Rapport de surveillance des communications 2019

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Secteur de la télévision

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  1. Aperçu du secteur
  2. Stations de télévision traditionnelle
  3. Services de télévision facultatifs et sur demande
  4. Services vidéo diffusés par Internet au Canada
  5. Disponibilité des services de télévision et de vidéo
  6. Méthodologie
Infographie 6.1 Aperçu du secteur de la télévision
Infographie 6.1 Aperçu du secteur de la télévision
Description longue graphique
  • Les revenus dans le secteur de la télévision, hormis les services vidéo diffusés par Internet, ont totalisé 6,9 milliards de dollars en 2018 (une baisse de 1 % par rapport à 2017), ce qui représentait 40 % du total des revenus de radiodiffusion.
    • En 2018, les stations de télévision traditionnelle privées ont généré 1,5 milliard de dollars en revenus, soit une baisse de 4,2 % par rapport à 2017.
    • Les revenus des stations de télévision traditionnelle de la Société Radio-Canada/Canadian Broadcasting Corporation (SRC/CBC) ont totalisé 1,1 milliard de dollars en 2018, soit une croissance de 12,6 % par rapport à 2017.
      • En 2018, les crédits parlementaires représentaient 70 % des revenus de la télévision traditionnelle de SRC/CBC, tandis que la publicité représentait 23 % de ces revenus.
    • Les services facultatifs et sur demande ont généré des revenus de 4,2 milliards de dollars, 2,7 % de moins qu’en 2017.
      • Les services facultatifs ont généré des revenus de 4 milliards de dollars (une baisse de 1,8 % par rapport à 2017).
      • Les services sur demande ont généré des revenus de 271 million de dollars (une baisse de 14,5 % par rapport à 2017).
  • Pour la première fois depuis cinq ans, les dépenses en émissions canadiennes dans la catégorie « Nouvelles » ont affiché une croissance positive (5 %), pour atteindre 737 millions de dollars en 2018.
  • Selon les estimations de la firme Ovum, les revenus des services vidéo diffusés par Internet au Canada ont atteint 4,3 milliards de dollars en 2018, ce qui représente une croissance moyenne de 38,3 % par année de 2014 à 2018.
  • En 2018, 762 services de télévision étaient autorisés à distribuer du contenu au Canada, et 437 (57 %) d’entre eux étaient canadiens.
  • Parmi les 143 services de télévision en direct accessibles en 2018, 11 stations d’origine (et 7 stations réémettrices) offraient des services aux Canadiens dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire.
  • En 2018 toujours, les Canadiens âgés de 18 ans et plus visionnaient en moyenne 26,2 heures de télévision traditionnelle par semaine.
  • La même année, les services de télévision ont déclaré 3 milliards de dollars en dépenses en émissions canadiennes (DÉC).
    • Les dépenses liées aux nouvelles représentaient 24 % de ce montant (soit une croissance de 5 % par rapport à 2017).
    • Le total de ces dépenses a diminué en moyenne de 2,2 % par année de 2014 à 2018.
    • Les dépenses concernant les émissions d’intérêt national ont totalisé 666 millions de dollars, une diminution de 0,7 % par rapport à 2017.
  • Quelque 76 groupes de propriété ont exploité des services de télévision en 2018. Les cinq principaux groupes ont déclaré 89 % des revenus en 2018. Les autres 71 groupes se sont partagé 722 millions de dollars en revenues.
  • De 2014 à 2018, les revenus de publicité des services facultatifs ont affiché une augmentation de la croissance annuelle moyenne positive de 0,3 %, tandis que les revenus d’abonnement ont affiché une croissance annuelle moyenne négative de 0,2 %. Les revenus d’abonnement restent la plus importante source de revenus pour les services facultatifs, avec 68 % des parts des sources de revenus.
  • En 2018, deux transactions de propriété d’une valeur de 15,5 millions de dollars ont généré 1,5 million de dollars en avantages tangibles.
Source : Données recueillies par le CRTC, Ovum, base de données interne du CRTC, Numeris, divulgation publique des déclarations annuelles cumulées des grands groupes de propriété

En 2018, les stations de télévision traditionnelle commerciales privées et les stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC, ainsi que les services facultatifs et sur demande ont ensemble généré 6,9 milliards de dollars en revenus et dépensé plus de 3 milliards de dollars en DÉC. La majorité des revenus (58 %) et des DÉC (56 %) ont été déclarés pour les services facultatifs. Comparativement, selon les estimations d’Ovum, les revenus des services vidéo diffusés par Internet exploités au Canada ont atteint 4,3 milliards de dollars.

En 2018, les Canadiens âgés de 18 ans et plus ont écouté, par semaine, en moyenne 26,2 heures de contenu fourni par 762 services de télévision traditionnels facultatifs autorisés à la distribution au Canada. En plus de ces heures d’écoute, les Canadiens âgés de 18 ans et plus ont regardé en moyenne 3,2 heures de télévision par Internet par semaine, pour un total de 29,4 heures de contenu par semaine.

Conformément aux années précédentes, les cinq principaux groupes de propriétés parmi près de 80 entités dans le paysage télévisuel canadien ont généré 89 % des revenus de télévision de 2018. Selon les données de Numeris pour l’année 2018 (Canadiens de 2 ans et plus), les cinq principaux groupes ont cumulé 92 % des parts de cotes d’écoute du marché anglophone tandis que les quatre principaux groupes ont cumulé 91 % des parts du marché francophone.

i. Aperçu du secteur

Types de services

Le secteur de la télévision traditionnellement règlementée est divisé en quatre segments principaux : les stations de télévision traditionnelle privées, les stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC, les services facultatifs et les services sur demande.

En 2018, les services facultatifs ont déclaré avoir généré la plus grande partie des revenus de télévision, soit 4 milliards de dollars (58 %), suivis des stations de télévision traditionnelle privées à 1,5 milliard de dollars (23 %), des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC à 1,1 milliard de dollars (16 %) et des services sur demande à 271 millions de dollars (4 %).

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Source : Données recueillies par le CRTC

Un lent déclin des revenus de télévision a été enregistré de 2014 à 2018 : en moyenne, le total de ces revenus a diminué de 1,8 % par année. Cependant, pendant la même période, pour les services facultatifs, une croissance moyenne des revenus légère de 0,6 % par année a quand même été déclarée, principalement en raison des revenus d’abonnement plus robustes que les revenus de publicité (voir Graphique 6.19 pour la composition des revenus des services facultatifs.)

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Source : Données recueillies par le CRTC

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Source : Données recueillies par le CRTC

Même si le secteur de la télévision traditionnelle voit ses revenus diminuer, ceux-ci (soit 6,9 milliards de dollars) dépassent encore les revenus estimés des services vidéo diffusés par Internet au Canada, lesquels ont totalisé 4,3 milliards de dollars en 2018.

Mesure de l’auditoire

Télévision traditionnelle et télévision par Internet

Bien que la majorité des Canadiens aient adopté les services vidéo diffusés par Internet, ils regardent encore largement plus la télévision traditionnelle que la télévision par Internet. En 2018, les Canadiens âgés de 18 ans et plus regardaient en moyenne un total de 29,4 heures de télévision par semaine, la télévision traditionnelle représentant 89 % de ces heures et la télévision par Internet, seulement 11 %.

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Source : Numeris, Observateur des technologies média (répondants : Canadiens âgés de 18 ans et plus)

Il convient de noter que les données de 2014 ne sont pas disponibles en ce qui concerne la télévision par Internet.

Bien que l’auditoire des services vidéo diffusés par Internet soit en croissance, le nombre d’heures que les Canadiens de 18 ans et plus consacrent à regarder la télévision traditionnelle demeure plus de huit fois plus élevé que le nombre d’heures qu’ils consacrent à regarder la télévision par Internet.

