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Décision de télécom CRTC 2004-17
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Ottawa, le 12 mars 2004 |
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Demande de l'Ontario Sewer and Watermain Construction Association
concernant des normes exécutoires relatives aux demandes de repérage
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Référence :
8622-O28-01/02 |
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Dans la présente décision, le Conseil
rejette la demande de l'Ontario Sewer and Watermain Construction
Association concernant l'application de normes exécutoires lorsque les
compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes de
câblodistribution répondent aux demandes d'excavateurs concernant le
repérage de leurs installations souterraines. |
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Introduction
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1. |
Le Conseil a reçu une demande présentée par
l'Ontario Sewer and Watermain Construction Association (l'OSWCA), le 6
mars 2002, conformément à la partie VII des Règles de procédure du
CRTC en matière de télécommunications. L'Association demande au
Conseil de fixer des normes exécutoires précisant les renseignements et
le délai dans lequel les compagnies de téléphone et les exploitants de
systèmes de câblodistribution doivent répondre aux
demandes des membres de l'OSWCA concernant l'emplacement de leurs
installations souterraines dans les environs immédiats d'un projet
d'excavation. |
2. |
Dans une lettre du personnel du Conseil du
31 mai 2002, toutes les entreprises de télécommunication et les
exploitants de systèmes de câblodistribution de classe 1 et 2 exerçant
leurs activités en Ontario ont été informés de la demande de l'OSWCA.
Les parties souhaitant participer à l'instance ont été priées de
s'inscrire comme parties intéressées et de déposer leurs observations au
sujet de la demande de l'OSWCA, au plus tard le 15 juillet 2002. |
3. |
Les parties suivantes se sont inscrites à
titre de parties intéressées : AT&T Canada Corp., en son nom et pour le
compte d'AT&T Canada Telecom Services Company (maintenant appelée
Allstream Corp. (Allstream)), Bell Canada, l'Association canadienne de
télévision par câble (l'ACTC), Futureway Communications Inc. (exerçant
maintenant ses activités sous le nom de FCI Broadband), GT Group Telecom
Services Corp. (maintenant appelée LondonConnect Inc. (LondonConnect)),
Northern Telephone Limited Partnership (maintenant appelée NorthernTel Limited
Partnership), Rogers Cable Inc. (Rogers), Shaw Cablesystems GP (Shaw),
TELUS Communications Inc. (TCI), The Corporation of the City of Thunder
Bay et Vidéotron Télécom ltée. |
4. |
Le Conseil a reçu des observations de TCI
le 11 juillet 2002 ainsi que de Bell Canada, de l'ACTC et de FCI
Broadband le 15 juillet 2002. Des observations en réplique ont été
reçues de l'ACTC et de l'OSWCA le 30 juillet 2002. |
5. |
Le 15 octobre 2002, le Conseil a envoyé des
demandes de renseignements à l'OSWCA, aux parties intéressées et aux
entreprises indépendantes de l'Ontario non inscrites comme parties
intéressées et susceptibles d'être touchées par la décision du Conseil.
Dans sa lettre, le Conseil énonçait également un processus à l'égard des
observations et des répliques supplémentaires. O.N.Telcom, le 4 novembre
2002, et Gosfield North Communications Co-operative Limited, le 8
novembre 2002, ont répondu aux demandes de renseignements. L'OSWCA, les
parties intéressées, la Canadian Alliance of Publicly-Owned
Telecommunications Systems (la CAPTS) au nom de ses membres, et
l'Ontario Telecommunications Association (l'OTA) au nom de ses membres,
ont répondu aux demandes de renseignements le 27 novembre 2002. |
6. |
Allstream, Bell Canada, l'ACTC, FCI
Broadband et l'OSWCA ont déposé des observations au sujet des réponses
aux demandes de renseignements des autres parties le 11 décembre 2002.
