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Please note that the Official Languages Act requires that government publications be available in both official languages.
In order to meet some of the requirements under this Act, the Commission's transcripts will therefore be bilingual as to their covers, the listing of CRTC members and staff attending the hearings, and the table of contents.
However, the aforementioned publication is the recorded verbatim transcript and, as such, is transcribed in either of the official languages, depending on the language spoken by the participant at the hearing.
TRANSCRIPT OF PROCEEDINGS BEFORE
THE CANADIAN RADIO‑TELEVISION AND
TELECOMMUNICATIONS COMMISSION
TRANSCRIPTION DES AUDIENCES AVANT
CONSEIL DE LA RADIODIFFUSION
ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS CANADIENNES
SUBJECT:
REVIEW OF THE OVER-THE-AIR TV POLICY /
EXAMEN DE CERTAINS ASPECTS DU CADRE RÉGLEMENTAIRE
DE LA TÉLÉVISION EN DIRECT
HELD AT: TENUE À:
Conference Centre Centre de conférences
Outaouais Room Salle Outaouais
Portage IV Portage IV
140 Promenade du Portage 140, promenade du Portage
Gatineau, Quebec Gatineau (Québec)
November 28, 2006 Le 28 novembre 2006
Transcripts
In order to meet the requirements of the Official Languages
Act, transcripts of proceedings before the Commission will be
bilingual as to their covers, the listing of the CRTC members
and staff attending the public hearings, and the Table of
Contents.
However, the aforementioned publication is the recorded
verbatim transcript and, as such, is taped and transcribed in
either of the official languages, depending on the language
spoken by the participant at the public hearing.
Transcription
Afin de rencontrer les exigences de la Loi sur les langues
officielles, les procès‑verbaux pour le Conseil seront
bilingues en ce qui a trait à la page couverture, la liste des
membres et du personnel du CRTC participant à l'audience
publique ainsi que la table des matières.
Toutefois, la publication susmentionnée est un compte rendu
textuel des délibérations et, en tant que tel, est enregistrée
et transcrite dans l'une ou l'autre des deux langues
officielles, compte tenu de la langue utilisée par le
participant à l'audience publique.
Canadian Radio‑television and
Telecommunications Commission
Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes
Transcript / Transcription
REVIEW OF THE OVER-THE-AIR TV POLICY /
EXAMEN DE CERTAINS ASPECTS DU CADRE RÉGLEMENTAIRE
DE LA TÉLÉVISION EN DIRECT
BEFORE / DEVANT:
Michel Arpin Chairperson / Président
Rita Cugini Commissioner / Conseillère
Richard French Commissioner / Conseiller
Elizabeth Duncan Commissioner / Conseillère
Ronald Williams Commissioner / Conseiller
ALSO PRESENT / AUSSI PRÉSENTS:
Chantal Boulet Secretary / Secrétaire
John Keogh Legal Counsel /
Valérie Lagacé Conseillers juridiques
Shelley Cruise
Peter Foster Hearing Manager /
Gérant de l'audience
HELD AT: TENUE À:
Conference Centre Centre de conférences
Outaouais Room Salle Outaouais
Portage IV Portage IV
140 Promenade du Portage 140, promenade du Portage
Gatineau, Quebec Gatineau (Québec)
November 28, 2006 Le 28 novembre 2006
TABLE DES MATIÈRES / TABLE OF CONTENTS
PAGE / PARA
PHASE I
PRESENTATION BY / PRÉSENTATION PAR:
Quebecor Média inc. 472 / 2485
OMNI Television and Channel M 584 / 3023
Corus Entertainment Inc. 640 / 3361
Independant Small‑Market Television Broadcasters 672 / 3552
TV Ontario 718 / 3816
Saskatchewan Communications Network 762 / 4078
Gatineau, Quebec / Gatineau (Québec)
‑‑‑ Upon resuming on Tuesday, November 28, 2006
at 0832 / L'audience reprend le mardi 28 novembre
2006 à 0832
LISTNUM 1 \l 1 \s 24782478 LE PRÉSIDENT : À l'ordre, s'il vous plaît. Order, please.
LISTNUM 1 \l 12479 Madame la Secrétaire. Mrs. Secretary.
LISTNUM 1 \l 12480 LA SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur le Président.
LISTNUM 1 \l 12481 Tout d'abord, j'aimerais informer les participants que l'interprétation gestuelle est disponible sur demande. Tout participant qui voudrait bénéficier de cette interprétation devrait m'en faire part.
LISTNUM 1 \l 12482 Also, for the information of parties and participants in these proceedings, we would like to note that additional information has been added to the public record since the beginning of this hearing. Documents are available in the examination room.
LISTNUM 1 \l 12483 Nous procéderons maintenant avec la présentation du prochain participant, Quebecor Média inc. Monsieur Pierre Karl Péladeau va comparaître pour le participant. Il va nous présenter ses collègues, et vous aurez 15 minutes pour votre présentation.
LISTNUM 1 \l 12484 Monsieur Péladeau.
PRÉSENTATION / PRESENTATION
LISTNUM 1 \l 12485 M. PÉLADEAU : Merci.
LISTNUM 1 \l 12486 Monsieur le Président d'audience et Vice‑président du Conseil, mesdames et messieurs, membres du Conseil, je m'appelle Pierre Karl Péladeau, je suis le Président et chef de la direction de Quebecor et de Quebecor Média.
LISTNUM 1 \l 12487 Notre équipe est composée, aujourd'hui, de Pierre Dion, Président et chef de la direction de Groupe TVA; Luc Lavoie, vice‑président exécutif de Quebecor; et Édouard Trépanier, vice‑président aux affaires réglementaires de Quebecor Média.
LISTNUM 1 \l 12488 Je suis convaincu que vous connaissez bien nos propriétés dans le domaine de la télédiffusion, qui vont du Réseau TVA, le plus important réseau de télévision francophone au Canada, à la station Sun TV de Toronto, en passant par plusieurs canaux spécialisés, LCN, Argent, Prise 2, Mystère, Men TV et Mystery.
LISTNUM 1 \l 12489 La principale caractéristique de nos propriétés dans le secteur de la télédiffusion est de miser avant tout sur la diffusion du contenu culturel original canadien.
LISTNUM 1 \l 12490 Comme vous le savez, Quebecor Média est active dans de nombreux autres secteurs d'activités reliés aux médias et aux communications.
LISTNUM 1 \l 12491 C'est ainsi que nous sommes propriétaires de Vidéotron, autrefois identifié comme le troisième plus grand cablôdistributeur au Canada, et que nous avons transformé, au cours des cinq dernières années, en société de télécommunication qui offre une multitude de services allant de la télédistribution à l'accès internet, en passant par la téléphonie résidentielle et la téléphonie mobile.
LISTNUM 1 \l 12492 Nous sommes également le deuxième plus important éditeur de journaux au Canada, un des plus importants opérateurs de portails internet, le plus important producteur, distributeur, et détaillants de musique de langue française, et le plus important éditeur de livres en langue française au pays. En un mot, nous pouvons prétendre jouir d'un observatoire assez exceptionnel des industries culturelles.
LISTNUM 1 \l 12493 Le cadre de cette audience se limite, j'en suis parfaitement conscient, à l'analyse de l'avenir de la télédiffusion généraliste, et j'aurais pu me contenter de porter le chapeau de chef de la direction de l'actionnaire de contrôle de TVA.
LISTNUM 1 \l 12494 Je me suis dit que vous, membres du Conseil, étiez avant tout des citoyens pleinement informés de l'évolution ultra‑rapide du secteur des communications et des médias et que vous étiez assurément conscients de l'interrelation entre toutes les composantes de cet univers, et que, par conséquent, vous seriez sans doute intéressés d'entendre le point de vue de quelqu'un qui a une vue d'ensemble concrète et quotidienne de cette réalité.
LISTNUM 1 \l 12495 Vous ne m'en voudrez donc pas, je l'espère, si je déborde du cadre limité de cette audience pour vous donner une perspective plus globale qui aidera, j'en suis convaincu, à mieux situer le débat qui nous réunis ici aujourd'hui.
LISTNUM 1 \l 12496 Mon collègue Pierre Dion de TVA prendra le relais pour entrer dans les questions plus spécifiques à cette audience.
LISTNUM 1 \l 12497 Selon moi, la situation se présente de la façon suivante.
LISTNUM 1 \l 12498 Premièrement, les télédiffuseurs généralistes ont été, et demeurent jusqu'à aujourd'hui, la locomotive de la production et de la diffusion des émissions à fort contenu culturel, c'est‑à‑dire des dramatiques, des variétés, et aussi des grandes émissions d'informations et d'affaires publiques.
LISTNUM 1 \l 12499 Deuxièmement, nous assistons depuis quelques décennies à la multiplication des canaux spécialisés qui, longtemps marginalisés, ont maintenant atteint des parts de marché qui dépassent substantiellement celles des généralistes. Les chiffres les plus récents indiquent que la part du marché francophone des chaînes spécialisées atteint 35 pour cent, alors que la part de marché de TVA atteint 28 pour cent.
LISTNUM 1 \l 12500 Troisièmement, les télédistributeurs sont contraints d'investir massivement pour transporter les signaux de ces différents joueurs du système, lesquels continuent de se multiplier, entre autres, à cause de l'arrivée du standard haute définition, lequel requiert énormément de bande passante, et donc une obligation de constamment augmenter la puissance des réseaux.
LISTNUM 1 \l 12501 Le modèle économique sur lequel repose le système que je viens de décrire se résume de la façon suivante.
LISTNUM 1 \l 12502 D'une part, la locomotive, le télédiffuseur généraliste, n'a qu'une source de revenu, la publicité, et la valeur de son inventaire publicitaire diminue à mesure que les canaux spécialisés grugent des parts de marché. Il doit, néanmoins, continuer d'investir massivement dans son contenu, très largement canadien dans le cas de TVA. L'an dernier, TVA a investi 102 millions de dollars en acquisition et en production interne de contenu canadien, 64 millions de dollars en production interne, et 38 millions de dollars en acquisition de droits, pour être plus précis.
LISTNUM 1 \l 12503 D'autre part, les canaux spécialisés ‑‑ et il est important de souligner que 53 pour cent des canaux spécialisés de langue française appartient à une même entité, Astral Média ‑‑ ces canaux spécialisés, donc, reçoivent des redevances qui sont protégées de façon réglementaire et qui sont perçues par les télédistributeurs. En plus, les canaux spécialisés ont droit aux revenus publicitaires selon les mêmes règles qui s'appliquent aux généralistes.
LISTNUM 1 \l 12504 L'an dernier, nous pouvons déduire des chiffres rendus publics dans leur rapport annuel que Astral a investi environ 50 millions de dollars en acquisitions de productions canadiennes de langue française pour ses neuf chaînes spécialisées, lesquelles ont obtenu une part de marché combinée de 19 pour cent.
LISTNUM 1 \l 12505 Finalement, les télédistributeurs n'ont pratiquement pas voix au chapitre quand vient le temps de déterminer le niveau de redevances versées aux canaux spécialisés, sauf ceux de catégorie 2. Ils ont une obligation réglementaire de les distribuer. Ceci a pour conséquence que les télédistributeurs n'ont pas de véritable contrôle sur les prix offerts aux consommateurs, ce qui limite sérieusement leur flexibilité dans la mise en marché.
LISTNUM 1 \l 12506 De même, les télédistributeurs doivent, permettez‑moi l'expression, suivre la parade et fournir la puissance du réseau nécessaire au transport de cette multitude de chaînes.
LISTNUM 1 \l 12507 Il est vrai que la révolution numérique est un phénomène qui a commencé à modifier le choix et le comportement de consommation des citoyens il y a une dizaine d'années. Je vous propose, donc, de regarder ce qu'elle a amené comme bouleversements au cours des cinq dernières années dans le monde des médias en général, et je reviendrai, par la suite, à la viabilité du modèle économique du système canadien de radiodiffusion tel qu'il existe aujourd'hui.
LISTNUM 1 \l 12508 Au cours des cinq dernières années, le tirage global des quotidiens a chuté de 5 pour cent, alors que la population et l'économie étaient en croissance. Mais ce qui est le plus frappant, c'est qu'au cours du dernier semestre, l'Audit Bureau of Circulation, l'ABC, a noté la chute de tirage la plus marquée de l'histoire.
LISTNUM 1 \l 12509 La fréquentation de l'internet ne cesse d'augmenter, et la nouvelle génération offre des produits de plus en plus sophistiqués, tellement que Google, le géant parmi les géants, a fait l'acquisition d'un site créé deux années auparavant, YouTube.com, pour 1.65 milliards de dollars américains.
LISTNUM 1 \l 12510 Ces nouveaux véhicules offrent des produits qui viennent directement concurrencer l'offre de la télévision traditionnelle, tout comme le font les iPods et les téléchargements d'émissions dramatiques. Vous connaissez la situation aussi bien que moi.
LISTNUM 1 \l 12511 Je prends, donc, ces cinq dernières années comme période de référence puisqu'elle correspond à l'envol des nouveaux produits découlant de la révolution numérique et de la nouvelle économie qui s'y rattache.
LISTNUM 1 \l 12512 Je reprends les trois composantes du système de radiodiffusion, et j'attire votre attention sur les données suivantes.
LISTNUM 1 \l 12513 Au cours des cinq années de référence, notre télédiffuseur généraliste, Groupe TVA, a vu sa marge bénéficiaire passée de 24.5 pour cent en 2002 à 8.5 après trois semestres en 2006, et on peut prévoir que ce chiffre demeurera à peu près constant lorsque l'année financière se terminera.
LISTNUM 1 \l 12514 Astral Média a vu son bénéfice d'exploitation passé de 23.7 pour cent en 2002 à 32.3 pour cent en 2006, toujours basé sur les trois premiers trimestres.
LISTNUM 1 \l 12515 Vidéotron, qui a subi une transformation majeure pour passer d'une structure corporative de monopole à une structure concurrentielle, connaît un évident succès, mais il le fait au prix d'investissements colossaux qui lui imposent un niveau d'endettement unique dans le système de la radiodiffusion.
LISTNUM 1 \l 12516 Au cours des cinq dernières années, Vidéotron a investi 850 millions dans son réseau, pour lui permettre d'offrir toutes les nouvelles chaînes.
LISTNUM 1 \l 12517 D'ailleurs, pour permettre aux télédiffuseurs, et plus spécifiquement aux canaux spécialisés, de maintenir leur niveau de rentabilité, Vidéotron devra investir 1 milliard de dollars dans son réseau au cours des trois prochaines années.
LISTNUM 1 \l 12518 Bien sûr, Vidéotron offre d'autres produits que la télévision, mais la vaste majorité de ses investissements servira à la télédistribution.
LISTNUM 1 \l 12519 Le déséquilibre apparaît évident. Le généraliste, celui que j'appelle la locomotive, voit ses parts de marché et son bénéfice d'exploitation s'éroder. Le propriétaire de canaux spécialisés ne cesse d'augmenter sa distribution de dividendes à ses actionnaires, et le télédistributeur s'endette de façon massive pour permettre à ce dernier de continuer de bénéficier d'une rente de situation à laquelle peu d'investissements aux programmations canadiennes sont attachés.
LISTNUM 1 \l 12520 J'attire maintenant votre attention sur une autre réalité. Les dépenses en véritable émissions canadiennes, c'est‑à‑dire celles qui se traduisent par de l'emploi pour les créateurs et les divers artisans de la télévision.
LISTNUM 1 \l 12521 Je me dois ici de faire une parenthèse pour répéter peut‑être ce qu'on appelle une *vérité de Lapalisse+. Il ne faut jamais oublier la différence fondamentale entre le marché francophone et le marché anglophone de la télévision.
LISTNUM 1 \l 12522 Sur les 30 émissions les plus écoutées au Canada français, 28 sont des productions canadiennes alors que sur les 30 émissions les plus écoutées au Canada anglais, seulement cinq sont des productions canadiennes.
LISTNUM 1 \l 12523 Il ne s'agit pas d'un jugement de valeur, mais purement d'un constat du fait que les télédiffuseurs canadiens anglais doivent opérer au sein d'un univers anglo‑saxon nord‑américain.
LISTNUM 1 \l 12524 Donc, qu'en est‑il de ces dépenses en émissions canadiennes? Au cours des quatre dernières années dont les chiffres sont disponibles, TVA y a consacré près de 374 millions $ et Astral autour de 136 millions $.
LISTNUM 1 \l 12525 En un mot, les spécialisés jouissent d'une situation de rêve. Ils n'ont pratiquement aucune dépense en immobilisation et des obligations de production de contenu canadien relativement limitées qu'ils n'excèdent jamais, contrairement à TVA qui va au‑delà de ses obligations réglementaires année après année. Ceci ne nous semble pas acceptable.
LISTNUM 1 \l 12526 À nos yeux, une licence de télédiffusion constitue un privilège et comme c'est le cas pour tous les privilèges dans notre société démocratique, ce privilège doit s'accompagner d'obligations correspondantes qui justifient son octroi.
LISTNUM 1 \l 12527 Nous croyons qu'il est urgent et impératif de procéder à un rééquilibrage du système et nous sommes convaincus que la meilleure façon d'y parvenir est de s'en remettre d'une façon aussi complète que possible à la vérité du marché.
LISTNUM 1 \l 12528 Nous disons oui au maintien du système des redevances, la composante fondamentale du système canadien de radiodiffusion, mais nous vous demandons de permettre aux généralistes d'y avoir accès au même titre que les spécialisés.
LISTNUM 1 \l 12529 Nous croyons, cependant, que les redevances des généralistes ne devraient pas s'additionner aux redevances des canaux spécialisés. La mensualité que doit payer le consommateur est, selon nous, à son point critique. Si on devait l'augmenter de façon substantielle, il nous apparaît évident qu'un nombre très important de clients des distributeurs abandonneraient ce service et pourraient choisir le piratage dont nous avons suffisamment souffert.
LISTNUM 1 \l 12530 Mais il y a plus. La révolution numérique a ouvert la boîte à une nouvelle forme de distribution de la programmation. La très populaire émission américaine *Desperate Housewives+ produite par des studios appartenant à ABC est diffusée par ce généraliste américain, est disponible pour téléchargement sur leur site internet à un prix modique.
LISTNUM 1 \l 12531 Il faut être conscient de cette réalité, à savoir que les consommateurs peuvent déjà, et ce n'était pas le cas antérieurement, contourner le système traditionnel de distribution et que si nous ne prenons garde, cette méthode de distribution deviendra de plus en plus attrayante.
LISTNUM 1 \l 12532 Si cela devait se produire, c'est tout le système canadien en radiodiffusion qui serait en danger car il est fondé sur le concept de la redistribution aux chaînes spécialisées des revenus perçus par les télédistributeurs.
LISTNUM 1 \l 12533 En un mot, nous sommes d'avis que le Conseil devrait aller dans le sens de la déréglementation la plus large possible en laissant les trois piliers du système de radiodiffusion, les chaînes généralistes, les chaînes spécialisées et les télédistributeurs, négocier des ententes de distribution qui seront conformes aux attentes du marché.
LISTNUM 1 \l 12534 Nous ne croyons pas pour autant que toute la réglementation doit être abandonnée. Je crois sincèrement que le niveau total des redevances actuelles est suffisant pour que tous les joueurs y trouvent leur compte. C'est par la négociation de bonne foi que le système trouvera l'équilibre nécessaire au maintien de sa santé.
LISTNUM 1 \l 12535 Si la situation actuelle devait perdurer, il est inévitable que TVA ne sera plus en mesure de demeurer le contributeur qu'il a été depuis de nombreuses années au système canadien de la radiodiffusion.
LISTNUM 1 \l 12536 On verra la qualité et le nombre de ces émissions canadiennes diminuer pour être remplacées par des émissions étrangères. Ce serait vraiment dommageable pour la culture canadienne et québécoise et l'ensemble de l'industrie de la télévision.
LISTNUM 1 \l 12537 J'invite maintenant mon collègue Pierre Dion à vous présenter les autres propositions du groupe qu'il préside, TVA, pour assurer la santé des diffuseurs généralistes.
LISTNUM 1 \l 12538 M. DION: Monsieur le président, Pierre‑Karl vous a brossé le tableau d'ensemble. Les données démontrant notre propos sont exposées dans notre mémoire écrit. Alors, je vais m'en tenir à trois points : la mission de la télévision généraliste; un sommaire de notre proposition et les raisons pour lesquelles nous avons besoin de correctifs spécifiques à notre marché.
LISTNUM 1 \l 12539 Le président du Conseil déclarait le 12 juin dernier, le jour de la publication de l'appel d'observation auquel nous répondons, et je cite :
*La production de dramatiques, sans minimiser les autres genres, est au coeur de notre système de radiodiffusion. Au sujet des services de télévision généraliste, ils sont le moteur de la production dramatique canadienne.+
LISTNUM 1 \l 12540 Tout a été dit, enfin presque.
LISTNUM 1 \l 12541 Il faut ajouter que dans notre marché, un) la télévision généraliste est le déclencheur unique de la dramatique et des émissions de variétés de haute qualité de langue française;
LISTNUM 1 \l 12542 2) ces genres sont les plus lourds financièrement;
LISTNUM 1 \l 12543 3) grâce à ces genres, la télévision généraliste de langue française demeure encore et, souhaitons‑le pour longtemps, la télé des grands rendez‑vous sociaux qui contribuent à maintenir une cohésion sociale et, enfin;
LISTNUM 1 \l 12544 4) cette télévision généraliste est le moulin des activités culturelles de langue française au Québec et hors Québec, le secteur de la radiodiffusion canadienne qui atteint le mieux les objectifs identitaires de la Loi sur la radiodiffusion.
LISTNUM 1 \l 12545 Si l'on ne veut pas que cette télévision devienne une autre chaîne de télévision qui se confond dans le parc actuel de 200 chaînes, bientôt 1 000 chaînes par distribution IP, et que Radio‑Canada devienne le seul diffuseur de série lourde, le Conseil doit réaffirmer haut et fort le rôle auquel le président du Conseil a fait référence dans son discours du 12 juin 2006, une mission distincte de celle des chaînes thématiques. Il en va de l'intérêt public.
LISTNUM 1 \l 12546 De façon plus spécifique, nous recommandons, entre autres, que le Conseil :
LISTNUM 1 \l 12547 (1) confirme dans sa politique en matière de télédiffusion que la télévision généraliste est véritablement la pierre angulaire du système canadien de la radiodiffusion;
LISTNUM 1 \l 12548 (2) abandonne la notion d'émissions prioritaires dans le marché de langue française;
LISTNUM 1 \l 12549 (3) élimine les quotas d'émissions canadiennes qui doivent provenir de la production indépendante;
LISTNUM 1 \l 12550 (4) dérèglemente le plafonnement horaire de publicité pour les stations de télévision généraliste privées seulement; et
LISTNUM 1 \l 12551 (5) annonce que les stations privées de télévision généraliste de la langue officielle du marché ont le droit de vendre leur contenu et que, en conséquence, le Conseil ne s'objectera pas si un distributeur a conclu une entente visant à distribuer une telle station à un volet facultatif ou au service de base en considération d'un frais mensuel négocié, pourrait ne pas intervenir si une telle station retirait son signal à un distributeur qui refuse de conclure une entente non discriminatoire et reconnaisse toutefois que toute hausse subite et excessive du tarif mensuel de distribution pourrait avoir l'effet de détourner le public vers des plate‑formes extérieures au système canadien de la radiodiffusion;
LISTNUM 1 \l 12552 Et, finalement, (6), convienne que de façon générale les négociations entre tous les services de programmation et les entreprises de distribution devraient être libres d'intervention réglementaire lorsque les forces du marché sont suffisamment présentes.
LISTNUM 1 \l 12553 Si le Conseil accepte nos recommandations, Groupe TVA accepterait d'être assujetti à des exigences raisonnables relatives aux dépenses en émissions canadiennes rassembleuses et de haute qualité.
LISTNUM 1 \l 12554 En vertu de la Loi, le Conseil a le pouvoir de prendre les mesures nécessaires pour redresser la situation qui règne maintenant dans le système de radiodiffusion qui supervise. En fait, dans les circonstances, nous sommes d'avis que le Conseil a le devoir d'opter pour des mesures adaptées aux conditions d'exploitation propres au marché francophone.
LISTNUM 1 \l 12555 Monsieur le président, il est rare que les trois télédiffuseurs généralistes de langue française soient du même avis sur au moins un point : notre télévision vit une crise d'ordre structurel et les mesures qu'il faut prendre pour corriger la situation sont probablement uniques à notre marché.
LISTNUM 1 \l 12556 C'est aussi tout le système qui est touché. À la fin de cette instance, le CRTC devra préparer le terrain de la prochaine audience et annoncer ses vues préliminaires. La télévision généraliste doit vivre avec les conclusions que vous allez tirer et ce, pour de nombreuses années.
LISTNUM 1 \l 12557 M. PÉLADEAU: Monsieur le président, nous sommes dorénavant disponibles pour répondre à vos questions.
LISTNUM 1 \l 12558 LE PRÉSIDENT: Merci, monsieur Péladeau, merci, monsieur Dion.
LISTNUM 1 \l 12559 Monsieur Richard French posera les premières questions.
LISTNUM 1 \l 12560 CONSEILLER FRENCH : On a l'impression qu'il y a deux modèles en ce qui a trait aux redevances possibles pour l'inclusion des signaux des télévisions généralistes sur la télédiffusion.
LISTNUM 1 \l 12561 D'une part, on a un modèle que je caractériserais comme incrémental; c'est‑à‑dire que CTV et CBC Radio‑Canada nous proposent ces redevances dans la mesure où ils s'engagent dans un processus public, à faire plus qu'ils ne font actuellement.
LISTNUM 1 \l 12562 Donc, on présume qu'il y aurait un standard, une évaluation de leur performance de bas et dans la mesure où les redevances seraient rendues possibles par le Conseil, ils s'engageraient spécifiquement à utiliser ces redevances d'une façon très... tout à fait désignée.
LISTNUM 1 \l 12563 D'autre part, le modèle de TQS et le modèle, si j'ai bien compris, que vous préconisez, serait qu'il y a une iniquité dans le système, c'est une équité structurelle combinée à une érosion structurelle de votre positionnement dans le marché et créer des pressions financières importantes et, donc, ces redevances‑là vous reviennent en quelque sorte en fonction de vos responsabilités majeures dans le système et que le Conseil serait malvenu de vous dicter des usages de ces argents additionnels de façon spécifique.
LISTNUM 1 \l 12564 Est‑ce que je comprends bien que vous vous situez donc dans le deuxième des deux modèles?
LISTNUM 1 \l 12565 M. PÉLADEAU: Monsieur le Commissaire, si vous me permettez. J'ai compris que le souhait de nos collègues CBC et CTV, et puis je ne voudrais pas non plus m'aventurer trop longuement sur la distinction des marchés auxquels j'ai fait référence dans mon intervention, mais je pense que c'est important de constater qu'il existe cette différence.
LISTNUM 1 \l 12566 J'ai également indiqué dans mon intervention et puis Pierre pourra être plus spécifique le cas échéant, que nous dépassons de façon substantielle nos obligations en programmation canadienne.
LISTNUM 1 \l 12567 Je pense, Pierre, qu'il s'agit autour de 32 millions $ que nous investissons alors que nos obligations sont au niveau de 16. Donc...
LISTNUM 1 \l 12568 M. DION : Trente‑huit.
LISTNUM 1 \l 12569 M. PÉLADEAU: Pardon? 38 versus 16, donc, plus du double.
LISTNUM 1 \l 12570 Quelle est la raison qui motive TVA à faire une chose semblable? La raison est simple. C'est que le marché francophone au Québec est friand de programmation canadienne. Donc, le marché requiert que le télédiffuseur généraliste pour pouvoir faire en sorte d'obtenir des audiences appropriées, investisse en programmation canadienne.
LISTNUM 1 \l 12571 La problématique aujourd'hui, comme vous le savez, c'est que les investissements en programmation continuent d'augmenter, les coûts continuent d'augmenter et les revenus, eux, par ailleurs, diminuent, compte tenu de la baisse de l'audience qui est liée à cette révolution technologique.
LISTNUM 1 \l 12572 Aujourd'hui, dorénavant, des alternatives de diffusion et de distribution sont disponibles, ce qui n'était pas le cas antérieurement.
LISTNUM 1 \l 12573 En ce qui concerne la détermination des redevances, nous considérons, comme nous l'avons dit un petit peu plus tôt en fonction du principe de TVA qui investit en programmation canadienne parce que le marché le requiert, que le marché est probablement le mieux placé pour être en mesure de déterminer ce que va être la redevance appropriée, en fonction des différents participants à l'intérieur de l'industrie de la radiodiffusion canadienne‑française.
LISTNUM 1 \l 12574 CONSEILLER FRENCH : Alors, dans la mesure où le marché exige ces investissements que je constate de votre part sont très importants, quel mal est fait par la pénalité des exigences que vous dépassez très largement de toute façon?
LISTNUM 1 \l 12575 M. PÉLADEAU: Je n'ai pas très bien saisi votre question, monsieur French; excusez‑moi.
LISTNUM 1 \l 12576 CONSEILLER FRENCH : Dans la mesure où le marché exige ce contenu canadien francophone dans lequel vous investissez de façon marquée, quel est le danger ou le problème associé avec les minima que vous dépassez de toute façon?
LISTNUM 1 \l 12577 M. DION: Nous, on... est‑ce que vous faites référence, entre autres, aux émissions prioritaires ou autres?
LISTNUM 1 \l 12578 CONSEILLER FRENCH : Oui, mais vous venez de nous informer de votre dépassement des exigences de base.
LISTNUM 1 \l 12579 M. PÉLADEAU: Nous, notre position c'est de dire vu que le marché dans le marché québécois nous amène à maximiser la production originale, la production domestique canadienne, à ce moment‑là on se dit pourquoi, finalement, avoir des règlements, des conditions qui compliquent la situation parce que de toute façon les forces du marché nous amènent à investir ces montants‑là.
LISTNUM 1 \l 12580 Donc, pourquoi ne pas simplifier le système dans le contexte du marché québécois qui, effectivement, dépassent de toute façon ces conditions‑là.
LISTNUM 1 \l 12581 Par contre, ça devient beaucoup plus simple de ne pas être restreints à certaines conditions, pour certaines heures de programmation et plutôt être capables de bâtir une grille horaire tout en dépassant ces... 90 pour cent de notre programmation, c'est du contenu canadien, 90 pour cent.
LISTNUM 1 \l 12582 Donc, pourquoi avoir des conditions qui complexifient les lois du marché de toute façon.
LISTNUM 1 \l 12583 CONSEILLER FRENCH : Alors, les redevances, dans la mesure où il y en aurait, iront à la décision du conseil d'administration de TVA ou du conseil d'administration de Quebecor ?
0900
LISTNUM 1 \l 12584 M. PÉLADEAU: Comme vous l'avez indiqué, Monsieur le Commissaire, je pense que la question fondamentale de cette audience qui se penche sur l'avenir de la télévision généraliste, le pilier de la télévision au Canada, sera de déterminer si les généralistes ont droit à une redevance ou non.
LISTNUM 1 \l 12585 Ensuite, en ce qui concerne les modalités, tout dépendant, évidemment, des tenants et aboutissants et des détails qui seront ceux que la Commission émettra, on devra considérer un environnement approprié pour s'assurer que le marché est encore une fois le guide qui pourra déterminer les redevances.
LISTNUM 1 \l 12586 Quebecor a une très longue expérience en matière de transactions entre apparenté. En 1988, on a fait l'acquisition de Donahue, une compagnie publique du Gouvernement du Québec. Vers la mi‑1995, c'est plus de 100 000 tonnes de papier qu'une filiale, en l'occurrence une média, achetait de Donahue.
LISTNUM 1 \l 12587 Donahue est une compagnie publique. Elle a une majorité d'administrateurs indépendants, un comité de vérification qui sanctionnait cette transaction entre apparenté et des vérificateurs qui, par la suite, également autorisaient cette transaction.
LISTNUM 1 \l 12588 Encore aujourd'hui Quebecor World, une entre entreprise également apparentée à Quebecor puisque Quebecor en détient le contrôle et Quebecor World est une société cotée à New York et à Toronto avec, donc, un conseil d'administration et des administrateurs différents, également composée d'un nombre d'administrateurs indépendants plus important qu'un nombre d'administrateurs apparentés, et le plus important imprimeur pour les Publications TVA qui, elle aussi, vous le savez, est composée puisqu'il s'agit d'une condition de licence au moment du transfert et de la création de Quebecor Média d'une majorité d'administrateurs indépendants, six administrateurs indépendants et quatre administrateurs...
LISTNUM 1 \l 12589 Aujourd'hui vous le savez, encore plus qu'hier, la régie de l'entreprise et la gouvernance sont des principes auxquels les administrateurs assument des responsabilités.
LISTNUM 1 \l 12590 Je suis convaincu qu'en suivant les règles de marché qui vont être relatives indéniablement à l'audience, puisque c'est l'audience qui dirige, et qui sont en mesure de générer les revenus qui vont pouvoir poursuivre cette mission de grand investisseur en programmation canadienne pour TVA, donc l'audience va être en mesure de déterminer ou certainement de donner des guidelines importants sur la fixation des redevances. Et évidemment l'audience c'est le marché.
LISTNUM 1 \l 12591 C'est un petit peu comme un journal. Si le journal ne plaît pas à vos lecteurs et vos lectrices, le tirage va être en diminution et les revenus publicitaires également.
LISTNUM 1 \l 12592 La presque totalité des entreprises fonctionne sur ces modèles et en général fonctionne plutôt bien.
LISTNUM 1 \l 12593 CONSEILLER FRENCH : Je m'excuse d'avoir formulé ma question d'une façon qui vous a amené sur le terrain des transactions intergroupes parce que ce n'est pas là où je voulais en venir, Monsieur le Président.
LISTNUM 1 \l 12594 M. PÉLADEAU: Je suis désolé, Monsieur le Commissaire, je pensais que parce que vous aviez parlé du conseil de Quebecor et de TVA.
LISTNUM 1 \l 12595 CONSEILLER FRENCH : Non, je comprends parfaitement pourquoi vous avez réagi comme ça, mais on va y arriver éventuellement de toute façon, probablement en fonction de TQS et leurs intérêts vis‑à‑vis de Vidéotron.
LISTNUM 1 \l 12596 Mais il y a ce genre de question là qui se pose de plusieurs façons, mais je m'excuse de vous avoir ouvert cette porte‑là, ce n'était pas là où je voulais en venir.
LISTNUM 1 \l 12597 Juste pour être clair que les redevances vont faire un flux trésorier additionnel, que ça va être au gré de votre jugement des exigences du marché, soit des auditeurs, et également des exigences des marchés, des capitaux qui vont gouverner votre disposition de ces fonds‑là.
LISTNUM 1 \l 12598 Vous n'êtes pas prêts à prendre des engagements additionnels en programmation par rapport à ces redevances‑là.
LISTNUM 1 \l 12599 C'est très simple.
LISTNUM 1 \l 12600 M. DION: Il faut comprendre que, un, on est déjà à 90 pour cent, comme je disais, de nos coûts de contenu et de la production canadienne, donc aller au‑delà serait effectivement un peu difficile.
LISTNUM 1 \l 12601 Et aussi le deuxième facteur est la santé financière de TVA. La santé financière de TVA au cours des dernières années a, un, plafonné, et deux, cette année est en déclin de façon quand même assez importante.
LISTNUM 1 \l 12602 D'ailleurs, c'est intéressant parce que lorsqu'on regarde, et je sais que nous tous avons regardé très spécifiquement ce qui s'est passé dans le système entre 2001 et 2005, et je pense qu'on voit effectivement qu'il y a une pression immense entre 2001 et 2005.
LISTNUM 1 \l 12603 Par contre, l'année qu'il faut réellement regarder, c'est 2006. Il vient de se passer cette année, dans notre cas et je pense que je peux bien parler pour le marché du Québec, et je pense que le marché canadien anglais est en train de vivre la même chose, une cassure. On est en train de vivre une cassure cette année, en 2006, qui n'a jamais été vue.
LISTNUM 1 \l 12604 Donc, naturellement nos investissements en contenu canadien vont dépendre grandement de notre capacité de continuer à financer ce genre d'émission là, l'émission canadienne, et je peux faire très bien référence entre autres aux séries lourdes.
LISTNUM 1 \l 12605 Vous n'êtes probablement pas sans savoir que TVA a dû canceller quelques séries lourdes, dont * Vice caché + et * Un homme mort + au cours de l'année, et ce n'est pas un manque de volonté, ce n'est pas un manque de croyance dans ces séries‑là, c'est carrément un constat de la non‑rentabilité des séries lourdes parce qu'une même série lourde en 1995 ou 2000 aurait attiré entre deux et deux point cinq millions de téléspectateurs au Québec et aujourd'hui une série lourde a de la difficulté à dépasser un point deux et des fois va jusqu'à un point cinq.
LISTNUM 1 \l 12606 Donc, les auditoires ont baissé de 25 à 50 pour cent au cours des dernières années.
LISTNUM 1 \l 12607 Donc, je donnerais deux réponses à votre question. Un, on investit déjà beaucoup et deux, ça va, naturellement, dépendre de notre capacité financière et, naturellement, à l'accès aux redevances pour pouvoir continuer d'être encouragé à investir dans ce contenu canadien là dans les années futures.
LISTNUM 1 \l 12608 M. LAVOIE: Monsieur French, si vous me permettez d'ajouter juste un mot là‑dessus.
LISTNUM 1 \l 12609 C'est que si on se réfère à notre mémoire et au discours tenu ce matin par monsieur Péladeau, je pense qu'il faut tenir compte du fait que fondamentalement l'idée qu'on défend, c'est qu'on cherche plus de déréglementation.
LISTNUM 1 \l 12610 Pourquoi on cherche une plus large déréglementation et pas le contraire ? C'est que le bouleversement qu'a amené la révolution numérique a fait en sorte que la réglementation n'arrive pas à suivre le rythme que nous impose le marché.
LISTNUM 1 \l 12611 On croit fondamentalement ce que Pierre Karl a appelé tout à l'heure la vérité du marché, ou permettez‑moi d'utiliser l'expression * la justice du marché +, puisque, si vous voulez, le problème du contenu canadien ne se pose pas vraiment dans le marché francophone au Canada, on l'a démontré abondamment et vous le savez très bien.
LISTNUM 1 \l 12612 Le problème qui se pose, c'est un problème de vérité et de justice du marché. Alors, pourquoi, vous demandez‑vous, ne pas assujettir le tout à davantage d'obligations ? Parce que je pense que ce serait simplement inutile, franchement.
LISTNUM 1 \l 12613 M. TRÉPANIER: Maintenant si vous permettez, monsieur French, j'ajouterais quand même qu'il y a dans nos documents, et on l'a répété tout à l'heure, un engagement à ce que TVA accepte le principe des dépenses en émissions canadiennes.
LISTNUM 1 \l 12614 Donc, il y a un rendez‑vous. Le Conseil peut quand même monitorer, surveiller et mesurer le niveau de dépenses en émissions canadiennes par rapport aux recettes.
LISTNUM 1 \l 12615 CONSEILLER FRENCH : Alors, pas de santé financière, pas de télévision généraliste francophone efficace, pas nécessité de réglementation davantage ou même de réglementation actuelle puisque le marché demande ce que la réglementation demande.
LISTNUM 1 \l 12616 Est‑ce qu'on pourrait, juste en passant, toucher dans ce portrait‑là la question de la production indépendante ?
LISTNUM 1 \l 12617 Vous n'êtes pas sans savoir, monsieur Dion, que nous sommes l'objet d'interventions et de soumissions par vos partenaires dans ce domaine‑là et dans les porte‑parole du domaine créatif qui sont à l'effet qu'il continue d'y avoir une nécessité d'exigences minimales à cet égard, des exigences d'une partition de production à l'extérieur de la maison sont importantes, sont importantes depuis des années.
LISTNUM 1 \l 12618 Je crois percevoir que vous n'êtes pas nécessairement contents de ces limites‑là, ces contraintes‑là et j'aimerais vous donner l'occasion de nous expliquer pourquoi.
LISTNUM 1 \l 12619 M. PÉLADEAU: Monsieur le Commissaire, je pense que c'est extrêmement important de rendre à César ce qui appartient à César et c'est indéniable que la production indépendante au Québec a créé une richesse qu'on retrouve peu ailleurs.
LISTNUM 1 \l 12620 C'est un partenaire, c'est un intervenant de cette industrie, on y retrouve du talent, des artisans, des producteurs.
LISTNUM 1 \l 12621 Donc, c'est une composante essentielle du paysage audiovisuel canadien francophone, certainement peut‑être je pourrais...
LISTNUM 1 \l 12622 Je m'excuse de ne pas avoir toutes les nuances nécessaires en ce qui concerne le contenu anglophone, mais on sait que compte tenu de l'importance, comme je le disais dans mon intervention, et du succès des productions canadiennes en télévision de langue française, un des rôles primordiaux revient à cette production indépendante.
LISTNUM 1 \l 12623 Donc, depuis plus d'une vingtaine d'années, elle a permis à l'ensemble de l'industrie de croître et aujourd'hui d'être probablement une des plus performantes et celle qui génère le plus de succès compte tenu de notre taille de marché.
LISTNUM 1 \l 12624 Ce que nous disons maintenant, c'est qu'étant donné l'existence de nouvelles alternatives de distribution auxquelles j'ai fait référence, que ce soit l'accès Internet, que ce soit le téléchargement, dans quelques mois, dans quelques années si, au Canada, nous pouvons bénéficier des technologies de pointe que certains autres occidentaux ont le bénéfice de bénéficier, donc notamment ce qu'on appelle 3 GIR, on sait également que les Coréens et les Japonais sont aujourd'hui des bénéficiaires de cette technologie.
LISTNUM 1 \l 12625 Donc, la mobilité dans les années qui viennent va être une nouvelle alternative de distribution et certainement probablement une alternative extrêmement efficace.
LISTNUM 1 \l 12626 Le cadre antérieur des relations qui prévalaient entre les producteurs indépendants et les télédiffuseurs était l'achat d'une licence sur l'horizon de la télédiffusion.
LISTNUM 1 \l 12627 Aujourd'hui, les audiences, on l'a indiqué à plusieurs reprises, sont en baisse sur la télédiffusion et ces audiences‑là n'ont pas, par ailleurs, complètement disparu.
LISTNUM 1 \l 12628 Elles ont subi une migration et cette migration est devenue possible à cause de la technologie parce qu'antérieurement la télévision était fixe, la télévision était relativement peu flexible, aujourd'hui, avec la télévision numérique, elle est de plus en plus flexible. Nous avons vu les phénomènes TIVo, aujourd'hui vous en avez probablement également eu le bénéfice, le ENP ou le PVR, personal video recorder ou un enregistreur numérique personnel, vous permet de faire votre télévision à la carte, vous pouvez faire également votre télévision à la carte de plus en plus par le biais d'Internet.
LISTNUM 1 \l 12629 Et on a vu que des YouTube de ce monde aujourd'hui diffusent par le biais d'une technologie vidéo sur l'Internet, technologie relativement récente. Il en existait du vidéo antérieurement, mais le déploiement technologique ne permettait pas ce qu'on pourrait considérer être un environnement userfriendly.
LISTNUM 1 \l 12630 Aujourd'hui on écoute la télévision, que ce soit de l'information ou le divertissement par le biais de l'accès Internet.
LISTNUM 1 \l 12631 Donc, il faut revoir le cadre de cette relation entre les producteurs indépendants et les télédiffuseurs puisque la perte d'audience doit être comblée par une offensive commerciale de la part des télédiffuseurs sur d'autres supports afin de pouvoir continuer à financer l'excellence des productions indépendantes.
LISTNUM 1 \l 12632 On pense également qu'il n'est pas approprié, voire même discriminatoire, que les producteurs issus des groupes de diffuseurs, comme TVA et TQS, ne puissent pas bénéficier des avantages qui sont liés à la production indépendante.
LISTNUM 1 \l 12633 Nous avons fait des représentations en ce sens à plusieurs organismes qui sont chargés de gérer cette problématique et nous considérons encore une fois qu'il est discriminatoire que cette situation puisse seulement bénéficier aux producteurs indépendants qui, titulaires du droit d'auteur, sont en mesure de pouvoir multiplier les fenêtres de diffusion qui sont celles aujourd'hui que la technologie offre à l'ensemble des consommateurs et cette technologie, évidemment, vous pouvez vous en douter, ne cessera pas demain matin, bien au contraire, elle ira en s'accélérant.
LISTNUM 1 \l 12634 M. DION: Peut‑être juste rajouter un petit point aux propos de Pierre Karl.
LISTNUM 1 \l 12635 Encore là, on ferait référence à la loi du marché, au libre marché, le génie créatif va toujours être à la base de notre décision.
LISTNUM 1 \l 12636 On ne pourrait passer sur un * Lance et compte + ou un * Nos étés + si un producteur indépendant arrive avec des idées géniales, avec des bons formats, à ce moment‑là c'est bien évident qu'on va vouloir accueillir cette production indépendante là et développer un partenariat avec eux.
LISTNUM 1 \l 12637 Donc, personne n'a le monopole des bonnes idées et je pense que, comme Pierre Karl l'a dit, la production indépendante, elle est très importante et ça sera le génie créatif qui pourra décider comment les forces du marché vont s'exécuter.
LISTNUM 1 \l 12638 CONSEILLER FRENCH : Dans le fond, ce que les producteurs indépendants nous disent, c'est qu'il leur faut une certaine stabilité corporative et que ce n'est pas simplement l'existence des ressources créatrices, mais également une forme de prédictibilité ou de viabilité pour les instances qui rassemblent, organisent et développent les idées.
LISTNUM 1 \l 12639 Très brièvement, monsieur Dion, est‑ce qu'il y a un argument à cet égard‑là ou est‑ce que c'est tout simplement l'intérêt corporatif de certains individus dans le domaine des producteurs ?
LISTNUM 1 \l 12640 M. DION: Moi je pense que... Je ne veux pas parler pour les producteurs indépendants, mais si j'étais un producteur indépendant, je miserais sur deux axes.
LISTNUM 1 \l 12641 Un, le génie créatif dont je viens de parler et deux, de revoir mon modèle d'affaires pour être capable, effectivement, de vivre dans le nouvel environnement qu'on vit du multifenêtres et du fait que, comme Pierre Karl l'a mentionné, le diffuseur ne peut plus seulement jouer un rôle où il était une licence de diffusion et souhaiter que les revenus dépassent largement les dépenses de cette licence‑là reconnaissant que le diffuseur a également d'autres frais.