La télévision traditionnelle est en tête, tant en ce qui concerne ses parts d’auditoire que la pénétration de l’auditoire. En 2018, d’une semaine à l’autre, 80 % des Canadiens âgés de 18 ans et plus ont regardé la télévision traditionnelle sur un poste de télévision ordinaire alors que 54 % ont regardé du contenu vidéo sur Internet.

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Source : Observateur des technologies média, automne 2018 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus).

Le « mois dernier » fait référence aux 30 jours précédant le moment où le répondant remplit le sondage.

MTM considère «Émission de télévision de 30 ou 60 minutes en ligne» comme étant une émission complète ou des clips d’une émission télé regardé à l’aide d’un ordinateur, téléphone intelligent, d’une tablette, ou encore d’une télévision connectée à l’internet.

Télévision traditionnelle

En 2018, les Canadiens âgés de 2 ans et plus ont regardé en moyenne 24,5 heures de télévision traditionnelle par semaineNote de bas de page 1, soit 48 minutes de moins par semaine qu’en 2017. La segmentation des données sur l’auditoire par groupe d’âge montre que les Canadiens de 65 ans et plus regardent le plus la télévision, y consacrant 42,2 heures par semaine en moyenne, alors que les enfants âgés de 2 à 11 ans ont regardé en moyenne 17,3 heures de télévision par semaine.

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Source : Numeris

De 2013-2014 à 2017-2018, la moyenne des heures hebdomadaires consacrées à regarder la télévision traditionnelle a diminué en moyenne de 2,8 % par année. Cette baisse est plus prononcée chez les adolescents et dans le groupe d’âge des 12 à 17 ans que dans le groupe d’âge des 65 ans et plus, qui affiche une légère augmentation du temps passé devant la télévision au cours de la même période.

Marchés linguistiques et catégories d’émissions

En 2017-2018, 57,6 % de la moyenne des heures hebdomadaires passées à regarder du contenu en langue française sur le marché francophone ont concerné des émissions canadiennes, alors que 41,2 % du contenu en anglais et dans une langue tierce ont concerné des émissions canadiennes dans le marché anglophone.

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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus) Les données ci-dessus proviennent des services canadiens dont les données de programmation disponibles précisent le pays d’origine et le genre d’émission.

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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus) Les données ci-dessus proviennent des services canadiens dont les données de programmation disponibles précisent le pays d’origine et le genre d’émission.
Émissions canadiennes

Pour ce qui est du temps passé devant la télévision, les habitudes des Canadiens n’ont pas beaucoup changé au cours de la dernière année pour ce qui est des catégories d’émissions de la télévision traditionnelle. C’est le cas tant pour le marché francophone qu’anglophone. La catégorie « Nouvelles » est la deuxième en importance en ce qui concerne le temps passé à regarder des émissions canadiennes sur le marché francophone et la plus importante sur le marché anglophone. En 2017-2018, les émissions de la catégorie « Nouvelles » ont cumulé en moyenne 26,5 millions d’heures d’écoute par semaine sur le marché francophone et 75,1 millions sur le marché anglophone.

Émissions canadiennes et non canadiennes

En tenant compte des émissions canadiennes et non canadiennes, la catégorie « Émissions dramatiques et comiques » est la plus populaire sur les deux marchés, cumulant 40 % de l’écoute en français et 38 % en anglais pour ce qui est de la moyenne des heures d’écoute des services de télévision canadiens. La deuxième catégorie d’émissions la plus regardée sur le marché francophone est « Émissions de divertissement général et d’intérêt général/de téléréalité » avec 20 % de l’écoute. Sur le marché anglophone, la deuxième catégorie la plus regardée est celle des sports avec 18 % d’écoute.

Graphique 6.9 Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire (millions) d’émissions canadiennes distribuées par les services de télévision canadiens, par marché linguistique, origine et catégorie de programmation, 2018

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Source : Numeris (Canadiens de 2 ans et plus)

Les données ci-dessus proviennent des services canadiens dont les données de programmation disponibles précisent le pays d’origine et le genre d’émission.

Dépenses en programmation

Les services de télévision canadiens ont consacré un total de 4,2 milliards de dollars aux dépenses en programmation en 2018 (une croissance de 2,7 % par rapport à 2017), dont la grande majorité (69 %) a été allouée aux aux DÉC et à la sous-catégorie des ÉIN.

Pour chaque dollar du chiffre d’affaires global des radiodiffuseurs en 2018, 0,34 $ ont été consacrés à la programmation canadienne (sauf les ÉIN), 0,10 $ aux ÉIN et 0,20 $ à la programmation non canadienne. Ainsi, en faisant exception des services de vidéo sur demande et de télévision à la carte, et des autres services publics de télévision traditionnelle sans but lucratif, les radiodiffuseurs ont consacré 0,64 $ en dépenses de programmation pour chaque dollar de revenu.

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Source : Données recueillies par le CRTC

Les dépenses en émissions des services de vidéo sur demande et de télévision à la carte, ainsi que des autres services publics de télévision traditionnelle sans but lucratif sont exclues de ce graphique.

Aux fins du présent rapport, les dépenses en ÉIN incluent les dépenses dans l’une ou l’autre des catégories d’émissions suivantes :

  • documentaires de longue durée (catégorie 2b);
  • émissions dramatiques et comiques (catégorie 7);
  • émissions de musique, danse et variétés de langue française (catégories 8 et 9);
  • émissions de remise de prix de langue anglaise (sous-catégorie de la catégorie 11).

Dépenses en émissions canadiennes

Les services de télévision ont dépensé plus de 3 milliards de dollars en DÉC en 2018. Les services facultatifs figuraient en première place avec des DÉC totalisant 1,7 milliard de dollars, soit 56 % du total des DÉC. Les contributions canadiennes ont augmenté de 2,5 % de 2017 à 2018, et au cours des cinq dernières années, elles ont augmenté de 0,2 %, par année.

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Source : Données recueillies par le CRTC

De 2014 à 2018, les DÉC ont crû et la catégorie « Sports » a représenté la plus grande part de l’ensemble des DÉC (33 % du total des DÉC en 2018), détrônant ainsi la catégorie « Nouvelles ». Les dépenses dans la catégorie « Sports » ont augmenté de 22 % par rapport à 2014.

Bien que les DÉC pour les nouvelles aient baissé de 9 % par rapport à 2014, elles ont affiché une croissance positive de 5 % de 2017 à 2018.

Des hausses appréciables ont caractérisé les DÉC dans la catégorie « Émissions dramatiques et comiques » (hausse de 25 % en 2018 par rapport à 2014). Les DÉC des catégories « Émissions de divertissement général et d’intérêt général/de téléréalité » (-0,9 %), « Émissions de musique, danse et variétés » (-2,3 %) et « Documentaires de longue durée » (-1,0 %), n’ont pas obtenu d’aussi bons résultats, résistant aux baisses annuelles globales de 2014 à 2018.

Les dépenses en programmation canadiennes de Aboriginal Peoples Television Network (APTN), qui présente de la programmation qui reflètent les peuples autochtones au sein de la société canadienne, ont atteint 24,4 millions de dollars en 2018 (ou 55 des revenus du service) et ont connu une croissance moyenne annuelle de 3,5 % par année de 2014 à 2018.

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Source : Données recueillies par le CRTC

Nouvelles

Les dépenses en émissions canadiennes dans la catégorie « Nouvelles » ont affiché une croissance positive (5 % par rapport à 2017) pour la première fois depuis cinq ans. Les stations de télévision commerciale ont augmenté leurs dépenses liées aux nouvelles de plus de 10 millions de dollars grâce au Fonds pour les nouvelles locales indépendantes et à la nouvelle marge de manœuvre des entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR) pour consacrer une partie de leurs contributions à la programmation canadienne à la production de nouvelles locales.