Bell Canada, l'ACTC, l'OSWCA et TCI ont déposé des observations en
réplique le 20 décembre 2002. |
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Historique
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7. |
En mai 2001, l'OSWCA a demandé au Conseil
de fixer des normes exécutoires applicables aux compagnies de téléphone
et aux exploitants de systèmes de câblodistribution qui répondent aux
demandes des membres de l'OSWCA au sujet de l'emplacement de leurs
installations souterraines (demande de repérage) dans les environs
immédiats d'un projet d'excavation. L'OSWCA a déclaré que même si les
excavateurs ont l'obligation juridique de vérifier l'emplacement des
installations souterraines des services publics avant une excavation,
les compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes de
câblodistribution n'ont pas l'obligation réciproque de déterminer
l'emplacement de leurs installations ou de donner une réponse complète
ou rapide. L'OSWCA a fait remarquer que les exploitants de services
d'électricité et de gaz naturel sont assujettis à des normes exécutoires
pour répondre aux demandes de repérage des excavateurs. L'OSWCA a fait
valoir que l'application de normes exécutoires aux compagnies de
téléphone et aux exploitants de systèmes de câblodistribution
préviendrait les dommages causés aux installations enfouies et réduirait
les risques et les coûts pour les excavateurs. |
8. |
La demande de l'OSWCA a été renvoyée au
Groupe de travail Plan de travail (GTPT) du Comité directeur du CRTC sur
l'interconnexion (CDCI). À sa réunion du 21 août 2001, le GTPT a fait
remarquer que de nombreux fournisseurs de services de télécommunication
font appel à des organismes One Call, comme Ontario One Call, qui
fournissent les renseignements sur l'emplacement des installations de
nombreuses entreprises de services publics. Le GTPT a également fait
remarquer qu'Ontario One Call avait formé des comités qui se réunissent
régulièrement pour examiner les niveaux de service et les améliorations
du processus, ainsi que les initiatives de prévention des dommages. Le
GTPT a en outre fait remarquer que, même si elle avait été invitée à
envoyer des représentants aux réunions de ces comités, l'OSWCA ne
s'était pas présentée. Le GTPT était d'avis que le Conseil devrait
conseiller à l'OSWCA de faire part de ses préoccupations à ces
organismes. |
9. |
Ontario One Call est une société bénévole
sans but lucratif qui coordonne le traitement des demandes de repérage
sans frais pour le demandeur. Il compte comme membres des fournisseurs
de services de télécommunication ainsi que des compagnies de gaz et de
câble. Ontario One Call établit un point de contact centralisé pour les
excavateurs. Il obtient les renseignements nécessaires de l'excavateur
demandeur et les transmet à ses membres qui possèdent des installations
souterraines dans la zone. Sur réception de l'information au sujet de la
demande de repérage, le membre d'Ontario One Call communique avec
l'excavateur et, au besoin, envoie un technicien de repérage pour
identifier et marquer les installations enfouies. Ontario One Call a
créé différents comités chargés de mettre en place des procédures
améliorées et de promouvoir la prévention des dommages. |
10. |
Le délai d'exécution par les membres
d'Ontario One Call des demandes de repérage est fonction de l'urgence de
la demande. Les lignes directrices d'Ontario One Call sont les
suivantes : |
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a) dans les deux heures pour les demandes
urgentes (lorsqu'il y a eu perte d'un service public essentiel); |
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b) dans les 24 heures pour les demandes
prioritaires (situations non urgentes pouvant entraîner la panne d'un
service essentiel ou risque imminent d'accident); |
|
c) pour les demandes normales (situations
pour lesquelles le travail peut être planifié à l'avance), le service
public ou son mandataire communique avec l'excavateur dans les 48 heures
et la demande de repérage est traitée par le service public ou son
mandataire dans les sept jours ouvrables. |
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Demande de l'OSWCA
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11. |
L'OSWCA a fait valoir que les services
téléphoniques sont une nécessité publique vitale et que les conséquences
de la perte de l'accès aux services téléphoniques pourraient être aussi
dangereuses pour le public que la perte d'électricité ou de gaz naturel. |
12. |
L'OSWCA a renvoyé à un rapport de l'Office
national de l'énergie (ONÉ) intitulé Résultats du sondage sur le
Règlement sur la prévention des dommages, daté du 15 février 2001
(le Rapport), indiquant que l'ONÉ avait utilisé ce rapport pour élaborer
son règlement sur la prévention des dommages. L'OSWCA a estimé
que le rapport pourrait aider le Conseil à établir des normes
exécutoires applicables aux compagnies de téléphone et aux exploitants
de systèmes de câblodistribution. |
13. |
L'OSWCA a également déclaré que, lorsqu'ils
répondent à une demande de repérage, les compagnies de téléphone et les
exploitants de systèmes de câblodistribution fournissent actuellement
des marques peintes et un dessin montrant l'emplacement latéral de leurs
installations souterraines. L'OSWCA a fait valoir qu'ils devraient
également fournir les renseignements suivants : |
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- structure et composition de leurs installations souterraines pour
que les excavateurs soient assurés d'avoir bien repéré toutes les
installations;
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- conditions inhabituelles, comme savoir s'il y a des coffrets de
branchement ou des embranchements;
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- la profondeur des installations pour aider les excavateurs à
établir le calendrier des travaux et à prévoir l'équipement
nécessaire;
|
|
- installations souterraines abandonnées, pour aider les excavateurs
à repérer toutes les installations souterraines marquées adéquatement.
