRTC
En 2020, le secteur des services téléphoniques filaires de détail a déclaré des revenus de 6,2 milliards de dollars, avec une baisse annuelle moyenne de 5,6 % depuis 2016. Les revenus locaux (excluant les contributions) ont représenté 84,0 % des revenus des services téléphoniques filaires de détail en 2020. Les revenus des services interurbains se sont élevés à environ 968 millions de dollars, une baisse d’un taux annuel moyen de 6,9 % depuis 2016.
L’augmentation du nombre d’appels liés à la COVID-19 a entraîné un aplatissement des revenus des services interurbains en 2020, comparativement à des baisses annuelles récentes d’environ 10 %. Les répercussions liées à la COVID pourraient être observées dans l’augmentation des volumes d’appels vocaux et vidéo et la demande supplémentaire de passerelles de téléconférence et de numéros 1-800.
De 2016 à 2020, les revenus des services téléphoniques filaires de résidence par ligne ont diminué de 3,94 $ pour s’établir à 31,37 $ par mois, tandis que les revenus d’affaires ont diminué de 3,89 $ pour s’établir à 51,07 $ par mois. Il s’agit toutefois d’une légère augmentation par rapport à 2019, lorsque les revenus des entreprises étaient de 50,45 $.
Les entreprises titulaires ont représenté 66,4 % des revenus des services filaires de détail du secteur résidentiel, essentiellement inchangés par rapport à 2019, et 76,1 % du secteur des entreprises, soit une baisse de 1,1 % depuis 2019. Les parts des revenus de résidence des fournisseurs de services non titulaires dotés d’installations représentaient 27,1 % des revenus des services filaires de détail de résidence en 2020.
L’introduction de services VoIP indépendants de l’accèsNote de bas de page 7 a ouvert le secteur de la téléphonie filaire aux fournisseurs non traditionnels. Il y avait environ 850 000 abonnés à la VoIP indépendante de l’accès en 2020, ce qui représente 17 % des lignes téléphoniques VoIP de détail. Ce pourcentage a augmenté au cours des dernières années avec l’adoption par de nouveaux participants.
Il y avait 28 000 téléphones payants en 2020, générant en moyenne 311 $ en revenus annuels par unité, comparativement à 58 000 téléphones payants générant 385 $ par unité en 2016. Le nombre de téléphones payants a diminué de plus de 3 000 ou de 10,8 % de 2019 à 2020, tandis que le revenu moyen par téléphone a diminué de 63 $ ou 16,8 %.
Secteur des services de transmission de données et de liaison spécialisée de détail
2019 | 2020 | |
---|---|---|
Revenus des services de transmission de données et de liaison spécialisée de détail | 3,1 G$ | 3,0 G$ |
Taux de croissance des revenus | -3,2 % | -5,4 % |
TCAC des revenus (5 ans) | -2,4 % | -2,9 % |
Source : Données recueillies par le CRTC
Secteur | Sous-secteur | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Données | Protocoles de données | 1 870 | 1 864 | 1 845 | 1 739 | 1 691 | -2,8 | -2,5 |
Autre | 731 | 694 | 690 | 698 | 647 | -7,3 | -3,0 | |
Total | 2 600 | 2 558 | 2 535 | 2 436 | 2 338 | -4,1 | -2,6 | |
Liaison spécialisée | Total | 738 | 721 | 700 | 695 | 624 | -10,1 | -4,1 |
Total | Total | 3 339 | 3 279 | 3 235 | 3 131 | 2 962 | -5,4 | -2,9 |
Source : Données recueillies par le CRTC
Les services de transmission de données et de liaisons spécialisées désignent les services vendus par les FST à des clients d’affaires pour la transmission de données, de services vidéo et de communications vocales. Ces services fournissent des canaux de communication privés et hautement sécurisés entre les emplacements. Les revenus tirés des services de données et de liaisons spécialisées sont en baisse depuis 2014.
Les services de données sont des services par paquets qui commutent intelligemment les données par les réseaux des entreprises. Ils utilisent des protocoles de données plus récents tels qu’Ethernet et les protocoles Internet, ou des protocoles de données hérités tels que X.25, le mode de transfert asynchrone (MTA) et le relais de trames pour transmettre des données. Les services traditionnels représentent moins de 0,4 % des revenus. La sous-catégorie « Autre » comprend le matériel de gestion de réseau et de réseautage.