Le fonds, qui a été mis en œuvre au cours de l’année de radiodiffusion 2017-2018, est alimenté par les contributions de toutes les EDR et il remplace le Fonds pour la programmation locale dans les petits marchés. Les EDR terrestres autorisées ont la possibilité de consacrer une partie de leurs contributions à l’expression locale à la production de nouvelles de pertinence locale sur des stations de télévision locale alors que les EDR à diffusion directe peuvent consacrer une partie de leurs contributions à la programmation canadienne à la production de nouvelles de pertinence locale sur des stations de télévision locale.

Les stations commerciales privées sont responsables de plus de la moitié des DÉC dans la catégorie d’émissions « Nouvelles ». Les dépenses liées aux nouvelles canadiennes des services traditionnels, facultatifs et traditionnels privés de la SRC/CBC ont accru par rapport à 2017. La croissance des dépenses liées aux nouvelles des services facultatifs est mesurée à 1,5 % par rapport à 2017 et à une croissance de 0,2 % au cours des cinq dernières années. Les dépenses liées aux nouvelles de la SRC/CBC ont augmenté de 18,1 % par rapport à 2017. Cependant, elles ont diminué en moyenne de 12,7 % au cours des cinq dernières années.

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Source : Données recueillies par le CRTC

Émissions d’intérêt national

En 2018, les dépenses concernant les émissions d’intérêt national (ÉIN) ont totalisé 670 millions de dollars, une hausse légère de 0,7 % par rapport à 2017. Tout comme en 2017, la majorité des ÉIN concernait la catégorie des « Émissions dramatiques et comiques », suivie des « Documentaires de longue durée ».

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Source : Données recueillies par le CRTC

Les dépenses en émissions des services de vidéo sur demande et de télévision à la carte, ainsi que celles des autres services publics de télévision traditionnelle sans but lucratif sont exclues de ce graphique.

Composition du secteur

Le secteur de la télévision était composé de 76 groupes de propriété en 2018. Les deux plus importants radiodiffuseurs, BCE et Corus/Shaw, ont récolté la moitié (50 %) du total des revenus de la télévision, ainsi qu’au-delà de 70 % de l’écoute sur le marché anglophone, alors que les cinq plus grands radiodiffuseurs ont généré plus de 89 % du total des revenus, déclaré 89 % des DÉC et ont obtenu plus de 89 % de l’écoute sur le marché anglophone.

Infographie 6.2 Composition du marché des stations de télévision détenues par les grands groupes de propriété
Infographie 6.2 Composition du marché des stations de télévision détenues par les grands groupes de propriété
Description longue graphique
BCE Corus/Shaw SRC/CBC Rogers Québecor Groupe V Média Total
Revenus de la télévision 2 212 M$ 1 238 M$ 1 220 M$ 1 032 M$ 422 M$ 66 M$ 6 190 M$
Part des revenus totaux de télévision 32 % 18 % 18 % 15 % 6 % 1 % 90 %
DÉC 849 M$ 361 M$ 693 M$ 524 M$ 256 M$ 31 M$ 2 715 M$
Nouvelles 249 M$ 136 M$ 207 M$ 31 M$ 49 M$ 3 M$ 674 M$
ÉIN 152 M$ 101 M$ 256 M$ 14 M$ 58 M$ 5 M$ 595 M$
Part d’écoute sur le marché francophone 15,7 % 10,2 % 19,3 % - 38,4 % 8,2 % 91,8 %
Part d’écoute sur le marché anglophone 38,0 % 34,9 % 8,0 % 10,5 % - - 91,4 %
Source : Divulgation publique des déclarations annuelles cumulées des grands groupes de propriété, Numeris

Les revenus de la télévision traditionnelle de la SRC/CBC incluent les crédits parlementaires.

Les DÉC comprennent les dépenses des services traditionnels privés, facultatifs et sur demande. Les catégories « Nouvelles » et « ÉIN » représentent les dépenses en émissions canadiennes et ne comprennent pas les dépenses pour des services sur demande.

Dans ce tableau, la « part des revenus totaux de télévision » est fondée sur le visionnement des télévisions commerciales canadiennes, conformément à la politique sur la diversité des voix du Conseil.

Les données portant sur les contributions aux nouvelles et aux émissions d’intérêt national du Groupe V Média ne sont pas incluses puisque ces détails ne sont pas disponibles au public.

BCE est en tête pour ce qui est des revenus, mais elle est en contrepartie celle dont le total des DÉC est le plus élevé, avec 849 millions de dollars, suivie de la SRC/CBC (693 millions de dollars) et de Rogers (524 millions de dollars).

Avantages tangibles

Les avantages tangibles représentent un autre moyen par lequel le CRTC s’assure une diversité des voix et intérêts dans le système de radiodiffusion canadien. Ces avantages représentent une portion de la valeur d’une transaction pour transférer la propriété ou pour modifier le contrôle effectif d’un service de télévision, habituellement payée pendant la période de licence. En 2018, deux transactions de propriété d’une valeur de 15,5 millions de dollars ont généré 1,5 million de dollars sur le marché anglophone.

Tableau 6.1 Valeur des transactions et des avantages tangibles correspondants dans le secteur de la télévision du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018
Langue Mesure 2014 2015 2016 2017 2018 Total
Services de langue française Transactions 1 0 0 0 0 1
Valeur (M$) 22,9 0 0 0 0 22,9
Avantages (M$) 2,3 0 0 0 0 2,3
Services de langue anglaise Transactions 2 0 2 1 2 7
Valeur (M$) 174,3 0 5,7 1,5 15,5 197
Avantages (M$) 17,4 0 1 0,1 1,5 20
  Total Transactions 3 0 2 1 2 8
Valeur (M$) 197,2 0 5,7 1,5 15,5 219,9
Avantages (M$) 19,7 0 1 0,1 1,5 22,3
Source : Base de données interne du CRTC

La transaction de propriété Stingray/Newcap en 2018 (voir la décision de radiodiffusion CRTC 2018-404) a donné lieu à des avantages tangibles de 31 millions de dollars. De ce montant, 859 277 $ ont été consacrés à la télévision.

Dans la décision de radiodiffusion CRTC 2014-465, le Conseil a approuvé la cession des deux services restants (MusiquePlus et MusiMax) à Groupe V Média Inc. (Groupe V Média). Groupe V Média s’est engagé à verser environ 2,3 millions de dollars en avantages tangibles à des projets de langue française.

Dans la décision de radiodiffusion CRTC 2014-388, le Conseil a approuvé la cession de trois des cinq services restants (Disney Junior, Disney XD et Family Channel) à DHX Media Ltd. (DHX). DHX s’est engagée à verser environ 17,3 millions de dollars en avantages tangibles à des projets de langue anglaise.

ii. Stations de télévision traditionnelle

Infographie 6.3 Aperçu des stations de télévision traditionnelle
Infographie 6.3 Aperçu des stations de télévision traditionnelle
Description longue graphique
Stations de télévision traditionnelle privées Stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC
Nombre de stations ayant produit des rapports 94 27
Revenus 1,5 G$ 1 063 M$
Fonds pour les émissions locales indépendantes 21,7 M$ -
Croissance des revenus en 2017-2018 -4,2 % 12,6 %
DÉC 655 M$ (42,5 % des revenus) 580 M$ (54,6 % des revenus)
ÉIN 91 M$ (5,9 % des revenus) 241 M$ (22,7 % des revenus)
Nouvelles canadiennes 377 M$ (24,5 % des revenus) 121 M$ (11,4 % des revenus)
Bénéfice avant intérêts et impôts (BAII)/Marge d’exploitation BAII de -8,7 % Marge d’exploitation de 11 %
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaires sur le marché de langue française du Québec 65,5 M 28,8 M
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire au Canada (à l’exception du marché de langue française du Québec) 152,1 M 32,9 M
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris

En 2018, les revenus combinés des stations de télévision traditionnelle privées et de la SRC/CBC s’élevaient à 2,6 milliards de dollars. Ces segments continuent de connaître une lente diminution des revenus, affichant une baisse moyenne de 4,5 % par année de 2014 à 2018, alors qu’ils affichaient un total de 3,1 milliards de dollars.