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14. |
L'OSWCA a déclaré qu'il n'existait pas de
base de données centralisée permettant de savoir si des compagnies de
téléphone et(ou) des exploitants de systèmes de câblodistribution
étaient situés sur une servitude municipale. L'OSWCA a fait remarquer
que ses membres envoient normalement leurs demandes de repérage trois ou
quatre jours avant la date de l'excavation prévue et que selon elle, il
serait raisonnable que les compagnies de téléphone et les exploitants de
systèmes de câblodistribution répondent aux demandes de repérage dans
les trois jours ouvrables. L'OSWCA a fait valoir que ses membres
hésitent à faire des demandes générales du fait que les réponses
relatives au repérage ne sont valides que pendant 30 jours. |
15. |
L'OSWCA a déclaré que les demandes de
repérage normales traitées par Ontario One Call exigent habituellement
un préavis d'une semaine et que la plupart des États américains exigent
que les excavateurs avertissent les services publics au moins deux jours
ouvrables avant l'excavation. L'OSWCA a fait remarquer d'autre part que
les organismes One Call aux États-Unis s'appuient sur des lois et des
règlements pour obliger les services publics à devenir membres et à
respecter des délais précis. |
16. |
L'OSWCA a fait remarquer que ses membres ne
tiennent pas de dossier sur les demandes de repérage, mais elle a estimé
que ses membres font entre 10 000 et 20 000 demandes de repérage par
année aux compagnies de téléphone et aux exploitants de systèmes de
câblodistribution. L'OSWCA a déclaré que de ces demandes : |
|
a) une réponse est donnée dans les trois
jours ouvrables dans 25 % à 50 % des cas; |
|
b) une réponse est donnée dans la semaine
dans 90 % des cas; |
|
c) une réponse inadéquate est donnée dans
moins de 10 % des cas. |
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Position des autres parties
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17. |
Bell Canada, l'ACTC, FCI Broadband, TCI,
LondonConnect, Allstream, l'OTA, la CAPTS et O.N.Telcom ont fait valoir
que le Conseil devrait rejeter la demande de l'OSWCA visant à imposer
des normes exécutoires lorsque les compagnies de téléphone et les
exploitants de systèmes de câblodistribution répondent aux demandes de
repérage. |
18. |
Bell Canada a déclaré qu'elle ne voit
absolument pas pourquoi le Conseil devrait surveiller les normes de
l'industrie. Bell Canada a fait remarquer que l'OSWCA a été invitée à
assister aux réunions d'Ontario One Call et à se joindre aux comités,
mais que ni l'OSWCA ni ses membres ne l'avaient fait. Bell Canada a fait
valoir que la participation de l'OSWCA à Ontario One Call serait une
façon plus efficace et appropriée d'encourager des changements dans le
traitement des demandes de repérage. |
19. |
Bell Canada a également fait valoir que le
Conseil avait traité de questions semblables dans la décision Ledcor/Vancouver
- Construction, exploitation et entretien de lignes de transmission à
Vancouver, Décision CRTC 2001-23, 25 janvier 2001 (la décision
2001-23). Bell Canada a déclaré que dans cette instance, les parties
avaient discuté de la façon de repérer et d'enregistrer la position de
l'infrastructure souterraine des services publics sur la voie publique.
En ce qui concerne la coordination de la sécurité publique et des
initiatives de prévention des dommages, Bell Canada s'est également dite
tout à fait en faveur d'une planification et d'une coordination
conjointes entre les services publics et les municipalités, et ce dans
le cadre de réunions des comités de coordination des services publics (CCSP). |
20. |
Bell Canada a déclaré qu'elle avait reçu en
Ontario 380 000 demandes de repérage en 2001 et 330 000 au cours des
neuf premiers mois de 2002. Bell Canada a indiqué que les réponses à ces
demandes avaient presque toutes été données dans les délais fixés par
Ontario One Call. |
21. |
Bell Canada a soutenu que certains
renseignements que l'OSWCA demande dans les réponses des compagnies de
téléphone et des exploitants de systèmes de câblodistribution aux
demandes de repérage ne sont pas réalistes, sont trop coûteux ou encore
ne sont pas justifiés. Bell Canada a fait valoir notamment que la
profondeur sur le plan vertical de ses installations souterraines varie
avec le temps en raison d'activités indépendantes de sa volonté une fois
les installations en place, comme la reconstruction d'une route, le
pavage ou le creusement de fossés. Bell Canada a également dit craindre
que certaines propositions de l'OSWCA encouragent les excavateurs à
éviter de faire une demande de repérage et ainsi accroître le risque
d'endommager les installations souterraines. |
22. |
Bell Canada a fait valoir que les
compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes de
câblodistribution ont intérêt à réduire les dommages à leurs
installations souterraines. Bell Canada a également fait valoir que
l'imposition de normes par le Conseil pourrait nuire aux processus
d'organismes comme Ontario One Call, car les services publics
réglementés en vertu de la Loi sur les télécommunications (la
Loi) seraient assujettis à des normes différentes de celles qui
régissent d'autres services publics. Bell Canada a déclaré qu'Ontario
One Call est en train d'examiner la législation sur les normes
d'excavation en toute sécurité et la possibilité d'imposer
l'enregistrement des installations de services publics auprès d'Ontario
One Call. |
23. |
L'ACTC a fait valoir que les questions
soulevées par l'OSWCA auraient dû être adressées aux CCSP. L'ACTC a fait
remarquer que l'OSWCA n'a pas assisté aux réunions des CCSP et qu'il
faudrait l'encourager à trouver des solutions par l'intermédiaire de ces
organismes. L'ACTC a également fait remarquer que les municipalités font
en sorte que les exploitants de systèmes de câblodistribution donnent
une réponse rapide et exacte aux demandes de repérage en en faisant une
norme des CCSP et(ou) en incorporant cette exigence dans un accord
d'accès municipal (AAM). |
24. |
L'ACTC a déclaré que ses membres utilisent
les services d'Ontario One Call ou ont leurs politiques et procédures
internes pour répondre aux demandes de repérage. L'ACTC a fait valoir
que l'adhésion obligatoire aux organismes One Call n'est pas nécessaire
puisque les processus et procédures de ses membres respectent ou
dépassent ceux d'Ontario One Call. L'ACTC a indiqué que ses membres
répondent immédiatement à 80 % des demandes de repérage, alors que les
20 % restantes sont traitées en fonction de leur caractère prioritaire.
