ARCHIVÉ – Lettre

Cette page Web a été archivée dans le Web

Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Les décisions, avis et ordonnances (DAO) archivés demeurent en vigueur pourvu qu'ils n'aient pas été modifiés ou annulés par le Conseil, une cour ou le gouvernement. Le texte de l'information archivée n'a pas été modifié ni mis à jour depuis sa date de mise en archive. Les modifications aux DAO sont indiquées au moyen de « tirets » ajoutés au numéro DAO original. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s'appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez obtenir cette information dans un autre format en communiquant avec nous.

Ottawa, le 31 janvier 2014

Manon Brouillette
Présidente et Chef d’exploitation, Vidéotron
612 St-Jacques Street
Montreal, Quebec H3C 4M8
manon.brouillette@videotron.com

Madame Brouillette,

Comme vous le savez, plusieurs idées fausses circulent à propos de la substitution simultanée de signaux et plusieurs téléspectateurs sont frustrés à ce sujet. Ces frustrations et ces fausses idées circulent beaucoup en cette période de l’année, soit celle des parties éliminatoires, et aussi du Super Bowl.

Le Règlement sur la distribution de radiodiffusion exige que, à la demande d’un titulaire détenant les droits d’une station locale, une compagnie de distribution substitue la programmation de cette station locale à celle d’une station de télévision non canadienne.

Les radiodiffuseurs canadiens profitent bien de la substitution simultanée de signaux puisqu’elle leur permet de protéger les droits des programmes qu’ils ont acquis pour diffusion au pays. Elle fournit aux stations locales les revenus requis afin de maintenir leurs opérations et afin d’offrir de la programmation locale et internationale à leurs téléspectateurs. De plus, la substitution simultanée contribue à l’économie canadienne grâce aux emplois créés par les radiodiffuseurs et les annonceurs, en plus des impôts payés par ces compagnies et leurs employés.

À la lumière de ce qui précède, les membres de l’industrie de la radiodiffusion (distributeurs et diffuseurs) doivent partager la tâche de s’assurer que la substitution simultanée est faite correctement. Ils doivent aussi partager la responsabilité d’expliquer aux Canadiens les avantages de cette politique et corriger les fausses informations qui circulent publiquement.

Il y a une différence considérable entre autoriser les radiodiffuseurs à faire la substitution simultanée et les y obliger. Il est grand temps que les diffuseurs et les distributeurs commencent à s’exprimer à propos de la substitution simultanée au lieu de transférer le blâme au CRTC.

Afin de nous assurer que les Canadiens ne reçoivent pas d’informations divergentes de la part du CRTC et de Vidéotron, ce serait apprécié si vous pouviez rappeler à vos représentants du service à la clientèle que les diffuseurs choisissent s’ils vont substituer les signaux et que ce sont ces diffuseurs et les distributeurs qui sont responsables de la qualité de cette substitution. Nous reconnaissons toutefois, selon les gazouillis d’hier, les efforts de Vidéotron pour corriger l’information.

Je vous demande aussi de fournir un rapport dans lequel vous spécifiez la formation que vos représentants du service à la clientèle reçoivent à propos de cet enjeu, en plus des feuilles d’information ou autre matériel à ce sujet qui est à leur disposition.

Cette information aidera le CRTC à continuer à suivre de près les inquiétudes des Canadiens au sujet de la substitution simultanée et à suivre aussi d’autres enjeux à propos de leur système de télévision.

Je vous remercie à l’avance.

Origiale signée par

Scott Hutton
Directeur exécutif, radiodiffusion

 

CC: Peggy Tabet
Directrice, affaires réglementaires, Vidéotron
tabet.peggy@quebecor.com

 

Date de modification :