La moyenne d’heures d’écoute des stations de télévision traditionnelle totalisait 279 millions d’heures par semaine pour l’année de radiodiffusion 2018, une baisse de 3,3 % par rapport aux 288,3 millions d’heures par semaine de 2017.

En 2018, l’Observateur des technologies médias (OTM) a demandé aux Canadiens quel type de service de télévision ils regardaient, ils ont été 7 % à répondre les stations de télévision traditionnelle en direct, tout comme en 2016 et en 2017, années pour lesquelles ce taux était supérieur de 1 % par rapport à 2015.

La baisse des revenus de ces stations est en grande partie observable dans les revenus de publicité qui représentent la grande majorité des revenus des stations de télévision traditionnelle privées. Pour les stations de télévision de la SRC/CBC, l'augmentation est principalement attribuable à l'augmentation des revenus publicitaires nationales découlant de la diffusion des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang de 2018.

Comme mentionné précédemment, les revenus publicitaires constituent la grande majorité (85 %) des revenus des stations de télévision traditionnelle privées et représentent 23 % des revenus provenant des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC. Les crédits parlementaires représentaient 70 % des revenus des stations de télévision traditionnelle de la SRC/CBC en 2018. Au cours des cinq dernières années, les crédits parlementaires ont augmenté en moyenne de 0,5 % par année alors que les revenus publicitaires ont diminué en moyenne de 15,7 % par année.

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Source : Données recueillies par le CRTC

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Source : Données recueillies par le CRTC

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Source : Données recueillies par le CRTC

« Paiements du réseau » : paiements nets aux affiliés en réduction des revenus. Pour les affiliés, cela devrait inclure leur part de recettes nettes du réseau, ou l’inverse, si tel est le cas.

« Infopublicités » : programmation d’une durée supérieure à 12 minutes, alliant le divertissement ou l’information à la vente ou à la promotion de biens ou de services dans un tout presque indiscernable.

« Vente de droits de diffusion » : revenu perçu par la vente ou la diffusion d’une émission produite par un réseau à un autre réseau.

« Fonds pour les nouvelles locales indépendantes » : contributions des EDR visant à aider les stations de télévision locales indépendantes.

« Revenus de publicité locale » : recettes tirées de la vente de temps d’antenne par des représentants locaux après déduction des commissions des agences de publicité et des rabais consentis.

« Revenus de publicité nationale » : recettes tirées de la vente de temps d’antenne à l’échelle du pays après déduction des commissions des agences de publicité et des rabais consentis.

« Autres » : revenus liés à la radiodiffusion générés par la location des services d’artistes et d’installations techniques.

“Fonds pour l’amélioration de la programmation locale » a été établi afin d’apporter du support à la programmation locale par télévision conventionnelle, avec l’aide des entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR). Le fond a été discontinué en 2014.

« Crédits parlementaires » : financement gouvernemental pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’immobilisations.

Composition du marché des stations de télévision traditionnelle privées

En 2018, les deux plus importants radiodiffuseurs, BCE et Corus, ont obtenu 62 % du total des revenus des stations de télévision traditionnelle privées et ont déclaré 64 % des DÉC pour les stations de télévision traditionnelle, avec 46 des 94 stations.

Par comparaison, les deux plus importants radiodiffuseurs de langue française combinés ont déclaré 16 % des revenus de la télévision traditionnelle, avec 11 stations de télévision et représentaient 20 % des DÉC pour les stations de télévision traditionnelle.

Ensemble, les cinq plus importants télédiffuseurs traditionnels représentaient 69 stations et ont déclaré 91 % des revenus en 2018.

Infographie 6.4 Stations de télévision traditionnelle privée détenues par les grands groupes de propriété
Infographie 6.4 Stations de télévision traditionnelle privée détenues par les grands groupes de propriété
Description longue graphique
BCE Corus/Shaw Québecor Rogers Groupe V Média Total
Nombre de stations 31 15 6 12 5 69
Revenus des stations de télévision traditionnelle 623 M$ 338 M$ 205 M$ 201 M$ 43 M$ 1 410 M$
Part des revenus des stations de télévision traditionnelle privées 40 % 22 % 13 % 13 % 3 % 91 %
DÉC 243 M$ 174 M$ 110 M$ 62 M$ 23 M$ 612 M$
Nouvelles 166 M$ 134 M$ 22 M$ 23 M$ 3 M$ 347 M$
ÉIN 17M$ 12 M$ 48 M$ 7 M$ 5 M$ 89 M$
Part d’écoute sur le marché francophone 0,9 % 0,6 % 24,5 % - 6 % 32 %
Part d’écoute sur le marché anglophone 14,7 % 9,2 % - 3,8 % - 27,7 %
Source : Divulgation publique des déclarations annuelles cumulées des grands groupes de propriété, Numeris

Les DÉC comprennent les dépenses des services traditionnels privés, facultatifs et sur demande. Les catégories « Nouvelles » et « ÉIN » représentent les dépenses en émissions canadiennes et ne comprennent pas les dépenses pour des services sur demande.

Dans ce tableau, la « part des revenus totaux de télévision » est fondée sur le visionnement des télévisions commerciales canadiennes, conformément au tableau 6.4, à l’annexe de ce rapport.

iii. Services de télévision facultatifs et sur demande

Infographie 6.5 Aperçu des services de télévision facultatifs et sur demande
Infographie 6.5 Aperçu des services de télévision facultatifs et sur demande
Description longue graphique
Services facultatifs de 2018Note de bas de page 2 Langue française Langue anglaise Langue tierce
Nombre de services ayant produit des rapports 33 127 110
Revenus 732 M$ 3,2 G$ 92 M$
Revenus moyens par station 22 M$ 25 M$ 0,8 M$
Croissance des revenus en 2017-2018 -4,5 % -1,7 % 23,3 %
DÉC 444 M$ (60,6 % des revenus) 1,2 G$ (38,4 % des revenus) 38 M$ (40,8 % des revenus)
Nouvelles 75 M$ (10,3 % des revenus) 151 M$ (4,8 % des revenus) 13 M$ (14,1 % des revenus)
ÉIN 90 M$ (12,3 % des revenus) 234 M$ (7,4 % des revenus) 11 M$ (11,9 % des revenus)
BAII 10,0 % 27,1 % 11,5 %
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaire au Canada (à l’exception du marché de langue française du Québec) 1,2 M 320,6 M 3,0 M
Moyenne d’heures d’écoute hebdomadaires sur le marché de langue française du Québec 91,6 M 7,0 M 0,4 M
Services de télévision sur demande
Services de télévision sur demande de 2018 Services de télévision à la carte Services de vidéo sur demande Total
Nombre de services ayant produit des rapports 7 14 21
Revenus 70,8 M$ 200,2 M$ 271 M$
Croissance des revenus en 2017-2018 -28,7 % -8,0 % -14,5 %
DÉC 5,2 M$ (7,3 % des revenus) 14,3 M$ (7,1 % des revenus) 19,5 M$ (7,2 % des revenus)
BAII 19,8 % 11,1 % 13,4 %
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris (la moyenne d’heures d’écoute hebdomadaires des services facultatifs ne comprend pas la moyenne d’heures d’écoute des services sur demande)

Conformément à la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86, le terme « services facultatifs » englobe maintenant tous les services payants, spécialisés et facultatifs actuellement autorisés. Les services sur demande comprennent les services à la carte et les services de vidéo sur demande. En 2018, les services facultatifs et sur demande ont affiché une croissance des revenus négative (-2,7 %) par rapport à l’année précédente. Néanmoins, ces services demeurent des entreprises rentables, dont les revenus combinés s’élevaient à 4,2 milliards de dollars et la marge des BAII étaient de 22,9 % en 2018.