Les demandes de repérage normales sont généralement traitées dans les
cinq jours ouvrables. Compte tenu du volume des demandes de repérage, l'ACTC
a fait valoir qu'il ne serait ni raisonnable ni économique de s'attendre
à ce que les compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes
de câblodistribution répondent plus rapidement. L'ACTC a en outre fait
valoir que les délais d'exécution des compagnies de téléphone et des
exploitants de systèmes de câblodistribution sont suffisants lorsque les
travaux d'excavation sont bien planifiés et organisés. De l'avis de l'ACTC,
les coûts supplémentaires associés à des exigences plus rigoureuses
devraient être assumés par la partie requérante. |
25. |
Tout en ne pouvant fournir de l'information
pour tous ses membres, l'ACTC a déclaré que ses membres plus importants,
Rogers et Shaw, avaient reçu environ 267 000 demandes de repérage en
2001 et prévoyaient en recevoir environ 285 000 en 2002. |
26. |
L'ACTC a fait valoir que le projet de
règlement de l'ONÉ ne convient ni aux compagnies de téléphone ni aux
exploitants de systèmes de câblodistribution, car les dommages causés
aux pipelines créent des risques nettement plus graves pour la santé, la
sécurité et l'environnement que les dommages causés aux installations de
télécommunication. |
27. |
L'ACTC a également fait valoir que dans la
mesure où les pipelines sont des canalisations rigides qui ne peuvent
pas contourner les obstacles, il est plus facile de prévoir leur
profondeur sur les plans vertical et horizontal. L'ACTC a ajouté que la
profondeur des installations de télécommunication varie selon les
conditions du terrain et ne peut être établie avec exactitude qu'à
l'endroit où l'on mesure la profondeur. |
28. |
FCI Broadband a déclaré que pour répondre
aux demandes de repérage, elle n'utilise plus Ontario One Call qui est
mieux adaptée à de grandes entités ayant d'importants réseaux. FCI Broadband
a ajouté que la zone de recherche d'Ontario One Call pour les demandes
de repérage est trop étendue et que les demandes de repérage concernent
des endroits où FCI Broadband n'a pas d'installations. FCI Broadband a
déclaré qu'elle répond toujours aux demandes de repérage qu'elle reçoit
directement des excavateurs. |
29. |
Bien qu'elle essaie de répondre aux
demandes de repérage dans les délais fixés par Ontario One Call, FCI
Broadband a déclaré que dans la mesure où elle sous-traite cette
activité, son délai d'exécution est parfois plus long dans certains cas. |
30. |
FCI Broadband a fait valoir que l'OSWCA n'a
pas suffisamment montré que les délais d'exécution actuels et les
niveaux d'information sont tellement inadéquats qu'ils justifient
l'adoption de normes exécutoires. |
31. |
FCI Broadband a estimé qu'elle répond à
environ 900 demandes de repérage par année. FCI Broadband a fait valoir
qu'un délai d'exécution de trois jours n'est pas raisonnable. FCI Broadband
a également fait valoir que compte tenu de la nature du service ainsi
que de la planification nécessaire pour trouver un emplacement pour des
égouts et des conduites principales, les excavateurs devraient pouvoir
mieux gérer leur travail et donner un préavis de plus de trois jours
pour leur demande de repérage. |
32. |
FCI Broadband a soutenu que les risques
accrus de préjudice et de danger pour les personnes justifiaient une
plus grande exactitude dans les réponses aux demandes de repérage des
installations de gaz et d'électricité. FCI Broadband a fait valoir que
de façon générale, les dommages causés aux installations de
télécommunication représentent un dérangement important pour le public. |
33. |
TCI a fait remarquer qu'elle est membre
d'Ontario One Call. TCI a déclaré que la plupart des municipalités de
