Questions écrites par Michel Morin concernant la programmation communautaire

 

1) Dans l’hypothèse ou le  Conseil décidait d’octroyer des licences de programmation communautaire à travers le pays. Dans l’hypothèse ou le Conseil décidait d’allouer un demi pour cent des contributions actuelles des EDR terrestres à des détentrices de licences de programmation communautaire par zone de desserte, selon un calendrier établi,  est-ce que vous seriez d’accord que le Conseil exige de la nouvelle entité de programmation communautaire  l’équivalent d’un demi pour cent des revenus de l’EDR terrestre, sous forme de cartes de membres individuelles Canada ou collectives (Municipalités et organismes à but non lucratif) avant d’accorder l’autre 0,5% des revenus d’abonnés à la nouvelle entité de programmation communautaire.

 

L’idée étant qu’en bout de ligne et ultimement, selon un calendrier établi par le Conseil, que 1% des revenus actuels des EDR terrestres soient disponibles pour des détentrices licences de programmation communautaire à la condition que les licences de programmation communautaire participent directement à un financement sous la base d’un membership actif, récurrent et prévisible.

 

Exemple….la Télé-communautaire de St-Donat Québec….vendrait ses cartes de bingo sous la forme d’un membership, au lieu de les vendre, comme un activité de financement parmi d’autres. Du coup les membres ne seraient plus de simples usagers, mais des gens qui pourraient voter aux assemblées annuelles, et de s’identifier davantage à leur télévision communautaire détentrice d’une licence de programmation communautaire.

 

2) Y a-t-il d’autres conditions qu’on devrait exiger des licenciés de programmation communautaires?

 

Ex : Exemple. S’ils obtenaient 0.5% le Conseil devrait-il exiger un minimum de 5 heures de programmation par semaine des licences de programmation communautaire? Et pourquoi ne devrait-on  miser sur la qualité plutôt que la quantité.  Je vous pose cette question parce que vous avez une expérience sur le terrain qui m’apparaît unique, mais je pose aussi ces questions aux grandes entreprises de distribution de terrestre au pays, qui sont en contact avec les communautés locales,  à Shaw Communications, à Rogers, à Vidéotron pour ne mentionner que celles là.

 

Évidemment si elles obtenaient 1% des contributions des EDR parce qu’elles auraient déjà collecté sur la base d’un membership une premier 0.5%. Devrait-on alors augmenter le minimum de programmation communautaire à fournir par semaine.

 

Encore une fois pour donner un exemple : 6 heures au lieu de 4 comme c’est le cas actuellement au Québec pour toucher la subvention du gouvernement du Québec.

 

3) Vous travaillez actuellement sur un site Web interactif avec la communauté. Dans l’hypothèse ou le Conseil irait de l’avant avec cette proposition de partage des revenus entre les canaux communautaires corporatifs tels qu’exploités actuellement par les EDR et les entreprises de programmation communautaire d’accès….qui serait le mieux placé pour exploiter ce site web interactif et pourquoi?

 

Autrement dit, et c’est la question qui est sous-jacente à tout ça, qui, du canal communautaire corporation ou du licencié de programmation communautaire, devrait accueillir les nouvelles technologies, liées notamment à l’interactivité comme la vidéo sur le demande et les sites Web

 

4) Est-ce que le Conseil devrait fixer non seulement un  pourcentage de programmation d’accès comme c’est le cas actuellement entre 30 et 60% mais aussi un certain pourcentage aux heures de grande écoute?

 

D’ici la fin des audiences mardi le 4 mai, j’aurai peut-être d’autres questions à poser à l’ensemble des EDR terrestre, mais ces questions s’adressent en fait à tout le monde, CACTUS, la fédération, les coopératives, alors je vous prierais d’être attentif aux discussions qui se déroulent dans le cadre de cette audience en se rappelant, comme on le dit souvent, que ceux qui ne répondront pas,  qui ne s’exprimeront pas auront toujours torts.

 

Merci et c’est tout pour moi M. le président

Date de modification :