Rapport de surveillance des communications 2019

Télécharger PDF (12,24 Mo)

Secteur de la radio

Sur cette page

  1. Mesure de l’auditoire
  2. Développement de contenu canadien
  3. Avantages tangibles
  4. Radio commerciale
  5. Radio de la SRC/CBC
  6. Radio non commerciale
  7. Services sonores diffusés par Internet
  8. Disponibilité des services de radio et d’autres services sonores
  9. Méthodologie
Infographie 5.1 Faits saillants sur le secteur de la radio canadienne
Infographie 5.1 Faits saillants sur le secteur de la radio canadienne
Description longue graphique
  • Les 721 stations de radio commerciales privées ayant soumis des rapports en 2018 ont généré des revenus de 1,5 milliard de dollars (en baisse de 0,5 % par rapport à 2017) avec une marge bénéficiaire avant intérêts et impôts (BAII) de 18,3 % (comparativement à 18,4 % en 2017)
  • En 2018, les 66 stations de radio de la Société Radio-Canada/Canadian Broadcasting Corporation (SRC/CBC) ont déclaré un total de 327 millions de dollars en revenus, soit une hausse de 10,9 % par rapport à l’année précédente, et une marge d’exploitation de 10,9 %.
  • Les revenus des stations de radio autochtones ont atteint 18,6 millions de dollars en 2018, soit une hausse moyenne de 6,1 % par année au cours des cinq dernières années, alors que la marge de BAII rapportée enregistrait -1,6 %.
  • En 2018, 68 % des stations de radio desservant la population de langue officielle en situation minoritaire appartenaient à la SRC.
  • En 2018, 85 stations d’origine et 172 réémetteurs offraient au total 257 émetteurs desservant la population de langue officielle en situation minoritaire.
  • Les revenus issus de services sonores diffusés par Internet ont été estimés à 423 millions de dollars en 2018, une hausse de 16,6 % par rapport à 2017.
  • En moyenne, les Canadiens âgés de 18 ans et plus ont écouté 14,6 heures de radio par semaine en 2018, une baisse de 2,3 % par rapport à 2017.
  • Il y avait 109 groupes de propriété de stations de radio en 2018, dont 20 ont déclaré des revenus dépassant les 10 millions de dollars.
  • Les contributions aux projets de développement du contenu canadien (DCC) ont totalisé 43,7 millions de dollars en 2018, soit une hausse de 0,4 % par rapport à 2017.
  • En 2018, au total 13 transactions de propriété en radio ont entraîné 34,7 millions de dollars en avantages tangibles.
Source : Données recueillies par le CRTC, Ovum, base de données interne du CRTC, Numeris, rapports cumulés

En 2018, les stations de radio commerciales et celles de la SRC/CBC ont déclaré 1,8 milliard de dollars en revenus, dont la vaste majorité (82 %) est allée aux stations de radio commerciales privées. En comparaison, les services sonores diffusés par Internet ont généré des revenus estimatifs de 423 millions de dollars au cours de la même année, soit l’équivalent de 23 % des revenus déclarés par les stations de radio traditionnelles (stations commerciales privées et stations de la SRC/CBC combinées).

En 2018, les Canadiens de 18 ans et plus écoutaient en moyenne 14,6 heures de contenu radio par semaine en syntonisant la radio. En plus de ce nombre d’heures d’écoute hebdomadaire, 8,1 heures en moyenne étaient consacrées à l’écoute de contenu audio diffusé en continu, pour un total de 22,7 heures d’écoute de contenu audio par semaine. Ces niveaux sont les niveaux observés les plus élevés pendant la période de 2014 à 2018.

En 2018, les cinq principaux exploitants de radio, qui exploitent 289 stations de radio commerciales, ont déclaré 65 % des revenus totaux de la radio commerciale.

i. Mesure de l’auditoire

Le nombre d’heures hebdomadaires moyennes que les Canadiens de 18 ans et plus consacrent à écouter la radio traditionnelle a légèrement diminué, passant de 15,0 en 2017 à 14,6 en 2018. Le nombre d’heures hebdomadaires moyennes consacré à écouter des services de diffusion audio en continu est passé de 7,2 à 8,1 durant la même période, soit une hausse de 12 %. Par conséquent, le nombre d’heures hebdomadaires moyennes consacré à écouter tous les services audio est passé de 22,1 en 2017 à 22,7 en 2018, le niveau d’écoute le plus élevé durant la période de 2014 à 2018.

Ceci démontre que les Canadiens écoutent de plus en plus de contenu audio. De plus, outre l’abandon de la radio traditionnelle, cela laisse entendre que les heures d’écoute de contenu audio diffusé en continu sont complémentaires aux heures d’écoute de contenu de radio traditionnelle.

Défiler

Voir les données
Source : Sondages d’automne par cahiers d’écoute de Numeris, du lundi au dimanche, de 5 h à 1 h, 18 ans et plus, total Canada; OTM, automne 2014-2018 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus).

Cahier d’écoute radio en ligne instauré à l’automne 2016.

Les données de l’OTM englobent tous les types de services de diffusion audio en continu, y compris la radio AM/FM diffusée sur Internet.

En 2018, la grande majorité des Canadiens syntonisaient toujours la radio traditionnelle. Lorsqu’on leur posait des questions sur leur consommation de radio et de services audio, 88 % des Canadiens de 18 ans et plus ont déclaré avoir écouté la radio à n’importe quel mois donné. Bien que le visionnement de vidéos de musique en continu sur YouTube reste populaire et l’écoute de services de musique en ligne personnalisés a continué de croître en popularité en 2018, joignant respectivement 55 % et 38 % des Canadiens de 18 ans et plus, les deux types de services en ligne ne joignent pas autant de Canadiens que la radio traditionnelle.