l'Ontario avec lesquelles elle a signé des AAM pour élargir son réseau
ont demandé qu'il soit précisé dans l'AAM que TCI doit être membre d'un
organisme One Call et qu'elle repère ses installations dans des délais
précisés. |
34. |
TCI a fait remarquer que, dans la décision
2001-23, le Conseil s'est déclaré en faveur d'un recours accru à des
arrangements de planification et de coordination conjointes et qu'il a
demandé aux utilisateurs de servitudes municipales de se joindre aux
CCSP et d'y participer activement. TCI a également fait remarquer que l'OSWCA
n'a assisté à aucune réunion de CCSP. TCI a encouragé l'OSWCA à
participer aux réunions des CCSP et d'Ontario One Call pour que
l'industrie, dans son ensemble, traite plus efficacement les questions
des demandes de repérage à mesure qu'elles surviennent. TCI a en outre
exhorté l'OSWCA à élaborer une politique sur les préavis à donner à
Ontario One Call et aux CCSP pour que toutes les entreprises puissent
répondre efficacement aux demandes de repérage. |
35. |
TCI a déclaré qu'elle répond aux demandes
de repérage dans les délais fixés par Ontario One Call. TCI a ajouté
qu'en 2001, elle a répondu à 4 555 demandes de repérage en Ontario. |
36. |
TCI a fait remarquer que la demande de l'OSWCA
ne ferait qu'imposer des normes aux compagnies de téléphone et aux
exploitants de systèmes de câblodistribution, à l'exclusion des autres.
TCI a fait valoir que les normes exécutoires devraient découler de la
législation, être distinctes de la Loi et porter sur les normes
relatives aux demandes de repérage, en matière de prévisibilité et
d'uniformité, pour tous les fournisseurs de services publics. |
37. |
TCI a fait valoir que pour obtenir des
marques de repérage plus précises, il faudrait modifier les processus,
l'équipement et les procédures, ce qui ferait augmenter considérablement
ses coûts d'exécution. TCI a fait valoir que si on lui imposait ces
coûts supplémentaires, il lui faudrait éventuellement facturer des frais
pour répondre aux demandes de repérage. TCI a également fait valoir
qu'il n'était pas possible de faire des lectures plus exactes de la
profondeur en raison notamment du manque de précision de l'équipement,
du mouvement du terrain avec le temps et de la présence d'autres
services publics dans la même zone. |
38. |
LondonConnect a déclaré qu'elle utilise les
niveaux de priorité et les délais d'exécution établis par Ontario One
Call. LondonConnect a déclaré avoir reçu environ 38 550 demandes de
repérage en 2001 et 37 000 jusqu'en octobre 2002. À son avis, il y a
lieu d'avoir des lignes directrices plus rigoureuses à l'égard des
délais d'exécution des demandes de repérage concernant les pipelines, en
raison du danger inhérent qu'ils représentent et du fait qu'ils sont
généralement situés sur des servitudes plus contrôlées et protégées.
LondonConnect a fait valoir que les installations de télécommunication
sont normalement situées sur des servitudes partagées et qu'en raison de
leur plus grande flexibilité, elles ont davantage tendance à se
déplacer. LondonConnect a également fait valoir que les permis et les
dossiers de construction des installations rigides, comme les égouts et
les conduites principales, contiennent des positions sur les plans
horizontal et vertical relatives. LondonConnect a ajouté qu'elle croit
comprendre que ces spécifications ne sont fournies ni aux entrepreneurs
ni aux excavateurs à cause du risque de surutilisation de l'équipement
mécanique lorsqu'il faut creuser à la main. |
39. |
Allstream a déclaré qu'elle utilise les
niveaux de priorité et les délais d'exécution établis par Ontario One
Call et qu'elle assurait déjà la plupart des éléments mentionnés par l'OSWCA.