LISTNUM 1 \l 12642 Ce modèle‑là ne fonctionne plus et le diffuseur est non seulement celui qui investit dans cette licence, mais un fait qu'on oublie souvent c'est qu'il est, finalement, celui qui commercialise cette émission, c'est nous qui bâtissons la franchise, c'est nous qui bâtissons la marque, qui commercialisons ces émissions‑là et qui prennent tout le risque, donc, non seulement financier, mais promotionnel, et dans ce nouveau contexte‑là, naturellement, comme on vient de dire, dans un contexte où il y a une fragmentation importante aujourd'hui.
LISTNUM 1 \l 12643 Donc, un producteur indépendant qui a un bon génie créatif et qui est prêt à créer des partenariats multifenêtres en reconnaissant le rôle du diffuseur, moi je pense qu'il y a un très bel avenir.
LISTNUM 1 \l 12644 CONSEILLER FRENCH : On va changer de registre pour le moment.
LISTNUM 1 \l 12645 Si j'ai bien compris dans votre exposition du début, tout en revendiquant des redevances, et c'est important puisque vous vous trouvez un pied dans les deux cas, vous nous dites : * Ce n'est pas si clair que si on augmente davantage la note pour le client du télédistributeur qu'il va suivre. +
LISTNUM 1 \l 12646 D'après moi, ce que vous dites : * Si on devait l'augmenter ‑‑ on parle du compte du consommateur ‑‑ si on devait l'augmenter de façon substantielle, il nous apparaît évident qu'un nombre très important de clients du distributeur abandonnerait ce service et pourrait choisir le piratage dont nous avons suffisamment souffert. +
LISTNUM 1 \l 12647 Ce discours est à l'encontre largement des sondages et des focus groups qui nous ont été offerts hier par différents de vos confrères par rapport à l'attitude du consommateur.
LISTNUM 1 \l 12648 C'est‑à‑dire qu'on nous explique qu'en fonction de la recherche qui a été faite, parfois, paraît‑il, même par accident dans le cas de CTV, on a découvert que les clients sont prêts à payer davantage et ils sont outrés du fait qu'ils n'ont pas l'occasion actuellement de contribuer au bien‑être des télévisions généralistes.
LISTNUM 1 \l 12649 Vous ne partagez pas cette même attitude, si j'ai bien compris.
LISTNUM 1 \l 12650 M. PÉLADEAU: Écoutez, Monsieur le Commissaire, nous avons eu une expérience récente avec le câblodistributeur Vidéotron. Et d'ailleurs c'était certainement un sujet de préoccupation fort important également de la Commission puisqu'à la demande de son président, a été convoqué un sommet sur le piratage où l'ensemble des participants sont venus discuter et donner des détails des mesures qu'ils allaient engager pour le combattre.
LISTNUM 1 \l 12651 Vous connaissez nos prétentions à cet égard, d'ailleurs elles sont devant la Cour supérieure actuellement. Le piratage a été un fléau pour la télévision francophone. Vidéotron a perdu des centaines de milliers de clients au courant des années 2001, 2002, 2003.
LISTNUM 1 \l 12652 Aujourd'hui nous avons rétabli la situation puisque aidés de la sagesse de la Commission, dorénavant les distributeurs satellite prennent les moyens nécessaires afin de le combattre.
LISTNUM 1 \l 12653 Notre expérience nous amène à conclure que lorsqu'il existe des moyens de court‑circuiter ou de contourner le système, l'expérience, encore une fois, est à l'effet que ces moyens sont utilisés.
LISTNUM 1 \l 12654 J'aimerais revenir sur l'argument antérieur à l'effet qu'il n'existait pas, antérieurement, d'alternative de distribution.
LISTNUM 1 \l 12655 C'est un petit peu comme le câble lorsqu'on évoluait dans une situation monopolistique. Lorsqu'on appelait chez Vidéotron avant 2000 et qu'on demandait de se déconnecter, on répondait rapidement : * Oui, Madame, à quelle heure vous voulez que le camion passe ? +
LISTNUM 1 \l 12656 Après 2000, dans un environnement concurrentiel, Vidéotron, pendant une certaine période, a continué de répondre de la façon suivante, héritier ou probablement victime de son héritage du monopole, ne constatant pas que le client ou la cliente en question ne quittait pas parce qu'elle déménageait, mais quittait pour la concurrence.
LISTNUM 1 \l 12657 Dans un environnement concurrentiel, avec aujourd'hui des alternatives de distribution qui vont être de plus en plus puissantes, nous connaissons la vitesse de téléchargement.
LISTNUM 1 \l 12658 Des initiatives extrêmement importantes sont prises aux États‑Unis, on peut constater ce que fait Verason en investissant 20 milliards de dollars en fibre optique et augmentant son réseau.
LISTNUM 1 \l 12659 On sait qu'il existe des initiatives semblables de la part de notre concurrent Bell Canada. Nous avons parlé d'un investissement de l'ordre d'un milliard à l'intérieur des réseaux pour en augmenter sa capacité.
LISTNUM 1 \l 12660 Toute cette infrastructure sera dorénavant disponible pour que les alternatives de distribution qui n'existaient pas antérieurement et donc pour lesquelles le monopole était incontournable, aujourd'hui ces alternatives existent.
LISTNUM 1 \l 12661 Si on pense qu'elles n'existent pas, je pense qu'on fait une grave erreur parce qu'on constate que l'expérience a fait en sorte que lorsque la technologie est disponible, les consommateurs l'utilisent.
LISTNUM 1 \l 12662 Encore une fois, si nous devions augmenter les redevances totales, on court un risque très important de faire en sorte que les consommateurs vont dire : * Enough is enough + et vont prendre les moyens nécessaires pour contourner le système.
LISTNUM 1 \l 12663 Ils pourraient acheter sept, huit, dix émissions par mois leur coûtant 1 ou 2 dollars, ça leur reviendrait entre 15 et 20 dollars, les téléchargeraient sur leur mobile, sur leur iPod et l'installeraient sur leur plasma.
LISTNUM 1 \l 12664 Si cette alternative de distribution devait exister, et nous l'avons indiqué dans notre intervention, c'est tout le système de radiodiffusion canadien qui serait en péril.
LISTNUM 1 \l 12665 Parce que la plus importante des sources de revenu est la redistribution des redevances que les télédistributeurs perçoivent auprès des consommateurs.
LISTNUM 1 \l 12666 C'est une question extrêmement importante, Monsieur le Président, et c'est la raison pour laquelle nous avons voulu la mettre en valeur de façon importante dans notre intervention.
LISTNUM 1 \l 12667 CONSEILLER FRENCH : Alors est‑ce que vous pouvez juste éclairer mes lanternes sur la contradiction apparente mais pas réelle entre les redevances qui montent et le compte au consommateur qui reste stable ou qui diminue ?
LISTNUM 1 \l 12668 Comment est‑ce qu'on fait cette équation‑là, comment est‑ce qu'on fait égaliser toutes ces sommes‑là ?
LISTNUM 1 \l 12669 M. PÉLADEAU: La référence au compte qui diminue, pourriez‑vous préciser, Monsieur le Commissaire ?
LISTNUM 1 \l 12670 CONSEILLER FRENCH : C'est‑à‑dire que vous ne voulez pas monter le compte du client du télédistributeur.
LISTNUM 1 \l 12671 M. PÉLADEAU: Bien, on dit de façon substantielle puisque si, effectivement, on devait payer une redevance, on connaît l'envergure quand même de cette redevance qui serait éventuellement payable parce qu'on a entendu quelques prétentions récemment.
LISTNUM 1 \l 12672 CONSEILLER FRENCH : Est‑ce que j'ai raison de penser que l'analyse que vous faites, c'est la suivante, c'est que si vous êtes libres de négocier davantage par les forces du marché avec les différents fournisseurs de programmation, vous allez réussir à baisser quelques redevances et monter quelques autres pour faire en sorte que le compte reste stable mais que les généralistes bénéficieraient quand même de redevances ?
LISTNUM 1 \l 12673 Est‑ce que ma compréhension de votre modèle est correct ?
LISTNUM 1 \l 12674 M. PÉLADEAU: C'est exact, Monsieur le Commissaire, vous avez raison de penser de la façon que vous venez d'indiquer.
LISTNUM 1 \l 12675 CONSEILLER FRENCH : Là je me dois de vous poser la question. Quelle est la situation d'une TQS qui se retrouve face à votre positionnement important dans le marché de télédistribution pour son principal marché alors que vous êtes également TVA ?
LISTNUM 1 \l 12676 Comment est‑ce que le Conseil peut être à l'aise avec ce genre de négociations de marché libre alors que vous avez, en quelque sorte, un avantage structurel sur le prétendant ?
LISTNUM 1 \l 12677 M. PÉLADEAU: La première chose, peut‑être, Monsieur le Commissaire, ce que j'aimerais amener ici, c'est qu'il ne faudrait pas que TQS...
LISTNUM 1 \l 12678 Et je pense que nous sommes bien placés pour en avoir une expérience appropriée, comme vous savez, avant d'être actionnaire majoritaire de TVA nous étions l'actionnaire de TQS, je pense qu'on a fait un bon travail, on a repris TQS dans une situation dramatique et nous l'avons relevée jusqu'à l'équilibre pour ensuite, face au souhait du CRTC, en disposer au bénéfice de Cogeco.
LISTNUM 1 \l 12679 Aujourd'hui TQS est une station importante, est un réseau important, ils font des audiences importantes, on constate que le dimanche ils nous dépassent allègrement, ils ont une fourchette d'audiences entre 12 et 15 pour cent, je pense même que Pierre, ils sont devenus le deuxième télédiffuseur devant Radio‑Canada.
LISTNUM 1 \l 12680 Certainement ils n'ont pas les moyens de Radio‑Canada, mais ils les talonnent. On sait que Radio‑Canada dépense autour de 450 millions pour la télévision française, les chaînes spécialisées, donc c'est beaucoup d'argent, comment TQS peut‑elle avoir une part d'audiences aussi importante, c'est parce que TQS est un besoin, rencontre un besoin pour la clientèle francophone.
LISTNUM 1 \l 12681 Donc, entre 12 et 15, et même 16 pour cent d'audiences, je suis désolé, mais je pense que vous avez un pouvoir de négociation important.
LISTNUM 1 \l 12682 Comment les câblodistributeurs ou l'ensemble des distributeurs ‑‑ et d'ailleurs il va y avoir une négociation avec les autres distributeurs ‑‑ pourraient sérieusement s'empêcher d'avoir Jean‑Luc Mongrain aux informations de 17 h 00 qui fait entre 400 000 et 600 000 d'audiences ? Je pense que ce n'est pas envisageable.
LISTNUM 1 \l 12683 Maintenant, il faut comprendre que l'ensemble des participants à l'intérieur de ce système de diffusion canadien est conscient, je pense, de l'équilibre nécessaire entre les différents participants.
LISTNUM 1 \l 12684 A chaque fois qu'il y aurait déséquilibre c'est, je pense, chacune des parties qui va en souffrir parce que le paysage va en souffrir en général.
LISTNUM 1 \l 12685 Donc, offrir aux consommateurs et aux consommatrices de langue française une offre et une palette de services francophones la plus importante possible est un must et qu'en conséquence, ce qu'on pense être un léger ou un moindre pouvoir de négociation de TQS est certainement une affirmation qu'on devrait amenuiser.
LISTNUM 1 \l 12686 M. TRÉPANIER: J'ajouterais qu'il y a quand même un filet de sécurité réglementaire énoncé dans la réglementation sur la distribution que vous connaissez, les articles 12 et 15 sur la préférence indue.
LISTNUM 1 \l 12687 CONSEILLER FRENCH : Est‑ce que vous seriez confortables avec une exigence du Conseil quant au plasma relatif de TVA et TQS sur Vidéotron ? Le plasma dans les bouquets, le plasma dans les...
LISTNUM 1 \l 12688 Excusez‑moi, j'ai à peine maîtrisé le vocabulaire.
LISTNUM 1 \l 12689 M. PÉLADEAU: Le dial ou le TIR ?
LISTNUM 1 \l 12690 CONSEILLER FRENCH : Oui, c'est ça.
LISTNUM 1 \l 12691 M. PÉLADEAU: Le Tir base ?
LISTNUM 1 \l 12692 CONSEILLER FRENCH : Je suis content que vous ayez le même problème que moi, Monsieur le Président.
LISTNUM 1 \l 12693 Le TIR. Je dois comprendre ça, moi.
‑‑‑ Laughters / Rires
LISTNUM 1 \l 12694 M. PÉLADEAU: En français on appelle l'étage.
LISTNUM 1 \l 12695 CONSEILLER FRENCH : L'étalage.
LISTNUM 1 \l 12696 M. PÉLADEAU: Il n'y a pas de problème, Monsieur le Commissaire.
LISTNUM 1 \l 12697 CONSEILLER FRENCH : Vous savez ce que je veux dire, cependant, est‑ce que vous seriez confortables à ce que le Conseil exige une relativité pour le plasma des deux postes ?
LISTNUM 1 \l 12698 M. PÉLADEAU: Si nous comprenons bien votre question, Monsieur le Commissaire, c'est de déterminer si TVA et TQS devraient être à la base et/ou à l'étage ?
LISTNUM 1 \l 12699 CONSEILLER FRENCH : C'est‑à‑dire qu'ils aient un traitement équitable, aussi sur Cogeco, par ailleurs, mais qu'il y ait un traitement équitable entre les deux. Compte tenu que vous faites un cas pour la négociation de bonne foi qui, quant à moi, est une position très défendable, là je vous pose la question plus précise, le plasma sur...
LISTNUM 1 \l 12700 M. PÉLADEAU: La base ou l'étage.
LISTNUM 1 \l 12701 CONSEILLER FRENCH : C'est ça. La proximité des deux.
LISTNUM 1 \l 12702 M. DION: Moi je me référerais au commentaire que Pierre Karl vient de faire. Effectivement TQS, dans son pouvoir de négociation, pourrait très bien exiger d'être sur la base avec un 14 pour cent de part de marché, les distributeurs ne pourraient pas ne pas...
LISTNUM 1 \l 12703 CONSEILLER FRENCH : Faire fi de cela.
LISTNUM 1 \l 12704 M. DION: Ne pourraient pas, effectivement, ne pas avoir TQS comme chaîne à offrir aux consommateurs, c'est bien évident.
LISTNUM 1 \l 12705 M. TRÉPANIER: Encore une fois, si vous permettez que j'ajoute une petite chose.
LISTNUM 1 \l 12706 Hormis la question des négociations, l'étape des négociations qui réglerait, j'imagine, à l'avantage des parties la situation, il y a, dans notre proposition, une acceptation d'une réglementation à l'effet que si TVA était distribuée à un volet facultatif à forte pénétration, ce qu'on appelle l'étage, TQS pourrait avoir accès au même volet.
LISTNUM 1 \l 12707 Si la négociation concluait que TVA, par exemple, avec Vidéotron, concluait que TVA demeure au volet de base, la même position où le volet de base serait aussi offert à TQS.
LISTNUM 1 \l 12708 CONSEILLER FRENCH : Est‑ce qu'on pourrait passer à la page 12 de votre exposé ce matin ?
LISTNUM 1 \l 12709 Je pense qu'on a touché les items 1, 2 et 3. Est‑ce qu'on pourrait parler de cet horaire de publicité ou ce maximum, ce plafond de minutes publicitaires que vous voulez éliminer ?
LISTNUM 1 \l 12710 L'argument qui nous a été fourni jusqu'ici est à l'effet qu'il y a une quantité fixe qui diminue lentement mais régulièrement de cette publicité‑là.
LISTNUM 1 \l 12711 Donc, l'argument qui nous est fourni, c'est : * Si vous enlevez le plafond, si vous augmentez l'offre de minutes publicitaires, ça va baisser le coût par unité, ça va se concentrer davantage dans les signaux les plus forts et vous ne faites rien pour l'ensemble de la télévision généraliste.
LISTNUM 1 \l 12712 Ce n'est pas votre diagnostic. Alors, quelle est votre réaction à ce genre d'argument ?
LISTNUM 1 \l 12713 M. DION: Je dirais que notre diagnostic, nous, est un peu plus large que ça.
LISTNUM 1 \l 12714 Je pense qu'il ne faut pas se faire de cachette et pour faire référence à ce que je disais tout à l'heure, on vient de voir une cassure en 2006 au niveau de nos revenus publicitaires, donc je fais référence, effectivement, aux 30 secondes, ce qu'on appelle le spot.
LISTNUM 1 \l 12715 Donc, le défi des télés généralistes dans les semaines, mois et années qui viennent, c'est de réinventer la publicité. On n'aura pas d'autre choix.
LISTNUM 1 \l 12716 On sait que 80 pour cent de ceux qui enregistrent une émission en ENP sautent les publicités comme tel et on commence à vivre, dans le marché du Québec, avec les PPM, la différence entre une écoute préliminaire et une écoute confirmée, c'est‑à‑dire qu'est‑ce que les gens font dans les sept jours suivant l'émission originale qui a été diffusée à l'antenne en mode linéaire.
LISTNUM 1 \l 12717 Donc, sachant que le 30 secondes est en diminution, on va devoir, encore là, se fier au niveau créatif, espérons des agences de publicité, des annonceurs et même des diffuseurs, pour réinventer d'autres formats de publicité dans le contexte du nouvel environnement.
LISTNUM 1 \l 12718 Donc nous, ce qu'on dit tout simplement, c'est que ne mettons pas des conditions ou enlevons des conditions actuelles et surtout ne mettons pas des conditions supplémentaires qui mettraient un frein à la nouvelle créativité publicitaire qu'on va devoir inventer.
LISTNUM 1 \l 12719 Comment cette créativité publicitaire là va se conclure ? Personne ne le sait. Est‑ce qu'on va avoir du 5 secondes, du 10 secondes, du 15 secondes, est‑ce que oui on va avoir beaucoup plus de placements de produits, oui on va avoir beaucoup de commandites, est‑ce que le placement de produits et la commandite vont être capables de compenser pour le 30 secondes, est‑ce qu'on avoir besoin de 10 minutes, de 12, de 15 dépendamment des émissions, il va y avoir toutes sortes de formes qu'on ne connaît pas aujourd'hui qui vont devoir être créées pour essayer de compenser le 30 secondes qui est sous pression.
LISTNUM 1 \l 12720 Donc, nous disons deux choses : laissons le marché encore là... laissons la déréglementation permettre la nouvelle créativité. Et deux, si on exagère, on va en payer le prix de toute façon parce que le consommateur, tel qu'il a été dit à plusieurs reprises, a tellement de choix aujourd'hui, que si un télédiffuseur ne fait pas attention et exagère au niveau du nombre de minutes ou de publicité qu'il expose aux téléspectateurs, il va zapper. Ou il va l'enregistrer sur son ENP pour pouvoir sauter les publicités plus tard.
LISTNUM 1 \l 12721 Il va trouver un moyen, encore là, de contourner le système.
LISTNUM 1 \l 12722 Donc nous disons : * Donnez‑nous la flexibilité et de toute façon on n'aura pas le choix de s'autodiscipliner pour être capables de garder le téléspectateur. +
0920
LISTNUM 1 \l 12723 M. TRÉPANIER: Et quant à la théorie économique du prix unitaire basé sur l'offre et la demande, on a fait un petit calcul pour ce qui est des chaînes spécialisées de langue française pour réaliser que le Conseil a autorisé une augmentation de l'espace publicitaire de 538 pour cent depuis l'avènement des services spécialisés et maintenant avec l'Internet où il n'y a aucune limite publicitaire, on a été, dans nos réflexions, plutôt d'avis que le prix unitaire n'allait pas être affecté.
LISTNUM 1 \l 12724 CONSEILLER FRENCH : Ce n'est pas une mesure réglementaire qui va changer le prix unitaire.
LISTNUM 1 \l 12725 M. TRÉPANIER: Exactement.
LISTNUM 1 \l 12726 CONSEILLER FRENCH : Donc, pas de réglementation de placements de produits, pas de réglementation de sponsorship ou autre ou pas de pub virtuelle et également enlèvement du plafonnement.
LISTNUM 1 \l 12727 M. TRÉPANIER: Oui.
LISTNUM 1 \l 12728 M. DION: Exact.
LISTNUM 1 \l 12729 CONSEILLER FRENCH : Let the record show.
‑‑‑ Laughters / Rires
LISTNUM 1 \l 12730 CONSEILLER FRENCH : Dans l'item 5, vous ajoutez des détails sur la proposition de la négociation entre les télévisions généralistes et les télédistributeurs.
LISTNUM 1 \l 12731 Dans le fond, vous dites qu'il faut enlever la complexification occasionnée par les règles du Conseil sur cette négociation et pour ce qui est du compte que reçoit le consommateur il faut qu'il y ait une certaine stabilité, qu'il n'y ait pas de hausse subite.
LISTNUM 1 \l 12732 Ou bien donc les redevances hypothétiques pour la télévision généraliste vont être modestes ou bien vous allez réussir à faire des économies ailleurs en étant plus libres de négocier plus agressivement avec d'autres acteurs dans le système.
LISTNUM 1 \l 12733 Est‑ce que j'ai compris la proposition?
LISTNUM 1 \l 12734 M. LAVOIE: Oui. Vous avez très bien compris la proposition, monsieur French.
LISTNUM 1 \l 12735 CONSEILLER FRENCH : Est‑ce qu'il y a donc nécessité pour nous d'offrir aux spécialisés l'occasion de participer davantage qu'ils n'ont pas pu peut‑être imaginer nécessaire à la lumière d'une proposition comme cela?
LISTNUM 1 \l 12736 M. LAVOIE: Qu'est‑ce que vous voulez dire par participer? Je m'excuse.
LISTNUM 1 \l 12737 CONSEILLER FRENCH : Je veux dire que dans le fond on a essayé, afin de garder le processus public raisonnable dans sa longueur et sa complexité, on a commencé avec les généralistes, les généralistes conventionnels et, en quelque sorte, ils disent que les spécialisés, ce serait dans un deuxième moment.
LISTNUM 1 \l 12738 Il faudrait peut‑être qu'on attende le tout pour statuer sur ce genre de proposition là?
LISTNUM 1 \l 12739 M. LAVOIE: Si vous me permettez, si on avait eu le choix, je pense qu'on aurait préféré qu'on soit entendus tous ensemble parce que nous croyons sincèrement, un, que le système ne se subdivise pas, qu'il n'y a qu'un seul consommateur, que les minutes publicitaires sont, de toute façon, soumises exactement aux mêmes réglementations qu'on soit un spécialisé ou qu'on soit un généraliste.
LISTNUM 1 \l 12740 Alors, il va de soi que si vous me posez la question si on avait eu une préférence, on aurait bien aimé davantage que tout le monde soit entendu en même temps parce que tout ça se tient, tout ça est inter relié, il n'y a pas de véritable mur entre les deux.
LISTNUM 1 \l 12741 CONSEILLER FRENCH : Où étiez‑vous à 08 h 30 hier soir?
LISTNUM 1 \l 12742 M. LAVOIE: Vous voulez vraiment le savoir?
‑‑‑ Laughters / Rires
LISTNUM 1 \l 12743 CONSEILLER FRENCH : Moi j'étais ici. Non.
LISTNUM 1 \l 12744 M. LAVOIE: Vous tenez vraiment à le savoir?
LISTNUM 1 \l 12745 CONSEILLER FRENCH : Non, tout ce que je vous dis, monsieur Lavoie, c'est que moi j'étais ici et mes collègues aussi.
LISTNUM 1 \l 12746 Oui. D'accord. Je vous comprends.
LISTNUM 1 \l 12747 Je souligne cette...
LISTNUM 1 \l 12748 M. LAVOIE: Je vous invite à souper ce soir.
‑‑‑ Laughters / Rires
LISTNUM 1 \l 12749 CONSEILLER FRENCH : J'allais vous dire justement cependant que celui qui m'a initié au PVR, c'était justement monsieur Péladeau et Vidéotron, donc je comprends parfaitement ce que vous voulez dire.
LISTNUM 1 \l 12750 M. LAVOIE: Vous n'arrivez plus à vous en passer.
LISTNUM 1 \l 12751 CONSEILLER FRENCH : Exactement.
LISTNUM 1 \l 12752 M. LAVOIE: It is like an addiction.
‑‑‑ Laughters / Rires
LISTNUM 1 \l 12753 CONSEILLER FRENCH : C'est votre faute par ailleurs, c'est vous qui me l'avez vendu.
LISTNUM 1 \l 12754 M. PÉLADEAU: J'en suis vraiment désolé.
LISTNUM 1 \l 12755 CONSEILLER FRENCH : Je pense que les grandes lignes de votre proposition me sont claires et vous savez qu'on est tous notés par Nick Ketchum à la fin de nos questions.
LISTNUM 1 \l 12756 Il y a une série de questions plus précises ici, mais je vais les laisser...
LISTNUM 1 \l 12757 M. LAVOIE: Est‑ce que vous avez un boni qui est rattaché à ça?
LISTNUM 1 \l 12758 CONSEILLER FRENCH : Malheureusement il n'a pas le droit de donner de boni, mais vous avez un très mauvais briefing après, si vous ne performez pas.
LISTNUM 1 \l 12759 Donc, je passe le bâton pour le moment au moins à mon collègue qui va faire du nettoyage après mes dommages.
‑‑‑ Laughters / Rires
LISTNUM 1 \l 12760 LE PRÉSIDENT: Ça fait un message que j'ai une côte à remonter. Mais je pense que les questions fondamentales, il les a quand même posées.
LISTNUM 1 \l 12761 Avant de tomber dans des questions plus de changements technologiques et tout, il y a quand même un certain nombre d'éclaircissements que j'aimerais obtenir par rapport aux réponses que vous avez données déjà à monsieur French.
LISTNUM 1 \l 12762 Je tiens compte aussi d'affirmations qui ont été faites soit dans la journée d'hier ou qui sont faites dans certains mémoires qui ont été déposés devant le Conseil.
LISTNUM 1 \l 12763 Une première question, vous dites qu'une de vos motivations pour obtenir, évidemment, une redevance d'abonnement vient du fait que vous n'avez qu'une seule source de revenu.
LISTNUM 1 \l 12764 Le ministère des Communications du Québec dans son mémoire note que ce n'est pas exact selon les études qu'ils ont faites et il cite notamment que les revenus publicitaires des entreprises du Québec ne représentent que 79,3 de l'ensemble de leurs revenus par rapport à 84,8 en 1999 et qu'une source quand même assez importante de revenu proviendrait de la vente de droits de diffusion.
LISTNUM 1 \l 12765 Effectivement, quand je regarde dans les données que le Conseil a publiées, et je les regardais pour l'ensemble des autres provinces, c'est au Québec où la vente de droits de diffusion est la plus importante.
LISTNUM 1 \l 12766 Quels commentaires avez‑vous à faire par rapport à cette affirmation‑là que je retrouve dans le mémoire du ministère des Communications du Québec?
LISTNUM 1 \l 12767 M. TRÉPANIER: Est‑ce qu'on fait ici référence, Monsieur le Président, à la ligne * Autres revenus + dans les rapports que TVA...
LISTNUM 1 \l 12768 LE PRÉSIDENT : Donc, * autres revenus + est en plus. * Autres revenus + est aussi une somme très importante dans le cas du Québec pour l'année 2005, et même, d'ailleurs, plus importante que la vente de droits de diffusion.
LISTNUM 1 \l 12769 M. TRÉPANIER : Tout à fait. Il y a eu une augmentation dans la rubrique * autres revenus + par rapport à la rubrique * revenus publicitaires +, que je peux vous expliquer si vous voulez.
LISTNUM 1 \l 12770 LE PRÉSIDENT : Oui, mais j'aimerais aussi que vous m'expliquiez la vente des droits de diffusion. Mais je pourrais entendre les deux réponses.
LISTNUM 1 \l 12771 M. TRÉPANIER : Je vais peut‑être laisser à...
LISTNUM 1 \l 12772 M. LAVOIE : Oui. Il faudrait peut‑être savoir qui a écrit le rapport pour qu'on comprenne bien à quoi il faisait référence.
LISTNUM 1 \l 12773 LE PRÉSIDENT : Premièrement, ça vient des statistiques que vous avez vous‑mêmes déposées auprès du Conseil...
LISTNUM 1 \l 12774 M. LAVOIE : D'accord, mais c'est l'interprétation qu'on en donne.
LISTNUM 1 \l 12775 LE PRÉSIDENT : ...et qui se retrouvent dans ce petit cahier qu'on publie annuellement et que monsieur Trépanier... Je vois monsieur Trépanier sourire. Il le connaît bien.
LISTNUM 1 \l 12776 M. LAVOIE : Il le connaît bien. Alors, Édouard, expliquez‑nous.
‑‑‑ Rires / Laughter
LISTNUM 1 \l 12777 LE PRÉSIDENT : Et je cite la page 9 du mémoire du ministère de la Culture et des Communications du Québec, et je vais lire. On dit :
* Les stations traditionnelles privées de télévision diversifient de plus en plus leurs revenus au Québec. Inversement, même si la publicité constitue leur principale source de revenus, les stations privées traditionnelles de télévision se financent de moins en moins par ce moyen, notamment au Québec, où les revenus publicitaires représentent 79,3 de leurs revenus totaux en 2005, comparativement à 84,8 en 1999. + (Tel que lu)
LISTNUM 1 \l 12778 Et on dit :
* De fait, les stations privées traditionnelles québécoises ont des sources de revenus plus diversifiées. Elles recueillent en moyenne 9,5 de leurs revenus de la vente de droits de diffusion contre 1,3 chez les stations ontariennes et 3,1 pour l'ensemble des stations canadiennes. + (Tel que lu)
LISTNUM 1 \l 12779 M. TRÉPANIER : Bon, écoutez, je vais adresser, ad lib, la question des revenus de droits de diffusion.
LISTNUM 1 \l 12780 LE PRÉSIDENT : Vous pouvez la prendre sous réserve et puis nous donner une réponse...
LISTNUM 1 \l 12781 M. TRÉPANIER : Oui...
LISTNUM 1 \l 12782 LE PRÉSIDENT : ...au moment où...
LISTNUM 1 \l 12783 M. TRÉPANIER : ...on peut le faire, et si vous voulez, * autres revenus +, on peut vous indiquer que dans ça, il y a des honoraires de gestion qui sont payés par les chaînes spécialisées que TVA possède, exploite, et que TVA a récemment lancées aussi. Il y a eu une addition là, donc, une addition dans les honoraires payés à la chaîne principale, qui sont indiqués dans * autres revenus +.
LISTNUM 1 \l 12784 Et il y a des droits de retransmission des signaux éloignés; il y a des productions commerciales qui sont vendues; il y a aussi de la publicité de sites web; il y a des droits dérivés comme, par exemple...
LISTNUM 1 \l 12785 Alors, il y a un ensemble de choses. TVA s'est habitué à développer des marchés périphériques.
LISTNUM 1 \l 12786 M. DION : On va vous revenir, parce qu'à la hauteur des 8‑9 pour cent que vous faites référence sur nos revenus, tout ce que je peux voir au Groupe TVA qui aurait ce genre de pourcentage là, c'est les canaux spécialisés et TVA Films qui est dans la distribution de films comme tels. Mais on va vous revenir, effectivement.
LISTNUM 1 \l 12787 LE PRÉSIDENT : Okay.
LISTNUM 1 \l 12788 M. DION : Les autres, c'est des revenus quand même peu importants là par rapport aux revenus totaux de TVA.
LISTNUM 1 \l 12789 M. PÉLADEAU : Et, Monsieur le Président...
LISTNUM 1 \l 12790 LE PRÉSIDENT : Je comprends que s'il n'y a pas d'antenne, il n'y a pas ces revenus‑là. Je veux dire c'est sûr qu'il y a une adéquation entre probablement la vente de droits de diffusion. Si vous n'avez pas de produits à vendre, il n'y a pas de revenus. Donc, il y a une adéquation entre l'existence de la chaîne et... mais sauf que ça devient...
LISTNUM 1 \l 12791 M. LAVOIE : Je pense qu'il serait préférable qu'on vous revienne, parce que même ce que vous dites là, Monsieur le Président, TVA Films, ce n'est pas tout à fait vrai. TVA Films pourrait être un distributeur sans qu'il y ait une antenne. Alors, on doit le décortiquer, puis on va vous revenir avec une explication.
LISTNUM 1 \l 12792 M. PÉLADEAU : Mais je pense qu'il est clair, par ailleurs, Monsieur le Président, qu'on doit ré‑insister sur le fait que la plus importante, voire l'unique source de revenus pour les généralistes, c'est la publicité. Ça, on pourrait essayer de faire de la sémantique, l'essentiel va demeurer.
LISTNUM 1 \l 12793 LE PRÉSIDENT : Je pense que quand j'ai lu l'extrait du mémoire, c'était quand même tout près de 75 pour cent des revenus qui étaient des revenus de publicité. Donc, c'est encore, effectivement, le moteur principal de vos revenus. Ce n'est pas contesté non plus dans le mémoire du gouvernement du Québec.
LISTNUM 1 \l 12794 M. PÉLADEAU : Monsieur le Président, toute déférence, ce n'est pas nous qui avons produit cette étude. On n'a pas connaissance des détails qui ont été utilisés pour arriver à cette conclusion‑là de la part du ministère de la Culture et des Communications. Soi‑dit en passant, c'est assez surprenant parce que ce n'est pas notre réalité.
LISTNUM 1 \l 12795 LE PRÉSIDENT : Bon! Mais ça fait quand même partie du dossier public. Il fait partie, donc, des documents sur lesquels le Conseil doit se pencher pour tirer sa conclusion.
LISTNUM 1 \l 12796 M. TRÉPANIER : Et on va en profiter en réplique pour être certain de couvrir ce point‑là.
LISTNUM 1 \l 12797 LE PRÉSIDENT : Je vous rappelle qu'on a limité à 10 pages en 12 points de caractères.
‑‑‑ Rires / Laughter
LISTNUM 1 \l 12798 LE PRÉSIDENT : Dans son mémoire également... je l'ai ici parce que dans le cas de ces deux intervenants, ils ont choisi de ne pas comparaître. Donc, c'est un choix qu'ils ont fait.
LISTNUM 1 \l 12799 Mais dans son mémoire, Astral Média souligne qu'il reconnaît, effectivement, que la télévision traditionnelle voit ses marges bénéficiaires diminuées tant au Québec qu'au Canada, mais il note, cependant, que, en contrepartie, quand on regarde l'évolution au cours d'une période de cinq ans, donc, de 2001 à 2005, que les entreprises de distribution ont vu, elles, leur marge bénéficiaire s'accroître de manière extrêmement significative.
LISTNUM 1 \l 12800 On parle, en fait, d'une croissance... en fait, on parle d'une décroissance de la marge bénéficiaire de la télévision traditionnelle, mais on parle d'une croissance quand même extrêmement importante de la marge bénéficiaire des entreprises de distribution. En termes de dollars, on parle d'une croissance de 362 pour cent, puis en termes de marge, on parle d'une croissance de 11 pour cent.
LISTNUM 1 \l 12801 Et je me souviens... les cheveux blancs, c'est à ça que ça sert. C'est que, dans le passé, c'était ‑‑ et je regarde sur un historique plus long ‑‑ c'était exactement l'inverse. Les télédistributeurs ont demandé des concessions au Conseil, notamment d'être relevés des obligations par rapport au CapX mais de conserver le revenu qui venait du CapX ce qui a permis de corriger les marges bénéficiaires, et à cette époque‑là, on disait que la problématique des entreprises de distribution n'était pas conjoncturelle, était structurelle. Donc, le Conseil a apporté des mesures correctives.
LISTNUM 1 \l 12802 Est‑ce que, dans ce cas‑ci, vous nous dites que la télévision généraliste, elle est dans une situation de problèmes structurels et non de problèmes conjoncturels ‑‑ c'est ce que vous affirmez dans votre présentation orale d'aujourd'hui ‑‑ et que votre liste de mesures, elle est essentielle à tout, ça prend toutes les mesures que vous nous proposez pour corriger la situation, ou bien s'il y a des mesures pour lesquelles c'est moins prioritaire?
LISTNUM 1 \l 12803 M. PÉLADEAU : Monsieur le Président, j'aimerais commenter quelque peu sur les prétentions d'Astral. Je pense qu'une des meilleures choses qui s'est produite au Canada depuis plusieurs années, pour le bénéfice des citoyens et des citoyennes, a été l'arrivée de la concurrence en distribution, sauf, évidemment, exception à la très importante problématique de piratage à laquelle on a fait référence antérieurement.
LISTNUM 1 \l 12804 Comme vous le savez, antérieurement, un privilège de monopole était octroyé à une entreprise dans un territoire donné. Avec l'avènement de la télévision par satellite et l'octroi des licences par la Commission, on a constaté que la grande majorité, pour ne pas dire la totalité, des Canadiens et des Canadiennes ont, aujourd'hui, le bénéfice de pouvoir compter et de pouvoir jouir d'un des meilleurs systèmes de radiodiffusion en occident. C'est quelque chose de remarquable.
LISTNUM 1 \l 12805 Un des éléments qui a amené cette réalité a été, indéniablement, la mise en place de la concurrence et du marché.
LISTNUM 1 \l 12806 Pour faire face à cette concurrence, le challenge des différentes entreprises est de s'assurer qu'ils vont pouvoir permettre encore et toujours aux citoyens, aux citoyennes, aux clients et à leurs clientes de bénéficier des meilleures technologies, et le bénéfice de cette technologie ne peut passer autrement que par des investissements massifs.
LISTNUM 1 \l 12807 Je l'ai indiqué dans mon intervention, Monsieur le Président, c'est plus de 800 millions que Vidéotron a investi. Si nous devions faire la somme globale des investissements des distributeurs au Canada, Shaw, Rogers, ExpressVu, Star Choice, c'est des milliards de dollars auxquels on arrive. C'est des milliards qui ont permis de faire en sorte, encore une fois, que les Canadiens et les Canadiennes puissent bénéficier d'une des meilleures infrastructures conventionnelles.
LISTNUM 1 \l 12808 Alors, pour pouvoir faire face à un fardeau semblable, il y a deux façons : soit vous vous endettiez ou soit vous générez un bénéfice d'exploitation approprié. Et c'est ce qui se produit.
LISTNUM 1 \l 12809 Les cablôdistributeurs ou l'ensemble des distributeurs ‑‑ ce n'est pas nécessairement pas toujours clair en ce qui concerne ExpressVu, mais enfin ‑‑ historiquement, on a vu, et c'est vrai depuis encore davantage les cinq dernières années, que les efforts d'investissements en immobilisation de la part des cablôdistributeurs ont été phénoménaux. L'ensemble, ou une grande partie, des flux générés par les distributeurs ont été réinvestis dans le système sous forme d'immobilisations.
LISTNUM 1 \l 12810 On ne peut pas en dire autant des chaînes spécialisées. Ils ont un fardeau d'immobilisation presque nul. Au contraire, ce qu'on appelle dans le jargon financier le free cash flow est phénoménal, tellement phénoménal que les flux monétaires ont été utilisés en grande partie pour rembourser la dette liée aux acquisitions qui ont été effectuées ou retourner aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachat d'actions.
LISTNUM 1 \l 12811 D'ailleurs, si vous regardez le rapport annuel d'Astral Média, vous allez constater ‑‑ ils en sont très fiers, probablement à juste titre ‑‑ qu'il y a une dizaine d'années la capitalisation boursière valait 200 millions, aujourd'hui, c'est deux milliards. C'est quand même une performance relativement efficace.
LISTNUM 1 \l 12812 Donc, je pense qu'il faut faire attention lorsqu'on dit que les distributeurs génèrent des bénéfices d'exploitations.
LISTNUM 1 \l 12813 A cela également, vous le savez, Monsieur le Président, l'ensemble de l'industrie des distributeurs en ce qui concerne les cablôdistributeurs supporte une dette extrêmement importante, tellement importante qu'il n'y a aucun cablôdistributeur au Canada qui est ce qu'on appelle investment grade. Nous sommes tous non‑investment grade, et les coûts associés à ce financement sont importants.
LISTNUM 1 \l 12814 Si vous êtes non‑investment grade, ça veut dire que votre fardeau est extrêmement important. On vit dans des ratios trois, quatre, cinq, six fois dettes et BITDA. Ce sont des ratios extrêmement importants. Vous ne retrouvez aucune dette, en général, dans le bilan des chaînes spécialisées.
LISTNUM 1 \l 12815 Donc, faisons bien attention. Distinguons adéquatement ce que c'est qu'un bilan de chaîne spécialisée et un état des flux monétaires versus celui qui concerne les distributeurs.
LISTNUM 1 \l 12816 Je laisserai le soin à Pierre de répondre à la deuxième partie de votre question, Monsieur le Président.
LISTNUM 1 \l 12817 M. DION : Si on regarde l'ensemble de nos engagements ‑‑ puis ça va me permettre en même temps de pouvoir faire un sommaire de nos demandes ‑‑ dans le fond, tout ce qu'on dit... puis on ne répétera pas la situation dont les généralistes font face.
LISTNUM 1 \l 12818 On dit : avec une redevance, plus de flexibilité au niveau de la publicité, de la production indépendante et la gestion des émissions canadiennes, à ce moment‑là, on donne les outils nécessaires aux généralistes de pouvoir poursuivre leur mission, qui, au cour de cette mission‑là, c'est de continuer nos engagements au niveau des émissions canadiennes, des engagements qui sont déjà, de toute façon, au centre des lois du marché francophone au Québec, parce que c'est ce que le consommateur veut, de toute façon. C'est ce qu'on dit.
LISTNUM 1 \l 12819 LE PRÉSIDENT : Je continue sur la question de la production indépendante. Une des difficultés qui a été mentionnée dans la journée d'hier, notamment par rapport à la commercialisation et le placement de produits, tenait au fait que, finalement, avec les producteurs indépendants, vous nous demandez d'être libéré de cette condition‑là, de ce décompte que le Conseil fait du temps qui est dévolu au placement de produits.
LISTNUM 1 \l 12820 À qui ce placement de produits‑là bénéficie‑t‑il? Aux producteurs indépendants ou au télédiffuseur, dans le cas de chez TVA?
LISTNUM 1 \l 12821 M. DION: Comme on dit... bien, à vrai dire, je ne dirais pas que ça va être seulement dans le cas de TVA ‑‑ comme on dit : rien de se crée, rien ne se perd ‑‑ si j'ai été capable de générer X dollars de revenus en 30 secondes lorsque j'avais 2.5 millions d'audience, d'auditoire... d'audience, et que, aujourd'hui, j'en ai 1.2 pour pratiquement le même investissement, si on fait la mathématique rapidement, on s'aperçoit, effectivement, qu'il y a un manque à gagner important, non seulement dû à la fragmentation, mais aujourd'hui également dû au fait que les gens vont sauter la publicité. Donc, c'est un double warning, comme on dit.
LISTNUM 1 \l 12822 Donc, il va falloir que le téléviseur généraliste puisse aller compenser cette perte‑là par ce que je disais tout à l'heure, par d'autres sources de revenus, d'autres... ce qu'on appelle dans notre jargon à TVA, de la *créativité média+ et cette créativité média va effectivement passer par le placement de produits ou ce qu'on peut appeler aussi du "branded entertainment", l'intégration de produits comme telle. Donc, il va devoir...
LISTNUM 1 \l 12823 LE PRÉSIDENT: Ça va quand c'est dans vos émissions, mais quand c'est dans une émission acquise d'un producteur indépendant?
LISTNUM 1 \l 12824 M. DION: Bien, à ce moment‑là, ça va être une négociation entre le diffuseur qui, lui, a un manque à gagner et le producteur indépendant pour que le diffuseur puisse effectivement se garantir des sources de revenus qui vont venir compenser les sources de revenus qu'ils n'ont plus parce qu'au bout de la ligne, il faut la payer cette licence‑là.
LISTNUM 1 \l 12825 Donc, il n'y a pas de doute, et je ne m'en cacherai pas, que le diffuseur va vouloir de plus en plus avoir sa part, sa grande part dans le placement de produits parce que ça va devenir ‑‑ et d'ailleurs, c'est au point, c'est au point et ça c'est important d'être mentionné ‑‑ c'est rendu que les annonceurs, la façon qu'ils achètent la télé généraliste, ils veulent deux choses au départ : tes meilleures émissions dans le top 20, donc ils font du cherry picking dans ton top 20 et ensuite de ça, ils transfèrent leur budget soit aux chaînes spécialisées ou aux nouveaux médias et, la deuxième chose : je veux de plus en plus du placement de produits.
LISTNUM 1 \l 12826 Et là, il va pratiquement falloir, dans les prochains mois, faire du force buying de 30 secondes parce qu'il y a une érosion incroyable du 30 secondes à l'heure actuelle. Donc, si on ne participe pas à ces nouvelles sources de revenus‑là qui est le placement de produits, entre autres, bien à ce moment‑là on revient encore au scénario qu'on a parlé tout à l'heure, on sera dans une incapacité de pouvoir payer les frais de licence des émissions provenant des producteurs indépendants.
LISTNUM 1 \l 12827 LE PRÉSIDENT: Aujourd'hui, ça représente combien les revenus de placement de produits pour TVA et quelle est votre perspective sur trois‑cinq ans?
LISTNUM 1 \l 12828 M. DION: C'est encore minime. C'est encore minime et, par contre, la demande, elle est de plus en plus grandissante et c'est minime pour une raison. Comme on dit en anglais : "What doesn't get measured doesn't get paid". Et le problème avec le placement de produits, c'est qu'il n'y avait aucun outil de mesure pour calculer la valeur d'un placement de produits.
LISTNUM 1 \l 12829 On peut dire que le placement de produits avait une valeur peut‑être du tiers d'un 30 secondes de télévision aujourd'hui, lorsque les annonceurs acceptaient de payer pour du placement de produits et on sait que plus souvent qu'autrement, c'est donné en valeur rajoutée ou donné pour pouvoir attirer un annonceur.
LISTNUM 1 \l 12830 Mais on s'aperçoit et on a un nouvel outil, le ITVX qu'on a annoncé voilà trois semaines, un outil que les américains utilisent, entre autres, qui, cet outil‑là, a 50 variables qui mesurent le placement de produits.