Défiler

Voir les données
Source : OTM, automne 2017-2018 (répondants : Canadiens de 18 ans et plus)

Le « dernier mois » fait référence aux 30 jours précédant le moment où le répondant remplit le sondage.

ii. Développement de contenu canadien

Les contributions au titre du développement de contenu canadien (DCC) sont des contributions financières faites par les radiodiffuseurs pour appuyer le développement et la promotion de contenu musical et de créations orales canadiens destinés à la radiodiffusion. Il existe trois sources de contributions au titre du DCC : les nouvelles stations pendant leur première période de licence (5,0 % des contributions au titre du DCC totales), les stations pour lesquelles les licences ont été renouvelées (43,9 % des contributions au titre du DCC totales) et les stations pour lesquelles un changement de propriété et de contrôle effectif a entraîné le paiement d’avantages tangibles (51,0 % des contributions au titre du DCC totales). En 2018, les contributions au titre du DCC, y compris les contributions d’avantages tangibles, ont totalisé 43,7 millions de dollars, une hausse de 0,4 % par rapport à l’année précédente.

Défiler

Voir les données
Source : Données recueillies par le CRTC

En 2018, les fonds Radio Starmaker et RadioStar étaient ensemble les principaux bénéficiaires des contributions au titre du DCC, recevant un total de 10,8 millions de dollars (ce qui représente 25 % des contributions au titre du DCC totales). Venaient ensuite les initiatives locales (9,5 millions de dollars) et FACTOR (8,9 millions de dollars). Ensemble, ces trois bénéficiaires ont reçu 67 % de toutes les contributions au titre du DCC en 2018. MUSICACTION a reçu environ 3,8 millions de dollars en contributions au titre du DCC, soit l’équivalent de 43 % des fonds reçus par FACTOR.

Défiler

Voir les données
Source : Données recueillies par le CRTC

iii. Avantages tangibles

En 2018, le Conseil a approuvé 13 transactions de propriété pour des services de langue française et des services de langue anglaise, ce qui a donné lieu à des avantages tangibles totaux de 34,7 millions de dollars.

Tableau 5.1 Nombre de transactions de propriété en radio, valeur de ces transactions (millions $) et les avantages tangibles qui en ont découlé (millions $), par langue de service, pour la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018
Langue de service Mesure 2014 2015 2016 2017 2018 Total
Français Nombre de transactions 0 6 4 1 4 15
Valeur des transactions (M $) 0 54,6 9,4 239,5 41,4 344,9
Avantages tangibles (M $) 0 3,9 0,6 14,4 2,5 21,4
Anglais Nombre de transactions 9 6 4 8 9 36
Valeur des transactions (M $) 257,7 55,1 1,4 260,4 537,6 1 112,2
Avantages tangibles (M $) 15,5 4 0,8 15,6 32,2 68,1
Total Nombre de transactions 9 12 8 9 13 51
Valeur des transactions (M $) 257,7 109,7 10,8 499,9 579 1 457,1
Avantages tangibles (M $) 15,5 7,9 1,4 30 34,7 89,5
Sources : Décisions et approbations administratives du CRTC

La transaction de propriété Stingray/Newcap en 2018 (voir la décision de radiodiffusion CRTC 2018-404) a donné lieu à des avantages tangibles de 31 millions de dollars. De ce montant, près de 30,1 millions de dollars ont été consacrés à la radio.

La transaction de Sirius XM Canada en 2017 (voir les décisions de radiodiffusion CRTC 2017-114 et 2018-91) a donné lieu à des avantages tangibles de 28,7 millions de dollars. Dans ses décisions, le CRTC a ordonné que 27,1 millions de dollars soient répartis en parts égales entre les fonds de langue anglaise et les fonds de langue française. Le CRTC a également ordonné à Sirius XM Canada de verser les 1,6 million de dollars restants du bloc d’avantages tangibles au Fonds de participation à la radiodiffusion. Étant donné la répartition des contributions d’avantages tangibles entre les bénéficiaires de langue anglaise et ceux de langue française, la transaction de Sirius XM est indiquée dans les sections des bénéficiaires français et des bénéficiaires anglais, et sa valeur est divisée en parts égales entre chaque section.

iv. Radio commerciale

Infographie 5.2 Aperçu de la radio commerciale
Infographie 5.2 Aperçu de la radio commerciale
Description longue graphique
Radio commerciale (total) Stations de radio AM Stations de radio FM Stations de radio de langue française Stations de radio de langue anglaise Stations de radio de langue tierce
Nombre de stations ayant produit des rapports 721 122 599 97 599 25
Revenus 1 514 M$ 269 M$ 1 244 M$ 254 M$ 1 214 M$ 46 M$
Croissance des revenus en 2017-2018 -0,5 % -1,3 % -0,3 % -1,7 % -0,1 % -3,5 %
Recettes publicitaires locales (% des revenus totaux) 64 % 73 % 62 % 60 % 64 % 91 %
Recettes publicitaires nationales (% des revenus totaux) 34 % 25 % 36 % 38 % 35 % 5 %
Marge de BAII 18,3 % 5,8 % 21,0 % 19,1 % 18,2 % 14,9 %
Part d’écoute 71,5 % 12,4 % 59,2 % 14,5 % 56,4 % 0,6 %
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris

Remarque : Dans le tableau, la part d’écoute est calculée en fonction du nombre total d’heures liées aux stations déclarantes et de la disponibilité des données sur l’auditoire.

En 2018, 721 stations de radio commerciales produisant des rapports ont déclaré des revenus de 1,5 milliard de dollars, soit une baisse de 0,5 % par rapport à 2017. Cette baisse est légèrement inférieure à la baisse de revenus moyenne annuelle de 1,6 % pour la période de 2014 à 2018. Cependant, la marge de rentabilité globale de ces stations de radio commerciales, 18,3 %, est demeurée stable par rapport à celle de 2017 (18,4 %).

Les 599 stations commerciales FM produisant des rapports ont déclaré des revenus de 1,2 milliard de dollars en 2018, soit l’équivalent de 82 % des revenus totaux de la radio commerciale. Les stations FM ont une rentabilité supérieure aux stations AM : elles ont déclaré une marge de BAII de 21,0 % par rapport aux 5,8 % déclarés par les stations AM.

Les stations commerciales FM dépendent moins des recettes publicitaires locales et plus des recettes publicitaires nationales que les stations AM. Alors que 62 % des revenus des stations FM proviennent de la publicité locale et 36 % de la publicité nationale, ces pourcentages sont respectivement de 73 % et de 25 % pour les stations AM.