Les services de liaison spécialisée fournissent des connexions de communication dédiées non commutées entre deux points ou plus pour le transfert de données, de vidéo ou de messages vocaux. Les données ont affiché une perte de 4,1 % en 2020, à égalité avec 2019, mais une perte plus élevée que la moyenne de 2,6 % entre 2016 et 2020.
Les services de liaison spécialisée avec une perte de 10 % en 2020 ont dépassé la baisse moyenne de 4,1 % entre 2016 et 2020.
Les FST titulaires représentaient environ 65,5 % des revenus des données de détail et 61,0 % des revenus des services de liaison spécialisée de détail en 2020, comparativement à 64,2 % et 74,3 % pour les données et les services de liaison spécialisée en 2016.
Services de gros
2018 | 2019 | 2020 | |
---|---|---|---|
Revenus de gros | 3,844 G$ | 4,053 G$ | 4,115G$ |
Taux de croissance des revenus | -4,4 % | 5,4 % | 1,5 % |
TCAC des revenus (5 ans) | 0,4 % | 0,8 % | 0,4 % |
Source : Données recueillies par le CRTC
Type | Sous-type | Secteur | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | Croissance (%) 2019-2020 |
TCAC (%) 2016-2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Filaire | Voix | Local et accès | 615,1 | 598,9 | 570,5 | 564,7 | 586,9 | 3,9 | -1,2 |
Interurbains | 457,9 | 406,8 | 300,2 | 339,0 | 348,4 | 2,8 | -6,6 | ||
Total partiel | 1 073,0 | 1 005,6 | 870,8 | 903,7 | 935,3 | 3,5 | -3,4 | ||
Non vocal | Internet | 588,8 | 557,6 | 571,4 | 674,1 | 751,5 | 11,5 | 6,3 | |
Données | 600,0 | 633,7 | 683,8 | 716,9 | 797,2 | 11,2 | 7,4 | ||
Liaison spécialisée | 593,2 | 545,7 | 524,9 | 510,6 | 450,0 | -11,9 | -6,7 | ||
Total partiel | 1 782,1 | 1 737,0 | 1 780,1 | 1 901,5 | 1 998,7 | 5,1 | 2,9 | ||
Tous | Filaire | 2 855,1 | 2 742,7 | 2 650,9 | 2 805,2 | 2 934,0 | 4,6 | 0,7 | |
Mobile | Tous | Mobile | 1 200,0 | 1 277,1 | 1 193,4 | 1 247,3 | 1 180,8 | -5,3 | -0,4 |
Tous | Total | Total | 4 055,1 | 4 019,8 | 3 844,3 | 4 052,5 | 4 114,8 | 1,5 | 0,4 |
Source : Données recueillies par le CRTC
Les services de gros sont des services fournis par un FST à un autre, habituellement lorsque ce dernier n’a pas ses propres installations de bout en bout.
En 2020, le secteur des télécommunications de gros valait 4,1 milliards de dollars, dont 28,7 % pour la fourniture de services mobiles et 71,3 % pour les services filaires. De 2016 à 2020, les revenus des services mobiles de gros ont diminué à un taux annuel moyen de 0,4 %, ce qui est comparable au peu ou pas de variation des revenus des services filaires de gros (malgré les fluctuations entre 2016 et 2020).
Les revenus des services vocaux de gros ont diminué, en moyenne, de 3,4 % par année de 2016 à 2020, tandis que les revenus des services filaires non vocaux ont augmenté, en moyenne, de 2,9 % par année au cours de la même période.
Avec 69,9 % des revenus des services filaires de gros, les FST titulaires ont maintenu la plus grande part du secteur des services filaires de gros, qui a légèrement diminué par rapport à 70,8 % en 2019.
Les FSI indépendantsNote de bas de page 8 dépendent souvent des services d’accès offerts par les FSI titulaires et les entreprises de câblodistribution pour se connecter à leurs clients. Au fil des ans, les ventes de services d’accès par câble, appelés services d’accès Internet de tiers (AIT), aux FSI indépendants ont augmenté à un taux annuel de 10,3 % depuis 2016.
Le nombre de lignes d’accès Internet haute vitesse de gros et les revenus ont augmenté en 2020. L’Ontario affichait la plus grande part des lignes de gros (59,4 %) et des revenus (63,0 %) en 2020.