Allstream a ajouté qu'elle avait reçu 36 512 demandes de repérage en
2001 et 24 009 jusqu'en septembre 2002. Allstream a indiqué qu'elle
avait avisé les excavateurs de creuser à la main à moins de trois pieds
de son câble, conformément aux normes de l'industrie. Allstream a
également fait remarquer que les installations de télécommunication sont
normalement enfouies à environ quatre pieds de profondeur, mais que la
profondeur peut varier en raison du compactage du sol ou de l'érosion. |
40. |
L'OTA a déclaré que ses membres répondent
normalement aux demandes de repérage d'urgence dans les plus brefs
délais possibles, aux demandes de repérage prioritaires dans les 24
heures et aux demandes de repérage normales dans les 48 heures. Les
membres de l'OTA qui contrôlent les demandes de repérage ont reçu 5 944
demandes en 2001 et 6 859 au 30 septembre 2002. L'OTA n'approuve pas
l'établissement de nouvelles normes pour les entreprises de
télécommunication et les exploitants de systèmes de câblodistribution
seulement, car l'OSWCA n'a pas prouvé concrètement que les normes
existantes ne conviennent pas. L'OTA a également fait valoir qu'il n'est
pas réaliste de demander la profondeur des installations, étant donné
que la profondeur change avec le temps. |
41. |
La CAPTS a fait valoir qu'il n'est pas
nécessaire d'imposer des normes puisque ses membres respectent ou
dépassent déjà les normes proposées par l'OSWCA. Les membres de la CAPTS
qui contrôlent les demandes de repérage ont reçu 3 732 demandes en 2001
et 2 736 à la fin d'octobre 2002. La CAPTS a fait remarquer que
l'imposition de normes relatives aux demandes de repérage nécessiterait
une surveillance réglementaire supplémentaire, ce qui serait contraire
à l'intention du Conseil de réduire le fardeau réglementaire des petites
entreprises de services locaux titulaires (ESLT). |
42. |
O.N.Telcom a déclaré qu'elle répond
normalement aux demandes de repérage en fonction de leur priorité et que
le délai est d'au plus deux jours. O.N.Telcom a fait remarquer qu'elle
avait reçu 93 demandes de repérage en 2001 et 73 à la mi-octobre 2002.
O.N.Telcom a fait valoir que si le Conseil décidait de fixer des normes,
il devrait d'abord procéder à un examen approfondi des questions, comme
l'a fait l'ONÉ. |
|
Observations en réplique de l'OSWCA
|
43. |
L'OSWCA a fait valoir que les délais
d'exécution des compagnies de téléphone et des exploitants de systèmes
de câblodistribution ne sont pas toujours exacts et qu'ils sont parfois
de 15 jours pendant les périodes de pointe. L'OSWCA a également fait
valoir que les excavateurs n'ont souvent que peu de temps pour faire
leurs demandes de repérage. L'OSWCA a fait valoir que les contrats avec
les municipalités sont souvent finalisés et exécutés officiellement
quelques jours seulement avant le début de la construction, ce qui
explique les demandes de délai d'exécution de trois jours. L'OSWCA a
fait remarquer que les distributeurs de gaz et d'électricité ne semblent
pas penser qu'un délai d'exécution de trois jours est exagéré. L'OSWCA a
également déclaré que de nombreux États américains demandent aux
fournisseurs de services publics, y compris les fournisseurs de services
de télécommunication, de répondre dans les deux jours. |
44. |
L'OSWCA a fait valoir que les risques de
dommages causés aux installations de télécommunication augmentent non
seulement lorsque les excavateurs ne peuvent pas les repérer, mais
également lorsque les entreprises canadiennes ne fournissent pas
rapidement une information raisonnablement exacte et complète. L'OSWCA a
également fait valoir que les risques de dommages sont aggravés par le
fait que les entreprises canadiennes ne sont pas obligées de fournir une
information exacte. L'OSWCA a en outre fait valoir que les normes
permettraient de concilier les intérêts et les préoccupations des
entreprises canadiennes, des excavateurs et du public. |
45. |
L'OSWCA a également fait valoir que les
organismes One Call, les CCSP et les AAM ne peuvent pas remplacer des
normes juridiques. À l'appui de son argument, l'OSWCA a fait remarquer
que : |
|
a) l'adhésion aux organismes One Call
et(ou) CCSP n'est pas obligatoire; |
|
b) les organismes One Call et les CCSP ne
peuvent pas obliger les services publics à répondre aux demandes de
repérage de façon adéquate, exacte et rapide; |
|
c) les organismes One Call ne surveillent
pas la situation des demandes de repérage ni ne s'assurent que les
marques de repérage sont exactes; |
|
d) rien n'indique que dans les AAM les
municipalités imposent aux fournisseurs de services publics l'obligation
de répondre avec exactitude et rapidité aux demandes de repérage. De
plus, les fournisseurs de services publics peuvent accéder à une
servitude municipale autrement que par voie d'un AAM. |
46. |
L'OSWCA a déclaré qu'elle s'est employée à
promouvoir la prévention des dommages en Ontario et qu'à cet égard, elle
a travaillé en étroite collaboration avec les distributeurs de gaz
naturel et d'électricité. L'OSWCA a ajouté qu'elle n'a jamais été
invitée à des réunions de prévention des dommages de CCSP ou d'Ontario
One Call et qu'elle accepterait volontiers une invitation de ce genre. |
47. |