Bien que la vaste majorité des revenus soient générés par des stations de radio de langue anglaise, la rentabilité des stations de langue anglaise, de langue française et de langue tierce était plutôt semblable en ce qui a trait aux marges de BAII. Ce qui distingue les stations de radio de langue tierce des stations de radio de langue française et de langue anglaise est la répartition des revenus : 91 % des revenus des stations de langue tierce proviennent de la publicité locale, par rapport à 64 % pour les stations de langue anglaise et à 60 % pour les stations de langue française. De plus, les stations de langue tierce sont principalement concentrées dans les grands marchés, et ont une présence limitée à l’extérieur de ces marchés.

Défiler

Voir les données
Source : Données recueillies par le CRTC

Composition du marché

En 2018, les cinq principaux groupes de propriété de radio au Canada ont cumulé plus de 65 % des revenus totaux de la radio commerciale. Les deux principaux groupes, BCE (109 stations) et Rogers (57 stations) ont généré près de 40 % des revenus totaux de la radio en 2018.

Infographie 5.3 Composition du marché de la propriété en radio
 Infographie 5.3 Composition du marché de la propriété en radio
Description longue graphique
BCE Cogeco Corus Rogers Stingray Total
Nombre de stations ayant produit des rapports 109 13 39 57 71 289
Revenus 373 M$ 99 M$ 115 M$ 226 M$ 158 M$ 971 M$
Part des revenus totaux de la radio commerciale 25 % 7 % 8 % 15 % 10 % 65 %
Revenus des stations de langue française 90 M$ s. o. - - - 90 M$
Revenus des stations de langue anglaise 283 M$ s. o. 115 M$ 226 M$ 158 M$ 782 M$
DCC 14 M$ 0,5 M$ 0,9 M$ 1 M$ 2 M$ 18,4 M$
Part d’écoute sur le marché francophone 21 % 30 % - - - 51 %
Part d’écoute sur le marché anglophone 19 % s. o. 12 % 12 % 9 % 52 %
Source : Divulgation publique des rapports annuels cumulés des grands groupes de propriété, Numeris

Les revenus de Cogeco par marché linguistique ne sont pas publiés pour des raisons de divulgation par retranchement.

Pour 2018, en plus de déclarer la majorité des revenus du secteur de la radio, ces cinq groupes de propriété détenaient la majorité des parts d’écoute dans les marchés francophone et anglophone. Dans le marché francophone, Cogeco et BCE détenaient ensemble 51 % des parts d’heures d’écoute hebdomadaires moyennes : Cogeco en tête avec 30 %, suivie par BCE avec 21 %. Dans le marché anglophone, ils détenaient ensemble 52 % des parts d’écoute : BCE en tête avec 19 %, suivie par Rogers et Corus, chacune à 12 %.

Formules

En 2018, l’écoute de la radio dans le marché anglophone était plus fragmentée que dans le marché francophone.

Les trois principales formules dans le marché francophone détenaient environ 73 % des parts d’écoute : la radio à prépondérance verbale (nouvelles/causeries et Radio Canada Première combinées) en tête avec 37 %, suivie par la formule adulte contemporain hot avec 29 % et la formule 40 plus grands succès/grands succès contemporains avec 7 %.

Les trois principales formules dans le marché anglophone détenaient environ 45 % des parts d’écoute : la radio à prépondérance verbale (CBC Radio One et les nouvelles/causeries) en tête avec 24 %, suivie par les formules country et adulte contemporain détenant environ 11 % et 10 %, respectivement.

Défiler

Voir les données
Source : Sondage de l’automne 2018 par cahiers d’écoute de Numeris, du lundi au dimanche de 5 h à 1 h, 12 ans et plus

Bien que les stations de radio de la SRC/CBC ne soient pas considérées comme étant une formule, elles ont été incluses puisqu’elles détiennent une importante part d’écoute.

Défiler

Voir les données
Source : Sondage de l’automne 2018 par cahiers d’écoute de Numeris, du lundi au dimanche de 5 h à 1 h, 12 ans et plus

Bien que les stations de radio de la SRC/CBC ne soient pas considérées comme étant une formule, elles ont été incluses puisqu’elles détiennent une importante part d’écoute.

Les 32 stations de nouvelles/causeries au Canada ont déclaré des revenus totaux de 137 millions de dollars en 2018. Ces stations représentaient 4,4 % de toutes les stations de radio commerciales au Canada et ont déclaré 9 % des revenus. Même si elles ont déclaré un revenu moyen par station plus élevé que la station de radio commerciale moyenne, étant donné les dépenses d’exploitation plus élevées – la création orale est laborieuse et nécessite plus de ressources à produire que le contenu musicalNote de bas de page 1 , – le BAII moyen des stations qui exploitent cette formule est de 8,1 %, par rapport à la moyenne de 18,3 % des 721 stations de radio commerciales.

Pour ce qui est de la répartition régionale, 46 % des revenus des stations de radio commerciales adoptant la formule nouvelles/causeries ont été récoltés par les huit stations au Québec. Ces stations ont déclaré un revenu moyen par station de7,9 millions de dollars en 2018, par rapport à 3,1 millions de dollars pour les 24 stations à l’extérieur du Québec.