L’information contenue dans les chiffres ci-dessus concernant les lignes de gros et les revenus d’Internet haute vitesse provient d’un échantillon des plus grands FSI. Ils ont déclaré environ 80 % des revenus totaux des services Internet de gros en 2020.
Comme il a été mentionné précédemment, le nombre de lignes Internet des services de gros a dépassé 1,3 million, augmentant à un taux annuel de 4,8 % de 2016 à 2020. Alors que le nombre de lignes Internet des services de gros dont les vitesses de téléchargement sont de 50 Mbps et plus ont augmenté, la majeure partie de lignes Internet des services de gros sont toujours inférieures à 50 Mbps (part de 57,4 % ou 0,77 million de lignes).
Les lignes Internet des services de gros dont les vitesses de téléchargement sont d’un gigabit par seconde et plus ont connu la plus forte croissance (600,0 %), soit plus de sept fois le nombre de lignes des services de gros de l’année précédente.
Lien direct vers Ensembles de données disponibles sur le portail des données ouvertes vi Ensembles de données disponibles sur le portail des données ouvertes
Quatre classeurs Excel et leurs ensembles de CSV ZIP liés à ce rapport ont été publiés sur le portail des données ouvertes. Ils contiennent les données trouvées dans les figures et les tableaux de cette section du RMC, en plus des ensembles de données supplémentaires (T-S1 à T-S5, SG1 à SG18, SLI1 à SLI11 et DLS1 à DLS9) qui proviennent d’éditions antérieures du RMC.
Instructions : Utiliser le tableau ci-dessous pour rechercher les ensembles de données disponibles sur le portail de données ouvertes qui sont liés à cette section du rapport de surveillance des communications. Une fois l’ensemble de données trouvé, accéder à la page Recherche de données du RSC et télécharger les classeurs Données – Secteur des télécommunications; Données – Services de gros (télécommunications); Données – Services locaux et interurbains; Données – Transmission de données et liaison spécialisée. Rechercher le « nom de l’onglet » dans les onglets du classeur Excel pour localiser les données.
Classeur | Nom de l’onglet |
Titre |
---|---|---|
Données – Secteur des télécommunications |
T-I1 | Aperçu des revenus totaux des services de télécommunication |
Données – Secteur des télécommunications |
T-I2 | Part des revenus des télécommunications par secteur (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-I3 | Aperçu de la part des revenus des services de détail et de la part des revenus des services de gros (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-I4 | Aperçu des indicateurs clés du rendement financier des télécommunications |
Données – Secteur des télécommunications |
T-I5 | Aperçu des revenus de détail par secteur |
Données – Secteur des télécommunications |
T-I6 | Aperçu de la couverture mobile |
Données – Secteur des télécommunications |
T-I7 | Aperçu du secteur des services Internet fixes de détail |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G1 | Taux de croissance du produit intérieur de brut (PIB) au Canada |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G2 | Total des revenus des services de télécommunication (milliards $) et taux de croissance (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G3 | Revenus totaux par type de FST (milliards $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G4 | Entreprises offrant des services de télécommunication par type de FST (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G5 | Répartition des FST selon le nombre de secteurs avec services offerts (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G6 | Part des revenus des FST regroupés selon le nombre de secteurs avec services offerts (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G7 | Revenus de télécommunication par catégorie et par province ou territoire (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G8 | Lignes prêtes à soutenir l’accès haute vitesse de gros par province et par territoire (en milliers) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G9 | Subventions payées aux entreprises de services locaux titulaires (millions $) et taux de contribution (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G10 | Dépenses en immobilisations relatives aux services de télécommunication selon le type (milliards $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G11 | Intensité de capital pour les industries présentant les rapports d’intensité de capital les plus élevés |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G12 | Intensité de capital des services de télécommunication (%), selon le type de FST |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G13 | Marges de BAIIDA par secteur (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G14 | Part de marché pour les revenus des services mobiles de détail (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G15 | Pourcentage de lignes des services Internet de gros à haute vitesse par région (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G16 | Pourcentage de la part des revenus des services Internet de gros à haute vitesse par région (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-G17 | Lignes prêtes à soutenir l’accès haute vitesse de gros par vitesse de téléchargement (en milliers) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T1 | Part de marché des revenus totaux (%) par type de fournisseur de services |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T2 | Pourcentage des revenus des services de télécommunication faisant l’objet d’une abstention de la réglementation (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T3 | Aperçu du secteur des services mobiles de détail |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T4 | Composantes des revenus des services sans mobiles et de téléappel de détail (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T5 | Revenus des services Internet de détail (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T6 | Aperçu du secteur des services téléphoniques filaires de détail |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T7 | Revenus des services locaux et interurbains de détail (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T8 | Aperçu du secteur des services de transmission de données et de liaison spécialisée |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T9 | Revenus des services de transmission de données et de liaison spécialisée de détail (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T10 | Aperçu du marché de gros |
Données – Secteur des télécommunications |