LISTNUM 1 \l 12831 Est‑ce que l'animateur a touché au produit? Est‑ce qu'il a regardé le produit? Est‑ce qu'il a nommé le produit? Est‑ce que le produit est exposé pendant combien de secondes et, là, on s'aperçoit qu'il y a une valeur beaucoup plus importante au placement de produits qui nous donne une lueur d'espoir parce qu'on se dit, imaginez, si on n'était pas capable d'aller compenser nos pertes, et je ne pense pas, d'ailleurs, qu'on sera capable de totalement compenser, mais si on peut au moins enlever... de compenser en partie la perte du 30 secondes, bien, ça sera ça et le placement de produits doit faire partie de ça.
LISTNUM 1 \l 12832 LE PRÉSIDENT: Et ce ITVX‑là, c'est mesuré par des gens chez vous ou bien si c'est un organisme indépendant?
LISTNUM 1 \l 12833 M. DION: C'est un organisme indépendant et on espère bien d'ailleurs que ça va devenir un standard dans l'industrie. Et d'ailleurs, TVA va être très ouvert à ce que l'ensemble des joueurs de l'industrie puisse utiliser ce standard ITVX‑là.
LISTNUM 1 \l 12834 LE PRÉSIDENT: Si je comprends bien, en laissant tomber la restriction sur les 12 minutes commerciales, évidemment, vous êtes... par voie de conséquences, vous acceptez que les crédits que vous obtenez pour la diffusion de dramatiques tombe également puisqu'un va avec l'autre hein?
LISTNUM 1 \l 12835 M. DION: Mais je pense qu'on ne peut pas regarder de façon... de façon isolée cette... disons, cet aspect‑là. Il va falloir regarder en temps et lieu l'ensemble des sources de financement qu'on aura à ce moment‑là pour pouvoir continuer nos engagements.
LISTNUM 1 \l 12836 LE PRÉSIDENT: En heure de pointe, combien de minutes anticipez‑vous que le téléspectateur est prêt à accepter du temps publicitaire parce que, effectivement, il y a une espèce d'équation?
LISTNUM 1 \l 12837 S'il y en a trop, vous risquez de les perdre au bénéfice de Radio‑Canada, là, si on suit votre scénario, qui n'en aurait que six minutes?
LISTNUM 1 \l 12838 M. DION: Effectivement, la première partie de votre question on n'a pas mesuré et je pense que le téléspectateur va nous le dire très rapidement, mais on n'a pas d'étude spécifique ou de mesure ou de test spécifique, naturellement, pour pouvoir donner une mesure exacte.
LISTNUM 1 \l 12839 Mais vous avez raison, notre demande également est de réduire les minutes de publicité de Radio‑Canada et on est très conscient qu'il y a un certain risque parce que le téléspectateur pourrait se retrouver dans le mode actuel avec deux bonnes émissions : une qui a six minutes, l'autre qui a 12 minutes de publicité à l'heure, mais on est prêt à prendre ce risque‑là.
LISTNUM 1 \l 12840 Et on est prêt aussi à faire confiance au marché et au téléspectateur à l'effet qu'il va nous dire très rapidement combien de minutes et de... pas juste combien de minutes parce qu'on se réfère beaucoup à combien de minutes, mais je reviens encore, la publicité va devoir se redéfinir complètement d'ici les cinq prochaines années.
LISTNUM 1 \l 12841 Donc, je ne suis même pas en mesure de vous dire aujourd'hui... on a des idées, on travaille sur des pistes, mais je ne suis même pas en mesure de vous dire aujourd'hui, un téléspectateur en 2012 ou 2010 va être exposé à quel genre d'expérience télévisuelle, incluant la partie commerciale.
LISTNUM 1 \l 12842 LE PRÉSIDENT: Monsieur Péladeau, lors de sa comparution hier, CTV nous faisant état de la redevance d'abonnement, nous disait que, à leur avis, le marché avait de la distribution, avait la capacité d'absorber une augmentation tarifaire. Et il donnait, à titre de mesure, les augmentations de tarif que les distributeurs annuellement et peut‑être même plus... et ils ajoutaient peut‑être même plus fréquemment qu'annuellement, présentaient à leurs consommateurs et malgré tout, ils notaient que le nombre d'abonnés aux entreprises de distribution s'accroissait.
LISTNUM 1 \l 12843 Avez‑vous un commentaire à faire face à cette affirmation‑là de CTV?
LISTNUM 1 \l 12844 M. PÉLADEAU: Je pense, monsieur le président, avoir eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet lors de mon intervention.
LISTNUM 1 \l 12845 Essentiellement, ce que nous disons, c'est exact, on doit constater que de façon systématique il y a des augmentations au niveau des tarifs, que ce soit les différents forfaits, la base ou les différents milieux, mais il y a également énormément, je dirais, de commercialisation dorénavant entre les forfaits.
LISTNUM 1 \l 12846 Mais ce sont des baisses, je dirais, dans le cours normal des affaires, comme le pain et le beurre augmentent et comme, en général l'inflation vient également affecter l'ensemble des prix.
LISTNUM 1 \l 12847 Mais lorsqu'on parle d'une redevance telle que j'ai cru comprendre que la façon dont s'exprimait les prix ou les montants de la part de nos collègues diffuseurs anglophones, on parle d'une augmentation substantielle. Ce n'est pas une augmentation dans le cours normal des affaires, donc il est fondamental de faire la nuance entre les deux.
LISTNUM 1 \l 12848 LE PRÉSIDENT: Si je continue avec l'équation que nous a présentée CTV, et je regarde la position de Sun TV dans cette proposition‑là parce qu'on disait que... on donnait l'exemple du marché de Toronto où chacun des diffuseurs commerciaux de marchés de Toronto bénéficieraient d'une redevance par abonnement de 0,50 $ par abonné, par mois.
LISTNUM 1 \l 12849 Quel impact cette redevance‑là aurait pour Sun TV et puis, au départ, est‑ce que votre raisonnement que vous faite pour le marché francophone est le même pour le marché anglophone et... c'est‑à‑dire donc, que vous iriez négocier de gré à gré avec les distributeurs de Toronto votre redevance ou si vous avez une référence?
LISTNUM 1 \l 12850 On me dit que c'est CanWest qui proposait 0,50 $, mais en tout cas... Donc, je prends l'équation du 0,50 $ pour les fins de ma question.
LISTNUM 1 \l 12851 Alors, quelle est votre position par rapport à Sun TV?
LISTNUM 1 \l 12852 M. PÉLADEAU: Monsieur le président, c'est avec intérêt que cette question est posée et à laquelle nous allons répondre.
LISTNUM 1 \l 12853 C'est indéniable et, également, nous avons pris le temps d'essayer de distinguer les deux marchés. C'est une réalité du pays. Le paysage francophone et le paysage anglophones sont des paysages différents.
LISTNUM 1 \l 12854 Nous savons fort bien que nos collègues anglophones doivent concurrencer avec les plus importants réseaux de la planète. On connaît tous l'importance, la force, la puissance des industries culturelles américaines, leurs capacités de programmation. Donc, l'environnement que les francophones et les anglophones font face est complètement différent.
LISTNUM 1 \l 12855 En ce qui concerne Sun TV, les problématiques sont celles liées aux marchés anglophones ‑‑ et je laisserai le soin peut‑être à Pierre de nous donner un peu plus de détail sur la description des problématiques spécifiques ‑‑ et le cas échéant, les solutions auxquelles on pense nous devrions avoir recours.
LISTNUM 1 \l 12856 M. DION: Donc, vous devez... vous devez comprendre que, naturellement, dans le cadre de l'intervention qu'on fait par rapport à notre mémoire et par rapport à notre intervention aujourd'hui, que notre *focus+ a été surtout sur notre vaisseau amiral, le réseau TVA, parce que, comme on sait, quand ton vaisseau fait face ‑‑ pour utiliser l'expression de Pierre‑Karl ‑‑ à un tsunami, comme on dit, tu regardes ton cours en premier et on pense que la meilleure expansion pour le Groupe TVA passe premièrement dans un réseau TVA fort et en santé.
LISTNUM 1 \l 12857 LE PRÉSIDENT: Si TVA est dans un tsunami, Sun est quand quoi?
LISTNUM 1 \l 12858 M. DION: Bien, Sun est... Sun... Sun a des défis. Sun TV a des gros défis, on ne s'en cache pas d'ailleurs même si on a été capable de réduire la perte de Sun TV, il reste qu'on parle encore d'une perte importante et encore loin du break‑even.
LISTNUM 1 \l 12859 Sun TV fait face à une problématique, oui, de la fragmentation et aussi du déplacement des revenus publicitaires, donc, ça, à la base, je pense que c'est universel et donc, on n'est pas épargné, surtout qu'on est un très petit joueur.
LISTNUM 1 \l 12860 Mais Sun TV fait aussi surtout face à la problématique du foot‑print; c'est‑à‑dire notre territoire de distribution est très petit. Dans le fond, on vend surtout le greater Toronto area qui, auprès des agences nationales et des clients nationaux, devient très difficile à vendre.
LISTNUM 1 \l 12861 Donc, on doit... on doit *focuser+ beaucoup sur les ventes locales et dans un marché aussi fragmenté et compétitif que le marché de l'Ontario, ça devient très difficile de compétitionner au niveau des revenus publicitaires, oui, mais aussi au niveau des achats d'une programmation naturellement dans un... parce qu'on n'est pas capable d'amortir nos dépenses sur un plus grand territoire ou un plus grand nombre de foyers comme tel.
LISTNUM 1 \l 12862 Donc, nos objectifs, c'est de tout faire pour être capable d'élargir le réseau de distribution de Sun TV pour avoir un... je dirais, l'opportunité au niveau des revenus publicitaires et de nos émissions comme telles.
LISTNUM 1 \l 12863 Bon, naturellement, j'ajouterais à ça que non seulement la situation a bien changé depuis les deux dernières années. Ça fait maintenant deux ans qu'on opère Sun TV. On se rappelle qu'on avait eu la licence en décembre 2004 et le paysage télévisuel, on l'a bien décrit dans les deux derniers jours, a bien changé. Mais aussi, la demande d'acquisition de CTV, de CHUM par CTV vient aussi... je pense qu'on est en train de regarder quels pourraient être les impacts comme tels.
LISTNUM 1 \l 12864 Sun TV se cherche des partenaires, c'est bien évident. On essaie d'augmenter notre pouvoir d'achat. On avait acheté certaines émissions de Sun TV dont West Wing, Less than Perfect, et caetera, et on comprend bien que possiblement ce début de partenariat‑là, en sachant que Sun TV a... en sachant que CTV aura aussi ses deuxièmes chaînes, son deuxième mini‑réseau, bien il deviendra très difficile pour Sun TV.
LISTNUM 1 \l 12865 LE PRÉSIDENT: On va avoir l'occasion de débattre de cette question‑là quand il y aura l'audience... je suis persuadé qu'il y aura audience pour l'acquisition de CHUM par BGN parce que j'en ai annoncé une hier, là, mais je pense... Je suis peut‑être en train d'en annoncer une deuxième, mais je peux quand même aller aussi loin que dire, il y aura audience pour...
LISTNUM 1 \l 12866 Donc, je pense que vous aurez... tout le monde aura l'occasion, donc je ne veux pas aborder cette question... les questions qui sont reliées à un transfert de propriété. On a dit, d'ailleurs que dans l'allocution d'ouverture qu'on n'en traitait pas aujourd'hui.
LISTNUM 1 \l 12867 Je vais aborder plus spécifiquement, effectivement, l'impact d'une redevance parce que je prends pour acquis que si le Conseil approuvait une redevance d'abonnement pour les téléviseurs généralistes, que Sun TV voudrait avoir sa part de la redevance.
LISTNUM 1 \l 12868 Donc, je voulais savoir, est‑ce que c'est... quelle sorte d'impact que ça aurait pour Sun TV, l'obtention d'une redevance?
LISTNUM 1 \l 12869 M. DION: Monsieur le président, j'avais... je m'en excuse, j'avais bien compris votre question. Je voulais juste en profiter pour peut‑être résumer un petit peu la situation de Sun TV dont plusieurs personnes se posent la question et je vais répondre à votre question.
LISTNUM 1 \l 12870 LE PRÉSIDENT: Je pense qu'on l'apprécie grandement parce que, effectivement, le Conseil a quand même approuvé il y a deux ans l'acquisition et puis c'est peut‑être bon de... c'est peut‑être la première opportunité que vous avez d'en traiter de manière publique, mais je veux quand même restreinte le focus.
LISTNUM 1 \l 12871 M. DION: Donc, la réponse directe à votre question, c'est tout un impact et 0,50 $ on serait bien content parce que c'est un impact majeur pour nous, il n'y a pas de doute là‑dessus.
LISTNUM 1 \l 12872 LE PRÉSIDENT: Il n'y a pas de doute donc, et même si c'est restreint au territoire du grand Toronto, comme vous avez décrit tantôt, qui était l'ère de rayonnement actuel de Sun.
LISTNUM 1 \l 12873 M. DION: Absolument.
LISTNUM 1 \l 12874 LE PRÉSIDENT: Si on aborde maintenant la question de l'arrivée de la télévision numérique terrestre, d'une part, et surtout de la télévision HD, quelle est la position de Groupe TVA en rapport à... il y a deux scénarios qui nous ont été proposés dans la journée d'hier : un modèle hybride qui était la proposition de Radio‑Canada et jusqu'à un certain point, la proposition de Global et un modèle qui est celui de TQS et CTV pour la journée d'hier où il n'y a pas de diffusion numérique terrestre. On s'en remet à la distribution.
LISTNUM 1 \l 12875 Alors, où se situe TVA dans ce dossier‑là?
LISTNUM 1 \l 12876 M. DION: Moi, je vous dirais qu'à ce stade‑ci, bon, TVA, la position de TVA, c'est qu'on ne voudrait pas être forcé dans une avenue où la diffusion HD hertzienne serait obligatoire, peu importe le territoire, que ça soit en mode hybride ou pas, tel que l'avait suggéré Radio‑Canada, CBC, hier.
LISTNUM 1 \l 12877 On voit naturellement notre situation face au HD de... vous savez, on a un petit peu deux sentiments (1), un sentiment financier qui nous dit qu'il n'y a aucun retour sur investissement pour l'instant. Les gens ne paieront pas plus cher pour un 30 secondes, donc pour nous, vous savez, dans le document on a donné le chiffre de 46 millions de dollars d'investissements de l'ensemble du réseau et en mode diffusion et en mode de production HD, donc c'est un investissement substantiel pour nous.
LISTNUM 1 \l 12878 Et nous gérons le HD au quotidien, c'est‑à‑dire par étape, d'essayer de voir combien qu'on est capable d'investir de façon étapiste, en sachant qu'il n'y a aucun retour sur investissement, en souhaitant qu'il n'y ait pas d'obligation comme telle éventuelle où il pourrait dire, de date butoir parce qu'on se dit, on espère de pouvoir retarder le plus longtemps possible, en souhaitant que les coûts diminuent, en réalisant qu'il n'y a pas de retour sur l'investissement. Mais je disais qu'on avait deux sentiments par rapport à ça, donc le sentiment financier.
LISTNUM 1 \l 12879 Par contre, on est très conscient que ça ne sera pas une option. On n'arrêtera pas... on n'arrêtera pas le progrès et qu'on va... on va devoir essayer de la maximiser cette technologie‑là, en prenant compte de nos... de notre capacité financière année après année.
LISTNUM 1 \l 12880 LE PRÉSIDENT: Donc, hier et dans plusieurs mémoires, jusqu'à même un certain point le Ministère de l'industrie dans son propre mémoire demande au Conseil de suggérer une date butoir. On a entendu à plusieurs reprises dans la journée d'hier plusieurs intervenants nous parler du 32 août 2011 comme étant une date butoir.
LISTNUM 1 \l 12881 Vous, dans votre position, c'est que ça doit aller... enfin, c'est les forces du marché qui devront déterminer quel est le moment le plus approprié pour passer... pour passer à la transmission HD?
LISTNUM 1 \l 12882 M. DION: Je pense que vous m'enlevez les mots de la bouche. C'est de prendre en considération les forces du marché, prendre en considération la réalité qu'on n'arrêtera pas la technologie et prendre en réalité notre capacité financière.
LISTNUM 1 \l 12883 Ces trois éléments‑là vont nous dicter, effectivement, l'implantation du HD dans les prochaines années et on verra par la suite, parce que je sais que peut‑être votre prochaine va être quand même sur peut‑être ce huit ou ce dix pour cent‑là qui restera et peut‑être moins, de gens qui ont encore ou voudront capter le signal avec les oreilles. Donc, on verra. On verra rendu à ce moment‑là.
LISTNUM 1 \l 12884 Je suis certain que les solutions vont probablement être plus faciles à déterminer rendu là, mais on est encore aujourd'hui qu'à une étape où on se... on doit s'investir progressivement, en sachant que ça a un impact directement sur le bailla qui est déjà très menacé.
LISTNUM 1 \l 12885 LE PRÉSIDENT: Certains ont fait valoir que pour... en nous suggérant la date butoir du 31 août 2011 que, de toute façon, les pressions vont être énormes en provenance des États‑Unis sur la coordination de la gestion du spectre puisque les américains vont vouloir, effectivement, utiliser le spectre libéré à d'autres fins et que le Canada va, à cause de sa très longue frontière, va être sous pression énorme de la part des autorités américaines.
LISTNUM 1 \l 12886 Est‑ce que ce que vous nous dites, c'est qu'il faudra savoir résister à cette pression? On a demandé à nos gouvernants de dire non, on garde le spectre pour continuer à offrir TVA au Québec? Parce que les autres acceptent déjà l'idée de la date butoir et Sun à Toronto.
LISTNUM 1 \l 12887 M. PÉLADEAU: Monsieur le président, je pense que vous avez raison de soulever la problématique du spectre sur une question, et je ne me sens pas nécessairement bien autorisé à y répondre puisqu'il y a des considérations hautement scientifiques en cette matière. Ce que nous savons, c'est que ce n'est pas une chose simple.
LISTNUM 1 \l 12888 La façon dont vous l'avez décrit, c'est indéniable, il va y avoir des pressions. On sait qu'il y a une gestion de spectre qui doit être commune en quelque part parce qu'en matière scientifique, les spectres, ils ne s'arrêtent pas à la frontière. Ils débordent et c'est normal, c'est une question physique.
LISTNUM 1 \l 12889 Mais encore une fois, la nature scientifique à laquelle... je ne pense pas à être aujourd'hui autorisé à répondre.
LISTNUM 1 \l 12890 Une chose est importante, toutefois, et vous l'avez indiqué. Le spectre est un bien public et je pense que le gouvernement et l'état en général a peut‑être l'obligation... a certainement l'opportunité de s'interroger aujourd'hui.
LISTNUM 1 \l 12891 Est‑ce que l'utilisation de ce spectre pour le transport de la bande analogique est la meilleure des utilisations? C'est une question qui est tout à fait légitime alors qu'aujourd'hui, nous évoluons dans un environnement où les exigences de spectre liées à cette révolution technologique sont de plus en plus importantes, que l'on parle de la mobilité, que l'on parle de l'internet, que l'on parle de tous les autres modes de transmission aujourd'hui existants qui n'existaient pas antérieurement lorsqu'on avait du 2 au 13 et puis le canal 10 puis le canal 2 et ces choses‑là.
LISTNUM 1 \l 12892 Donc, cet environnement, ce paysage a évolué de façon dramatique et à cette évolution dramatique nécessite certainement une période de réflexion appropriée, notamment sur les questions du spectre.
LISTNUM 1 \l 12893 M. TRÉPANIER: J'ajouterais peut‑être que dans le fond l'équation, c'est plus on résiste longtemps, moins les coûts seront élevés. Moins les coûts sont élevés, plus on a de chance d'avoir les plus petites stations du réseau être capables de se payer jusqu'à un certain point des émettrices numériques.
LISTNUM 1 \l 12894 LE PRÉSIDENT: Mais d'ici au 31 août 2011, parce que je comprends qu'on ne peut pas commencer le 30 août pour être en opération le 31 août, mais d'ici le 31 août 2011, il reste quand même tout près de cinq ans.
LISTNUM 1 \l 12895 Je veux dire, est‑ce que c'est une fenêtre suffisante ou si vous croyez encore que les coûts seront encore trop élevés à ce moment‑là, parce qu'il y a déjà une reconnaissance explicite de la part de plusieurs intervenants que les coûts sont déjà commencés à diminuer et qu'à partir de février 2009 quand les américains seront... auront franchi leur date butoir, les coûts vont encore chuter probablement de manière significative. En tout cas, c'est une affirmation qui a été faite par certains des intervenants.
LISTNUM 1 \l 12896 Est‑ce que cette période de deux ans et demi qui suivrait la date butoir américaine, en prenant pour acquis qu'elle ne changera pas, parce qu'on n'est pas... est‑ce que ça ne vous apparaît pas suffisant?
LISTNUM 1 \l 12897 Parce que ce que vous établissez à 46 millions $ aujourd'hui, comme dans le domaine de l'électronique, on voit que les prix généralement baissent ce 46 millions‑là qui devrait être inférieur d'ici cinq ans?
LISTNUM 1 \l 12898 M. DION: Je comprends très bien votre... je comprends très bien les réalités dont vous mentionnez. Un jour on devra faire face à cette question‑là, hein! On peut vouloir l'ignorer aujourd'hui, mais un jour on va devoir y faire face, c'est ce que je comprends bien de votre question.
LISTNUM 1 \l 12899 Par contre, vous devez comprendre que c'est très difficile pour nous d'avoir un positionnement de date ou de conversion lorsqu'on n'est même pas capable d'expliquer le retour sur investissement de chaque million de dollars qui doit être dépensé dans le HD.
LISTNUM 1 \l 12900 Et même si le 46 millions $ devenait 25, 30, 35 millions $, parce que vous avez probablement raison, c'est ce qu'on fait stratégiquement en attendant de plus en plus avant d'implanter le HD, c'est qu'on s'aperçoit que les prix diminuent. Mais même à 25 et 30 millions $, aujourd'hui devant vous, il nous est très difficile d'avoir un positionnement qui fait du sens sur le plan financier, très difficile.
LISTNUM 1 \l 12901 Donc, on se dit, on n'arrêtera pas la technologie, le progrès, on va laisser les forces de marchés pour l'instant nous donner davantage d'information au cours des deux, trois prochaines années. On a une responsabilité financière auprès de nos actionnaires et on doit composer avec ces trois éléments‑là et je suis certain que l'avenir nous dictera les options à ce moment‑là.
LISTNUM 1 \l 12902 LE PRÉSIDENT: Monsieur Péladeau, si je vous demande de mettre votre chapeau de distributeur maintenant. Vous vous apprêtez à investir un milliard, c'est ce que vous avez dit dans votre introduction aujourd'hui, pour améliorer vos réseaux et pour leur donner la capacité HD et que TVA, lui, n'est pas en HD, est‑ce que ce n'est pas une espèce de contradiction corporative, là, pour vous, pour stimuler le passage au HD, le passage au numérique de l'ensemble de vos abonnés?
LISTNUM 1 \l 12903 M. PÉLADEAU: Monsieur le président, peut‑être que je demanderais aussi à Édouard d'intervenir parce que je ne saisis pas et je ne suis pas un expert en cette matière diffusion HD.
LISTNUM 1 \l 12904 LE PRÉSIDENT: Mais vous êtes certainement un expert dans le milliard
‑‑‑ Rires / Laughter
LISTNUM 1 \l 12905 M. PÉLADEAU: Je comprends que, effectivement, les exigences en capital pour les réseaux de distribution sont extrêmement importantes. Je sais pertinemment que mes collaborateurs au niveau de Vidéotron sont en train de bien nous éclairer, nous, la direction de Québecor ainsi que ses administrateurs, sur les exigences de capital qui vont être requises afin de s'assurer de pouvoir faire face aux obligations de bandes passantes qui nous attendent.
LISTNUM 1 \l 12906 On a constaté depuis deux trois ans une croissance phénoménale de cette bande passante. Le HD est une illustration supplémentaire.
LISTNUM 1 \l 12907 Maintenant, encore une fois, je ne suis pas un expert et je ne suis pas certain si vous faites référence à une transmission, une diffusion over the air en HD ou une diffusion en distribution HD.
LISTNUM 1 \l 12908 Et l'autre point auquel, également, je voudrais faire référence, c'est le fait que, dans la gestion de cette bande passante, en ce qui concerne la bande passante analogique, est‑ce que, par le biais... et nous l'avons vécu antérieurement. En remplaçant ce que nous avions à l'époque, vous vous souviendrez peut‑être, le Vidéoway, qui est un terminal analogique, nous avons récupéré la bande passante.
LISTNUM 1 \l 12909 En incitant nos clients à évoluer vers un terminal numérique, on en récupère.
LISTNUM 1 \l 12910 Ceci étant, est‑ce qu'on en récupère suffisamment pour faire face aux défis qui sont ceux auxquels nous avons fait référence en ce qui concerne le HD? Pour l'instant, la réponse est non.
LISTNUM 1 \l 12911 Est‑ce que la technologie de compression va aller en s'améliorant? D'un ratio de 1:4, 1:8, et maintenant à peu près 1:10, 1:12, pourrons‑nous passer à 1:15, 1:20?
LISTNUM 1 \l 12912 Je n'ai pas la réponse aujourd'hui, et on sait, par ailleurs, que l'expérience nous apprend que la technologie, plus elle est efficace, plus elle est étendue, et dans cette extension, il y a un effet de marché qui fait en sorte qu'elle est plus facilement disponible à moindre coût.
LISTNUM 1 \l 12913 Je ne suis, malheureusement, pas un devin. On peut se référer à notre expérience, mais nous ne savons pas où nous allons atterrir complètement, et je pense que l'approche de Pierre est une approche prudente, et c'est l'approche qui doit être adoptée en cette matière parce que l'avenir nous réserve probablement de très nombreuses autres surprises.
LISTNUM 1 \l 12914 LE PRÉSIDENT : Au début de votre, Monsieur Péladeau, effectivement, je me suis aperçu que peut‑être qu'on n'a pas situé à la fois la production en HD et sa mise en marché par les réseaux de distribution par rapport à la transmission herzienne.
LISTNUM 1 \l 12915 Peut‑être que j'ai mal saisi votre réponse, Monsieur Dion, en pensant ‑‑ et corrigez‑moi si je me trompe dans mon analyse ‑‑ que votre réponse était essentiellement que chez TVA, le passage au HD, que ça soit dans la production ou dans la diffusion, ce n'était pas dans les scénarios.
LISTNUM 1 \l 12916 M. DION : Je ne dis pas que ce n'est pas dans les scénarios. On investit déjà un certain montant là, au moins pour la diffusion. On réalise qu'on va devoir éventuellement aller vers la diffusion.
LISTNUM 1 \l 12917 Je ne vous dis pas qu'on ferme les yeux, je dis juste qu'on va y aller de façon progressive et prudente, encore là, avec une responsabilité auprès de nos actionnaires, comme telle. Donc, c'est vraiment ça que je faisais référence.
LISTNUM 1 \l 12918 Je parlais, effectivement, du HD en général, que ce soit la production en HD natif ou que ça soit de la diffusion, bon, que ça soit herzienne ou que ça soit directement par la cablôdistribution ou satellite comme telle. Je parle du dossier en général, effectivement.
LISTNUM 1 \l 12919 M. LAVOIE : Monsieur Arpin, je vais trahir mon âge en vous disant que je me rappelle de l'arrivée de la télévision couleur. En 1967 là, quand l'Expo a ouvert, on est allé voir ça chez des voisins parce que, eux, ils avaient un téléviseur couleur. En 1967, ils ont diffusé l'ouverture de l'Expo.
LISTNUM 1 \l 12920 LE PRÉSIDENT : En 1966.
LISTNUM 1 \l 12921 M. LAVOIE : En 1966? Bon bien, en 1967, je me souviens...
LISTNUM 1 \l 12922 LE PRÉSIDENT : En 1967, je prenais des cours sur la télévision de couleur...
LISTNUM 1 \l 12923 M. LAVOIE : C'est vrai?
LISTNUM 1 \l 12924 LE PRÉSIDENT : ...chez ce qui s'appelle aujourd'hui TVA.
‑‑‑ Rires / Laughter
LISTNUM 1 \l 12925 M. LAVOIE : Mais alors, en 1967, 1968, 1969, il y avait de la télévision couleur puis de la télévision noir et blanc qui était diffusée dépendant de l'heure et ainsi de suite, et on se posait la question quand est‑ce qu'on va se convertir.
LISTNUM 1 \l 12926 Éventuellement, à partir de je ne sais pas, moi ‑‑ vous allez connaître la réponse mieux que moi ‑‑ il y a un point donné où on ne pouvait plus diffuser en noir et blanc parce qu'on n'avait plus de clients. On n'avait plus de clients pour écouter du noir et blanc.
LISTNUM 1 \l 12927 La même chose va se produire avec la haute définition. C'est ça que dit Pierre. À l'heure actuelle, on est des télédistributeurs aussi chez Quebecor. Le pourcentage de gens qui reçoivent le signal haute définition et qui ont un téléviseur haute définition demeure marginal, mais c'est clair qu'il y a une croissance. Éventuellement, le marché va faire son travail.
LISTNUM 1 \l 12928 LE PRÉSIDENT : On va parler maintenant un peu de la distribution des stations locales par satellite. Vous avez certaines de vos stations, je crois, qui ne sont pas distribuées par satellite.
LISTNUM 1 \l 12929 Sur le nombre de stations qui sont propriété ou affiliées au réseau TVA, combien ne sont pas actuellement distribuées par satellite?
LISTNUM 1 \l 12930 M. TRÉPANIER : Il y en a deux. Il y a CHEN Trois‑Rivières qui n'est pas distribuée par ExpressVu, ni par Star Choice, et il y a CFER Rimouski qui n'est pas distribuée par ExpressVu.
LISTNUM 1 \l 12931 LE PRÉSIDENT : Et dans la journée d'hier, on a eu, effectivement... En fait, j'ai bien compris, d'ailleurs, que TQS à Trois‑Rivières n'est pas non plus. Donc, il n'y a aucune des stations du marché de Trois‑Rivières qui est offerte actuellement par satellite.
LISTNUM 1 \l 12932 Est‑ce que ça une incidence sur votre habilité à vendre de la publicité locale?
LISTNUM 1 \l 12933 M. TRÉPANIER : Peut‑être que Pierre voudra adresser les questions plus économiques.
LISTNUM 1 \l 12934 Mais en termes réglementaires, on se souvient que... on sait que lorsque le Conseil attribue une licence à une entreprise de télévision ‑‑ et souvent, ça se passe dans une audience publique où il y a concurrence entre des requérantes ‑‑ le Conseil ne s'est jamais dit, on va donner une licence à telle station dans tel marché, puis on va tenir compte du fait qu'elle pourrait perdre tout à coup 30 pour cent de son marché.
LISTNUM 1 \l 12935 C'est une anomalie qui se présente avec l'avènement de la concurrence en distribution, mais le système canadien de la radiodiffusion n'est pas songé, construit de cette façon‑là. Alors, évidemment que sur notre station de Trois‑Rivières, les impacts sont énormes.
LISTNUM 1 \l 12936 M. DION : Il n'y a pas de doute que c'est énorme. Avec des pénétrations de 30, 35 et même parfois 40 pour cent de la distribution satellitaire, c'est immense pour une station locale. C'est pratiquement dire à l'annonceur, tu vas rejoindre un petit plus que la moitié de la population. Donc, ça devient très, très problématique. Absolument.
LISTNUM 1 \l 12937 LE PRÉSIDENT : Évidemment, une des affirmations qui se fait par les exploitants d'entreprises satellitaires, c'est un problème de capacité. Un peu plus tôt, Monsieur Péladeau, vous avez abordé aussi ce difficile problème de capacité.
LISTNUM 1 \l 12938 Est‑ce que, à votre avis, les entreprises de satellite ont la capacité d'offrir l'ensemble des 124 stations de télévision locale qui existent au pays, ou si on a besoin davantage de specs satellitaires?
LISTNUM 1 \l 12939 M. TRÉPANIER : Si vous permettez, je vais répondre en deux volets.
LISTNUM 1 \l 12940 Le premier, c'est lorsque les cablôdistributeurs ont manqué de capacité au milieu des années 90, le Conseil leur a dit : Vous devez reconstruire vos réseaux, et pendant que vous allez reconstruire vos réseaux, on va mettre un moratoire sur l'acquisition de toute entreprise de radiodiffusion, et non seulement sur vous, cablôdistributeurs, mais aussi sur vos maisons mères et vos entreprises liées.
LISTNUM 1 \l 12941 C'était une pénalité importante pour des entreprises en développement. Alors, ça, c'est mon premier volet. Lorsqu'on a dit, on manque de capacité, le Conseil a dit : D'accord, mais on va mettre de la pression sur vous autres.
LISTNUM 1 \l 12942 Deuxième volet, c'est le fait que ‑‑ mon Président l'a dit ‑‑ on a déjà mis des centaines de millions de dollars dans le réseau de distribution récemment, et on s'en va en mettre près d'un milliard ou autour d'un milliard dans les trois prochaines années, et ça pour desservir le Québec, alors que, pour beaucoup moins, parce que ça coûte moins que ce prix‑là de lancer un satellite, pour beaucoup moins, les SRD, les entreprises canadiennes de diffusion en direct, pourraient lancer un satellite et desservir tout le Canada.
LISTNUM 1 \l 12943 Alors, si vous permettez, on n'a pas tellement la larme à l'oil quant à la capacité des satellites canadiens.
LISTNUM 1 \l 12944 LE PRÉSIDENT : Le ministère des Communications du Québec, dans son mémoire, s'oppose à une redevance d'abonnement au bénéfice des télévisions généralistes, mais propose, en lieu et place, d'accroître la contribution des entreprises de distribution au fonds canadien de télévision par un pourcentage, évidemment, supérieur à celui qui est actuellement consenti... ou en tout cas requis plutôt que consenti.
LISTNUM 1 \l 12945 Est‑ce que vous avez un commentaire à faire sur cette question‑là?
LISTNUM 1 \l 12946 M. PÉLADEAU : Comme vous le savez, Monsieur le Président, la contribution des distributeurs au Canada est extrêmement importante au fonds canadien. D'ailleurs, le fonds canadien s'appelait antérieurement le fonds des câblos. Maintenant le gouvernement canadien a décidé depuis quelques années d'y participer. Nous en sommes très heureux. Ça permet justement à ce paysage canadien de s'enrichir encore davantage.
LISTNUM 1 \l 12947 Est‑ce que, aujourd'hui, on peut demander, encore une fois, aux distributeurs d'augmenter leur participation? Ils y contribuent de façon très importante depuis un grand nombre d'années. Ils ont également un fardeau important en matière de télévision communautaire. Je pense que, en toute équité, les distributeurs font leur part.
LISTNUM 1 \l 12948 LE PRÉSIDENT : Donc, ce n'est pas une solution alternative à une redevance au bénéfice des stations généralistes; c'est ce que vous dites?
LISTNUM 1 \l 12949 M. PÉLADEAU : J'aimerais quand même aussi faire allusion à ce que je disais antérieurement concernant le fardeau d'immobilisation. Peut‑être que le ministère des Affaires culturelles ou des Communications n'a pas saisi adéquatement l'importance des exigences en immobilisation et en investissements de la part des distributeurs.
LISTNUM 1 \l 12950 Je pense que, en toute équité encore une fois, il serait approprié de toujours cesser de sonner à la même porte, c'est‑à‑dire celle du distributeur, qui, encore une fois, fait un travail phénoménal pour l'ensemble des Canadiens.
LISTNUM 1 \l 12951 LE PRÉSIDENT : On va maintenant conclure puisqu'on va arriver pour parler du sous‑titrage pour malentendants. Donc, c'est signe qu'on s'en va vers la fin.
LISTNUM 1 \l 12952 Je sais que TVA, vous avez investi, via le CRIM, dans le développement d'un nouveau logiciel pour le sous‑titrage en direct, et peut‑être que... parce que je ne pense pas qu'on soit très familier avec ce qui a été réalisé.
LISTNUM 1 \l 12953 Si en quelques phrases, vous pouviez nous synthétiser ce qui a été réalisé, puis ce que vous anticipez pour l'avenir comme application de cette technologie‑là.
LISTNUM 1 \l 12954 M. DION : Je suis content que vous mentionniez les efforts de C‑R‑I‑M, le CRIM. Effectivement, à l'intérieur de nos avantages tangibles, on a développé un système au cours des dernières années qui est à base de reconnaissance vocale, qui n'est pas parfait, mais je pense, si je ne me trompe pas, qui est unique au monde. D'ailleurs, on invite tous et chacun à peut‑être venir partager ce standard‑là avec nous comme tel.
LISTNUM 1 \l 12955 Donc, je pense que vous allez voir, au renouvellement de licence, les efforts que TVA, effectivement, ont fait au cours des dernières années à remplir nos obligations, nos conditions face à la sous‑traitance, mais aussi aux initiatives de reconnaissance vocale comme telles.
LISTNUM 1 \l 12956 Donc, est‑ce qu'on pourra être parfait un jour? On ne pense pas qu'on peut se rendre à 100 pour cent. Il y a des raisons, que Édouard pourra peut‑être énumérer, qui font que le 100 pour cent n'est pas atteignable, mais on a une conscience très, très importante, et je pense que nos faits et gestes des dernières années ont démontré cette attitude‑là de TVA.
LISTNUM 1 \l 12957 LE PRÉSIDENT : Actuellement, quel pourcentage de votre grille de programmation fait l'objet de sous‑titrage?
LISTNUM 1 \l 12958 M. TRÉPANIER : Écoutez, je ne sais pas exactement si on est rendu au seuil de 90 pour cent, mais c'est certainement à l'intérieur du cadre de la condition de licence associée, qui est, elle, de 90 pour cent. Alors, on est soit en progrès, soit rendu là.
LISTNUM 1 \l 12959 LE PRÉSIDENT : Quel type d'émission actuellement ne serait pas codé pour malentendants? Est‑ce que c'est une catégorie d'émission, ou bien si c'est ponctuel, il n'y a pas de genre en particulier ou quoi que ce soit qui ne ferait pas l'objet de sous‑titrage?
LISTNUM 1 \l 12960 M. TRÉPANIER : On n'a pas les détails là‑dessus. D'instinct là, on sait qu'il y a des choses qui sont sous‑titrées d'avance, d'autres qui sont sous‑titrées en direct avec notre système de reconnaissance de la voix. Mais quelles sont les catégories les plus affectées, si vous permettez, on pourrait vous répondre à ça à l'intérieur de la réplique écrite.
LISTNUM 1 \l 12961 LE PRÉSIDENT : D'accord.
LISTNUM 1 \l 12962 Évidemment, vous avez commenté, disant que la diffusion optimale à 100 pour cent vous apparaissait problématique. Une des questions qui est soulevée par les intervenants du secteur, c'est aussi le sous‑titrage des messages commerciaux et des auto‑promotions aux stations. Je sais qu'il y en a un certain nombre de messages commerciaux sous‑titrés, mais qu'il y en a un bon nombre aussi qui ne le sont pas.
LISTNUM 1 \l 12963 Quelle est votre perspective par rapport au sous‑titrage des messages commerciaux et des auto‑promotions?
LISTNUM 1 \l 12964 M. DION : Bien, je serais d'avis avec ce qui a été mentionné hier à l'effet que je pense que la responsabilité du sous‑titrage pour l'aspect commercial devrait relever des initiateurs de ces commerciaux‑là, que ça soit ultimement l'annonceur, naturellement.
LISTNUM 1 \l 12965 Bon, aussi ce qui a été soulevé hier, c'est les contraintes, est‑ce qu'il aurait une baisse de revenu parce qu'il y aurait une obligation de sous‑titrer tout, et on sait qu'on reçoit souvent les commerciaux à la dernière minute. Donc, il faudrait quand même avoir une souplesse de ce côté‑là pour ne pas mettre un frein au revenu des télédiffuseurs comme tels.
LISTNUM 1 \l 12966 Pour les aspects auto‑promotions, je pense que René, hier, a mentionné que, effectivement, c'est une quantité quand même très importante, une fréquence très importante de production d'auto‑promotions. Encore là, il faudrait évaluer la portée d'une obligation à cet effet‑là comme tel.
LISTNUM 1 \l 12967 LE PRÉSIDENT : On parle aussi de normalisation du sous‑titrage de langue française, où il n'y a pas, au moment où on se parle en tout cas, de standard qui a été arrêté par l'ensemble des télédiffuseurs, des opérateurs, aussi de services de sous‑titrage.
LISTNUM 1 \l 12968 Est‑ce que ça serait opportun qu'il y ait une mise en commun des énergies pour développer une norme de sous‑titrage de langue française?
LISTNUM 1 \l 12969 M. TRÉPANIER : TVA a déjà son propre code de normes...
LISTNUM 1 \l 12970 LE PRÉSIDENT : Oui, mais c'est parce que tout le monde a son propre code.
LISTNUM 1 \l 12971 M. TRÉPANIER : Oui. Évidemment, on est convaincu d'avoir le meilleur.
‑‑‑ Rires / Laughter
LISTNUM 1 \l 12972 LE PRÉSIDENT : Il vous reste à convaincre les autres.
LISTNUM 1 \l 12973 M. TRÉPANIER : Oui. Voilà! Et vous allez probablement nous aider.
‑‑‑ Rires / Laughter
LISTNUM 1 \l 12974 M. TRÉPANIER : Si on devait, au travers du Conseil des Normes ou autres s'entendre sur des normes, je pense qu'on pourrait certainement y arriver.
LISTNUM 1 \l 12975 LE PRÉSIDENT : Et vous suggérez de faire ça par l'entremise du Conseil des Normes de la Radio‑télévision?
LISTNUM 1 \l 12976 M. TRÉPANIER : Non, c'est une hypothèse. Ça pourrait se faire de toute autre façon. Certainement que, en termes réglementaires, il faudrait ne pas tomber dans le piège de mesurer ou tenter de mesurer par, j'imagine, moyen de logiciel et facteur d'erreur et tout ça. Ça deviendrait d'une complexité beaucoup trop grande, et on pense que le système de plaintes, qui, elles, passent par le Conseil des Normes, est un bon système. Si quelqu'un vraiment performe... une entreprise de diffusion performe vraiment moins bien que les autres, ça devient évident.
LISTNUM 1 \l 12977 LE PRÉSIDENT : Et actuellement, avec votre expérience avec des locuteurs, avez‑vous fait des études de mesures du taux d'erreur, ou est‑ce que vous avez une connaissance des problèmes et de la quantité de taux d'erreur? Est‑ce qu'il y a des erreurs qui sont systématiques, ou c'est des erreurs qui sont purement humaines ou sans...
LISTNUM 1 \l 12978 M. TRÉPANIER : Les erreurs qui se produisent sont rarement dans les programmations. Les émissions qui sont préenregistrées de longue date, les émissions pré‑produites et très sophistiquées n'ont pas d'erreur. Les erreurs se produisent souvent dans le système de reconnaissance de la voix, qui n'est pas parfait, qui va s'améliorer. Bientôt, on va avoir un nouveau dictionnaire qui va permettre d'améliorer le rendement.
LISTNUM 1 \l 12979 Les erreurs sont connues, sont analysées. On travaille en collaboration avec le Réseau québécois des malentendants, et on espère pouvoir pousser la technologie à un point où les clients eux‑mêmes, les malentendants, seront satisfaits qu'on est allé au maximum de nos efforts.
‑‑‑ Pause
LISTNUM 1 \l 12980 THE CHAIRPERSON: Commissioner Duncan.
LISTNUM 1 \l 12981 COMMISSIONER DUNCAN: Michel was concerned ‑‑ perhaps I might want to ask the question because I am not bilingual but that is not the concern.
LISTNUM 1 \l 12982 I did follow your presentation and I certainly appreciate that the Quebec market is significantly different than the English market. What I don't come away with is how your proposal will address the situation that TQS faces.
LISTNUM 1 \l 12983 MR. PÉLADEAU: Well, we had a chance earlier to talk about the past history of TQS. As you probably know, Quebecor was the owner of it and after the Vidéotron transaction in 2000, the Commission forced the disposal and it was bought by Cogeco.
LISTNUM 1 \l 12984 So again, what I think is very important since we believe that deregulation should be the guidelines that will engine the broadcasting industry in the years to come, I don't think that any distributor can hide, avoid or try to minimize how TQS is important for the French population. It represents between ‑‑ depending on the different years ‑‑ between 12 and 16 percent of the market.
LISTNUM 1 \l 12985 So we believe that they have significant leverage to be able to negotiate in good faith a proper fee and we intend as a distributor, obviously, to recognize this situation and again, without any problem, negotiate in good faith in the entire landscape, where we know that it is a balance between the different participants, between the network broadcasters and the specialties.
LISTNUM 1 \l 12986 COMMISSIONER DUNCAN: I appreciate that and I think that is helpful. So I guess then the question ‑‑ and I am not looking for an answer to this ‑‑ would just be whether that would be able to generate sufficient revenue to solve their problem or whether they would still argue they need a subscriber fee as well. I appreciate your answer. Thank you.
LISTNUM 1 \l 12987 MR. PÉLADEAU: Thank you.
LISTNUM 1 \l 12988 LE PRÉSIDENT : J'ai une question que j'avais posé hier à TQS. Vous avez parlé vous‑mêmes de votre marge bénéficiaire qui avait baissé, qui va probablement s'établir pour l'année en cours dans une fourchette entre 8 et 9 pour cent.
LISTNUM 1 \l 12989 Pour vous, la marge bénéficiaire idéale... la redevance vous permettrait d'arriver jusqu'à quel pour cent de marge bénéficiaire si nous, on vous laisse faire des modèles financiers pour voir qu'est‑ce que c'est qui serait, finalement, le tarif que vous pourriez négocier de grille à grille? Alors, si on voulait se faire un modèle, votre marge bénéficiaire que vous recherchez serait de quel ordre?