Défiler

Voir les données
Source : Données recueillies par le CRTC

Défiler

Voir les données
Source : Données recueillies par le CRTC

v. Radio de la SRC/CBC

Infographie 5.4 Aperçu de la SRC/CBC et répartition des stations de radio par marché et par formule
Infographie 5.4 Aperçu de la SRC/CBC et répartition des stations de radio  par marché et par formule
Description longue graphique
Toutes les stations de radio de la SRC/CBC Stations de radio AM de la SRC/CBC Stations de radio FM de la SRC/CBC
Nombre de stations ayant produit des rapports 66 14 52
Revenus 327 M$ 53 M$ 274 M$
Croissance des revenus en 2017-2018 10,9 % 5,6 % 12,0 %
Crédits parlementaires (% des revenus totaux) 97 % 97 % 96 %
Marge d’exploitation 10,9 % 10,8 % 10,9 %
Part d’écoute 18,0 % 3,7 % 14,3 %
Marché linguistique Formule Part d’écoute sur le marché francophone Part d’écoute sur le marché anglophone Part d’écoute globale
Langue française ICI Radio-Canada Première 19 % s.o. 3.8 %
Langue française ICI Musique 5 % s.o. 1.1 %
Total langue française 24 % s.o. 4.9 %
Langue anglaise Radio One s.o. 15 % 10.7 %
Langue anglaise Radio Two s.o. 3 % 2.4 %
Total langue anglaise s.o. 18 % 13.1 %
Total SRC/CBC Toutes les formules 24 % 18 % 18.0 %
Tous les marchés Total (toutes les formules) s.o. s.o. 100 %
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris

La SRC/CBC est le radiodiffuseur public du Canada. Ses 14 stations AM et ses 52 stations FM ont déclaré des revenus de 327 millions de dollars en 2018, soit une augmentation de 10,9 % par rapport à 2017. Cette augmentation est principalement attribuable à une augmentation semblable des crédits parlementaires, qui représentaient 97 % des revenus de la radio de la SRC/CBC.

De 2014 à 2017, les ventes de publicités nationales ont représenté une source modeste de revenu pour les stations de la SRC/CBC. À leur sommet en 2015, elles représentaient 0,5 % des revenus totaux du radiodiffuseur public. Depuis 2017, la SRC/CBC a cessé de recevoir des revenus provenant de ventes de publicités nationales.

ICI Radio-Canada Première et son équivalant anglophone Radio One de la SRC/CBC sont des services de radio à prépondérance verbale populaires. ICI Radio‑Canada Première est la deuxième formule de radio la plus populaire avec 19 % de la part d’écoute francophone, alors que Radio One de la SRC/CBC est la formule de radio anglophone la plus populaire avec 15 % des parts d’écoute en anglais. Dans le contexte de l'ensemble du marché de la radio, les programmations radiophoniques de musique et de causeries de la SRC/CBC ont ensemble récolté 18 % du total des parts d’écoute dans les deux langues en 2018 (4,9 % pour les stations de langue française et 13,1 % pour les stations de langue anglaise).

Les services de radio de langue anglaise et de langue française de la SRC/CBC sont disponibles en direct dans les deux langues officielles dans toutes les provinces. Dans de nombreux endroits, ils sont la plus importante source de services de radio en direct pour les Canadiens de langue officielle en situation minoritaire. Sans les stations et les réémetteurs de la SRC/CBC, la population de langue officielle en situation minoritaire au Canada perdraient 68 % des services de radio dans leur première langue officielle parlée.

La SRC/CBC exploite la majorité des stations de radio et des réémetteurs qui desservent les populations de langue officielle en situation minoritaire, en particulier à l’Île-du-Prince-Édouard, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et au Manitoba (pour obtenir de plus amples renseignements, consulter la section « Services de radio en direct desservant la population de langue officielle en situation minoritaire au Canada »).

vi. Radio non commerciale

Infographie 5.5 Aperçu de la radio non commerciale
Infographie 5.5 Aperçu de la radio non commerciale
Description longue graphique
Campus Communautaire Autochtone Religieuse Total
Nombre de stations ayant produit des rapports 48 119 31 28 226
Revenus 10,7 M$ 37,9 M$ 18,6 M$ 9,4 M$ 76,6 M$
Revenus moyens par station 223 000 $ 319 000 $ 599 000 $ 334 000 $ 339 000 $
Croissance des revenus en 2017-2018 -2,7 % 2,1 % 4,7 % 0,6 % 1,8 %
Taux de croissance annuel moyen des revenus, 2014-2018 2,3 % 3,4 % 6,1 % 2,5 % 3,8 %
Recettes publicitaires (% des revenus totaux) 9 % 47 % 23 % 31 % 34 %
Subventions publiques (% des revenus totaux) 8 % 14 % 20 % 5 % 14 %
Marge de BAII -0,6 % 2,7 % -1,6 % 12,8 % 2,4 %
Part d’écoute 0,3 % 1,5 % 0,3 % 0,3 % 2,3 %
Source : Données recueillies par le CRTC, Numeris

Les stations de radio non commerciales jouent un rôle important dans les collectivités qu’elles desservent et dans le secteur de la radiodiffusion dans son ensemble. En 2018, il y avait 226 stations de radio non commerciales produisant des rapports et appartenant à quatre catégories : campus, communautaire, autochtone et religieuse. Les revenus totaux déclarés de ces stations en 2018 étaient de 76,6 millions de dollars : les stations communautaires généraient approximativement la moitié de ces revenus (50 %) et les stations autochtones, près du quart (24 %).

En 2018, les recettes publicitaires représentaient 34 % des revenus totaux des stations de radio non commerciales (dont 82 % provenaient de la publicité locale), alors que les subventions gouvernementales représentaient 14 % des revenus totaux. D’après les revenus moyens par station, de toutes les stations de radio non commerciales, les stations de radio autochtones ont généré les revenus les plus élevés par station. À l’inverse, la marge de rentabilité de ces stations est la plus faible de toutes les stations de radio non commerciales. Près de 55 % des revenus des stations de radio autochtones proviennent de sources non conventionnelles et d’activités de financement (p. ex. 20 % des revenus totaux proviennent de subventions gouvernementales).

Les revenus des stations de radio de campus proviennent aussi principalement de sources non conventionnelles et d’activités de financement. En 2018, les subventions gouvernementales représentaient 8 % des revenus de ces stations, alors que les recettes publicitaires représentaient 9 % des revenus (dont 93 % provenaient de la publicité locale).

Bien que leur mandat soit semblable, les stations de radio communautaires ont des sources de revenus différentes des stations de radio de campus. En 2018, les recettes publicitaires représentaient 47 % des revenus des stations communautaires, dont 78 % provenaient de la publicité locale. Les subventions gouvernementales représentaient 14 % des revenus des stations communautaires.