T-T11 | Revenus des services de télécommunication de gros, par secteur (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-S1 | Répartition des revenus de services de télécommunications par région (milliards $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-S2 | Pourcentage des revenus des services au détail de télécommunication faisant l’objet d’une abstention de la réglementation (%) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-S3 | Immobilisations relatives aux services de télécommunication dans les installations et les équipements, selon le type de FST (milliards $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-S4 | Revenus générés par les services 9-1-1 (millions $) |
Données – Secteur des télécommunications |
T-S5 | Part de marché des revenus des services de télécommunication de détail filaires (%), par type de FST |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG1 | Revenus des services de télécommunication de gros, par secteur de marché (million $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG2 | Revenus des services de télécommunication locaux de gros, selon la composante principale (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG3 | Revenus des services de télécommunication locaux de gros, par province (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG4 | Abonnements aux services d’accès haute vitesse (AHV) de gros au Canada, en pourcentage du total |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG5 | Revenus reliés aux services Internet de gros, par type de service (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG6 | Revenus des services AHV de gros, par type de service (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG7 | Abonnements à un service AHV de gros par LAN et par câble, par type de service (milliers) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG8 | Revenus mensuels par abonnement à un service AHV de gros par LAN et par câble ($) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG9 | Abonnements AHV de gros, par vitesse de service en Mbps (milliers) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG10 | Revenus des services de protocoles de données de gros, par type de services (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG11 | Revenus des services sans fil mobiles de gros, par type de services (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG12 | Lignes locales et d’accès, par type de FST (milliers) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG13 | Part de marché des revenus des services de télécommunication filaires de gros, par type de FST (%) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG14 | Revenus des services locaux et d’accès, par type de FST (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG15 | Revenus des services interurbains, par type de FST (millions $) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG16 | Pourcentage des revenus des services de télécommunication de gros générés par les services faisant l’objet d’une abstention de la réglementation (%) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG17 | Revenus des services de télécommunication de gros par type de service (%) |
Données – Services de gros (télécommunications) |
SG18 | Dépenses entre fournisseurs par dollar de revenu des services filaires |
Données – Services locaux et interurbains | SLI1 | Revenus des services téléphoniques locaux et interurbains de résidence de détail, par type de FST (millions $) |
Données – Services locaux et interurbains | SLI2 | Revenus des services téléphoniques locaux et interurbains d’affaires de détail, par type de FST (millions $) |
Données – Services locaux et interurbains | SLI3 | Nombre de lignes téléphoniques locales de détail gérées et non gérées (milliers) |
Données – Services locaux et interurbains | SLI4 | Lignes téléphoniques locales de résidence et d’affaires, par type de FST (milliers) |
Données – Services locaux et interurbains | SLI5 | Revenus mensuels des services locaux et interurbains de résidence et d’affaires, par ligne ($) |
Données – Services locaux et interurbains | SLI6 | Revenus mensuels des services téléphoniques locaux ($) de détail, par ligne et par type de FST |
Données – Services locaux et interurbains | SLI7 | Part de revenus des grands FST titulaires dans le marché des services interurbains de détail (%), par région |
Données – Services locaux et interurbains | SLI8 | Revenus de téléphones payants des grands FST titulaires |
Données – Services locaux et interurbains | SLI9 | Nombre de téléphones payants des grands FST titulaires |
Données – Services locaux et interurbains | SLI10 | Lignes locales VoIP de détail dépendantes et indépendantes de l’accès, par marché (millions) |
Données – Services locaux et interurbains | SLI11 | Revenus mensuels des services interurbains de résidence et d’affaires, par ligne ($) |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS1 | Revenus des services de transmission de données de détail par type de protocole de données utilisé (millions $) |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS2 | Répartition des revenus des services de données, par type de protocole récent |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS3 | Revenus des services de liaison spécialisée de détail par type de FST (millions $) |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS4 | Part de marché des revenus des services de transmission de données et de liaison spécialisée de détail (%), par type de FST |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS5 | Part de marché des revenus des services de transmission de données et de liaison spécialisée de détail (%), par type de FST |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS6 | Part de marché des revenus des services de transmission de données de détail, par FST et type de protocole de données utilisé (%) |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS7 | Part de marché des revenus des services de liaison spécialisée de détail (%) |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS8 | Liaisons spécialisées faisant l’objet d’une abstention de la réglementation |
Données – Transmission de données et liaison spécialisée | DLS9 | Revenus des services de transmission de données et liaisons spécialisées faisant l’objet d’une abstention de la réglementation (%) |
Lien direct vers Méthodologie vii. Méthodologie
Dépenses en immobilisations et intensité du capital
Les dépenses en immobilisations sont les coûts associés à l’acquisition, à la construction et à l’installation de nouveaux biens de réseaux de télécommunications, au remplacement ou à l’ajout de biens existants, ou à la location à d’autres. La mesure des dépenses en immobilisations dans le présent rapport comprend uniquement les données des entreprises qui ont fourni à la fois des données sur les revenus et les dépenses en immobilisations des télécommunications.