Les revenus des services facultatifs ont totalisé 4 milliards de dollars en 2018. Bien que leur croissance par rapport à l’année précédente ait été négative en 2017 (-1,3 %) et en 2018 (-1,8 %), leur taux de croissance annuel composé sur cinq ans demeure positif (0,6 %) et ils maintiennent une marge de rentabilité très rentable de 23,6 % (en 2018). Food Network, Sportsnet 360 et Canal D sont des exemples de services facultatifs.

Bien qu’ils ne représentent que 2 % du total des revenus pour les services facultatifs, les revenus pour les services en langue tierce ont connus la plus grande croissance comparativement aux services de langue française et anglaise. De 2014 à 2018, les services facultatifs en langue tierce avaient un taux de croissance annuelle de 3,4 % par année, incluant 23,3 % de 2017 à 2018.

Affichant des revenus de 200 millions de dollars en 2018, les services de vidéo sur demande sont aussi sur une pente descendante. Les revenus ont diminué à un rythme moyen de 6,7 % par année au cours des cinq dernières années. Il y a 14 services de vidéo sur demande, parmi lesquelles on compte, entre autres, Bell Télé sur demande et Illico sur demande.

Les services de vidéo sur demande représentaient les plus faibles revenus dans cette catégorie (71 millions de dollars en 2018). Nombre des sept services ont constaté une diminution de leur croissance des revenus d’abonnement de l’année précédente. Nonobstant le rendement financier des deux dernières années (BAII de 19,6 % en 2017 et de 19,8 % en 2018), il s’agit d’un segment du marché dont la tendance est à un déclin des revenus (-8,6 % par année au cours des cinq dernières années). Shaw Pay-Per-View et Canal Indigo sont des exemples de ces services.

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Source : Données recueillies par le CRTC

En 2018, les revenus d’abonnement représentaient 68 % des revenus, par rapport à 30 % pour les revenus de publicité. Ces ratios étaient semblables à ceux de 2014. Les revenus d’abonnement proviennent des abonnés terrestres (53 % du total des revenus en 2018) et des abonnés aux services de radiodiffusion directe (15 % du total des revenus). Les revenus de publicité sont divisés en publicités nationales (29 % du total des revenus en 2018) et en publicités locales (1 % du total des revenus en 2018).

De 2014 à 2018, les cotes d’écoute pour les services facultatifs ont diminué de -3 % par année, et une forte baisse a été enregistrée à la dernière année (-4,6 %).

Au cours des cinq dernières années, la croissance du revenu d’abonnement et de publicité a été limitée (-0,2 % par année en ce qui concerne le revenu d’abonnement et 0,3 % par année en ce qui concerne le revenu de publicité). Comparativement à l’année précédente, la croissance du revenu d’abonnement et de publicité est négative (-1,9 % en ce qui concerne le revenu d’abonnement et -4,5 % en ce qui concerne le revenu de publicité).

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Source : Données recueillies par le CRTC

Composition du marché des services facultatifs et sur demande

En 2018, les deux plus importants radiodiffuseurs, BCE et Corus, ont récolté 59 % du total des revenus des services facultatifs et ont déclaré 47 % des DÉC pour ces services, ainsi que 49 % des cotes d’écoute du marché anglophone.

Même si Rogers arrive en troisième place au classement des revenus des services facultatifs avec 787 millions de dollars en 2018, l’entreprise a déclaré 455 millions de dollars en DÉC, ce qui la classe en deuxième place à cet égard, derrière BCE, qui a déclaré 604 millions de dollars en DÉC et 1 519 millions de dollars en revenus.

Infographie 6.6 Services facultatifs des grands groupes de propriété et de la SRC/CBC
Infographie 6.6 Services facultatifs des grands groupes de propriété et de la SRC/CBC
Description longue graphique
BCE Corus/Shaw Rogers Québecor SRC/CBC Groupe V Média Total
Nombre de services facultatifs 32 44 9 7 5 2 99
Revenus 1 519 M$ 837 M$ 787 M$ 176 M$ 157 M$ 23 M$ 3 500 M$
Part des revenus des services facultatifs 38 % 21 % 20 % 4 % 4 % 0,6 % 87,6 %
DÉC 604 M$ 186 M$ 455 $ 143 M$ 113 M$ 8 M$ 1 509 M$
Nouvelles 83 M$ 2 M$ 8 M$ 27 M$ 86 M$ - 206 M$
ÉIN 135 M$ 89 M$ 7 M$ 10 M$ 15 M$ - 281 M$
Part d’écoute sur le marché francophone 14,7 % 9,6 % - 13,9 % 4,8 % 2,1 % 45,1 %
Part d’écoute sur le marché anglophone 23,3 % 25,7 % 6,7 % - 1,7 % - 57,4 %
Source : Divulgation publique des déclarations annuelles cumulées des grands groupes de propriété, relevés statistiques et financiers des services individuels facultatifs et sur demande, Numeris

Les DÉC comprennent les dépenses des services traditionnels privés, facultatifs et sur demande. Les catégories « Nouvelles » et « ÉIN » représentent les dépenses en émissions canadiennes et ne comprennent pas les dépenses pour des services sur demande.

Dans ce tableau, la « part des revenus totaux de télévision » est fondée sur le visionnement des télévisions commerciales canadiennes, conformément au tableau 6.4, à l’annexe de ce rapport

Les statistiques des sommaires financiers des services individuels facultatifs et sur demande n’incluent pas de répartition des DÉC. Par conséquent, les contributions du Groupe V Média pour les nouvelles et les ÉIN ne sont pas divulguées.

En 2018, les quatre plus grands radiodiffuseurs ont récolté 80 % du total des revenus des services sur demande et déclaré 13,3 millions de dollars en DÉC pour 12 des 21 services.

Infographie 6.7 Services sur demande des grands groupes de propriété
Infographie 6.7 Services sur demande des grands groupes de propriété
Description longue graphique
BCE Corus/Shaw Rogers Québecor
Nombre de services sur demande 5 3 2 2
Revenus 70,2 M$ 62,7 M$ 43,1 M$ 40,9 M$
Part des revenus des services sur demande 26 % 23 % 16 % 15 %
DÉC 2,8 M$ - 7,3 M$ 3,2 M$
Source : Divulgation publique des déclarations annuelles cumulées des grands groupes de propriété, relevés statistiques et financiers des services individuels facultatifs et sur demande

iv. Services vidéo diffusés par Internet au Canada

Les services vidéo diffusés par Internet sont un segment du marché en croissance. En 2018, il a généré des revenus totaux estimés à 4,3 milliards de dollars au Canada. Les services vidéo diffusés par Internet représentent approximativement 63 % du total des revenus télévisuels et à égalité avec les services facultatifs et sur demande.

Les services vidéo diffusés par Internet sont divisés en trois principaux modèles d’entreprise distincts :

Service de vidéo sur demande par abonnement (VSDA) : modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paye des frais d’abonnement pour accéder à une bibliothèque de contenu. Cette catégorie comprend les services qui diffusent le contenu de leur bibliothèque selon un horaire précis (p. ex. Sportsnet Now) et les services qui permettent à l’utilisateur de choisir ce qu’il veut dans un catalogue de contenu disponible, peu importe l’heure de visionnement (p. ex. Club illico, Crave et Netflix).

Service de vidéo sur demande transactionnelle (VSDT) : modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paye uniquement pour le contenu visionné. Habituellement, le client ne paye pas pour accéder au service. Exemples de ce type de service : iTunes, Microsoft Films et télé, et PlayStation Network.