Comme c’est le cas pour d’autres stations de radio non commerciales, en 2018, les sources non conventionnelles de financement étaient une importante source de revenus pour les stations de radio religieuses (59 % des revenus totaux). Les recettes publicitaires représentaient 31 % des revenus totaux (dont 88 % provenaient de la publicité locale). Les ventes de droits de diffusion représentaient 6 % et les subventions gouvernementales 5 % des revenus des stations de radio religieuses.

De 2014 à 2018, de tous les types de stations de radio non commerciales, les stations religieuses ont déclaré la marge de rentabilité la plus élevée (12,8 %), suivies des stations communautaires (2,7 %). Ce sont les deux seuls types de stations qui enregistrent une meilleure marge de rentabilité que les stations non commerciales combinées (2,4 %).

Revenus

Défiler

Voir les données
Source : Données recueillies par le CRTC

Même si le nombre de stations de radio non commerciales a légèrement diminué de 2014 à 2018 (passant de 230 à 226 stations), les revenus généraux ont en moyenne augmenté de 3,8 % par année pendant la même période. La part des revenus totaux de chaque type de station de radio non commerciale en 2018 était semblable à celles de la période de 2014 à 2018 : les stations de radio communautaires ont récolté la plus grande part de revenus de radio non commerciale avec environ 50 %, par rapport à 24 % pour les stations autochtones, 14 % pour les stations de campus et 12 % pour les stations religieuses.

Les sources de revenus des stations de radio non commerciales comprennent les ventes d’espace publicitaire, les ventes de droit de diffusion, les subventions publiques et d’autres revenus non liés à la radio. En 2018, les revenus provenant des subventions publiques représentaient près de 14 % des revenus totaux. Même si elles ont diminué de 13 % par rapport à l’année précédente, ces contributions ont augmenté en moyenne de 3,1 % chaque année de 2014 à 2018. Les revenus provenant des ventes de droit de diffusion représentaient une part négligeable des revenus totaux.

Les recettes publicitaires représentaient 34 % des revenus totaux. Les recettes publicitaires sont réparties en revenus locaux et en revenus nationaux. Tout comme les stations locales, les stations de radio non commerciales ont en commun d’être hyperlocales : 82 % de leurs recettes publicitaires totales proviennent de recettes publicitaires locales (par rapport à 64 % pour les stations de radio commerciales).

vii. Services sonores diffusés par Internet

Les services sonores diffusés par Internet sont de plus en plus utilisés par les Canadiens pour accéder à un contenu audio. Différents types de services sont offerts, qui peuvent être classés dans deux principaux types de modèles d’affaires :

  • Les services sonores diffusés par téléchargement permettent aux consommateurs de télécharger des fichiers audio en échange de frais uniques (par exemple, iTunes).
  • Les services de diffusion audio en continu désignent les services Internet qui permettent aux utilisateurs d’écouter du contenu audio en continu et qui contiennent de la publicité ou sont offerts en échange de frais d’abonnement (par exemple, Spotify).
Infographie 5.6 Revenus déclarés des services sonores diffusés par Internet en 2018
Infographie 5.6 Revenus déclarés des services sonores diffusés par  Internet en 2018
Description longue graphique
Services sonores diffusés par téléchargement Services de diffusion audio en continu Total
Revenus estimatifs au Canada en 2018 79 M$ 344 M$ 423 M$
Croissance des revenus de 2017 à 2018 -23 % 33 % 17 %
TCAC des revenus de 2014 à 2018 -16,8 % 78,3 % 20,7 %
Part des revenus estimatifs des services audio diffusés par Internet 19 % 81 % 100 %
Source : Revenus estimatifs d’Ovum

Les revenus estimatifs des services sonores diffusés par Internet ont augmenté au Canada de 16,6 % de 2017 à 2018 atteignant 423 millions de dollars. Par rapport aux revenus de 1,8 milliard de dollars des stations de radio commerciales et de la SRC/CBC, les services sonores diffusés par Internet ne représentent que 23 % des revenus du secteur de la radio réglementé.

Alors que les revenus estimatifs des services de diffusion audio en continu ont augmenté, ceux des services sonores diffusés par téléchargement ont diminué. En 2018, les services de diffusion audio en continu ont récolté 81 % des revenus estimatifs des services diffusés par Internet, alors que les services diffusés par téléchargement en ont récolté 19 %.

En 2014, les revenus des services sonores diffusés par Internet étaient stimulés par les services sonores diffusés par téléchargement, qui ont récolté 83 % des revenus estimatifs. Depuis, les revenus provenant du téléchargement ont diminué en moyenne de 16,8 % par année, alors que les revenus récoltés par les services de diffusion en continu ont rapidement augmenté au cours de la même période, connaissant une croissance annuelle moyenne de 78,3 %. Les services de diffusion en continu ont récolté des revenus estimatifs de 344 millions de dollars en 2018, ce qui laisse croire que les Canadiens délaissent le téléchargement du contenu audio au profit de l’écoute en continu de ce type de contenu.

Défiler

Voir les données
Source : Revenus estimatifs d’Ovum

viii. Disponibilité des services de radio et d’autres services sonores

Le tableau ci-dessous énumère le type et le nombre de services de radio et de services sonores autorisés à diffuser au Canada en 2017 et en 2018. La liste comprend les stations de radio AM et FM commerciales, les stations de radio AM et FM non commerciales, les services de radio par satellite par abonnement, les services sonores spécialisés et les services sonores payants.

En 2018, 1 120 services de radio et services sonores étaient autorisés à diffuser au Canada. Les stations de radio commerciales privées représentaient près des deux tiers de tous les services de radio et services sonores au Canada, alors que les stations communautaires, classées au deuxième rang des types de services de radio les plus nombreux, représentaient 12 % de tous les services de radio et services sonores en 2018.