LISTNUM 1 \l 12990 M. DION : Malheureusement, Monsieur le Président, on ne peut pas répondre directement en donnant un pourcentage parce qu'il y a trop de variables qui sont inter‑reliées dans un modèle comme celui‑là. Naturellement, la redevance viendrait aider, il n'y a pas de doute, la marge bénéficiaire, mais encore là, dans des forces de marché où on se doit continuellement d'investir dans les émissions canadiennes, dans la meilleure programmation possible, parce que oui, on vit dans un environnement très compétitif, où certains joueurs, pour ne pas le nommer, la société d'état a des ressources très au‑delà de ce qu'on a, on va devoir bien utiliser ces argents‑là pour pouvoir continuer à jouer le rôle de la télé généraliste et d'investir dans ces émissions canadiennes là.
LISTNUM 1 \l 12991 Donc, combien, au bout de la ligne, va tomber dans la marge bénéficiaire, on ne pourrait pas... ce serait très difficile de prédire combien, effectivement. On pense que c'est nécessaire, mais on ne peut pas faire un calcul automatique pour dire que ça va tout tomber dans la marge bénéficiaire. Loin de là.
LISTNUM 1 \l 12992 LE PRÉSIDENT : Monsieur Péladeau, comme actionnaire principal de Groupe TVA et représentant du holding, vous recherchez combien de... quelle est la marge bénéficiaire que vous recherchez chez votre société affiliée?
LISTNUM 1 \l 12993 M. PÉLADEAU : Je pense, Monsieur le Président, pour reprendre un certain nombre d'arguments de mon collègue Pierre Dion, les administrateurs de TVA sont conscients des nouvelles réalités. Ils sont conscients au fait qu'on vit dans une évolution extrêmement dynamique.
LISTNUM 1 \l 12994 Je pense qu'il serait hasardeux, et de toute façon, il n'existe pas d'objectifs finaux en matière de rentabilité. On peut difficilement ignorer la réalité telle qu'elle existe aujourd'hui. On peut difficilement ignorer ce que nous avons décrit tout au long de cette intervention.
LISTNUM 1 \l 12995 Les administrateurs de TVA, comme les administrateurs de Quebecor Média, sont conscients de ces réalités et agissent en conséquence. Donc, ça serait, aujourd'hui, beaucoup trop hasardeux parce que, comme le disait Pierre, il y a trop de variables, il y a trop d'hypothèses qui doivent être prises en considération pour déterminer quel va être, si je peux, le résultat des courses en cette matière.
LISTNUM 1 \l 12996 LE PRÉSIDENT : Votre homologue, monsieur Asper, disait que, à la tête d'un holding, il était comme un espèce de banquier qui allouait des ressources à différentes composantes et que, effectivement, si une composante est non productive, bien, il va aller dans un autre secteur.
LISTNUM 1 \l 12997 Je présume que, comme Président de Quebecor inc., vous vous retrouvez dans une situation analogue et que vous recherchez, donc, si vous voulez continuer à investir et à développer le Groupe TVA. Vous vous attendez à un retour sous forme d'une marge bénéficiaire qui soit suffisamment intéressante.
LISTNUM 1 \l 12998 Or, le Président de Quebecor inc. et les conseils d'administration de Quebecor inc., ils s'attendent à quoi de Groupe TVA?
LISTNUM 1 \l 12999 M. PÉLADEAU : Nos administrateurs, Monsieur le Président, que ce soit ceux de Quebecor, ceux de Quebecor Média, ceux de Quebecor World, ceux de TVA, sont attentifs dans l'environnement dans lequel ils évoluent. Ils sont également réalistes et donc, en conséquence, vont prendre les décisions appropriées face aux défis que chacune de ces entreprises, chacune de ces activités font face.
LISTNUM 1 \l 13000 On ne peut pas déterminer un point, c'est tout, une marge d'exploitation, un rendement sur équité, un rendement sur investissement.
LISTNUM 1 \l 13001 Je pense que ce que retient, avant tout, l'ensemble des administrateurs de l'ensemble des composantes de Quebecor est de s'assurer qu'ils vont poursuivre la mission qui est la leur, de faire en sorte que les actionnaires sont correctement protégés et qu'ils évoluent dans un avenir serein et en croissance.
LISTNUM 1 \l 13002 LE PRÉSIDENT : Madame la conseillère juridique.
LISTNUM 1 \l 13003 Me LAGACÉ : Merci.
LISTNUM 1 \l 13004 Alors, je vais revenir sur votre proposition quant à un tarif d'abonnement.
LISTNUM 1 \l 13005 Alors, je comprends que votre proposition, c'est, d'abord, un tarif qui serait négocié, peu importe que le service soit sur le service de base ou le volet facultatif.
LISTNUM 1 \l 13006 Est‑ce qu'il est possible, étant donné que votre proposition, c'est d'avoir un taux négocié, d'avoir à la fois ce taux négocié‑là, tout en conservant le cadre réglementaire qui existe pour le tarif qui est chargé pour la réception du service de base aux abonnés?
LISTNUM 1 \l 13007 M. TRÉPANIER : Je ne suis pas certain d'avoir entièrement saisi votre question, mais je vais répondre que la réglementation actuelle permet ou n'interdit pas expressément une station de télévision de frapper à la porte d'un distributeur et de lui demander une considération financière pour son signal, son service, ses contenus, et là, il y a peut‑être l'article 17 du Règlement sur la priorité de distribution, où automatiquement, il y a une obligation de distribution.
LISTNUM 1 \l 13008 On pourrait se retrouver dans une situation où, à ce moment‑là, un distributeur ferait une demande au Conseil d'être exempté de l'article 17, par condition de licence, comme c'est déjà prévu dans le Règlement, de l'obligation de distribuer une station, mais s'engage à la distribuer parce qu'il y a eu une entente.
LISTNUM 1 \l 13009 Alors, je pense que la réglementation actuelle permet déjà de mettre en oeuvre ce que nous vous proposons.
LISTNUM 1 \l 13010 Me LAGACÉ : Tout simplement pour ma compréhension, c'est plus au niveau de... Vous avez parlé que le Conseil devrait se fier aux forces du marché pour ce qui est du tarif d'abonnement.
LISTNUM 1 \l 13011 J'aimerais savoir : Est‑ce que ça l'a une implication aussi, que le Conseil devrait examiner... s'en remettre plus aux forces du marché pour ce qui est du tarif de base, ou si c'est possible qu'il y ait une flexibilité pour le partage de la redevance ou des frais entre, d'une part, la station de télévision et l'entreprise de télédistribution, ou si ça aura, nécessairement, un impact sur la réglementation du prix de base pour la réception du service de base par l'abonné?
LISTNUM 1 \l 13012 M. TRÉPANIER : Non, je serais d'avis que ça n'aura pas d'impact sur la réglementation du service de base du distributeur, d'une part, parce que la grande majorité des licences de distribution sont déréglementées au niveau du tarif maximal, et d'autre part, pour ce qui est des réseaux, dans le cadre de Vidéotron, il en reste deux qui n'ont pas été déréglementés de cette façon‑là, puisque l'intention ferme, c'est qu'il y ait un repartage entre les services de programmation et un impact minimal ou nul sur la facture au consommateur.
LISTNUM 1 \l 13013 LE PRÉSIDENT : Alors, Monsieur Péladeau, Monsieur Dion, Monsieur Trépanier, Monsieur Lavoie, merci beaucoup.
LISTNUM 1 \l 13014 Nous prendrons une pause de 15 minutes. We will recess for 15 minutes. We will be back at 11:15 with the next intervenor. Thank you.
‑‑‑ Recessed at 1100 / Suspension à 1100
‑‑‑ Upon resuming at 1116 / Reprise à 1116
LISTNUM 1 \l 13015 THE CHAIRPERSON: À l'ordre, s'il vous plaît. Order, please.
LISTNUM 1 \l 13016 Madame la Secrétaire ?
LISTNUM 1 \l 13017 THE SECRETARY : Merci, Monsieur le Président.
LISTNUM 1 \l 13018 Before we proceed to the next presentation, I would just like to note for the record that we will be filing on the record a report, a research report, entitled Cable Satellite and Television Service Subscribers Assessments of Fee for Carriage, dated November 2006.
LISTNUM 1 \l 13019 This is a report that was commissioned by Rogers Communication, Bell Canada, Telus, SaskTel, MTS Allstream and the Canadian Cable Systems Alliance.
LISTNUM 1 \l 13020 The copies of this research report will be available in the examination room.
LISTNUM 1 \l 13021 We will now proceed with the next participant, which is OMNI Television and Channel M. Mr. Alain Strati will be introducing his colleagues, after which time you will have 15 minutes for your presentation.
LISTNUM 1 \l 13022 Mr. Strati.
PRÉSENTATION / PRESENTATION
LISTNUM 1 \l 13023 M. STRATI: Bonjour, Monsieur le Président, membres et employés du Conseil.
LISTNUM 1 \l 13024 Mon nom est Alain Strati, et je suis vice‑président des Affaires corporatives et réglementaires à Rogers Media.
LISTNUM 1 \l 13025 Il me fait un grand plaisir d'introduire la présentation d'OMNI Television et Channel M.
LISTNUM 1 \l 13026 Before I do though, I feel I must first pass on warm regards from OMNI Vice President Madeline Ziniak. As you may already know, her mother is ill in Toronto and she cannot be here with us.
As you can imagine, she would have relished the opportunity to discuss these issues. They are near and dear to her.
Hopefully we will be able to express and communicate her intensity and commitment to ethnic broadcasting.
LISTNUM 1 \l 13027 Now, to our panel.
LISTNUM 1 \l 13028 With me today, on my left, from channel m, are: Art Reitmayer, President and CEO; and Peter Gillespie, Vice‑President, Operations and Engineering.
LISTNUM 1 \l 13029 From Rogers Media Television: Leslie Sole, CEO, and Malcolm Dunlop, Vice President, Programming and Marketing.
LISTNUM 1 \l 13030 The Commission is undertaking a review of its television policy at a critical juncture in the development of our industry.
LISTNUM 1 \l 13031 As over‑the‑air broadcasters, the issues being examined in this proceeding will have a significant impact on our ability to contribute to the production and delivery of Canadian ethnic programming.
LISTNUM 1 \l 13032 That is why we believe it was important for OMNI and channel m to appear together, to highlight our mutual concerns, and to discuss our contributions to the Canadian broadcasting system.
LISTNUM 1 \l 13033 Ethnic broadcasters play a vital role. We provide high‑quality Canadian programming, produced in a wide variety of different languages.
LISTNUM 1 \l 13034 We have established ourselves as a local voice for ethnic communities, facilitating their active participation, involvement and integration into Canadian society.
LISTNUM 1 \l 13035 While we continue to provide a vehicle for language retention and cultural expression, we have also developed as an important source for cross‑cultural dialogue and understanding.
LISTNUM 1 \l 13036 Our service mandate is evolving, and we are already working to fulfill the increased expectations and demands of our viewers.
LISTNUM 1 \l 13037 In our presentation today, we will focus on four specific issues:
LISTNUM 1 \l 13038 1) Fee for carriage. Should the Commission consider the application of a subscription fee, we believe it must apply equally to all over‑the‑air broadcasters. We also support the notion of horizontal equity.
LISTNUM 1 \l 13039 We believe that any fee should be set as a flat rate, equally accessible and distributed to all broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13040 2) Condition of licence restrictions. In this proceeding, the Commission has the opportunity to review the continued relevance of a number of conditions and policies applicable to over‑the‑air broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13041 For our stations, we believe there are two conditions which are now unnecessary and outdated.
LISTNUM 1 \l 13042 The Commission should eliminate, or substantially reduce, scheduling restrictions during the 8 to 10 p.m. peak period.
LISTNUM 1 \l 13043 The Commission should also eliminate, or substantially reduce, service restrictions for programming targeting any particular ethnic group, or produced in any particular language.
LISTNUM 1 \l 13044 3) DTH carriage. We are often the only broadcaster not carried in our own local market.
LISTNUM 1 \l 13045 While we recognize that the Broadcasting Distribution Regulations have very limited carriage requirements for DTH BDUs, we believe that, at the very least, they must be required to carry all of the local stations in a given market.
LISTNUM 1 \l 13046 4) HD over‑the‑air transmission is an important equity for all Canadian audiences, including multilingual multicultural Canadians.
LISTNUM 1 \l 13047 In fact, much of our program acquisition and production will be available on an evolutionary basis and our viewers will have the same expectations as all other over‑the‑air.
LISTNUM 1 \l 13048 We will now address these issues in more detail.
LISTNUM 1 \l 13049 In their presentations, broadcasters have already outlined many of the challenges facing the Canadian television industry.
LISTNUM 1 \l 13050 They have emphasized that rapidly increasing programming choice, consumer technologies and new media options have significantly fragmented their television audiences.
LISTNUM 1 \l 13051 We too face these challenges.
LISTNUM 1 \l 13052 Our revenue sources are also at risk. Almost all of the popular non‑ethnic programs we offer are repeats of comedies or dramas.
LISTNUM 1 \l 13053 Many of these same programs are now available from an increasing number of different platforms, from other stations and specialty services to video stores to downloadable content websites.
LISTNUM 1 \l 13054 As stand‑alone broadcasters, our ability to monetize distant signal viewing is limited. At the same time, we are impacted by time‑shifted distant signals in our own markets.
LISTNUM 1 \l 13055 We understand the frustration expressed by many small market broadcasters. We are also among the local stations not carried by DTH DBUs, and we operate in the largest of urban markets.
LISTNUM 1 \l 13056 With ethnic specialty services able to provide local programming and sell local advertising and competitive foreign ethnic services available for distribution in Canada, the ethnic television industry is very competitive.
LISTNUM 1 \l 13057 In addition, given our mandate, even the following tools and incentives available to other broadcasters are not available to us. For example:
LISTNUM 1 \l 13058 The production costs for all of our Canadian ethnic programs are directly funded by our stations. We do not have access to production funding sources like the CTF.
LISTNUM 1 \l 13059 Extra advertising minutes or Canadian content credits for the production of television dramas are not realistically available to us.
LISTNUM 1 \l 13060 We even face significant hurdles in terms of audience measurement, as current practices essentially preclude the proper assessment of third‑language television viewers.
LISTNUM 1 \l 13061 In facing these challenges, we have identified issues which we believe the Commission should examine within the context of this television review.
LISTNUM 1 \l 13062 Art ?
LISTNUM 1 \l 13063 MR. REITMAYER: Thank you, Alain.
LISTNUM 1 \l 13064 In our joint submission, we did not specifically address the issue of fee for carriage. Channel m and OMNI have different views on fee for carriage.
LISTNUM 1 \l 13065 Channel m, in its separate filing, supports the implementation of a fee for carriage regime for many of the same reasons outlined in previous submissions.
LISTNUM 1 \l 13066 However, we both agree that, if a fee for carriage system is implemented, the ethnic over‑the‑air broadcasters should be full participants. No broadcaster should be left out.
LISTNUM 1 \l 13067 Some broadcasters who have themselves advocated a fee for carriage go so far as to state that ethnic over‑the‑air broadcasters should be excluded, or imply that our case should be treated separately, at some later date.
LISTNUM 1 \l 13068 We categorically disagree.
LISTNUM 1 \l 13069 We are also local broadcasters, and continue to make strong contributions to the production of Canadian programming.
LISTNUM 1 \l 13070 In fact, given our local focus, we provide more local programming than any other station in our respective markets.
LISTNUM 1 \l 13071 Should the Commission consider a fee for carriage regime, we believe that it must provide for an equal and flat fee, so that all broadcasters have an equal opportunity to use this source of funding, and address the objectives they may have identified.
LISTNUM 1 \l 13072 In this review, we believe the Commission should examine all historical conditions of licence, and determine whether they continue to have relevance in today's marketplace, or whether they are unnecessary and outdated vestiges of the past in the context of a new television policy.
LISTNUM 1 \l 13073 By condition of licence, the peak viewing period of 8 to 10 p.m. on our respective stations must focus on the broadcast of ethnic programming.
LISTNUM 1 \l 13074 Initially imposed to limit our ability to compete for the acquisition of U.S. simulcasts, peak period hours are now largely reserved for our local news and public affairs programs.
LISTNUM 1 \l 13075 While scheduling restrictions may have been appropriate some time ago, they are unnecessary in today's environment.
LISTNUM 1 \l 13076 The Canadian television industry is now comprised of large, multi‑station networks, with affiliates in markets across Canada. The buying power of our competitors is vastly greater than our own.
LISTNUM 1 \l 13077 From our viewers' point of view, scheduling a newscast at 8 p.m. also has the potential to conflict with a multitude of different programming options.
LISTNUM 1 \l 13078 Scheduling our newscasts in off‑peak periods may very well better serve their preferences, and their television viewing habits.
LISTNUM 1 \l 13079 That is why we urge the Commission to eliminate, or at least substantially reduce, these kinds of scheduling restrictions.
LISTNUM 1 \l 13080 By condition of licence, the Commission has also set a cap on the maximum amount of Chinese and South Asian programming on both of OMNI.2 and channel m.
LISTNUM 1 \l 13081 These restrictions I have just summarized were initially established to protect Fairchild, Talent vision and Asian Television Network, existing Canadian analog ethnic specialty services.
LISTNUM 1 \l 13082 However, these services have now matures to the point where they are quite profitable. We believe protection is no longer required.
LISTNUM 1 \l 13083 In this regard, we would ask you to note that:
LISTNUM 1 \l 13084 With no limitations or restrictions, Canadian ethnic specialty services can adopt a targeted programming and advertising strategy.
LISTNUM 1 \l 13085 They can also sell as much as 50 per cent of their inventory to local advertisers. Fairchild even has the ability to carry local programming.
LISTNUM 1 \l 13086 Recent buy‑through or must offer requirements will ensure that other popular ethnic services, be they Canadian or foreign, will help to further drive the subscription levels and revenues of Canadian analog ethnic services.
LISTNUM 1 \l 13087 The Commission has now licensed a large number and wide variety of foreign ethnic services. This has to mean that the Commission does not consider these foreign services to be a threat to licensed Canadian services.
LISTNUM 1 \l 13088 In light of that we find it discomforting that these foreign services are not a threat but through the continuation of restrictive conditions of licence local ethnic over‑the‑air broadcasters somehow are considered a continuing threat.
LISTNUM 1 \l 13089 Scheduling and service restrictions limit our ability to schedule the best possible programs for our viewers.
LISTNUM 1 \l 13090 The restrictions unduly hamper our ability to most effectively compete for the resources we need to provide our audiences with high‑quality Canadian ethnic programming.
LISTNUM 1 \l 13091 Simply stated, we believe over‑the‑air ethnic broadcasters should be afforded the same degree of flexibility and opportunity as that available to every other Canadian broadcaster.
LISTNUM 1 \l 13092 We understand the public service component of our mandate, and have consistently delivered on our responsibility to serve ethnic communities large and small.
LISTNUM 1 \l 13093 The removal of scheduling restrictions or caps on services to larger groups would in no way impact our commitment to broad service. That commitment is already assured, through our programming approach and our service record.
LISTNUM 1 \l 13094 This includes devoting more than 60 per cent of our schedules to ethnic programming with more than 50 per cent in a third language.
LISTNUM 1 \l 13095 We schedule a minimum of 60 per cent of our programming in the broadcast day and at least 50 per cent of our evening programming as Canadian content.
LISTNUM 1 \l 13096 Seven days a week we provide in‑depth local, regional, national and international news coverage from an ethnic perspective.
LISTNUM 1 \l 13097 None of this will change if our suggestions and proposals are adopted.
LISTNUM 1 \l 13098 Although DTH BDUs carry a significant number of Canadian television signals, they do not consistently carry local ethnic stations.
LISTNUM 1 \l 13099 In the case of Star Choice, channel m is not available at all. With respect to ExpressVu, channel m is limited to Nimiq 2, and thus to a much smaller subset of the total ExpressVu subscriber base.
LISTNUM 1 \l 13100 Of greater concern, all of the other broadcasters in our market are available from both DTH and BDUs.
LISTNUM 1 \l 13101 Local ethnic stations are, thus, the only stations not available in their own market. That puts us at a significant competitive advantage. While other broadcasters have access to all BDU households in a local market, our distribution is unduly restricted.
LISTNUM 1 \l 13102 We recognize that the broadcasting distribution regulations do not oblige DTH/BDUs to carry all local ethnic stations. However, should a DTH/BDU decide to carry a television station from any given market, then we believe that the BDU should at least be obliged to carry all of the other television stations in that market, without exception.
LISTNUM 1 \l 13103 This is an important point of equality, and one that should be addressed by the Commission.
LISTNUM 1 \l 13104 MR. STRATI: With respect to the conversion to high definition transmission, we do not advocate the elimination of over‑the‑air broadcasting, but rather propose a model that lessens the financial burden on all broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13105 The model we ask you to consider is one where the broadcaster, during the transition period, would be required to broadcast only one signal in either analog or digital HD.
LISTNUM 1 \l 13106 When the broadcaster decides to convert, they would upgrade their existing facility and transmission capacity to HD all at once, and not be required to also maintain a legacy analog path.
LISTNUM 1 \l 13107 This does not mean that we would be abandoning our analog customers. Solutions to ensure ongoing service for analog customers can be achieved either by having the broadcaster supply the BDU with an analog signal by other means, or by having the BDU take HD signals and down‑convert them to their analog tiers.
LISTNUM 1 \l 13108 Once the HD transmission links are in place, stations could alter their internal equipment to be converted through their natural capital replacement cycles. Such an approach provides the optimal model for this expenditure.
LISTNUM 1 \l 13109 The reflection of our multicultural and multilingual reality is recognized as an objective of our broadcasting system. Canadian society is changing rapidly, and our cultural institutions must increasingly and progressively reflect that reality.
LISTNUM 1 \l 13110 OMNI and Channel m play an important role in the reflection and integration of Canada's ethnic communities.
LISTNUM 1 \l 13111 We appreciate the opportunity to appear and participate in this important proceeding, which will establish television policy applicable to all over‑the‑air broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13112 Through previous Commission policy, Canada has become the envy of the world in its reflection of ethnic diversity. The implementation of our suggestions and proposals will ensure that this success continues. We look forward to discussing them with you.
LISTNUM 1 \l 13113 THE CHAIRPERSON: Thank you very much, Mr. Strati.
LISTNUM 1 \l 13114 Commissioner Cugini.
LISTNUM 1 \l 13115 COMMISSIONER CUGINI: Thank you, Mr. Chairman.
LISTNUM 1 \l 13116 Mr. Strati, Mr. Reitmayer, and your colleagues, welcome.
LISTNUM 1 \l 13117 I am sure that I speak on behalf of all of my colleagues when I ask you to please convey our best wishes to Ms Ziniak and her mother for a speedy recovery.
LISTNUM 1 \l 13118 Your oral presentation this morning answered a few of my questions, but not all of them. So I would like to go through them to start, and, in particular, your position on Fee for Carriage.
LISTNUM 1 \l 13119 You said this morning that it should be set as a flat rate, equally accessible, and distributed to all broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13120 Could you please elaborate on what you mean by a flat rate?
LISTNUM 1 \l 13121 MR. STRATI: Sure, I would be glad to.
LISTNUM 1 \l 13122 Our position would be that, should the Commission establish a rate ‑‑ and I know there were rates that were discussed yesterday ‑‑ the rate would be a rate that would be applicable to all over‑the‑air broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13123 For example, in some of the submissions, in some of the comments, there has been some discussion as to whether or not ethnic broadcasters, or other broadcasters, should be considered for a subscription fee or a Fee for Carriage.
LISTNUM 1 \l 13124 If we are talking about the establishment of a subscription fee, and if the Commission sees it as a valid policy objective, our position would be that it should be treated equally and equitably, so that ethnic broadcasters have the opportunity, also, to fulfil some of the programming objectives and initiatives that have been discussed by other broadcasters but are particular to our field.
LISTNUM 1 \l 13125 COMMISSIONER CUGINI: Other participants in these proceedings have suggested that this should be an item that is to be discussed, evaluated, assessed at time of licence renewal.
LISTNUM 1 \l 13126 Do you agree with that position?
LISTNUM 1 \l 13127 MR. STRATI: We do. It would be a good opportunity for us, much like the other broadcasters, to discuss going forward.
LISTNUM 1 \l 13128 On the issue of Fee for Carriage itself, we have a particular sort of perspective that is unique perhaps to ethnic broadcasters. We go into ethnic communities and talk about the model for Canadian television.
LISTNUM 1 \l 13129 We are a little bit different. I know people have talked about their perceptions of over‑the‑air broadcasters and whether or not they receive fees currently from BDUs.
LISTNUM 1 \l 13130 Usually, in discussions with ethnic communities and organizations and leaders, their perception is actually that we already do, as an ethnic broadcaster, receive some kind of fee, some kind of government subsidy, or some kind of financial support, if you will, to be able to deliver this kind of programming on an over‑the‑air, free basis.
LISTNUM 1 \l 13131 We then discuss that issue with them and say: It really is the Canadian television model. It is the same model that is applicable to CTV and to Global, which allows us and provides the resources to fund our Canadian ethnic programming.
LISTNUM 1 \l 13132 The issue of free, over‑the‑air television for us is an important issue, and one that we constantly discuss with our viewers and with ethnic communities.
LISTNUM 1 \l 13133 COMMISSIONER CUGINI: But when you say a flat fee, are you saying that it should be the same rate paid to each conventional broadcaster?
LISTNUM 1 \l 13134 MR. STRATI: That's correct.
LISTNUM 1 \l 13135 COMMISSIONER CUGINI: Regardless of profitability, for example?
LISTNUM 1 \l 13136 MR. STRATI: It depends on where the objectives for the Fee for Carriage are.
LISTNUM 1 \l 13137 Certainly, economic viability could be one objective, as well as Canadian content or Canadian programming initiatives.
LISTNUM 1 \l 13138 Certainly, from our position, we have outlined some of the challenges that our industry is facing, and perhaps Leslie would like to comment a bit further on Fee for Carriage.
LISTNUM 1 \l 13139 Certainly, we are facing very significant challenges.
LISTNUM 1 \l 13140 If we talk about programming, first‑run simulcasts, if we talk about PDRs ‑‑ all of these kinds of issues ‑‑ the resources we have at our disposal to generate the revenue we need to produce Canadian ethnic programming are actually more at risk and more challenged than first‑run simulcasts.
LISTNUM 1 \l 13141 MR. SOLE: I would just add, Alain, that one of the things that occurred to us, and why we initially disagreed, and still do to a certain extent, is that it is significant at this proceeding that we are talking about the end of free television.
LISTNUM 1 \l 13142 In our solicitation for support in different proceedings, we have gone to the ethnocultural communities and explained that Canada has a plethora of free television, and they are fully included, and that they could count on that.
LISTNUM 1 \l 13143 That is the primary source of why we think Fee for Carriage is an enormous issue.
LISTNUM 1 \l 13144 To answer your question, Commissioner Cugini, if there is a number or a percentage ‑‑ a number of cents per month that was decided as being appropriate as a result of this proceeding, that is what we think should be flat.
LISTNUM 1 \l 13145 Where we think the discussion about the application of those funds ‑‑ it would have to come out of a group of opinions.
LISTNUM 1 \l 13146 If you determine at the end of the day, in your opinion, that this is about financial stability, please, don't leave us behind.
LISTNUM 1 \l 13147 If it is your opinion that incremental local programming is what these fees should be used for, please, don't leave us out of that equation.
LISTNUM 1 \l 13148 And if it is about priority programming and documentaries, we certainly would love to be able to top up our $30 million to $40 million that we are spending now.
LISTNUM 1 \l 13149 Yes, we agree that it should be executed or discussed at licence renewal, but we think that the ground rules should identify every over‑the‑air broadcaster of having a legitimate and equitable amount of subsidy, if that is the decision you make.
LISTNUM 1 \l 13150 COMMISSIONER CUGINI: Since you are the first to propose a flat fee, it begs the question: Do you have a rate in mind?
LISTNUM 1 \l 13151 MR. SOLE: Somewhere between 10 and 50 cents.
LISTNUM 1 \l 13152 COMMISSIONER CUGINI: Oh, not fair.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 13153 MR. SOLE: No, in fact, of course, we don't.
LISTNUM 1 \l 13154 I think it should be zero, but I will let Art speak to that.
LISTNUM 1 \l 13155 MR. REITMAYER: There are definitely points of difference between the two parties on this issue. And whether or not it is a question of the end of free television, arguably, free television, when it is received over cable, has not been the case for a number of years.
LISTNUM 1 \l 13156 So, when you are looking at the fee for service question, I think you really have to look at the three issues. It is not just the two.
LISTNUM 1 \l 13157 With respect to the viability of organizations that have been broadcasting for a number of years and are confronted with a number of challenges at this point in their business cycle, as well as production from a Canadian perspective, there is also the issue of equity.
LISTNUM 1 \l 13158 For a number of years Canadian services have been carried on cable and have not been compensated for their signals. I think that is an important issue to be addressed at this point, as well.
LISTNUM 1 \l 13159 That is probably the point of divergence between Channel m and OMNI on that point.
LISTNUM 1 \l 13160 On the issue of fee, it really comes down to what issues are being addressed. There is a point ‑‑ and I think the parties who have appeared before us have indicated that there is a need to assure the viability ‑‑ the ongoing viability of the industry. What is that amount? What is that quantum?
LISTNUM 1 \l 13161 Yesterday, I think we heard from members of the CTV panel that they were looking at a 50:50 split of the fee between programming and technical infrastructure.
LISTNUM 1 \l 13162 Technical infrastructure, really, is going to support the ongoing viability of your business. That is really what we do. So I think that it is important to look at this as: a portion of the fee should be assigned to the ongoing and to compensate for the losses and the challenges that we face in this very important industry for Canadian citizens.
LISTNUM 1 \l 13163 If the fee is set at a sufficient level, then there should be some moneys that go towards Canadian production, whether it is drama ‑‑ depending on the organization that is receiving the fee. In our case, you could get into drama or perhaps documentaries at a more significant level. Those would be things that we could discuss at a licence hearing, but it really comes down to the quantum of the fee.
LISTNUM 1 \l 13164 If the fee is set at 10 cents, you are really dealing specifically with issues, I believe, at that point, that would be ongoing viability and assisting broadcasters that are facing numerous challenges at this point. The higher the fee, there is potential to do other things.
LISTNUM 1 \l 13165 COMMISSIONER CUGINI: What is your position on maintaining the mandatory carriage obligations if a Fee for Carriage is implemented?
LISTNUM 1 \l 13166 MR. SOLE: Those requirements and those obligations would stay.
LISTNUM 1 \l 13167 COMMISSIONER CUGINI: Including all of the definitions of what would constitute a local, regional and extra‑regional station?
LISTNUM 1 \l 13168 I'm sorry; that has more to do with the distribution of the service. However, it does go to the market and where the service would be available, and who would be willing to pay for it.
LISTNUM 1 \l 13169 Would you maintain all of those definitions, as well?
LISTNUM 1 \l 13170 MR. REITMAYER: Yes.
LISTNUM 1 \l 13171 MR. SOLE: Again, it is a complicated question seeking some sort of simplicity.
LISTNUM 1 \l 13172 If you were carried in a household under certain obligations, and you were then granted a fee, there would have to be a discussion on what those obligations might be in light of the fee.
LISTNUM 1 \l 13173 We don't have a deep or pondered position on it, but if I could be ‑‑
LISTNUM 1 \l 13174 I didn't mean to be flippant when I said zero. What we thought about was that many opinions in this proceeding have to do with the so‑called imbalance, and there are other parties not in the room, meaning other subscription‑based services in our country, and part of us feels that if this is going to be discussed, if the Canadian consumer is going to be asked to reconfigure the way they support Canadian television, the specialty channels, the digital networks, of which we have ownership in both, then they should be looked at at the same time.
LISTNUM 1 \l 13175 There is a major principle that concerns us. This could set a precedent that, if any over‑the‑air broadcaster found themselves in fiscal stress, they could begin to use this mechanism as a way to Chapter 11 their business.
LISTNUM 1 \l 13176 If you take it in the historical sense, there are parties not here today that have sold their channels and gone out of business, and this 25, 30, 50, wasn't available to save them.
LISTNUM 1 \l 13177 I think it will really change a lot more than is being contemplated.
LISTNUM 1 \l 13178 It could become a mechanism to ask the Regulator, if you are in competitive trouble, for a supplement. If that supplement is a flat fee, and it is an established number, then I guess it is more palatable, if it has to be there at all.
LISTNUM 1 \l 13179 COMMISSIONER CUGINI: You heard Quebecor this morning saying that this should be a negotiated rate.
LISTNUM 1 \l 13180 Is it your position, therefore, that the Commission should not mandate what that wholesale rate should be?
LISTNUM 1 \l 13181 MR. SOLE: On the contrary. I think that if there is a sliding ‑‑ if the biggest audiences get the biggest supplement we're going to perpetuate whatever that hierarchy is. Number 1 will stay number 1 forever and the temptation to buy programming that generates negotiable audiences with BDU's.
LISTNUM 1 \l 13182 We could create an enormous amount of bickering and negotiation on resolution mechanisms that I just think would take us back to the 80's. And it's discouraging.
LISTNUM 1 \l 13183 COMMISSIONER CUGINI: And do you see this is a pass‑through charge to subscribers?
LISTNUM 1 \l 13184 MR. SOLE: I think the subscribers should be made aware of what they're paying for.
LISTNUM 1 \l 13185 COMMISSIONER CUGINI: Thereby increasing their cable bills ‑‑ their BDU bills.
LISTNUM 1 \l 13186 MR. SOLE: Yes, I suppose that would be the exact effect.
LISTNUM 1 \l 13187 COMMISSIONER CUGINI: Thank you.
LISTNUM 1 \l 13188 Advertising ‑‑ what is your position on the 12 minute limit?
LISTNUM 1 \l 13189 MR. STRATI: Our position is a flexible approach to all advertising, whether we're talking about the 12 minutes, other issues, just product placement and targeted advertising.
LISTNUM 1 \l 13190 Certainly you've heard Quebecor talk this morning about the PVR and sort of the impact on advertising and sort of what is happening in the ‑‑ see change in terms of is there really ‑‑ is the viewer determining how and why and in what way they are sort of accessing advertising.
LISTNUM 1 \l 13191 So it's becoming a more fluid sort of discussion where broadcasters need the flexibility to be able to seek out and work through different initiatives and different ways of reaching their audiences with their advertising.
LISTNUM 1 \l 13192 That's one of the reasons why we're talking about the removal of the 8 to 10 peek period because that's a significant restriction for us in terms of our ability to maximize our programming and maximize our advertising revenue.
LISTNUM 1 \l 13193 In terms of the 12 minutes, you know, Leslie and Art might, or Art might want to talk about, you know, the 12 minutes itself in terms of the impact of the additional inventory. That is something that would be difficult for us as ethnic broadcasters. And that's just because of the nature of the programming we have and the advertising we generate from those programs.
LISTNUM 1 \l 13194 So, for example, there's a discussion about the drama credits and the drama minutes that were sort of additional minutes of advertising available to Canadian broadcasters. Those are for sort of significant, sort of major advertising generating programs.
LISTNUM 1 \l 13195 So when we talk about inventory being made available, it does have an impact on us in terms of more inventory being available and more difficult for us to sell our advertising.
LISTNUM 1 \l 13196 MR. REITMAYER: Just to follow on that, when you look at the question we definitely come down on the 12 minute cap remain intact, product insertions and whatnot should be excluded. Promotion of U.S. programming should be excluded.
LISTNUM 1 \l 13197 But the 12 minute cap we believe is appropriate at this time and to remove it would likely impose greater jeopardy on a number of services.
LISTNUM 1 \l 13198 When you look at what's happening in the industry at this juncture in fact we have advertisers exploring other opportunities and positioning their monies against other mediums. So, in fact, we have lower demand, one could argue, against the current inventory.
LISTNUM 1 \l 13199 To increase that inventory can only lead to one conclusion and that would be that rates would either go down and some of the other services at that point would be cast into greater difficulty.
LISTNUM 1 \l 13200 It would be the same analogy as if you're manufacturing computers in the market and they're not being sold and you decide to produce even more. Well, ultimately at the end of the day you're going to have to sell them even cheaper to get them pushed back into the market.
LISTNUM 1 \l 13201 So I don't think at this time it's really the right approach to take to solve the situation and the challenges that we're faced with today.
LISTNUM 1 \l 13202 MR. SOLE: I would just add that there is evidence, I don't think it's been aggregated yet, but we have introduced I'll say 100 or more stations in the last number of years. And that created a great deal of inventory. That inventory was on low yield audiences and the numbers are there.
LISTNUM 1 \l 13203 The suggestion that a wide open advertising market may help the balance should be part of the dialogue that takes place in our industry.
LISTNUM 1 \l 13204 But our biggest fear, both Art and mine, is that this comodotizes itself to the point with our limited ability to attract large audiences that any freedom in the number 1 show could severely hurt the number 30 show, if that makes sense, in the terms of what a unit would be worth. When you add more units of advertising to the number 1 show it starts to extrapolate.
LISTNUM 1 \l 13205 And when I said the other parties aren't at the table, part of this so‑called imbalance has to do with the full slate of advertising and the number of advertising opportunities that are available on what we refer to as specialty channels.
LISTNUM 1 \l 13206 COMMISSIONER CUGINI: Does product placement play a large role in the programming that is produced by you or for you currently?
LISTNUM 1 \l 13207 MR. SOLE: I think product placement is a cultural phenomenon that will come and go. I don't ‑‑ I have no resistance to it. I'll give you a brief story.
LISTNUM 1 \l 13208 If you look at the body of a Formula 1 race car driver, you have to wonder how effective your advertising is and, you know, that's product placement.
LISTNUM 1 \l 13209 To regulate product placement in a meaningful way would mean wiping out the boards at Maple Leaf Gardens, left field at a Blue Jay game.
LISTNUM 1 \l 13210 I think it's a reasonable place for television and specialty channels to go to try and integrate products for their clients. I think it does help in the zipping and zapping and assuring the advertiser that they have some presence in the show.
LISTNUM 1 \l 13211 So I don't think it's ‑‑ I don't think it should count as advertising provided it's sensibly in the context of the script or the actual program.
LISTNUM 1 \l 13212 We can't stop Survivor from giving away cameras. If you extend the no product placement to its furthest reaches you end up having to edit international programming.
LISTNUM 1 \l 13213 COMMISSIONER CUGINI: Okay. Thank you.
LISTNUM 1 \l 13214 DTH carriage ‑‑ we'll move on to that issue at the moment. Now it's my understanding that OMNI 1 and 2 and carried by both Star Choice and ExpressVu?
LISTNUM 1 \l 13215 MR. SOLE: That's correct.
LISTNUM 1 \l 13216 COMMISSIONER CUGINI: But not OMNI 10 and 11?
LISTNUM 1 \l 13217 MR. SOLE: That's right.
LISTNUM 1 \l 13218 COMMISSIONER CUGINI: And Channel m, could you just repeat, sorry, what your carriage status is on...?
LISTNUM 1 \l 13219 MR. SOLE: ExpressVu and Nimiq 2 and Star Choice, no carriage at all.
LISTNUM 1 \l 13220 COMMISSIONER CUGINI: No carriage at all.
LISTNUM 1 \l 13221 MR. SOLE: No.
LISTNUM 1 \l 13222 COMMISSIONER CUGINI: And OMNI 10 and 11 are carried as distant signals in the Toronto market; that's correct?
LISTNUM 1 \l 13223 MR. REITMAYER: That's correct as well.
LISTNUM 1 \l 13224 COMMISSIONER CUGINI: Are you able to monetize at all the fact that those 2 services are carried as distant signals in Toronto?
LISTNUM 1 \l 13225 MR. STRATI: No. I mean monetizing issues are very difficult for us in terms of different stations we have but I'll ask Malcolm to provide you with more information on advertising.
LISTNUM 1 \l 13226 MR. DUNLOP: And we sell only the local market. So with OMNI 10 and OMNI 11 we sell only in Vancouver and Winnipeg respectively. So we do not monetize distant signal at all.
LISTNUM 1 \l 13227 COMMISSIONER CUGINI: And what in your opinion are the advantages of OMNI 10 and 11 and Channel m to be carried under your scenario where you say that they must be required to carry all of the local stations in a given market. What are the advantages that would occur to your 2 organizations if we were to say, "Yes"?
LISTNUM 1 \l 13228 MR. STRATI: Well I think it's a ‑‑ I mean it was discussed in our presentation, it's about a competitive disadvantage situation. If you have ‑‑ many people talk about carriage issues for their stations. You know, we are disadvantaged in terms of we are often the local station that's not carried in our own local market.
LISTNUM 1 \l 13229 So, you'll have the situation where it's, I know small market broadcasters are dealing with it but in our situation we're in the
largest television markets. But it's really all of the stations in our market are being carried except ours.
LISTNUM 1 \l 13230 So we are the only ones who actually sort of face the fact that we have the decreased eyeballs to our programs. You know it's an issue that's certainly impacting Channel m in Vancouver. I can ask Art to talk some more about it.
LISTNUM 1 \l 13231 MR. REITMAYER: Again, it really comes down to an issue of equity. When you look at the market and you see the different carriage alternatives that exist in the marketplace, we are a local service provider and we should be carried on local BDU's.
LISTNUM 1 \l 13232 Those DTH services are distributors in that market. And our services are not available to viewers that elect to receive the signal via DTH. It really comes down to a question of equity and service to the viewers in our market. We're not concerned with the Ontario market.
LISTNUM 1 \l 13233 With respect to Channel m through DTH, we're looking at what's happening in the local market, local service for our viewers that elect to not receive the signal via cable.
LISTNUM 1 \l 13234 COMMISSIONER CUGINI: Thank you.
LISTNUM 1 \l 13235 MR. SOLE: And I would only add that if you were a DTH subscriber in the province of Manitoba and you were under the impression that you were getting all the Winnipeg signals, you would not be. And the elimination of signals is arbitrary and that's to Art's point. It's not ‑‑ in the case of not being carried in your home market, it's definitely, there's an economic impact.
LISTNUM 1 \l 13236 But in the case of arbitrarily being omitted when everyone else from your home market is being distributed, I ‑‑ it's just ‑‑ you know, it's unfair. That's all I can ‑‑ that's all how I would characterize it.
LISTNUM 1 \l 13237 COMMISSIONER CUGINI: And what have been the difficulties in negotiating carriage?
LISTNUM 1 \l 13238 MR. REITMAYER: Oh, I can jump in on that one. There is no negotiation. I mean it's very simple. We've been denied access.
LISTNUM 1 \l 13239 And in the case of ExpressVu it was Nimiq 2 and that was all that was available. So there really isn't a lot of negotiation on the point.
LISTNUM 1 \l 13240 COMMISSIONER CUGINI: Your condition of license restrictions ‑‑ I hear you. But my question is: Why do you feel that this is the appropriate forum in which to raise these issues when, as you have characterized them, they are conditions of license? So why not at license renewal time or why not as an application for an amendment to your conditions?
LISTNUM 1 \l 13241 MR. STRATI: Well this is an issue we talked about when we first sort of got together and talked about the opportunity for us to submit a presentation to the CRTC as part of this hearing.
LISTNUM 1 \l 13242 We did obviously recognize and see the recent proceeding where Global CH Montreal applied for this kind of condition of license changes and were denied.
LISTNUM 1 \l 13243 However, we then started looking a bit more in terms of some of the submissions that were made as the prior proceeding from the order in council. We saw some of the issues that were being talked about in the TV policy and even in the notice itself.
LISTNUM 1 \l 13244 And many of these issues do impact and do talk about conditions of license that are applicable to all broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13245 If we talk about advertising minutes it does, the regulations do set it as conditions of license which could be different than the 12 minutes. So that would be a COL for a broadcaster.
LISTNUM 1 \l 13246 If we talk about the notion of fee for carriage, the notion of any requirements that would come from that would be discussed and established as conditions of license.
LISTNUM 1 \l 13247 And many of the broadcasters have come to this hearing and in their submissions have talked about establishing some kind of policy statement or some kind of direction from the commission that would talk about and then have the conditions dealt with at the license renewal or have the conditions dealt with at a future date.
LISTNUM 1 \l 13248 Given all that context we sort of saw it, these are conditions of license which are applicable directly to us and do impact our ability to acquire, produce and distribute Canadian ethnic programming.
LISTNUM 1 \l 13249 So we felt that this was the context and this was a proper forum in which to discuss the COL's that are, pertain directly to us on a going forward basis.
LISTNUM 1 \l 13250 And much like the other broadcasters have talked about, some kind of mechanism with COL's and other policy issues we think that the COL's can be worked out at a later date but that the policy direction and the policy statement from the Commission would be important.
LISTNUM 1 \l 13251 COMMISSIONER CUGINI: And it's my understanding that the current scheduling restriction that you have in the 8 to 10 o'clock peek period was to mitigate any competitive worries that other conventional broadcasters would have.
LISTNUM 1 \l 13252 MR. STRATI: That's right. And, you know, I can certainly ask Leslie to give you a bit more context on that.
LISTNUM 1 \l 13253 MR. SOLE: He turns me into the old guy now. This goes back 20 years. It goes back to a time and place when there were only 3 U.S. networks, where there were multiple licensees in the city of Toronto, where the ability to simulcast was limited compared to what it is today.
LISTNUM 1 \l 13254 There were very few, if any, specialty channels. They were struggling, they were in their early years.
LISTNUM 1 \l 13255 And it seemed important at that time for Rogers' purchase of CFMT Channel 47, a Toronto station only, to find a middle ground with these broadcasters that would allow us to bring ethno‑cultural television back to some sort of economic health.
LISTNUM 1 \l 13256 And at the same time they wanted the assurance that we wouldn't become a competitor in those time periods.
LISTNUM 1 \l 13257 And they are all issues of scarcity. They are all issues of not enough programming. Those issues have gone away.
LISTNUM 1 \l 13258 And so one of the solutions to the imbalance is the ability to increase your audiences and therefore increase your advertising. And there's no consumer backlash on that.
LISTNUM 1 \l 13259 So what we are saying is in 2006 there is five American networks. American cable programs like Monk and the Sopranos are run on OTAs, so things have changed. One of the pathways for us to better financial stability is a simple expression of flexibility.
LISTNUM 1 \l 13260 COMMISSIONER CUGINI: Would this give you the opportunity to first run American programming that would give you more opportunity for simultaneous substitution?
LISTNUM 1 \l 13261 MR. SOLE: Yes, hypothetically yes. It still would become an economic issue and we are much smaller than the other bidders. I might suggest to you that a more obvious example would be being able to get a higher rate for a Chinese newscast at 7:30 than at 9:00. It is not that we wouldn't want the opportunity to simulcast popular foreign programming, because I think the time has come that over‑the‑air broadcasters, if they have the wherewithal, that that is just market principles.