L’intensité du capital est le ratio des dépenses en immobilisations par rapport aux revenus. La mesure de l’intensité du capital de l’industrie des télécommunications qui se trouve dans le présent rapport a été calculée en divisant les dépenses en immobilisations annuelles totales par les revenus annuels des services de télécommunication des entreprises qui ont déclaré des dépenses en immobilisations. L’intensité en capital des cinq principaux FST a été calculée en divisant la somme de leurs dépenses en immobilisations par leurs revenus de télécommunication respectifs à la fin de l’exercice. Ces FST représentaient 90,5 % de toutes les dépenses en immobilisations en 2020.
L’intensité du capital pour toutes les autres industries de la graphique 2.11 a été calculée en divisant les dépenses en immobilisations de l’industrie par les revenus de l’industrie pour l’ensemble de l’année. Les dépenses en immobilisations de l’industrie et les revenus de l’industrie se trouvent dans les tableaux 34-10-0035-01 et 33-10-0226-01 de Statistique Canada.
Taux de résiliation
Le taux de résiliation mensuel moyen est calculé en divisant le nombre d’abonnés qui ont quitté un fournisseur de services en un mois par le nombre total d’abonnés au service au cours de la même période. Plus le nombre est élevé, plus il y a d’abonnés qui quittent le fournisseur.
Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissements (BAIIDA)
Le BAIIDA est le revenu d’exploitation après avoir soustrait les frais d’exploitation, mais avant de soustraire les frais pour les paiements d’intérêts, les impôts, la dépréciation et l’amortissement. Les marges du BAIIDA ont été déterminées en divisant le BAIIDA total par le total des revenus d’exploitation. Les marges du BAIIDA ont été calculées pour les entreprises pour lesquelles au moins 80 % de leurs revenus totaux sont représentés par les services de télécommunication canadiens.
Utilisation d’Internet : méthodologie
Tous les renseignements contenus dans la section sur Internet fixe résidentiel concernant l’utilisation de gigaoctets par mois et les abonnements selon la vitesse annoncée et la capacité de téléchargement annoncée sont tirés des données recueillies dans le cadre de l’enquête auprès des grands FSI. Ces grands FSI se voient attribuer des formulaires qui rapportent les détails des forfaits haute vitesse d’accès Internet résidentiel qu’ils fournissent et proposent. Ces FSI représentaient environ 88 % du nombre total d’abonnements aux services Internet haute vitesse de résidence en 2020.
L’attribution des formulaires et des sondages est basée sur la taille de l’entité. Par conséquent, pour réduire le fardeau réglementaire, les petits FSI ne sont pas tenus de soumettre ces renseignements.
Lignes Internet des services de gros et revenus par province/territoire et région
Tous les renseignements contenus dans cette section concernant les lignes Internet des services de gros provinciales et les revenus sont tirés des données recueillies dans le cadre de l’enquête auprès des grands FSI. Ces grands FSI sont des fournisseurs de services de télécommunications qui ont toujours fourni des services de télécommunication réglementés (comme la WHSA, les lignes locales dégroupées et les services de réseau de diffusion de contenu [RDC]). On leur envoie des formulaires qui rapportent les détails de leurs lignes d’accès Internet haute vitesse de gros et de leurs revenus.