Type et nombre de services de radio et de services sonores autorisés à diffuser au Canada, par langue de diffusion, en 2017 et 2018

Tableau 5.2 Type et nombre de services de radio et de services sonores autorisés à diffuser au Canada, par langue de diffusion
Type de station Langue française Langue anglaise Langue tierce Langue autochtone Toutes les langues
2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018
Radio de la SRC/CBC Radio 35 35 53 53 0 0 0 0 88 88
Licences de réseau des stations de radio de la SRC/CBC 2 2 2 2 0 0 0 0 4 4
Commerciale privée – Stations AM 6 5 104 102 18 18 0 0 128 125
Commerciale privée – Stations FM 93 93 481 481 23 23 0 0 597 597
Licences de réseau des stations de radio commerciales privées AM et FM 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1
Religieux (musique et création orale) 6 6 47 48 1 1 0 0 54 55
Communautaire 68 69 61 59 3 3 0 0 132 131
Stations en développement communautaire 1 0 3 2 0 0 0 0 4 2
Stations axées sur la communauté (campus) 5 5 42 42 0 0 0 0 47 47
Stations d’enseignement (campus) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Stations de radio autochtone 5 5 43 43 3 0 0 4 51 52
Autre (tourisme/circulation, etc.) 2 2 7 6 0 0 0 0 9 8
Nombre total de services de radio en direct 224 222 843 838 48 45 0 5 1 115 1 110
Services de radio par satellite par abonnement 0 0 2 2 0 0 0 0 2 2
Services sonores spécialisés (commerciaux/à but non lucratif, régionaux/nationaux) 0 0 2 1 5 5 0 0 7 6
Services sonores payants 0 0 0 0 2 2 0 0 2 2
Nombre total de services de radio et de services sonores 224 222 847 841 55 52 0 5 1 126 1 120
Source : Base de données interne du CRTC, au 31 décembre 2018

Ce tableau indique le nombre de services de radio et de services sonores approuvés par le Conseil. Ceux-ci ne sont pas nécessairement tous en exploitation. Les « services de radio en direct » excluent les entreprises de distribution de radiocommunication, les émetteurs de rediffusion et les services de radio qui sont exemptés des exigences relatives à l’attribution d’une licence.

Services de radio en direct desservant la population de langue officielle en situation minoritaire au Canada

Les Canadiens qui font partie de la population de langue officielle en situation minoritaireNote de bas de page 2 se trouvent dans les dix provinces et dans les principaux centres urbains des territoires nordiques. Plus de 2,1 millions de Canadiens appartiennent à ce groupement de population, et la moitié (52 %) vivent au Québec. Du reste, 26 % sont en Ontario, mais la plus grande concentration de population de langue officielle en situation minoritaire est au Nouveau-Brunswick, où 31 % de la population de la province est considérée comme une population de langue officielle en situation minoritaire.

Des 1 000 services de radio en direct exploités au Canada, 85 détiennent une licence d’exploitation en anglais au Québec ou en français dans les provinces et territoires autres que le Québec. En comptant les émetteurs de rediffusion, le nombre d’émetteurs disponibles desservant la population de langue officielle en situation minoritaire au Canada dans leur première langue officielle parlée à la maison (ci-après, desservant la population de langue officielle en situation minoritaire) s’établit à 257.

SRC/CBC exploite 68 % de tous les émetteurs radio desservant la population de langue officielle en situation minoritaire. En ce qui concerne le nombre d’émetteurs radio desservant ce groupe de population, SRC/CBC sont en tête de file dans toutes les provinces à l’exception du Nouveau-Brunswick. Par exemple, SRC/CBC exploite 100 % des émetteurs radio desservant la population de langue officielle en situation minoritaire à l’Île-du-Prince-Édouard, 93 % en Colombie-Britannique, 89 % en Saskatchewan et 89 % au Manitoba.

Défiler

Voir les données
Source : Base de données interne du CRTC

Les stations de radio communautaires – se situant au deuxième rang d’importance en termes de nombre d’émetteur – sont présentes dans chaque province, sauf l’Île-du-Prince-Édouard. Nonobstant leur absence dans cette province, ces stations affichent une présence significative dans le Canada atlantique : elles constituent 38 % des émetteurs de radio desservant les populations de langue officielle en situation minoritaire au Nouveau-Brunswick, 33 % en Nouvelle-Écosse et 29 % à Terre-Neuve-et-Labrador.

Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest) et Iqaluit (Nunavut) possèdent tous deux une station de radio communautaire francophone locale. Le Yukon, malgré la présence d’un nombre élevé de services de radio en général que les Territoires du Nord‑Ouest et le Nunavut, n’avait pas de service de radio francophone ou d’émetteur au moment de la compilation du présent rapport.

Les stations commerciales privées desservant la population de langue officielle en situation minoritaire (20 services) sont exclusivement au Québec (8), en Ontario (7) et au Nouveau-Brunswick (5). Toutes les stations exploitées au Québec se trouvent dans la région de Montréal, alors que celles exploitées en Ontario et au Nouveau-Brunswick sont dispersées dans les deux provinces, dans de petites régions. Il y a six émetteurs de radio non commerciaux autochtones desservant la population de langue officielle en situation minoritaire au Canada, tous au Québec, qui diffuse à partir de cinq localités : Kahnawake, Listuguj, Restigouche, Maniwaki et Kanesatake.

Défiler

Voir les données
Source : Base de données interne du CRTC, Statistique Canada

Le Graphique 5.13 montre la présence d’émetteurs de radio desservant la population de langue officielle en situation minoritaire en pourcentage du nombre total de d’émetteurs de radio disponibles dans chaque province et territoire, ainsi que la population de langue officielle en situation minoritaire dans chaque province et territoire en pourcentage du total de la population en 2018. Dans l’ensemble du Canada, 6 % de la population en 2018 était considéré comme population de langue officielle en situation minoritaire, alors que 11 % des stations de radio et des émetteurs de rediffusion au pays desservent cette population. Cela ne signifie pas que 100 % de la population de langue officielle en situation minoritaire ait accès à un service de radio dans sa première langue officielle, étant donné que ses membres pourraient habiter à l’extérieur des zones de couverture des services en question. De plus, les données montrent que la population du Yukon ne dispose pas de service de radio traditionnel francophone en direct.