Service de vidéo sur demande financée par la publicité (VSDFP) : modèle de service sur Internet en vertu duquel un client accède en général gratuitement au contenu, mais est exposé à du contenu publicitaire. YouTube est un exemple de ce type de service.

Infographie 6.8 Aperçu des services vidéo diffusés par Internet
Infographie 6.8 Aperçu des services vidéo diffusés par Internet
Description longue graphique
VSDA VSDFP VSDT Total
Revenus estimatifs au Canada en 2018 2 523 M$ 1 310 M$ 494 M$ 4 328 M$
Croissance en 2017-2018 54,8 % 41 % 9,6 % 43,8 %
TCAC de 2014 à 2018 41,4 % 58,1 % 9,8 % 38,3 %
Part des revenus estimatifs des services vidéo diffusés par Internet 58 % 30 % 11 % 100 %
Source : Revenus estimatifs d’Ovum

Toutes les données liées aux services vidéo diffusés par Internet ont été obtenues auprès d’un tiers et devraient être considérées comme des estimations.

Même si le secteur de la télévision traditionnelle a vu ses revenus diminuer de 1,8 % par année de 2014 à 2018, les revenus estimatifs des services vidéo diffusés par Internet au Canada ont crû au rythme moyen de 38,3 % par année pendant la même période.

Les services de VSDA étaient en tête des services vidéo diffusés par Internet en ce qui concerne le total des revenus et la croissance. En 2018, les services de VSDA ont récolté 58 % (ou 2,5 milliards de dollars) du total des revenus estimatifs des services diffusés par Internet et ont affiché une croissance moyenne de 41,4 % par année de 2014 à 2018. Les services de VSDFP et de VSDT sont arrivés en deuxième et troisième place respectivement en ce qui concerne le total des revenus estimatifs et la croissance.

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Source : Revenus estimatifs d’Ovum

Remarque : les revenus de services de VSDFP pour 2014 ne comprennent pas les « revenus des publicités hors diffusion », qui sont présents dans les revenus des années subséquentes.

Comme pour le système de radiodiffusion traditionnel, quelques services mènent et génèrent la majorité des revenus des services vidéo diffusés par Internet. En 2018, les trois services en tête de file, Netflix, Facebook et iTunes, ont généré des revenus estimatifs de 2,3 milliards de dollars, soit 54 % de tous les revenus des services vidéo diffusés par Internet. Fait saillant, chacun représente un type de service différent.

En 2018, Netflix a touché la plus grande part (65 %) des recettes des services de VSDA, suivie d’Amazon Prime Video (8 %), tandis qu’iTunes récoltait 67 % des recettes des services de VSDT. On estime que 23 % des recettes des services de VSDFP sont allés à Facebook.

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Source : Revenus estimatifs d’Ovum

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Source : Revenus estimatifs d’Ovum

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Source : Revenus estimatifs d’Ovum

Les plateformes mobiles génèrent une partie sans cesse croissante des recettes des services de VSDFP. À mesure que l’utilisation des appareils mobiles augmente, les recettes des services de VSDFP provenant des plateformes mobiles augmentent également. Selon les estimations, 59 % des recettes des services de VSDFP proviennent des plateformes mobiles en 2018, alors que cette portion n’était que de 47 % en 2016.

Les revenus de publicité vidéo sur les ordinateurs portatifs et de bureau (377 millions de dollars) représentaient 71 % des revenus tirés de plateformes non-mobiles, tandis que les revenus de publicité télévisée étaient estimés à 158 millions de dollars, soit 29 % des revenus non-mobiles.

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Source : Revenus estimatifs d’Ovum

v. Disponibilité des services de télévision et de vidéo

Voici la liste des services de télévision et de vidéo à la disposition des Canadiens. Elle comprend les services canadiens traditionnels, facultatifs et autres ainsi que les services non canadiens approuvés pour distribution au pays.

En 2018, un total de 767 services était autorisé à diffuser au Canada, une augmentation de dix-sept services comparativement à 2017, principalement en raison de la disponibilité de nouveaux services non canadiens. Les services facultatifs et sur demande comptaient pour 39 % des services de télévision, alors que les services traditionnels et autres représentaient 19 %.

Tableau 6.2 Type et nombre de services de télévision et de radio autorisés à diffuser au Canada, par langue de diffusion, 2017 et 2018
Catégorie Sous-catégorie Langue française Langue anglaise Langue tierce Toutes les langues
2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018
Stations de télévision traditionnelle canadiennes SRC/CBC (détenues et exploitées) 13 13 14 14 0 0 27 27
Commerciales privées 20 20 67 68 6 6 93 94
Religieuses comprises dans le nombre de stations privées commerciales 0 0 5 6 0 0 5 6
Autres stations religieuses 0 0 2 1 0 0 2 1
Éducatives 3 3 4 3 0 0 7 6
Services facultatifs canadiens Services facultatifs 31 33 131 127 110 110 272 270
Services de TVC (radiodiffusion directe et par voie terrestre) 0 0 7 7 0 0 7 7
Services de vidéo sur demande 1 1 14 14 0 0 15 15
Autres services canadiens Canaux communautaires 4 3 12 12 0 0 16 15
Chambre des communes (CPAC) 1 1 1 1 0 0 2 2
Services non canadiens Approuvés pour distribution au Canada 30 32 111 121 162 172 303 325
Total Total 103 106 363 368 278 288 744 762
Source : Base de données interne du CRTC

Ce tableau montre le type et le nombre de services de télévision et de services vidéo dont la diffusion est autorisée au Canada. Ces types comprennent les services de télévision traditionnelle, divers services facultatifs et sur demande (facultatifs, payants, de vidéo sur demande), les canaux communautaires, la Chaîne d’affaires publiques par câble (CPAC) et les services non canadiens dont la distribution est autorisée au Canada.

Les données ne tiennent pas compte des entreprises de distribution de radiocommunication, des stations réémettrices, des services de télévision exemptés et des services facultatifs dont l’autorisation est expirée. Quelques licences de réseau sont également exclues.

Les stations privées commerciales excluent les stations de télévision privées commerciales à caractère religieux. Les canaux communautaires de la télévision traditionnelle et les autres canaux communautaires ont été ventilés. Les services de vidéo sur demande englobent les services approuvés, mais pas nécessairement exploités. La distribution des services non canadiens autorisés est à la discrétion de l’entreprise de distribution de radiodiffusion (EDR). L’annexe 2 de la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2019-2 comprend la liste de tous les services de programmation non canadiens approuvés pour distribution au 20 décembre 2018. Les services bilingues sont regroupés sous la rubrique « langue anglaise » (anglais/français et anglais/autochtone). Les autres services canadiens n’englobent pas les canaux communautaires déclarés par les EDR titulaires.

Nombre de services canadiens publics, communautaires, éducatifs et traditionnels privés dont la diffusion est autorisée, par province et langue de diffusion, 2018

Tableau 6.3 Nombre de services canadiens publics, communautaires, éducatifs et traditionnels privés dont la diffusion est autorisée, par province et langue de diffusion, 2018
Province/
territoire
Langue française Langue anglaise Langue tierce Total
Publics, communautaires et éducatifs Trad. privés Publics, communautaires et éducatifs Trad. privés Publics, communautaires et éducatifs Trad. privés Publics, communautaires et éducatifs Trad. privés
Colombie-Britannique 1 0 7 11 0 1 8 12
Alberta 1 0 3 15 0 2 4 17
Saskatchewan 1 0 2 6 0 0 3 6
Manitoba 1 0 3 4 0 0 4 4
Ontario 3 0 5 21 0 2 8 23
Québec 11 20 1 3 0 1 12 24
Nouveau-Brunswick 1 0 2 3 0 0 3 3
Nouvelle-Écosse S. O. 0 3 4 0 0 3 4
Île-du-Prince-Édouard S. O. 0 1 0 0 0 1 0
Terre-Neuve-et-Labrador S. O. 0 1 1 0 0 1 1
Le Nord S. O. 0 2 0 0 0 2 0
Canada 19 20 30 68 0 6 49 94
Source : Base de données interne du CRTC

Dans l’ensemble du pays, les Canadiens ont accès à 94 stations de télévision traditionnelle privées et à 49 services de télévision publics, communautaires et éducatifs. Le Québec se classe en tête de toutes les provinces pour ce qui est des stations publiques, communautaires et éducatives (12). L’Ontario et le Québec se classent en tête pour ce qui est des stations de télévision traditionnelle privées (23 et 24, respectivement).