LISTNUM 1 \l 13262 COMMISSIONER CUGINI: If we were to implement a fee for carriage, would it be your position that we maintain the simultaneous substitution obligation on BDUs?
LISTNUM 1 \l 13263 MR. REITMAYER: Yes, I am happy to speak to that one initially. Simultaneous substitution, in our mind, protects copyright issues, quite honestly, within the marketplace. When you acquire programming within that market you have acquired the rights to distribute that on a sole and exclusive basis and you pay significantly for that right. So substitution really reinforces that right, so to remove it is totally divorced from any fee for carriage discussion in our mind.
LISTNUM 1 \l 13264 COMMISSIONER CUGINI: Thank you. Now, your HD transition approach. Currently, OMNI has built parallel digital transmitters in Toronto at least, right?
LISTNUM 1 \l 13265 MR. SOLE: Do we have time?
LISTNUM 1 \l 13266 COMMISSIONER CUGINI: All the time you need.
LISTNUM 1 \l 13267 MR. SOLE: Thank you very much, Commissioner Cugini.
LISTNUM 1 \l 13268 Anyone that doesn't plan to capitalize in HD digital path does so at their own peril. There is no question that this train has left the station and I will give you the quick status of where OMNI is. Firstly of all, Malcolm and Alain and I live in a world where the shareholders hold us accountable to make sure that our capital plans are forward‑looking.
LISTNUM 1 \l 13269 So we might not be typical, but we are slightly proud, so if I could just take you through it. Over the year multicultural television was the first fully digital facility in Canada on the lakeshore and it goes back to the 1990s. We have been 16 x 9 switchable for all studios, all field production and news gathering throughout all of our operations and we have been training camera people since 1998 how to shoot 16 x 9.
LISTNUM 1 \l 13270 In fact, when we made the obligation in Hamilton to do a multicultural drama about young Canadians we produced a 75‑part series that was digital 16 x 9.
LISTNUM 1 \l 13271 There is always going to be a cost to getting audiences what they want and the recapitalization of television, public trust, licenses is the obligation of the licensee. So although it would be nice to have our capital expenditures paid for, I think that there is a natural ‑‑ and I think Art agrees ‑‑ that there is a natural amortization phase out. What we have heard in the last day and a half, 20, 11 and so on, these seem somewhat reasonable.
LISTNUM 1 \l 13272 I know other people have exceptions to it, but I will give you an example. We just finished in four languages broadcasting the World Cup of soccer in Canada in 16 x 9 HD. We are now planning fully to do all of our Vancouver and London Olympic coverage in 16 x 9 HD. We, as early as last week and the week before, were testing HD transmitters to see how that next step is going to work.
LISTNUM 1 \l 13273 I think everyone can take their own steps forward on it, but I just don't see any other way then.. Again, I will show my age, anybody that didn't go into colour television made a marketing mistake, made a business mistake. And again, I don't see a fee for carriage being responsible for capitalizing a new technology that will keep you competitive. It is the Iacocca solution and I am not sure that we support it.
LISTNUM 1 \l 13274 Art.
LISTNUM 1 \l 13275 MR. REITMAYER: Just maybe following on that. With respect to Channel m we are fortunate, in that when we first built the facility ‑‑ it is only three years old, so a lot of the facility internal is digital and switchable. In terms of High Def, cameras and whatnot, those will be acquired overtime with regular capital replacement.
LISTNUM 1 \l 13276 I think what we find is that with our transmitter that was installed three years ago, it has the ability to be converted to a digital transmitter. But if we have to replicate a dual path, being maintaining an analog transmission facility and installing a digital transmitter, we would have to replicate what we currently have, we would have to acquire an additional transmitter and an additional transmitter for Victoria.
LISTNUM 1 \l 13277 Those transmitters that are in place would certainly not have run to the end of their useful life, nor would they even be close to that at any point when there is a hard shutoff date. So what we are proposing is a logical transition, which would really allow us to provide one single stream, not have to build two pathways to a transmitter as well. Because if you put in digital transmission you also have to put in a signal path to your transmitter, so you are replicating an entire system that really is going to be shutdown, one of them is going to be shutdown in the very near future.
LISTNUM 1 \l 13278 So it is that burden on the operation that really we are trying to look at and say is there a logical way of providing analog service in the market and digital? We believe that we will, you know, we will move to digital transmission, but we would like to see the ability to transmit one or the other and the other provided by the BDU operator.
LISTNUM 1 \l 13279 COMMISSIONER CUGINI: Do you agree that there should be a mandated shutdown date of analog?
LISTNUM 1 \l 13280 MR. REITMAYER: I think within certain areas and certain markets that certainly makes sense. Obviously, when you get into outlying areas then there is a greater question and that is not really one that really we can deal with because our primary service area is the Vancouver market at this point in time.
LISTNUM 1 \l 13281 But do I believe that that would be in the best interest of viewers? Yes.
LISTNUM 1 \l 13282 COMMISSIONER CUGINI: So certain areas, how do we draw that demarcation point, major markets versus small markets..?
LISTNUM 1 \l 13283 MR. REITMAYER: I think you even get beyond small markets. In some cases having operated other services in the past, I mean, we have had transmitters in outlying areas where you had a population base that probably counted up to maybe 600 people. It is very difficult to maintain and replace a total infrastructure for that few people, so when you are looking at the digital transition and shutoff date you really have to look at those kinds of deliveries into those kinds of markets and how viable it is as an operator.
LISTNUM 1 \l 13284 MR. SOLE: There may well be a line of exception, but it would be comforting for us to see an overall policy of intent and then, for exceptions, and I don't dare use population numbers or market penetration, but there are places in this country where we don't live so close together. I think that people that have capital aspirations to upgrade their facilities in those specific areas, and it is really none of my business because we don't have those, should get some consideration.
LISTNUM 1 \l 13285 COMMISSIONER CUGINI: Just one final question and it sort of brings together the issue of distant signals and fee for carriage. Yesterday CTV took a position that a fee for carriage should be negotiated with the BDU for the carriage of a distant signal with the right to withdraw the service if a mutually beneficial agreement cannot be reached.
LISTNUM 1 \l 13286 I was wanting to get your reaction to that position.
LISTNUM 1 \l 13287 MR. STRATI: If we talk about negotiations with BDUs, you know, there is also the programming elements that we provide. Certainly we, if you talk about the availability of distant signals to other markets, you know, the programming that we are providing is not available in many other markets. So there is that sort of public service opportunity for it to provide ethnic over‑the‑air programming that is not available in other markets.
LISTNUM 1 \l 13288 However, in negotiations of BDUs is difficult to foresee sort of the opportunities that we would in terms of being able to carry the distant signals. Certain BDUs have already worked with ethnic broadcasters to carry distant signals. Rogers Cable carries CH Montreal, for example, and I believe Channel m as well, if I am correct, in Ontario.
LISTNUM 1 \l 13289 So certainly, there is that ‑‑ BDUs are already looking to expand and carry distant signals which provide those opportunities. So there is an opportunity there for us in terms of, you know, our signals being carried in other markets. But, you know, given our strong focus on our local communities, it may be certainly more limited than someone like CTV.
LISTNUM 1 \l 13290 COMMISSIONER CUGINI: So you don't think that a fee should be charged for the carriage for distant signals?
LISTNUM 1 \l 13291 MR. SOLE: Maybe that is what I don't think.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 13292 MR. SOLE: I am breaking every rule in the world here, but seeking clarity, is the question should a service be able to withhold its distribution as a distant signal in lieu of payment?
LISTNUM 1 \l 13293 COMMISSIONER CUGINI: Yes, if an agreement can't be reached with a BDU for the carriage of that distant signal for a fee.
LISTNUM 1 \l 13294 MR. SOLE: I didn't know that the BDU had the right to take it without permission currently. I honestly didn't know that, so I can't comment. It seems that a signal belongs to a licensee and a licensee has a regulated area of coverage and that something else is going to happen, that would almost be a tripartite. Are distant signals approved? Sorry, you ask the questions. I ‑‑
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 13295 MR. SOLE: You know, Commissioner Cugini, I have no informed opinion.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 13296 MR. STRAIT: There is also the issue or retransmission royalties which are paid by BDUs. In fact, those royalties are going up, which do compensate for the carriage and the increased carriage distant signals. So in some ways, and that royalty has gone up lately, so BDUs are already making significant payments for the carriage of distant signals, of course those are allocated to a vast number of different collectives, some of which include broadcasters and some of which include OMNI and Channel m.
LISTNUM 1 \l 13297 COMMISSIONER CUGINI: You know, one thing I should have learned in this process is to never say my final question, because now I do have another question. And that is, if you were here yesterday morning you heard me ask the CBC how, in your opinion, we should licence new entrants, whether or not they should be obligated to build analog transmitters or should they be obligated to directly build digital transmitters and is there a difference between licensing of a new entrant in a large market and licensing one in a smaller market?
LISTNUM 1 \l 13298 MR. SOLE: If the question is would all new licensees be required to be HD licenses, then that would be a determination that would have to be dealt with by applicants. I don't think it us unreasonable, I think it is entertainable. There is technology that would allow an HD‑only service to be provided by BDUs. I don't think it is a complicated or expensive technology. With proceedings coming up in the near future where they could be inside that seven‑year window, I think it would be case by case.
LISTNUM 1 \l 13299 I did listen to someone, a very bright person, suggest to me that they were going to apply for HD only and would only run HD and was there any spectrum beyond what had been reassigned. I think building analog facilities is not the greatest use of your capital in 2006.
LISTNUM 1 \l 13300 MR. REITMAYER: Unfortunately, for those of us coming from the west, we were snowbound at that point and very difficult to get there, so I didn't hear that question yesterday morning.
LISTNUM 1 \l 13301 But with respect to whether new licensees should be required to build analog facilities at this point, it wouldn't seem logical that that would be the best direction to go. Then the question comes down to carriage in the market over the BDUs and what type of service are you providing. Because, if you were to launch a new service at this point, strictly in a digital environment, that service would not exist I suspect very long. So what you would need is some kind of situation where you would have priority carriage on the analog basis with a transmitted digital signal, if that was the direction, to try and relieve of the requirement. And it really speaks to the same kind of path that we were speaking of earlier with respect to the migration to digital transmission.
LISTNUM 1 \l 13302 COMMISSIONER CUGINI: Mr. Strati.. Oh, go ahead. Go ahead.
LISTNUM 1 \l 13303 MR. SOLE: The opposite or the flip of that question is that many analog services were able to get on to BDUs prior to HD transmission, and there are HD channels available in Metropolitan Toronto that were there prior ‑‑ in fact, there are specialty services.
LISTNUM 1 \l 13304 I think, if it works one way, it could easily work the other way.
LISTNUM 1 \l 13305 COMMISSIONER CUGINI: Gentlemen, thank you very much. Those are my questions.
LISTNUM 1 \l 13306 THE CHAIRPERSON: Commissioner Williams.
LISTNUM 1 \l 13307 COMMISSIONER WILLIAMS: Good morning, Mr. Strati and panelists.
LISTNUM 1 \l 13308 Mr. Reitmayer and Mr. Sole, I want to ask you each this question, because you will have a slightly different view or a different answer, I would presume.
LISTNUM 1 \l 13309 If a service is distributed for free over the air, how do you expect a cable or satellite distribution company to justify any level of fee increase to its customers; and what do you expect the reaction of Canadian television subscribers would be if such a fee were imposed?
LISTNUM 1 \l 13310 MR. SOLE: I don't think the consumer would be happy about paying for something they have had all of their life, since its inception, meaning VHF and UHF transmission.
LISTNUM 1 \l 13311 I think it is part of the broadcast system.
LISTNUM 1 \l 13312 I think it is an important part in a country where people live as far apart as we do.
LISTNUM 1 \l 13313 The notion of free television is part of Canadian culture.
LISTNUM 1 \l 13314 And it would be unfortunate if free TV left the system without serious, serious consideration.
LISTNUM 1 \l 13315 If it is an economic issue ‑‑ and this is just my opinion ‑‑ I think we should look for a different answer than Fee for Carriage.
LISTNUM 1 \l 13316 MR. REITMAYER: As we spoke earlier, this is the point of divergence between the groups here. We definitely believe, obviously, in a Fee for Carriage model.
LISTNUM 1 \l 13317 Free over‑the‑air is free over‑the‑air. Free television has not existed, when distributed by a BDU, since its inception. So we need to be clear on what we are discussing here.
LISTNUM 1 \l 13318 Now the question is, again, equitable treatment with respect to the service that is being used to drive your business. For a number of years broadcasters have provided services, and they have been available free over the air, and if you elect to receive those services with an antenna, they will continue to be free over the air.
LISTNUM 1 \l 13319 Distribution companies have built businesses based on audiences driven by free over‑the‑air, if you like, services, and distributed them over their systems, and charged those viewers for that privilege.
LISTNUM 1 \l 13320 What I think broadcasters are looking for here is to be treated equitably, and to be compensated for those signals that are distributed and driving businesses of the distribution companies.
LISTNUM 1 \l 13321 I think that is really Part 1: there is no free television when you start to get into a distribution model that is different from free over‑the‑air.
LISTNUM 1 \l 13322 Will there be resistance? I think there have been a lot of documents filed in the process of this hearing, and you could probably look through them and argue on either side of that.
LISTNUM 1 \l 13323 I would suggest that if a market saw an increase of $3 to $7, due to a subscriber fee, and it was going to compensate fairly broadcasters that provide a significant service in their markets ‑‑ and we do provide a significant service. I think that if you asked any of the distribution companies that come up here, "Would you willingly drop a local market broadcaster from the distribution regime," they would not.
LISTNUM 1 \l 13324 When you look at the valuable service that we provide, and to say that we should be compensated for it, I think, at this point, it is time.
LISTNUM 1 \l 13325 I also believe that there is an argument to be made ‑‑ Leslie spoke earlier of looking at the system overall. Perhaps some of the service fees that were allocated earlier ‑‑ and I know that I am probably going to make a lot of enemies at this point in the room, but perhaps some of the subscriber fees that were assigned earlier need to be revisited.
LISTNUM 1 \l 13326 Is it reasonable that some of the services that are out there are achieving 78 cents to $1 per sub?
LISTNUM 1 \l 13327 I think you really need to look at it in its entirety, but I think of it in terms of equitable treatment of services. I think, also, when looking at the challenges that broadcasters face at this time, that it is time to bring back the equity that was supposed to be put in place a number of years ago.
LISTNUM 1 \l 13328 COMMISSIONER WILLIAMS: Thank you, gentlemen, for very complete answers.
LISTNUM 1 \l 13329 That was my question, Mr. Chair.
LISTNUM 1 \l 13330 THE CHAIRPERSON: Thank you, Mr. Williams.
LISTNUM 1 \l 13331 Mr. Strati, in your presentation you were talking about "all over‑the‑air." Are you including public broadcasters, as well, in your definition of "all"?
LISTNUM 1 \l 13332 MR. STRATI: Yes. Our position would be that it would include all broadcasters, including ethnic broadcasters and religious broadcasters and public broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13333 Everyone has an opportunity to make that case.
LISTNUM 1 \l 13334 THE CHAIRPERSON: So it would include the CBC and TV Ontario, in the instance of ‑‑
LISTNUM 1 \l 13335 MR. STRATI: Absolutely. Our position would be not to exclude anyone, but everyone to make their case to be included.
LISTNUM 1 \l 13336 THE CHAIRPERSON: Okay. Because we heard some evidence that the public broadcaster should not get anything because they are receiving appropriations. That is why I wanted to clarify your position, to make sure that "all" meant all.
LISTNUM 1 \l 13337 In some other definitions, "all" didn't totally mean all.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 13338 MR. STRATI: But, certainly, the appropriation is the issue of circumstance that would be applicable to that broadcaster to make their case.
LISTNUM 1 \l 13339 THE CHAIRPERSON: All right.
LISTNUM 1 \l 13340 Mr. Reitmayer, you said that ExpressVu is carrying you on Nimiq 2, and you seemed to say that it is better than nothing, but it is not very satisfactory.
LISTNUM 1 \l 13341 At the same time, you are saying that you are not looking to have national distribution. You are not aiming at Toronto.
LISTNUM 1 \l 13342 Doesn't Nimiq 2 provide you with the needed service for the Vancouver area, which is the market you have been operating in?
LISTNUM 1 \l 13343 MR. REITMAYER: It does provide some of that coverage to receive the signal. In the local market, you really need a second receiver or a second LMD on the dish, and right now the penetration in the market ‑‑ local market only; we are talking Vancouver ‑‑ is around 10 percent of their distributed base.
LISTNUM 1 \l 13344 So it still restricts us significantly in the local market.
LISTNUM 1 \l 13345 THE CHAIRPERSON: I know that in Quebec they are also making use of Nimiq 2 for their eastern band, but they have installed an elliptical scoop for all of their subscribers.
LISTNUM 1 \l 13346 They haven't done that in the west.
LISTNUM 1 \l 13347 MR. REITMAYER: No. Initially there were certain customers where they upgraded their receiver so that they could receive Nimiq 2, and for the rest of the receivers in the market you had to basically go through ‑‑ I think it was a $90 upgrade to the service, and you actually had to apply for it.
LISTNUM 1 \l 13348 That hasn't taken hold as much as had, obviously, hoped.
LISTNUM 1 \l 13349 THE CHAIRPERSON: Thank you very much.
LISTNUM 1 \l 13350 Mr. Strati, gentlemen, thank you very much for your presentation this morning. We appreciated it. It was very helpful to our deliberations.
LISTNUM 1 \l 13351 We will break for lunch and be back at 1:30 p.m.
‑‑‑ Upon recessing at 1222 / Suspension à 1222
‑‑‑ Upon resuming at 1333 / Reprise à 1333
LISTNUM 1 \l 13352 LE PRÉSIDENT : À l'ordre, s'il vous plaît. Order, please.
LISTNUM 1 \l 13353 Mrs. Secretary, Madame la Secrétaire.
LISTNUM 1 \l 13354 LA SECRÉTAIRE : Merci, Monsieur le Président.
LISTNUM 1 \l 13355 J'aimerais simplement indiquer, pour les fins du dossier, que l'APFTQ et l'Observatoire du documentaire, qui sont numéros 48 et 26 sur l'ordre du jour qui est publié sur notre site web, ont échangé leur période de temps pour comparaître à l'audience.
LISTNUM 1 \l 13356 Alors, l'APFTQ interviendra, donc, le 1er décembre au début de la matinée, et l'Observatoire du documentaire interviendra le 6 décembre.
LISTNUM 1 \l 13357 L'autre annonce, it is for housekeeping matters. We do have sign language interpretation available at the hearing. Any participants or parties in the assistance who wish to use the service should inform me.
LISTNUM 1 \l 13358 Thank you.
LISTNUM 1 \l 13359 We are now ready to proceed with the next presentation of Corus Entertainment Inc. Mr. John Cassaday will be introducing his panel, after which you will have 15 minutes for your presentation.
LISTNUM 1 \l 13360 Mr. Cassaday.
PRESENTATION / PRÉSENTATION
LISTNUM 1 \l 13361 MR. CASSADAY: Good afternoon Mr. Chair, Members of the Commission, Commission staff. My name is John Cassaday. I'm the President and CEO of Corus Entertainment.
LISTNUM 1 \l 13362 We are delighted to be here today. Before we begin our oral remarks, I would like to introduce the members of our panel.
LISTNUM 1 \l 13363 On my left is Gary Maavara, Vice President and General Counsel.
LISTNUM 1 \l 13364 To Gary's left is Sylvie Courtemanche, Vice President Government Relations.
LISTNUM 1 \l 13365 On my immediate right is Kathleen McNair, Vice President and General Manager of our Television and Radio Operations in Peterborough and Oshawa.
LISTNUM 1 \l 13366 And to Kathleen's right is Paul Robertson, the President of Corus Television.
LISTNUM 1 \l 13367 As you are aware, Corus is one of Canada's largest media companies with 50 radio stations and an array of analogue and digital specialty television channels as well as Pay TV.
LISTNUM 1 \l 13368 Corus is a large content creator of audio, television, games, toys and books for children and other young people.
LISTNUM 1 \l 13369 We also have 3 standalone television stations in southeastern Ontario which are affiliated with the CBC.
LISTNUM 1 \l 13370 Today we face uncertainty as to how the digital interactive media environment will evolve. However, we have consistently said to the Commission and others that we need the opportunity to experiment on these new platforms without undue restriction.
LISTNUM 1 \l 13371 We need a regulatory regime that encourages the creation of large enterprises capable of securing program rights and that reward success.
This in our mind is the best way to ensure that we achieve the cultural goals set out for the Canadian system.
LISTNUM 1 \l 13372 This policy review is intended to examine television broadcasting but it is apparent that what the Commission decides will affect all other sectors of the television infrastructure such as specialty channels and cable and satellite distribution systems.
LISTNUM 1 \l 13373 The major players in broadcast television have businesses that cover a variety of sectors. There remains very few pure over the air television companies in Canada and they only operate in the smallest of markets.
LISTNUM 1 \l 13374 This review also takes place in circumstances have grown up with certain expectations of the system. We cannot ignore the viewer. They are the audiences that we sell to, the advertisers. They are also the subscribers that have an increasingly important role in the system.
LISTNUM 1 \l 13375 Meanwhile we also can't avoid an examination of the interests and needs of the other important players who fund the system, the national, regional and local advertisers. They increasingly have more choices in how they use their scarce funds.
LISTNUM 1 \l 13376 MS McNAIR: The Corus stations in Kingston, Peterborough and Oshawa provide the only significant local television programming in this region. They are virtually the only way that the communities can see and hear stories about their immediate surroundings on TV.
LISTNUM 1 \l 13377 The Commission is well aware of the fragmentation of audiences. We face major competition from new Canadian and foreign broadcasters whether delivered by BDU's or via new media platforms.
LISTNUM 1 \l 13378 With the introduction of DTH ‑‑ while the introduction of DTH has been important in increasing coverage of our specialty services, it has created challenges in the local market by increasing the number of distant Canadian and foreign signals competing with our local stations.
LISTNUM 1 \l 13379 The Commission itself has stated as a fact that, and I quote:
"At least part of the increase in audience fragmentation is attributed to the impact of out of market signals distributed by DTH BTU's." (As read)
LISTNUM 1 \l 13380 To address this, the Commission approved a new programming fund to ensure the continued provision of local and regional television programming by small private TV stations.
LISTNUM 1 \l 13381 The Commission appropriately targeted the fund where the impact of DTH was most pronounced on stations serving markets with a population of 300,000 or less which clearly encompasses all of our stations. Yet there has been a disconnect.
LISTNUM 1 \l 13382 In establishing the fund the Commission did not include Corus among the list of small market stations. We submit that our 3 stations should have been included since they clearly fall within the underlying rationale for the small market DTH fund.
LISTNUM 1 \l 13383 There are no synergies between our pay and specialty assets and our television stations. Our pay and specialty holdings do not provide the economies of scale and programming rights to cope with the impact of eroding audiences and advertising revenues which are facing small market stations.
LISTNUM 1 \l 13384 We urge the Commission to revise the criteria for excluding small market stations such as ours. We would also be concerned about a regional broadcaster gaining access to local advertising.
LISTNUM 1 \l 13385 The Commission should preserve its long‑standing policy that local advertising can only be sold by those providing local service.
LISTNUM 1 \l 13386 MR. ROBERTSON: The Commission has asked if it should establish Canadian program expenditure levels for television station licensees in a structure similar to that applied to specialty and pay services.
LISTNUM 1 \l 13387 Corus has been clear on this. We don't believe that CP conditions of license are useful in getting the best programming on the air for over the air stations or for specialty services.
LISTNUM 1 \l 13388 The Commission can oversee spending by asking a broadcaster at renewal what they intend to do from a programming and from an expenditure standpoint. Establishing an Index CP system is neither necessary nor is it good public policy.
LISTNUM 1 \l 13389 The mandated independent producer access to Canadian Broadcasting Services is outdated. Broadcasters need more flexibility.
LISTNUM 1 \l 13390 After 25 years of trying is it time to examine the notion of independence in production? Does it still remain valid?
LISTNUM 1 \l 13391 The size of the Canadian system presents stark realities for program producers. The new media world makes this even more complex.
LISTNUM 1 \l 13392 Corus is well aware of these challenges as one of the largest producers in Canada. The Commission must focus on the ends, that is getting the best shows on the air and not the means, those who produce them.
LISTNUM 1 \l 13393 Broadcasters will always rely heavily on independent production. But where a broadcaster is also a producer they should be encouraged.
LISTNUM 1 \l 13394 This mix of content will get the best programs on the air and that will win the support of Canadian viewers and the advertisers.
LISTNUM 1 \l 13395 MR. MAAVARA: The transition to broadcasting in a high definition format has been problematic. A key concern of broadcasters is the cost of transition to HDTV, especially in places where many, many re‑transmitters are required.
LISTNUM 1 \l 13396 This would obviously be expensive with little prospect of a return on the investment.
LISTNUM 1 \l 13397 Corus recommends a hybrid approach that allows the Canadian Broadcasting System to preserve its broadcast spectrum. We recommend that each station establish a principle transmitter in HD format.
LISTNUM 1 \l 13398 The station would then be entitled to its existing carriage and substitution rights in all communities that it currently serves with re‑broads.
LISTNUM 1 \l 13399 The Canadian system should not abandon digital broadcasting until we have explored its potential. This is especially important as the U.S. markets adjacent to us will be broadcasting in digital formats only a few months from now.
LISTNUM 1 \l 13400 Corus also recommends that broadcasters be permitted to experiment with what is possible on these HDTV transmitters. So for example, the main signal could be the regulated signal while other elements of the signal have new forms of unregulated content.
LISTNUM 1 \l 13401 Corus recommended this as a device to incent exploration of digital broadcasting in radio. And we strongly believe that this would work well in television as well.
LISTNUM 1 \l 13402 We need to find a way to provide Canadians with a greater value proposition to invest in these technologies.
LISTNUM 1 \l 13403 Spectrum will also always be needed in times of emergency and for safety reasons, power failures, ice storms, floods and mud slides are just a few examples in recent years of situations where over the air radio and television have played a crucial role when the wired system failed.
LISTNUM 1 \l 13404 MR. CASSADAY: The existing regulatory structure provides television stations with certain exclusive benefits as well as obligations. These benefits include must carry status on a channel priority basis. The stations also receive simultaneous substitution rights. All of these factors must be examined in context with the carriage fee request.
LISTNUM 1 \l 13405 We must also recognize that the last time the Commission examined the issue in 1993 it declined to impose a fee for carriage of over the air signals. Instead recognizing that the creation of quality Canadian programming needed support, it established the precursor to the CTF, the Cable Production Fund.
LISTNUM 1 \l 13406 We do not think it makes sense to charge Canadians an incremental fee and then ask broadcasters to increase funding to producers.
LISTNUM 1 \l 13407 The subscriber fee for carriage may also have an impact on specialty and pay services, limiting their ability to meet their obligations.
LISTNUM 1 \l 13408 We must also consider the likely public reaction to an incremental fee. For decades Canadians have watched public television for free.
LISTNUM 1 \l 13409 It is true that many Canadians no longer rely on the proverbial rabbit ears for their signals but many Canadians still do. Even many cable and satellite homes still have a set or 2 that receive signals over the air.
LISTNUM 1 \l 13410 The Commission is aware of the statistics in this regard. In some markets up to one third of homes receive their television over the air.
LISTNUM 1 \l 13411 We should not establish a fee on cable and satellite subscribers who are already the biggest supporters of the system. We should also not forget that a huge number of Canadians live within the broadcast contours of the U.S. border stations.
LISTNUM 1 \l 13412 How can we tell Canadians that they were will pay for watching Letterman on CKWS TV in Kingston but not if they receive the signal from the local U.S. border station?
LISTNUM 1 \l 13413 And what if international pressure by border broadcasters and the rights holders of the programs mean that consumers must pay them as well?
LISTNUM 1 \l 13414 We don't think that it is in the public interest to pay U.S. border stations for their viewing in Canada. But this may be an unintended result.
LISTNUM 1 \l 13415 The Commission should not underestimate the negative reaction of basic subscribers and consumer groups to a price increase. When Rogers launched its second tier in 1995 at a forced increase of about $3.00, over 6,000 subscribers filed complaints with the CRTC.
LISTNUM 1 \l 13416 The extreme negative reaction was a media and public relations nightmare that no one in the industry wants to revisit.
LISTNUM 1 \l 13417 There are solutions to the challenges of over the air broadcasters that don't require the introduction of a complex new tax system.
LISTNUM 1 \l 13418 For example, the elimination of Part 2 fees could provide significant new means to introduce new revenue for programming services without the attendant challenges that fee for carriage proposals carry with them.
LISTNUM 1 \l 13419 MR. ROBERTSON: Canadian advertisers fund the broadcasting system and a major proportion of the specialty and distribution sectors as well. Their position on the maintenance of limits on the volume of traditional advertising is clear. They want to maintain the current limit due to concerns about clutter.
LISTNUM 1 \l 13420 We need to maintain a positive viewing environment in television or risk audience desertion. However the manner in which advertisers are reaching their markets is changing. The rules on product placement must evolve to help Canadian program producers capitalize on this revenue potential.
LISTNUM 1 \l 13421 On a related matter, new revenue sources such as elimination of the restrictions on pharmaceutical advertising could have a significant benefit. The Commission can certainly pave the way on these issues by indicating in its policy decision that government can assist in assuring the competitiveness of the Canadian broadcast industry by removing barriers to pharmaceutical advertising.
LISTNUM 1 \l 13422 MR. CASSADY: To summarize, Mr. Chairman and Members of the Commission, Corus is confident about our ability to thrive in the emerging digital environment. At the core of survival is our ability to buy and to make intellectual property for consumption by Canadian audiences.
LISTNUM 1 \l 13423 We can continue to do so if the Commission sends a clear signal that it will carefully examine each regulatory provision to determine if it really will have a positive impact on reaching the goals set out in the Broadcasting Act.
LISTNUM 1 \l 13424 This starts with the consideration of the interests of Canadian viewers. We simply cannot do things that are at odds with their perception of the system. They rely upon their local stations so we need to find ways of helping these without causing unintended consequences that could actually hurt the system.
LISTNUM 1 \l 13425 We believe that fee for carriage is one of these. We also believe that removing the limits on traditional advertising will have negative consequences.
LISTNUM 1 \l 13426 Meanwhile, the Commission can enhance the potential for HDTV by relaxing the regulatory hurdles for carriage and simulcast and by allowing over‑the‑air broadcasters to experiment with this new medium.
LISTNUM 1 \l 13427 Thank you for your attention and we now look forward to your questions.
LISTNUM 1 \l 13428 THE CHAIRPERSON: Thank you, Mr. Cassidy. Thank you to your team.
LISTNUM 1 \l 13429 I think you have covered all the areas that we have been investigating since yesterday morning and covered with clear answers, but I will try to allow you to expand on some of the issues that you are raising.
LISTNUM 1 \l 13430 So we may start with say independent production and your comments regarding a more open mind and a more open market for broadcasters to get more involved in production. I think you are making the assessment that after 25 years of trying, it may be time to look at the notion of independence if it needs to remain.
LISTNUM 1 \l 13431 Could you expand on your view and your own experience as a producer but also as a broadcaster? What are the issues that you think the Commission should be dealing with?
LISTNUM 1 \l 13432 MR. CASSADAY: First and foremost, our view is that our focus should be on having the best Canadian programming on the air that we can possibly make regardless of who the producer is.
LISTNUM 1 \l 13433 We applaud what the independent production sector has been able to accomplish, but we feel we are at a state where the industry is sufficiently mature, that we can allow broadcasters to participate in this. I think it is another way that broadcasters can enhance their business proposition as well, by participating in the creation of rights and the distribution of those rights on multi platforms.
LISTNUM 1 \l 13434 Currently, the system does not encourage, in fact I would argue that it discourages, broadcasters from participating as producers. Corus, as you know, is one of the largest producers of Canadian content through our subsidiary Nelvana where we produce up to 120 episodes a year of content, primarily children's. We invest $60 million to $70 million in Canadian production a year. And yet, there are provisions such as limited access to CTF because of the envelopes, no access to Telefilm, restrictions on the amount of use that we can deploy that programming on our own system.
LISTNUM 1 \l 13435 At the end of the day, I think we have learned through the repeal of the Finsen(ph) rules in the United States that no broadcaster, regardless of how big they are, can meet all of their needs by allowing broadcasters and encouraging broadcasters to use their clout and financial strength to make a contribution to the system. I don't think in any way would we be taking away the potential that the independent sector has to make a meaningful contribution.
LISTNUM 1 \l 13436 THE CHAIRPERSON: Obviously, some of the rules you just mentioned are rules that have been established by the Commission so they could be reviewed by the Commission. But some other rules have been established by Heritage, not necessarily established at the time by Heritage, more likely were established by the OC, but they are now under the purview of Heritage.
LISTNUM 1 \l 13437 Are you having similar discussions with the government?
LISTNUM 1 \l 13438 MR. CASSADAY: Yes. We have spoken about these issues to the government.
LISTNUM 1 \l 13439 THE CHAIRPERSON: The major problem, as you lay it out, is the access to funding. If you were to have access to funding in the very similar way of the independent producer, will it mean that you will be able to do more or to go and invest more into the line‑up of actual programming that you are already producing?
LISTNUM 1 \l 13440 MR. CASSADAY: It might. I think, more importantly, it would involve other participants like Corus in the business of making great Canadian shows. In our case, ultimately what we do each year, we have produced up to as many as 250 episodes a year. We find now, based on our assessment of the market, that the appropriate place for us to be is in the 120 episode a year of production and that is a comfortable place for us. But certainly, if we had better access to funds that programming could be more affordable.
LISTNUM 1 \l 13441 As you know, we have suffered some setbacks in our programming division as we have tried to recover the cost of Canadian production over the last number of years and, with weakened international markets, that has become more difficult to accomplish.
LISTNUM 1 \l 13442 THE CHAIRPERSON: And is it solely the international market that is your concern or is it also the local market?
LISTNUM 1 \l 13443 MR. CASSADAY: Every show we produce is produced with an eye to meeting the needs of our local market. What we do hope though is that to create the right business scenario for us as a producer, that we will also find some success in international markets with our programming and we do sell our shows in about 160 markets around the world in virtually every imaginable language.
LISTNUM 1 \l 13444 THE CHAIRPERSON: Here in Canada, the programming that you are producing, are you selling to over‑the‑air broadcasters or you are selling to mainly specialty services?
LISTNUM 1 \l 13445 MR. CASSADAY: On occasion we will sell to over‑the‑air broadcasters, but many of the over‑the‑air broadcasters have abandoned the children's area. So certainly, the lion's share of our programming, in fact over 90 per cent of our programming, is sold to speciality operators, much of it to stations owned and controlled by Corus.
LISTNUM 1 \l 13446 THE CHAIRPERSON: There is a request that was made by some of the interveners that we heard yesterday that children's programming be added to the list of priority programming. Do you think it will open up a market for Nelvana if the Commission was to agree to that suggestion?
LISTNUM 1 \l 13447 MR. CASSADAY: I guess our view is that we don't believe that broadcasters should be forced to take programming that they don't believe is in the interest of meeting the needs of their viewers. So we would not encourage the Commission to add new program categories to the list of priority programs.
LISTNUM 1 \l 13448 We hope that we can convince CBC, CTV, Global and others that our programming is worthy of carriage, but we ‑‑
LISTNUM 1 \l 13449 THE CHAIRPERSON: And not necessarily because it has been deemed to be priority Canadian content?
LISTNUM 1 \l 13450 MR. CASSADAY: No, because it works for their audiences, because they feel a need to serve their audiences better.
LISTNUM 1 \l 13451 THE CHAIRPERSON: Okay, yes I get you.
LISTNUM 1 \l 13452 We will move now regarding the more mundane things, maybe like the small market fund and the argument that I hear from Mrs. McLean, you have not been incorporated in the definition of small‑market operators when the fund was created. And my understanding, talking with staff at the CRTC, is that there was a feeling that Peterborough and Kingston were ‑‑ they were not small markets, they were not necessarily major markets, but they were not small markets by definition ‑‑ but what is the real size of the ‑‑ say start with Kingston, which probably is smaller than Peterborough ‑‑ but when you are saying that you are operating in a small market, Mrs. McNair, and you compare yourself to the other 17 stations that are a part of the independent small‑market group, where do you see yourself fit?
LISTNUM 1 \l 13453 If you were to be in that group would you be the biggest of the 17 or the 18 I will have to say?
LISTNUM 1 \l 13454 MS McNAIR: I am not sure of the population base of all of the markets where the other members who are able to access this small market fund operate.
LISTNUM 1 \l 13455 I can tell you in reading the PN it is clear the Commission spoke about small markets as markets that serve less than 300,000 people. In all of our markets we would be well under the 300,000 mark. I am more familiar with Peterborough. I can tell you the City of Peterborough, including the county, is 129,000 people. At Kingston, I believe their market is about 200,000 people. So while we are not talking markets of a population base of less than 100,000, we are well below the 300,000.
LISTNUM 1 \l 13456 THE CHAIRPERSON: And Oshawa is a re‑broad of Peterborough?
LISTNUM 1 \l 13457 MS McNAIR: Oshawa originally was a straight re‑broad of Peterborough and then in 1993 the Commission changed the licence of Oshawa so that it became an originating station. Oshawa can originate local programming, otherwise it has to carry the programming that is on Peterborough. It can't acquire programming, independent or distinct, of Peterborough.
LISTNUM 1 \l 13458 THE CHAIRPERSON: How many hours of local programming are you doing in Oshawa?
LISTNUM 1 \l 13459 MS McNAIR: In Oshawa, we are doing live programming 12 and a half hours a week.
LISTNUM 1 \l 13460 THE CHAIRPERSON: And in Peterborough?
LISTNUM 1 \l 13461 MS McNAIR: In Peterborough, we are doing live local news 12 hours a week.
LISTNUM 1 \l 13462 THE CHAIRPERSON: So in Oshawa you are producing half an hour more of programming than in Peterborough?
LISTNUM 1 \l 13463 MS McNAIR: That is right.
LISTNUM 1 \l 13464 THE CHAIRPERSON: But the size of Oshawa will be above the 300,000 threshold?
LISTNUM 1 \l 13465 MS McNAIR: Well, the City of Oshawa has a population base of about 150,000.
LISTNUM 1 \l 13466 THE CHAIRPERSON: But the coverage of the..?
LISTNUM 1 \l 13467 MS McNAIR: The coverage, we are carried on basic in Whitby, Oshawa and Ajax. We are not carried in Pickering, Scarborough or those areas.
LISTNUM 1 \l 13468 THE CHAIRPERSON: Again, so you are feeling that you are probably on ‑‑
LISTNUM 1 \l 13469 MS McNAIR: We would be close to the 300,000 mark, yes.
LISTNUM 1 \l 13470 THE CHAIRPERSON: In the case of Oshawa?
LISTNUM 1 \l 13471 MS McNAIR: Yes.
LISTNUM 1 \l 13472 THE CHAIRPERSON: Okay. Well, you are also making an important issue about bordering stations and obviously you are raising a very specific concern about operating a TV station which is very close, well straight on the border of the United States. And you are saying that you have a concern if there was to be a fee for carriage that we might raise some issues with the Americans.
LISTNUM 1 \l 13473 Have you investigated the legal grounds to make that statement? We had some discussions yesterday with Rob Malcolmson of Goodmans on specific trade issues and well, certainly, he expressed on behalf of the broadcasters that had sought his opinions, his own views. But you seem to allude that there might be a bigger issue than what seemed to say the legal counsel for the broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13474 MR. MAAVARA: Mr. Vice‑Chair, we start from the practical aspects of the issue and that is simply that, you know, it is common knowledge in the Canadian system that we have so many Canadians who are capable of receiving over‑the‑air, because they are contiguous to the United States, that in the event that someone perceives that there is something different going on, very often the perception in the Canadian viewing public is that there is something greener on the other side of the border that we are not getting. And most often that is not the case, but that is the perception and we have had plenty of illustrations of that in the last few years.
LISTNUM 1 \l 13475 So the first thing we look at is in the event that there would be a fee imposed, does it give rise to some consumers saying I am just going to disconnect from the system, I will rely on my over‑the‑air, call it local, and my U.S. local and them maybe even I will buy a pirated or a grey‑market dish to fill in the rest of my entertainment needs. So that is one of our concerns.
LISTNUM 1 \l 13476 On the trade issue, we haven't looked into it in detail. But again, I would put that in the basket of trade issues that Canada and the U.S. face. And one would think that, especially from the copyright owner perspective, that where one program is being compensated in some way on one side of the border, that a copyright owner might look for the same kind of compensation when that use is occurring in Canada.
LISTNUM 1 \l 13477 THE CHAIRPERSON: But you have, surely, a lot of experience with your specialty and pay services to know that when you are making agreements with the BDUs, you are conceding the broadcast right, but not the copyright of the programming.
LISTNUM 1 \l 13478 Wouldn't it be the same type of situation?
LISTNUM 1 \l 13479 MR. MAAVARA: That's correct. But what we are talking about is a circumstance where, in the event that ‑‑
LISTNUM 1 \l 13480 THE CHAIRPERSON: Obviously, as you say, there are perceptions and facts, but, at some point in time, say, if your U.S. counterparts are concerned, somebody will have to give them the facts.
LISTNUM 1 \l 13481 MR. MAAVARA: That's correct. But, for example, in the event that a Canadian border station is receiving a Fee for Carriage in some way, shape or form, first of all, we have the consumer problem with that; but, second of all, presumably some of that fee ‑‑
LISTNUM 1 \l 13482 We had quite a bit of discussion before this process about where that fee is going to end up, and that discussion has almost solely been related to the potential for more Canadian content.
LISTNUM 1 \l 13483 I think that if you are a copyright owner of other nationalities of content, one might say: I think that I should get a piece of that, as well, because I am providing the value.
LISTNUM 1 \l 13484 That problem could arise on the Canadian side, and there was some reference to that yesterday.
LISTNUM 1 \l 13485 But, on the U.S. side, to the extent that a holder is looking at that use across the way, they might say: If you are going to use Signal WIVB, then maybe that station should be compensated, as well.
LISTNUM 1 \l 13486 So the Buffalo station would petition the Commission in order to get the same kind of treatment under trade law.
LISTNUM 1 \l 13487 THE CHAIRPERSON: It is my understanding that neither Kingston nor Peterborough signals are carried by the DTH.
LISTNUM 1 \l 13488 MS McNAIR: Peterborough is carried by both DTH providers. Kingston is carried by one, and we are trying to get carriage by the other.
LISTNUM 1 \l 13489 Our Oshawa signal, CHEX‑TV2, is carried by Rogers on digital into the GTA, but not on satellite.
LISTNUM 1 \l 13490 THE CHAIRPERSON: But not on satellite, obviously.
LISTNUM 1 \l 13491 In the case of Oshawa, the fact that you are not carried by the DTH, how does that impact your business plan?
LISTNUM 1 \l 13492 MS McNAIR: It is difficult to monetize.
LISTNUM 1 \l 13493 Fortunately, for us, because Rogers has done such a great job in rolling out digital into the GTA, our local sales force sells that as a tool for our local advertisers to reach a larger audience base.
LISTNUM 1 \l 13494 Clearly, I think every service would like to be up on satellite, but we realize and recognize that there are capacity issues.
LISTNUM 1 \l 13495 MR. CASSADAY: The issue we face in Kingston, where we are not carried by one of the BDUs, is, if you are a local car dealer and you know that a lot of your friends and neighbours have that particular satellite, and you know that our station is not up on it, then you come to the conclusion that maybe advertising on that station is not going to reach the audience that you would like or would have thought it should have reached.
LISTNUM 1 \l 13496 That is the dilemma that all local broadcasters face when trying to sell ads in their town, when satellite has become, in many cases, such a prominent fixture on the outside of homes and apartment buildings.
LISTNUM 1 \l 13497 THE CHAIRPERSON: What is the DTH penetration in Kingston?
LISTNUM 1 \l 13498 How significant is it?
LISTNUM 1 \l 13499 MS McNAIR: The satellite providers don't break it down market‑by‑market, so it's ‑‑
LISTNUM 1 \l 13500 THE CHAIRPERSON: By your own experience.
LISTNUM 1 \l 13501 MS McNAIR: I am more familiar with Peterborough. I can tell you that, in Peterborough and the surrounding area, when we went in and looked at the BBM diaries, over 50 percent of the people now filling out BBM diaries are on satellite.
LISTNUM 1 \l 13502 So the penetration, particularly in the rural areas, is very high, but we can't give you a definitive figure.
LISTNUM 1 \l 13503 THE CHAIRPERSON: Would you say, from a pure business sense, that probably the Kingston market is in a very similar situation?
LISTNUM 1 \l 13504 There are a lot of rural surroundings in the Kingston area.
LISTNUM 1 \l 13505 MS McNAIR: We believe that in Kingston the DTH penetration would be over 35 percent.
LISTNUM 1 \l 13506 THE CHAIRPERSON: I don't have any more questions. You have covered them very well in your oral presentation, and your brief was also very specific.
LISTNUM 1 \l 13507 Mr. Williams?
LISTNUM 1 \l 13508 COMMISSIONER WILLIAMS: I have two quick questions.
LISTNUM 1 \l 13509 First, which DTH carrier does not carry your Kingston service?
LISTNUM 1 \l 13510 MR. CASSADAY: Bell ExpressVu.
LISTNUM 1 \l 13511 But, as we indicate in our brief, we are in discussions with them and are confident that that will be resolved.
LISTNUM 1 \l 13512 COMMISSIONER WILLIAMS: Mr. Cassaday, Mr. Reitmayer of Channel m suggested in his answer to a question about the impact on distributors of the imposition of a Fee for Carriage that perhaps we should consider examining all of the fees and the current Fees for Carriage that some broadcasters currently enjoy, with the goal of perhaps reallocating finances through an adjustment of existing fees; and, of course, the implementation of a Fee for Carriage within this new reallocated financial universe.
LISTNUM 1 \l 13513 Could we please have your comment on that scenario?
LISTNUM 1 \l 13514 MR. CASSADAY: That's why we are here, so I appreciate the question.
LISTNUM 1 \l 13515 We are passionate about our over‑the‑air television stations, but we are known for our cable and specialty channel holdings.