Les services susmentionnés sont disponibles aux Canadiens par diffusion radiophonique traditionnelle. D’autres types de radio et de services sonores sont aussi disponibles aux Canadiens, peu importe la situation géographique de ces derniers. Ce qui comprend la radio de réseau et les services spécialisés, payants, par satellite et sonores en continu. Enfin, des services exemptés, comme les entreprises de distribution de radiocommunication, peuvent offrir des services à la population de langue officielle en situation minoritaire, potentiellement dans la langue de leur choix.

Nombre de services de radio publics/communautaires et privés autorisés à diffuser sur les ondes au Canada, par province et langue de diffusion, 2018

Tableau 5.3 Nombre de services de radio publics/communautaires et privés autorisés à diffuser en direct au Canada, par province et langue de diffusion, 2018

Province/Territoire
Langue française Langue anglaise Langue tierce Langue autochtone Total
Public/
communautaire
Privé Public/
communautaire
Privé Public/
communautaire
Privé Public/
communautaire
Privé Public/
communautaire
Privé
Colombie-Britannique 3 0 33 103 1 8 0 0 37 111
Alberta 5 0 12 102 0 5 0 0 17 107
Saskatchewan 2 0 13 44 0 0 0 0 15 44
Manitoba 3 0 10 34 0 2 0 0 13 36
Ontario 14 4 67 211 1 16 1 0 83 231
Québec 64 90 16 7 0 7 3 0 83 104
Nouveau-Brunswick 13 4 8 25 0 0 0 0 21 29
Nouvelle-Écosse 6 0 17 31 0 1 0 0 23 32
Île-du-Prince-Édouard 1 0 1 5 0 0 0 0 2 5
Terre-Neuve-et-Labrador 1 0 13 18 0 0 0 0 14 18
Le Nord 2 0 10 5 0 0 0 0 12 5
Canada 114 98 200 585 2 39 4 0 320 722
Source : Base de données interne du CRTC

Le tableau ci-dessus présente le nombre de services de radio qui ont actuellement l’autorisation du Conseil d’être exploités au Canada. Les services de radio non commerciale, d’information touristique et d’urgence, ainsi que les émetteurs de rediffusion, sont exclus. Les services ne sont pas tous nécessairement en exploitation.

« Le Nord » fait référence aux Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut et au Yukon.

Nombre de nouvelles stations de radio en direct autorisées par attribution de licence du Conseil, par langue, catégorie de licence, type de service et processus d’attribution de licence, de 2013 à 2018

Tableau 5.4 Nombre de nouvelles stations de radio en direct autorisées par attribution de licence du Conseil, par langue, catégorie de licence, type de service et processus d’attribution de licence, de 2013 à 2017
Catégorie Sous-catégorie 2014 2015 2016 2017 2018 Total
Langue de service Langue française 3 2 2 2 0 9
Langue anglaise 3 2 2 2 0 9
Langue tierce 1 3 0 1 0 5
Langue autochtone - - - 1 - 1
Total 14 15 8 12 8 57
Catégorie de licence Commerciale 7 4 0 4 5 20
Communautaire 2 6 2 3 0 13
Campus 1 0 0 0 0 1
Autochtone 1 5 6 5 1 18
Autre 3 0 0 0 2 5
Total 14 15 8 12 8 57
Type de service Numérique autonome 0 0 0 0 0 0
Radio numérique 0 0 0 0 0 0
Fréquence AM 1 2 1 1 0 5
Fréquence FM 13 13 7 11 8 52
Conversions de la bande AM à la bande FM (incluses sous FM) -2 0 -1 3 0 0
Total 14 15 8 12 8 57
Processus d’attribution de licence Concurrentiel 1 2 8 4 2 17
Non concurrentiel 13 13 0 8 6 40
Total 14 15 8 12 8 57
Source : Décisions du CRTC rendues au cours de la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018

Dans la catégorie « Catégorie de licence », la sous-catégorie « Autre » comprend les stations à but non lucratif, telles que celles qui sont exploitées en français et en anglais par la SRC/CBC et Environnement et Changement climatique Canada.

ix. Méthodologie

Collecte de données du CRTC

Les données statistiques et financières recueillies par le CRTC proviennent des rapports annuels fournis par les stations de radio commerciales et de la SRC/CBC pour l’année de radiodiffusion se terminant le 31 août 2018.

Les rapports annuels pour l’année de radiodiffusion se terminant le 31 août 2018 devaient être déposés auprès du Conseil au plus tard le 30 novembre 2018. Les données reçues après la date de compilation ne sont pas reflétées dans le présent rapport. Les données déclarées pour les années précédentes ont été mises à jour pour tenir compte de renseignements nouveaux ou modifiés reçus par le Conseil après la date de publication des rapports des années précédentes.

Au total, 721 stations de radios commerciales privées ont déclaré une activité d’exploitation pour l’année de radiodiffusion se terminant en août 2018. Pour l’année de radiodiffusion 2017-2018, dix stations ont produit une déclaration pour la première fois. De plus, en date de la compilation du présent rapport, quatre stations détenant une licence active (c.-à-d. CFNV Montréal, CFOR-FM Maniwaki et CFQR-AM Montréal [Québec] et CJVN-FM Ottawa [Ontario]) ont négligé de produire leur déclaration annuelle, ce qui constitue une infraction au Règlement de 1986 sur la radio.

Observateur des technologies média (OTM)

L’OTM mesure l’adoption et l’utilisation des technologies média par les Canadiens à deux moments différents pour surveiller les changements relatifs à la pénétration et à l’utilisation des médias au cours de l’année. Des entrevues téléphoniques sont réalisées auprès d’un échantillon représentatif régional de Canadiens qui ont un service téléphonique filaire et ceux qui comptent exclusivement sur un service téléphonique mobile. Le sondage d’automne a été réalisé auprès de 8 000 Canadiens adultes (4 000 francophones et 4 000 anglophones). Parmi ces 8 000 répondants, 2 976 ont également répondu à un sondage en ligne présenté à l’automne. Un échantillon indépendant de 4 000 Canadiens (2 000 francophones et 2 000 anglophones) répondent au sondage au printemps.

https://www.mtm-otm.ca/Home

Le Rapport de surveillance des communications utilise les données recueillies du sondage d’automne, sauf indication contraire.