Publics, communautaires et éducatifs incluent les services en télédiffusion direct de la SRC/CBC, des services religieux non-commerciaux, des services éducatifs, ainsi que ceux des télévisions communautaires.

Services de télévision en direct diffusés dans la population de langue officielle en situation minoritaire

Les Canadiens qui vivent dans la population de langue officielle en situation minoritaireNote de bas de page 3 (LOSM) se trouvent dans les dix provinces et dans les principaux centres urbains des territoires nordiques. Plus de 2,1 millions de Canadiens appartiennent à ce groupement de population, et la moitié (52 %) vivent au Québec. Du reste, 26 % sont en Ontario, mais la plus grande concentration de communautés de langue officielle en situation minoritaire est au Nouveau-Brunswick, où 31 % de la population de la province est considérée comme une population de langue officielle en situation minoritaire.

Des 143 services en direct d’origine exploités au Canada, 11 détiennent une licence d’exploitation en Français dans les provinces/territoires autre que le Québec ou en Anglais au Québec. En comptant les stations réémettrices, le nombre de sources de télédiffusion disponibles s’élève à 375 et le nombre de sources de télédiffusion desservant la population LOSM au Canada dans leur langue première officielle parlé à la maison (dorénavant, desservant la population LOSM) s’établit à 18.

La SRC/CBC exploite 8 services, soit 44 % de toutes les stations de télévision et de toutes les stations réémettrices desservant la population LOSM. La SRC/CBC est le seul télédiffuseur en direct à exploiter une source de télédiffusion desservant la population LOSM en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario. Bien qu’elle partage la couverture des provinces de Québec et du Nouveau-Brunswick avec des services commerciaux privés, il n’y a aucune source de télévision desservant la population LOSM dans les autres provinces de l’Atlantique.

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Source : Base de données interne du CRTC

Les stations commerciales privées desservant la population LOSM (10 services) sont exclusivement au Québec (5) et au Nouveau-Brunswick (5). Toutes les stations exploitées au Québec sont basées dans les centres urbains de Montréal, de Québec et de Sherbrooke, alors que les stations exploitées au Nouveau-Brunswick se trouvent dans le nord-ouest de la province (Edmundston, Saint-Quentin et Kedgwick) avec l’exception de l’émetteur de Tracadie, situé dans le nord-est de la province.

Bien que 3 % de la population des territoires du Nord soit considérée comme faisant partie de la population LOSM, il n’y avait aucun service de télévision en direct francophone au moment de la compilation du présent rapport.

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Source : Base de données interne du CRTC, Statistique Canada

Le Graphique 6.25 montre la présence de services de télévision desservant la population LOSM sous forme de pourcentage du nombre total de services de télévision disponibles dans chaque province et territoire, ainsi que la population de langue officielle en situation minoritaire dans chaque province et territoire sous forme de pourcentage de la population totale.

Dans l’ensemble du Canada, 6 % de la population est considérée comme une population LOSM, alors que 5 % des stations de télévision et des stations réémettrices au pays desserve la population LOSM. Cela ne signifie pas que 5/6 de la population de langue officielle en situation minoritaire a accès à un service de télévision dans sa première langue officielle, car les membres de cette population pourraient habiter à l’extérieur des zones de dessertes des services en question.

Par exemple, la province du Québec a un pourcentage beaucoup plus élevé de population de langue officielle en situation minoritaire par rapport au pourcentage de stations dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire. Au Nouveau-Brunswick, le pourcentage de population de langue officielle en situation minoritaire est semblable au pourcentage de stations de télévision desservant les LOSM. Dans les territoires et au Canada atlantique, la population LOSM n’est pas desservit par les services télé en direct. Les services de télévision LOSM en direct des provinces de l’Ouest sont offerts par un seul télédiffuseur : la SRC/CBC.

Les services susmentionnés sont accessibles aux Canadiens au moyen de la télédiffusion en direct traditionnelle. Différents types de services de télévision et de vidéo (autres que ceux mentionnés) sont aussi accessibles aux Canadiens, peu importe la situation géographique de ces derniers. Ceux-ci comprennent les services offerts par des services de câblodistribution, de télévision sur protocole Internet, de télévision réseau, satellites de radiodiffusion directe et vidéo diffusés par Internet. Enfin, des services exemptés peuvent offrir des services aux communautés de langue officielle en situation minoritaire, potentiellement dans la langue de leur choix.

vi. Méthodologie

Données recueillies par le CRTC

Les données (statistiques et historiques) recueillies par le CRTC proviennent des déclarations annuelles déposées par les stations de télévision traditionnelle et les services facultatifs et sur demande pour l’année de radiodiffusion se terminant le 31 août 2018.

Les revenus de SRC/CBC comprennent les crédits parlementaires pour la télévision traditionnelle.

Les déclarations annuelles pour l’année de radiodiffusion se terminant le 31 août 2018 devaient être soumises au Conseil au plus tard le 30 novembre 2018. Les données reçues après la date de compilation ne sont pas reflétées dans le présent rapport. Les données déclarées pour les années précédentes ont été mises à jour pour tenir compte de renseignements nouveaux ou modifiés reçus par le Conseil après la date de publication des rapports des années précédentes du 31 août.

Conformément à la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86, le terme « services facultatifs » englobe maintenant tous les services payants, spécialisés et facultatifs actuellement autorisés, et le terme « services sur demande » englobe maintenant tous les services à la carte et de vidéo sur demande autorisés.

Observateur des technologies média (OTM)

L’OTM mesure l’adoption et l’utilisation des technologies média par les Canadiens à deux moments différents pour surveiller les changements relatifs à la pénétration et à l’utilisation des médias au cours de l’année. Des entrevues téléphoniques sont réalisées auprès d’un échantillon représentatif régional de Canadiens qui ont un service téléphonique filaire et ceux qui comptent exclusivement sur un service téléphonique mobile. Le sondage d’automne a été réalisé auprès de 8 000 Canadiens adultes (4 000 anglophones et 4 000 francophones). Parmi ces 8 000 répondants, 2 976 ont également répondu à un sondage en ligne présenté à l’automne. Un échantillon indépendant de 4 000 Canadiens (2 000 anglophones et 2 000 francophones) répondent au sondage au printemps.

www.mtm-otm.ca

Le Rapport de surveillance des communications utilise les données recueillies du sondage d’automne, sauf indication contraire.

Ovum

Services de VSDA

Les revenus des services par abonnement sont estimés en fonction des données accessibles au public sur le nombre d’abonnés et les tarifs de services, notamment les déclarations annuelles des entreprises et les articles de presse. Ces données sont alors utilisées pour estimer un revenu d’abonnement mensuel moyen par abonné en tenant compte de tous les forfaits offerts par un fournisseur donné et distribués entre le nombre estimé d’abonnés. Le revenu d’abonnement mensuel estimatif moyen par abonné est ensuite multiplié par le nombre estimé d’abonnés.

Services de VSDT

Les revenus de services transactionnels (VSDT) sont estimés en fonction des données accessibles au public, comme les déclarations annuelles des entreprises, en plus des autres revenus des médias du pays, comme les revenus des services de vidéos domestiques et de la télévision payante. Ces estimations sont précisées davantage en utilisant des données sur les abonnements de services vidéo en ligne dans le marché comme point de référence.