LISTNUM 1 \l 13516 Our view is that this is a lose‑lose proposition for the specialty television business. We refer to this in our brief as a "zero sum game".
LISTNUM 1 \l 13517 Scenario 1: There is a fee of whatever magnitude made available to over‑the‑air broadcasters, and it comes directly out of the fees that are currently paid to specialty operators, which we believe would have a significant impact on our ability to contribute to the system and live up to the expectations that are laid out in our licences.
LISTNUM 1 \l 13518 Scenario 2 is that the fee is passed on to subscribers ‑‑ a wholesale fee and, ultimately, a retail fee ‑‑ and many of them react negatively, as they did to negative option several years ago, and they look at alternatives. The alternatives that we think they would consider would be black market dishes, and a significant erosion in the number of services that they carry to maintain their fee on a monthly basis.
LISTNUM 1 \l 13519 All of that, we think, would ultimately affect us, whether we lose the business to the black market or we lose services made available to subscribers because they have chosen to skinny down the offering they are willing to take on a monthly basis.
LISTNUM 1 \l 13520 Our conclusion is that, while we are sympathetic to the concerns of over‑the‑air broadcasters, and, in fact, are one ourselves, there are other ways of dealing with the issues they have than impacting a part of the system ‑‑ specialty ‑‑ which is making a substantial and growing contribution.
LISTNUM 1 \l 13521 MR. MAAVARA: In that regard, Commissioner, the other thing that we would encourage the Commission to look at in terms of the processes, as we understand them, going forward ‑‑ the examination of specialty and pay, and the BDU review ‑‑ we probably need to know either what the Commission's position will be on this policy process, or this process, in a sense, should get wrapped up into those processes, so that we can discuss the issues across the board and come to a result that is in the best interests of the whole system.
LISTNUM 1 \l 13522 COMMISSIONER WILLIAMS: I think that is a good answer. Clearly, this process is for high level policy, and processes will follow from it, based upon the decisions we reach.
LISTNUM 1 \l 13523 Thank you.
LISTNUM 1 \l 13524 That was my question, Mr. Chair.
LISTNUM 1 \l 13525 THE CHAIRPERSON: Thank you, Mr. Williams.
LISTNUM 1 \l 13526 Maybe I will ask you a further question.
LISTNUM 1 \l 13527 We have dealt with closed captioning with all of those who have appeared so far, and I am sure ‑‑ I am looking at Mr. Robertson. He has a lot to do with closed captioning.
LISTNUM 1 \l 13528 Are you doing local closed captioning for your local live programming in Peterborough, Kingston and Oshawa?
LISTNUM 1 \l 13529 MS McNAIR: Yes, we are. We are doing real‑time closed captioning of all our live news and information programming.
LISTNUM 1 \l 13530 THE CHAIRPERSON: There were questions about the quality of the closed captioning. Do you have specific problems of quality with your closed captioning, your live programming closed captioning?
LISTNUM 1 \l 13531 MS McNAIR: We contract our closed captioning out to a third party, and I can tell you that our experience has been that the hearing impaired are delighted that we are offering that now in our live news programming.
LISTNUM 1 \l 13532 Before, while a large percentage of our news programming was captioned, some of the local stories that our videographers did weren't completely captioned. So we have only been receiving compliments about moving to real‑time closed captioning; we haven't received any complaints.
LISTNUM 1 \l 13533 THE CHAIRPERSON: There has been discussion, at least, and requests, that 100 percent of programming, including commercials and station promotions, be closed captioned.
LISTNUM 1 \l 13534 I know that Mr. Cassaday, in his oral presentation, talked about the needs of the important players who fund the system, namely, national, regional and local advertisers.
LISTNUM 1 \l 13535 Do you think it is logical to ask for advertising closed captioning?
LISTNUM 1 \l 13536 MR. ROBERTSON: We certainly encourage all of the advertisers to close caption the material they provide us, but, at the end of the day, they are under time constraints. They are our customers. While we encourage it, we can't demand it.
LISTNUM 1 \l 13537 At the end of the day, some mix of those commercials are closed captioned, and some of them aren't, and it behooves us as business people to run what we are provided, as long as it meets the proper regulations.
LISTNUM 1 \l 13538 That is the situation now.
LISTNUM 1 \l 13539 That is why the difference between 90 and 100 percent becomes a challenge, because as you go from 90 to 100, you end up having to get all of that material 100 percent captioned. And, let's face it, that is an area where there is some slippage.
LISTNUM 1 \l 13540 MS McNAIR: If I might add, on a local front for advertising, we produce a lot of commercials for our local advertisers, and they are changing them ‑‑ they will call us and, within a day, we have to change the graphics in the commercial to talk about a new price.
LISTNUM 1 \l 13541 We don't have closed captioning within our station, so it would be a huge challenge on the local advertising front.
LISTNUM 1 \l 13542 THE CHAIRPERSON: And you would have similar comments, let's say, for station promotions and so on?
LISTNUM 1 \l 13543 MS McNAIR: Yes. It's a huge challenge locally for us to caption our promotions.
LISTNUM 1 \l 13544 As well, I think that other intervenors have mentioned that it could blur some of the legalities that we have to put in our commercials now.
LISTNUM 1 \l 13545 THE CHAIRPERSON: Mr. Cassaday, gentlemen, thank you very much. Thank you for your presentation.
LISTNUM 1 \l 13546 Madam Secretary.
LISTNUM 1 \l 13547 THE SECRETARY: Thank you, Mr. Chair.
LISTNUM 1 \l 13548 We will proceed with the next presentation, the Small‑Market Independent Television Broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13549 I would ask you to come forward. Thank you.
LISTNUM 1 \l 13550 I understand that Mr. Rick Arnish is appearing on behalf of the Small‑Market Independent Television Broadcasters. He will introduce his colleagues, and then he will have 15 minutes for the presentation.
LISTNUM 1 \l 13551 Mr. Arnish.
PRESENTATION / PRÉSENTATION
LISTNUM 1 \l 13552 MR. ARNISH: Thank you, Madam Secretary, and good afternoon, Chairman Arpin and Commissioners.
LISTNUM 1 \l 13553 I would like to introduce our panel before we start this afternoon.
LISTNUM 1 \l 13554 My name is Rick Arnish, President of the Jim Pattison Broadcast Group.
LISTNUM 1 \l 13555 To my immediate right is Glenda Spenrath, Assistant General Manager of Newcap in Lloydminster.
LISTNUM 1 \l 13556 Next to Glenda is Marc Simard, President and General Manager of Télé Inter‑Rives.
LISTNUM 1 \l 13557 Next to Marc is Robert Parent, Vice‑President Television of Radio Nord.
LISTNUM 1 \l 13558 To my far left is Don Caron, Vice‑President Finance of Thunder Bay Electronics.
LISTNUM 1 \l 13559 To Don's right is Don Shafer, Vice‑President and Regional Manager of Standard Radio in the British Columbia interior.
LISTNUM 1 \l 13560 To my left is David Keeble, from Keeble Consulting.
LISTNUM 1 \l 13561 Mr. Chairman and Commissioners, we are here with you today on behalf of the small‑market television stations we represent because the survival of our stations depends on the decisions being made at this very important hearing.
LISTNUM 1 \l 13562 This is not an overstatement, nor is this a dramatic gesture designed to get your attention or your sympathy. It is a simple prediction based on facts, and on hard numbers.
LISTNUM 1 \l 13563 Our stations are all about local reflection; but where once we were able to produce many hours of local and regional programming, audience erosion, diminishing revenues, and higher operating costs have caused significant reductions in local programming.
LISTNUM 1 \l 13564 Each year it becomes more and more difficult to do our part of fulfilling section 3 of the Broadcasting Act, with its specific demands for local service.
LISTNUM 1 \l 13565 If it was not for the leadership demonstrated by the Commission, especially the Small‑Market Local Programming Fund, most of the 17 stations in that fund would close or become rebroadcasters within the next five years.
LISTNUM 1 \l 13566 In fact, we believe that about half of us wouldn't be here now.
LISTNUM 1 \l 13567 Without the fund, our 17 stations would have had an average profit of only $59,000 in 2005, and that is before paying taxes and interest.
LISTNUM 1 \l 13568 Few of our stations would have had good enough financial performance to justify keeping them open.
LISTNUM 1 \l 13569 We have no reason to think that our advertising revenues will improve as long as distant signals are brought into our markets, carrying the same shows we do, even though we own the local rights and they don't.
LISTNUM 1 \l 13570 Without the fund, we would have had no choice but to either close many of the stations or to cut program expenses. This is not a choice.
LISTNUM 1 \l 13571 Without the service that we give to our local communities, the long‑term future of the stations would be non‑existent anyway.
LISTNUM 1 \l 13572 With the fund, we have been able to stay open and to improve our programming to our communities.
LISTNUM 1 \l 13573 In 2004‑05, program expenditures represented 41.3 percent of our operating costs, a $2 million increase over the last year before the fund.
LISTNUM 1 \l 13574 The fund money was used to create more hours of local programming that reflect our towns, programs that are essential to the quality of life in our small communities.
LISTNUM 1 \l 13575 MS SPENRATH: We could talk all day about the programs we do: the scores of specials; the hundreds of community events that we generate support for with the power of television; the thousands of local personalities we celebrate.
LISTNUM 1 \l 13576 Last March we visited the Commission to thank you for the support your decisions have given to our programming and to show you what we have done.
LISTNUM 1 \l 13577 Since then, we have initiated even more programming. Let us give you just a few new examples.
LISTNUM 1 \l 13578 In Lloydminster, we are doing a 30‑minute feature called "Our Town". Local viewers send us 2‑minute videoclips that highlight their community. Viewers vote for their favourite, after which we produce a 30‑minute special on that community.
LISTNUM 1 \l 13579 On the community service side of the ledger, the Thunder Bay stations alone can list 52 events that they have supported in the last 15 months. These range from the Thunder Bay Symphony and Sleeping Giant writers' festivals to the Northern Cancer Research Foundation's "Inline Skate for Hope" to a sponsorship for the Fort William Northstars.
LISTNUM 1 \l 13580 On the current affairs side of programming, Terrace has recently added a new, weekly, 30‑minute news talk show called "Northwest Now", and is starting a community service program surrounding "Crime Stoppers".
LISTNUM 1 \l 13581 CKPG, in Prince George, has produced, with the help of the fund, 10 new episodes of "Cougar View", and 16 episodes of "Talking Rocks", a locally produced aboriginal program.
LISTNUM 1 \l 13582 A highlight in Medicine Hat, over the same time period, was their feature on the City Police and their Crystal Meth Awareness Campaign.
LISTNUM 1 \l 13583 They are justly proud that their News Watch newscasts have won the best national newscast for a small market from the Radio‑Television News Directors Association in two of the last three years.
LISTNUM 1 \l 13584 M. SIMARD : Au cours des derniers mois seulement, le fonds SRD a permis à Télé Inter‑Rives d'investir une autre somme de 96 000 dollars dans la deuxième série de la * Famille Basque +, émission produite par les Acadiens, et diffusée en période de grande écoute à l'automne 2005, et qui a connu un succès d'écoute sans précédent.
LISTNUM 1 \l 13585 Le fonds SRD a aussi permis la poursuite, à l'été 2006, de la populaire série estivale, * La vie en vacances +, qui a mis en valeur les richesses culturelles et géographiques de l'est du Québec et du Nouveau‑Brunswick. Cette série de 10 émissions a nécessité un investissement de 180 000 dollars provenant grâce au fonds SRD.
LISTNUM 1 \l 13586 Pour Radio Nord, le fonds SRD a permis également la réalisation d'une grande émission de six heures, soit le téléthon de la ressource sur les ondes CKRN‑TV pour l'amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées en Abitibi‑Témiscaminque.
LISTNUM 1 \l 13587 De plus, un magazine d'informations, * Cette semaine +, ainsi que * Bonjour la vie +, représentant 64 émissions de 30 minutes sur des sujets locaux d'intérêt, ont été produites, le tout pour une valeur de 140 000 dollars.
LISTNUM 1 \l 13588 Du côté de la station CFEM, un tout nouveau projet est en cours, * Le baladeur +, un concours pour recruter un nouvel animateur, le baladeur qui nous fera découvrir l'Abitibi‑Témiscamingue durant la saison estivale, en plus des différents dossiers des services de l'information.
LISTNUM 1 \l 13589 En tant que commissaires, vous recevez à chaque année nos rapports sur les émissions produites par le fonds, et vous savez, par conséquent, que ces exemples ne représentent qu'une quantité minime de la programmation produite par les stations indépendantes.
LISTNUM 1 \l 13590 Nous les abordons ici pour vous rappeler que le fonds ne nous fait pas perdre de vue nos responsabilités. Ce fonds nous permet simplement d'offrir aux collectivités que nous desservons le genre d'émissions dont elles ont besoin, mais qu'il est impossible de financer uniquement par les recettes commerciales, étant donné la situation économique actuelle de la télévision sur les petits marchés.
LISTNUM 1 \l 13591 Dans son avis public, le Conseil demande si les mesures prises pour nous aider à conserver et à améliorer la programmation locale ont eu l'effet voulu. Dans le cas du fonds, nous répondons catégoriquement : oui. Nous demandons seulement que le fonds continue dans son état actuel.
LISTNUM 1 \l 13592 Nous faisons remarquer, également, qu'aucune partie ne s'est opposée à ce que le fonds continue.
LISTNUM 1 \l 13593 MR. ARNISH: There is one respect, however, in which the measures set in place in 2003 could be improved, and that is the rules for the satellite carriage of our stations.
LISTNUM 1 \l 13594 With the experience of recent years, we can see a dramatic difference between stations that are carried on DTH services and those that are not.
LISTNUM 1 \l 13595 Both types of stations can benefit from programming created by the fund, but when a station is not carried on DTH, our viewers don't get the same benefit because they simply don't see that programming.
LISTNUM 1 \l 13596 Viewing the stations which aren't carried on DTH is substantially lower than viewing the stations which have carriage, for the simple reason that subscribers who have satellite do almost all of their viewing from the satellite.
LISTNUM 1 \l 13597 These stations have simply become invisible to large numbers of people in their own markets.
LISTNUM 1 \l 13598 It is not clear to us that the original policy ‑‑ the carriage of two stations per independent ownership group ‑‑ responds to the needs of small communities. A community‑centred policy would require the carriage of all 17 stations.
LISTNUM 1 \l 13599 In fact, this represents the capacity of only five additional stations for ExpressVu, which carries one station more than its requirement, and six more for Star Choice.
LISTNUM 1 \l 13600 This represents approximately the same capacity as would be required for one American high definition service.
LISTNUM 1 \l 13601 Therefore, we are asking the Commission to complete the framework put in place in 2003 by extending the carriage requirement to all independently owned small‑market stations.
LISTNUM 1 \l 13602 For the same reasons, the regulation prohibiting the distribution of affiliated networks within a local station's Grade B contour should be continued, and must be extended to all independently owned small‑market television stations.
LISTNUM 1 \l 13603 M. SIMARD : Cela ne veut pas dire que toutes ces mesures compensent pour les pertes de revenus qu'on subit et que subissent encore les stations des petits marchés à cause de la distribution des signaux éloignés qui présentent les mêmes programmes que nous.
LISTNUM 1 \l 13604 Ce n'est pas le cas, et nous nous opposons fortement aux arguments des distributeurs selon lesquels nos pertes sont minimes à cause d'autres facteurs.
LISTNUM 1 \l 13605 Les pertes de revenus de nos petites stations causées par les signaux éloignés sont encore importantes, mais elles ont diminué considérablement depuis la décision du Conseil de nous octroyer la distribution et la protection dans nos petits marchés.
LISTNUM 1 \l 13606 Selon les conclusions de l'étude effectuée par Bell, par exemple, très peu de dommages seraient causés par les signaux éloignés dans le marché de Carleton et de Dawson Creek. Or, cette étude se fonde principalement sur une hypothèse hautement spéculative.
LISTNUM 1 \l 13607 A titre d'exemple, dans le marché francophone, l'étude de Bell veut essayer de prouver que si une émission comme * Star Académie + ou * Loft Story +, qui serait disponible dans le marché de Carleton via des stations éloignées distribuées sur Bell ExpressVu, était retirée, seulement un téléspectateur sur 15 irait regarder ces émissions diffusées également par notre station locale.
LISTNUM 1 \l 13608 C'est‑à‑dire aussi que si on éliminait l'émission de Rick Mercer, laquelle est diffusée également par une station éloignée dans le marché de Dawson Creek, seulement un téléspectateur sur 15 irait la regarder sur les ondes de la station locale.
LISTNUM 1 \l 13609 Ceux d'entre nous qui sommes responsables de la programmation des stations de télévision ne partageons aucunement cet avis.
LISTNUM 1 \l 13610 Nous sommes convaincus que les politiques adoptées par le Conseil dans l'avis public 2003‑37 fonctionnent, et nous demandons simplement qu'elles soient prolongées de sorte que le cadre réglementaire puisse continuer de nous permettre de récupérer notre auditoire, les revenus réseaux nationaux, ainsi que les revenus locaux, qui autrement seraient conservés dans les grands marchés ou dirigés vers d'autres médias que la télévision.
LISTNUM 1 \l 13611 MS SPENRATH: There are a number of other issues that have been raised in this hearing, and we would like to comment on some of them.
LISTNUM 1 \l 13612 The first is advertising regulation. We believe that the advertising regulations should be adjusted so that non‑traditional advertising forms can be freely employed on television.
LISTNUM 1 \l 13613 However, we also believe that the 12‑minute per hour limitation on traditional advertising should be maintained. It would be unacceptable to allow larger broadcasters to expand their inventory, and, even further, to allow them to access local advertising by providing only regional programming.
LISTNUM 1 \l 13614 Our stations depend on local retail advertising. The Commission has a longstanding policy of reserving this local advertising to those stations which genuinely provide local service.
LISTNUM 1 \l 13615 There is no reason to change that policy. To change it would be disastrous for our stations.
LISTNUM 1 \l 13616 In the same way, the overexpansion of advertising inventory that would result from dropping the 12‑minute rule would lower advertising rates and put greater pressure on the local retail market from regional broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13617 The second is the digital transition. It is clear that even large station groups can't find a business case for high definition programming, or for digital transmission, even when they recognize them as necessary. We share that difficulty, and in even greater measure.
LISTNUM 1 \l 13618 We understand that the interests of public policy may lead to the conclusion that digital transmission must replace analog transmission by a definite date. As you look at that question, we hope that you understand the particular difficulties of small‑market broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13619 None of these changes generate new revenue, either for us or for the large station groups. But the large station groups have larger revenues to offset the costs; we don't. And the costs are essentially the same ‑‑ a camera, a switcher, a master control, a transmitter, a tower, a studio‑to‑transmitter link.
LISTNUM 1 \l 13620 All of these things cost the same in a small market as they do in a large market. Some things, like staff training, may cost more, because we often lose our trained staff to the larger markets.
LISTNUM 1 \l 13621 For that reason, we have suggested that if these transitions are required by public policy, there should be some help available.
LISTNUM 1 \l 13622 We have also suggested that it could come to us through the fund, since this is an existing mechanism that does not have to be created.
LISTNUM 1 \l 13623 Finally, we must note that, while we recognize and agree with the principles that support a subscriber fee for over‑the‑air stations, Fee for Carriage does not represent a solution for our stations.
LISTNUM 1 \l 13624 MR. ARNISH: In conclusion, let us emphasize that, for us, this hearing will determine whether our stations survive very far into the 21st Century.
LISTNUM 1 \l 13625 We do not believe that local television is a thing of the past. We do not believe those who suggest that the internet can do the job just as well.
LISTNUM 1 \l 13626 The people who work in small‑market television are intimately connected with our communities. We know what they need, and we know how important it is to the survival of our communities that we continue to serve them with strong local programming, emphasizing local reflection.
LISTNUM 1 \l 13627 As businesses, we face huge challenges, both right now and in the future transitions which over‑the‑air television must take. What we seek in this hearing is the recognition of the special problems of independent small‑market broadcasters. That means the continuation of the policies which have helped us to survive and serve our communities, and the completion of that policy framework.
LISTNUM 1 \l 13628 Our stations are businesses, no question about that. But they are more than businesses. Local television programs help to make small town life the experience that it is.
LISTNUM 1 \l 13629 The Broadcasting Act is not wrong. It is essential to our national identity that our citizens see each other and sometimes see themselves on their television screens.
LISTNUM 1 \l 13630 It's a way of knowing that, yes, our community, whatever its size, is important. If you've always lived in a large city you won't know firsthand how much that means. But we know you can imagine it.
LISTNUM 1 \l 13631 We believe in local. We think you do too. And we'll make a strong statement in support of that goal of the act in your decision. A
LISTNUM 1 \l 13632 And we are hopeful that you continue the fund, complete the carriage agreement and requirement and adopt the policies that will allow us to survive as businesses and play a central role in our communities.
LISTNUM 1 \l 13633 Mr. Chair, Commissioners, we are grateful for this chance to appear before you today and are ready to answer any questions you may have.
LISTNUM 1 \l 13634 THE CHAIRPERSON: Thank you, Mr. Arnish.
LISTNUM 1 \l 13635 Vice Chair French.
LISTNUM 1 \l 13636 COMMISSIONER FRENCH: Mr. Arnish and colleagues, welcome.
LISTNUM 1 \l 13637 Yesterday, CTV proposed to us that they should be allowed to negotiate a fee for their distant signals or they should be allowed to withdraw them from DTH carriage.
LISTNUM 1 \l 13638 And I'm wondering whether the total commercial transaction involved might somehow be split in the way we split the existing cable contribution in your favour, whether that might be a possible solution to your difficulties, or one possible solution to your difficulties.
LISTNUM 1 \l 13639 MR. ARNISH: I'll let any of my colleagues jump in here. But in our discussions that we had coming to this hearing, was the fact that the DTH fund that was established back in 2003 has certainly done great things for small‑market television in Canada for all of our 17 stations.
LISTNUM 1 \l 13640 We do certainly know there is concern amongst the large players about distant signals and how the cannibalization of their own signals has hurt their business in the past and on a going forward basis.
LISTNUM 1 \l 13641 But in our, the world that we live and work in this DTH fund that was established has been very, very beneficial to us to maintain our local programming and our market places and in actual fact as we reported to the Commission even as early as this past March, increased the amount of local hours in a number of our markets that we're licensed in.
LISTNUM 1 \l 13642 If at the end of the day the Commission decides that the DTH fund needs to be supplemented for ‑‑ from other funds or other means then we're certainly very open to being able to access some of those funds on a going forward basis.
LISTNUM 1 \l 13643 I don't know if anybody else here ‑‑ Mark, have you got anything you want to add?
LISTNUM 1 \l 13644 M. SIMARD : Monsieur French, si j'ai bien compris votre question, c'est‑à‑dire que, évidemment, nous, ce qu'on préconise, le fonds a été créé pour une raison bien spécifique et pour répondre à un besoin bien précis.
LISTNUM 1 \l 13645 Maintenant, si on devait partager ce fonds‑là... parce que je comprends que vous mentionnez peut‑être que le fonds pourrait venir peut‑être du fee for carriage, qui serait une nouvelle façon peut‑être de nous fournir des sommes nécessaires pour la programmation.
LISTNUM 1 \l 13646 CONSEILLER FRENCH : Oui. Deux choses.
LISTNUM 1 \l 13647 D'abord, je ne veux pas proposer un remplacement de votre appui actuel. Ce n'est pas ça.
LISTNUM 1 \l 13648 Le deuxième point, c'est un fee for carriage uniquement pour distant signals. Ça n'a rien à faire avec la question de redevances pour la télévision généraliste comme principe de base. C'est un fee for carriage uniquement pour les signaux éloignés.
LISTNUM 1 \l 13649 Est‑ce qu'un prix plus économique pour ces signaux, qui incomberaient sur les télédistributeurs, c'est lié en partie à un flux monétaire envers les indépendants, les petits indépendants? Ça pourrait aussi être une place qui vous aiderait de deux façons : d'une part, parce que le télédistributeur sélectionnerait peut‑être davantage ces signaux éloignées, et deuxièmement, parce qu'il y aurait un flux monétaire en votre sens.
LISTNUM 1 \l 13650 M. SIMARD : Bien écoutez, moi, encore là une fois, si je comprends bien, c'est‑à‑dire que, écoutez, nous, ce qu'on préconise le plus, c'est que le fonds... le fonds, pour les petits marchés, demeure un fonds séparé quoiqu'il arrive sur une décision sur les fee for carriage, parce que, comme on a entendu, évidemment, au cours de l'audience, on pense, par exemple, au réseau TQS qui vous a tout de suite dit, écoutez, s'il y a un fee for carriage ou s'il y a des frais qui viennent du cablôdistributeur ou celui qui donne les services par satellite, on voudrait qu'on le garde, nous autres, et on négociera avec l'affilié si on doit lui donner ou pas.
LISTNUM 1 \l 13651 Vous comprenez que ça, ça nous effraie un peu, et c'est une des raisons pour laquelle on préfère que le fonds pour les petits marchés, qu'il provienne en partie des distributeurs par satellite ou en partie des cablôdistributeurs, nous, ce qui est important, c'est qu'on désire et on préfère qu'il soit complètement séparé d'un futur autre fee for carriage qui pourrait apporter des sommes supplémentaires. Mais pour nous, c'est extrêmement important, et on pense qu'il doit demeurer.
LISTNUM 1 \l 13652 D'ailleurs, ce fonds‑là a été créé, évidemment, par le CRTC pour plusieurs raisons, mais principalement à cause des signaux éloignés qui pénétraient dans notre marché et qui nous faisaient perdre énormément d'heures écoute.
LISTNUM 1 \l 13653 CONSEILLER FRENCH : Bon, alors, just let me say that you've made the point that the fundamental source of support that you're currently enjoying is vital and you wish to see it continue.
LISTNUM 1 \l 13654 MR. SIMARD: Yes.
LISTNUM 1 \l 13655 MR. ARNISH: That's correct, yes.
LISTNUM 1 \l 13656 COMMISSIONER FRENCH: Thank you.
LISTNUM 1 \l 13657 MS SPENRATH: That's correct.
LISTNUM 1 \l 13658 COMMISSIONER FRENCH: That's clear. I won't go any further into the question of distant signals.
LISTNUM 1 \l 13659 I'll only point out to you that the real issue is if the DTH, 2 DTH operators were compelled to pay the economic price that they put on the distant signals, one might presume they might carry fewer and that there might then been more room for your signals to be in an economic settlement in the event that they carried all of their distant signals a possibility for the Commission to say fine, and any part, a fixed part, of that payment that would be paid by the DTH for the distance signals to a company like CTV could be allocated to you. That was my question.
LISTNUM 1 \l 13660 MR. ARNISH: Right.
LISTNUM 1 \l 13661 COMMISSIONER FRENCH: And you've said that as long as we maintain the base you're prepared to entertain additional funds. And I'm delighted to hear that and not surprised, I guess.
‑‑‑ Laughter
LISTNUM 1 \l 13662 MR. ARNISH: Well, Commissioner French, we've talked around the table too about fee for carriage like everyone else has and as you've heard us, we're really not interested in fee for carriage.
LISTNUM 1 \l 13663 But if there was access to other funding. If it did come from fee for carriage or some other formula, we're looking at the future ourselves with digital. And I'm sure we'll get into some questions on that as well.
LISTNUM 1 \l 13664 If there's other sources of monies that we could access it would certainly go a long way to help us get into the digital conversion down the road.
LISTNUM 1 \l 13665 COMMISSIONER FRENCH: Well, let's talk about it, Mr. Arnish. I don't find it difficult to envisage, given the statistics that you've provided us with that the digital transition seems like a very high mountain to climb.
LISTNUM 1 \l 13666 That being said, it is also difficult to imagine, I think, at the moment, an obvious source for such funding. Do you have anything more specific to say than simply that you can't do it yourself?
LISTNUM 1 \l 13667 MS SPENRATH: If I may. Yes, one of the other things that we had talked about is that if, you know, at the time that the Spectrum Auction comes about if there can be a certain portion of those funds set aside that would take a look at, you know, the small markets and how we get to the top of that mountain. That is another source we had discussed.
LISTNUM 1 \l 13668 COMMISSIONER FRENCH: Yes. I mean I think that's an interesting thought. And I obviously can't speak for, Ms Spenrath, the government of Canada because they have quite conspicuously pointed out to us recently we don't usually speak for them, they speak for themselves. And of course we won't make a decision about the proceeds of a Spectrum Auction.
LISTNUM 1 \l 13669 But I thank you for the thought because I think it's important. And it doesn't imply a vast proportion of the likely proceeds of a Spectrum Auction but it might be quite important for the communities you represent and other similar communities, I suppose. So that's helpful.
LISTNUM 1 \l 13670 Do you have any other thoughts in that regard? I mean this is the time to put those ideas on the table and let us try to think about them and record them.
LISTNUM 1 \l 13671 And we can at a minimum put them on the public record in such a way that they'll be thought about when the moment comes.
LISTNUM 1 \l 13672 MS SPENRATH: I guess on that topic of fee for carriage, we'd like to, I guess, give some of our justification for why we believe that the fund is suitable for us and that fee for carriage although I understand our colleagues in other stations that they're proposing that as a solution for themselves, does not work as well for us. And that is ‑‑
LISTNUM 1 \l 13673 COMMISSIONER FRENCH: Could I ‑‑ I think that's clear.
LISTNUM 1 \l 13674 MS SPENRATH: Okay.
LISTNUM 1 \l 13675 COMMISSIONER FRENCH: If I may I say. Go ahead and say it if you want but I, you know, I think it's absolutely clear to us that fee for carriage is not a solution for the 17 television stations you're speaking for. I mean that's absolutely limpid in our minds.
LISTNUM 1 \l 13676 MS SPENRATH: Yes.
LISTNUM 1 \l 13677 COMMISSIONER FRENCH: I mean, please go ahead but let me assure you that we do get it.
LISTNUM 1 \l 13678 MS SPENRATH: Okay.
LISTNUM 1 \l 13679 MR. ARNISH: Okay. If I can, just to answer your question in this regard because again we're 17 independent stations, we've got 7 ownership groups here in front of you that come together with a common thought on most of the topics. It's business.
LISTNUM 1 \l 13680 We know that down the road we're going to have to continue to convert and move toward digital transmission. We've heard yesterday and somewhat today as well that maybe there's a cutoff date of 2011 for analogue and everyone is going to have to be in a digital or HD environment.
LISTNUM 1 \l 13681 We're not so sure that the small‑market stations that are in front of you at this hearing are going to be able to accomplish that goal by 2011.
LISTNUM 1 \l 13682 But let me assure you as well that all of us, even as we speak today, when we have to replace analogue equipment we're looking at new digital equipment that we can begin replacing our plants with.
LISTNUM 1 \l 13683 A lot of us have transmitters that, for example, the standard transmitters and Mr. Shafer can talk about them better than I, still have a life expectancy of over a dozen years.
LISTNUM 1 \l 13684 But having said that, when we do replace equipment going forward, we're going to do it in an HD or a digital environment so that we can get there at the end of the day. We can't be left behind. We realize that as well.
LISTNUM 1 \l 13685 M. SIMARD : Je voudrais peut‑être rajouter, Rick, pour peut‑être que la Commission sache l'orientation qu'on voudrait donner à la télévision à haute définition, chacun de nous croyons à la haute définition. Nous croyons que c'est très important et que c'est probablement une façon dans l'avenir de nous débarquer de toutes les nouvelles plates‑formes, comme on les a nommées, et on croit que ça va créer, dans l'avenir, un intérêt peut‑être plus marqué pour la télévision conventionnelle.
LISTNUM 1 \l 13686 Ça va devenir un point important de l'écoute, dans les prochaines années, d'avoir une qualité de très haute importance. Alors, je voulais vous mentionner que nous y croyons vraiment et nous aimerions faire tous les efforts pour se diriger vers ce nouveau mode de transmission.
LISTNUM 1 \l 13687 MR. ARNISH: I'm going to ask Mr. Keeble, he's just got a point that he wants to make as well.
LISTNUM 1 \l 13688 COMMISSIONER FRENCH: Please.
LISTNUM 1 \l 13689 MR. KEEBLE: A very short point, Commissioner. It's, I think it's fairly clear that this group has not thought of new ideas for ways that they could get money from the system to help them with the HD and digital transitions. And I would only comment that I think it's very encouraging that the Commission is thinking in these terms.
LISTNUM 1 \l 13690 This group of 7 owners has had enough to do simply to cope with the 5 or 6 or 7 different proposals that have already been put on the table in front of you and understand how they would react to those. And I would simply hope that this would not be the end of the discussion, if there are ‑‑ that this hearing would be the end of that discussion.
LISTNUM 1 \l 13691 I there are other mechanisms that could be imagined perhaps there could be an ongoing dialogue in order to allow this group of owners to get more into that issue and look at what might work for them.
LISTNUM 1 \l 13692 COMMISSIONER FRENCH: Well, I was pleasantly surprised in your intervention to be reminded that the Federal or Supreme Court may solve part of the problem by dealing with a certain issue of something called broadcasting fees. That would certainly simplify life for all of us.
LISTNUM 1 \l 13693 Not that of course I wish to take a position, I simply state as a matter of fact that life would be simpler for the particular set of issues we're dealing with here.
LISTNUM 1 \l 13694 And I don't, in all honesty, expect the solutions. But I welcome and I've heard constructive ideas about how we move forward.
LISTNUM 1 \l 13695 And I think that's ‑‑ we're trying to put things on the record in a policy hearing. We're trying to get ideas; we're trying to establish facts; we're trying to conduct a kind of a census of the television community in the country with respect to conventional and what they think and what their aspirations are.
LISTNUM 1 \l 13696 And you're contributing to that in a very constructive way I think.
LISTNUM 1 \l 13697 In essence, you say to us the incremental burden on DTH of adding your current analogue signals would be modest.
LISTNUM 1 \l 13698 Is it going to be possible to decide, and I ask this because as I said yesterday I'm the only person here who's not a broadcasting person, so I may be, you know, completely misunderstanding this. But is it going to be possible as a matter of public policy to say, you know, we really like those quite small independent non‑group affiliated or small‑group affiliated stations, we'd like to see them on DTH. And the other small‑market broadcasters who aren't involved in your group, you know, we can say as a matter of public policy, we can give some public policy reason, really shouldn't be there and therefore that the total burden on the satellite will be modest?
+ I mean is that possible or have I missed something here?
LISTNUM 1 \l 13699 MR. SHAFER: I think we would agree with that, Commissioner French.
LISTNUM 1 \l 13700 You know something I want to get on the record is, and I struggle with this because we talk about small markets and having lived in Ontario and having been to Peterborough and some of those markets, I'd like to paint a picture of Dawson Creek.
LISTNUM 1 \l 13701 Dawson Creek is a town of less than 10,000 people. The television station is in a log cabin. If you've ever seen Northern Exposure that's pretty much what the landscape looks like.
LISTNUM 1 \l 13702 And we're talking about things that are very instrumental to a small town. If we stretch by 22 hours from either side of our transmitter we might find 60,000 people. So it's very difficult to get to some of the things that you're talking about.
LISTNUM 1 \l 13703 When you talk about digital transmission I'd just like to make sure that we're clear. The life expectancy of our transmitter in Dawson Creek is 12 years ‑‑ sorry, 20 years. It's currently into its 12th year.
LISTNUM 1 \l 13704 The transmitter that we have that we lease from CBC in Terrace is 12 years old and it has a life expectancy of 20 years as well.
LISTNUM 1 \l 13705 It doesn't seem reasonable that we're going to leave people behind in approximately 2,000 households in each of those markets to jump into digital tomorrow. Even with some of the dates that have been proposed it would be difficult for us to get there.
LISTNUM 1 \l 13706 We are suggesting a timely transition based on the life expectancy of the equipment that we're replacing to get there.
LISTNUM 1 \l 13707 COMMISSIONER FRENCH: So is 2‑‑ sorry, just to pursue that if I may. Is 2011 tomorrow?
LISTNUM 1 \l 13708 MR. SHAFER: It seems like it.
LISTNUM 1 \l 13709 COMMISSIONER FRENCH: It does. Could I just get back to my original question?
LISTNUM 1 \l 13710 MR. SHAFER: Yes.
LISTNUM 1 \l 13711 COMMISSIONER FRENCH: In your mind it would be possible to paint a series of criteria that would capture more or less your 17 stations and demarcate the other non‑carried stations. And we would be able to say, look, these are the smallest, most in need markets in the country and these are the only ones we think are worthy of inclusion of carriage, of obligatory carriage on DTH, and we'll let, leave the other several dozen at least, uncarried stations to their fate?
LISTNUM 1 \l 13712 I mean is that going to be possible? That was my question.
LISTNUM 1 \l 13713 MR. SHAFER: Well, I guess I could answer this and anybody else can jump in.
LISTNUM 1 \l 13714 But going back to the decision of 2003, a small‑market television station was described as less than 300,000 potential viewers. And all of our ‑‑ there wouldn't be a station in western Canada, and I can't speak for Quebec, I'll let Marc and Robert speak to that, where our stations are even encroaching close to 100,000 people.
LISTNUM 1 \l 13715 And I guess my answer would be and others may have a differing opinion or may agree that perhaps the criteria should only be 125,000 people or 150,000 people.
LISTNUM 1 \l 13716 300,000 people in a small market doesn't make it a small market in my opinion. It might very well make it a medium‑type market station.
LISTNUM 1 \l 13717 Marc.
LISTNUM 1 \l 13718 M. SIMARD : Monsieur French, écoutez, moi, ce que je pense qui serait la réponse à votre question, d'abord, premièrement là, la diffusion sur les satellites, des petites stations, que ce soit les stations indépendantes ou les stations qui appartiennent aux grands réseaux, en tant que radiodiffuseurs, je considère que c'est tout aussi important.
LISTNUM 1 \l 13719 Notre système de radiodiffusion fait en sorte que les petits marchés, peu importe la propriété, ne peuvent pas supporter d'avoir des heures qui proviennent du réseau, des heures qui proviennent de la station éloignée, et subir ces contraintes‑là.
LISTNUM 1 \l 13720 Ceci étant dit, la différence... puis peut‑être là que dans le marché francophone, la situation n'était pas tout à fait la même que dans le marché anglophone dans le sens suivant.
LISTNUM 1 \l 13721 C'est que la façon dont les sommes d'argent sont redistribuées dans les petites stations, lorsqu'on parle des stations du réseau et lorsqu'on parle des revenus réseau, qui sont la plus grande source de revenus des petites stations... la plus grande source de revenus des petites stations, ce sont les revenus, les ventes réseaux qui sont effectués par le réseau, que ça soit le réseau TVA, le réseau TQS ou la station de Radio‑Canada, et ces revenus‑là, qui représentent pas loin de 60 pour cent de nos revenus, lorsqu'on parle de stations qui sont propriété des grands groupes, ces sommes d'argent là, si elles ne sont par perçues en région, sont perçues par le réseau.
LISTNUM 1 \l 13722 Donc, c'est simplement une question est‑ce que le réseau décide de les redonner à chacune de ces stations. Et c'est ça la grande différence entre nous, les petits marchés. Évidemment, les heures d'écoute que l'on perd dans notre marché au détriment des stations de Montréal de notre propre réseau, évidemment que le réseau ne nous les paie pas, ne nous les redonne pas, et je pense que c'est une des raisons principales pour lesquelles nous croyons que nos petites stations représentent une différence quand même assez importante par rapport aux stations qui sont propriété des grands réseaux, qui, comme vous l'avez mentionné à plusieurs reprises, ont des capacités, ont des ressources qui sont beaucoup plus grandes que les nôtres sur plusieurs points de vue.
LISTNUM 1 \l 13723 CONSEILLER FRENCH : Tout ça pour dire, donc, qu'un problème de capacité satellitaire ne devrait pas se poser, même advenant la transition en digital et haute définition?
LISTNUM 1 \l 13724 M. SIMARD : Écoutez, c'est certain que le problème va se poser, mais écoutez, la question fondamentale qui est peut‑être plus difficile à nous, radiodiffuseurs, de juger, et qui appartient, d'après nous, au Conseil, c'est sûr et certain que... d'abord, on n'est pas au courant des coûts précis que ça peut coûter pour opérer un canal satellite. On n'a pas les informations.
LISTNUM 1 \l 13725 C'est certain que le Conseil est capable, lui, de savoir toutes les économies d'énergie que les compagnies de satellite peuvent obtenir pour amener le signal des stations vers les centres de transmission.
LISTNUM 1 \l 13726 Évidemment, il y a une économie d'énergie puisque les grandes entreprises comme Bell ou comme Star Choice peuvent avoir des coûts raisonnables pour amener les émissions de chacune des stations vers le centre de diffusion du satellite.
LISTNUM 1 \l 13727 L'autre point sur lequel nous n'avons aucun contrôle, c'est, évidemment, la quantité innombrable de signaux que les entreprises par satellite diffusent. Alors, nous n'avons aucun contrôle là‑dessus.
LISTNUM 1 \l 13728 C'est sûr que le CRTC, je crois, comme vous l'aviez fait lors de votre décision... à un moment donné, il manquait peut‑être quelques canaux, et vous avez regardé une certaine liste, et vous avez suggéré que peut‑être certains canaux sur le satellite pourraient être enlevés pour être remplacés par la télévision régionale.
LISTNUM 1 \l 13729 CONSEILLER FRENCH : Donc, la même démarche pourrait se poursuivre?
LISTNUM 1 \l 13730 M. SIMARD : Certainement.
LISTNUM 1 \l 13731 M. PARENT : Et il y a probablement aussi de l'espace. Quand vous prenez... dans le secteur de l'Abitibi‑Témiscamingue, Star Choice ne porte pas les stations de l'Abitibi‑Témiscamingue mais porte six stations du réseau TVA dans un même marché.
LISTNUM 1 \l 13732 CONSEILLER FRENCH : Mais alors là, Monsieur Parent, je reviens à l'hypothèse de base de CTV, soit que TVA a le droit de négocier avec Star Choice un prix économique pour ses signaux éloignés. Ça ne vous laisse pas plus optimiste?
LISTNUM 1 \l 13733 M. PARENT : Non.
LISTNUM 1 \l 13734 M. SIMARD : Absolument pas. Absolument pas.
LISTNUM 1 \l 13735 CONSEILLER FRENCH : D'accord.
LISTNUM 1 \l 13736 M. SIMARD : De toute façon, si TVA...
LISTNUM 1 \l 13737 CONSEILLER FRENCH : Mais c'est ça que je voulais savoir. Expliquez, s'il vous plaît.
LISTNUM 1 \l 13738 M. SIMARD : Oui, bien, c'est‑à‑dire que nous, ça nous donnera absolument rien dans les petits marchés si TVA ou TQS négociait un prix pour être distribué chez nous. Je veux dire...
LISTNUM 1 \l 13739 CONSEILLER FRENCH : Non, non, tout ce que je... Mais accompagné de cette hypothèse‑là, c'est une hypothèse personnelle de ma part qui disait que dans la mesure où il y avait un prix économique payé, il y aurait une fonction proportionnelle pour l'entreprise de radiodiffusion locale qui n'était pas sur le satellite.
LISTNUM 1 \l 13740 M. SIMARD : Oui, mais évidemment, vous comprendrez que les effets sont non seulement le manque de revenus réseau, qui, dans un cas comme le nôtre...
LISTNUM 1 \l 13741 CONSEILLER FRENCH : Met la concurrence directe?
LISTNUM 1 \l 13742 M. SIMARD : Oui, absolument...
LISTNUM 1 \l 13743 CONSEILLER FRENCH : Oui.
LISTNUM 1 \l 13744 M. SIMARD : ...et ça affecte non seulement les revenus réseau... A titre d'exemple ‑‑ permettez‑moi de vous donner un exemple ‑‑ si chez nous demain matin ma station TVA n'était pas distribuée sur les satellites, je perdrais tout simplement un million de revenus réseau, en plus de perdre des sommes d'argent pour les ventes sélectives et pour les ventes locales, parce que vous comprenez qu'à 35 pour cent de pénétration, le marchand commence à se dire... Je dirais, moi, qu'à partir...
LISTNUM 1 \l 13745 Où le problème est arrivé vraiment, je dirais que c'était aux alentours de 20 pour cent. Lorsque la pénétration a atteint 20 pour cent, on a vraiment commencé à sentir d'une façon importante que les décisions n'étaient plus les mêmes.
LISTNUM 1 \l 13746 CONSEILLER FRENCH : Juste pour mon information, ils tournent vers quelle option lorsqu'ils décident que 80 pour cent ou 65 pour cent est insuffisant? Quelles sont leurs options?
LISTNUM 1 \l 13747 M. SIMARD : Bon, voici. D'abord, premièrement, je dois vous dire que, vous savez, on est en compétition. Alors, premièrement, tous nos compétiteurs, que ça soit la radio ou les journaux, évidemment, se promènent dans le marché et disent avec joie, écoutez, annoncez‑vous pas à la télévision.
LISTNUM 1 \l 13748 Voyez‑vous, d'abord, un, la station n'est pas distribuée. Puis deuxièmement, si les gens écoutent TVA, ils l'écoutent directement à partir de la station de Montréal ou de Québec, parce que dans la province de Québec, les stations éloignées qui sont écoutées dans nos marchés sont principalement la station de Montréal et, en second lieu, la station de Québec. Alors, les gens se tournent vers les autres médias. Ils dépensent moins d'argent chez nous.
LISTNUM 1 \l 13749 Écoutez, je vous donnerais simplement un exemple à quel point c'est... Notre station TQS est distribuée sur Bell ExpressVu. Elle n'est pas distribuée sur Star Choice. Alors, on a un client chez nous qui est un gros client de meubles qui nous donne environ 30 000 dollars par année, et par hasard, lui‑même est un représentant Star Choice. Il vend des soucoupes Star Choice. Et il nous disait encore récemment : Écoutez, moi, il dit, je vous donnais 30 000 dollars avant. Maintenant, écoutez, votre station TQS n'est pas... Je vous aurais donné 30 000 dollars pour acheter de la publicité sur votre station TQS, mais écoutez, vous n'êtes pas distribué sur Star Choice. J'ai moi‑même un récepteur Star Choice chez nous. D'ailleurs, c'est la seule façon dont j'écoute la télévision. Alors, je vais vous donner 20 000 dollars.