Ces FSI représentaient environ 66 % des revenus totaux des services Internet de gros en 2020.
Définitions
Les autres entreprises dotées d’installations désignent les fournisseurs de services de télécommunication qui ne sont pas des fournisseurs titulaires, mais qui possèdent et exploitent des réseaux de télécommunication. Allstream Business et Xplornet sont des exemples d’autres entreprises dotées d’installations.
Les autres forfaits pour les appareils mobiles connectés doivent inclure les revenus et le nombre de forfaits pour tous les autres périphériques et appareils connectés, les services M2M (voitures, compteurs intelligents, trains, appareils électroniques grand public ou appareils auxiliaires connectés) qui ne sont pas inclus dans les catégories téléphones mobiles et large bande mobile ou n’en font pas partie.
Un autre fournisseur de services est toute entité qui n’est pas un FST titulaire. Distributel, Rogers, Shaw, TekSavvy et Vidéotron sont des exemples d’options de fournisseurs de services.
Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissements (BAIIDA) ou marge d’exploitation est une mesure utilisée pour mesurer le rendement financier. Il est exprimé en pourcentage des revenus totaux.
Les entreprises de câblodistribution sont les anciens monopoles du câble qui fournissent également des services de télécommunication (p. ex., téléphonie filaire, Internet, données et liaisons spécialisées, et services sans fil). Rogers, Shaw et Vidéotron sont des exemples d’entreprises de câblodistribution.
Les entreprises de services locaux titulaires (ESLT) sont des entités titulaires qui fournissent des services téléphoniques locaux. Bell Canada, Execulink, SaskTel, Sogetel et TELUS sont des exemples d’entreprises de services locaux titulaires.
La fibre jusqu’au domicile (FTTH) fait référence au système de transmission de communication par fibre optique où la fibre s’étend d’un concentrateur, d’un bureau éloigné ou central, à une résidence.
La fibre jusqu’aux locaux des abonnés (FTTP) est l’équivalent de la FTTH, mais fait référence à la fibre s’étendant à une entreprise plutôt qu’à une résidence.
Les fournisseurs de services dotés d’installations sont toute entité qui possède ses propres installations. Bell Canada, Rogers, SaskTel, Shaw, TELUS et Vidéotron sont des exemples de fournisseurs de services dotés d’installations.
Les fournisseurs de services de gros ou les entreprises de services non dotées d’installations désignent les entreprises qui acquièrent généralement des services de télécommunication d’autres fournisseurs et qui revendent ces services ou créent leur propre réseau à partir duquel fournir des services à leurs clients. Une entreprise qui possède un petit nombre d’installations, mais qui exerce la grande majorité de ses activités sur des installations louées, peut également être classée comme non dotée d’installations. Parmi les exemples de fournisseurs de services de gros et d’entreprises non dotées d’installations, mentionnons Distributel et TekSavvy.
Un fournisseur de services Internet (FSI) indépendant fait référence aux FSI qui ne sont pas des entreprises de câblodistribution ou des FST titulaires. Distributel, TekSavvy, Verizon Canada et Xplornet sont des exemples de FSI indépendants.
Un fournisseur de services sans fil (FSSF) est toute entité qui fournit des services sans fil. Bell, Rogers, SaskTel, Shaw, TELUS et Vidéotron sont des exemples de fournisseurs de services sans fil.
Les fournisseurs de services sans fil fixes sont toute entité qui fournit ses services sur un réseau sans fil qui utilise du spectre sous licence ou sans licence pour fournir des services de communication, lorsque le service est destiné à être utilisé dans un emplacement fixe. Des exemples de fournisseurs de services sans fil fixes comprennent SSi Canada et Xplornet.
Un fournisseur de services de télécommunication (FST) désigne toute entité fournissant des services de télécommunication.
Un fournisseur de services de télécommunication (FST) titulaire est une entreprise qui fournit des services de télécommunication locaux en situation de monopole avant l’arrivée de la concurrence. Ceux-ci peuvent également être classés comme étant de grands et de petits FST titulaires.
Les grands FST titulaires desservent des régions géographiques relativement vastes, qui comptent habituellement des populations rurales et urbaines, et fournissent des services téléphoniques filaires, Internet, de données et de liaisons spécialisées, des services sans fil et d’autres services. Bell, SaskTel et TELUS sont des exemples de grands FST titulaires.