Ovum

Services sonores diffusés par téléchargement

Les revenus de services sonores diffusés par téléchargement sont estimés en fonction des données accessibles au public, comme les rapports annuels d’entreprises, en plus des autres revenus des médias du pays, comme les ventes physiques d’albums de musique et les revenus liés à l’assistance aux spectacles musicaux. Ces estimations sont précisées davantage en utilisant des données sur les abonnements de services sonores en ligne sur le marché comme point de référence.

Dans certains cas où les renseignements ne sont pas disponibles, Ovum a fondé ses estimations sur la part du marché et les revenus du fournisseur de services dans un pays semblable à celui faisant l’objet de l’analyse.

Services de diffusion audio en continu

Les services de diffusion audio en continu sont composés de différents modèles d’affaires pour lesquels différentes méthodologies s’appliquent. Les revenus totaux des services de diffusion numérique en continu par abonnement, des services de diffusion numérique en continu de publicités et des services de diffusion vidéo (audio) en continu sont additionnés pour déterminer les revenus totaux des services de diffusion audio en continu.

  • Les revenus des services de diffusion numérique en continu par abonnement (comme Spotify) sont estimés en fonction des données accessibles au public sur le nombre d’abonnés et les tarifs de services, notamment les rapports annuels des entreprises et les articles de presse. Ces données sont alors utilisées pour estimer un revenu d’abonnement mensuel moyen par abonné en tenant compte de tous les forfaits offerts par un fournisseur donné et distribués au nombre estimé d’abonnés. Le revenu d’abonnement mensuel estimatif moyen par abonné est ensuite multiplié par le nombre estimé d’abonnés.
  • Les revenus des services de diffusion numérique et vidéo en continu de publicités sont estimés en fonction de données accessibles au public sur le trafic, le volume et le prix des publicités ainsi que les prévisions de trafic vidéo et de publicités numériques. Ces estimations sont précisées davantage en fonction du rendement de chaque entité dans d’autres segments de marché vidéo.

Numeris

Les données concernant les cotes d’écoute sont importantes, non seulement pour les intervenants de l’industrie qui utilisent les données pour aider à vendre du temps d’antenne aux annonceurs, mais aussi pour le CRTC qui utilise les données pour évaluer l’efficacité de ses politiques en analysant la portée de la programmation dans l’ensemble du pays et dans divers groupes démographiques.

  • Les données concernant les cotes d’écoute sont compilées par Numeris au moyen d’audimètres portatifs portables (appareils électroniques qui enregistrent les données d’écoute) et de sondages par cahiers d’écoute (registres écrits d’écoute). Les chiffres nationaux sont fondés sur les sondages par cahiers d’écoute seulement. Toutes les données recueillies par Numeris au cours des années antérieures ont été actualisées pour s’harmoniser aux changements méthodologiques.
  • Les données concernant les cotes d’écoute sont fondées sur les données des sondages d’automne par cahiers d’écoute de Numeris partout au Canada, du lundi au dimanche de 5 h à 1 h, auprès de participants âgés de 12 ans ou plus.

Depuis l’automne 2016, le cahier d’écoute en ligne a été instauré sur tous les marchés de cahiers d’écouteNote de bas de page 3. Pour la première fois, les ménages participants avaient le choix de remplir le cahier quotidien en utilisant le formulaire en papier traditionnel ou le nouveau formulaire en ligne. L’instauration du cahier d’écoute en ligne a une incidence sur la méthodologie de collecte de données. Par conséquent, les résultats de 2016 pourraient ne pas être comparables aux résultats de haute précision des années précédentes.

Population de langue officielle en situation minoritaire

Aux fins du présent rapport, la population de langue officielle en situation minoritaire correspond aux données utilisées dans le Recensement de 2016 et y est définie comme suit : « La minorité de langue officielle du Québec se compose de toutes les personnes ayant l’anglais en tant que première langue officielle parlée et de la moitié de celles ayant à la fois le français et l’anglais. La minorité de langue officielle dans l’ensemble du pays et pour chaque province et territoire hors Québec est formée de toutes les personnes ayant le français en tant que première langue officielle parlée et de la moitié de celles ayant à la fois le français et l’anglais. »

Émetteurs desservant la population de langue officielle en situation minoritaire

Un émetteur radio desservant la population de langue officielle en situation minoritaire est défini comme un émetteur radio en direct (stations et émetteurs de rediffusion) détenant une licence d’exploitation en anglais au Québec et en français dans les provinces et territoires autres que le Québec.

Définitions

BAII fait référence au bénéfice avant intérêts et impôt.

Contributions au titre du développement de contenu canadien (DCC) sont des contributions financières faites par les radiodiffuseurs pour appuyer le développement et la promotion de contenu musical et de créations orales canadiens destinés à la radiodiffusion.

Contenu du rapport

  1. Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2013 à 2017
  2. Prix des services de communication au Canada en 2018
  3. Aperçu de l’industrie des communications : Télécommunications et radiodiffusion
  4. Aperçu de la radiodiffusion
  5. Secteur de la radio
  6. Secteur de la télévision
  7. Secteur de la distribution de radiodiffusion
  8. Aperçu du secteur des services de télécommunication
  9. Secteur des services Internet fixes de détail et disponibilité de la large bande
  10. Secteur des services mobiles de détail

Allez directement à :

Les données de ce rapport ainsi que des données additionnelles sont disponibles sur Données ouvertes en .xlsx et .csv
Section du rapport Données ouvertes
Services de communication dans les ménages canadiens : Abonnements et dépenses 2013 à 2017 Données Ménages
Prix des services de communication au Canada en 2018 Données Prix
Aperçu des communications Données aperçu des communications
Aperçu de la radiodiffusion Données aperçu de la radiodiffusion
Secteur de la radio Données Radio
Secteur de la télévision Données Télévision
Secteur de la distribution de radiodiffusion Données EDR
Aperçu du secteur des services de télécommunications Données aperçu des télécommunications
Secteur des services Internet fixes Données Internet
Secteur des services mobiles de détail Données Services mobiles
Date de modification :
Haut