L'OSWCA a fait valoir que la décision
2001-23 ne prévoyait pas de normes concernant les réponses aux demandes
de repérage, mais portait plutôt sur la question de savoir si
l'utilisation des servitudes municipales par les entreprises canadiennes
était de compétence provinciale ou fédérale. L'OSWCA a également fait
valoir que dans la décision 2001-23, le Conseil a affirmé détenir une
compétence exclusive en matière de télécommunication et que la question
des réponses aux demandes de repérage par les entreprises canadiennes
était de son ressort exclusif. L'OSWCA a ajouté que le Conseil était
également le mieux à même d'élaborer des normes relatives aux demandes
de repérage pour les entreprises canadiennes. |
48. |
L'OSWCA a fait valoir que le Conseil
devrait tenir compte du projet de réglementation de l'ONÉ lorsque les
exploitants de pipelines répondent aux demandes de repérage, notamment : |
|
a) exiger une réponse dans les trois jours
ouvrables de la demande; |
|
b) préciser que le service public est
responsable du coût de la réponse aux demandes de repérage; |
|
c) établir des critères d'exactitude, sur
le plan horizontal, pour les marques de repérage; |
|
d) préciser les éléments à inclure dans une
réponse à une demande de repérage; |
|
e) obliger à devenir membres des « centres
One Call ». |
49. |
L'OSWCA a fait valoir que d'autres
associations sont également en faveur de normes exécutoires relatives
aux réponses aux demandes de repérage et qu'il est prudent et approprié
que le Conseil examine les normes imposées à d'autres fournisseurs de
services publics pour fixer les normes destinées aux compagnies de
téléphone et aux exploitants de systèmes de câblodistribution. |
|
Observations en réplique des autres parties
|
50. |
Bell Canada a fait remarquer que l'OSWCA
n'a pas fourni de données statistiques à l'appui de sa demande et elle a
fait valoir que les éléments de preuve présentés par les parties à cette
instance prouvent qu'une intervention du Conseil est inutile.
Bell Canada a en outre fait valoir que l'OSWCA elle-même a reconnu que
l'exactitude de l'information de repérage, le niveau de détail et la
rapidité des délais d'exécution répondent généralement aux besoins de
ses membres. Bell Canada a dit croire que les questions soulevées par l'OSWCA
seraient traitées avec plus de pertinence par Ontario One Call et les
CCSP et elle a recommandé que le Conseil encourage les compagnies de
téléphone et les exploitants de systèmes de câblodistribution à appuyer
ces organismes et à en devenir membres. |
51. |
L'ACTC a fait remarquer que toutes les
parties intéressées sont d'avis que les normes relatives aux demandes de
repérage sont soit inutiles soit inappropriées puisque les compagnies de
téléphone et les exploitants de systèmes de câblodistribution ont déjà
des procédures adaptées. L'ACTC a également convenu avec Bell Canada que
des normes pourraient miner les efforts visant à établir des procédures
générales par le biais des organismes One Call et des CCSP. |
52. |
L'ACTC a estimé que les fournisseurs de
services publics ne devraient pas tous être tenus de devenir membres des
organismes One Call, car ces organismes ne constituent pas toujours une
option adéquate pour les fournisseurs de services publics. |
53. |
TCI a fait valoir que la déclaration de l'OSWCA
selon laquelle « les industries réglementées par le CRTC n'ont pas de
normes exécutoires relatives aux demandes de repérage » ne tient pas
compte du fait qu'il est dans l'intérêt des compagnies de téléphone et
des exploitants de systèmes de câblodistribution de répondre rapidement
afin de protéger leurs installations. |
54. |
TCI a également fait valoir qu'Ontario One
Call ne se contente pas de relayer une demande de repérage aux services
publics participants, comme le prétend l'OSWCA, mais offre également au
client une source unique de divulgation des installations enfouies dans
la zone sous excavation. TCI a fait valoir qu'il existe des procédures
et des processus suffisants et efficaces et des comités établis pour
traiter de la planification de la construction des installations des
services publics. |
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Analyse et conclusion du Conseil
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55. |
Le Conseil fait remarquer que les
excavateurs sont tenus, avant toute excavation, de communiquer avec les
propriétaires d'installations souterraines pour vérifier s'il existe des
installations souterraines là où ils comptent creuser. Le Conseil fait
également remarquer que les compagnies de téléphone et les exploitants
de systèmes de câblodistribution ont des processus et des procédures
pour répondre aux demandes de repérage. Ces processus et procédures sont
parfois volontaires. Dans d'autres cas, les municipalités imposent
l'obligation dans le cadre d'un CCSP ou d'un AAM. Le Conseil fait
également remarquer qu'il est dans l'intérêt des compagnies de téléphone
et des exploitants de systèmes de câblodistribution de répondre
rapidement et avec exactitude aux demandes de repérage afin de réduire
les risques de dommages à leurs installations. D'autre part, le Conseil
fait remarquer que les compagnies de téléphone et les exploitants de