Dans certains cas où les renseignements ne sont pas disponibles, Ovum a fondé ses estimations sur la part du marché et les revenus du fournisseur de services dans un pays semblable à celui faisant l’objet de l’analyse.

Services de VSDFP

Les revenus des services axés sur la publicité sont estimés en fonction des données accessibles au public et lorsque nécessaire sur des modèles quantitatifs (basés sur les connaissances des analystes et des hypothèses) sur le chargement et le prix des publicités ainsi que les parts de marchés. Celles-ci sont appliquées aux prévisions de trafic vidéo et de publicités numériques pour générer les revenus estimatifs. Ces estimations sont précisées davantage en fonction du rendement de chaque entité dans d’autres segments de marché vidéo.

Les revenus des VSDFP se définissent comme des revenus générés par la vente de publicité à l’intérieur de la diffusion (publicité avant la diffusion, pendant la diffusion, après la diffusion et à l’intérieur du lecteur vidéo) et hors diffusion (c’est-à-dire les annonces vidéo lues indépendamment du contenu vidéo, telles que les formats d’annonces vidéo dans la page web et dans le flux des médias sociaux) sur Internet. Ces revenus proviennent des dépenses des annonceurs.

Numeris

Les données concernant les cotes d’écoute sont importantes, non seulement pour les intervenants de l’industrie qui utilisent les données pour aider à vendre du temps d’antenne aux annonceurs, mais aussi pour le CRTC qui utilise les données pour évaluer l’efficacité de ses politiques en analysant la portée de la programmation dans l’ensemble du pays et dans divers groupes démographiques.

Sauf indication contraire, les données sur les cotes d’écoute qui sont fournies par Numeris ont été recueillies à l’aide d’audimètres portatifs.

Les données de Numeris présentées par marché linguistique divisent le Canada en deux segments : 1) tout le Canada, sauf les répondants francophones au Québec; 2) seulement les répondants francophones au Québec.

Les saisons de télévision utilisées par Numeris sont les suivantes :

  • Du 26 août 2013 au 31 août 2014 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
  • Du 1er septembre 2014 au 30 août 2015 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
  • Du 31 août 2015 au 28 août 2016 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
  • Du 29 août 2016 au 27 août 2017 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h);
  • Du 28 août 2017 au 26 août 2018 (toutes les personnes de 2 ans et plus, du lundi au dimanche, de 2 h à 2h).
Tableau 6.4 Total d’heures d’écoute (millions) par marché
Canada (excluant le marché francophone du Québec) Marché francophone du Québec
2015-2016 Traditionnel 216 111
2015-2016 Facultatif 363,1 109
2015-2016 Total 579,1 219,9
2016-2017 Traditionnel 198 106,5
2016-2017 Facultatif 336,7 105,3
2016-2017 Total 534,7 211,9
2017-2018 Traditionnel 192,7 101,7
2017-2018 Facultatif 323,4 98,8
2017-2018 Total 516,1 200,5
Source : Numeris

Ce tableau représente le total d’heures d’écoute par marché. Le total d’heures d’écoute a été basé sur l’écoute des stations traditionnelles de tous les Canadiens (incluant les stations ethniques) et les services facultatifs canadiens excluant les services sur demande (vidéo sur demande et de télévision à la carte).

Population de langue officielle en situation minoritaire

Aux fins du présent rapport, la population de langue officielle en situation minoritaire correspond aux données utilisées dans le Recensement de 2016 et y est définie comme suit : « La minorité de langue officielle du Québec se compose de toutes les personnes ayant l’anglais en tant que première langue officielle parlée et de la moitié de celles ayant à la fois le français et l’anglais. La minorité de langue officielle dans l’ensemble du pays et pour chaque province et territoire hors Québec est formée de toutes les personnes ayant le français en tant que première langue officielle parlée et de la moitié de celles ayant à la fois le français et l’anglais. »

Émetteurs desservant la population de langue officielle en situation minoritaire

Un émetteur de télévision desservant la population de langue officielle en situation minoritaire est défini comme un émetteur de télévision en direct (émetteurs de stations et de rediffusions) détenant une licence d’exploitation en anglais au Québec et en français dans les provinces et territoires autres que le Québec.

Définitions

Dépenses en émissions canadiennes (DÉC) fait référence aux dépenses servant à créer des émissions canadiennes

Émissions d’intérêt national (ÉIN), telles que définies par le CRTC, englobent les émissions dramatiques et comiques, les documentaires de longue durée et les émissions canadiennes de remise de prix spécifiques qui rendent hommage à des créateurs et artistes canadiens. Pour les radiodiffuseurs de langue française, les ÉIN englobent aussi les vidéoclips et les émissions de variétés :

  • documentaires de longue durée (catégorie 2b);
  • émissions dramatiques et comiques (catégorie 7);
  • émissions de musique, danse et variétés de langue française (catégories 8 et 9);
  • émissions de remise de prix de langue anglaise (sous-catégorie de la catégorie 11).

Le terme « services facultatifs » englobe maintenant tous les services payants, spécialisés et facultatifs actuellement autorisés, conformément à la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86.

Le terme « services sur demande » englobe maintenant tous les services à la carte et de vidéo sur demande autorisés, conformément à la politique réglementaire de radiodiffusion CRTC 2015-86.

Service de vidéo sur demande par abonnement (VSDA) fait référence à un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paye des frais d’abonnement pour accéder à une bibliothèque de contenu. Cette catégorie comprend les services qui diffusent le contenu de leur bibliothèque selon un horaire précis (p. ex. Sportsnet Now) et les services qui permettent à l’utilisateur de choisir ce qu’il veut dans un catalogue de contenu disponible, peu importe l’heure de visionnement (p. ex. Club illico, Crave et Netflix). Toutes les données liées aux services vidéo diffusés par Internet ont été obtenues auprès d’un tiers et devraient être considérées comme des estimations.

Service de vidéo sur demande financée par la publicité (VSDFP) fait référence à un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client accède en général gratuitement au contenu, mais est exposé à du contenu publicitaire. YouTube est un exemple de ce type de service. Toutes les données liées aux services vidéo diffusés par Internet ont été obtenues auprès d’un tiers et devraient être considérées comme des estimations.

Service de vidéo sur demande transactionnelle (VSDT) fait référence à un modèle de service sur Internet en vertu duquel un client paye uniquement pour le contenu visionné. Habituellement, le client ne paye pas pour accéder au service. Exemples de ce type de service : iTunes, Microsoft Films et télé, et PlayStation Network. Toutes les données liées aux services vidéo diffusés par Internet ont été obtenues auprès d’un tiers et devraient être considérées comme des estimations.

Contenu du rapport

  1. Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2013 à 2017
  2. Prix des services de communication au Canada en 2018
  3. Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion
  4. Aperçu de la radiodiffusion
  5. Secteur de la radio
  6. Secteur de la télévision
  7. Secteur de la distribution de radiodiffusion
  8. Aperçu du secteur des services de télécommunication
  9. Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande
  10. Secteur des services mobiles de détail

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Les données de ce rapport ainsi que des données additionnelles sont disponibles sur Données ouvertes en .xlsx et .csv
Section du rapport Données ouvertes
Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2013 à 2017 Données Ménages
Prix des services de communication au Canada en 2018 Données Prix
Aperçu des communications Données aperçu des communications
Aperçu de la radiodiffusion Données aperçu de la radiodiffusion
Secteur de la radio Données Radio
Secteur de la télévision Données Télévision
Secteur de la distribution de radiodiffusion Données EDR
Aperçu du secteur des services de télécommunications Données aperçu des télécommunications
Secteur des services Internet fixes Données Internet
Secteur des services mobiles de détail Données Services mobiles
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