LISTNUM 1 \l 13750 C'est constant. Je veux dire ça se produisait... Écoutez, c'est beaucoup moins le cas depuis... je veux dire le changement a été extrême depuis qu'on est distribué. Je vous dirais qu'on a regagné probablement 80 pour cent des sommes... d'ailleurs, nos ventes locales n'ont pas encore atteint le montant qu'elles étaient avant la pire année où on n'était pas distribué, soit 2002‑2003, mais on est maintenant, après trois ans, en train d'atteindre les sommes de ventes locales où on était rendu à ce moment‑là. Alors, ça va bien. Je veux dire ça fonctionne le système, alors, mais...
LISTNUM 1 \l 13751 CONSEILLER FRENCH : Autrement dit, alors qu'on vous organise une arrivée sur le satellite, il faudrait vous donner quand même trois à quatre ans de récupération quand même, même après...
LISTNUM 1 \l 13752 M. SIMARD : Oui, absolument.
LISTNUM 1 \l 13753 CONSEILLER FRENCH : Oui?
LISTNUM 1 \l 13754 M. SIMARD : Absolument, oui.
LISTNUM 1 \l 13755 CONSEILLER FRENCH : O.K. Leçon apprise.
LISTNUM 1 \l 13756 M. SIMARD : Oui. Monsieur French, écoutez, il s'est produit un peu la même chose, voyez‑vous, dans nos revenus réseau. C'est‑à‑dire que la proportion... lorsque les réseaux au Québec... l'entente, évidemment, qu'on a avec les réseaux, qui est une entente qui existe depuis plusieurs années, laquelle est une entente qui est respectable dans le sens que... je veux dire, écoutez, si notre performance est meilleure dans notre marché, si l'on obtient plus d'heures, donc, on a plus d'heures d'écoute pour notre station, et notre proportion dans le réseau, par rapport à l'ensemble des heures totales du réseau, notre proportion augmente, et évidemment, à la fin de l'année, on est rémunéré un peu plus.
LISTNUM 1 \l 13757 Alors, je pense que c'est juste, mais où ça devient injuste, c'est lorsque le propre réseau pénètre dans notre marché et vient nous enlever un‑demi million d'heures écoute. Évidemment là, notre pourcentage baisse, malgré nous.
LISTNUM 1 \l 13758 COMMISSIONER FRENCH: Well I think that the ensemble of recommendations that you make to us are pretty clear.
LISTNUM 1 \l 13759 You're very much dependent and enthused that you should continue the current funding arrangement. You would like all to be carried on satellite. You believe that the current sets of rules about distribution prohibition and so forth should remain. You are not sympathetic to a general liberalization or deregulation of advertising.
LISTNUM 1 \l 13760 MR. ARNISH: That's correct.
LISTNUM 1 \l 13761 COMMISSIONER FRENCH: And you believe and are concerned by, you believe necessary but are concerned by the expense of, the transition to digital.
LISTNUM 1 \l 13762 MR. ARNISH: That's correct. All that is correct.
LISTNUM 1 \l 13763 COMMISSIONER FRENCH: I'm pretty well out of gas here. My colleagues may have other questions.
LISTNUM 1 \l 13764 But I wonder if you'd like to add anything because I'd like to give the opportunity to make sure you've covered everything you want to cover.
LISTNUM 1 \l 13765 MR. ARNISH: Sure will. Thank you.
LISTNUM 1 \l 13766 MR. KEEBLE: I simply wanted to do address the question you'd asked about high definition and the capacity demand because I'm not sure we answered that directly.
LISTNUM 1 \l 13767 I think it's pretty clear that the capacity demands of high definition for the whole system are going to be a problem for satellite operators.
LISTNUM 1 \l 13768 Even with the improvements in modulation schemes; even with the improvements in compression technology, still there's a huge need to swap out boxes.
LISTNUM 1 \l 13769 And still at the end of the day if you're trying to convert all the signals that we've created into high definition, there's going to be a capacity problem.
LISTNUM 1 \l 13770 Now, as you suggest if there is some market discipline around the carriage of distant signals that might help to ease that capacity problem. One would have to wait and see how the negotiations worked out to know.
LISTNUM 1 \l 13771 The only thing I would offer is that when you look at all those channels that are carried, these 17 stations are not a huge part of that problem. They're a fairly minor part of the capacity problem which the whole system is going to experience.
LISTNUM 1 \l 13772 COMMISSIONER FRENCH: Very good, Mr. Keeble. Anything else?
LISTNUM 1 \l 13773 Mr. Simard.
LISTNUM 1 \l 13774 M. SIMARD : Écoutez, dans cet ordre de discussion, et aussi parce que je voudrais peut‑être pas l'oublier au cas où on ne reviendrait pas là‑dessus, évidemment, on vous a mentionné que nous n'étions pas contre le fee for carriage.
LISTNUM 1 \l 13775 Évidemment, je pense que particulièrement au Québec, comme les intervenants l'ont mentionné, c'est quand même extraordinaire de voir la production télévisuelle qui existe, et évidemment, nous en sommes gagnants. Si nos réseaux peuvent produire des bonnes émissions, nous en sommes gagnants.
LISTNUM 1 \l 13776 Cependant, à titre d'exemple, comme un de nos partenaires l'a souligné, Quebecor, nous ne croyons certainement pas que d'abandonner le * more scary + serait désastreux dans nos petits marchés. Peut‑être que pour les grandes régions, c'est une chose possible que les grands joueurs puissent négocier, mais certainement pas dans les petits marchés.
LISTNUM 1 \l 13777 CONSEILLER FRENCH : Non, je comprends bien... I understand perfectly that you're leaving us with a clear message which is that whether or not fee for carriage is an appropriate form of resolution to the financial difficulties or challenges of large‑market conventional television, it is not a solution for you.
LISTNUM 1 \l 13778 MR. ARNISH: That's absolutely correct. All of us here would agree on that.
LISTNUM 1 \l 13779 COMMISSIONER FRENCH: I think we do. We are clear about that and we're also clear about your strong commitment and belief in the system that was set up in 2003.
LISTNUM 1 \l 13780 MR. ARNISH: Yes. Yes.
LISTNUM 1 \l 13781 COMMISSIONER FRENCH: So that's clear. Is there anything like you'd like to mention?
LISTNUM 1 \l 13782 MR. ARNISH: I guess we had our points but you named off all our points. So I won't be repetitive but thank you very much.
LISTNUM 1 \l 13783 COMMISSIONER FRENCH: Well I'm ‑‑ there may be other questions, Mr. Arnish.
LISTNUM 1 \l 13784 MR. ARNISH: Okay.
LISTNUM 1 \l 13785 COMMISSIONER FRENCH: But I'm done. Thank you, Mr. Chairman.
LISTNUM 1 \l 13786 THE CHAIRPERSON: I only have one and it comes from the presentation that Corus made just before you where they claimed that a reconsideration of membership in the small‑market independent television group should be reconsidered to add their stations.
LISTNUM 1 \l 13787 You did say, Mr. Arnish, that obviously the 300,000 threshold was probably a bit too high. It should be moved down towards more likely that 125,000.
LISTNUM 1 \l 13788 Even if I was to agree with that statement then Peterborough will meet that threshold because Mrs. McNair said that it was ‑‑ they were ‑‑ their coverage area was about 120,000 people.
LISTNUM 1 \l 13789 Do you have any comments to make regarding the request that Corus made today?
LISTNUM 1 \l 13790 MR. ARNISH: And I certainly ‑‑ yes, I do, Chairman.
LISTNUM 1 \l 13791 We certainly do respect Corus's concerns about Peterborough and Kingston. We know they were excluded in the decision in 2003 when the Commission decided at the end of the day that the Corus stations were a part of a large television group.
LISTNUM 1 \l 13792 And Mr. Cassaday certainly restated that today and the fact that they are a large television group in our opinion as well with all their specialty services as well.
LISTNUM 1 \l 13793 We don't have the same, we really are, as you know, independent owners. And we don't have the same synergies that all the large market stations have.
LISTNUM 1 \l 13794 We know that, we certainly do know that all the large players are having a difficult time in a lot of their smaller markets as well.
LISTNUM 1 \l 13795 But stations that are a part of a large television group can exploit better access to capital, engineering expertise, advertising relationships. Really there's a lot of synergies that these stations have being owned by large television operations.
LISTNUM 1 \l 13796 And I would say with the utmost of respect with the 2 Corus stations that they share those same synergies as all the other larger players as well. And we don't have that.
LISTNUM 1 \l 13797 THE CHAIRPERSON: Obviously the other player is the CTV, Global, they surely have synergies with other over the air operations that they have, programming and other.
LISTNUM 1 \l 13798 But in the case of Corus the synergies that they could have with their specialty services are surely not in the field of content. And it will be administrative, I suppose the categories are the same and the way you...
LISTNUM 1 \l 13799 But everybody is trying to say that specialty services is not the same thing as over the air. But what you're saying is that no, no, specialty services are the same, it should be looked into as a single unit.
LISTNUM 1 \l 13800 MR. ARNISH: Well, you've heard me say this before and I think you certainly have asked a great question about whether we think that specialty is similar to conventional. And certainly in some cases it is not but in many others in our opinion a lot of the specialty services today are conventional television stations.
LISTNUM 1 \l 13801 The specialty services as we all know receive subscription fees. And they're equaling or close to equaling conventional television revenue as well.
LISTNUM 1 \l 13802 And, you know, in conventional television right across the country we see a decline in viewership due to fragmentation but we also see a major decline happening in the conventional television business, in local, national and regional.
LISTNUM 1 \l 13803 And a lot of that's due to the great success ‑‑ I think it was a great decision by the Commission way back when to license specialty services in this country obviously to keep out specialty services from our services to the south. But that's certainly impacted the conventional TV business on a going forward basis and is severely having a negative impact on our small market stations.
LISTNUM 1 \l 13804 THE CHAIRPERSON: Any further questions?
LISTNUM 1 \l 13805 MR. ARNISH: The only thing I'd like to say at the end, Chairman, we believe and thank again the Commission. We believe you hit a homerun. We hit the ball out of the park in 2003 in setting up and establishing the DTH Fund and all the criteria that went with it.
LISTNUM 1 \l 13806 And we definitely on the record want to thank you very much for that again.
LISTNUM 1 \l 13807 THE CHAIRPERSON: And nobody has yet caught the ball, that's what you're saying.
‑‑‑ Laughter
LISTNUM 1 \l 13808 MR. ARNISH: Touché. Thank you very much.
LISTNUM 1 \l 13809 THE CHAIRPERSON: Okay. Well, Mrs. Spenrath, gentlemen, thank you very much for an excellent presentation.
LISTNUM 1 \l 13810 We'll take a 15 minute break. We'll be back at 3:25. Thank you.
‑‑‑ Upon recessing at 1510 / Suspension à 1510
‑‑‑ Upon resuming at 1529 / Reprise à 1529
LISTNUM 1 \l 13811 THE CHAIRPERSON: Order, please. À l'ordre.
LISTNUM 1 \l 13812 Madame la secrétaire.
LISTNUM 1 \l 13813 LA SECRÉTAIRE: Merci, monsieur le président.
LISTNUM 1 \l 13814 I would now call on the next participant, TV Ontario, to make their presentation. Ms Lisa de Wilde will be introducing her panel and you will have 15 minutes for your presentation.
LISTNUM 1 \l 13815 Ms de Wilde.
PRESENTATION /PRÉSENTATION
LISTNUM 1 \l 13816 MS de WILDE: Thank you very much. Bonjour, monsieur le président, members of the Commission.
LISTNUM 1 \l 13817 It's a great pleasure to be here this afternoon. We are appreciative of the fact that you invited us to participate in this part of the Commission's proceeding.
LISTNUM 1 \l 13818 Before I go any further, with me today on my left is Ray Newel who is our Director of Operations and Transmission, which really means he is the guy with the iron ring. And on my right side, Lee Robock, who really understands everything about TV Ontario.
LISTNUM 1 \l 13819 We have organized our presentation today under three headings and the document that you have in front of you I am going to hit in about 30 seconds, but the three headings are : The TV Ontario's unique contribution to the Canadian Broadcasting System. Secondly, The fee for carriage and thirdly, Migration of over‑the‑air broadcasters to digital and high definition.
LISTNUM 1 \l 13820 Now, the written presentation starts.
So, turning first to our contribution to the Canadian Broadcasting System. As Ontario's educational broadcasters, we have been providing unique educational content to children and adults for over 30 years.
LISTNUM 1 \l 13821 TVO, our English language service has existed since 1970 and in 1986, we launched a second network to deliver a french language service to the province, TFO.
LISTNUM 1 \l 13822 TFO is the only french language broadcaster originating outside of Quebec and serves both the Ontario audience of francophones plus a growing number of francophones across the country.
LISTNUM 1 \l 13823 In fact, Ontario is the only province to be home of two educational broadcasters, one in each of the official languages of Canada.
LISTNUM 1 \l 13824 While TV Ontario operates the two broadcast services my remarks today are going to focus on TVO, that being the over‑the‑air network.
LISTNUM 1 \l 13825 We are unique in that we offer uninterrupted commercial free content tied to Ontario's educational curriculum. Clearly this responds to an audience need as well. On a two plus basis, TVO has a two per cent share, which is comparable to a large number of popular Canadian specialty services.
LISTNUM 1 \l 13826 TVO's over‑the‑air television network operates 24 medium and high power transmitters across the province plus a vast number of low power repeater transmitters in the northern part of the province.
LISTNUM 1 \l 13827 More than ten per cent of our viewers still consume TVO over‑the‑air, which is above the provincial average for households and as a satellite to cable broadcasters, it's just worth noting that TFO operates three medium power transmitters.
LISTNUM 1 \l 13828 In 2005, we undertook an internal strategic review of our activities. Coming out of this exercise we developed a focused content strategy. As Ontario's public educational media organization, the starting point for our content strategy is that it must all align directly with the province's education priorities.
LISTNUM 1 \l 13829 We concluded that we could add the most value and leverage the strengths of our organization by focusing on three types of content.
LISTNUM 1 \l 13830 First, content that supports learning outside the classroom for pre‑school and school aged children; content that supports their parents in being active partners in the children's education and thirdly, content that fosters citizenship by engaging people as active participants in the social and political issues that define our society.
LISTNUM 1 \l 13831 This kind of content is unique and it's induplicated by other broadcasters, whether conventional TV or special TV.
LISTNUM 1 \l 13832 We also rely heavily on in‑house production as well as the Canadian independent production sector to provide the content that fuels our schedule.
LISTNUM 1 \l 13833 Sixty per cent of our schedule is made up of Canadian content and to feed our schedule, 70 per cent of our revenues are expanded on Canadian content and more than 80 per cent of the Canadian content budget then goes into in‑house production, which is again just a description of how our model is quite unique.
LISTNUM 1 \l 13834 Let me illustrate how this strategy comes to life and brings audiences unique and high quality content. More than 70 per cent of our broadcast day is comprised of children's content. We broadcast from 6:00 a.m. in the morning right through till 7:00 p.m., thirteen hours daily of uninterrupted high quality children's programming that's tied directly to the Ontario curriculum.
LISTNUM 1 \l 13835 We use our hosted breaks, while most broadcasters use commercial time between programs to sell product, we use that time to teach educational concepts and we have a special emphasis on things like literacy, numeracy, social skills and we also built an interactive relationship with our audience.
LISTNUM 1 \l 13836 For example, "Gisèle's big back yard" has just been recognized with the Gemini for the best pre‑school program and it also has the highest level of co‑viewing when parents and children watch TV together and that's a proven factor in improving kids chances of success at school.
LISTNUM 1 \l 13837 The space or after school program is for school aged kids aged six to eleven and there, we build on concepts that children are learning in this classroom. And this is an age group that really is under served by other broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13838 We use programs like "Invaro Girl" and "Milton's hotline" to extend the children's learning experience and we frankly take it from the classroom to the TV and on to our website.
LISTNUM 1 \l 13839 For the balance of our programming, our content for adults, whatever the genre, we organize it under the theme of citizenship. This covers the broad range of economic, political, environmental, social, cultural issues that define who we are and how we live in the public space as citizens at the outset of this Century.
LISTNUM 1 \l 13840 Again, this content is unique. No other media organization delves into these kind of issues with the depth that we do. We believe in the power of media to engage citizens of all ages to be active, to be informed and to be involved in their communities.
LISTNUM 1 \l 13841 Our new current affair show, "The agenda with Steve Faken" launched this past September, every week night our team explores challenging issues from Moslem women and the veil; Does the internet suck; the politics of climate change and we do it with in‑depth not provoking interviews that are lengthy interviews and then with debate. As Steve says: "We take the time and we go deep".
LISTNUM 1 \l 13842 While our in‑house production is critical to our mandate, TVO has also got a lengthy track record of working with the independent production community, particularly in our documentary strands, such as "The view from here" and "Human Hedge". Our point of view documentaries allow us to go where commercial broadcasters don't.
LISTNUM 1 \l 13843 Last year, we signed over 70 contracts with Canadian independent producers, totalling about 120 hours for documentaries and children's programming.
LISTNUM 1 \l 13844 We then were able to trigger our total production budgets largely through the CTF of more than $22,000,000.00. In these projects we were also able to work with other Canadian educational broadcasters.
LISTNUM 1 \l 13845 As Ontario's designated provincial educational broadcasters, we do rely on government funding to finance our activities. Over the past ten years, government funding has remained flat, at about $45,000,000.00 for the two networks and when one factor is inflation, that means in real terms, the buying power has declined.
LISTNUM 1 \l 13846 That means that we have to use revenue from other new revenue streams such as membership, sponsorship sales, and that most increase by at least a couple of million dollars each year, just to keep pace with inflation on things like our labour costs and other fixed costs like Hydro. And that's no mean feet.
LISTNUM 1 \l 13847 It means that new investments in content research capital plant modernization are impossible under our current financial constraints. Recently, we convinced the Government of Ontario to agree to file with a one‑time grant the conversion of our internal production facilities, our studios, cameras and control rooms to digital.
LISTNUM 1 \l 13848 But given this financial reality, the added expensive moving our over‑the‑air transmitters to digital is quite simply beyond our means.
LISTNUM 1 \l 13849 Turning now to the fee for carriage because you probably thought that I was in the wrong hearing and that I was in a licence renewal mode, but I have to confess we haven't had a chance to be before the Commission and it seems a decade, so I wanted to give you actually give you a flavour of what we do because I think it provides you with some good background to assess the other pieces that we wanted to talk to you about.
LISTNUM 1 \l 13850 So, turning now to fee for carriage. In our written submission, we ask for comparable treatment. If the Commission decides to accept the principle that over‑the‑air broadcasters, including the CBC, should receive a fee, then we submit educational broadcasters should be treated in the same way.
LISTNUM 1 \l 13851 TV Ontario strongly endorses the concept of a fee for carriage for educational broadcasters when they're carried by BDUS. Further, given our unique role and mandate to advance educational objectives in the province, educational broadcasters must also continue to benefit from mandatory carriage on all BDUS in their licensed territory.
LISTNUM 1 \l 13852 Now, why does this make sense. We supply a unique and high quality programming service which cable and DTH services then package and sell to their subscribers for a fee. As CanWest stated in their September submission, the basic principle is that one should pay for what one uses to run one's business.
LISTNUM 1 \l 13853 In short, the BDUS should pay for all the Canadian programming services that they offer to their customers. In fact, one BDU, Videotron, already acts in a way that confirms that they see TVO as a very valuable service. On the digital tear, they charge $1.50 to each subscriber and we only receive about a penny for that through the Copyright Collective.
LISTNUM 1 \l 13854 So, I am very interested in Commissioner French's idea about distant signals and the fee that maybe should be attributed to that because my sense is that in fact the Copyright regime is no longer meaningful in a world where you have that much DTH and digital cable carriage.
LISTNUM 1 \l 13855 We submit that educational broadcasters provide significant value to the BDUS and their customers, value that's similar to that offer by specialty services.
LISTNUM 1 \l 13856 While a fee for carriage will not answer all of our financial challenges, it would go some way to defraying the costs that keep in pace with inflation and ever changing technology as well as to permit incremental investments and content.
LISTNUM 1 \l 13857 Finally, there are examples where other broadcasters benefit from both mandatory carriage and a fee for carriage, for example SEPAC, TVA and APTN.
LISTNUM 1 \l 13858 All of this to say if the Commission decides to grant a fee for carriage to conventional broadcasters, educational broadcasters should also be eligible.
LISTNUM 1 \l 13859 Turning now to migration of over‑the‑air broadcasters to digital high definition.
LISTNUM 1 \l 13860 Over the years, across the Canadian Broadcasting Industry, there has been a migration of the television viewing audience to cable and more recently, to the DHT platforms.
LISTNUM 1 \l 13861 As of 2006, while only 8.3 per cent of the total Ontario households continued to receive their TV signals off air, closer to ten per cent of the households that regularly TVO receive us off air.
LISTNUM 1 \l 13862 Whatever the reason, whether by choice, lifestyle, economics, geography, this audience must be taken into account as we confront the transition to digital. They represent a large market that can't simply be disenfranchised by turning off the analog transmitters. And yet, it would be very expensive to provide an equivalent free service through some other means.
LISTNUM 1 \l 13863 TVO's transmitter network remains technically operational and stable and it would be feasible to continue to operate this network as long as analog transmission is the standard in the industry.
LISTNUM 1 \l 13864 So, in addressing the issue of the cost to migrate to digital over‑the‑air, we've considered two options. The first is running parallel transmissions, one in analog and one in digital during a transition period where consumers migrate to the new set‑up boxes.
LISTNUM 1 \l 13865 We consider that the costs to us would be approximately $17,000,000.00. If this parallel dual transmission scenario were adopted by the Commission, we would begin by running dual transmitters in three major markets : Toronto, London and Ottawa, to minimize the upfront capital costs.
LISTNUM 1 \l 13866 The remaining 21 TVO sites and the three TFO sites would stay in analog until consumer demand justified the conversion of the remaining transmission facilities to digital. That would avoid the cost of running parallel transmitters in all the sites.
LISTNUM 1 \l 13867 The total cost of this scenario and when it's fully implemented is approximately $17,000,000.00.
LISTNUM 1 \l 13868 A second option would involve a flash cut‑over to digital at a cost to us of approximately $7,000,000.00. There would be no transition period and the existing analog channel assignments would be used, thereby avoiding the operation of dual transmitters.
LISTNUM 1 \l 13869 For this to work, the Government of Canada through Industry Canada would need to set a clear cut‑over date that would apply to the whole industry.
LISTNUM 1 \l 13870 The choice of the timing would be critical and would be dependent on broad consumer demand for digital services and would likely be timed to follow the U.S. shutdown of its analog transmitters now scheduled for February 2009.
LISTNUM 1 \l 13871 As part of the conversion, all new television receivers would be required to have an over‑the‑air digital tuner before the cut‑over date. Planning a flash cut‑over would avoid duplicate structures and additional operating costs.
LISTNUM 1 \l 13872 This scenario is significantly more affordable to the entire Canadian Broadcasting System then running dual systems.
LISTNUM 1 \l 13873 The Commission has received many submissions where the cost to go digital is much higher than either of our two estimates. We should clarify that our costs assume the recto fit of our analog transmitters to digital and include only the conversion of our transmitter network.
LISTNUM 1 \l 13874 It should be noted, however, that even the second scenario at $7,000,000.00 is beyond the means of TV Ontario, given its current financial constraints.
LISTNUM 1 \l 13875 In conclusion, TV Ontario continues to grapple with the cost of converting the transmitter network to digital and we encourage the Commission to push for less expensive approaches to this conversion.
LISTNUM 1 \l 13876 Second; should the Commission decide to adopt a fee for carriage regime for conventional broadcasters, we advocate the extension of this new regime to educational broadcasters. It would go some way to helping address the financial challenges we face and permit us to invest in new content.
LISTNUM 1 \l 13877 Mandatory carriage is also an essential underpinning to our ability to fulfil our mandate.
LISTNUM 1 \l 13878 We thank you for this opportunity to appear before you and we look forward to your questions.
LISTNUM 1 \l 13879 THE CHAIRPERSON: Thank you, Ms de Wilde. I am asking Commissioner Duncan to ask the first questions.
LISTNUM 1 \l 13880 COMMISSIONER DUNCAN: Good afternoon. You state that if the Commission and you've stated it clear here this afternoon that if the Commission accepts the principle that over‑the‑air services should receive subscriber fees, then educational broadcasters should be entitled to them as well.
LISTNUM 1 \l 13881 Given that the majority of TV Ontario's revenue comes from the Government of Ontario, what factors do you believe justify asking Ontario to provide further support to the option of TV Ontario through a subscriber fee?
LISTNUM 1 \l 13882 MS de WILDE: We think that the challenges we face that are of a financial nature right now obliges to start to look for new sources of revenues and when we went through our strategic review, we put all our cards on the table and, you know, looked very carefully at not only what is our content strategy, but what is the revenue model that will make that content strategy viable.
LISTNUM 1 \l 13883 And I think it's fair to say that the funding we've received from government today goes a long way to helping us, but it isn't enough and so, what we realized as we looked at this proceeding is, you know, that there is perhaps an opportunity to introduce what will be still a relatively small new revenue stream and so, we think that, you know, that makes sense.
LISTNUM 1 \l 13884 COMMISSIONER DUNCAN: And what would be the impact of fee for carriage revenues on the annual appropriation you receive from the Ontario government? Is there a possibility that government funding would be reduced by the amount of revenues that you receive from fee for carriage?
LISTNUM 1 \l 13885 MS de WILDE: No. We believe that that would not be the case and let me give you just a bit of background to support that conclusion.
LISTNUM 1 \l 13886 When we explained to the government really sort of how we landed in the current financial situation, namely that we essentially have a government brand that has been flat which when one factors in inflation means that it really is declining and the other costs, whether they are labour costs or hydro electricity, continue to increase.
LISTNUM 1 \l 13887 And so, I mean, we really do have a big challenge there so I think fully appreciates that we have to build some new revenue streams and it's certainly not a question of taking away, it's really a question of how do we make this organization financial sustainable.
LISTNUM 1 \l 13888 COMMISSIONER DUNCAN: So, there is no risk of that at all.
LISTNUM 1 \l 13889 MS de WILDE: I don't believe there is, no.
LISTNUM 1 \l 13890 COMMISSIONER DUNCAN: Okay.
LISTNUM 1 \l 13891 So, it's clear that funding is a major concern and you indicate that TV Ontario has not been able to generate sufficient revenues to keep pace with the annual increase and expenditures and you may end to make the necessary capital expenditures in new technology and that new revenue generation, and you're just speaking to that again now, from new technologies and content is essential.
LISTNUM 1 \l 13892 I am just wondering if you could elaborate on the nature of the new revenue streams that you expect and how much you project they will contribute to the overall revenue over the next five years?
LISTNUM 1 \l 13893 MS de WILDE: At this point, we have not taken even to our board those kind of precise projections. They, in fact, it would be quite keen for us to do that and what we've really said is the first step of re‑engineering the model was to get the commitment to modernize our production plant, which basically meant that we could start to create content in digital, which was really a pre‑condition to being able to start to access new distribution platforms.
LISTNUM 1 \l 13894 And so, effective next fall we'll have that kind of base from which to start to build new revenue streams. It will be tied to the new content. You know, we are very clear that our content strategy will drive our revenues and not vice versa.
LISTNUM 1 \l 13895 So, as we explore new revenue streams, whether they are around subscriptions, whether it's monetizing the existing content archive, it will all have to be consistent with providing, you know, unique educational content to people in Ontario.
LISTNUM 1 \l 13896 COMMISSIONER DUNCAN: So, you haven't specifically identified the avenues at this point, at least now that you are prepared to share?
LISTNUM 1 \l 13897 MS de WILDE: Well, in fact, I mean I'm happy to ‑‑ this past summer we were able to make a first deal for a new platform, maybe the mobile platform and, you know, we received our very first cheque for it in the last month. It's tiny, tiny, tiny dollars, but our view is if you don't play, if you don't experiment, if you don't figure out how your content could be reaching people in different ways, you know, you won't be able to be successful in the new world.
LISTNUM 1 \l 13898 But I think it's very early days in the digital world and so, what we are doing is putting in place the infrastructure, we are retraining our organization so that they will have the tools to be successful in the digital world and then, from there, you know, comes the new revenue streams.
LISTNUM 1 \l 13899 But I'm very realistic that, you know, this is not a hockey stick, it will be a slow gradual build.
LISTNUM 1 \l 13900 COMMISSIONER DUNCAN: Thank you. And so, because you are in the transition I gather of upgrading all your production equipment, what percentage at this point is done in high definition
LISTNUM 1 \l 13901 MS de WILDE: Nothing.
LISTNUM 1 \l 13902 COMMISSIONER DUNCAN: Nothing yet. So, not until next fall?
LISTNUM 1 \l 13903 MS de WILDE: Well, and in fact, next fall, I mean it may well be that we are in standard definition initially. That's a decision that we are still in the process of weighing. We have a constrained amount of money, we call it ‑‑ we are building a Jetta like digital production facility and so, it will depend on whether, you know, in our $10,000,000.00 whether we can squeeze any high definition production equipment into it.
LISTNUM 1 \l 13904 COMMISSIONER DUNCAN: In your submission, you note that you don't receive any subscriber fees from out of province of DTH distribution and I understand as well from your submission that TVF‑TFO is distributed as a francophone specialty service and so, you do collect revenues for that?
LISTNUM 1 \l 13905 MS de WILDE: That's right.
LISTNUM 1 \l 13906 COMMISSIONER DUNCAN: And I am just wondering if you consider the subscriber fees and maybe this is something that I should already know, I apologize, I don't. Have you considered subscriber fees for your TVO service outside of Ontario as a means of generating additional revenues and possibly maybe forming alliances with other provinces, for example, like Nova Scotia who does not have an educational channel and generating revenue in that?
LISTNUM 1 \l 13907 MS de WILDE: It is something that we will have to consider. In fact, this discussion around the distant signal, debate has really crystallized that, you know, there is an important decision to be made.
LISTNUM 1 \l 13908 It's interesting, I mean, right now because we are distant signal and we fall into an area where we can be picked up, for example, you know, just I guess outside of Quebec, but we can get picked up, I guess, on the B contour and get into one cable system and then, ouf! we are, you know, around the province.
LISTNUM 1 \l 13909 COMMISSIONER DUNCAN: In Quebec?
LISTNUM 1 \l 13910 MS de WILDE: That's right. That's how we end up being carried in Quebec as a distant signal, but I think there is ‑‑ there is some good questions there to be answered around what kind of a licence going forward should we have.
LISTNUM 1 \l 13911 COMMISSIONER DUNCAN: Because the fee for carriage, of course, isn't obviously and I know I don't suggest for a minute that's the only avenue you're looking at, but it seems that there are some other potential also?
LISTNUM 1 \l 13912 MS de WILDE: Absolutely.
LISTNUM 1 \l 13913 COMMISSIONER DUNCAN: I understand that Industry Canada is going to be taking back the spectrum only beyond channel 51 and not the broadcast spectrum. And so, we are just wondering in the event your signals are delivered entirely by satellite or cable, would you be prepared to give up the spectrum that you currently have and if not, what you envision using that capacity for. Are there other uses you can put it too that you've considered?
LISTNUM 1 \l 13914 MS de WILDE: We thought we would give it back.
LISTNUM 1 \l 13915 COMMISSIONER DUNCAN: Give it back? So, did you consider there may be other revenue potential there? Not your business, you're not interested?
LISTNUM 1 \l 13916 MS de WILDE: No.
LISTNUM 1 \l 13917 COMMISSIONER DUNCAN: Okay.
LISTNUM 1 \l 13918 MS de WILDE: Focus.
LISTNUM 1 \l 13919 COMMISSIONER DUNCAN: Okay. Good, I understand that, okay.
LISTNUM 1 \l 13920 In your submission and again here today you mentioned that you've considered two possibilities with respect to upgrading and we just wanted to run another possible scenario by you. As I understand, you have $17,000,000.00 as an estimate to run parallel systems and that in your written submission was without replacing the transmitters and so, you don't, at this point, have any estimate of what that would cost, even ‑‑
LISTNUM 1 \l 13921 MR. NEWELL: Replacing all the transmitters into DTB?
LISTNUM 1 \l 13922 COMMISSIONER DUNCAN: In the high definition, yes?
LISTNUM 1 \l 13923 MR. NEWELL: If we did that, I think that's the $17 to $20,000,000.00.
LISTNUM 1 \l 13924 COMMISSIONER DUNCAN: Okay. When I read the paper, I thought it said it didn't include the transmitters, but it does.
LISTNUM 1 \l 13925 MR. NEWELL: That is. No; the $17,000,000.00 will include the new transmitter and a wide band antenna. That's under a dual system though.
LISTNUM 1 \l 13926 COMMISSIONER DUNCAN: Yes, yes, okay. So, there is no additional cost to that, not that that's not enough, but that's it. Okay.
LISTNUM 1 \l 13927 So, we were wondering then in this other scenario that we want to run by you is as an alternative it's a broadcast ‑‑ if you could upgrade your analog facilities directly to digital at the end of the transition period, so during the transition period, you deliver a high definition service to cable and to DTH distribution. And your over‑the‑air signal would continue to be available. That's during the transition.
LISTNUM 1 \l 13928 At the point of the transition, your HD signal would be available over‑the‑air and the cable and other BDUS would distribute your low definition analog programming signal for a brief period of time, until they decide the subscribers have transferred or adopted the new technology?
LISTNUM 1 \l 13929 This is a little bit different than yours because as I understand, in your instance, you wanted to make sure that everybody had the box first in your $7,000,000.00 scenario, that was dependant on everybody having a box first.
LISTNUM 1 \l 13930 In this scenario here, you would transition to high definition and the cable company would have the high definition and would downgrade that signal for the people who don't have a high definition box, until such point as they felt it was okay to drop that high definition signal ‑‑ not the high definition signal, your downgraded signal, the second signal, then they would only have one. They would have one high definition and you would have an over‑the‑air high definition signal.
LISTNUM 1 \l 13931 MS de WILDE: I think that's close enough. I think, you know, I'm just ‑‑ one nuance and that would be, we would like the maximum number of people to have made the transition and we think that, you know, right now, you know upwards of 10 per cent is too many people who are still relying on over‑the‑air.
LISTNUM 1 \l 13932 So, we need to, you know, drive that number down and I know yesterday afternoon someone suggested that, you know, it was likely that we could get it to a four per cent number, you know, in a couple of years. And then, maybe it becomes possible to think of some kind of a voucher subsidy to cover of that piece.
LISTNUM 1 \l 13933 So, I wouldn't insist on, you know, absolutely everyone, but there has to be a solution for everyone, whether it is that they all have the box, I am not sure.
LISTNUM 1 \l 13934 COMMISSIONER DUNCAN: Thanks. I asked this question yesterday of CTV, but I am just wondering if you considered if it's possible for you to deliver a free‑to‑air satellite signal so people wouldn't have to have a box or a high definition receiver. Is that a possibility?
LISTNUM 1 \l 13935 MR. NEWELL: We've discussed that, but the costs are quite prohibitive.
LISTNUM 1 \l 13936 COMMISSIONER DUNCAN: Even more than these other two scenarios?
LISTNUM 1 \l 13937 MR. NEWELL: Yes.
LISTNUM 1 \l 13938 COMMISSIONER DUNCAN: Thank you. In CanWest proposal, they propose virtual contours, that's in the absence of transmitters, and in your opinion or we would be interested in your opinion on what would constrain the distribution carriage that broadcasters could demand if we were to resort or turn to virtual contours since they're no longer actual to be over the transmitters. How should the limit of a particular cable service or particular service cable distribution be set? Right now, it's done by the AA.
LISTNUM 1 \l 13939 MS de WILDE: I'm afraid we don't have an awful lot to suggest on that point. I would simply note that in the case of the educational broadcasters, by virtue of, you know, our licence being essentially province‑wide, that provides the answer there, but I recognize that that doesn't give you a lot of assistance when it comes to the private conventional.
LISTNUM 1 \l 13940 COMMISSIONER DUNCAN: The current distribution regulations, and this again is not going to, I don't think, apply to your situation, but I would be interested in your opinion, the current distribution regulation is linked to provision of an off‑air service with the granting of cable carriage.
LISTNUM 1 \l 13941 In the absence of transmitters, how would the service carriage link be maintained? Could local cable carriage be granted to a broadcaster if an only if it produced a certain number of hours per week of local programming in high definition?
LISTNUM 1 \l 13942 MS de WILDE: I think finding a criterion that is linked to the ultimate reason that the licence is granted, namely to serve a specific local market makes a lot of sense, so local content certainly would be a reasonable approach.
LISTNUM 1 \l 13943 COMMISSIONER DUNCAN: This is going back to the spectrum and you are willing to give up your spectrum, so it says if broadcasters do not take up their spectrum allotments or return them, as you suggest you would be willing to do, it is possible that other parties with innovative programming proposals may apply for them.
LISTNUM 1 \l 13944 Should these over‑the‑air undertakings not obtain the carriage and signal substitution rights associated with these channels as granted by the current distribution regulations? In other words, they would be granted priority carriage by virtue of the ‑‑
LISTNUM 1 \l 13945 MS de WILDE: Commissioner Duncan, like someone else said today, I really have nothing intelligent to give you on that one.
LISTNUM 1 \l 13946 COMMISSIONER DUNCAN: All right, thank you.
LISTNUM 1 \l 13947 Do you have a view on where the capacity is going to come from to add the channels that are currently not distributed on the satellite? Do you have any idea when that might be in place or..?
LISTNUM 1 \l 13948 MS de WILDE: You would be better to ‑‑
LISTNUM 1 \l 13949 COMMISSIONER DUNCAN: Ask others?
LISTNUM 1 \l 13950 MS de WILDE: ‑‑ check with the experts, yes.
LISTNUM 1 \l 13951 COMMISSIONER DUNCAN: Okay good, that is fine, thanks.
LISTNUM 1 \l 13952 As far as providing assistance for subscribers for the boxes that they might need to have in order to receive these signals, how do you think that should be funded? Have you given some thought to that?
LISTNUM 1 \l 13953 This is the remaining few.
LISTNUM 1 \l 13954 MS de WILDE: I listened carefully yesterday to the notion as frequencies are turned back to Industry Canada that there would then be the opportunity I guess for some kind of an auction which would presumably create some revenues and, you know, it seemed that that would be a potential source.
LISTNUM 1 \l 13955 There is also an interesting idea that it could be as a loss leader that, you know, a BDU could find that as a compelling way to attract new customers and then to upsell them. Those are just two ideas.
LISTNUM 1 \l 13956 COMMISSIONER DUNCAN: Thank you. Do you have any comments on the firm shutdown date, as to when it should be?
LISTNUM 1 \l 13957 MS de WILDE: No. We had a conversation over lunch on sort of whether ‑‑ it is like a push/pull. We are sensitive to the fact that if the Americans go in 2009 that that is going to, you know, fundamentally change the dynamic for a large part of the Canadian broadcasting market. It is really important that the system move.
LISTNUM 1 \l 13958 That being said, the more gradually we can walk towards the Canadian transition date the more we will all be able to benefit from lower prices. So I think we have to get rolling, but I am not sure that it has to be, you know, a date that is made precise tomorrow.
LISTNUM 1 \l 13959 COMMISSIONER DUNCAN: Thank you. You indicate the Commission must ensure that over‑the‑air viewers have an alternate way to access educational broadcasters and over‑the‑air services and that the date of the shutdown should be based on the consumer transition to digital devices.
LISTNUM 1 \l 13960 Are there other factors that you think should be considered?
LISTNUM 1 \l 13961 MS de WILDE: Well certainly the ease with which viewers who currently access our service over‑the‑air, you know, it should continue to be easy. And so, I mean, it is a question of getting the box or the appropriate technology and to enable them to go digital. I think that is really what drives the decision and the timing.
LISTNUM 1 \l 13962 COMMISSIONER DUNCAN: I am going to just turn to closed captioning. Some of my colleagues might have some other questions on the other items, but I will just ask you on the closed captioning.
LISTNUM 1 \l 13963 You outlined TVO's accomplishments to date with respect to closed captioning. Am I correct in understanding that 90 per cent or better of your overall schedule for TVO is captioned or that is just with respect to primetime? It was a little ambiguous in the write‑up.
LISTNUM 1 \l 13964 MS de WILDE: That is the entire schedule.
LISTNUM 1 \l 13965 COMMISSIONER DUNCAN: The entire schedule. And TFO, what is their percentage at this point?
LISTNUM 1 \l 13966 MS de WILDE: I am not sure that we have the precise percentage. What is in fact a real challenge for us is close captioning the live current day affair show and that is the piece that, you know, we have not yet cracked.
LISTNUM 1 \l 13967 COMMISSIONER DUNCAN: Okay.
LISTNUM 1 \l 13968 MS de WILDE: With the exception of that, I mean, we have some difficulties around the foreign acquisitions, but it really is the live piece, we have not yet found a technology base solution on that.
LISTNUM 1 \l 13969 COMMISSIONER DUNCAN: I think from the comments from the others you are not alone in that regard.
LISTNUM 1 \l 13970 MS de WILDE: That is right.
LISTNUM 1 \l 13971 COMMISSIONER DUNCAN: You also mentioned subtitle programs. I understand only subtitle programs. Did you mention subtitle in your..?
LISTNUM 1 \l 13972 MS de WILDE: Yes. The approach there is that when they are subtitled the assumption is that the subtitles serve the same or the equivalent purpose.
LISTNUM 1 \l 13973 COMMISSIONER DUNCAN: Okay. And you don't get any comments or complaints about that I expect?
LISTNUM 1 \l 13974 MS de WILDE: No, we don't.
LISTNUM 1 \l 13975 COMMISSIONER DUNCAN: No. What are your comments on the feasibility of captioning or you are not doing a lot of advertising or any advertising?
LISTNUM 1 \l 13976 MS de WILDE: No, we have some limited sponsorship, that is it.
LISTNUM 1 \l 13977 COMMISSIONER DUNCAN: Okay. The Commission is aware that broadcasters use various captioning standards. Do you use a particular standard?
LISTNUM 1 \l 13978 MS ROBOCK: I am not aware of a particular standard. I know that there is a great concern for accuracy because often the captioning is used for remedial learning, so accuracy is very important.
LISTNUM 1 \l 13979 COMMISSIONER DUNCAN: Would it be possible, would you be interested in working with a group of broadcasters on developing and implementing universal captioning standards? Do you think that would be advantageous?
LISTNUM 1 \l 13980 MS ROBOCK: Yes, very much so.
LISTNUM 1 \l 13981 COMMISSIONER DUNCAN: Which group or organization do you think would be best to make responsible or to take charge of such a project? You are open?
LISTNUM 1 \l 13982 MS de WILDE: We are open.
LISTNUM 1 \l 13983 COMMISSIONER DUNCAN: CAD, Canadian Association of the ‑‑ which..? So how satisfied are your viewers with the captioning? Do you get many comments, complaints?
LISTNUM 1 \l 13984 MS de WILDE: No, we don't. In fact, I don't recall ever seeing a comment in the last year.
LISTNUM 1 \l 13985 COMMISSIONER DUNCAN: So is your captioning all done in‑house then? Do you do your own captioning for your own programming?
LISTNUM 1 \l 13986 MS ROBOCK: No, it is a mix of both.
LISTNUM 1 \l 13987 COMMISSIONER DUNCAN: Is it?
LISTNUM 1 \l 13988 MS ROBOCK: Yes.
LISTNUM 1 \l 13989 COMMISSIONER DUNCAN: And do you monitor it for accuracy, just yourselves?
LISTNUM 1 \l 13990 MS ROBOCK: There is a quality control check.
LISTNUM 1 \l 13991 COMMISSIONER DUNCAN: I noticed you mentioned that foreign acquisitions, and I think that is with respect to the TFO programming, are not captioned. I am just wondering, is that a matter of cost or that it is not available?
LISTNUM 1 \l 13992 MS de WILDE: It would be a matter of cost.
LISTNUM 1 \l 13993 COMMISSIONER DUNCAN: In your conclusion then you advocate that the extension of subscriber fees, and you have said that here quite clearly today too, should be extended to educational broadcasters as well, you say, to help in the financial challenges associated with the transition to digital.
LISTNUM 1 \l 13994 So I am wondering, if fees were put in place for that purpose how long a period do you think they should remain in place or are you thinking that they should be yours forever?
LISTNUM 1 \l 13995 MS de WILDE: Well I listened carefully yesterday in particular to the discussion around sort of what would ‑‑ well, to pick‑up on the discussion earlier this morning, whether it would be replacement revenues or incremental revenues. And looking at the challenges that we as an organization confront, I am thinking of a very modest amount as a licence fee, way closer to the 10 cents than to the other numbers that have been suggested. With that kind of an amount in mind, I think that it really is much more a question of incremental expenditures on whether it is technology changes or incremental content projects all with a view to strengthening the services provided to consumers. COMMISSIONER DUNCAN: So not just tied into the HD upgrading as you have indicated?
LISTNUM 1 \l 13996 MS de WILDE: That is correct. I think that, you know, this shows sort of one of the values of a public hearing, is that it really does allow the issues to get clearer and certainly, in my mind, the notion of it being incremental and tied to specific public policy objectives.
LISTNUM 1 \l 13997 COMMISSIONER DUNCAN: Okay, thank you very much.
LISTNUM 1 \l 13998 Those are my questions, Mr. Chairman.
LISTNUM 1 \l 13999 THE CHAIRPERSON: Thank you, Mrs. Duncan.
LISTNUM 1 \l 14000 Mrs. Cugini.
LISTNUM 1 \l 14001 COMMISSIONER CUGINI: Thank you, Mr. Chairman. Ms de Wilde, welcome.
LISTNUM 1 \l 14002 I just have a couple of follow‑up questions. On the fee for carriage we have heard a number of proposals from the Commission should just make a policy statement that over‑the‑air broadcasters are eligible for a fee, that we should set the wholesale rate at the time of renewal based on a number of factors and this morning we heard that it should be a flat fee for all broadcasters.
LISTNUM 1 \l 14003 Which of these scenarios do you prefer?
LISTNUM 1 \l 14004 MS de WILDE: I think that the timing of it would logically fall in the context of a licence renewal. I think that is when the Commission, you know, rightfully is looking at a licensee's projects going forward. But I am also attracted to the simplicity of a flat fee and I think that ultimately a flat fee that would still be examined at licence renewal is the way that I would suggest.