systèmes de câblodistribution assument actuellement tous les coûts de la
réponse aux demandes de repérage. |
56. |
Le Conseil fait remarquer que selon l'OSWCA,
ses membres font chaque année entre 10 000 et 20 000 demandes de
repérage aux compagnies de téléphone et aux exploitants de systèmes de
câblodistribution. Par ailleurs, le Conseil fait remarquer que les
compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes de
câblodistribution de l'Ontario traitent plus de 500 000 demandes de
repérage par année. |
57. |
Le Conseil estime que l'OSWCA n'a pas fait
la preuve de la nécessité de normes exécutoires dans les cas où les
compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes de
câblodistribution répondent aux demandes de repérage. |
58. |
Premièrement, le Conseil fait remarquer que
selon les propres estimations de l'OSWCA, plus de 90 % des réponses des
compagnies de téléphone et des exploitants de systèmes de
câblodistribution sont assurées dans les sept jours. |
59. |
Bien que les excavateurs puissent être
pressés par le temps lorsqu'ils font leurs demandes en raison de retards
dans la finalisation des accords avec les municipalités, le Conseil fait
remarquer que les compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes
de câblodistribution ne contribuent pas à ces retards. Le Conseil estime
donc que les compagnies de téléphone et les exploitants de systèmes de
câblodistribution ne devraient pas être tenus responsables de ces
retards. De plus, quels que soient les retards éventuels dans la
finalisation des accords, le Conseil estime que les excavateurs
devraient pouvoir faire leurs demandes rapidement du fait que
l'emplacement des égouts et des conduites principales est une activité
planifiée et que les réponses aux demandes de repérage sont valides
pendant 30 jours, sans frais pour les excavateurs. |
60. |
Le Conseil fait également remarquer qu'il
existe d'importantes différences entre les installations des
fournisseurs de gaz et d'électricité et celles des compagnies de
téléphone et des exploitants de systèmes de câblodistribution.
Premièrement, les dommages causés aux installations de distribution de
gaz et d'électricité pourraient créer de graves problèmes pour la santé,
la sécurité et l'environnement alors que les dommages causés aux
installations de télécommunication et de câble ne constituent pas un
risque aussi élevé. Deuxièmement, la profondeur des installations de
télécommunication et de câble varie selon des circonstances qui peuvent
être indépendantes de la volonté des compagnies de téléphone et des
exploitants de systèmes de câblodistribution une fois les installations
en place, comme la reconstruction d'une route ou des travaux de pavage
ou de creusement. Troisièmement, dans la mesure où les installations de
télécommunication et de câble sont plus flexibles, elles ont davantage
tendance à se déplacer et peuvent plus facilement contourner les
obstacles, ce qui influe sur leur emplacement et leur profondeur. |
61. |
Compte tenu de ce qui précède, le Conseil
estime que l'existence de normes obligatoires dans les industries de
distribution du gaz et de l'électricité ne veut pas dire qu'il faut
nécessairement en imposer aussi aux industries du téléphone et du câble. |
62. |
Le Conseil estime également que
l'imposition d'un autre règlement aux compagnies de téléphone et aux
exploitants de systèmes de câblodistribution ne serait pas conforme à
l'objectif qu'il poursuit de réduire la réglementation, le cas échéant,
en particulier pour les entreprises non dominantes et les petites ESLT.
De plus, le Conseil estime que les normes relatives aux demandes de
repérage proposées par l'OSWCA pourraient coûter plus cher aux
entreprises non dominantes et aux petites ESLT en raison de leur taille
et de leurs ressources limitées. |
63. |
Finalement, le Conseil estime que les
parties devraient recourir aux autres avenues et options qui leurs sont
ouvertes. Par exemple, le Conseil fait remarquer qu'Ontario One Call a
mis sur pied plusieurs comités chargés d'améliorer le processus interne
des centres d'appel ainsi que de promouvoir la prévention des dommages.
Le Conseil fait également remarquer que certaines des préoccupations de
l'OSWCA pourraient être adressées aux CCSP. Selon le dossier de cette
demande, il semble que ces options n'ont pas été suffisamment étudiées.
Le Conseil encourage l'OSWCA à se prévaloir des comités et des
mécanismes offerts par ces organismes consultatifs pour explorer
d'autres solutions et mettre au point un processus mieux adapté à ses
besoins. |
64. |
Par conséquent, le Conseil rejette
la demande de normes exécutoires présentée par l'OSWCA dans laquelle
elle précise les renseignements et le délai dans lequel les compagnies
de téléphone et les exploitants de systèmes de câblodistribution doivent
répondre aux demandes de repérage. |
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Secrétaire général |
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Ce document est disponible, sur demande,
en média substitut et peut également être consulté sur le site Internet
suivant : www.crtc.gc.ca
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