Les services HSPA et HSPA+ (High-Speed Packet Access), LTE et LTE-A (Long-Term Evolution-Advanced) ainsi que la 5G sont les protocoles ou les normes utilisés pour les communications entre un téléphone mobile et les tours de téléphonie cellulaire dans les réseaux mobiles. La technologie HSPA est également appelé 3G (troisième génération) tandis que la technologie LTE est appelé 4G (quatrième génération). La technologie HSPA+, ou accès par paquets haute vitesse évolué, est une forme de HSPA qui utilise des mesures techniques pour fournir des vitesses de transmission plus rapides. La LTE est la norme actuelle qui est maintenant largement déployée dans la plupart des réseaux mobiles, tandis que la LTE-A est une amélioration de la norme LTE. La nouvelle onde radio de la 5G est une nouvelle technologie d’accès radio qui est appelée la cinquième génération. Ces réseaux promettent d’offrir des vitesses beaucoup plus rapides, une latence plus faible et des gains d’efficacité impressionnant que les réseaux générationnels précédents, entre autres avantages.
Les revenus et les abonnés de la large bande mobile englobent les appareils d’accès intégrés et portables tels que les concentrateurs, les clés Internet mobiles, les tablettes, les ordinateurs portables et les mini portatifs; les revenus tirés de l’accès Internet par téléphone mobile ou dispositifs portables comme Blackberry, iPhone et autres téléphones intelligents.
Le nombre estimatif de ménages au Canada est calculé en divisant l’estimation de la population du 4e trimestre pour le Canada par Statistique Canada par le ratio population-logement. À son tour, le ratio population-logement est calculé en divisant la population du Canada par le nombre de ménages trouvés dans le Recensement de 2016 de Statistique Canada.
Les petits FST titulaires desservent des régions géographiques relativement petites. En raison de la taille limitée de leurs zones de desserte, ces entreprises ne fournissent généralement pas de services interurbains dotés d’installations. Cependant, ils fournissent une gamme de services téléphoniques filaires, Internet, de données et de liaisons spécialisées, ainsi que des services sans fil. Execulink et Sogetel sont des exemples de petits FST titulaires.
Le revenu moyen par utilisateur (RMPU) est une mesure des revenus générés par abonné. Ceci est calculé en divisant les revenus totaux de l’année entière par le nombre moyen d’abonnés de l’année en cours et de l’année précédente. Le nombre d’abonnés est tiré des données de fin d’année.
Les services Internet fixes désignent le service d’accès à Internet par ligne commutée, DSL, câble, fibre, sans fil fixe, satellite et autres technologies telles que le Wi-Fi, où l’accès est fourni à un emplacement précis et géographiquement limité, le service de transport Internet et d’autres services liés à Internet sans connexion comme l’équipement, l’hébergement Web, les services de centre de données, etc.
Les services tarifés sont les services dont les tarifs, les conditions et les modalités sont établis dans un tarif approuvé par le Conseil. Les services non tarifés sont les services de télécommunication dont les tarifs, les conditions et les modalités ne sont pas établis dans un tarif approuvé par le Conseil. Les services hors tarif sont les services dont les prix sont déposés auprès du Conseil, mais pour lesquels les parties ont convenu d’un autre prix.
Les services de téléphonie mobile et les abonnés sont dérivés d’appareils portatifs qui sont utilisés principalement pour les communications vocales et de données, tels que les téléphones cellulaires et les téléphones intelligents.
Le taux de résiliation moyen est une mesure du roulement des abonnés représenté comme un taux mensuel moyen.
Les trois principaux fournisseurs de services mobiles, selon les revenus et les abonnés, sont le Groupe Bell, Rogers et TELUS. Le Groupe Bell comprend Bell Canada, Bell Mobilité, Bell MTS, KMTS, Latitude Wireless, NorthernTel Limited Partnership, Norouestel Mobilité et Télébec, Société en commandite. En 2017, les chiffres de MTS Inc. ont été inclus dans ceux du Groupe Bell. En 2015, les chiffres de Data et Audio Visual Enterprises Wireless Inc. (c.-à-d. Mobilicity, qui est ensuite devenu Chatr) ont été inclus avec ceux de Rogers. À partir de 2013, les chiffres de Public Mobile ont été inclus dans ceux de TELUS. Tout au long de cette section, les marques complémentaires sont un sous-ensemble des trois principaux fournisseurs, sauf indication contraire.
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