LISTNUM 1 \l 14005 COMMISSIONER CUGINI: So recognizing that some broadcasters may not have as great a financial need as others for a certain level of subscriber fee you would still subscribe to the notion of a flat fee?
LISTNUM 1 \l 14006 MS de WILDE: Well I think the appeal of a flat fee is linked to, you know, my belief that it is going to be a modest amount and, you know, in order for it to be embraced by the Commission I think we have to calibrate our expectations accordingly and I think that that is the way in which it can be rolled into the system without it creating a tremendous amount of upheaval, and so modest and flat.
LISTNUM 1 \l 14007 COMMISSIONER CUGINI: Do you have a parameter around modest? You heard what I said to Mr. Sole when he said 10 to 50 cents today, so..
LISTNUM 1 \l 14008 MS de WILDE: I am much closer to the 10 cents.
LISTNUM 1 \l 14009 COMMISSIONER CUGINI: Much closer to the 10, okay. In your oral presentation today presentation today you said that more than 10 per cent of your viewers consume TVO over‑the‑air. The majority living in what part of Ontario?
LISTNUM 1 \l 14010 MS de WILDE: We are not able ‑‑ I tried to actually get a more detailed regional breakdown, but we know that it is more urban than rural.
LISTNUM 1 \l 14011 COMMISSIONER CUGINI: More urban than rural?
LISTNUM 1 \l 14012 MS de WILDE: Um‑hmm.
LISTNUM 1 \l 14013 COMMISSIONER CUGINI: Okay, thank you.
LISTNUM 1 \l 14014 MS de WILDE: Which probably means it is in the big markets in the southern part of the province.
LISTNUM 1 \l 14015 COMMISSIONER CUGINI: Right. And if we go by the research that has been submitted we would assume that those are typically viewers who watch less television than the average and..?
LISTNUM 1 \l 14016 MS de WILDE: They watch a lot of us is what we have learned but, you know, they don't tend to watch lots of other stations.
LISTNUM 1 \l 14017 COMMISSIONER CUGINI: Not big consumers of television.
LISTNUM 1 \l 14018 Now, I have just a couple of questions for the man with the iron ring. I apologize, I don't remember your name and I ‑‑
LISTNUM 1 \l 14019 MS de WILDE: Ray Newell.
LISTNUM 1 \l 14020 COMMISSIONER CUGINI: I am sorry?
LISTNUM 1 \l 14021 MS de WILDE: Ray Newell.
LISTNUM 1 \l 14022 COMMISSIONER CUGINI: Newell. And I don't have an iron ring, so I also apologize if these seem a bit elementary to you.
LISTNUM 1 \l 14023 The cost of upgrading your transmitters, is it the same for your medium and high power? Is there a difference in how much it would cost to upgrade your transmitters?
LISTNUM 1 \l 14024 MR. NEWELL: In which scenario, the ‑‑
LISTNUM 1 \l 14025 COMMISSIONER CUGINI: Well, you say you operate 24 medium and high‑power transmitters.
LISTNUM 1 \l 14026 MR. NEWELL: Right.
LISTNUM 1 \l 14027 COMMISSIONER CUGINI: So in the parallel, let us go with the parallel scenario. Is there a difference in cost to upgrade the ‑‑
LISTNUM 1 \l 14028 MR. NEWELL: There will be a difference from site to site, depending on the output power of those transmitters.
LISTNUM 1 \l 14029 COMMISSIONER CUGINI: And is it significant, is it minimal?
LISTNUM 1 \l 14030 MR. NEWELL: It will vary say from maybe $200,000 to $350,000.
LISTNUM 1 \l 14031 COMMISSIONER CUGINI: Depending on the site. And are lower‑power repeater transmitters, they require upgrading as well? This is the elementary part of my question.
LISTNUM 1 \l 14032 MR. NEWELL: Those are the lower‑power repeater transmitters in Northern Ontario, the 10 watts, 20 watts that are throughout all the local communities?
LISTNUM 1 \l 14033 COMMISSIONER CUGINI: Yes.
LISTNUM 1 \l 14034 MR. NEWELL: I would be hesitant to say that we would be upgrading those, because a lot of them are near end of life right now.
LISTNUM 1 \l 14035 COMMISSIONER CUGINI: So you would not upgrade those?
LISTNUM 1 \l 14036 MR. NEWELL: It would be difficult to upgrade them. It would be difficult because it is the locations that we are into.
LISTNUM 1 \l 14037 COMMISSIONER CUGINI: And if there is an analog shutoff date how will those viewers in those areas that receive their signals from these lower‑power transmitters receive TVO?
LISTNUM 1 \l 14038 MR. NEWELL: What we have been doing over the last roughly three to five years, the communities themselves have been calling TV Ontario to request that we remove the equipment out of there. And that we have done is literally pull out some of our equipment. We usually leave the tower for the local community for their two‑way radio systems, emergency radio systems and actually we have probably gone down now about 25 per cent in the last three years and I see the attrition keep going.
LISTNUM 1 \l 14039 COMMISSIONER CUGINI: So we do it when the community agrees, okay. Thank you.
LISTNUM 1 \l 14040 Thank you very much, Mr. Chairman, those are my questions.
LISTNUM 1 \l 14041 COMMISSIONER FRENCH: So the remaining customers in those communities are few and far between in art of sufficient political force to oppose the municipality when it decides it, for whatever reason, doesn't want your tower ‑‑ well, it wants your tower, but it doesn't want your signal. I mean, it is a little hard to understand, that is all.
LISTNUM 1 \l 14042 MR. NEWELL: Well, what happens right now is that the local community council boards, they make the decision ‑‑
LISTNUM 1 \l 14043 COMMISSIONER FRENCH: Oh, your local community council boards?
LISTNUM 1 \l 14044 MR. NEWELL: No, no.
LISTNUM 1 \l 14045 COMMISSIONER FRENCH: Sorry, okay.
LISTNUM 1 \l 14046 MR. NEWELL: No, the community's local ‑‑
LISTNUM 1 \l 14047 COMMISSIONER FRENCH: Municipality?
LISTNUM 1 \l 14048 MR. NEWELL: ‑‑ municipalities.
LISTNUM 1 \l 14049 COMMISSIONER FRENCH: Yes?
LISTNUM 1 \l 14050 MR. NEWELL: They will have their meetings with all their local constituents and they have to make the decision. TV Ontario will not disenfranchise those local communities, it is the local community making the decision.
LISTNUM 1 \l 14051 COMMISSIONER FRENCH: No, I mean that part I got. So when the local community makes the decision, what happens to those of your customers who had historically taken your signal off air in those communities?
LISTNUM 1 \l 14052 MS de WILDE: They would go to DTH.
LISTNUM 1 \l 14053 COMMISSIONER FRENCH: Right. So that in practice what you are doing is decentralizing a decision probably where it should be, which is the local representatives who were in touch, but the people end up incurring an additional cost for a greater variety of services?
LISTNUM 1 \l 14054 MR. NEWELL: In some cases, no one is watching the local area transmitter, the lower‑power repeater.
LISTNUM 1 \l 14055 COMMISSIONER FRENCH: Yes. I mean, I repeat what you have really said, it is an urban problem isn't it fundamentally? It is going to be an urban problem at the end of the day when all the washing is washed and dried and cleaned up, there is going to be a small number of low television users still getting analog off air in Toronto and Ottawa and London, Ontario and what not. And at that time, we will have to look at the cost of digital off air for them or some other solution.
LISTNUM 1 \l 14056 MS de WILDE: Or some proxy.
LISTNUM 1 \l 14057 COMMISSIONER FRENCH: And you are basically in favour, Ms de Wilde, of finding some social policy‑based solution to those people to the extent they can demonstrate they are in need I guess?
LISTNUM 1 \l 14058 MS de WILDE: That is right. And I think, you know, our going‑in position would be that there is no business case for the investment that would be necessary to do an over‑the‑air approach, so let us find a more fiscally responsible way to achieve the same end result.
LISTNUM 1 \l 14059 COMMISSIONER FRENCH: So, just to be sure, you are really not interested in the hybrid approach either? I mean, you want to get out of the off‑air business? Did I understand it correctly or am I doing you an injustice?
LISTNUM 1 \l 14060 MS de WILDE: It would make the most sense for our business model to get out of the over‑the‑air, but the timing of that is something that, you know, we have not put, you know, a stake in the ground because, you know, we understand ‑‑
LISTNUM 1 \l 14061 COMMISSIONER FRENCH: No, well why would you, the rest of the system hasn't put a stake in the ground either, so it would be hard for us to ask you to do so.
LISTNUM 1 \l 14062 MS de WILDE: Well, that is right. And then given our particular role in the system, I mean we do have a specific mandate to reach the people of Ontario. So I think, you know, in a sense the decisions around the timing of going digital high definition are going to be driven by the bigger players in the industry and we will govern ourselves accordingly.
LISTNUM 1 \l 14063 COMMISSIONER FRENCH: Yes, and in the best of all possible worlds, you do not replicate your urban analog off‑the‑air system with an urban digital off‑the‑air system, always assuming the social policy objectives can be achieve in some other way?
LISTNUM 1 \l 14064 MS de WILDE: Otherwise, yes.
LISTNUM 1 \l 14065 COMMISSIONER FRENCH: Thank you.
LISTNUM 1 \l 14066 LE PRÉSIDENT : Madame de Wilde, je reviens sur la question du sous‑titrage en français. Vous me permettez de poser la question en français?
LISTNUM 1 \l 14067 Autant hier qu'aujourd'hui, on a eu des discussions concernant la problématique de normalisation du sous‑titrage en français, puis chacun des intervenants qu'on a entendu, que ça soit Radio‑Canada, que ça soit TQS ou TVA, nous ont tous parlé de leur travail avec un regroupement qui s'appelle le Réseau québécois du sous‑titrage.
LISTNUM 1 \l 14068 Je sais que vous faites des projets... vous avez des émissions en co‑production avec Télé‑Québec, à l'occasion. Malheureusement, ils ne sont pas intervenants au dossier, mais je présume que vous devez recevoir des émissions qui sont produites sous l'égide de Télé‑Québec et qui vous arrivent, je l'espère, sous‑titrées en français.
LISTNUM 1 \l 14069 Est‑ce qu'il est pensable que TV Ontario puisse se joindre à un groupe de diffuseurs québécois de langue française pour essayer de trouver des solutions plus pratiques ou plus réalistes et communes sur la question du sous‑titrage en français, ou si, pour vous, la nature même de votre service est l'Ontario, et de s'associer avec un groupe de radiodiffuseurs d'une autre province serait problématique?
LISTNUM 1 \l 14070 MME de WILDE : Moi, je pense que ce serait une très bonne idée de s'associer avec des autres diffuseurs qui ont les mêmes problèmes. Donc, je vais apporter cette suggestion à mon équipe à Toronto.
LISTNUM 1 \l 14071 LE PRÉSIDENT : D'accord.
LISTNUM 1 \l 14072 Alors, Madame de Wilde, mesdames, monsieur, thank you very much.
LISTNUM 1 \l 14073 Mrs. Secretary will continue with the next item.
LISTNUM 1 \l 14074 THE SECRETARY: Thank you, Mr. Chair.
LISTNUM 1 \l 14075 We now call on the next participants, Saskatchewan Communications Network, if they would come forward for their presentation.
‑‑‑ Pause
LISTNUM 1 \l 14076 THE CHAIRPERSON: When you are ready.
LISTNUM 1 \l 14077 THE SECRETARY: If you could please introduce your panel, I believe Ms MacDougall, and then you will have your 10 minutes for the presentation. Please go ahead.
PRESENTATION / PRÉSENTATION
LISTNUM 1 \l 14078 MS MacDOUGALL: Good afternoon. I would like to start by introducing Richard Gustin, SCN's Executive Director of Programming and I am Twyla MacDougall, the Executive Director of Finance, Strategic Planning and Human Resources.
LISTNUM 1 \l 14079 We would like to thank you for giving us this opportunity to speak to you today. Richard and I will share in the presentation before you.
LISTNUM 1 \l 14080 SCN is a Saskatchewan Crown corporation and among our various activities we operate SCN‑TV, the only television broadcaster serving Saskatchewan, entirely programmed and operated from inside the province.
LISTNUM 1 \l 14081 We are designated as a provincial educational broadcaster as per Section 31(j) of the Broadcasting Act. As such, SCN reflects the first principles of the Act which state that the Canadian broadcasting system is built on public property and exists to serve the needs of Canadians.
LISTNUM 1 \l 14082 Compared to most broadcasters, SCN is a very small organization. And in addition to broadcasting, SCN delivers live TEL courses via satellite to students across the province as well as high‑speed internet via satellite to remote communities and Indian bands.
LISTNUM 1 \l 14083 MR. GUSTIN: However, our broadcast channel is the public face of SCN. We are a non‑commercial public broadcaster that provides over 4,000 hours a year available to 90 per cent of Saskatchewan's residents and to viewers across Canada on ExpressVu and Star Choice. And it is because of the SCN broadcast channel we want to speak to you today.
LISTNUM 1 \l 14084 SCN has always been passionate about regional programming. In our submission to the 1998 Canadian Television Policy Review we raised a number of concerns about the Canadian broadcasting system's ability to ensure the provision of regional and educational programming to Canadian viewers. When the resulting Building on Success, a policy framework for Canadian television, was issued in 1999 members of the Commission told SCN not to worry, this was only the first shoe and that our concerns would be addressed in due time. As we are still waiting for the second shoe, we thought we would pop around and see how it was going.
LISTNUM 1 \l 14085 MS MacDOUGALL: As Saskatchewan's storyteller, SCN provides its viewers with a blend of programming that is intelligent, relevant and speaks to where they live and the world around them.
LISTNUM 1 \l 14086 SCN is a member of ATEC, the Association of Tele‑Education in Canada and works with other ATEC broadcasters on programming initiatives, especially in the area of children's programming, which we note has been identified in other submissions as an area suffering from a critical decline in production.
LISTNUM 1 \l 14087 SCN takes great pride in the reputation it has gained over the years as a strong supporter of Canadian independent production and for the awards that some of these programs have gone on to win.
LISTNUM 1 \l 14088 Our viewers continue to watch SCN and value the high‑quality programming. However, the real issue for SCN is the future of regional and local production and the future of the broadcasters that support this kind of programming.
LISTNUM 1 \l 14089 MR. GUSTIN: Since it was established in 1989 SCN has been involved in over 600 Saskatchewan‑based production projects, a great number of which have gone onto be licensed to other broadcasters. However, we also support the production of programming for a Saskatchewan audience that may be of little value to broadcasters competing in a national market.
LISTNUM 1 \l 14090 SCN devotes well over half its programming budget and approximately 30 per cent of its schedule to regionally‑produced content and is striving to move this up to a target of 50 per cent of our schedule. This strong, regionally‑produced television programming happens because SCN is committed to telling local and regional stories and doing so in spite of the limited resources we have available. In the process, we are finding ways to get our stories told and out to the people who care about them.
LISTNUM 1 \l 14091 MS MacDOUGALL: Independent surveys of Saskatchewan television viewers reveals strong support for SCN programming. Over 85 per cent indicate a strong preference for the continuation and support for regional education broadcasting. Approximately 32 per cent watch SCN on a weekly basis and 94 per cent consider SCN programming quality to be very good or excellent. Please review the enclosed DVD at your leisure to get a sample of some of this high‑quality regional programming.
LISTNUM 1 \l 14092 SCN is concerned that decisions made as a result of the present proceedings will have a significant impact on us, our future plans and on regional broadcasters like SCN.
LISTNUM 1 \l 14093 MR. GUSTIN: With SCN's new state of the art digital tapeless master control system we could easily become the first educational HD broadcaster in Canada but for two small problems. One is carriage. Without access to affordable and sustainable carriage a broadcaster like SCN cannot make the transition to HD.
LISTNUM 1 \l 14094 SCN believes that the Commission is serious about reflecting the principles of the Broadcasting Act, including access to local and regional programming. As such, it must ensure that regional broadcasters are included in whatever strategy is developed for industry‑wide migration to the new world of digital television and HD.
LISTNUM 1 \l 14095 The second concern is content. Should SCN decide to launch a new HD television service it would have to source and commission thousands of hours of new HD content. Without an adequate revenue base broadcasters like SCN cannot sustain the level of programming that our audience requires, particularly if we are to attain the levels of Saskatchewan regional content our viewers expect.
LISTNUM 1 \l 14096 MS MacDOUGALL: SCN would like to request that you remember the important role played by Canada's regional educational broadcasters. As we have noted here today, the educational broadcasters are an integral part of the Canadian broadcasting system and play a significant role in meeting the needs of Canadian viewers.
LISTNUM 1 \l 14097 In her speech to the CAB annual convention in Vancouver earlier this month, Canadian Heritage Minister, the Honourable Bev Oda, reaffirmed that the Canadian broadcasting system is there for all the people of Canada and that public broadcasting has an important role to play.
LISTNUM 1 \l 14098 Educational, community and regional programming are all specified in the Broadcasting Act as part of the system. The Commission must bear the needs of these components in mind while making adjustments to the overall system.
LISTNUM 1 \l 14099 MR. GUSTIN: In its call for submissions the Commission asked several questions related to the encouragement and financing of local and regional programming. Included in these were ideas such as expenditure requirements and revenue sharing within corporate broadcast groups to subsidize local and regional outlets.
LISTNUM 1 \l 14100 While SCN believes that expenditure requirements would be a useful mechanism to encourage local and regional expression and Canadian production, we would like to take these ideas one step further and suggest a broadcasting carbon tax model similar to that being discussed to discourage global warming. Under such a scheme, rather than forcing broadcasters to commit to spend on local or regional programming which might not fit their scheduling plans, they have the option of investing the required expenditure into a fund that can be used by broadcasters making a greater regional or local commitment.
LISTNUM 1 \l 14101 MS MacDOUGALL: Another question is the provision of subscriber fees to broadcasting services, which some viewers can still access via over‑the‑air transmission.
LISTNUM 1 \l 14102 SCN would argue that, with the shift in viewing patterns and advertising revenues, it would appear that the current system is no longer viable in the long term.
LISTNUM 1 \l 14103 We note that Industry Canada is already planning for uses of the current analog over‑the‑air spectrum.
LISTNUM 1 \l 14104 Adjustments need to be made to ensure that the current local services are able to continue to operate.
LISTNUM 1 \l 14105 However, SCN believes that any move by the Commission to allow subscriber fees to over‑the‑air broadcasters and the CBC must also include Canada's provincial educational broadcasters.
LISTNUM 1 \l 14106 MR. GUSTIN: As well, SCN would strongly urge the Commission to strengthen the Canadian Television Fund, which is a key supporter of producing priority Canadian programming.
LISTNUM 1 \l 14107 Specifically, SCN would request that the Commission carefully consider the broader implications when receiving requests from BDUs to redirect required CTF contributions to their own community channels and VOD services.
LISTNUM 1 \l 14108 These services are being added by the BDUs to provide additional competitive muscle to their channel lineups, and should not be allowed to diminish the activities of proven supporters of Canadian independent television production.
LISTNUM 1 \l 14109 Granting these requests has the potential to negatively impact the productive role of the Canadian Television Fund, and all of the regional producers and content that it supports.
LISTNUM 1 \l 14110 MS MacDOUGALL: At the recent CAB convention, the Commission stated that the migration to HD broadcasting is a top‑of‑the‑mind priority for the CRTC. As the Commission considers the elimination of over‑the‑air services or their migration to new delivery models, ways must be found to ensure the continuance and encouragement of local and regional information and expression, and the continued availability of educational and other services that exist to serve the needs of the public, not just a commercial mandate.
LISTNUM 1 \l 14111 Allowing educational broadcasters access to subscriber fees, maintaining priority carriage, and allowing viewers from other regions to subscribe to these services should help these broadcasters make the transition to HD.
LISTNUM 1 \l 14112 MR. GUSTIN: In closing, SCN wishes the Commission great wisdom as it considers all of the information that has been put before it. It is helpful for all of us to remind ourselves that broadcasters are here to serve the viewers, the public, and not the other way around.
LISTNUM 1 \l 14113 In any changes to the structure of the Canadian broadcasting system, please remember the important contribution made by Canada's educational broadcasters.
LISTNUM 1 \l 14114 Thank you.
LISTNUM 1 \l 14115 THE CHAIRPERSON: Thank you, Ms MacDougall and Mr. Gustin.
LISTNUM 1 \l 14116 Commissioner Williams.
LISTNUM 1 \l 14117 COMMISSIONER WILLIAMS: Good afternoon, Ms MacDougall and Mr. Gustin.
LISTNUM 1 \l 14118 Your closing statement brings a question to mind, and then I have a few others after that.
LISTNUM 1 \l 14119 I was recently at a public hearing in Regina, and I was updated on the rapidly emerging aboriginal demographic. In fact, it was suggested that, within a few short years, they would comprise 50 percent of the Saskatchewan population.
LISTNUM 1 \l 14120 I was wondering if SCN has developed any specific strategies or programming to serve your viewers, the public from the aboriginal community.
LISTNUM 1 \l 14121 Further on that subject, on what programs is SCN now working with the aboriginal community, and do you have any aboriginal employees?
LISTNUM 1 \l 14122 Could you give me an overview of how the provincial educational channel is dealing with changes in that demography?
LISTNUM 1 \l 14123 MR. GUSTIN: Actually, SCN has been working with the aboriginal community and aboriginal producers for a number of years.
LISTNUM 1 \l 14124 We were very pleased with the appearance of APTN on the Canadian broadcasting landscape, because SCN has been dependent on building partnerships with other broadcasters to help finance production, and with SCN being very much alone out in this landscape, it was very difficult.
LISTNUM 1 \l 14125 We have been able to partner with APTN on a number of production initiatives, and have been able to get a great deal more on air that way.
LISTNUM 1 \l 14126 Currently, we have a number of projects under way. We are participating in a project in partnership with the National Film Board and the CBC to develop new aboriginal producers. It is called "First Stories". We are awaiting delivery on a number of projects in that regard.
LISTNUM 1 \l 14127 We are working with established aboriginal producers, like Doug Cuthand of Blue Hill Productions, and we are trying to develop new aboriginal producers in our community, as well.
LISTNUM 1 \l 14128 Do you want to talk about our employees?
LISTNUM 1 \l 14129 MS MacDOUGALL: SCN employs a total of 35 staff, and that is up by 10 in the past six months, so we have enjoyed an increase. Currently our aboriginal equity is sitting at 8 percent. The target right now in Regina, Saskatchewan, is 15 percent.
LISTNUM 1 \l 14130 Certainly it is one of the equity groups that we are focusing on and will continue to engage.
LISTNUM 1 \l 14131 COMMISSIONER WILLIAMS: Thank you for that. Let's talk a bit about independent production now.
LISTNUM 1 \l 14132 You state that regional production in Canada is steadily declining, and suggest that the Commission's current approach is not appropriate to all areas of the independent production sector, particularly in regard to regional production.
LISTNUM 1 \l 14133 Could you please outline what aspects of the Commission's approach to independent production are not appropriate, and what measures you would recommend be implemented to support regional production in Canada?
LISTNUM 1 \l 14134 MR. GUSTIN: I think the whole issue of regional production ‑‑
LISTNUM 1 \l 14135 It is not just your problem, by the way, it is a national problem.
LISTNUM 1 \l 14136 The CFTPA has identified this as a problem, it is a problem that has been identified by Heritage Canada, and it is very much on the radar of the Canadian Television Fund. So it is not just your problem, it is a problem for all of us.
LISTNUM 1 \l 14137 But, certainly, we have seen a steady decline, over the past several years, of regional production, and we base this on a variety of statistics, from various sources.
LISTNUM 1 \l 14138 Actually, the question is: How can the Commission continue to address this.
LISTNUM 1 \l 14139 Certainly, I think the point about the CTF is a starting point. We are very concerned about the erosion of the CTF. I know that the CTF has been developing strategies and mechanisms to try to encourage and sustain regional production, so we are very concerned about the erosion of the CTF.
LISTNUM 1 \l 14140 As well, there has been talk about production incentives, to try to encourage regional programming as part of other parts of this proceeding, and, certainly, we think that those sorts of mechanisms are appropriate, as well.
LISTNUM 1 \l 14141 Again, we will push this carbon tax model. There are broadcasters that may not want to have enforced levels of regional production pushed on them, particularly national broadcasters. So why don't we find a mechanism to help broadcasters that are willing to work with small and regional populations.
LISTNUM 1 \l 14142 We were very impressed with the presentation from the local broadcasters earlier this afternoon. Listening to their presentation was very much like listening to many of our own challenges. Trying to meet the needs of a local or a small community is very difficult. The costs of production are the same in a small market as they are in a large market.
LISTNUM 1 \l 14143 So finding ways to help encourage this kind of production is very important.
LISTNUM 1 \l 14144 SCN has been finding a great uptake ‑‑ we have been pushing regional series. We have been developing a number of regional series. In the past couple of years we have done 40‑odd regional, 13‑part, half‑hour series, which are really targeted within Saskatchewan.
LISTNUM 1 \l 14145 Only one or two of those have been sold outside the province.
LISTNUM 1 \l 14146 These are very difficult and expensive to sustain, and yet our audience tells us that they are hugely important. They want to see their own lives reflected and affirmed in broadcasting.
LISTNUM 1 \l 14147 COMMISSIONER WILLIAMS: There is hope. I understand that "Corner Gas" is now being sold in Iraq.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 14148 MR. GUSTIN: "Corner Gas" is a great example. "Corner Gas" is a big‑budget success story, but that only happens because we have managed to encourage the development of an infrastructure.
LISTNUM 1 \l 14149 Verite Films, which is the producer of that show, was enticed to Saskatchewan to work with Minds Eye Pictures on a regional series that was financed, in part, by SCN and the other educational broadcasters, which allowed them to build the production infrastructure.
LISTNUM 1 \l 14150 Then they went on to develop a series called "Renegade Press.Com", again with the educational broadcasters.
LISTNUM 1 \l 14151 Then they had the mass to be able to take on a production like "Corner Gas".
LISTNUM 1 \l 14152 COMMISSIONER WILLIAMS: In the area of expenditure requirements, you state that over‑the‑air services should be subject to an expenditure requirement, and that it be based on total reported revenue, similar to that required of the Broadcast Distribution Undertakings.
LISTNUM 1 \l 14153 Do you have a view on whether any such expenditure requirements should be broadly targeted, i.e., on all Canadian programming, or more narrowly targeted, on Canadian drama, for example?
LISTNUM 1 \l 14154 What criteria should be used to determine the quantum of these expenditure requirements?
LISTNUM 1 \l 14155 For example, would it be a percentage of revenues? If so, how should that percentage be determined?
LISTNUM 1 \l 14156 That is a pretty big mouthful. You can split it in half, if you want.
LISTNUM 1 \l 14157 MR. GUSTIN: I think it is interesting; when we look at the success of expenditure requirements with the specialty channels, it seems to be that that has worked quite well.
LISTNUM 1 \l 14158 Listening to the presentations of some of the commercial over‑the‑air groups that spoke earlier, I know they have concerns with this and they can make arguments back and forth on it, but it seems that the requirements that have been made with the specialty channels certainly have had an impact.
LISTNUM 1 \l 14159 As far as targets, we are concerned with regional and local programming. That is where our attention is focused.
LISTNUM 1 \l 14160 Certainly, we would like to find mechanisms that help encourage the movement of money to that particular area.
LISTNUM 1 \l 14161 This is not to say that drama is not important. We would love to see more high quality, original, Canadian drama, but not at the expense of removing the ability to tell local and regional stories.
LISTNUM 1 \l 14162 COMMISSIONER WILLIAMS: In the area of Fee for Carriage, you state that if the Commission accepts the principle that over‑the‑air services should receive subscriber fees, then educational broadcasters should receive fees as well.
LISTNUM 1 \l 14163 Given that the majority of SCN's revenue comes from the Government of Saskatchewan, what factors do you believe justify asking the subscribers of Saskatchewan for further support for the operation of SCN through a subscriber fee?
LISTNUM 1 \l 14164 As is our custom, I will give you a bit more.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 14165 COMMISSIONER WILLIAMS: What would be the impact of Fee for Carriage revenues on the annual appropriation that you receive from the Saskatchewan government?
LISTNUM 1 \l 14166 Is there a possibility that government funding could be reduced by the amount of revenues received from a Fee for Carriage?
LISTNUM 1 \l 14167 What factors justify asking subscribers to help SCN even more than what they are doing through their government, and what would the impact be on your funding?
LISTNUM 1 \l 14168 MS MacDOUGALL: I will try my best to answer those questions.
LISTNUM 1 \l 14169 SCN continuously ‑‑ as, I guess, every organization does ‑‑ develops their strategic plan. We have multiple layers of it, and, of course, being accountable to the Government of Saskatchewan, we report annually there, as well.
LISTNUM 1 \l 14170 Certainly, part of the process we have been undertaking is to look at alternate revenue‑generating alternatives, and certainly subscriber fees is not the only one the SCN is examining, but it is one of a few.
LISTNUM 1 \l 14171 The Government of Saskatchewan encourages us to look at alternate revenue‑generating schemes, with the possibility of maybe one day being sustainable without government grants and funding.
LISTNUM 1 \l 14172 To that end, would they decrease our funds if we were successful with subscriber fees?
LISTNUM 1 \l 14173 Maybe, eventually, over the long term.
LISTNUM 1 \l 14174 Very similar to TVO's response, they are well aware of the pressures that SCN already faces. We are in a crises mode within even our program inventory, as it is stated in the analog definition. We carry inventory of about 2,500 hours. When you compare that to any other broadcaster, that is, as you know, minimal.
LISTNUM 1 \l 14175 So we are already strained as far as resources go, and this is one avenue that would help us ensure and maybe move towards HD, as well, at the same time.
LISTNUM 1 \l 14176 COMMISSIONER WILLIAMS: Thank you. That is my next area, the transition to digital. So that is a good segue.
LISTNUM 1 \l 14177 You state that the inevitable migration to mediated content delivery by the consumer over the next decade should take care of the requirement to shut down the over‑the‑air services; that viewers will continue to migrate from television to more and more television‑like computer database services. Although the vast majority of Canadians already receive their television services via a cable or a direct‑to‑home distribution undertaking, there will probably always be a segment of the population who will not or cannot afford to pay for television services.
LISTNUM 1 \l 14178 Is there not an argument that there should always be some form of free over‑the‑air television service available, particularly a public service such as CBC or SCN?
LISTNUM 1 \l 14179 MR. GUSTIN: I think you could make that argument. However, as in the previous discussion with TVO, at a certain point the cost of delivering these services ‑‑ it becomes social policy, and do we continue to operate an expensive and outmoded system for social policy?
LISTNUM 1 \l 14180 I would note that we no longer have passenger trains coming through Saskatchewan. Some people, still, very much like travelling by train. However, it is an outmoded delivery mechanism, as it were, and it no longer can be justified by economic models.
LISTNUM 1 \l 14181 There has to be another way perhaps to provide these services.
LISTNUM 1 \l 14182 Certainly, I think there should be basic services available to all citizens. We have argued that it should be things like the educational broadcasters, public information services, these sorts of things. But we have to find a cost‑effective way to do it.
LISTNUM 1 \l 14183 Industry Canada has designs on the analog spectrum. There may well be an auction. They are talking about auctioning off resources, and there may be some benefits to come out of that which could help pay for some of these social policy mechanisms.
LISTNUM 1 \l 14184 COMMISSIONER WILLIAMS: You guys are good.
LISTNUM 1 \l 14185 I want to talk about benefits now.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 14186 MR. GUSTIN: We are going to talk about what now?
LISTNUM 1 \l 14187 COMMISSIONER WILLIAMS: Benefits. You mentioned benefits, and that is actually the next area I am going to.
LISTNUM 1 \l 14188 You have provided, in some of your presentation, that the Benefits Policy on transfers of ownership will bring less and less benefit to the production community as broadcast groups consolidate their grip on the broadcast assets in Canada. The Benefits Policy should be replaced with across‑the‑board expenditure requirements for all broadcasters.
LISTNUM 1 \l 14189 Please discuss why you think the current Benefits Policy needs updating, and what percentage expenditure requirement would you suggest?
LISTNUM 1 \l 14190 MR. GUSTIN: First of all, I think it needs to be updated because there is not much left that is for sale.
LISTNUM 1 \l 14191 Once it is all owned by one company, they can't buy anything else.
LISTNUM 1 \l 14192 And the benefits from some of this consolidation have provided considerable benefit to the production industry, and have contributed to getting a great deal of Canadian programming made, including projects licensed by SCN.
LISTNUM 1 \l 14193 Once we have one big company owning everything, we have to find another way to continue to reap these benefits and to encourage Canadian production.
LISTNUM 1 \l 14194 What level of benefits is one of those difficult questions. They have to have an adequate profit margin. They have to have an adequate return on investment, and be able to meet their ongoing needs to refurbish their system and develop the system. But, at the same time, we have to continue to encourage Canadian production.
LISTNUM 1 \l 14195 COMMISSIONER WILLIAMS: Thank you, Mr. Gustin and Ms MacDougall.
LISTNUM 1 \l 14196 That concludes my questions for this group, Mr. Chair.
LISTNUM 1 \l 14197 THE CHAIRPERSON: Commissioner Cugini?
LISTNUM 1 \l 14198 COMMISSIONER CUGINI: Hi, there.
LISTNUM 1 \l 14199 I was looking at the clock, saying, "I wonder if I should say good evening," but we are still at "good afternoon."
LISTNUM 1 \l 14200 Could you please expand for me your concept of the carbon tax? I am not quite understanding what you mean by that.
LISTNUM 1 \l 14201 MR. GUSTIN: The call, actually, is where that idea came from. In your call for submissions you talked about corporate broadcast groups perhaps being required to move money around to subsidize local outlets. That was an interesting idea, but let's take it one step further and say that there may be an expenditure requirement that they may not want to make a commitment to either because of programming needs, or they feel, because of their advertising needs, that they would rather be bringing a higher audience program to air, which brings them more money.
LISTNUM 1 \l 14202 So they don't want to put programming that would compete with that in their schedule, but if they are required to make the expenditure, they could buy credits and contribute that, so that broadcasters like SCN and some of our small‑market friends who were here earlier, who have a commitment to make expenditures and give airtime, give shelf space to local expression ‑‑ that could be used to help subsidize that kind of programming.
LISTNUM 1 \l 14203 COMMISSIONER CUGINI: Are you suggesting that they would set aside time to exhibit programming provided by SCN to fulfil their local programming credit?
LISTNUM 1 \l 14204 MR. GUSTIN: No.
LISTNUM 1 \l 14205 COMMISSIONER CUGINI: That is the point I am not getting.
LISTNUM 1 \l 14206 MR. GUSTIN: Rather than put stuff into their schedule that might not be what they wanted in their schedule, in their ideal world, they could buy time credits from SCN, let's say, by contributing the money to an SCN‑like broadcaster.
LISTNUM 1 \l 14207 So we would get the programs made and put them on our schedule.
LISTNUM 1 \l 14208 COMMISSIONER CUGINI: And they would get the credit for funding.
LISTNUM 1 \l 14209 MR. GUSTIN: And they would get the credit for funding.
LISTNUM 1 \l 14210 COMMISSIONER CUGINI: I understand, and thank you.
LISTNUM 1 \l 14211 Thank you, Mr. Chairman.
LISTNUM 1 \l 14212 THE CHAIRPERSON: Vice‑Chairman French.
LISTNUM 1 \l 14213 COMMISSIONER FRENCH: Mr. Gustin, or Ms MacDougall, you say that the Commission, if it is serious about the Broadcasting Act ‑‑ we try to be serious about the Broadcasting Act ‑‑ "as such, it must ensure that regional broadcasters are included in whatever strategy is developed for industry‑wide migration to the new world of digital television and HD."
LISTNUM 1 \l 14214 On its face, one could hardly disagree.
LISTNUM 1 \l 14215 What are you really trying to tell us there?
LISTNUM 1 \l 14216 MR. GUSTIN: First of all, what we would like to see is a strategy.
LISTNUM 1 \l 14217 What has concerned SCN greatly is that, until this time, there has been ‑‑ we have talked a little bit in the proceedings about a shut‑off date and so on, but there has been none of this up until this time.
LISTNUM 1 \l 14218 In the United States we are seeing a firm cut‑over date.
LISTNUM 1 \l 14219 The real concern for SCN is that, without a similar strategy here, you would see the larger, more well financed broadcasters taking the leap into digital and HD, and the smaller and less well financed broadcasters being left behind.
LISTNUM 1 \l 14220 COMMISSIONER FRENCH: I can see that scenario, but I am still not clear on what you are recommending to me.
LISTNUM 1 \l 14221 Let's be honest. What are you asking for?
LISTNUM 1 \l 14222 MR. GUSTIN: First of all, let's set a date.
LISTNUM 1 \l 14223 COMMISSIONER FRENCH: How does that affect your relative readiness to convert?
LISTNUM 1 \l 14224 Let's say it is 2011, for argument's sake. Have we gotten anywhere, from your point of view?
LISTNUM 1 \l 14225 MR. GUSTIN: We are ready.
LISTNUM 1 \l 14226 COMMISSIONER FRENCH: You are ready.
LISTNUM 1 \l 14227 MR. GUSTIN: We would be ready by that date.
LISTNUM 1 \l 14228 COMMISSIONER FRENCH: It is unlikely to be before that, so have we solved the problem?
LISTNUM 1 \l 14229 MR. GUSTIN: That might be fine for us, but does it work for other broadcasters?
LISTNUM 1 \l 14230 COMMISSIONER FRENCH: It is nice of you to appear on behalf of the other broadcasters ‑‑
LISTNUM 1 \l 14231 MR. GUSTIN: Well, no ‑‑
LISTNUM 1 \l 14232 COMMISSIONER FRENCH: Let me ask a straightforward question.
LISTNUM 1 \l 14233 Are you asking the Commission to find a way to finance your transition to HD in the context of something called a "Strategy for Conversion"?
LISTNUM 1 \l 14234 That is really my only question, and I have no idea what the answer is ‑‑ no more now than before.
LISTNUM 1 \l 14235 MR. GUSTIN: No, I don't think so.
LISTNUM 1 \l 14236 COMMISSIONER FRENCH: Okay. Fine.
LISTNUM 1 \l 14237 What you would like to see is a more detailed, a more articulate, and a more certain set of priorities and processes which would lead to a moment when we could collectively agree that we probably won't be in the analog business any more.
LISTNUM 1 \l 14238 MR. GUSTIN: Yes.
LISTNUM 1 \l 14239 COMMISSIONER FRENCH: Great.
LISTNUM 1 \l 14240 I now understand better, and I thank you.
LISTNUM 1 \l 14241 There is one other thing that I wanted to ask you about ‑‑ and I am going to find it, I think.
LISTNUM 1 \l 14242 Your lack of sympathy with community channels and VOD services ‑‑ which, I confess, the Commission has never regarded as commercial muscle, but you do, I guess.
LISTNUM 1 \l 14243 I would like to give you the opportunity to expand a little more on that problem, because we do often receive these requests, and, to be frank, when a BDU shows an interest in its community channels, we tend to think that is a good thing, maybe wrongly.
LISTNUM 1 \l 14244 Please, help us understand what you are trying to get at there.
LISTNUM 1 \l 14245 MR. GUSTIN: We have seen this financing ‑‑ the 5 percent contribution has made a significant contribution, both with the CTF and some BDUs, which have taken a percentage of that and set up their own fund. But now we are starting to see, and we have seen ‑‑ I don't want to name names, but we have seen at least one BDU who has asked to withdraw that contribution to set up a VOD community channel.
LISTNUM 1 \l 14246 So it is going to a very limited audience. Instead of having this resource, which has been used to some great success, across the broadcasting spectrum, it is now being used in a very small market, and it is an area of concern.
LISTNUM 1 \l 14247 The Canadian Television Fund, for example, through the envelope system, has made a significant contribution to Saskatchewan productions and to SCN's ability to see Saskatchewan productions be produced. Anything that puts this at risk is of concern to us.
LISTNUM 1 \l 14248 COMMISSIONER FRENCH: The same general tenor, really, as your concern about benefits.
LISTNUM 1 \l 14249 MR. GUSTIN: Yes.
LISTNUM 1 \l 14250 COMMISSIONER FRENCH: Don't want to see the amount of funding available for your participation in developing regional broadcasting eroded by commercial developments or less than well‑thought‑out approvals by the Commission.
LISTNUM 1 \l 14251 MR. GUSTIN: That's correct.
LISTNUM 1 \l 14252 COMMISSIONER FRENCH: Great. Thank you very much.
LISTNUM 1 \l 14253 THE CHAIRPERSON: Mr. Gustin, the issue that you just raised occurred in Saskatchewan.
LISTNUM 1 \l 14254 MR. GUSTIN: Oh, what a surprise!
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 14255 THE CHAIRPERSON: Obviously. And there was a public process surrounding the application by SaskTel to put their 5 percent towards community VOD.
LISTNUM 1 \l 14256 Were you an intervenor in that proceeding?
LISTNUM 1 \l 14257 MR. GUSTIN: No, we weren't.
LISTNUM 1 \l 14258 THE CHAIRPERSON: You weren't. So, obviously, we didn't have your views when the Commission made its deliberations.
LISTNUM 1 \l 14259 MR. GUSTIN: That is correct, and we will apologize. Unfortunately, SCN is a very small broadcaster, and we have a number of competing agendas for our time and attention.
LISTNUM 1 \l 14260 THE CHAIRPERSON: I can appreciate that. I have also worked in some fairly small organizations, so I can surely appreciate that.
LISTNUM 1 \l 14261 In your oral presentation, you made some comments about carriage, and you said: "Without access to affordable and sustainable carriage, a broadcaster like SCN cannot make the transition to HD."
LISTNUM 1 \l 14262 Am I right in understanding that SCN has currently BDU carriage only?
LISTNUM 1 \l 14263 You don't have over‑the‑air ‑‑
LISTNUM 1 \l 14264 MR. GUSTIN: We have no over‑the‑air carriage.
LISTNUM 1 \l 14265 THE CHAIRPERSON: So why are you making that statement?
LISTNUM 1 \l 14266 Currently, your signal goes to the various carriers or BDUs that are in the province, and, also, they are providing programming to their subscribers through satellite.
LISTNUM 1 \l 14267 Are there uplinks in Regina?
LISTNUM 1 \l 14268 How is your signal fed, let's say, to ExpressVu and Star Choice today?
LISTNUM 1 \l 14269 MR. GUSTIN: I believe that it is backhauled to Toronto.
LISTNUM 1 \l 14270 And my understanding is that we have to pay for that.
LISTNUM 1 \l 14271 MS MacDOUGALL: Yes.
LISTNUM 1 \l 14272 MR. GUSTIN: And it is bandwidth specific, so that if we were to add an HD component, there would be a significant increase in those costs.
LISTNUM 1 \l 14273 THE CHAIRPERSON: Obviously, you also have BDUs in your province. How are they getting your feed?
LISTNUM 1 \l 14274 MR. GUSTIN: They are getting our feed, actually, from ExpressVu. We have an arrangement with ExpressVu to provide carriage and delivery to the BDUs ‑‑ to the cable companies.
LISTNUM 1 \l 14275 THE CHAIRPERSON: That would apply, also, to Access and SaskTel?
LISTNUM 1 \l 14276 MR. GUSTIN: We have a hard‑link to SaskTel, I believe, but Access gets us off satellite.
LISTNUM 1 \l 14277 THE CHAIRPERSON: Obviously, I can understand the reasons for your concern. Thank you for clarifying that.
LISTNUM 1 \l 14278 Ms MacDougall, I would ask you to put on your Human Resources hat for a second.
LISTNUM 1 \l 14279 As Commissioner Williams said, we spent some time in Regina not that long ago ‑‑ exactly a month ago, as a matter of fact ‑‑ and we heard a lot from various applicants, intervenors and participants at a public hearing about aboriginals in broadcasting.
LISTNUM 1 \l 14280 You said that you have a contingent of aboriginals.
LISTNUM 1 \l 14281 We were told that there are major problems in recruiting aboriginals that are qualified to work in broadcasting, and a lot of applicants were talking about mentoring opportunities.
LISTNUM 1 \l 14282 What is the experience of SCN in that regard?
LISTNUM 1 \l 14283 MS MacDOUGALL: Very similar.
LISTNUM 1 \l 14284 Actually, within the broadcast industry in Saskatchewan, and probably within most industries now, a labour shortage is a difficulty in whatever equity group we are pursuing to try to employ.
LISTNUM 1 \l 14285 But, certainly, within the aboriginal group, SCN also has been involved in mentorships.
LISTNUM 1 \l 14286 Again, with the small amount of Human Resources we have, just recently we had an aboriginal student on our premises for ‑‑ I would say that he was there for four to six months, and he has gone on to work in the industry.
LISTNUM 1 \l 14287 MR. GUSTIN: And is currently employed in the industry.
LISTNUM 1 \l 14288 MS MacDOUGALL: Yes.
LISTNUM 1 \l 14289 We do as much as we can within that group, but certainly it is a problem.
LISTNUM 1 \l 14290 Something else that is very important to Saskatchewan is employing youth, because the population within the Government of Saskatchewan, in particular, is aging. I am proud to say that over 30 percent of our staff is under 30.
LISTNUM 1 \l 14291 Again, I think that is largely attributable to the industry we are in. It attracts young, vibrant individuals.
LISTNUM 1 \l 14292 THE CHAIRPERSON: Ms MacDougall and Mr. Gustin, thank you very much for your presentation.
LISTNUM 1 \l 14293 This ends the hearing for today. It is much better than yesterday.
‑‑‑ Laughter / Rires
LISTNUM 1 \l 14294 THE CHAIRPERSON: We will resume the hearing at 8:30 tomorrow morning.
LISTNUM 1 \l 14295 Nous reprendrons à 8 h 30 demain matin.
LISTNUM 1 \l 14296 Have a nice evening in marvellous Ottawa‑Gatineau.
‑‑‑ Whereupon the hearing adjourned at 1700,
to resume on Wednesday, November 29, 2006
at 0830 / L'audience est ajournée à 1700,
pour reprendre le mercredi 29 novembre 2006
à 0830
REPORTERS / STENOGRAPHES
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Johanne Morin Ginette Fournier
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Monique Mahoney Madeleine Matte
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Sue Villeneuve
- Date modified: